L’accident de Lewis Hamilton à Barcelone : un scénario qui se répète à chaque changement d’écurie

Lewis Hamilton a vu sa dernière journée d’essais avec Ferrari à Barcelone être interrompue par un accident, un incident qui rappelle ses débuts avec McLaren et Mercedes.

Le septuple champion du monde a perdu le contrôle de la Ferrari SF-23 dans le dernier secteur du circuit de Barcelona-Catalunya. S’il est heureusement sorti indemne, la suspension de la monoplace a subi d’importants dégâts, mettant un terme à sa session.

Lewis Hamilton, qui partageait ces essais avec Charles Leclerc, avait déjà bouclé plusieurs journées de roulage. Ferrari s’était concentrée sur la gestion des pneumatiques et les départs lors de la première journée d’essais, avant que l’accident ne vienne perturber le programme du deuxième jour.

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Des débuts toujours mouvementés

Cet accident n’est pas une première pour Hamilton. En 2007, alors qu’il débutait en F1 avec McLaren, le Britannique avait déjà été victime d’une sortie de piste lors d’une séance d’essais à Valence. À l’époque, il avait perdu le contrôle de sa MP4-22 à près de 300 km/h, mais en était ressorti indemne. Cet incident n’avait pas empêché Hamilton de réaliser l’une des meilleures saisons pour un rookie, échouant à un seul point du titre mondial.

En 2013, lors de ses premiers tours de roue avec Mercedes à Jerez, il avait également été victime d’un accident après seulement 15 tours, en raison d’un problème de freins.

Désormais, Hamilton a connu un accident en essais avec chacune des trois écuries pour lesquelles il a couru en F1. Un mauvais présage ? Pas forcément, puisqu’il a ensuite remporté des titres avec McLaren et Mercedes. De quoi nourrir les espoirs de Ferrari pour 2025.

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Yuki Tsunoda sera le pilote de réserve de Red Bull pour la saison 2025 de F1

Le pilote japonais de 24 ans passera une cinquième année à courir pour l’équipe sœur de Red Bull, Racing Bulls. S’il a un temps espéré devenir le nouveau coéquipier de Max Verstappen, le Japonais a finalement été écarté par la firme autrichienne.

Red Bull a préféré promouvoir Liam Lawson pour qu’il devienne le prochain coéquipier de Max Verstappenen F1, après avoir décidé de se débarrasser du peu performant Sergio Perez après une saison 2024 épouvantable.

Selon Autosport et RacingNews365, Tsunoda devrait prendre le rôle de pilote de réserve de Red Bull cette année.

Non seulement Tsunoda serait une option de repli si Lawson ne réalise pas les performances attendues, mais il serait le premier en ligne pour remplacer ces derniers dans le cas où l’un des pilotes habituels de Red Bull ne pourrait pas courir.

La menace d’une interdiction de courir continue de planer sur Max Verstappen, qui aborde la saison 2025 avec huit points de pénalité sur sa super licence.

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Le quadruple champion du monde a insisté sur le fait qu’il ne changera pas sa façon de piloter malgré le fait qu’il soit à quatre points de se voir infliger une interdiction automatique d’une course.

Verstappen va devoir négocier avec prudence les 11 premières manches de la saison 2025 avant que ses deux points de pénalité n’expirent le 30 juin.

Le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a admis que Yuki Tsunoda pourrait quitter l’équipe lorsque son contrat expirera à la fin de 2025.

Nous sommes parfaitement conscients que si nous ne sommes pas en mesure de donner une opportunité pour Yuki [chez Red Bull] en toute honnêteté cette année, est-ce que cela [le garder] a un sens ?”, a déclaré Horner à la fin de l’année dernière.

Vous ne pouvez pas avoir un pilote dans l’équipe de soutien pendant cinq ans. Vous ne pouvez pas toujours être en position de demoiselle d’honneur. Vous devez soit les laisser partir à ce moment-là, soit envisager quelque chose de différent.”

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Christian Horner se réjouit de l’arrivée de Lewis Hamilton chez Ferrari

Le directeur de Red Bull, Christian Horner, considère l’arrivée de Lewis Hamilton chez Ferrari comme une excellente nouvelle pour la Formule 1.

Le septuple champion du monde a quitté Mercedes cet hiver pour rejoindre la Scuderia, un transfert spectaculaire qui a retourné le petit monde de la F1 à l’approche de la saison 2025. Ses premiers pas à Maranello et ses débuts en piste sous ses nouvelles couleurs ont déclenché un véritable engouement médiatique.

