Se mettre à jour sur l’équipe Alpine F1 en un coup d’oeil

L’évolution, le management et les statistiques clés de l’écurie française

L’équipe Alpine F1, héritière directe de l’écurie Renault, a officiellement adopté son nouveau nom au début de la saison 2021 du Championnat du monde de Formule 1. Ce changement s’inscrivait dans la volonté du Groupe Renault de mettre en avant sa marque sportive Alpine, synonyme d’innovation et de performance à la française.

Le passage de Renault à Alpine

Au terme de la saison 2020, Renault F1 Team est devenu Alpine F1 Team. Cette transition n’a pas seulement marqué un changement d’appellation, mais aussi une évolution de l’image, du design des monoplaces (avec l’introduction du bleu emblématique Alpine) et une ambition renouvelée de figurer parmi les meilleures équipes du plateau.

Le management de l’équipe Alpine F1

Depuis le changement de nom, la structure managériale d’Alpine a connu diverses évolutions. Laurent Rossi a d’abord pris la direction en tant que PDG d’Alpine, supervisant l’ensemble du programme sportif. Le poste de directeur d’équipe a vu passer plusieurs personnalités, notamment Laurent Rossi, Otmar Szafnauer (jusqu’en 2023), puis la nomination de Bruno Famin comme directeur par intérim à la mi-2023, qui a continué à guider l’écurie lors de la saison 2024 et au début de la saison 2025, avant l’arrivée (et le départ) d’Oliver Oakes et la prise des rêves par Flavio Briatore, alors soutenu par un Luca de Meo lui aussi parti de la direction de Renault. L’équipe technique a également été marquée par des changements très fréquents au cours des dernières années, témoignant selon la lecture que l’on fera des choses d’une volonté constante de renouvellement et d’adaptation, ou de difficultés à asseoir le projet…

Performances sportives et statistiques (2021-2025)

Depuis l’entrée en vigueur du nom Alpine, l’équipe a connu des hauts et des bas, mais s’est illustrée par des moments forts dès sa première saison.

  • Podiums : L’équipe Alpine a décroché plusieurs podiums entre 2021 et 2025, grâce à Esteban Ocon, Pierre Gasly et Fernando Alonso. Le tout premier podium sous le nom Alpine a été une victoire sensationnelle d’Esteban Ocon lors du Grand Prix de Hongrie 2021. Par la suite, Fernando Alonso est monté sur le podium au Qatar en 2021. L’équipe a connu quelques autres apparitions sur le podium lors des saisons suivantes, avec une performance solide mais moins régulière en 2023 et 2024 (avec Sao Paolo en point d’orgue), et un début de saison 2025 plus discret.
  • Victoires : Depuis 2021, Alpine a remporté une seule victoire, celle d’Esteban Ocon en Hongrie, qui demeure un moment phare de la jeune histoire de l’écurie sous ce nom.
  • Pole positions : L’équipe Alpine n’a pas encore décroché de pole position depuis le changement de nom ; ses meilleurs résultats en qualifications se sont soldés par des départs en deuxième ou troisième ligne.

Effectif pilote et engagement

L’équipe a accueilli des pilotes de renom comme Fernando Alonso (2021-2022), Esteban Ocon puis Pierre Gasly, qui a rejoint Alpine en 2023. Ce duo 100% français a porté les couleurs de l’écurie, symbole du savoir-faire national en sport automobile. Néanmoins, les choses ont changé avec le départ d’Ocon vers Haas et début 2025, c’est Jack Doohan qui a reçu le volant de titulaire. Un siège éjectable rapidement remis à Franco Colapinto, dont l’avenir au sein du team reste encore flou dans le rôle de titulaire et tandis que Flavio Briatore continue à fortement manœuvrer à tous les niveaux du paddock.

McLaren en route pour battre un record historique de Mercedes

McLaren pourrait bien inscrire une nouvelle page de l’histoire de la Formule 1. À dix courses de la fin de la saison 2025, l’écurie de Woking est en passe de battre le record du plus grand nombre de podiums en une seule campagne, actuellement détenu par Mercedes avec 33 trophées en 2016.

Dominateur cette année, le constructeur britannique compte déjà 299 points d’avance sur Ferrari au championnat des constructeurs et occupe les deux premières places au classement pilotes, Oscar Piastri devançant Lando Norris de neuf unités. Max Verstappen, troisième, est relégué à 97 points.

Après 14 manches, Piastri et Norris ont chacun signé 12 podiums, portant le total de l’équipe à 24. Il suffirait de dix nouveaux podiums lors des dernières courses pour détrôner Mercedes, un objectif atteignable dès le Grand Prix des États-Unis.

Actuellement 15e du classement historique des équipes les plus prolifiques en podiums sur une saison, McLaren pourrait ainsi mettre fin à la suprématie de Mercedes, qui occupe encore les quatre premières positions de ce palmarès.

Top 10 du nombre de podiums en une saison de F1 pour une écurie

# Écurie Nombre de podiums Saison
1. Mercedes 33 2016
2. Mercedes 32 2015
3. Mercedes 32 2019
4. Mercedes 31 2014
5. Red Bull 30 2023
6. Ferrari 29 2004
7. Mercedes 28 2021
8. Red Bull 28 2022
9. Ferrari 27 2002
10. Red Bull 27 2011

Qui est Alan Permane, l’ingénieur ayant bénéficié du limogeage de Christian Horner ?

Dans le paddock de la Formule 1, Alan Permane s’est forgé un nom synonyme de rigueur technique, d’adaptabilité et d’engagement au plus haut niveau du sport automobile. Ingénieur britannique, il débute son parcours dans les années 1980 dans le giron de l’écurie Benetton, à une époque où la F1 se transforme, tant sur le plan technique qu’organisationnel. Très vite, il gravit les échelons : de technicien électronique à des fonctions clé de l’ingénierie de piste, Alan Permane s’impose par son professionnalisme et sa capacité à comprendre la complexité d’une monoplace moderne.

