Les 5 meilleures éditions du Grand Prix de Belgique de Formule 1

Au cœur de la forêt ardennaise, le circuit de Spa-Francorchamps s’impose comme l’un des joyaux du calendrier de la Formule 1, offrant chaque année un théâtre de drames, de dépassements audacieux et de conditions météorologiques imprévisibles. Depuis sa première édition en 1925, le Grand Prix de Belgique a vu s’écrire de nombreuses pages d’histoire de la F1. Voici un retour sur cinq éditions mémorables qui ont façonné la légende de Spa et fait vibrer la planète sport automobile.

1. 1998 : Le chaos sous la pluie

Impossible d’évoquer Spa sans mentionner l’édition 1998, devenue mythique pour sa météo capricieuse et son départ chaotique. Dès le premier tour, sous une pluie battante, une quinzaine de voitures s’entrechoquent dans l’épaisse brume du Raidillon, provoquant l’un des carambolages les plus spectaculaires de l’histoire. La course est neutralisée et relancée, mais le festival d’accidents se poursuit : Michael Schumacher, alors largement en tête, percute la McLaren de David Coulthard dans des circonstances controversées. Finalement, c’est Damon Hill, au volant de la modeste Jordan, qui offre à son équipe une première victoire historique devant son équipier Ralf Schumacher. L’image des deux Jordan sur le podium reste gravée dans les mémoires, symbole d’une course folle où tout semblait possible.

2. 2000 : Hakkinen, Schumacher et un dépassement d’anthologie

Le Grand Prix 2000 offre une bataille épique entre Mika Häkkinen et Michael Schumacher, deux titans au sommet de leur art. Alors que la course touche à sa fin, le duel entre les deux pilotes se resserre. Au 41e tour, sur la ligne droite de Kemmel, Häkkinen dépasse Schumacher… en le surprenant par l’extérieur tandis qu’ils débordent la BAR retardataire de Ricardo Zonta. Ce dépassement, d’une audace inouïe et d’une précision millimétrée à plus de 300 km/h, est souvent cité comme le plus beau de l’histoire de la discipline. Häkkinen s’impose et reprend l’avantage psychologique dans la lutte pour le championnat, tandis que Spa assoit sa réputation de circuit des pilotes de légende.

3. 2008 : L’orage, la controverse et la magie de Spa

L’édition 2008 illustre à merveille l’imprévisibilité de Spa. Lewis Hamilton et Kimi Räikkönen se livrent à une bataille effrénée sous une pluie qui s’invite dans les derniers tours. Alors qu’il ne reste que quelques kilomètres, Hamilton tente et réussit un dépassement audacieux à la chicane, mais coupe la trajectoire et rend brièvement sa position à Räikkönen avant de l’attaquer à nouveau. Dans la confusion générale, Räikkönen part à la faute et abandonne, laissant Hamilton franchir la ligne d’arrivée en vainqueur… avant que les commissaires ne lui infligent une pénalité pour avoir tiré avantage de sa manœuvre. C’est Felipe Massa qui récupère la victoire sur tapis vert. Cette controverse nourrit les débats longtemps après la course, rappelant que Spa est aussi le terrain des rebondissements inattendus.

4. 2021 : La course la plus courte… et la plus étrange

La 66e édition du Grand Prix de Belgique restera dans l’histoire comme la plus courte jamais disputée. Ce 29 août 2021, la pluie s’abat sans discontinuer sur le circuit, rendant toute tentative de départ trop dangereuse. Après des heures d’attente et quelques tours derrière la voiture de sécurité, la course est officiellement arrêtée, n’ayant compté que trois tours chronométrés. Max Verstappen, alors en pole position, est déclaré vainqueur sur tapis vert. Si ce résultat a déçu bon nombre de spectateurs — dont une marée orange venue des Pays-Bas —, il rappelle aussi combien Spa est indomptable, même pour les meilleurs pilotes du monde. Cette édition singulière fait partie intégrante de la légende du circuit et témoigne de la place unique qu’il occupe dans le cœur des passionnés.

5. 2022 : L’apothéose de Verstappen et la vague orange

L’édition 2022 marque une nouvelle ère pour Spa-Francorchamps. Max Verstappen, parti depuis le fond de la grille après des pénalités moteur, entame une remontée fulgurante et s’impose devant un public largement acquis à sa cause. Les tribunes, transformées en marée orange, vibrent à chaque dépassement du pilote néerlandais, qui signe l’une des victoires les plus impressionnantes de sa carrière. Ce triomphe à domicile — Spa n’étant qu’à quelques kilomètres des Pays-Bas — consacre la “Max-mania” et confirme la place centrale de Spa dans la nouvelle géographie de la F1. L’impact économique sur la région est considérable, et l’ambiance électrique fait de cette édition un rendez-vous mémorable, aussi bien pour les fans que pour l’histoire du sport.

Spa-Francorchamps, par sa difficulté, sa beauté et son héritage, est bien plus qu’un simple arrêt au calendrier de la Formule 1. Chaque édition peut basculer dans la légende, marquée par les exploits des champions, les imprévus de la météo et l’enthousiasme d’un public fidèle. Ces cinq Grands Prix, représentatifs de l’essence du circuit, montrent que la magie de Spa réside autant dans la performance pure que dans l’émotion et la passion qu’il suscite, année après année.