Présent aux Autosport Awards, Christian Horner a reconnu que Lewis Hamilton “portait bien” la légendaire combinaison rouge de Ferrari, soulignant ainsi l’impact de ce changement sur l’intérêt porté au championnat.

J’ai vu quelques photos, je trouve que ça lui va bien”, a déclaré Horner à Autosport. “Je pense que c’est une bonne chose pour la Formule 1. Lewis Hamilton dans une Ferrari, c’est vraiment du grand divertissement.”

Dans un univers aussi imprévisible que celui de la F1, où chaque saison réserve son lot de surprises, on retrouve un parallèle intéressant avec l’expérience proposée par un casino en ligne argent réel, où chaque tour peut changer la donne et faire monter l’adrénaline.

Je pense donc qu’il s’agit d’une nouvelle dynamique pour cette année qui pourrait être très excitante”, a déclaré Christian Horner.

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Vers une bataille à quatre pour le titre en F1 ?

Avec Lewis Hamilton aux côtés de Charles Leclerc, Ferrari dispose d’un duo de pilotes parmi les plus redoutables de la grille.

Si McLaren aborde la saison en tant que champion du monde des constructeurs en titre et principal favori, la lutte s’annonce serrée avec Ferrari, Red Bull et Mercedes.

Christian Horner estime ainsi que la saison pourrait donner lieu à une bataille à quatre pour le titre des constructeurs et à huit pour le titre des pilotes.

Je pense que ce sera très serré”, a-t-il ajouté. “Vous allez avoir quatre équipes qui vont être très compétitives. Je pense que ce sera très serré, faites votre choix.”

“McLaren va être fort, Ferrari va être fort, Mercedes va avoir quelque chose à prouver aussi, donc ça pourrait être une année exceptionnelle”, a conclu le directeur de l’écurie Red Bull.

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Johnny Herbert rebondit chez Lola Cars après son départ de la FIA

Moins de 24 heures après l’annonce de son départ de la FIA, Johnny Herbert a déjà trouvé un nouveau poste.

L’ancien pilote, qui officiait comme commissaire de la F1 depuis 15 ans, a quitté ses fonctions en raison d’une “incompatibilité” avec son activité médiatique, selon l’instance dirigeante du sport automobile. Ses récentes interviews sur des sujets d’actualité en F1 ont soulevé des questions sur son impartialité dans son rôle auprès de la FIA.

Herbert a donc rejoint Lola Cars en tant qu’ambassadeur mondial de la marque. Son expertise sera mise à contribution dans l’entrée récente de l’entreprise en Formule E, ainsi que dans le développement stratégique de l’ingénierie durable, notamment autour de l’électrification, de l’hydrogène et des carburants et matériaux durables. Tout comme un casino en ligne fiable assure la sécurité et la confiance des joueurs, Lola Cars s’engage à garantir un avenir durable et innovant dans le sport automobile.

Le triple vainqueur en Grand Prix et lauréat des 24 Heures du Mans 1991 jouera également un rôle clé dans les partenariats commerciaux et les projets de développement de Lola.

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C’est très excitant d’être impliqué dans une marque emblématique et victorieuse comme Lola”, a déclaré Herbert.

Lola a toujours joué un rôle important dans le monde du sport automobile et, ayant grandi avec des Lola autour de moi en Formule Ford, en voitures de sport et en F1, rejoindre l’équipe pour ce nouveau chapitre me semble être la solution idéale.”

“Je suis impatient de travailler avec Lola et ses partenaires, d’ouvrir les portes de la marque et de contribuer non seulement au succès renouvelé d’un nom aussi célèbre, mais aussi à l’avenir durable du sport automobile de haut niveau.”

Le président de Lola Cars, Till Bechtolsheimer, a qualifié la nomination de Johnny Herbert comme “un moment historique” pour lui.

Il a ajouté : “Ayant été témoin de nombreuses démonstrations de son talent et de son esprit sportif tout au long de sa carrière, je suis ravi d’avoir l’opportunité de travailler à ses côtés. Il n’est pas seulement l’ambassadeur idéal de tout ce que représente Lola, mais sa riche expérience sera une ressource inestimable pour nos pilotes actuels et futurs.

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Andrea Kimi Antonelli a enfin le droit de conduire en dehors des circuits de F1

Bien qu’il ait été confirmé comme pilote de F1 pour Mercedes en septembre dernier, Andrea Kimi Antonelli n’est légalement autorisé à conduire sur la route que depuis peu.

En effet, ce dernier a passé avec succès son examen de conduite le 28 janvier dernier.
Le jeune homme de 18 ans a confirmé la nouvelle sur Instagram ce lundi.