Son implication au sein de l’équipe Benetton, devenue ensuite Renault F1 puis Alpine, l’amène à collaborer avec certains des plus grands pilotes de la discipline. Il travaille ainsi auprès de Michael Schumacher durant les années glorieuses du constructeur italien, participant aux conquêtes mondiales de 1994 et 1995. Plus tard, il joue un rôle moteur lors des titres de Fernando Alonso en 2005 et 2006, alors que Renault domine à nouveau la discipline. Son savoir-faire technique, allié à une approche humaine du management, sont des atouts précieux dans la quête de la performance et de la cohésion d’équipe.

Au fil des décennies, Alan Permane traverse les mutations successives de la F1 : évolutions réglementaires, intégration de l’hybridation, transformations organisationnelles et exigences de la compétition moderne. Il veille à la préparation précise des voitures, à la gestion stratégique des courses et à l’optimisation constante des réglages. Son expérience et son sang-froid le rendent incontournable dans le choix des stratégies de course, même sous la pression extrême des derniers tours.

En 2023, après plus de trente ans chez Enstone – site historique de Benetton, Renault, Lotus et Alpine – Alan Permane quitte Alpine, marquant la fin d’un chapitre exceptionnel. Son héritage demeure cependant fort dans la culture d’Enstone : il y incarne cette génération d’ingénieurs ayant navigué entre tradition et modernité, arpentant les circuits du monde, toujours à la recherche du dixième de seconde décisif.

Alan Permane demeure une figure respectée du paddock, symbole de l’expertise discrète mais essentielle qui façonne l’excellence en Formule 1. Son parcours illustre parfaitement la passion, la détermination et l’innovation qui animent le cœur technologique du sport automobile. Après être passé dans le giron Red Bull en prenant des responsabilités chez Racing Bulls, il a finalement été nommé Directeur d’Equipe en lieu et place de Laurent Mekies, dont la promotion en tant que Directeur des activités course chez Red Bull s’est faite en urgence au moment du limogeage de Christian Horner, qui occupait la tête de l’équipe-mère depuis 20 ans.

Vasseur reconnaît avoir sous-estimé les difficultés d’adaptation d’Hamilton chez Ferrari

Fred Vasseur a concédé que Ferrari avait peut-être mal évalué l’ampleur du défi auquel Lewis Hamilton serait confronté en rejoignant la Scuderia. Arrivé cet hiver après douze saisons couronnées de succès chez Mercedes, le septuple champion du monde connaît des débuts compliqués sous les couleurs rouges.

Depuis le lancement de la saison 2025, Hamilton peine à trouver ses marques au volant de la monoplace italienne et subit la comparaison avec Charles Leclerc. Une pole position en sprint et une victoire en Chine figurent parmi ses rares satisfactions, mais il n’a toujours pas décroché de podium en Grand Prix après 14 courses.

Le directeur de la Scuderie Ferrari reconnaît que, tant l’équipe que le pilote britannique de 40 ans, ont probablement sous-estimé la difficulté d’une telle adaptation, confirmant ainsi l’ampleur du chantier pour la suite de la saison.

« Je pense que nous avons peut-être sous-estimé le défi qui attendait Lewis au début de la saison », a déclaré Vasseur à F1.com. « Il a passé près de 10 ans chez McLaren, puis 10 ans chez Mercedes, soit près de 20 ans chez Mercedes dans le même environnement. Cela a été un énorme changement pour Lewis en termes de culture, de personnes qui l’entourent, de logiciels, de voiture, en termes de tous les aspects, et peut-être que Lewis et moi-même avons sous-estimé cela. Mais je suis très, très heureux car lors des quatre ou cinq dernières courses, il a retrouvé son rythme. »

Pierre Gasly prédit une fin de saison compliquée pour Alpine

Pierre Gasly s’attend à une seconde moitié de saison « douloureuse » pour Alpine, toujours engluée en fond de grille avec la monoplace la plus lente du plateau. Après avoir terminé sixième du championnat constructeurs en 2024, l’écurie française aborde la trêve estivale 2025 à la dernière place.

Le pilote normand n’a inscrit des points que lors de quatre courses cette année, avec comme meilleur résultat une sixième place au Grand Prix de Grande-Bretagne. La situation est aggravée par l’absence de points du second baquet, occupé successivement par Jack Doohan puis Franco Colapinto, ce dernier n’ayant pas fait mieux qu’une 13e place en course.

À l’issue du Grand Prix de Hongrie, Gasly a indiqué ne pas attendre de véritable amélioration lors des dix épreuves restantes, aucune évolution majeure de la voiture n’étant prévue.

Malgré ce constat, le Français insiste sur l’importance de préparer l’avenir. Son objectif : que la marque Renault attaque le prochain cycle réglementaire dans les meilleures conditions, alors qu’Alpine abandonnera son moteur maison pour adopter les blocs Mercedes fournis à ses clients.

« C’était une très bonne course. Nous étions simplement trop lents », a-t-il déclaré à F1.com à propos de Budapest. « Je veux juste travailler avec l’équipe pour l’année prochaine. Je sais ce pour quoi nous devons nous battre l’année prochaine. Je sais que cette année va être difficile et je ne veux pas me laisser envahir par la frustration de ne pas avoir les courses que nous aimerions avoir. Nous essayons simplement de nous concentrer sur ma conduite et de faire le meilleur travail possible pour l’équipe. Je me suis battu chaque week-end. Cette saison ne sera pas facile jusqu’à la fin de l’année, mais je veux juste travailler pour l’année prochaine. »

Lewis Hamilton revient sur un début de saison chez Ferrari loin de ses attentes

Après douze années riches en succès avec Mercedes, Lewis Hamilton a rejoint Ferrari cet hiver, espérant donner un nouvel élan à sa carrière aux côtés de son ancien patron en GP2, Fred Vasseur. Avec huit titres constructeurs et six titres pilotes remportés ensemble, le Britannique et Mercedes formaient le duo le plus titré de l’histoire de la F1.

