Max Verstappen conseiller de sa propre équipe d’Endurance en 2025

Le triple champion du monde de F1, Max Verstappen, est revenu un peu plus en détail sur son projet de créer une équipe d’Endurance en catégorie GT3 via sa structure Verstappen.com Racing lancée en 2022 en partenariat avec Red Bull et qui rassemble différentes formes de sport automobile sous le même toit.

La mission première de Verstappen.com Racing est d’intégrer des équipes de course du monde virtuel et réel et de soutenir ces équipes et pilotes pour maximiser leur potentiel : « Pour l’instant, nous n’en sommes qu’aux premières phases. Grâce à Verstappen.com Racing, nous sponsorisons et soutenons les activités de course de diverses personnes proches de moi via des consultations et des conseils. » explique le triple champion du monde à propos de sa structure dans les colonnes du site néerlandais Formule1.nl.

« Tout a commencé avec les courses sim de la team Redline [son équipe de course sur simulateur]. Beaucoup de gens pensent encore que les courses sur simulateur ne sont pas professionnelles, mais c’est un sport sérieux, et j’y investis beaucoup d’heures pour me préparer et vaincre tout le monde. »

« Nous sommes également occupés en ce moment chez Verstappen.com Racing avec Thierry Vermeulen en DTM et GTWC Sprint, et avec mon père dans les courses de rallye, mais l’objectif est de créer à terme notre propre équipe de course. Nous commencerons dans la catégorie GT3 et verrons dans quelle direction le vent souffle. »

« Si je fais quelque chose, je veux le faire correctement. Je veux toujours gagner : là aussi. L’accent est mis sur le passage de la simulation de course au GT3, afin que vous puissiez non seulement participer à une course via le karting, car cela coûte ridiculement cher en ce moment. En comparaison, les courses de simulation sont beaucoup moins chères. »

« Un tel changement est possible. Cela s’est déjà produit, bien sûr, mais jamais vraiment bien, pour plusieurs raisons. Si vous faites tout de manière professionnelle, je pense que vous pouvez bâtir une belle carrière de pilote grâce aux courses sur simulation. »

« Il est également vrai que tout le monde dans l’équipe de simulation ne peut pas monter dans une vraie voiture de course, mais je veux aider les garçons chez qui je vois du potentiel en créant ma propre équipe GT3. Je pense que le GT3 est une belle classe où l’on peut participer à de grandes courses d’Endurance. »

« Une classe junior pour les voitures de Formule 1 ne me plaît pas. La Formule 3, la Formule 2…vous passez trop peu de temps dans la voiture et cela coûte trop d’argent. Dans la catégorie GT3, vous participez à plus de courses, mais il y a aussi une autre atmosphère, c’est plus détendu. »

Pas avant 2025 !

Lorsqu’on lui demande s’il a déjà un calendrier en tête pour les débuts de sa future équipe de GT3, le pilote Red Bull se montre réaliste et vise au minimum 2025 : « Nous sommes très occupés avec ça en ce moment. La prochaine étape est de monter notre propre équipe GT3. 2024 est trop juste, mais je veux la faire décoller le plus tôt possible. Une équipe GT3 en 2025 devrait être réalisable avec deux voitures. »

« Nous sommes en plein essor. La phase de planification est déjà terminée, nous prenons déjà des décisions et agissons. » a insisté Max Verstappen.

Quel rôle dans son équipe de GT3 ? 

Sous contrat avec Red Bull jusqu’en 2028, Max Verstappen ne semble pas encore prêt à raccrocher les gants et le casque en Formule 1 et lorsqu’on lui demande quel rôle il pourrait avoir au sein de sa future équipe GT3, le Néerlandais se voit plutôt comme un conseiller.

« Je ne me considère pas comme un Christian Horner [team principal de l’équipe Red Bull en F1, ndlr]. Mais je veux tout savoir et être impliqué dans toutes les décisions, donner des conseils et être physiquement présent aux courses de temps en temps, si cela correspond à mon calendrier. »

« Il est surtout très important de placer les bonnes personnes aux bons postes. Je me vois dans un rôle de conseiller, où je pourrai être très critique. »

« Est-ce qu’en tant que chef d’équipe je ressemblerais davantage à Christian Horner ou à Guenther Steiner [team principal de l’équipe Haas en F1, ndlr] ? Haha, je ne pense pas. Je pense que je suis comme mon père. Quand j’étais petit, je pensais toujours : ‘je ne suis pas comme mon père’. Mais plus je vieillis, et plus je pense que je lui ressemble. Dans la quantité d’énergie que j’ai pu investir pour bien faire les choses, à quel point je suis sérieux pour à ce sujet et combien de temps j’y consacre. Cette quête constante de perfection que je tiens de lui. »

« Au final, je pense que ce sont des bonnes qualités. Il y a beaucoup de gens talentueux dans ce monde, mais aussi beaucoup de gens très paresseux. Ce sont presque toujours les travailleurs les plus acharnés qui en récoltent les fruits. Ceux qui se contentent de le deuxième ou le troisième place tombent, tandis que ceux qui détestent être troisième ou deuxième, qui continuent toujours à pousser et n’abandonnent jamais, ceux-là y parviendront. »

Enfin, Max Verstappen a indiqué que son père Jos pourrait lui aussi avoir un rôle dans son équipe GT3, un rôle de mentor en quelque sorte : « Il pense que c’est un super projet. Il pilote déjà en rallye sous la bannière Verstappen.com Racing, mais il est logique que son rôle aille plus loin que cela. Nous travaillons encore sur les détails, mais un rôle de mentor lui conviendrait bien et il est ouvert à ce poste. »

F1only.fr vous souhaite ses meilleurs vœux pour l’année 2024

Ça y est, 2023 fait désormais partie du passé ! Bienvenue en 2024, l’occasion pour moi de vous souhaiter à toutes et à tous une excellente année remplie de joie, de bonheur et surtout une bonne santé. 

En 2024, F1only.fr fête ses dix ans d’existence [et oui ça passe vite]. En créant ce site d’actualités sur la Formule 1 en 2014, je n’aurais jamais pensé qu’il connaîtrait un tel succès, mais force est de constater que dix années plus tard mon « bébé » a bien grandi et ce grâce à vous chers lectrices et lecteurs. Que vous soyez là depuis la première heure ou bien que vous ayez rejoint l’aventure en cours de route, sachez que mon seul objectif a toujours été de vous permettre de suivre l’actualité de votre sport préféré au quotidien.

Ces dix dernières années n’ont pas été un long fleuve tranquille pour moi, bien au contraire, mais j’ai réussi grâce à vous à garder le cap et la motivation nécéssaires pour continuer l’aventure, même dans les moments les plus difficiles. Je n’ai jamais supporté de vous « laisser tomber » lorsque des problèmes techniques importants m’ont empêché de travailler correctement à certains moments ou bien lorsque la fatigue [une saison de F1 est extrêmement épuisante] prenait le dessus sur ma motivation.

Vous avez toujours été là et je me devais donc de répondre présent à chaque instant du jour et de la nuit, que ce soit un lundi ou un dimanche, aux horaires de la France ou bien ceux du Japon car oui, le rythme de la Formule 1 est très, très soutenu et les nombreux déplacements tout au long d’une saison ou encore les séances de roulage que je peux vous faire vivre en direct durant chaque week-end de Grand Prix sur le Live Center me demandent une énergie considérable tout au long de l’année. 

Mais je puise ma force auprès de vous, notamment dans nos échanges lors des Lives ou bien dans vos commentaires sous les articles. C’est tout cela qui me permet d’avancer et de continuer l’aventure depuis dix ans maintenant. En ce début d’année, je profite donc de l’occasion pour vous remercier tous pour votre présence.

F1only.fr a grandi depuis 2014, mais la recette est restée la même. J’ai toujours veillé à rester centré sur la Formule 1, bien qu’au fil des années la catégorie reine du sport automobile a grandement évolué, dans la bonne direction à certains égards et dans le mauvais sens dans d’autres aspects. J’en suis parfaitement conscient et je ne vous cache pas que certains points me déplaisent dans ce qu’est devenu notre sport préféré, mais je ne m’étendrai pas sur ce sujet afin de conserver une totale objectivité.