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Antonelli a légendé une photo de lui assis dans une voiture : “Mission accomplie.

Antonelli fera ses débuts en F1 lors du Grand Prix d’Australie en mars prochain.
L’Italien a été choisi par Toto Wolff pour remplacer Lewis Hamilton et fera équipe avec George Russell en 2025.

Si Antonelli remporte l’une des trois premières courses, il battra le record de Max Verstappen, celui du plus jeune vainqueur de l’histoire de la discipline.

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Esteban Ocon a assisté au premier jour de Lewis Hamilton chez Ferrari

Esteban Ocon, pilote de l’écurie Haas F1, a révélé que le premier jour de Lewis Hamilton chez Ferrari s’est déroulé dans une “folle atmosphère.”

La semaine dernière, Hamilton a débuté son aventure à Maranello et force est de constater que Lewis Hamilton a capté l’attention du monde du sport en prenant une photo emblématique devant l’ancienne demeure d’Enzo Ferrari.

Mercredi dernier, Hamilton a pris la piste pour la première fois au volant de la Ferrari 2023 à Fiorano.

Les préparatifs du septuple Champion du monde de F1 pour la nouvelle saison se sont poursuivis cette semaine, avec quelques jours d’essais à Barcelone aux côtés de Charles Leclerc.

Toutefois, il s’est avéré qu’Ocon se trouvait à l’usine Ferrari lors de la première journée d’Hamilton au sein de l’équipe.

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Ocon a quitté Alpine pour rejoindre Haas, faisant équipe avec Oliver Bearman, protégé de Ferrari.

Haas ne disposant pas de son propre simulateur, Ocon a pu essayer celui de Ferrari. Dans le cadre de son partenariat avec Ferrari, Haas peut utiliser certaines infrastructures de la firme italienne.

Au micro de Canal+, Ocon a déclaré : “J’ai eu la chance d’être au même endroit le même jour parce que j’étais aussi dans le simulateur de Ferrari.”

“C’est merveilleux de voir qu’il y a autant de passion pour Ferrari, pour la F1 bien sûr, dans le monde et que cette passion ne cesse de croître.”

“Il est clair que le fait d’avoir le plus grand pilote de notre génération dans l’équipe la plus performante est quelque chose d’incroyable. Alors oui, j’ai hâte de pouvoir me battre sur la piste avec lui, c’est certain”, a conclu le pilote français.

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Johnny Herbert quitte son rôle de commissaire en F1

Johnny Herbert ne sera plus commissaire de course en F1, en raison d’un conflit d’intérêts lié à son activité de commentateur dans les médias.

La FIA a annoncé mercredi que l’ancien pilote et triple vainqueur de Grands Prix avait “accepté de manière réciproque” de quitter son poste, après avoir convenu que ses fonctions de consultant et de commissaire étaient “incompatibles.”

Cette décision intervient seulement quelques jours après que Herbert avait déclaré qu’il poursuivrait son rôle de commissaire pour la saison 2025. Présent dans ce rôle depuis 2010, il était devenu un membre régulier du corps arbitral de la F1 au cours des 15 dernières années.

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C’est avec regret que nous annonçons aujourd’hui que Johnny Herbert n’occupera plus le poste de commissaire aux pilotes de F1 pour la FIA”, peut-on lire dans un communiqué de la FIA.

“Johnny est très respecté et a apporté une expérience et une expertise inestimables à son rôle. Cependant, après discussion, il a été mutuellement convenu que ses fonctions de commissaire de la FIA et celles de commentateur dans les médias étaient incompatibles.”

“Nous le remercions pour ses services et lui souhaitons bonne chance dans ses projets futurs.”

En plus d’agir en tant que commissaire, Herbert avait continué à exercer des rôles de commentateur et partageait régulièrement ses opinions lors d’interviews. La saison passée, ses commentaires sur Max Verstappen ont vu Herbert être mis sous le feu des critiques.

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Lewis Hamilton sort de piste lors de son deuxième essai avec Ferrari à Barcelone

Lewis Hamilton a vu sa deuxième séance d’essais avec Ferrari écourtée après une sortie de piste sur le circuit de Barcelona-Catalunya. Le septuple champion du monde a perdu le contrôle de sa monoplace dans le dernier secteur et est allé heurter les barrières.

Une source proche de l’équipe a confirmé que le Britannique est sorti indemne de l’incident. Malgré des rumeurs initiales évoquant des dégâts importants, l’accident est finalement jugé comme mineur. La Scuderia Ferrari espère que la voiture sera réparée à temps pour permettre à Charles Leclerc de poursuivre le programme prévu dans l’après-midi.