À 40 ans, Hamilton a choisi de relever ce défi inédit. Mais ses débuts au volant de la Scuderia ne se sont pas déroulés comme il l’imaginait. Sur la piste, les résultats sont en deçà des attentes : hormis une victoire et un podium en course sprint, respectivement en Chine et à Miami, il n’a pas réussi à se hisser sur le podium en Grand Prix et reste dans l’ombre de Charles Leclerc.

Après 14 manches, le septuple champion du monde pointe à la sixième place du classement avec 109 points, soit 42 de moins que son coéquipier, déjà auteur de cinq podiums cette saison.

Le week-end du Grand Prix de Hongrie a marqué un point bas, Hamilton allant jusqu’à se blâmer publiquement pour ses contre-performances.

Malgré tout, le pilote britannique conserve un regard positif sur son nouvel environnement. Revenant sur ses premiers mois à Maranello, il a salué l’« intensité » et les infrastructures « impressionnantes » de Ferrari, tout en reconnaissant que la vie au sein de l’équipe était bien différente de ce qu’il avait imaginé.

« Ce n’est pas du tout ce à quoi je m’attendais ; c’est plus intense dans de nombreux domaines », a déclaré le pilote Ferrari à la chaîne française RTBF Actus. « Je ne m’y attendais pas. Je ne pensais pas que l’équipe à l’usine serait aussi impressionnante. Je m’attendais à de l’énergie, mais ça… C’est encore plus intense que ce que j’imaginais. »

Hamilton a développé ses propos, exprimant son immense « fierté » de courir pour Ferrari, expliquant qu’il doit encore « se pincer » pour réaliser son rêve d’enfant.

« Il y a un immense sentiment de fierté au sein de cette équipe. Lors d’un tournage la semaine dernière, j’avais un grand sourire aux lèvres tout le temps », a-t-il ajouté. « J’adore être en rouge ! Je regarde l’écusson et je me dis : « Wow ! » C’est Ferrari, je n’arrive pas à y croire. Je dois encore me pincer pour y croire, je me dis : « Je pilote pour Ferrari. » C’est phénoménal. »

Apple relance F1 The Movie en IMAX après un succès historique

Porté par un succès mondial retentissant, F1 The Movie fera son retour sur grand écran dans les salles IMAX à partir du 8 août.

Le long-métrage, emmené par Brad Pitt, a engrangé 552 millions de dollars au box-office mondial, devenant ainsi le plus grand succès de la carrière de l’acteur. Il s’impose également comme le film original le plus rentable de l’année et le plus gros succès cinématographique d’Apple à ce jour.

En format IMAX, la production a déjà généré 85 millions de dollars de recettes, un record pour l’année 2025. Distribué par Warner Bros., le film entend capitaliser sur cet engouement avec cette ressortie.

« Le public du monde entier a accueilli ‘F1 The Movie’ comme une expérience cinématographique riche en adrénaline, et sa ressortie en IMAX témoigne de la popularité mondiale du film », a déclaré Matt Dentler, responsable des longs métrages chez Apple Original Films.

« Joe, Jerry, Brad, Lewis et l’équipe visionnaire derrière ‘F1 The Movie’ ont réalisé un blockbuster estival qui allie émotion et action, et nous sommes impatients de donner aux cinéphiles une nouvelle chance de le voir en IMAX. »

Le film raconte l’histoire du vétéran de la course automobile Sonny Hayes, incarné par Brad Pitt, qui fait un retour remarquable en F1 après une terrible blessure, alors qu’il a été engagé pour sauver l’écurie APX GP, en difficulté, de la faillite.

« Avec « F1 The Movie », les spectateurs du monde entier se sont rués dans les salles pour découvrir la Formule 1 comme jamais auparavant, et cela s’est reflété au box-office », a déclaré Jeff Goldstein, président de Warner Bros. Pictures Global Distribution, dans un communiqué. « C’est pourquoi, en collaboration avec nos partenaires Apple Original Films et IMAX, nous avons sauté sur l’occasion pour offrir aux fans une nouvelle expérience, ou une première expérience, grâce aux écrans et au son IMAX, avant la fin de l’été. »

10 choses que vous ne saviez sans doute pas sur l’extravagant Eddie Irvine !

Eddie Irvine vit dans le souvenir de nombreux fans de F1 comme un Irlandais ayant été l’incarnation du pilote profitant du glamour et des ressources folles de la F1 dans les années 1990-2000. Le pilote était suffisemment solide pour être considéré comme l’allié parfait à Michael Schumacher chez Ferrari, tandis que l’homme aimait faire la fête, être bien entouré et dépenser sans compter. 

Voici quelques anecdotes concernant ce personnage comme l’on n’en fait plus en F1 !

Irvine a attrapé le virus de la course automobile grâce à son père, après l’avoir vu piloter des monoplaces. Toute la famille Irvine se rendait chaque année au Grand Prix de Grande-Bretagne, où Eddie et sa sœur Sonia pouvaient entrer gratuitement sur le circuit. Eddie a même réussi à se faufiler dans les stands à une occasion !

Irvine a réussi à contrarier son mentor James Hunt en 1989 en déclarant que « la F1 n’avait rien d’exceptionnel » après avoir effectué son premier test avec Onyx en décembre de la même année. S’il n’était pas devenu pilote de course, Eddie dit qu’il aurait repris l’entreprise de ferraillage de son père.

Irvine, toujours franc dans ses interventions, a admis qu’il n’était « pas aussi stupéfait qu’il le pensait » lorsqu’il a obtenu un volant chez Ferrari avant la saison 1996. Malgré cela, il a fait des débuts de rêve avec l’équipe, terminant sur le podium, et a ensuite suggéré à Jean Todt que, comme il devançait son illustre coéquipier au classement du championnat, Schumacher devrait recevoir l’ordre de le soutenir !

Irvine a remporté sa première victoire en F1 lors du Grand Prix d’Australie 1999, après que plusieurs amis lui aient téléphoné pour lui dire qu’ils l’avaient vu en rêve sur la plus haute marche du podium.

Les parents d’Irvine ont regardé sa première victoire à la télévision en Irlande après avoir annulé leur voyage à Melbourne à la suite du décès de sa grand-mère.