Sondage – Qui remportera le GP de Belgique F1 2025 ?

Le dernier vainqueur en GP en date demeure Lando Norris, qui a triomphé sur le tracé de Silverstone, chez lui, en Grande-Bretagne. A cette occasion, le pilote McLaren a repris quelques précieux points dans la lutte pour le titre mondial des pilotes face à son équipier Oscar Piastri, qui demeure le leader du classement.

Crédité de 7 succès en carrière, l’Australien aura à coeur de remettre son compteur de succès personnel à égalité avec celui de Norris et à ne pas laisser celui-ci se rendre plus en proximité mathématique. Avec deux GPs en une semaine (Belgique puis Hongrie), cette dernière poussée avant la trêve estivale peut être cruciale dans la dynamique de construction des chances de titre pour l’un et l’autre des pilotes McLaren, qui semblent destinés à ne plus devoir se soucier de Max Verstappen et des pilotes Ferrari et Mercedes autrement que pour des victoires et non pour le titre.

Dites-nous dans ce sondage qui selon vous remportera le GP de Belgique sur le tracé de Spa. L’an dernier, Lewis Hamilton (Mercedes) s’était imposé devant Oscar Piastri (McLaren) et Charles Leclerc (Ferrari), après disqualification de George Russell (Mercedes) dont la monoplace avait été jugée non conforme après l’arrivée.

 

Red Bull – Laurent Mekies attendu dans la « fosse aux lions » médiatique à Spa

Laurent Mekies s’apprête à vivre son premier véritable test médiatique en tant que nouveau directeur de l’écurie Red Bull, à l’occasion du Grand Prix de Belgique. Successeur de Christian Horner, évincé après le Grand Prix de Grande-Bretagne, Mekies fera ses débuts officiels à la tête de l’équipe dans un contexte particulièrement exposé.

Alors qu’Horner était omniprésent devant les caméras, Mekies devra désormais assumer une visibilité médiatique sans précédent, avec notamment un passage possible en conférence de presse FIA vendredi, des interventions en direct à la télévision et un débriefing d’après-course dimanche.

L’ancien directeur de Racing Bulls, jusque-là relativement épargné par la pression médiatique, est prévenu : selon Jolyon Palmer, ancien pilote devenu consultant, Mekies s’apprête à faire son entrée dans ce qu’il qualifie de « fosse aux lions ».

« J’imagine qu’il va évidemment se retrouver dans la fosse aux lions des médias, et que la semaine va être très intense pour lui », a déclaré Palmer au podcast F1 Nation. « Il rejoint une équipe championne, et son expérience chez Racing Bulls est très différente en termes de fonctionnement et d’attentes, mais Red Bull a toujours les ingrédients pour passer un week-end très solide. Ils ont toujours une excellente équipe de course et ils savent comment mener les courses. Ils ont un pilote capable de se surpasser lorsqu’il est dos au mur, Max Verstappen, qui est toujours bon à Spa, et l’équipe est bonne à Spa. »

« Donc, si vous êtes Laurent à l’aube de votre premier week-end, vous allez vous imprégner de la vie d’une équipe de F1 de haut niveau, ce sera très différent pour lui personnellement avec la pression des médias, l’attention et les questions. C’est un week-end de sprint, donc il y aura immédiatement des points à marquer sur la piste, et on espère juste que Red Bull démarre sur les chapeaux de roue, mais l’équipe sera derrière lui pour le soutenir. Après les événements de ces 18 derniers mois et le départ de plusieurs membres clés de Red Bull, beaucoup de gens dans l’équipe se demandent : ‘Qui sera le prochain à partir ?’ L’équipe était très instable, et c’est l’occasion pour le reste de l’équipe de se ressouder et de soutenir Laurent. »

Fred Vasseur pointe un problème structurel lié à la gestion des pneus

Pour Frédéric Vasseur, directeur de la Scuderia Ferrari, la gestion de la température des pneus reste l’un des défis majeurs de la Formule 1, un problème qui, selon lui, perdure « depuis au moins 25 saisons ».

Alors que la gestion des pneumatiques a toujours été un élément central de la performance en course, son importance s’est accentuée depuis l’arrivée de Pirelli en tant que fournisseur unique en 2011, avec pour mission de produire des gommes sujettes à la dégradation.

En 2025, McLaren apparaît comme la seule écurie capable de maintenir une forte cadence derrière une autre voiture sans compromettre l’intégrité de ses pneus. Une situation qui illustre, selon Vasseur, l’importance de cet enjeu technique dans un peloton plus resserré que jamais.

« Ce n’est pas le facteur clé de cette saison, c’est celui des 25 dernières », a-t-il souligné face aux médias. « C’est encore plus vrai lorsque le peloton est serré, mais McLaren, d’une séance à l’autre, en fonction des conditions, peut perdre six ou sept dixièmes, et tout cela est influencé par les conditions. Nous avons tous du mal à être compétitifs dans toutes les conditions, mais cela dépend aussi du revêtement et du tracé du circuit. Nous avons déjà vu qu’il sera difficile de revenir sur McLaren, car ils ont l’avantage. Sur certaines pistes ou dans certaines conditions, nous pouvons les battre, mais dans l’ensemble, ils ont l’avantage. Nous sommes toutefois toujours en lice avec Mercedes et Red Bull. Nous sommes toujours en lice pour remporter certaines courses, et c’est important pour l’équipe entre 2025 et 2026. »

Programme et horaires du Grand Prix de Belgique de Formule 1 2025

La Formule 1 s’apprête à disputer son 13eme rendez-vous de la saison 2025 avec le Grand Prix de Belgique, programmé du vendredi 25 au dimanche 27 juillet. L’épreuve se déroulera sur le célèbre et historique circuit de Spa-Francorchamps, dans les Ardennes belges. Cette saison, la particularité du GP de Belgique est qu’il accueillera l’unique course Sprint à se dérouler en Europe en 2025.