L’une des forces de F1only.fr depuis dix ans maintenant est d’être resté un média totalement indépendant et 100% français. F1only.fr a gagné en crédibilité au fil des années et fait évidemment partie de la liste restreinte des médias accrédités par la FIA et la FOM sur les Grands Prix de Formule 1, un vrai plus pour pouvoir couvrir une saison de F1 comme il se doit. 

Depuis les débuts de l’aventure en 2014, j’ai eu la chance de rencontrer beaucoup de monde dans le paddock mais aussi en dehors et je pense notamment à Remy Calame. Remy a toujours été un lecteur de F1only.fr et m’a contacté un jour en 2016 pour parler F1 et nous sommes devenus depuis de véritables amis et même plus puisque je suis devenu le parrain de son fils Louis. Cet article est donc également l’occasion pour moi de remercier Remy pour ses contributions tout au long de l’année, son aide et son amitié….

Je pense également à Célini du Canada qui vous concocte durant la saison de superbes bulletins météo avant chaque Grand Prix. Passionné de F1 mais aussi de météorologie, Célini m’a lui aussi contacté il y a quelques années pour me proposer des photos qu’il a pu prendre au Grand Prix du Canada. Très doué en photographie, j’ai immédiatement utilisé quelques clichés pour illustrer des articles publiés sur le site et nous sommes devenus par la force des choses des amis. Merci donc à toi Célini pour ton aide depuis tant d’années.

Enfin, je ne peux pas terminer sans citer ma femme Laurie et mon fils Fabio qui ont toujours été là pour me soutenir. Sans Laurie, ce site n’existerait pas car elle a toujours été à mes côtés depuis le début pour me pousser et faire en sorte que je réussisse à réaliser mon rêve. Un grand MERCI donc à toi Laurie pour tout ce qui tu as pu faire jusqu’à présent, j’ai une chance incroyable d’avoir une femme comme toi. Merci également à mon fils Fabio qui se montre particulièrement patient avec un papa accaparé par la Formule 1 une grande partie de l’année.

J’espère sincèrement que 2024 vous apportera à toutes et à tous bonheur et joie et que la saison de Formule 1 soit passionnante et riche en suspens. Bonne année 2024 à vous toutes et tous et je termine avec cette citation d’Augustin Cadet qui me tient à cœur : « Il ne faut pas rêver sa vie, il faut vivre ses rêves »...

Cesare Ingrassia

Officiel : Sauber devient Stake F1 Team pour 2024 et 2025

Après le départ d’Alfa Romeo fin 2023 – et en attendant l’arrivée de Audi en 2026 – l’écurie Sauber participera aux saisons 2024 et 2025 de Formule 1 sous l’appellation Stake F1 Team, la société de paris en ligne devenant ainsi sponsor titre de l’équipe pour les deux prochaines saisons.

Ne l’appelez pas Sauber mais Stake F1 Team ! Il s’agit de l’appellation officielle de l’équipe à partir de cette saison 2024 de Formule 1, Stake ayant repris les droits de dénomination exclusifs de l’écurie basée à Hinwil en Suisse pour deux saisons avant l’arrivée du constructeur allemand Audi en 2026.

Fondée en 2017 par un groupe d’entrepreneurs de l’industrie de la technologie et des paris, Stake s’est depuis imposée comme un leader dans le monde du sport et du divertissement. L’intensification de l’implication de Stake dans le monde de la Formule 1 renforce encore la liste diversifiée de partenaires de la marque, qui comprend également des personnalités telles que la superstar canadienne Drake, l’Everton Football Club, l’UFC ; et beaucoup plus.

En 2023, année inaugurale de la marque dans l’écosystème de la Formule 1, Stake a fait connaître sa marque via une série d’activations axées sur la collaboration croisée avec ses autres partenariats de marque existants. Ayant réussi à toucher un large public qui s’étend bien au-delà de la base traditionnelle de fans de Formule 1 au cours de sa première année, Stake prévoit une série d’expériences de haut niveau qui auront lieu au cours du calendrier 2024 de F1, à commencer par le lancement très attendu de la nouvelle C44, la nouvelle monoplace de l’équipe, en février.

« La saison dernière a représenté le début du parcours de Stake en Formule 1, et le nouveau rôle de la marque en tant que tête d’affiche de Stake F1 Team représente la prochaine étape naturelle et passionnante sur ce chemin. » a déclaré Alessandro Alunni Bravi, représentant de l’équipe.

« Stake n’a pas seulement réussi à exploiter la base croissante de fans de Formule 1 pour renforcer sa propre communauté ; mais cela a également fait découvrir ce sport à un tout nouveau public, ce qui a profité non seulement à notre équipe mais aussi à tous les autres acteurs de la F1. »

« Nous avons eu l’occasion de participer à des activations incroyables avec certains des ambassadeurs de Stake, dont la légende du football argentin Sergio Aguero et le rappeur indo-canadien Karan Aujla. 2024 sera une nouvelle page et l’occasion de faire plus, mieux et d’aller encore plus loin : nous attendons avec impatience un calendrier d’événements encore plus passionnant pour cette nouvelle saison. »

En 2023, l’écurie Stake F1 Team – qui courait encore sous l’appellation Alfa Romeo-Sauber – a terminé à l’avant dernière place au championnat du monde des constructeurs avec seize points marqués en 22 courses.

Avec Mercedes jusqu’en 2030, McLaren cherche stabilité et sécurité

En choisissant d’utiliser l’unité de puissance Mercedes jusqu’en 2030 en Formule 1, l’équipe McLaren a accordé toute sa confiance au constructeur allemand qui bénéficie depuis 2014 d’une grande expertise dans le développement et la conception des moteurs hybrides de dernière génération avec pas moins de 114 victoires depuis l’introduction de ces derniers il y a déjà dix ans.

Si la réglementation moteur reste stable pour les saisons 2024 et 2025, ce ne sera pas le cas en 2026 avec l’introduction en Formule 1 d’une toute nouvelle réglementation et l’arrivée de deux nouveaux fabricants de groupes motopropulseurs. Dans les grandes lignes, les moteurs qui seront introduits en 2026 bénéficieront de 50 % de combustion interne et de 50 % de puissance électrique. Le tout en augmentant les performances électriques et en rééquilibrant les performances du moteur à combustion interne, pour fournir une puissance maximale de plus de 1 000 chevaux.

Les nouveaux groupes motopropulseurs fonctionneront avec un carburant 100 % durable – qui sera conforme à des critères de durabilité stricts tant dans sa production que dans sa formulation – et la consommation globale de carburant sera réduite.

Les systèmes électriques du groupe motopropulseur ont quant à eux été portés à un niveau de performance supérieur, et l’unité de puissance comportera un seul moteur électrique de 350 kW – soit près de trois fois plus puissant que l’actuel MGU-K, et nécessitera le développement d’un moteur électrique de haute qualité approprié et d’un système de batterie performant.

En outre, le développement de la nouvelle génération de groupes motopropulseurs se déroulera dans le cadre de la réglementation du plafonnement des coûts, conçue pour limiter les dépenses techniques maximales sur le projet et consolider le dossier d’investissement pour la fourniture de groupes motopropulseurs dans le sport.

Dans ce contexte, McLaren – qui est motorisée par Mercedes depuis la saison 2021 et dans une époque précédente de 1995 à 2014 en continu – a choisi de poursuivre son partenariat avec Mercedes entre 2026 et 2030, notamment parce que l’expertise de Mercedes dans ce domaine n’est plus à démontrer.

« Mercedes a été un partenaire brillant et fiable de l’équipe McLaren en Formule 1. » nous confie le PDG de McLaren, Zak Brown.