Les célébrations de la victoire d’Irvine après le Grand Prix d’Autriche 1999 ont été quelque peu modérées ! De retour à Londres le soir après la course, il s’est retrouvé dans l’impossibilité d’acheter de l’alcool en raison de lois strictes sur la vente d’alcool !

Irvine dit qu’il a peu de regrets, même s’il admet qu’il aurait dû dépenser son argent plus tôt dans sa carrière, car il en a maintenant plus qu’il n’en aura jamais besoin ! Bien qu’il réside actuellement à Miami, il passe beaucoup de temps sur son bateau, qu’il décrit comme « un palais de vodka ».

Le transfert d’Eddie chez Ferrari a permis à l’écurie italienne de devenir l’un des principaux sponsors de Jordan pour la saison 1996. Eddie Jordan a reçu 4 millions de dollars de la part de l’écurie.

Enfin, Irvine a célébré le premier podium de Jaguar en se rendant à Disney World à son retour en Floride.

Quand Esteban Ocon faisait son retour comme titulaire avec Renault après 476 jours sans volant

Lors du Grand Prix d’Australie 2020, Esteban Ocon faisait son retour sur la grille d’un Grand Prix de Formule 1 pour la première fois depuis 476 jours. Une  attente interminable pour le jeune français dont l’ambition était de se faire sa place à plein temps sur le plateau F1.

Après deux semaines d’essais de pré-saison intenses et prometteurs au volant de la Renault R.S.20, le Français Esteban Ocon avait hâte d’être à la première course de la saison.

« C’est fantastique de retrouver les Grands Prix » expliquait Esteban Ocon à la veille de la première course de la saison 2020.

« Cela faisait longtemps que je voulais renouer avec cette mentalité de compétiteur, donc c’est très excitant de recommencer. J’ai eu un gros programme d’entraînement hivernal, qui a commencé particulièrement tôt pour relever ce défi, et je pense être en forme. »

« Je me suis bien intégré dans l’écurie, et cela dès décembre avec les essais d’Abu Dhabi, puis en passant régulièrement des journées au simulateur, et plus récemment aux tests de pré-saison à Barcelone. C’est génial de préparer une saison quand tout est fait sur mesure pour vous. Je suis prêt, gonflé à bloc et il me tarde d’être à Melbourne ! »

« Nous avons conclu les tests sur une bonne note avec une dernière journée solide tant pour Daniel [Ricciardo] que pour moi. Nous avons franchi un cap avec la voiture et cela faisait du bien. Nous avons eu un peu de temps pour analyser les données et aller au simulateur afin de trouver où nous pouvons progresser. »

« Je suis confiant sur notre capacité à obtenir un bon résultat à Melbourne, mais nous avancerons pas à pas pour nous remettre dans le rythme d’un week-end de course. Les essais sont une chose, avec beaucoup de tours au volant, mais la course est très différente et il est crucial de maximiser la moindre opportunité. »

« Melbourne est un endroit génial où j’aime vraiment me rendre. C’est souvent une bonne idée de s’éloigner du froid en Europe pour profiter du soleil ! J’adore l’ambiance à cette période de l’année. »

« Il règne une certaine excitation comme il s’agit du début de saison. En Australie, l’atmosphère est toujours agréable tout au long de la semaine et je trouve cela très motivant. Le but est donc de faire le spectacle et de rapporter des points à l’équipe ! »

En 2020, Esteban Ocon avait finalement conclu la saison à la douzième position du classement pilotes avec 62 points, après être monté sur le podium en une occasion. Son équipier Daniel Ricciardo s’était emparé de son côté de la cinquième position du général, derrière l’imbattable duo Mercedes, Max Verstappen (Red Bull) et la « Mercedes Rose » de Sergio Pérez. L’Australien avait accumulé 119 points, avec deux podiums.

Fred Vasseur, « l’autre » Français à qui l’on a confié le prestigieux navire Ferrari

Après Jean Todt, un autre Français s’est trouvé à la tête de la direction de l’équipe Ferrari en Formule 1.

Frédéric Vasseur est né à Draveil, en France, le 28 mai 1968. En 1995, il obtient son diplôme d’ingénieur aéronautique à l’ESTACA (École Supérieure des Techniques Aéronautiques et de Construction Automobile) à Paris.

En 1992, alors qu’il est encore étudiant, il fonde RPM, qui prépare des moteurs de Formule 3 pour Renault. En 1996, il a créé l’écurie ASM, qui a couru en Formule 3. Il a dirigé l’écurie jusqu’en 2015, remportant divers titres, dont le titre français en 1998 avec David Saelens au volant, puis quatre titres européens entre 2004 et 2007, avec Jamie Green, Lewis Hamilton, Paul Di Resta et Romain Grosjean.

En 2004, il a créé une deuxième écurie, ART Grand Prix, qui a remporté huit championnats d’écuries en GP2 et GP3 et onze titres de pilotes, dont le titre GP3 en 2016 avec Charles Leclerc.

Son esprit curieux et sa volonté d’explorer de nouvelles voies ont conduit Vasseur à créer en 2010 AOTech, une société spécialisée dans les simulateurs de conduite et la conception CFD.

Deux ans plus tard, Spark Racing Technology a vu le jour, spécialisée dans la conception et la fabrication de systèmes hybrides et électriques. La société a remporté le contrat pour la fourniture des châssis de Formule E, lorsque la catégorie des monoplaces entièrement électriques a été créée par la FIA (Fédération Internationale de l’Automobile) en 2014. Frédéric a fait son apparition dans le paddock de la Formule 1 en 2016 en tant que directeur de l’équipe Renault.

L’année suivante, il est devenu directeur général du groupe Sauber, ainsi que directeur de l’équipe Alfa Romeo Sauber F1, qui est devenue Alfa Romeo Racing en 2019, équipée de moteurs Ferrari.

Après la saison 2022, il a été invité à occuper le poste de directeur de l’équipe Scuderia Ferrari et directeur général, qu’il a pris le 9 janvier 2023.