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L’écurie italienne considère cet accrochage comme une étape normale dans l’adaptation du septuple Champion du monde à sa nouvelle monture. Depuis le début des essais, le pilote de 40 ans partage les roulages avec son nouveau voisin de garage, Charles Leclerc. Mardi, il avait pris la suite de son coéquipier dans l’après-midi, tandis que mercredi, c’est lui qui avait débuté la journée avant que l’accident ne mette un terme prématuré à sa session.

Ce n’est pas la première fois qu’Hamilton rencontre des difficultés lors de ses débuts en essais avec une nouvelle équipe. En 2007, avant sa saison chez McLaren, il avait subi un accident à grande vitesse, et en 2013, un problème de freinage l’avait contraint à une sortie de piste lors de ses premiers essais avec Mercedes.

Selon AutoRacer, Ferrari fera appel à Antonio Giovinazzi et Dino Beganovic pour la dernière journée des essais privés, prévue jeudi.

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Adrian Newey sur son départ de Red Bull : “J’ai été honnête avec moi-même”

Adrian Newey a justifié sa décision de quitter Red Bull en déclarant qu’il devait être “honnête avec lui-même”. L’ingénieur britannique de 66 ans, figure clé du succès de l’écurie depuis son arrivée en 2006, a contribué aux titres mondiaux de Sebastian Vettel (2010-2013) et à la domination actuelle de Max Verstappen en F1.

Si les raisons précises de son départ restent inconnues, le climat de tensions en coulisses chez Red Bull aurait pu peser dans la balance. Début 2024, Christian Horner a été visé par une enquête interne pour comportement inapproprié présumé, alimentant les spéculations sur l’avenir dans l’écurie de Max Verstappen et un potentiel transfert vers Mercedes.

Dans un entretien accordé à la publication allemande AMuS, Newey a confirmé son choix de quitter Red Bull tout en précisant qu’il ne comptait pas pour autant prendre sa retraite de la Formule 1.

Eh bien, je pense que cela remonte un peu en arrière. Si vous m’aviez dit il y a 12 mois que je quitterais Red Bull pour finalement recommencer maintenant, j’aurais dit non, vous êtes fou”, a déclaré Newey.

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Mais pour diverses raisons, j’ai senti que je ne serais pas fidèle à moi-même si je restais chez Red Bull. La première décision difficile a été exactement celle-là : est-ce que je reste ou non chez Red Bull ? Nous sommes arrivés à la conclusion qu’en étant honnête avec moi-même, je ne pouvais pas.”

“Une fois cette décision prise, il s’agissait de savoir ce qu’il fallait faire ensuite. Avec ma femme Mandy, nous avons discuté de plusieurs choses. J’ai la chance de ne pas avoir besoin de travailler financièrement.”

“J’aurais pu me contenter de prendre ma retraite et de m’asseoir sur la plage, ou faire quelque chose de complètement différent – participer à la Coupe de l’America, travailler pour l’un des équipementiers de voitures de route ou rester dans le monde de la course.”

“Si je devais rester dans la course, autant rester en F1, en supposant que les gens veuillent de moi”, a conclu l’ingénieur britannique.

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Toto Wolff reconnaît que Mercedes sera sous pression face aux nouvelles règles de 2026

Toto Wolff reconnaît que Mercedes ne pourra pas se cacher lorsque la Formule 1 introduira son nouveau règlement en 2026.

Cette refonte du règlement marquera une évolution majeure, notamment au sujet de l’unité de puissance, avec l’introduction de carburants durables et une électrification accrue des moteurs. Christian Horner, patron de Red Bull, a qualifié ces changements de “plus importants de l’histoire du sport.

Ces nouvelles règles pourraient bouleverser la hiérarchie, en redonnant une place centrale à la performance du moteur. En 2014, lors du dernier grand changement de réglementation, Mercedes avait surclassé la concurrence grâce à une unité de puissance largement supérieure. Il a fallu attendre 2018 pour voir Ferrari combler cet écart, bien que la FIA ait imposé des ajustements l’année suivante pour encadrer les performances du moteur italien.

Alors que 2026 pourrait engendrer une dynamique similaire, Wolff se montre prudent quant aux défis qui attendent son équipe.

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S’adressant à AMuS, Wolff a déclaré : “Je ne souffre pas de maux d’estomac. C’est un défi très intéressant.”

“Vous devez faire votre travail aussi bien que possible à tous les niveaux. Un bon moteur seul ne nous mènera nulle part.”