Retrouvez le programme complet et les horaires du GP de Belgique de Formule 1.

Séance Heure française
Essais libres 1 12h30 – 13h30
Qualifications Sprint 16h30 – 17h15
Sprint 12h00
Qualifications 16h00 – 17h00
Course 15h00

F1 – Villeneuve place Alonso devant Hamilton dans son classement des champions du monde

Jacques Villeneuve, sacré champion du monde de F1 en 1997, a surpris en plaçant Fernando Alonso devant Lewis Hamilton dans son classement personnel des champions de la discipline. S’exprimant dans le podcast « The Red Flags« , le Canadien a jugé que le septuple champion du monde britannique avait connu « trop de bas » et s’était montré « complaisant » lors de ses saisons les plus dominantes.

Bien qu’Hamilton détienne le record absolu de victoires et partage le nombre de titres avec Michael Schumacher, Villeneuve estime que certains de ses sacres auraient pu être remportés par des coéquipiers comme Valtteri Bottas. À l’inverse, il considère qu’Alonso, double champion du monde, a vu son palmarès bridé par les circonstances, malgré des performances de haut niveau et plusieurs saisons proches du titre, notamment en 2007, 2010 et 2012.

« Je vais choisir Alonso parce que Hamilton a trop de bas », a expliqué Villeneuve. « Même s’il a remporté tous les championnats, ce n’est pas la quantité de championnats qui compte. Si vous regardez chaque saison, il y a toujours eu deux, trois, quatre courses où il était complètement absent. Puis, tout à coup, il revient et remporte le championnat. Même s’il a remporté tous les championnats, ce n’est pas la quantité qui compte. Si vous regardez chaque saison, il y a toujours eu deux, trois, quatre courses où il a complètement disparu. Puis, tout à coup, il s’est réveillé et a recommencé à gagner. »

« Trop de ces championnats ont été remportés dans des voitures qui auraient même permis à Bottas de remporter le championnat si Hamilton n’avait pas été là. Cela l’a rendu complaisant. Il a oublié à quel point il devait se battre. On le voit bien maintenant. C’est un choc énorme pour lui de réaliser qu’il doit se battre aussi dur que lors de ses deux premières saisons, car son premier titre était incroyable. Il s’était vraiment battu pour l’obtenir. Mais après cela, lorsque la voiture est devenue supérieure, il a connu trop d’années faciles. Il a toujours connu des saisons où il disparaissait pendant quelques courses. Il n’était plus là, puis soudain, la lumière s’est rallumée et il est redevenu un tueur. Alors qu’Alonso est toujours là. »

Des trajectoires différentes

Il y a de ça déjà quelques années, Alonso a quitté Ferrari pour rejoindre McLaren-Honda en 2015, où il a connu quatre saisons misérables à Woking. De son côté, Hamilton a misé sur Mercedes en 2013, et ce changement s’est avéré être un coup de maître.

« Il a été mauvais sur ce point. Hamilton a fait les bons choix au bon moment », a ajouté Villeneuve. « En même temps, il était impossible de savoir que Mercedes disposerait d’un moteur aussi supérieur aux autres. C’était un pari. C’était un pari risqué, mais il a fonctionné. Alonso a failli remporter deux victoires avec Ferrari jusqu’à la dernière course. Cette petite différence aurait changé le monde. Quand il y avait des coéquipiers chez McLaren, au final, Hamilton, même si c’était sa première saison. Il n’est pas doué pour choisir ses équipes, et il est très doué pour se faire des ennemis, même au sein des équipes. Mais en tant que pilote, il est toujours au top. »

Blanchimont, Ickx, météo : bienvenue au GP de Belgique !

  • Le premier Grand Prix en 1925 : Spa-Francorchamps a accueilli sa première course de Grand Prix en 1925, faisant de la Belgique l’une des nations fondatrices du championnat du monde de Formule 1.

 

  • Un tracé qui a évolué sans cesse : Le circuit a connu plus de dix modifications majeures depuis sa création, pour des raisons de sécurité, d’innovation ou pour s’adapter aux normes modernes de la F1.

 

  • Le record de victoires de Michael Schumacher : Le pilote allemand détient le record de sept victoires à Spa, où il a également débuté sa carrière en F1 en 1991.

 

  • Un podium 100% britannique en 1963 : Jim Clark, John Surtees et Graham Hill ont offert à la Grande-Bretagne un triplé historique lors du Grand Prix de 1963.

 

  • Des conditions météo extrêmes : L’édition de 1998 fut marquée par un carambolage géant au départ sous la pluie, impliquant treize voitures dans le même accident.

 

  • Jacky Ickx, héros national : Le Belge Jacky Ickx, véritable icône du sport automobile, est monté six fois sur le podium à Spa, ravissant le public local.