Sponsoring en F1 : plus seulement une question de visibilité

À l’avenir, la manière dont l’efficacité du sponsoring en Formule 1 est mesurée devrait encore évoluer. Les sponsors opérant désormais sur un nombre croissant de plateformes et dans un nombre croissant de régions, on attend de plus en plus que les rapports sur la valeur médiatique soient cohérents, multicanaux et disponibles en temps quasi réel lorsque l’on devient partenaire d’une équipe F1, d’un pilote, d’un évènement ou du promoteur du championnat (Liberty Media).

L’époque des analyses cloisonnées et des rapports tardifs est révolue. Les stratégies de mesure évoluent pour refléter la manière dont les audiences consomment réellement les contenus, que ce soit à la télévision, en streaming, sur les réseaux sociaux ou dans la couverture numérique. Les sacri-saintes mesures d’audience TV traditionnelles ne sont plus les simples barèmes de visibilité pris en compte, loin de là! Pour les sponsors qui investissent dans des plateformes mondiales telles que la Formule 1, la capacité à comparer les performances entre les équipes, les marchés et même d’autres sports devient chaque année plus cruciale. Il n’est en effet pas rare pour les départements marketing des grands groupes de mettre en concurrence F1 et autres disciplines sportives de premier plan, comme le football.

Dans le même temps, la définition de ce qui rend une « impression » précieuse évolue également. Si les mesures traditionnelles basées sur le volume ont toujours leur place, les futurs modèles de mesure s’appuieront davantage sur l’IA et l’apprentissage automatique pour fournir des évaluations précises et évolutives de la clarté, du positionnement, de la durée et de la pertinence contextuelle de l’exposition.

Cette même technologie permettra également d’obtenir des informations prédictives, aidant les marques à comprendre non seulement ce qui a fonctionné, mais aussi comment optimiser leurs futures campagnes.

Qu’ils privilégient des objectifs de visibilité annuels ou préfèrent identifier les catégories d’actifs les plus efficaces pour chaque événement, les sponsors s’éloignent des rapports rétrospectifs au profit d’une prise de décision proactive, fondée sur les données.

Dans un environnement aussi concurrentiel que la Formule 1, cette évolution sera essentielle pour garantir la visibilité et, bien sûr, maximiser le retour sur investissement, qui est si important.

Portrait – Nico Hülkenberg, l’éternelle garantie du milieu de plateau

Gravir les échelons

Né à Emmerich, en Allemagne, Nico a commencé le karting à l’âge de neuf ans et est devenu champion allemand junior de karting en 2002, puis champion allemand en 2003. En 2005, il a remporté le championnat de Formule BMW. Entre 2006 et 2007, Nico Hülkenberg a mené l’équipe allemande A1 à la victoire dans le championnat A1GP, avec neuf victoires à son actif.

Il a ensuite remporté le titre de champion d’Europe de Formule 3 FIA en 2008, puis le titre de champion de GP2 (aujourd’hui F2) en 2009.

Premiers pas en F1

Le talentueux pilote allemand a rapidement attiré l’attention dans le monde de la Formule 1. Il a fait ses débuts avec Williams en 2010, marquant des points dès son troisième Grand Prix et profitant des conditions changeantes du Grand Prix du Brésil pour décrocher sa première pole position.

Après avoir quitté Williams et passé un an comme pilote d’essai et de réserve, Nico Hülkenberg a piloté pour Force India, Sauber et Renault de 2012 à 2019, se forgeant une réputation de pilote rapide et doté d’une grande connaissance technique. Durant cette période, il a fortement contribué à permettre à ses équipes de milieu de plateau de parfois surnager de par sa régularité et sa capacité à profiter des circonstances de course pour obtenir des points réguliers. Las, le podium, comme la victoire, se sont refusés à lui.

Retour aux sources

Entre 2020 et 2022, Nico a continué en Formule 1 en tant que pilote de réserve et de développement pour Racing Point et Aston Martin, remplaçant respectivement Sergio Perez, Lance Stroll et Sebastian Vettel à différentes occasions et obtenant toujours d’excellents résultats.

En 2023, Haas l’a réengagé comme pilote à plein temps et associé à Kevin Magnussen, composant ainsi un duo d’expérience au sein de l’équipe américaine. Grâce à ses performances impressionnantes en qualifications et en course, « Hulk » a prouvé qu’il était toujours l’un des pilotes les plus fiables du circuit et a été annoncé comme premier pilote de la future écurie Audi F1 en avril 2024.

En 2025, le pilote allemand a fait son retour chez Stake F1 Team KICK Sauber, l’écurie basée à Hinwil dont il faisait déjà partie en 2013. Fort de son expérience, Nico Hûlkenberg aide l’équipe à atteindre les sommets de la Formule 1 et a signé son premier podium en carrière à l’occasion du Grand Prix de Grande-Bretagne 2025, dans des conditions météorologiques difficiles, dans lesquelles il parvient décidemment à régulièrement se distinguer quel que soit le matériel mis à sa disposition. Grâce à ses entrées dans les points cette saison, il permet à Sauber de naviguer vraisemblablement bien au-dessus de ses objectifs initiaux, et permet à son directeur d’équipe Mattia Binotto, de subir un petit moins de pression dans un contexte de mise en place complexe avec Audi en vue de la saison 2026 de Formule 1.

Max Verstappen assume sa disette de podiums : « Rien de surprenant »

Max Verstappen ne voit rien d’étonnant à sa série noire actuelle en Formule 1. Le pilote Red Bull n’a plus goûté au podium depuis le Grand Prix du Canada, enchaînant quatre courses sans trophée – sa plus longue disette depuis 2019, où il avait connu trois courses consécutives sans top 3.

Neuvième lors du dernier Grand Prix de Hongrie, le quadruple champion du monde a reconnu que, compte tenu des difficultés persistantes de la RB21, cette période creuse était prévisible. Au Hungaroring, même le traditionnel regain de performance du vendredi soir n’a pas suffi à relancer son week-end.