“McLaren l’aura aussi. Ensuite, nous devons les battre sur le châssis. Nous n’avons nulle part où nous cacher”, a conclu l’Autrichien.

La saison passée, Mercedes a terminé la saison à la quatrième place du classement des constructeurs. Devancée par Red Bull et Ferrari, Mercedes a surtout été surclassée par une écurie cliente de la firme allemande ; McLaren. En effet, l’écurie britannique utilise le même moteur que les flèches d’argent, mettant donc en avant les lacunes de Mercedes dans la conception de son châssis et de sa monoplace.

En 2025, Mercedes va également devoir composer sans son pilote star, Lewis Hamilton. En effet, le septuple Champion du monde a décidé de rejoindre la Scuderia Ferrari. Il sera remplacé par un jeune espoir de la marque allemande, Andrea Kimi Antonelli.

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Lewis Hamilton est en piste avec Ferrari à Barcelone

La longue attente a finalement pris fin récemment : Lewis Hamilton a fait ses débuts avec Ferrari et dès ce mardi, il testera la monoplace de la saison passée.

Le septuple champion de F1 a effectué ses premiers tours de roue pour la Scuderia sur le circuit de Fiorano au volant de la SF-23 2023. Son coéquipier Charles Leclerc a ensuite brièvement pris le relais, bien qu’il ait été gêné par les conditions météorologiques.

Cependant, la préparation d’Hamilton pour la saison de Formule 1 commence sérieusement cette semaine avec un important test sur le circuit de Catalunya près de Barcelone.

Le septuple Champion du monde sera à nouveau au volant de la SF-23, à partir d’aujourd’hui [mardi] et jusqu’au jeudi 30 janvier, dans l’espoir d’acquérir de meilleures sensations. La semaine dernière, il a eu quelques problèmes avec les pédales, ce qui l’a empêché d’avoir un bon feeling avec la voiture.

Ferrari et Hamilton espèrent résoudre ces problèmes avant les trois jours d’essais hivernaux à Bahreïn, du 26 au 28 février.

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Lewis Hamilton sera à nouveau accompagné de Leclerc pendant ces trois jours à Barcelone, le duo accumulera du kilométrage dans le cadre des 1 000 kilomètres par an autorisés pour les pilotes à temps plein en vertu du règlement TPC [Testing of Previous Cars], répartis sur un maximum de quatre jours.

L’ancien pilote Mercedes a bouclé 30 tours sur le circuit de Fiorano, soit près de 90 kilomètres, tandis que Charles Leclerc en a réalisé 14, couvrant ainsi 42 kilomètres.

Lewis Hamilton devrait rester en Espagne ce week-end pour participer à un test de pneus Pirelli les 4 et 5 février. À cette occasion, le Britannique de 40 ans prendra le volant de la monoplace de la saison précédente, victorieuse à cinq reprises.

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Fernando Alonso met en avant ses atouts et ses points forts en F1

À l’approche de la saison 2025 de Formule 1, Fernando Alonso, doyen de la grille a souligné les compétences qui font encore de lui un adversaire redoutable.

Toujours en quête d’une 33e victoire en Grand Prix, l’Espagnol n’a plus triomphé depuis 2013, mais à 43 ans il demeure l’un des pilotes les plus compétitifs du plateau.

Les points forts ? Les départs, être performant sous la pression et tirer le maximum de n’importe quelle voiture, qu’elle soit bonne ou moins bonne”, a déclaré Alonso à DAZN.

“Il y a toujours une marge de progression, les voitures ne sont jamais figées.”

“La conduite que vous aviez dans les années 2000, vous ne l’aviez pas avec les V8 dans les années 2010, vous ne l’avez pas maintenant avec les moteurs turbo”, a ajouté le natif d’Oviedo.

Il poursuit : “Ensuite, dans les autres catégories que j’ai essayées, comme l’endurance, le Dakar, les 500 miles d’Indianapolis, j’ai senti que je n’avais pas les connaissances de mes rivaux et c’était excitant d’apprendre à nouveau, d’apprendre de nouvelles techniques de conduite à partir de zéro.”

“Même si je suis derrière le volant depuis près de 40 ans, j’ai encore beaucoup de choses à apprendre, c’est certain”, a conclu le pilote Aston Martin.

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Fernando Alonso a-t-il des points faibles ?

Son ami en F1, Pedro de la Rosa s’est exprimé sur ce qui fait la particularité du pilote Aston Martin.

“Sa force… Je dirais que c’est quelque chose d’incroyable”, a expliqué de la Rosa. “Sa capacité à changer le comportement de la voiture dans les virages en utilisant les freins, voilà quelque chose qui le rend différent.”