 

  • Le circuit, un laboratoire technologique : Spa a souvent servi de terrain d’essai pour de nouvelles technologies, comme l’introduction des pneus pluie ou la télémétrie embarquée.

 

  • Le virage Blanchimont, un autre défi de taille : Considéré comme l’un des virages les plus rapides et les plus dangereux du monde, Blanchimont exige une maîtrise totale du véhicule, même pour les pilotes les plus chevronnés.

 

  • Le retour après une pause : En 2006, le Grand Prix de Belgique est absent du calendrier en raison de travaux de rénovation, mais il revient dès 2007, modernisé et plus sûr.

 

  • La présence des courses annexes : En marge de la F1, Spa accueille chaque année de nombreuses autres compétitions prestigieuses (F2, F3, Porsche Supercup), faisant du week-end un rendez-vous incontournable pour les passionné·e·s du sport automobile.

Jonathan Wheatley se dit étonné par le rendement de Nico Hülkenberg face aux pilotes Red Bull

Jonathan Wheatley, récemment nommé à la tête de Sauber après 19 années passées chez Red Bull, s’est déclaré « très surpris » par une statistique marquante de cette première moitié de saison.

Sous son impulsion, l’écurie Sauber – actuellement connue sous le nom de Stake avant son passage sous bannière Audi – a retrouvé des couleurs. Après avoir terminé dernière en 2024, l’équipe pointe désormais à la sixième place du championnat, à 18 points de Williams.

Mais c’est surtout le rendement de Nico Hülkenberg qui interpelle : l’Allemand a inscrit 31 points lors des quatre dernières courses, contre seulement sept pour les pilotes Red Bull remplaçant Sergio Perez – Yuki Tsunoda et Liam Lawson – sur la même période.

Un écart saisissant que Wheatley lui-même n’aurait « jamais cru possible », comme il l’a confié à RacingNews365, alors que le bilan des seconds pilotes Red Bull reste décevant sur près d’une saison complète.

« Je connais la qualité de cette opération. Je connais le talent des personnes qui y travaillent. C’est intéressant de voir que lorsque vous quittez une équipe pour une autre, même une équipe qui dispute le championnat du monde et que vous rejoignez une équipe qui aspire à disputer le championnat du monde, il y a des choses qui sont mieux faites là-bas et d’autres qui sont mieux faites ici. C’est ce qui rend ce sport si fascinant. Il y a tellement de talent. »

Wheatley travaille actuellement en étroite collaboration avec l’ancien directeur de l’écurie Ferrari, Mattia Binotto, qui dirige désormais le projet Audi F1.

Avec deux titans aussi expérimentés à la barre, Wheatley ajoute : « Bien sûr, Mattia et moi, notre travail consiste à essayer de canaliser l’équipe, de la diriger dans la bonne direction et de la faire avancer dans cette direction. J’ai le sentiment que le navire est en train de virer de bord et que nous commençons à mettre le cap dans la bonne direction. »

Lando Norris « peut parfois être son pire ennemi » cette saison, selon Jenson Button

Alors que Lando Norris est en pleine course pour le titre mondial après ses victoires en Autriche et à Silverstone, Jenson Button lui a adressé un conseil appuyé : ne plus être son « pire ennemi ».

Le champion du monde 2009 a invité le pilote McLaren à accepter que les erreurs font partie du métier, soulignant l’importance de lâcher prise pour continuer à progresser. Norris, souvent dur envers lui-même, avait notamment été très critique après sa collision avec Oscar Piastri au Canada alors qu’ils luttaient pour la quatrième place.

Avant le Grand Prix de Belgique, Norris semble avoir changé d’approche, adoptant un ton plus positif. Avec seulement huit points de retard sur son coéquipier et une dynamique impressionnante, le Britannique de 25 ans est désormais solidement lancé dans la course au titre, conscient qu’un état d’esprit plus serein pourrait être un atout majeur.

« Le week-end en Autriche a été très important pour Lando », a déclaré Button à F1. « Je pense que si Lando n’avait pas gagné, cela aurait été très difficile mentalement pour un pilote. « Surtout quelqu’un comme Lando, qui peut parfois être son pire ennemi, car il se met beaucoup de pression. Il est incroyablement rapide, mais s’il commet la moindre erreur, il la prend vraiment à cœur. Il doit comprendre que nous commettons tous des erreurs. Cela arrive, cela fait partie de la course, et le plus souvent, on perd plutôt que de gagner. J’adore sa personnalité et je pense vraiment qu’il est super rapide. Oscar a une personnalité très différente, il est très équilibré. Rien ne semble le perturber, ce qui fait de lui un concurrent très, très difficile… »

Buenos Aires mise sur le retour de la F1 avec la rénovation de l’Autódromo Galvez

L’Argentine ambitionne de ramener la Formule 1 à Buenos Aires en rénovant en profondeur l’Autódromo Oscar y Juan Gálvez afin de répondre aux standards actuels. Cette volonté s’inscrit dans un projet plus vaste de relance du sport automobile dans le pays.

Lundi, il a été confirmé que le circuit accueillerait le Grand Prix MotoGP d’Argentine dès 2027, en remplacement de Termas de Río Hondo. Le maire de Buenos Aires, Jorge Macri, a précisé que cet événement marquait une première étape vers un éventuel retour de la F1.