Désormais, Verstappen accuse un retard de 97 points sur Oscar Piastri au championnat pilotes. Helmut Marko, conseiller Red Bull, partage son constat : les ambitions de titre pour 2025 sont désormais hors de portée.

« Ce n’est pas une surprise, bien sûr, si l’on considère les problèmes que nous rencontrons », a déclaré Verstappen aux médias. « Je pense qu’à l’autre bout du spectre, pendant quatre ans, j’ai aussi obtenu de très bons résultats. Le succès va et vient. »

Ayrton Senna avait un contrat Williams pour la saison 1992

Il y a quelques années, dans le podcast Beyond the Grid, Julian Jakobi révèlait qu’en 1992, Williams avait conclu un accord avec Senna, qui pilotait alors pour McLaren-Honda.

Bien que l’accord ait été conclu, il a choisi de rester chez le constructeur de Woking par loyauté envers le constructeur japonais, avant de rejoindre Williams en 1994.

« Ayrton voulait rejoindre Williams, mais il était loyal envers Honda », explique Jakobi. « Son instinct lui dictait de rejoindre Williams plus tôt, mais il était particulièrement loyal envers M. Kawamoto, qui était le président de Honda.

Il était très proche de lui, car Honda avait en quelque sorte amené Ayrton chez McLaren en 1988, et ils avaient remporté trois championnats ensemble.

Cependant, Jakobi admet que « même à la fin de 1991, lorsqu’il a remporté son troisième championnat, il ne sentait pas instinctivement que Honda était la bonne solution, et il s’inquiétait pour l’avenir ».

S’attendant à ce que l’accord soit signé au cours du week-end de Spa en 1991, après une conversation téléphonique tardive avec Kawamoto, Senna a choisi de rester chez McLaren.

« Je me souviens être allé à Spa avec deux contrats pour Ayrton, un pour McLaren et un pour Williams.

Je pense qu’Ayrton savait qu’il aurait dû aller chez Williams », explique Jakobi. « Nous avions les deux contrats prêts à être signés. Et le dimanche matin, nous pensions qu’il allait signer avec Williams. Mais il avait parlé à Kawamoto pendant la nuit au Japon, et il est arrivé le dimanche matin en disant : «Je vais rester une année de plus ». Il est donc resté chez McLaren en 1992. »

Bien sûr, Nigel Mansell a remporté le titre avec Williams en 1992, mais si Senna avait accepté, l’histoire aurait été bien différente.
« Il aurait déjà pu partir en 1992, et Nigel n’aurait probablement pas été là », explique Jakobi. « Car c’est l’année où il a remporté le championnat.

Mais quand Ayrton s’est retiré, Mansell est resté », poursuit-il. « Kawamoto l’a donc persuadé de rester et lui a assuré que Honda maintiendrait son engagement.

C’était une décision très difficile. Et au final, c’était à lui de trancher. Tout ce que nous pouvions faire, c’était lui présenter les deux options. Il a finalement choisi la loyauté. »

Sa loyauté n’a toutefois pas été récompensée, car à la fin de l’année 1992, Honda s’est retiré de la F1, laissant McLaren dépendre de Cosworth pour la saison 1993, qui a vu plusieurs des meilleures performances de Senna, notamment à Donington. Jakobi révèle toutefois que le Brésilien a failli suivre l’exemple d’Alain Prost en 1992 et faire l’impasse sur la saison 1993.

« Honda a décidé de se retirer et l’a annoncé à Ayrton trois mois avant d’en informer Ron Dennis, qui était dévasté », révèle Jakobi. « Nous avons alors dû trouver un autre pilote pour 1993. À quel point était-il proche de ne pas courir en 1993 ? La réponse est : très proche. »

On connait l’histoire : en 1992, Nigel Mansell remporta haut la main le titre avec la Williams dominatrice et son fameux numéro cinq rouge.

Le pari stratégique audacieux de Norris lui a offert la victoire en Hongrie

Lando Norris a admis avoir douté de l’efficacité de sa stratégie à un seul arrêt lors du Grand Prix de Hongrie, avant de décrocher sa première victoire en F1 sur un plan de course alternatif.

Auteur d’un départ manqué, le Britannique glissait au cinquième rang dès le premier tour, se retrouvant brièvement bloqué derrière Fernando Alonso puis George Russell. Ce contretemps l’a coupé du duo de tête et poussé McLaren à revoir sa stratégie pour sauver de précieux points.

Quand les leaders optaient pour deux arrêts, Norris réussissait à préserver son dernier train de pneus sur 39 tours, s’offrant ainsi un cinquième succès cette saison. La fin de course a toutefois été sous haute tension, son coéquipier Oscar Piastri restant dans son sillage jusqu’au drapeau à damier, manquant même de peu de le percuter au 69ᵉ tour.

En s’imposant de justesse, Norris réduit l’écart sur Piastri au championnat à seulement neuf points, signant ce qu’il considère comme sa première victoire en carrière obtenue grâce à une stratégie alternative.

Lorsqu’on lui a demandé si c’était la victoire la plus satisfaisante de sa carrière, Norris a déclaré aux médias : « Je pense que c’est l’une des premières que j’ai remportées de cette manière. »

« Je n’ai pas gagné beaucoup de courses, donc la plupart des situations sont encore nouvelles pour moi, mais je pense que c’est la première fois qu’une stratégie complètement différente de celle de la plupart des autres pilotes, qui m’a donné cette opportunité, a fonctionné. Je pense qu’il y en a eu d’autres où le fait de rouler longtemps lors du premier relais, à Miami, puis d’avoir la voiture de sécurité, ce genre de choses m’ont aidé sur le plan de la chance. Il n’y avait pas vraiment cela cette fois-ci. »

« Donc, je pense que le plus gratifiant, c’est d’avoir essayé quelque chose de différent et que cela ait fonctionné, ce qui était une bonne chose. C’est une stratégie difficile à mettre en œuvre, mais elle a fonctionné. C’est le plus important. Et, honnêtement, je ne pensais pas vraiment que ça allait marcher pendant la majeure partie du deuxième relais. Mais à chaque tour, j’ai pris de plus en plus confiance, je me disais que ça allait se rapprocher. Donc oui, c’était vraiment gratifiant. »

Racing Bulls salue le sang-froid d’Isack Hadjar, clé de sa réussite

Racing Bulls a mis en avant une qualité jugée déterminante dans l’ascension d’Isack Hadjar en Formule 1 : son calme à toute épreuve.