« Cette prolongation témoigne de la confiance que nos actionnaires et l’ensemble de l’équipe ont dans leurs groupes motopropulseurs et de la direction que nous prenons avec eux dans la nouvelle ère de la réglementation à venir. »

Depuis que McLaren a pris la décision d’être de nouveau motorisée par Mercedes, l’écurie britannique a remporté une victoire en F1 en 2021 au Grand Prix d’Italie [avec Daniel Ricciardo], ce qui constitue la victoire la plus récente d’une équipe cliente en Formule 1 à ce jour.

« Nous avons une grande confiance en Mercedes et dans notre relation avec eux. » a ajouté Andrea Stella, team principal de l’équipe McLaren depuis le début de la saison 2023.

« Jusqu’à présent, ils ont soutenu notre retour à l’avant de la grille, et la stabilité et la sécurité qu’apporte ce partenariat sont essentielles pour garantir que nous restons sur cette trajectoire ascendante. »

La saison 2026 marquera donc la 26e année de collaboration entre Mercedes et McLaren, toutes deux engagées et investies dans le sport depuis de nombreuses décennies et qui en sont désormais les pierres angulaires.

Dans la perspective de 2026, le développement du nouveau groupe motopropulseur est en cours depuis la mi-2022 chez Mercedes-AMG High Performance Powertrains à Brixworth [HPP], au Royaume-Uni. Ce centre de R&D haute performance a produit tous les groupes motopropulseurs Mercedes, mais constitue également une installation de développement de pointe pour l’ensemble du groupe automobile en matière de technologie de propulsion électrique haute performance.

Christian Horner ne compte pas lâcher son équipe en 2024

Christian Horner, le team principal de Red Bull Racing, n’a pas l’intention de laisser son équipe seule la saison prochaine, lui qui n’a jamais raté une seule course depuis 2005 – date à laquelle il a accepté de diriger l’écurie désormais six fois championne du monde de F1.

Toujours présent sur le muret des stands auprès de son équipe depuis ses débuts en tant que team principal, le Britannique compte bien continuer à se déplacer sur tous les Grands Prix de la saison 2024, même s’il admet volontiers que le calendrier le plus chargé de l’histoire de la Formule 1 avec ses 24 courses au programme sera encore « plus difficile » qu’en 2023.

« Quitter la maison et la famille est toujours difficile pour quiconque voyage beaucoup. 2023 a été un calendrier difficile, mais 2024 le sera encore plus, avec encore plus de courses. » souligne Christian Horner dans un entretien accordé à Sky Sports.

« Le moment le plus important est celui où vous êtes à la maison avec votre famille. Vous laissez votre téléphone sur le buffet. J’ai une jeune famille, et ce temps est très précieux. » ajoute Horner, qui a été élevé au rang de Commandeur de l’Ordre de l’Empire britannique par le roi Charles III.

« J’essaie de faire en sorte [de gérer l’école]. Si je peux revenir un dimanche soir pour emmener les enfants à l’école le lundi matin [Horner est père de deux enfants], c’est la normalité. »

« Pendant 52 semaines par an, je suis PDG d’une entreprise technologique hautement performante avec Red Bull Racing, Red Bull PowerTrains et Red Bull Advanced Technology. Si je ne suis pas sur le circuit, je suis à l’usine du lundi au vendredi. En tant que directeur d’équipe, j’assiste à chaque course. »

« J’ai assisté à tous les Grands Prix auxquels Red Bull a participé depuis 2005. Les gens ont besoin de voir le patron. Ne pas assister aux courses, ce serait un peu comme un Alex Fergusson (ancien entraîneur de Manchester) qui ne va pas à un match de football. »

Red Bull s’attend à avoir de la concurrence en 2024

En 2024, l’équipe Red Bull tentera de décrocher un septième titre mondial au championnat du monde des constructeurs après une saison 2023 dominante avec pas moins de 21 victoires en 22 courses.

Mais lorsqu’on demande à Christian Horner s’il pense que son équipe sera en mesure de conserver son avance sur le reste de la grille cette saison, le Britannique a répondu : « Avec la réglementation stable, nous aurons de toute façon des rendements décroissants. »

« Nous sommes déjà probablement plus proches du sommet de la courbe de développement. Nous nous attendons à ce que Ferrari, Mercedes ou même Aston Martin soient des prétendants l’année prochaine. » conclut Horner.

Jos Verstappen : « Le moment est venu pour moi de faire des choses amusantes »

Jos Verstappen, le père du triple champion du monde de F1, a expliqué pourquoi il avait pris la décision de prendre du recul avec la Formule 1 et de ne plus être en permanence aux côtés de son fils sur les différents circuits du calendrier.

Depuis l’arrivée de Max Verstappen en Formule 1 en 2015, son père Jos Verstappen – ancien pilote de Formule 1 – a toujours été aux côtés du pilote Red Bull. Sa présence a même été jugée néfaste pour son fils à une certaine période et le Néerlandais a gentiment été écarté du garage Red Bull durant plusieurs mois pour laisser Max Verstappen s’épanouir seul et voler de ses propres ailes.

Désormais, son fils est triple champion du monde de F1 et Jos Verstappen estime qu’il n’a plus besoin d’être en permanence à ses côtés, c’est pourquoi il a choisi il y a quelques temps de se lancer dans le rallye afin d’assouvir sa passion du pilotage, mais uniquement pour le plaisir.

Lorsqu’on lui demande s’il a souhaité se lancer dans le rallye par manque d’adrénaline après avoir passé ces dernières années aux côtés de son fils sur les différents circuits de Formule 1, le Néerlandais a répondu : « Croyez-moi, j’ai aussi ressenti de l’adrénaline avec Max. »

« Mais il a désormais atteint une phase où je n’ai plus rien à faire et le moment est venu pour moi de faire des choses amusantes. » a déclaré Jos Verstappen dans un entretien accordé à Formule1.nl.

« J’aime vraiment ça [le rallye], parce que j’ai un peu besoin de cette adrénaline. La sensation de courir soi-même dans une voiture ne peut être comparée à la sensation que l’on ressent lorsqu’on se tient à côté de la piste. C’est très différent. »

« Mais ce n’est pas plus excitant. Je trouve que regarder Max est tout aussi excitant que courir moi-même. Et je préfère que Max gagne plutôt que moi. Mais le meilleur, bien sûr, c’est quand tout va ensemble : Max gagne dans une voiture de Formule 1 et moi dans une voiture de rallye. C’est notre objectif à chaque fois. »

Pas à la hauteur pour le WRC !

Quant à savoir s’il espère un jour concourir personnellement au plus haut niveau du rallye en WRC, Jos Verstappen admet bien volontiers que son niveau n’est pas à la hauteur des cadors de la discipline : « Je pense que dans un an ou deux je pourrai vraiment concourir pour les Grands Prix, au niveau belge. »

« Si vous regardez vraiment au niveau mondial, je ne suis pas à la hauteur et cela ne me dérange pas. J’aime regarder le WRC, mais je n’ai aucune ambition dans cette direction. » ajoute Verstappen Sr.

« J’ai participé une fois à un rallye WRC l’année dernière, à Ypres [en Belgique], mais cela m’a occupé pendant une semaine entière. Ensuite, je remarque simplement que je suis resté trop longtemps loin de chez moi. Je suis satisfait de la façon dont les choses se déroulent actuellement. »

« Cela doit rester amusant. Nous le faisons de manière professionnelle et le reste me convient. Si je suis troisième ou premier, cela ne m’importe pas vraiment. Tant qu’on s’amuse. »

« Bien sûr, je participe à chaque rallye pour faire de mon mieux et aller le plus vite possible. Ce sera toujours le cas. Mais si vous ne gagnez pas, vous devez l’accepter. »

Bien que moins présent qu’auparavant dans le garage Red Bull aux côtés de son fils, Jos Verstappen continue de venir sur les circuits de F1, notamment lors des moments importants. En 2023, le Néerlandais était présent en Hongrie, en Belgique, au Qatar, à Las Vegas et à Abou Dhabi.

F1 2024 : les numéros permanents de tous les pilotes

Voici la liste des numéros permanents de chaque pilote pour la saison 2024 de Formule 1 qui débutera le 02 mars 2024 avec le Grand Prix de Bahreïn sur le tracé de Sakhir. 