Des discussions exploratoires ont eu lieu avec Stefano Domenicali, PDG de la F1, dès l’année dernière. L’enthousiasme national s’est accentué depuis les débuts en F1 de Franco Colapinto, attirant l’attention de plusieurs entreprises locales souhaitant soutenir ce projet de renaissance du sport automobile argentin.

« Buenos Aires était autrefois la capitale du sport automobile et de la moto dans la région, et aujourd’hui, elle commence à retrouver ce statut », a-t-il déclaré. « Mais nous voulons aller plus loin : c’est la première étape vers une nouvelle candidature pour accueillir la Formule 1. Nous allons figurer parmi les meilleurs circuits du monde, comme Barcelone et Silverstone », a-t-il ajouté, cité par le Buenos Aires Herald.

« Cette année, nous avons été choisis comme Capitale mondiale du sport 2027, et aujourd’hui, nous franchissons une nouvelle étape vers la consolidation de notre leadership mondial dans ce sport. Mais nous ne nous contentons pas de cela, car nous nous lançons un nouveau défi : c’est la première étape vers une nouvelle candidature pour accueillir la Formule 1. Ce retour confirme que nous sommes sur la bonne voie. »

Le circuit actuellement connu sous le nom d’Autodromo Oscar y Juan Galvez a été construit en 1952 et a accueilli pour la dernière fois une course du championnat du monde en 1998, un an avant que le MotoGP ne fasse sa dernière apparition dans la ville.
Le circuit n’est actuellement pas homologué pour le MotoGP ou la F1, mais un important programme de rénovation devrait débuter dans le courant de l’année afin de mettre le site aux normes internationales.

« À partir du mois d’octobre, nous allons entreprendre une rénovation complète du circuit, y compris la piste, le paddock, les stands, les zones de sécurité et l’intégration des dernières technologies », a révélé Marci. « Grâce à cet investissement dans les infrastructures, la sécurité, la logistique et la connectivité, nous positionnons le Galvez au niveau des grands circuits automobiles et le mettons aux normes internationales. Malgré la modernisation du circuit, nous préserverons l’esprit d’un site historique comme celui-ci. »

Pirelli bouleverse sa sélection de pneus pour le Grand Prix de Belgique

À l’occasion du Grand Prix de Belgique, Pirelli a décidé de rompre avec sa logique habituelle en modifiant sensiblement sa sélection de gommes. Contrairement à la norme qui consiste à choisir trois composés consécutifs dans la gamme — comme les C2, C3 et C4 utilisés récemment à Silverstone — le manufacturier italien proposera ce week-end les C1, C3 et C4.

Ce choix atypique, qui écarte le composé intermédiaire C2, vise à encourager des stratégies de course plus variées et à dynamiser le spectacle. En effet, l’introduction du C4 à la place du C2 pourrait pousser certaines équipes à envisager deux arrêts, là où une combinaison plus traditionnelle aurait favorisé une stratégie à un seul passage par les stands.

Dans un contexte où les dépassements sont devenus plus compliqués en 2025, notamment en raison de l’augmentation de la pollution de l’air altérant l’adhérence, cette initiative de Pirelli pourrait s’avérer déterminante pour l’issue de la course à Spa-Francorchamps.

« Elles [les équipes] trouvent toujours un moyen d’appliquer une stratégie à un seul arrêt », a déclaré Mario Isola, directeur de Pirelli Motorsport, au début de l’année. « Ce n’est pas que nous essayons de les pousser à adopter une stratégie à deux arrêts parce que c’est mieux, que cela offre plus d’action, plus d’imprévisibilité et de meilleures courses, mais avec les trois composés qui sont si proches, ils essaient toujours d’utiliser le dur et le moyen pour passer à un seul arrêt. »

C’est la première fois depuis le Grand Prix d’Autriche 2022 que Pirelli opte pour une marche entre les composés de pneus. Dans ses prévisions avant le week-end, Pirelli a déclaré que ce choix de pneus devrait « rendre la stratégie à deux arrêts encore plus compétitive lors de la course de dimanche, tout en ajoutant un degré d’incertitude supplémentaire à la gestion des pneus tout au long du week-end ».

En effet, nous allons assister à un weekend comportant une qualif et une course sprint, ce qui implique que les écuries et les pilotes n’auront que 60 minutes lors des EL1 pour se familiarise avec leur monoplace et les pneus apportés par Pirelli à Spa. 

Avenir incertain pour Franco Colapinto chez Alpine, sous la pression de Flavio Briatore

L’avenir de Franco Colapinto chez Alpine semble compromis, alors que Flavio Briatore, récemment revenu aux affaires, envisagerait déjà des alternatives. Remplaçant Jack Doohan après Miami, l’Argentin peine à convaincre depuis son retour en F1, enchaînant les résultats décevants et un manque de réussite en piste.

Selon plusieurs sources, Briatore aurait entamé des discussions avec Mercedes concernant Valtteri Bottas, en vue d’un possible remplacement dès cette saison. L’ancien pilote Riccardo Patrese, qui a côtoyé Briatore chez Benetton, a comparé le dirigeant italien à une « bombe de la Seconde Guerre mondiale » : imprévisible et potentiellement explosive. L’avenir de Colapinto pourrait ainsi se jouer dans les prochaines semaines, sous haute pression.