Rookie cette saison, le Franco-Algérien s’est rapidement imposé comme l’une des révélations du plateau, enchaînant les prestations solides en milieu de grille. Ses performances ont même conduit certains observateurs à le voir comme le coéquipier idéal de Max Verstappen chez Red Bull.

À mi-saison, Hadjar pointe à une encourageante 13ᵉ place au championnat avec 22 points, son meilleur résultat étant une sixième position à Monaco. Pour Alan Permane, patron fraîchement arrivé à la tête de Racing Bulls, c’est surtout sa capacité à garder la tête froide dans l’adversité qui le distingue.

Selon lui, lorsque les choses tournent mal, le jeune pilote de 20 ans préfère se remettre en question pour retrouver de la performance plutôt que de blâmer la voiture ou l’équipe. Une attitude rare, qui contribue largement à sa réussite.

« Je dirais que c’est un pilote qui, lorsque les choses ne vont pas bien ou lorsqu’il est un peu en retrait par rapport à un autre pilote ou qu’une autre voiture est un peu plus rapide, la première chose qu’il fait est de se remettre en question », a expliqué Permane. « Je pense que c’est une force.

Parfois, s’il n’est pas performant, il peut être un peu mécontent, mais il reste concentré et travaille dur. Il ne pointe pas immédiatement du doigt la voiture ou Mario [Isola, Pirelli].

La première chose qu’il fait, c’est se demander : « Que puis-je faire mieux ? » Ça ne fait pas de mal d’être joyeux, ça motive aussi l’équipe, mais il travaille dur. »

Les diffuseurs TV de la Formule 1 en 2025 : panorama et évolutions

Entre tradition télévisuelle et nouvelles plateformes numériques

Alors que la Formule 1 poursuit sa croissance à l’échelle mondiale, la question des droits de diffusion TV et des plateformes s’impose plus que jamais en 2025. Avec la concurrence accrue entre chaînes historiques, opérateurs de streaming et nouveaux entrants du numérique, suivre la discipline reine du sport automobile n’a jamais été aussi accessible, ni aussi fragmenté. Voici un tour d’horizon des principaux diffuseurs de la Formule 1 pour la saison 2025, ainsi qu’une analyse des tendances qui redéfinissent la consommation du spectacle F1 à travers le monde.

Les diffuseurs traditionnels : pilier de la popularité

La télévision linéaire continue de jouer un rôle essentiel dans la diffusion de la Formule 1, notamment en Europe et dans plusieurs régions d’Asie et d’Amérique latine. En France, Canal+ demeure le diffuseur exclusif des Grands Prix, proposant une couverture complète incluant essais libres, qualifications, courses et émissions spéciales. Son offre premium, associée à des experts reconnus et une réalisation soignée, fidélise un public passionné.

Au Royaume-Uni, Sky Sports F1 conserve le monopole avec des moyens techniques impressionnants, des analyses pointues et des diffusions en ultra haute définition. La BBC et Channel 4 proposent de leur côté quelques courses en clair ou des résumés, assurant une exposition plus large de la discipline. En Allemagne, la chaîne payante Sky Deutschland conserve les droits principaux, tandis que les fans peuvent retrouver certains moments forts en différé sur des chaînes nationales.

Le boom des plateformes numériques

L’une des grandes évolutions de 2025 réside dans la montée en puissance du streaming et des plateformes numériques. F1 TV Pro, le service officiel de la Formule 1, permet aux amateurs du monde entier d’accéder à toutes les séances en direct, à des caméras embarquées exclusives ainsi qu’à des archives impressionnantes. Accessible sur abonnement dans de nombreux pays, F1 TV Pro séduit un public jeune et technophile, avide de personnalisation et d’interactivité.

À côté des offres officielles, plusieurs géants du numérique cherchent à s’imposer. En Amérique du Nord, ESPN conserve les droits de diffusion, mais propose aussi l’accès aux Grands Prix via sa plateforme de streaming ESPN+. D’autres acteurs comme DAZN en Espagne ou NOW TV en Italie misent sur la flexibilité de leurs abonnements et la diffusion multi-supports pour capter de nouveaux publics.

Vers une expérience enrichie et personnalisée

L’année 2025 marque également l’intégration accrue de technologies immersives. Les téléspectateurs peuvent désormais choisir leurs angles de vue, accéder à des statistiques en temps réel ou revivre les moments clés en réalité augmentée. Les grands diffuseurs investissent dans la production de contenus exclusifs pour réseaux sociaux, podcasts et formats courts, prolongeant l’expérience bien au-delà du dimanche de course.

Les enjeux d’avenir

Si la fragmentation de l’offre peut rendre l’accès à la Formule 1 plus complexe, elle permet aussi une expérience plus riche et adaptée aux attentes des différents publics. L’enjeu principal pour la discipline sera de préserver un équilibre entre accessibilité, exclusivité et innovation technologique, afin de continuer à rassembler des millions de passionné·e·s autour du spectacle unique qu’offre la Formule 1. En 2025, plus que jamais, le choix du diffuseur n’est plus anodin : il façonne la manière dont chaque fan vit l’intensité de la course.

 

Jacques Villeneuve écarte Mick Schumacher des plans de Cadillac pour 2026

Le champion du monde 1997, Jacques Villeneuve, a fermé la porte à l’hypothèse de voir Mick Schumacher rejoindre Cadillac lors de son entrée en Formule 1 en 2026.