“Son point faible ? Je ne l’ai pas encore trouvé, mais je continue à le chercher. Fernando fait toujours pression pour que vous commettiez une erreur. Quand il dépasse et fait une erreur, il passe à la phase n°2, la contre-attaque.”

En 2025, Fernando Alonso sera associé à Lance Stroll, son coéquipier chez Aston Martin.

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Carlos Sainz Sr affirme que Lewis Hamilton a été le premier a contacter Ferrari

Carlos Sainz Sr a affirmé que Lewis Hamilton était celui qui avait établi le premier contact avec Ferrari avant son transfert retentissant de Mercedes vers la Scuderia.

En février dernier, Hamilton a choqué le monde de la F1 en annonçant qu’il quitterait Mercedes après 12 ans de bons et loyaux services pour rejoindre Ferrari en 2025.

La décision du septuple champion du monde a entraîné le départ de Carlos Sainz. Toto Wolff a révélé qu’il avait été prévenu par Sainz Sr, qui a appelé l’Autrichien avant de rencontrer Lewis Hamilton.

On pensait que le président de Ferrari, John Elkann, avait proposé le transfert au britannique, mais Sainz Sr insiste sur le fait que c’est le septuple Champion du monde qui a fait la première approche.

Je ne dirais pas que la Scuderia s’est mal comportée”, a déclaré Sainz Sr à El Cafelito. “Les conditions de la tempête parfaite ont été réunies.”

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“Ferrari était satisfaite de Carlos, mais la possibilité est apparue parce que Hamilton l’a lui-même produite. C’est lui qui a approché Ferrari, puis les choses se sont passées ainsi.”

“Peut-être que ce processus aurait pu être plus clair, mais alors il y aurait eu des fuites et Ferrari ne voulait pas que ce soit le cas”, a conclu l’Espagnol.

La saison prochaine, Carlos Sainz Jr fera équipe avec Alex Albon chez Williams. Loin de pouvoir viser des podiums, l’ancien pilote Ferrari aura la lourde tâche, avec son voisin de garage, de faire remonter la firme britannique dans le classement des écuries de F1. La saison dernière, Williams a terminé à l’avant-dernière place du Championnat des constructeurs.

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Jeremy Clarkson se “paye” une nouvelle fois Lewis Hamilton : ”Un pilote ? Ou une superstar ?”

Le célèbre amateur de F1 Jeremy Clarkson a exprimé ses doutes sur certains aspects du transfert de Lewis Hamilton chez Ferrari.

Le septuple champion du monde a quitté Mercedes pour rejoindre la Scuderia en 2025, où il formera un très beau duo avec Charles Leclerc. À 40 ans, Lewis Hamilton espère imiter le succès de Michael Schumacher, décrocher un huitième titre mondial et mettre fin à 16 ans de disette pour Ferrari.

Cependant, Jeremy Clarkson, qui s’était déjà moqué de la photo de présentation officielle de Ferrari et de Lewis Hamilton sur les réseaux sociaux, a pointé du doigt certains détails du premier jour du pilote à Maranello qu’il juge discutables.

On pourrait dire que Lewis Hamilton veut remporter un huitième championnat du monde avant de prendre sa retraite et qu’il a choisi Ferrari parce qu’il pense qu’ils auront la voiture la plus rapide cette année”, a écrit Clarkson dans sa chronique pour le journal The Sun.

“Il n’a peut-être pas tort. Les rumeurs suggèrent qu’elle est en effet très rapide.”

“Cependant, s’il est si désireux de remporter son huitième titre mondial, on pourrait imaginer qu’il serait arrivé à l’usine dès le premier jour, désireux de connaître les secrets de la voiture et de savoir comment il peut tirer le meilleur parti de son vaste arsenal d’astuces de course”, a poursuivi Clarkson.

Au lieu de cela, il est arrivé dans un SUV en costume-cravate et a posé pour des photos avant de parler aux fans, sous l’œil attentif d’un drone qui, heureusement, était là pour capturer le moment.”

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“Ensuite, il a visité le siège de l’équipe où, au ralenti, nous avons vu les ingénieurs en délire et les applaudissements.”

“Et enfin, il est entré en piste, au volant d’une Ferrari de F1 vieille de trois ans.”

“On m’a dit que sa nouvelle maison n’était pas proche du siège de l’équipe. C’est à Milan, et il ne se déplace même pas dans une Ferrari de route, préférant utiliser l’hélicoptère de Fiat.”

“Cela m’a amené à me poser des questions. Qu’est-ce que Lewis est devenu ? Un pilote ? Ou une superstar ?”