Depuis la saison 2014, les pilotes de Formule 1 ont l’obligation de choisir un numéro permanent qu’ils devront conserver tout au long de leur carrière en catégorie reine. Pour rappel, le numéro 1 est réservé au champion du monde en titre qui peut toujours choisir de l’utiliser ou pas et en 2024 Max Verstappen continuera bien d’utiliser ce numéro 1 comme confirmé par la FIA dans le document officiel de la liste des engagés publié un peu plus tôt en décembre.

Par rapport à la saison 2023, il n’y aura aucun changement concernant les numéros permanents des pilotes en F1 puisque la grille reste en 2024 parfaitement identique à celle de la fin de saison [après l’arrivée de Ricciardo], alors qu’en 2023 trois nouveaux pilotes débutaient leur carrière en Formule 1 [Oscar Piastri, Nyck de Vries et Logan Sargeant].

Pour rappel, les nouveaux pilotes qui débutent leur carrière en Formule 1 peuvent choisir n’importe quel numéro encore disponible, sauf le numéro 17 qui a été retiré de la Formule 1 suite au décès du Français Jules Bianchi en 2015 à la suite de son terrible accident survenu au Grand Prix du Japon 2014.

Il est également bon de rappeler que vous pouvez retrouver le numéro de chaque pilote sur sa monoplace à deux endroits bien précis. Le numéro des pilotes est en effet inscrit sur l’avant de la monoplace juste devant le cockpit et sur chaque côté du capot moteur à l’arrière des Formule 1. Au fil des années, la taille et la forme de ces numéros ont été uniformisées afin que les spectateurs et téléspectateurs puissent les lire plus facilement qu’auparavant.

Les numéros permanents en F1 en 2024

NuméroPiloteEquipe
01Max VerstappenRed Bull Racing
11Sergio Perez Red Bull Racing
16 Charles Leclerc Ferrari
55Carlos Sainz Ferrari
63George Russell Mercedes
44Lewis Hamilton Mercedes
31Esteban Ocon Alpine
10Pierre Gasly Alpine
81Oscar Piastri McLaren
04Lando Norris McLaren
77Valtteri Bottas Stake F1 Team
24Guanyu Zhou Stake F1 Team
18Lance Stroll Aston Martin
14Fernando Alonso Aston Martin
20Kevin MagnussenHaas
27Nico Hülkenberg Haas
03Daniel RicciardoAlphaTauri RB
22Yuki Tsunoda AlphaTauri RB
23Alex Albon Williams
02Logan Sargeant Williams

Le patron de Red Bull F1, Christian Horner, honoré par le roi Charles III

Le directeur de l’équipe Red Bull Racing en Formule 1, Christian Horner, a été élevé par le roi Charles III au rang de Commandeur de l’Ordre de l’Empire britannique pour ses réalisations en F1 et son impact au sein de l’industrie du sport automobile dans sa carrière.

Christian Horner – âgé de 50 ans – est à la tête de l’équipe Red Bull en Formule 1 depuis les débuts de l’écurie en 2005 et peut se targuer d’avoir remporté avec son équipe 113 victoires, 264 podiums, six championnats du monde constructeurs et sept titres des pilotes jusqu’à présent.

Déjà nommé Officier de l’Empire britannique en 2013, après avoir remporté successivement quatre titres mondiaux pilotes et constructeurs, cette dernière distinction fait de lui un Commandeur de l’Ordre de l’Empire britannique.

Commentant cette distinction, Christian Horner a déclaré : « C’était une distinction inattendue il y a dix ans de recevoir un OBE et je suis profondément reconnaissant et honoré de recevoir ce deuxième prix – un CBE. »

« C’est un grand privilège de diriger et de travailler aux côtés d’une équipe aussi phénoménale que Red Bull Racing et également de travailler dans une industrie qui contribue à l’économie du Royaume-Uni. »

« Je suis extrêmement fier de ce que nous avons accompli avec Red Bull en Formule 1 et dans le domaine plus large de la haute technologie et je suis extrêmement honoré d’être reconnu pour cet effort. »

Les chefs d’équipe élisent les dix meilleurs pilotes de F1 en 2023

Le triple champion du monde de F1, Max Verstappen, a été élu « Pilote de l’année » pour la troisième saison consécutive par les directeurs d’équipe lors du sondage annuel organisé par la Formule 1. 

Pour la sixième année consécutive, la Formule 1 a demandé à chacun des dix chefs d’équipe de la grille de soumettre sa liste des dix meilleurs pilotes de l’année, sous réserve que leur classement individuel reste secret. Lors de ce classement, la F1 a attribué des scores aux pilotes sur la base du système de points actuel en Formule 1, le meilleur pilote de chaque liste recevant 25 points, contre un pour le 10ème. Les scores ont ensuite été combinés pour créer le classement final.

Après avoir dominé largement la saison 2023 avec dix-neuf victoires en 22 Grands Prix disputés, c’est le Néerlandais Max Verstappen qui est en tête de ce classement pour la troisième année consécutive et après avoir été élu également « Pilote de l’année » par ses pairs lors d’un précédent vote où seuls les pilotes de la grille ont voté (voir le classement ici).

Max Verstappen devance dans ce classement l’Espagnol Fernando Alonso qui a gagné pas moins de six positions par rapport au sondage de l’année dernière à pareille époque. Le pilote McLaren, Lando Norris, complète le top trois, le Britannique ayant gagné trois positions par rapport à 2022.

Quatrième de ce classement, le pilote Ferrari Charles Leclerc a perdu deux positions par rapport à 2022, le Monégasque devançant le septuple champion du monde Lewis Hamilton qui a quant à lui perdu une position par rapport à l’an dernier.

En sixième position, l’Espagnol Carlos Sainz – seul pilote hors Red Bull à avoir remporté une victoire cette saison à Singapour – a gagné une place depuis le dernier sondage réalisé fin 2022. Le pilote Ferrari devance deux nouveaux entrants – l’Australien Oscar Piastri et le Thaïlandais Alex Albon.

En bas de classement, le Britannique George Russell occupe la neuvième place après avoir perdu six positions par rapport à 2022, tandis que le vice-champion Sergio Perez ferme la marche en dixième place après avoir perdu cinq positions par rapport à l’édition précédente de ce sondage réalisé auprès des dix chefs d’équipe.

Les chefs d’équipe qui ont pris part au vote (par ordre alphabétique) étaient : Alessandro Alunni Bravi, Bruno Famin, Christian Horner, Mike Krack, Guenther Steiner, Andrea Stella, Franz Tost, Fred Vasseur, James Vowles, Toto Wolff.

Top dix meilleurs pilotes 2023

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Les pilotes de F1 élisent les dix meilleurs de 2023

Le triple champion du monde de F1, Max Verstappen, a été élu pour la troisième fois consécutive « Pilote de l’année » par ses pairs après une saison 2023 au cours de laquelle le pilote Red Bull a décroché 19 victoires sur les 22 Grands Prix disputés.

Comme chaque année, la Formule 1 organise un vote auprès des pilotes titulaires de la grille pour élire le « Pilote de l’année », ces derniers doivent évaluer les performances de leurs rivaux et établir leur classement des dix meilleurs pilotes de la saison. Les règles établies par la F1 permettent notamment aux pilotes de voter pour eux-mêmes, alors que chaque liste soumise par les pilotes est totalement secrète.

Pour la troisième fois consécutive, c’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a été élu « pilote de l’année » par ses pairs après une saison 2023 impressionnante au terme de laquelle le Néerlandais a marqué 575 points, soit 290 points de plus que son coéquipier Sergio Perez – vice-champion du monde 2023 – et 341 de plus que le troisième du championnat du monde, Lewis Hamilton.

Lewis Hamilton justement a été élu deuxième meilleur pilote de l’année par ses pairs, le Britannique devance le double champion du monde Fernando Alonso – l’Espagnol ayant gagné trois positions par rapport au vote réalisé à la fin de la saison 2022 il y a un an.