L’Allemand, qui figure parmi plusieurs pilotes en discussions avec la future onzième écurie du plateau, n’a plus disputé de Grand Prix depuis 2022, année où il a perdu son volant chez Haas au profit de Nico Hülkenberg. Depuis, Schumacher officie comme pilote d’essai et de réserve chez Mercedes, tout en prenant part au championnat du monde d’endurance avec Alpine.

Cadillac, qui fera ses débuts en F1 dans deux ans, n’a pas encore arrêté la composition de son duo de pilotes, mais Villeneuve a clairement indiqué que le fils de Michael Schumacher ne faisait pas partie de ses priorités. Le mois dernier, Schumacher a confirmé que « les discussions sont en cours » et qu’elles sont « très positives jusqu’à présent ».

« Oui, bien sûr, les discussions sont en cours », a déclaré Schumacher, cité par l’édition brésilienne de Motorsport.com. « La communication a été très positive jusqu’à présent. Et ils ont déjà embauché un nombre fantastique de personnes pour cela. C’est un honneur de faire partie de cette aventure, de négocier avec eux, et c’est une position formidable. »

S’adressant à Vision4Sport, Villeneuve a rejeté Schumacher comme option potentielle pour Cadillac.

« Mick Schumacher a connu des moments difficiles chez Haas. Il n’est pas non plus un pilote expérimenté. Il n’y a aucune raison de le choisir », a-t-il déclaré.

Valtteri Bottas serait le choix numéro un de Cadillac pour l’année prochaine et Jacques Villeneuve a reconnu les qualités de Bottas en tant que pilote, mais a remis en question sa « motivation » chez Sauber.

« Bottas a beaucoup d’expérience et il a prouvé qu’il pouvait gagner des courses », a-t-il ajouté. « Et il a fait partie d’une équipe formidable chez Mercedes. Ce sont donc de bonnes qualités. Il est difficile de juger ses années chez Sauber. Je ne pense pas qu’il y avait de motivation chez lui. »

Red Bull maintient sa confiance en Yuki Tsunoda malgré les critiques

Le directeur de l’écurie Red Bull, Laurent Mekies, a affirmé que la priorité de l’équipe restait d’offrir à Yuki Tsunoda les conditions nécessaires pour retrouver son niveau, plutôt que d’envisager un changement de pilote.

Le Japonais traverse une saison particulièrement compliquée depuis qu’il a remplacé Liam Lawson au Grand Prix du Japon, battant au passage des records peu flatteurs pour la marque. Après avoir signé la pire qualification de l’histoire de Red Bull, il détient désormais un autre triste record : hors abandons, il est le premier pilote de l’écurie à enchaîner sept courses consécutives sans inscrire le moindre point.

Tsunoda n’a marqué que 7 des 194 points de Red Bull cette saison, accentuant la dépendance de l’équipe à Max Verstappen pour se battre aux avant-postes.

Face aux appels de certains observateurs réclamant un deuxième changement de pilote en cours d’année, Mekies a été clair : Red Bull ne compte pas remplacer Tsunoda et préfère concentrer ses efforts sur son retour en forme.

« La priorité est de donner à Yuki ce dont il a besoin pour performer », a déclaré Mekies à Sky F1. « C’est là que se situe la priorité en ce qui concerne le deuxième siège. C’est ce sur quoi l’équipe se concentre.

Ils ont essayé cela pendant plusieurs courses. Maintenant, nous essayons de trouver ensemble des moyens de faire un pas de plus. »

Mekies a ajouté : « Mais, vous savez, il n’y a aucune raison pour que les performances de Yuki ne soient pas à la hauteur de ce que nous avons vu par le passé. C’est ce sur quoi nous nous concentrons actuellement. »

F1 2021 – Après les doutes, le retour de Ferrari dans le top 3 constructeurs

Après une saison 2020 difficile pour Ferrari, quelque chose a changé à Maranello, avec des progrès évidents au classement des pilotes et, surtout, au classement des constructeurs.

L’équipe a débuté la saison avec un nouveau visage au volant. Charles Leclerc a été rejoint par un nouveau coéquipier à la Scuderia, l’Espagnol Carlos Sainz, qui a remplacé Sebastian Vettel. Ce dernier n’a pas été retenu et a ensuite signé chez Aston Martin.

Le nouveau duo de pilotes avait à sa disposition la monoplace SF21. La nouvelle voiture arborait une livrée de couleur amaranth, rappelant les teintes de la première voiture Ferrari, la 125 S, produite en 1947. La même couleur avait été utilisée lors du Grand Prix du Mugello de la saison dernière, où Ferrari avait célébré sa 1 000e course de Formule 1.

Bien que 2021 ait été une année difficile pour la Scuderia Ferrari, elle a permis de faire plusieurs pas en avant par rapport à l’année précédente. La récompense a été une troisième place au classement des constructeurs, un retour sur le podium qui a boosté le moral de toute l’équipe et augure bien pour l’avenir.

Ce résultat est le fruit d’un impressionnant retour face à McLaren, aidé par le nouveau moteur adopté lors du Grand Prix de Russie à Sotchi, qui servira de base à ce que les fans verront en 2022. Son lancement précoce a permis d’obtenir des données précieuses et très prometteuses sur la piste.

Avec un peu plus de chance et de concentration, les résultats de la saison auraient pu être tout autres. Charles Leclerc a été la star incontestée, le Monégasque ayant frôlé à deux reprises la plus haute marche du podium. À Monte-Carlo, un accident lors des qualifications l’a contraint à abandonner la course, et à Silverstone, Lewis Hamilton ne l’a rattrapé qu’à l’arrivée.

Il conserve toutefois ses deux pole positions. De son côté, Carlos Sainz a livré une performance très convaincante. L’Espagnol a récolté le plus de points, avec quatre podiums, et s’est immédiatement adapté aux caractéristiques de la SF21, se révélant être un concurrent redoutable pour son coéquipier, même dans la première partie de la saison. Une belle fin de saison lui a permis de terminer cinquième au classement des pilotes.

Ces résultats sont très encourageants pour la saison à venir. La forme de Leclerc en début d’année et celle de Sainz en fin de saison laissent entrevoir toutes les possibilités.