« Tout peut arriver avec Briatore », a déclaré Patrese . « De mon point de vue, Briatore est comme une bombe qui peut exploser à tout moment, une bombe de la Seconde Guerre mondiale que l’on découvre dans certains endroits du monde et qui finit par exploser. Avec les mauvaises performances et les accidents de Colapinto, il peut avoir des problèmes avec Briatore, qui n’aide pas à remonter le moral d’un pilote. Colapinto n’est donc pas en sécurité en ce moment. »

Mick Schumacher évoque des discussions « très positives » avec Cadillac pour 2026

Mick Schumacher a confirmé avoir entamé des échanges « très positifs » avec Cadillac en vue d’un possible retour en Formule 1 en 2026. L’Allemand fait partie des candidats évoqués pour intégrer la future écurie américaine, qui rejoindra officiellement la grille en tant que 11e équipe lors de l’introduction du nouveau règlement technique.

Cadillac n’a pas encore arrêté sa paire de pilotes, mais plusieurs noms circulent, dont ceux de Valtteri Bottas, Sergio Perez, Zhou Guanyu, ainsi que les espoirs Felipe Drugovich et Frederik Vesti, cités par le patron Graeme Lowdon.

Absent de la F1 depuis 2022 après la fin de son aventure chez Haas, Schumacher a ensuite rejoint Mercedes comme pilote de réserve, tout en courant pour Alpine en endurance. Toujours animé par l’objectif de revenir, il estime n’avoir pas encore écrit la dernière page de son histoire en Formule 1.

« Oui, bien sûr, les discussions sont en cours », a déclaré Schumacher, cité par l’édition brésilienne de Motorsport.com. « La communication a été très positive jusqu’à présent. Et ils ont déjà embauché un nombre impressionnant de personnes pour ce projet. C’est un honneur d’en faire partie, de négocier avec eux, et c’est une position formidable. »

Lando Norris toujours en quête de sensations avec la McLaren de 2025

Lando Norris a admis qu’il ne retrouvait pas encore le confort de pilotage qu’il avait avec la McLaren de 2024, malgré l’introduction d’une nouvelle suspension avant cette saison. Mis en difficulté en qualifications par un manque de ressenti à l’avant, le Britannique a vu son équipe réagir avec une mise à jour technique au Canada. Son coéquipier Oscar Piastri, lui, a préféré conserver l’ancienne configuration, la jugeant plus efficace.

Après un accrochage à Montréal et un écart porté à 22 points entre les deux hommes, Norris a répliqué avec une victoire en Autriche et un doublé à Silverstone, réduisant l’écart à 15 points. Malgré cette dynamique, il affirme ne pas être encore pleinement à l’aise avec la MCL39.

« Honnêtement, c’est une question à laquelle je ne peux pas répondre clairement à l’équipe. Si vous me demandez maintenant si c’est mieux ou non, je ne peux pas vous donner de réponse définitive », a déclaré Norris aux médias. « C’est quelque chose qui, selon nous, pourrait faire évoluer les choses dans la bonne direction, mais le changement est minime. Ce n’était pas du genre : ‘Nous savons que cela va aider, que cela va améliorer les performances’, ce n’est pas non plus un élément qui influe sur les performances.

« Je ne peux pas donner une réponse claire à l’équipe. Je dois simplement faire confiance à l’équipe qui a mis cela en place et croire que c’est la bonne direction pour me donner plus ou de meilleures sensations, ou plus de contraste dans les sensations. J’ai certainement ressenti quelque chose de plus en Autriche, mais je n’ai pas non plus l’impression d’être revenu au niveau où j’étais l’année dernière en termes de sensations et de compréhension. C’est compliqué, car beaucoup d’autres choses ont changé.

Je suis le dernier à dire : ‘Les gars, la voiture n’est pas bonne ou n’est pas aussi bonne ou quoi que ce soit d’autre’. Je ne veux jamais blâmer la voiture, mais je n’étais certainement pas satisfait. « Je l’ai clairement fait savoir à l’équipe, et je pense que cela m’a permis de travailler de mon côté et à l’équipe de travailler du sien. Ensemble, nous avons apporté quelques améliorations, et j’en suis satisfait jusqu’à présent. »

George Russell reste focalisé sur la piste malgré les incertitudes sur son avenir chez Mercedes

Alors que les rumeurs autour d’une arrivée de Max Verstappen chez Mercedes en 2026 s’intensifient, George Russell a assuré qu’il restait concentré sur son pilotage. Bien que Toto Wolff soit un fan de longue date du pilote néerlandais, et que les contrats de Russell comme celui de son coéquipier Kimi Antonelli expirent en fin de saison, le Britannique apparaît comme le candidat le plus exposé en cas de changement.

Pourtant, Russell réalise son meilleur exercice en Formule 1, avec cinq podiums, dont une victoire, et un retard limité à 18 points sur Verstappen au classement général.

Interrogé sur les spéculations autour de son avenir, le pilote Mercedes a répondu qu’il se concentrait uniquement sur ce qu’il maîtrisait : « C’est à vous d’en juger », a-t-il lancé à la presse, évoquant les bruits persistants malgré ses performances convaincantes.