En quatrième position, on retrouve le Britannique Lando Norris qui devance les deux pilotes Ferrari, Charles Leclerc et Carlos Sainz – respectivement cinquième et sixième de ce classement. Il est d’ailleurs bon de noter que le Monégasque Charles Leclerc a perdu trois positions par rapport au même classement en 2022.

En sixième position de ce top dix, nous retrouvons le pilote Williams, Alex Albon, qui gagne deux positions par rapport à la saison dernière, alors que deux pilotes – Oscar Piastri et Pierre Gasly – sont les deux nouveaux entrants dans ce classement – le pilote McLaren étant classé huitième et le pilote Alpine neuvième.

Enfin, le deuxième du championnat du monde des pilotes, Sergio Perez, occupe la dixième et dernière place de ce classement 2023, le Mexicain a quant à lui perdu deux places par rapport à l’édition 2022 de ce vote.

Les pilotes qui ont pris part au vote (par ordre alphabétique) étaient : Alex Albon, Fernando Alonso, Valtteri Bottas, Pierre Gasly, Nico Hulkenberg, Charles Leclerc, Kevin Magnussen, Lando Norris, Esteban Ocon, Sergio Perez, Oscar Piastri, Daniel Ricciardo. , George Russell, Carlos Sainz, Logan Sargeant, Lance Stroll, Yuki Tsunoda, Max Verstappen, Zhou Guanyu.

Top 10 meilleurs pilotes 2023

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Un peu de recul avec la Formule 1 !

Chers lecteurs et lectrices, l’année 2023 touche à sa fin, et c’est donc l’occasion pour moi de vous souhaiter de très bonnes fêtes de fin d’année. Je vous souhaite de passer des moments de joie et de partage en famille et entre amis.

J’ai eu le plaisir de vous accompagner tout au long de la saison 2023 de Formule 1, de vous tenir informés, de vous faire vivre les différentes séances de roulage en Live lors de chaque week-end de Grand Prix, et je suis très reconnaissant de votre confiance tout au long de l’année et très fier de pouvoir apporter ma contribution pour vous permettre de suivre votre sport préféré au quotidien. 

Mais après une longue saison 2023 qui aura débuté en janvier (présentations des F1) et qui s’est terminée en novembre, il est désormais temps pour moi de recharger un peu les batteries afin de pouvoir repartir en pleine forme pour la campagne 2024 longue de 24 week-ends de Grands Prix programmés entre mars et décembre.

En cette période de fêtes, je me permet donc de prendre un peu de recul avec la Formule 1 et de privilégier (pour une fois) ma famille durant quelques jours, ce qui signifie que l’activité sur le site sera réduite à son strict minimum au cours des prochains jours (jusqu’à début janvier). Je reste évidemment en alerte si besoin, mais la priorité pour moi ne sera plus la F1 durant cette courte période. 

Je vous remercie encore pour votre soutien tout au long de l’année, je vous souhaite de passer d’excellentes fêtes de fin d’année avec vos proches et amis et je vous dis à très bientôt !

Cesare Ingrassia, directeur de publication

Steve Nielsen, directeur sportif de la FIA, aurait démissionné

Selon une information rapportée en premier le 23 décembre par la BBC et confirmée par d’autres médias, Steve Nielsen aurait démissionné de son rôle de directeur sportif de la FIA, moins d’un an après avoir été nommé à ce poste. Une information qui n’a toujours pas été confirmée par l’instance dirigeante au moment de la publication de cet article.

La BBC détient des informations selon lesquelles Steve Nielsen aurait quitté son poste car la FIA n’était pas disposée à apporter les changements qu’il estimait nécessaires pour rendre ses opérations de contrôle de course adaptées à leur objectif. Le départ de Nielsen aurait été communiqué en interne le 21 décembre, mais l’instance dirigeante n’a à ce jour pas encore répondu aux sollicitations des médias.

Le départ très probable de Steve Nielsen et celui confirmé de Deborah Mayer – responsable de la commission des femmes de la FIA – quelques jours plus tôt arrivent à un moment où la FIA se retrouve impliquée dans une polémique après avoir lancé une enquête contre le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, et sa femme Susie Wolff [directrice de la F1 Academy], tous deux accusés d’un potentiel conflit d’intérêt après des spéculations médiatiques selon lesquelles des informations de nature confidentielle auraient été transmises d’un membre du personnel de la FOM à un chef d’équipe en F1.

On s’attend à ce que la FIA communique sur le départ de Steve Nielsen dans les prochains jours et qu’un remplaçant soit annoncé en début d’année avant la reprise de la saison 2024 de la Formule 1. 

Après une année chez Mercedes, Mick Schumacher sait ce qu’il vaut

Mick Schumacher a admis qu’il avait beaucoup appris sur lui-même en 2023 en tant que pilote de réserve de l’équipe Mercedes après avoir travaillé aux côtés du septuple champion du monde Lewis Hamilton et du Britannique George Russell.

Après deux saisons passées chez Haas, Mick Schumacher a perdu son baquet de pilote titulaire fin 2022 et a été remplacé par son compatriote Nico Hülkenberg. Sans baquet donc pour la saison 2023, le jeune allemand a trouvé refuge chez Mercedes où il occupe le poste de pilote de réserve, son programme étant essentiellement centré sur du roulage dans le simulateur durant les week-ends de Grand Prix pour tenter de corréler les données acquises sur la piste par Lewis Hamilton et George Russell.

Au cours de cette année au sein de l’une des équipes les plus performantes de la dernière décennie, Mick Schumacher a évidemment beaucoup appris et sait désormais ce qu’il peut apporter à une équipe.

« En tant que pilote, je sais désormais bien mieux ce que j’attends de mon équipe, ce que je vaux et ce que je peux apporter à une équipe. » a révélé Mick Schumacher, cité par le site du championnat du monde.

« Évidemment, au début de ma première année en Formule 1 [en 2021], c’était un peu difficile de savoir exactement quelle devrait être ma position et jusqu’où je pourrais aller avec mes commentaires et tout. »

« Et ayant travaillé avec Lewis et George depuis un an maintenant, je sais en quelque sorte à quel point la barre est haute et jusqu’où je peux aller, et je n’ai aucun problème à partager mes informations à l’avenir. »

« Évidemment, du côté du pilotage, comme je n’ai pas piloté, c’est un peu difficile de travailler là-dessus. » a ajouté le champion de F2 2020. « Mais en général, en prenant toutes les informations que Mercedes m’a données, en observant tout, oui, j’ai vraiment l’impression d’avoir fait un pas en avant. »

Mick Schumacher a également révélé qu’il avait beaucoup appris de son ancien coéquipier chez Hass, le Danois Kevin Magnussen, qui n’a pas hésité à donner de nombreux conseils au jeune allemand en 2022.

« Beaucoup de pilotes sont généralement égoïstes en Formule 1. Mais d’un autre côté, j’ai également travaillé avec Kevin l’année dernière, et Kevin avait déjà l’expérience de partager une voiture [lors de son passage en Endurance] et de voir l’avantage de travailler avec un autre pilote. Donc, cette philosophie a eu un impact considérable sur moi. »

« Je pense qu’en Formule 1 beaucoup de gens en bénéficieraient si les deux pilotes travaillaient ensemble. » a ajouté l’Allemand.

En 2024, Schumacher sera toujours pilote de réserve de l’équipe Mercedes en Formule 1 en parallèle de son poste de pilote titulaire pour Alpine dans le championnat du monde d’Endurance. Lorsqu’on lui a demande si c’était important pour lui de revenir derrière le volant d’une voiture pour courir après une année en off, l’Allemand a répondu : « Oui, très important. »

« Évidemment, après avoir été absent toute l’année, cela a été difficile. Et je suis juste excité d’être de retour dans une voiture, de faire une course et de relever un nouveau défi. »

« Je suis un pilote de course. Je n’ai pas arrêté de courir depuis 14 ans, donc c’était définitivement un choix clair et une direction claire que je voulais courir à nouveau l’année prochaine. Je vois cela [le championnat du monde d’Endurance] comme un défi. »

« Mais je le vois aussi comme quelque chose où je peux, en tant que pilote, me développer davantage, et j’espère aussi, si mon chemin me mène un jour à la Formule 1, que je pourrai transférer ce développement que j’ai réalisé dans cette série vers la Formule 1. »

Le PDG de McLaren : « Il faudra attendre 2025 pour tout maximiser »

Le PDG de McLaren, Zak Brown, estime que l’équipe ne ressentira pas tous les effets de ses nouvelles embauches et de ses investissements dans sa nouvelle soufflerie avant la saison 2025 de Formule 1.