“Ce que je sais, c’est qu’il aura fort à faire pour battre son coéquipier Charles Leclerc, qui parle italien, connaît l’équipe, ne passe pas autant de temps à poser pour des photos et, grâce à une séance de tirs au but sur un seul tour, est considéré par beaucoup comme le pilote le plus rapide de tous.”

“Peut-être que Lewis en est conscient. Et peut-être qu’il a signé pour Ferrari pour une raison différente – il sait qu’il a dépassé la fleur de l’âge et il ne voulait pas prendre sa retraite en n’ayant jamais piloté pour le joyau de la couronne du sport automobile.”

“Quoi qu’il en soit, je lui souhaite bonne chance”, a conclu celui qui gère aujourd’hui une ferme.

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Montoya revient sur l’accrochage avec Schumacher : “Il faut être aveugle ou stupide pour ne pas me voir !”

Juan Pablo Montoya est revenu sur son célèbre accrochage avec Michael Schumacher au Grand Prix de Saint-Marin 2004, à l’origine de sa déclaration cinglante : “Il faut être aveugle ou stupide pour ne pas me voir !”.

Lors du premier tour de la course, Schumacher, alors pilote Ferrari, avait violemment contraint Montoya, qui roulait pour Williams, à sortir des limites de la piste.

Schumacher a fini par gagner, mais Montoya, troisième, l’a critiqué plus tard : “Il faut être aveugle ou stupide pour ne pas me voir !”

Montoya s’est depuis exprimé sur ce fait de course dans le podcast Beyond The Grid : “Ils étaient plus rapides que nous. Mais nous étions aussi rapides et nous avions des pneus plus performants.”

“Pour le dépasser, j’ai dû aller tout droit. Il m’a fait sortir de la piste, mais ça va. J’aurais fait la même chose !”

“J’étais d’accord avec ça. S’il avait dit dans l’interview ‘je l’ai sorti de la piste’, j’aurais été d’accord.”

“Mais il a dit ‘je ne l’ai pas vu’.”

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Juan Pablo Montoya reconnait avoir été un “vrai connard en course”

Montoya a fait part de son agacement de voir ses anciens collègues pilotes ne pas se battre face à Michael Schumacher pendant sa période de gloire chez Ferrari.

La chose la plus ennuyeuse avec Michael ? Personne ne lui faisait la course”, a déclaré Montoya. “Quand il arrivait de l’arrière, c’était ; ‘ah, Michael arrive, pousse-toi’.“

C’est ce qui m’a mis hors de moi. C’était comme ‘oh, c’est Michael, ne fais pas de la merde avec Michael’. Il était tellement respecté.”

“Mon approche de la course ? J’étais un vrai connard en course. Les gens pensaient que j’étais fou, et ça marchait.”

“Quand j’ai lancé la voiture, ils savaient que je ne m’écarterais pas du chemin. Vous aviez deux choix : vous me laissiez de la place où on se crashait !”

“La seule fois où j’ai parlé à Michael, c’est lorsque je courais pour BMW et qu’il était chez Ferrari.”

“Nous étions invités à une fête au Nürburgring après la course. C’était moi, Michael et Rubens. Nous nous sommes saoulés tous les trois, et c’est tout !” a conclu l’ancien pilote de F1.

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Juan Pablo Montoya : “À l’époque de Schumacher, la F1 était un milieu hostile”

Selon son ex-rival Juan Pablo Montoya, la période où Michael Schumacher régnait sur la F1 était “hostile.”

Montoya a comparé les relations tendues que les pilotes de F1 entretenaient dans les années 1990 et 2000 à l’atmosphère plus amicale d’aujourd’hui.

Cependant, la convivialité entre les générations actuelles a été mise à l’épreuve la saison dernière lorsque Max Verstappen a provoqué la colère de Lando Norris et de George Russell.

Montoya a déclaré au podcast Beyond The Grid : “Maintenant, avec les réseaux sociaux, les coéquipiers sont les meilleurs amis du monde ! Ils vont dîner, ils jouent au padel ensemble !”

“À mon époque, on ne parlait à personne. Je parlais à Fernando Alonso, et c’est toujours le cas, et à Rubens Barrichello. Felipe Massa parfois, mais c’est tout.”

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La F1 de l’époque ; un milieu hostile

“C’était très hostile. On ne parlait à personne”, a déclaré Montoya.

“Chip Ganassi a eu l’une des meilleures répliques de tous les temps. J’ai été gentil avec quelqu’un, je n’ai pas été agressif quand j’ai fait la course avec lui. Il m’a dit : ‘Si tu veux des amis, amène-les, tu n’es pas là pour te faire des amis’.”