« Pour ma part, je me sens assez épais et je ne lis pas beaucoup les actualités ni n’écoute les rumeurs, je me concentre simplement sur les faits et sur la conduite. Au début de l’année, j’ai dit que vous pouviez avoir un contrat, mais que si vous ne performiez pas, vous étiez viré. Et si vous performiez, tout s’arrangerait, donc je vais simplement me concentrer sur la conduite comme je l’ai fait toute cette année. »

Spa, un fief orange de spectateurs acquis à la cause Verstappen

Quand la marée néerlandaise transforme la Belgique en fête pour la F1

Chaque été, lors du Grand Prix de Belgique, le circuit de Spa-Francorchamps se pare d’une couleur flamboyante : l’orange. Cette teinte n’est pas due à un caprice de la météo ardennaise, mais à la présence massive des supporters de Max Verstappen, l’idole néerlandaise de la Formule 1. Sur les collines et dans les tribunes, la “Verstappen Mania” s’impose comme un phénomène incontournable, transformant l’ambiance du circuit en une véritable fête populaire.

Une marée orange impressionnante

Depuis l’ascension fulgurante de Max Verstappen, Spa-Francorchamps connaît une affluence record, notamment grâce à sa proximité avec les Pays-Bas. Beaucoup de spectateurs parcourent plusieurs centaines de kilomètres pour soutenir leur champion. Lors des éditions récentes, la fréquentation a frôlé, voire dépassé, les 360 000 spectateurs sur l’ensemble du week-end, un chiffre boosté par la passion des fans néerlandais. Dimanche, jour de la course, on estime que près de 100 000 personnes assistent au départ, dont une majorité arborant fièrement maillots, drapeaux et accessoires orange.

Une ambiance électrique et festive

Dès l’aube, les fans affluent, installant des campings improvisés aux abords du circuit, partageant grillades, chants et anecdotes de courses. Les tribunes du Raidillon ou la ligne droite de Kemmel se transforment en gradins géants, où l’on scande le prénom de Max à grand renfort de tambours et de cornes de brume. Des animations sont organisées sur le paddock, des stands proposent des produits dérivés frappés du numéro 1, et des écrans géants permettent de suivre la course sous tous les angles.

L’ambiance atteint son apogée lors de la présentation des pilotes et, bien sûr, aux passages de Verstappen. Chaque dépassement, chaque tour rapide, chaque apparition du Néerlandais déclenche une acclamation collective et une vague d’enthousiasme communicative. Certains spectateurs allument des fumigènes orange, créant des nuages de couleur au-dessus du circuit.

Un soutien sans faille à Max Verstappen

Si Spa-Francorchamps est un rendez-vous pour tous les passionnés de F1, le public y reste largement acquis à la cause de Max Verstappen. On retrouve également des supporters belges, allemands, français ou britanniques, mais l’adhésion à la “Max-mania” est quasi-unanime dans les tribunes. De nombreux fans arborent des banderoles personnalisées, tandis que des clubs de supporters néerlandais organisent des déplacements collectifs.

Un impact sur la région et l’événement

Ce soutien hors norme dope non seulement l’ambiance, mais aussi l’économie locale. Hôtels, campings et commerces affichent complet ; les villages voisins se mettent à l’heure du Grand Prix. La région vit au rythme de la course, accueillant une foule bigarrée et enthousiaste, qui fait de Spa-Francorchamps un théâtre à ciel ouvert où l’orange est roi.

Ainsi, chaque Grand Prix de Belgique prend des allures de fête nationale néerlandaise, prouvant combien la passion des fans de Max Verstappen façonne l’âme et la renommée du circuit ardennais.

 

 

Andy Cowell met en avant la position avantageuse d’Aston Martin sur le marché des pilotes

Le directeur de l’équipe Aston Martin, Andy Cowell, a souligné la « position extrêmement favorable » de l’écurie sur le marché des transferts de pilotes en Formule 1. Alors que Max Verstappen a un temps été associé à un possible transfert vers l’écurie de Silverstone, les rumeurs le lient désormais davantage à Mercedes.

Dans ce contexte, le nom de George Russell a émergé comme une alternative potentielle pour Aston Martin, au cas où il serait écarté par Mercedes. Toutefois, la structure britannique dispose déjà d’un duo de pilotes sous contrat jusqu’en 2026 : Fernando Alonso et Lance Stroll.

L’équipe s’apprête par ailleurs à aborder une nouvelle ère dès la saison prochaine avec l’arrivée de Honda comme motoriste, dans le cadre du nouveau règlement technique. Le châssis 2026, quant à lui, est en développement sous la direction du célèbre ingénieur Adrian Newey.

« Nous avons beaucoup de chance », a déclaré Cowell aux médias. « Nous avons un programme passionnant pour 2026. « Nous travaillons avec Honda sur le changement de moteur, Adrian [Newey] travaille sur l’aérodynamique et nous avons de nouvelles installations. »

Cowell a souligné que Alonso et Stroll jouent tous deux un rôle central dans l’élaboration du cadre de l’équipe pour l’avenir, laissant entendre qu’Aston Martin n’est pas intéressée par un changement de pilotes.

« La stabilité que nous apporte le fait d’avoir signé Lance et Fernando pour l’année prochaine signifie qu’ils nous aident non seulement à développer les outils que nous utiliserons en 2026, 2027 et au-delà, mais qu’ils travaillent aussi directement sur le concept de la voiture », a-t-il déclaré. « Les discussions dans la soufflerie portent sur la forme aérodynamique, mais aussi sur l’environnement du pilote. Combien d’espace y a-t-il dans le cockpit ? Adrian a tendance à ne pas laisser beaucoup d’espace dans le cockpit. Tout est extrêmement compact. Mais cette stabilité, le fait d’avoir deux pilotes engagés jusqu’en 2026, nous aide vraiment. »

Quel est le format des courses sprint de la F1 en 2025 ?