En 2023, l’équipe McLaren a réalisé d’importants progrès qui lui ont permis de faire un pas en avant significatif dans la hiérarchie et de terminer à la quatrième place du championnat du monde des constructeurs. Au cours de l’année, McLaren a annoncé une importante restructuration en interne, notamment avec la création d’une nouvelle structure technique et l’arrivée prochaine de personnes clés dont David Sanchez qui prendra ses fonctions de directeur technique et des performances le 1er janvier 2024.

L’ancien directeur de l’ingénierie de Red Bull, Rob Marshall, rejoindra également l’équipe le même jour, et assumera le rôle de directeur technique, ingénierie et conception, après 17 années passées au sein de l’entreprise basée à Milton Keynes. En plus de tout cela, McLaren a également récemment ouvert sa nouvelle soufflerie, après avoir utilisé celle de Toyota à Cologne en Allemagne durant quelques années.

Maintenant que l’équipe McLaren dispose de tous ces outils et de tout ce personnel, ce n’est qu’une question de temps avant que les résultats ne se concrétisent selon le PDG Zak Brown.

« Nous avons tout ce dont nous avons besoin, mais nous avons besoin d’un peu plus de temps. » a déclaré l’Américain.

« Les mises à niveau [de la monoplace 2023] n’ont pas été effectuées avec certaines de nos dernières technologies. Nous sommes maintenant dans notre soufflerie, nous avons notre nouveau simulateur, notre nouvelle unité de fabrication, donc c’est assez excitant pour nous car nous n’en avons pas encore bénéficié. »

« Nous avons des gens formidables chez McLaren, mais nous avons quelques embauches importantes qui commencent début janvier et qui, je pense, viendront s’additionner – mais, bien sûr, [le développement] de notre voiture 2024 a déjà commencé. »

« Donc, je pense que nous aurons des choses en place en janvier, mais pas tout… 2024 a déjà commencé, donc je pense qu’il faudra attendre 2025 avant de tout maximiser. »

Zak Brown n’a pas oublié de saluer également le travail réalisé par Andrea Stella – team principal de l’équipe – tout au long de la saison 2023 : « Andrea a fait un travail fantastique – c’est un formidable leader. »

« C’est un excellent communicant, il responsabilise l’équipe, il écoute, il donne une excellente direction – je ne peux pas dire assez de bonnes choses à son sujet. » a-t-il ajouté.

En 2024, l’équipe McLaren fera de nouveau confiance au même duo de pilotes avec Lando Norris et Oscar Piastri.

Williams et Sauber annoncent la date de présentation de leur F1 2024

Les écuries Williams et Sauber ont annoncé ce vendredi la date de présentation de leur monoplace de F1 pour la saison 2024 qui débutera le 02 mars avec le Grand Prix de Bahreïn.

Les deux équipes dévoileront leur nouvelle monoplace le même jour, soit le 5 février 2024. Elles sont donc actuellement les premières à dévoiler leur monoplace 2024 puisque la Scuderia Ferrari a annoncé récemment qu’elle lèverait le voile sur sa future Formule 1 le 13 février, soit la veille de la St Valentin.

Aucun détail n’a encore été dévoilé concernant ces lancements, que ce soit chez Williams, Sauber ou bien Ferrari, et il faudra donc encore attendre un peu avant de connaître les noms des monoplaces, bien que chez Williams cette dernière devrait en toute logique s’appeler FW46 dans la lignée de la FW45 de la saison 2023.

Pour rappel, la saison 2024 débutera le 02 mars avec le Grand Prix de Bahreïn et se terminera le 08 décembre avec le Grand Prix d’Abou Dhabi. Il y aura 24 week-ends de Grand Prix au calendrier de la Formule 1 en 2024.

Dates présentation F1 2024

Equipe Date Châssis
Haas Photos VF-24
Williams Photos FW46
Stake F1 TeamPhotos C44
Alpine Photos A524
Visa Cash App RBPhotos VCARB01
Aston Martin Photos AMR24
FerrariPhotos SF-24
McLaren Photos MCL38
Mercedes Photos W15
Red Bull PhotosRB20

La soufflerie d’Aston Martin F1 sera opérationnelle en septembre 2024

L’équipe Aston Martin a publié une courte vidéo (voir au bas de l’article) dans laquelle on peut se rendre compte de l’avancée des travaux de construction de son tout nouveau campus à Silverstone, un campus qui abritera des bureaux mais aussi et surtout une toute nouvelle soufflerie.

La construction de ce tout nouveau siège social d’Aston Martin est un jalon culturel important pour le sport – il s’agit de la première toute nouvelle usine de F1 au Royaume-Uni depuis 17 ans, la plus récente étant le McLaren Technology Centre, à Woking, qui a été officiellement ouvert en 2004. 

Le développement du nouveau site s’accompagne également d’une ambitieuse campagne de recrutement. L’équipe Aston Martin a déjà effectué plusieurs nominations techniques notables au cours des derniers mois et continue activement de recruter à tous les niveaux de l’organisation. Bon nombre des nouveaux rôles seront occupés par des experts travaillant déjà dans le secteur du sport automobile, mais d’autres seront ouverts aux talents locaux.

Ce tout nouveau campus est composé de plusieurs bâtiments. Le premier de ces bâtiments est terminé depuis quelques mois déjà et l’équipe a commencé à s’y installer. Il abrite le bureau d’études de l’équipe, les zones d’ingénierie, de production, de commerce et de fabrication.

Concernant les autres bâtiments, les travaux ont pris un peu de retard ces derniers mois, mais Aston Martin prévoit toujours une livraison de sa nouvelle soufflerie et de son nouveau simulateur au mois de septembre 2024 comme l’explique le directeur du projet Guy Austin dans une vidéo publiée par Aston Martin.

« Je me tiens devant le bâtiment 3, qui abrite notre nouvelle soufflerie. » explique Guy Austin au début de la vidéo.

« La soufflerie elle-même devrait être achevée en septembre prochain en 2024, mais nous allons en fait commencer à déménager notre matériel ici à partir de début janvier. »

Pour rappel, la nouvelle usine de trois unités est construite sur un terrain en face du circuit historique du Grand Prix de Grande-Bretagne à Silverstone : un bâtiment abritera les ressources de conception, de fabrication et de marketing de l’équipe ; un second sera occupé par la toute nouvelle soufflerie ; et le troisième sera réaménagé et réutilisera les locaux de l’usine existante en un hub central comprenant des équipements pour le personnel et un centre logistique.

Travaux usine Aston Martin 

Daniel Ricciardo conclut « une année positive » malgré sa blessure

Daniel Ricciardo estime que 2023 fut une « année positive » pour lui, malgré sa blessure à la main gauche qui lui a valu une absence prolongée de plusieurs semaines entre le Grand Prix des Pays-Bas et celui des Etats-Unis.

L’Australien Daniel Ricciardo a fait son grand retour sur la grille de la F1 en tant que titulaire cette saison lorsque Red Bull a pris la décision de ne pas conserver le Néerlandais Nyck de Vries, remercié juste avant le Grand Prix de Hongrie et remplacé donc par Ricciardo.  De retour en Formule 1, Daniel Ricciardo a disputé sa première course à Budapest, puis le Grand Prix de Belgique une semaine plus tard.

Au retour de la trêve estivale, le paddock a posé ses valises à Zandvoort aux Pays-Bas où Ricciardo a eu un accident lors de la deuxième séance d’essais libres, obligeant le pilote AlphaTauri à subir une intervention chirurgicale et à rester éloigné des circuits durant cinq Grands Prix.

Interrogé pour savoir si sa blessure à la main gauche a terni en quelque sorte son retour en Formule 1 cette année, Daniel Ricciardo a répondu : « J’aurais aimé que cela n’arrive jamais, car c’était inconfortable et douloureux, mais peu importe. » a déclaré le pilote AlphaTauri.

« Maintenant que c’est évidemment fait, je considère toujours cette année comme positive, car quand j’étais assis ici [à Abou Dhabi] il y a un an [lorsqu’il disputait sa dernière course avec McLaren], je me disais : « Est-ce que cela pourrait être ma dernière course ? »

« Honnêtement, je n’exagère pas en disant cela. Je ne savais vraiment pas. Honnêtement, je pensais que c’était 50/50. Donc, pour vivre en quelque sorte l’année que j’ai eue – on peut oublier la main. Je me sens juste un peu… renaître à nouveau, c’est en quelque sorte le mot juste. Je me sens revigoré, j’ai définitivement un second souffle. »

« Même si je parle de la main, le fait que cela ne ressemble pas à un revers en dit probablement long. Je pouvais voir comment certaines personnes voyaient peut-être cet accident malchanceux avec de lourdes conséquences du genre : ‘ouais, peut-être que Daniel devrait simplement renoncer, c’est probablement juste un signe qu’il devrait simplement y mettre un terme [à sa carrière]’. »

« Mais je n’ai jamais pensé ça, je n’ai jamais ressenti ça. C’était donc peut-être encore plus puissant dans la décision d’essayer de botter des fesses ! »

Daniel Ricciardo a terminé l’année avec l’honneur d’obtenir le meilleur résultat d’AlphaTauri en 2023 avec sa septième place au Grand Prix du Mexique. L’Australien fera à nouveau équipe avec le Japonais Yuki Tsunoda en 2024 – quand AlphaTauri sera sous la direction de Laurent Mekies, qui remplace Franz Tost en tant que chef d’équipe.

Sainz sur sa grosse frayeur à Vegas : « Cela ressemblait à une explosion »

On s’en souvient tous, le tant attendu Grand Prix de Las Vegas a débuté dans le chaos, puisque après seulement quelques minutes de roulage en EL1 la direction de course a décidé d’agiter un drapeau rouge après qu’une plaque d’égout se soit détachée au passage des monoplaces. Le problème est que le pilote Ferrari Carlos Sainz a percuté de plein fouet cette plaque en acier, ce qui a fortement endommagé sa monoplace, obligeant l’Espagnol à immobiliser sa SF-23 sur le bord de piste.

Après cet incident, la FIA a pris la décision de retarder le début de la deuxième séance d’essais libres pour permettre aux commissaires de vérifier toutes les plaques d’égout sur l’intégralité du circuit long d’un peu plus de six kilomètres. Une fois les vérifications effectuées, les pilotes ont été autorisés très tard dans la nuit à reprendre la piste pour disputer les EL2, ce qui nous a valu une séance d’essais libres à huis clos, avec des spectateurs ayant pourtant payé leurs places, renvoyés chez eux pour des questions « logistiques ».

Dans ce contexte un peu particulier, Ferrari a soumis une demande de dérogation au Règlement sportif aux commissaires de course pour permettre de remplacer sur la monoplace de Carlos Sainz toutes les pièces endommagées par un élément extérieur (la plaque d’égout) et qui n’était pas de la faute de l’équipe, sans écoper d’une pénalité, mais la FIA s’est montrée totalement inflexible et les commissaires ont appliqué les règles.

En effet, les commissaires ont estimé que même si les dommages ont été causés par des « circonstances extérieures très inhabituelles », l’article 2.1 du Règlement sportif de la Formule 1 oblige tous les officiels, y compris les commissaires sportifs, à appliquer le règlement « tel qu’il est rédigé », et c’est donc ce qu’ont fait les commissaires en infligeant une pénalité de dix places sur la grille du Grand Prix de Las Vegas à Carlos Sainz.

Présent à Madrid ces derniers jours dans le cadre d’un événement organisé par l’un des sponsors de l’équipe Ferrari, l’Espagnol Carlos Sainz est revenu un peu plus en détails sur cet incident qui lui a coûté une pénalité de dix places à Las Vegas, et le pilote Ferrari n’a visiblement pas encore digéré la sanction qu’il trouve toujours injuste.

Lorsqu’on lui demande précisément comment il fait pour gérer la frustration dans de telles circonstances, Sainz a répondu : « La frustration est quelque chose de très difficile à gérer quand tu es quelqu’un de compétitif avec tellement de désirs. Surtout quand tu as mis tellement d’efforts, tellement de travail lors de la préparation d’une course, d’une année, et soudain des choses comme ça t’arrivent. »

« Une plaque d’égout fracasse ta voiture. Elle était pratiquement détruite. Quand on regarde ce qui s’est passé, c’est une chose qu’on ne peut pas voir, c’est plutôt la faute du circuit ou de la FIA, et ensuite ils vous pénalisent. On vous dit : ‘tu vas obtenir dix places de pénalité et tu vas devoir t’élancer de l’arrière’. »

« Ce sont des choses, honnêtement, qui montrent que le sport et la Formule 1 ont encore des choses à améliorer, clairement. Personne en Formule 1 n’était d’accord avec cette pénalité et personne n’était content de cette situation. Donc, cela montre que le sport doit continuer à progresser. Mais c’est aussi ça le sport, il y a des moments où vous êtes frustré car il vous arrive des choses très difficiles à contrôler. »

Comme une explosion !

Concernant l’incident en lui-même, lorsqu’on demande à Carlos Sainz s’il savait ce qu’il venait de se passer lorsqu’il a percuté la plaque d’égout sur la piste, l’Espagnol a répondu : « Non, je ne pouvais pas voir. En plus d’être une course de nuit, on ne voyait pas bien avec l’asphalte noir. Même à la télévision on n’a pas pu le voir. »

« J’ai eu une grosse frayeur, parce que comme je l’ai dejà dit, la plaque d’égout est entrée au milieu du châssis et a tapé mon baquet au niveau du bas du dos. J’étais un peu sous le choc parce que je me suis demandé ce qu’il se passait. Cela ressemblait pratiquement à une explosion. »

Vidéo du choc 

« Si on regarde des images de l’extérieur, il semble que la voiture explose. Ça m’a fait peur. Mais le plus important, dieu merci, il ne s’est rien produit [de grave] et j’ai pu concourir pour le reste du week-end. Cela m’a coûté une pénalité et le changement de la monoplace entière. »

Ce sont les règles ! 

Récemment, Derek Warwick, l’un des commissaires de course ayant officié au Grand Prix de Las Vegas en novembre dernier, a reconnu que la pénalité sur la grille de départ infligée à Carlos Sainz n’était pas juste mais inévitable en raison du règlement du championnat du monde de F1.

« C’est un travail difficile pour un steward, comme pour un arbitre, et nous devons être impartiaux, nous devons être stricts et nous devons être durs, même si parfois cela nous fait mal. » a déclaré Warwick, cité par Reuters.

« La pénalité que nous avons dû infliger à Sainz à Las Vegas, c’était mal, nous avons travaillé très dur pour que cela n’arrive pas mais ce sont les règles. »

Enfant, Albon piquait des colères quand Schumacher ne gagnait pas en F1

Alex Albon a expliqué comment le septuple champion du monde de F1, Michael Schumacher, a contribué à inspirer son propre parcours en Formule 1, le pilote Williams admettant qu’enfant il se mettait rapidement en colère lorsque l’Allemand ne gagnait pas une course le dimanche.

Le Thaïlandais Alexander Albon a débuté sa carrière en Formule 1 en 2019 avec l’écurie Toro Rosso, avant d’être directement promu chez Red Bull Racing en plein milieu de saison en remplacement direct du Français Pierre Gasly dont les performances n’étaient pas satisfaisantes. Après avoir terminé la saison 2019 chez Red Bull, Albon a été conservé pour 2020, mais ses performances décevantes face à Max Verstappen ont une nouvelle fois obligé l’équipe à le remplacer par Sergio Perez dès la campagne 2021.