La saison 2025 compte six courses sprint, dont la première fut celle du Grand Prix de Chine, remportée par Lewis Hamilton (Ferrari). La seconde s’est tenue sur la manche de Miami, remportée par Lando Norris. Retour sur ce qui fait les spécificités de ce format.

Les qualifications du sprint ont lieu le vendredi, après la seule séance d’entraînement du week-end. Le sprint de 100 km est la première course du samedi. Les qualifications pour la course principale se déroulent ensuite comme d’habitude lors de la deuxième séance du samedi.

La course de dimanche reste inchangée. Après les deux manches Sprint de Chine et de Miami, on retrouve le format pour le GP de Belgique, ce week-end, puis du Grand Prix des États-Unis à Austin, de Sao Paulo et du Qatar.

 

Comment se déroule une course sprint en F1 ?

Les qualifications sprint se déroulent en trois séances, les cinq voitures les plus lentes étant éliminées dès les deux premières, comme lors des qualifications normales.

Ces séances, appelées SQ1, SQ2 et SQ3, durent respectivement 12, 10 et 8 minutes.

Ces voitures constituent la grille de départ de la course sprint, qui se tient sur 100 km.

Les huit premiers de la course marquent des points, de huit pour la première place à un pour la huitième, qui sont ajoutés au classement général du championnat des pilotes.

 

Quels étaient les formats précédents ?

En 2023, les deux séances de sprint ont eu lieu le samedi, devenant ainsi un événement à part entière.

Les qualifications sprint étaient la première session, suivie de la course sprint.

Les qualifications pour la course principale du dimanche avaient lieu le vendredi.

Le format original des week-ends de sprint, introduit en 2021, prévoyait que la séance de qualification du vendredi définisse la grille de départ du sprint et que le résultat du sprint établisse la grille de départ du grand prix principal.

 

Quand auront lieu les courses sprint en 2025 ?

21 au 23 mars : Chine

2-4 mai : Miami

25-27 juillet : Belgique

17-19 octobre : États-Unis (Austin)

7-9 novembre : Sao Paulo

28-30 novembre : Qatar

 

Vidéo – Il y a un an, Oscar Piastri remportait son premier Grand Prix en F1

Oscar Piastri a décroché sa première victoire en Formule 1 lors du Grand Prix de Hongrie 2024. L’Australien a mené McLaren vers un doublé, franchissant la ligne d’arrivée devant son coéquipier Lando Norris. Lewis Hamilton a complété le podium pour Mercedes, grâce à une stratégie d’arrêt anticipé.

Derrière, Charles Leclerc, Max Verstappen, Carlos Sainz, Sergio Perez, George Russell, Yuki Tsunoda et Lance Stroll ont complété le top 10.

Pierre Gasly, parti depuis la voie des stands après une séance de qualifications manquée par Alpine, a dû abandonner sur problème hydraulique, signant son deuxième abandon consécutif.

Mal parti depuis la pole, Norris s’était fait dépasser par Piastri, puis brièvement par Verstappen, contraint de rendre sa position. Hamilton, grâce à un arrêt précoce, avait pris l’ascendant sur le Néerlandais, avant un contact en fin de course qui avait relégué Verstappen à la cinquième place.

Depuis ce premier succès en F1, Oscar Piastri a remporté six autres Grands Prix (Bakou, Shanghai, Sakhir, Djeddah, Miami, Barcelone) et se positionne aujourd’hui en tête du classement des pilotes, faisant de lui un réel prétendant au titre mondial en 2025 !

Sebastian Vettel écarte définitivement un retour en Formule 1

Légende de la Formule 1, Sebastian Vettel a fermé la porte à un éventuel retour en tant que pilote. Quadruple champion du monde avec Red Bull entre 2010 et 2013, l’Allemand a ensuite tenté de renouer avec le succès chez Ferrari, avant de conclure sa carrière chez Aston Martin fin 2022.

À 38 ans, Vettel reste plus jeune que Fernando Alonso et Lewis Hamilton, toujours en activité, et partage l’âge de Nico Hülkenberg, récemment monté sur son premier podium. Toutefois, l’ancien pilote a affirmé ne plus envisager de retour en piste, malgré la longévité de certains de ses anciens rivaux.

Depuis son départ, Vettel s’est retiré du monde médiatique, préférant se consacrer à sa vie personnelle. Il affirme aujourd’hui vouloir laisser la place à la nouvelle génération, sans ressentir le besoin de revenir sur la grille.

« La Formule 1, c’est fini », a-t-il déclaré à Auto Motor und Sport. « À un moment donné, il est temps de laisser la place à d’autres. On le voit surtout avec les débutants. Je pense que c’est une bonne chose qu’un groupe entier de pilotes ait été remplacé. Ce n’est pas un vote contre les anciens pilotes, mais plutôt en faveur des jeunes pilotes. Dans le passé, je me moquais bien de savoir lequel des pilotes confirmés ne courait plus. L’essentiel, c’est que je puisse piloter. »