Après avoir passé une année en off en tant que pilote de réserve pour Red Bull, Alex Albon a finalement trouvé un baquet de titulaire chez Williams en 2022, ce qui lui a permis de revenir à temps plein sur la grille. En 2023, Albon a terminé treizième du championnat du monde des pilotes et a inscrit 27 des 28 points marqués par Williams.

Revenant sur son enfance dans le podcast High Performance, Alex Albon a admis qu’il était devenu un véritable fanatique de Formule 1 dans son enfance, notamment à cause ou grâce à Michael Schumacher qu’il suivait assidûment. 

« J’étais un enfant obsédé en grandissant. L’un de mes premiers mots a été ‘Ferrari’, que je disais ‘Rari’. C’était les Ferrari avec leurs échappements, j’adorais voir les quatre sorties d’échappement avec la fumée. Donc, j’avais toujours l’habitude de crier ‘Fumée’ ou ‘Rari’. » a expliqué Alex Albon.

« En ce qui concerne les sensations avec les voitures, j’étais un grand fan de Michael Schumacher. Quand j’étais enfant, j’avais l’habitude de faire de grosses crises si Michael ne gagnait pas. »

« Ma mère avait une VHS [vidéocassette, ndlr] des meilleurs moment de la Formule 1 en 2001, et je connaissais toutes les courses qu’il avait gagnées cette année-là. Donc, dès que j’avais une pause – ou bien une mauvaise journée – je mettais direct Michael qui gagne. »

« Tout ça c’était au début. J’ai toujours voulu être pilote de course et mon père courait lui-même. Je le qualifierais de semi-professionnel, je pense qu’il aimerait ça ! Mais il était bon, il faisait vraiment bien son travail. »

« Je me suis en quelque sorte lancé dans la course quand lui s’est arrêté, on s’est croisé.  Vous savez, il était mon ingénieur, mon mécanicien, mon chauffeur, mon entraîneur. C’était vraiment une affaire de père-fils. »

En 2024, Alex Albon pilotera pour la troisième saison consécutive pour Williams. Le Thaïlandais sera toujours associé à l’Américain Logan Sargeant dont le contrat a été prolongé très tardivement. 

Pirelli dévoile ses chiffres de la saison 2023 de F1

Pirelli – manufacturier unique de la F1 – a dévoilé les chiffres de la saison 2023 de Formule 1 qui s’est terminée avec le Grand Prix d’Abou Dhabi en novembre dernier. Une campagne longue de 22 courses disputée entre mars et novembre.

Près de huit fois la circonférence de la Terre : c’est la distance totale parcourue par les pneus Pirelli lors des 22 Grands Prix disputés au cours de la saison 2023. En effet, 307 925,8 kilomètres ont été accumulés en 60 473 tours grâce aux 6 847 trains de pneus utilisés pour au moins un tour par les pilotes alignés parmi les dix équipes participant au championnat du monde de Formule 1.

La grande majorité du kilométrage a été parcouru avec des pneus slicks : seulement 6,31 % de la distance a vu le Pneus Intermédiaire et le pneu Full Wet comme protagonistes.

Le grand protagoniste – il ne pouvait en être autrement puisqu’il était présent dans chaque événement – était le C3 : en effet, 105 499 kilomètres ont été parcourus avec ce composé, soit plus d’un tiers du total des kilomètres (36,57 %).

Le C4 (27,43 %) est le deuxième composé le plus utilisé, suivi du C2 (15,41 %) et du C5 (13,55 %) tandis que le composé le moins utilisé était le C1 (5,73 %). À ce total s’ajoutent également les 3 800 kilomètres parcourus pendant les week-ends de course avec les prototypes, une circonstance qui s’est produite sur trois circuits : Barcelone, Suzuka et Mexico.

2023 Facts and Figures - Total Kilometres

Oscar Piastri a réalisé le plus long relais de l’année au Grand Prix d’Arabie Saoudite. Pour sa deuxième participation dans la catégorie reine, le pilote australien de l’équipe McLaren a dû s’arrêter à la fin du premier tour pour remplacer l’aileron avant endommagé après un contact avec Pierre Gasly en équipant sa monoplace d’un train de C2 qui l’a mené jusqu’au drapeau à damier, pour une distance totale de 302,5 kilomètres.

Dans ce classement spécial, Piastri a battu de seulement deux kilomètres Esteban Ocon qui a atteint 300,1 kilomètres à Bakou avec un seul jeu de C3, montés au départ – effectués depuis la voie des stands – et conservés jusqu’à l’avant-dernier des 51 tours prévus.

2023 Facts and Figures - Longest Stint and Most KM per Set

En outre, la piste urbaine de la capitale de l’Azerbaïdjan a également accueilli le plus long relais de l’année avec le pneu le plus tendre : Valtteri Bottas a parcouru toute la longueur (17 tours, soit 102 kilomètres) de la course Sprint samedi après-midi avec un train de C5. Le même pilote finlandais détient également le record des kilomètres parcourus consécutivement avec le composé le plus dur, grâce aux 32 tours (188,4 kilomètres) effectués à Silverstone. Le relais le plus long avec le C4 a encore été réalisé par une Alfa Romeo : 212,7 kilomètres accumulés par Guanyu Zhou lors de la course de Singapour.

La saison 2023 de F1 a vu alterner trois formats de week-end avec autant de réglementations différentes relatives à l’utilisation des pneumatiques : le format classique avec trois séances d’essais libres, une qualification et la course s’est déroulée 14 fois ; le format dit « Sprint » a été utilisé six fois, qui comprend seulement une séance d’essais libres le vendredi, suivie des qualifications pour la course, du Sprint Shootout et de la course Sprint le samedi, le dimanche étant toujours dédié à la course ; l’ATA (Alternative Tire Allocation) a été testée à deux reprises, dans le but d’identifier des solutions pour une gestion plus efficace des pneus. Il est également vrai qu’un millier de trains de pneus slicks apportés lors des 22 épreuves n’ont jamais été utilisés et que 732 autres ont roulé entre un et trois tours.

En ce qui concerne les pneus pluie extrême (Full Wet), Pirelli a commencé cette année à appliquer un procédé – connu sous le nom de « strip-and-fit » – qui permet de mettre à disposition des équipes pour d’autres épreuves des pneus déjà montés mais non utilisés : cela permettra pleinement une décision décisive pour optimiser la gestion des pneumatiques, sachant qu’en 2023 par exemple, 1 304 trains de ces deux types de pneumatiques n’ont effectué aucun tour.

2023 Facts and Figures - Tyre Sets Supplied

De tous les Grands Prix 2023, celui des Pays-Bas a été la course au cours de laquelle les pneus ont été remplacés le plus souvent, compte tenu à la fois des arrêts aux stands réels et des modifications apportées sous le régime du drapeau rouge.

En raison du changement continu des conditions climatiques, la pluie étant le protagoniste de temps en temps, 82 changements de pneus ont été effectués, tous les types – les trois composés slicks, l’intermédiaire et l’extrême mouillé – ayant goûté au moins une fois l’asphalte à Zandvoort. A l’inverse, la course qui a vu le moins de changements de pneumatiques a été Miami, où les vingt pilotes au départ n’ont effectué que l’arrêt au stand obligatoire exigé par le règlement sportif. En prenant également en compte les courses Sprint, un total de 871 changements de pneus ont été effectués.

2023 Facts and Figures - Tyre Changes

La palme de l’événement le plus chaud de l’année – du moins en termes de température de l’air – est revenue à Austin : 34,7 °C le samedi en sprint, 32,8 °C en course le dimanche. De l’autre côté, il y a Zandvoort, avec une température moyenne de 15,1 °C. Côté asphalte, le record de chaleur était détenu par le Hungaroring avec 53,6 °C tandis que le plus froid était celui de Las Vegas (18,5 °C).

2023 Facts and Figures - Temperatures