“C’est vrai. Maintenant, tout le monde parle et tout le monde est gentil.”

“Mais quand on est gentil, c’est difficile d’être un connard. C’est difficile de faire une manœuvre pour évincer un gars de la piste, si on l’aime bien.”

“Si c’est le gars avec qui vous avez dîné hier soir ? C’est plus difficile de jeter la voiture. Ce n’est pas aussi impitoyable.”

“Aujourd’hui, les règles ne sont plus aussi extrêmes. À mon époque, on pouvait les faire sortir de la piste !”

Montoya s’est notoirement opposé à Schumacher, qui à l’époque régnait en maître sur la F1. Le pilote colombien a remporté sept Grands Prix de F1 et a roulé pour Williams et McLaren.

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Ralf Schumacher ne s’est jamais senti “assez bon” en F1 à côté de son frère Michael

Ralf Schumacher s’est ouvert sur la difficulté d’être le frère de Michael alors qu’il essayait de faire de sa propre carrière en F1 un succès.

L’Allemand de 49 ans a couru en F1 pendant 11 saisons entre 1997 et 2007, disputant 180 courses avec Jordan, Williams et Toyota.
Au cours de cette période, Ralf a remporté six grands prix et est monté sur 27 podiums, mais il n’a jamais pu égaler les exploits légendaires de son frère, sept fois champion du monde.

S’adressant au Time, le petit frère a déclaré qu’il ne s’est jamais senti “assez bon”.

Il affirme que son père lui a dit de poursuivre une autre carrière parce qu’il ne serait jamais capable d’imiter le succès de Michael.

“Les gens vous regardent et tout ce que vous faites n’est pas assez bien”, a déclaré Ralf.

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“Ils [ma famille] ne sont pas vraiment intéressés par le sport automobile. Mon père n’aime pas ça. Il préfère la pêche.”

Même lorsque Michael avait beaucoup de succès, mon père m’a toujours dit : “S’il te plaît, fais quelque chose de différent.”

“Il voulait que je sois cuisinier, que j’aie un vrai travail et pas de course automobile, parce qu’on ne peut pas gagner de l’argent en sport auto.”

“Alors que Michael était en Formule 1, mon père m’a dit : “Non, non, oublie ça”. Il a eu beaucoup de chance. Un est déjà extraordinaire, mais deux [fils] n’y arriveront jamais. Alors, fais quelque chose d’autre”, a conclu l’ancien pilote de F1.

Michael Schumacher n’a plus fait parler de lui depuis qu’il a subi une grave lésion cérébrale lors d’un accident de ski en décembre 2013 et qu’il a été plongé dans un coma artificiel.

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Ferrari dévoile les nouvelles combinaisons d’Hamilton et Leclerc pour la saison 2025 de F1

Ferrari a levé le voile sur les nouvelles combinaisons de course de Lewis Hamilton et Charles Leclerc pour la saison 2025 de Formule 1.

L’arrivée du septuple champion du monde au sein de la Scuderia a fait le tour des médias ces derniers jours. La semaine dernière, le Britannique a effectué sa première visite à Maranello, avant de prendre la piste à Fiorano au volant d’une ancienne monoplace de la firme. Il a également participé à des séances photo aux côtés de Leclerc, marquant ainsi le début de leur collaboration en tant que coéquipier.

Lundi, Ferrari a partagé sur ses réseaux sociaux une série d’images et une vidéo pour dévoiler la nouvelle combinaison de son duo de pilotes. Cette annonce a renforcé l’impatience des fans, déjà enthousiastes à l’idée de voir Hamilton entamer un nouveau chapitre de sa carrière, cette fois-ci en rouge.

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Une paire de pilotes redoutable pour 2025

Leclerc et Hamilton formeront l’un des duos les plus solides de la grille, suscitant de nombreuses interrogations sur leur dynamique en piste et leur capacité à mettre fin aux 16 ans de disette de Ferrari en championnat.

Les deux pilotes reprendront du service cette semaine à Barcelone, où Ferrari participera à trois jours d’essais privés (TPC) avec d’anciennes monoplaces. Ils reviendront ensuite en Espagne la semaine prochaine pour un test de pneus Pirelli 2026, avant que Ferrari ne dévoile sa monoplace 2025 le 19 février.

La Scuderia testera ensuite sa nouvelle monoplace avant de s’envoler pour Bahreïn, où se tiendront les essais de pré-saison du 26 au 28 février.

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Mercedes dévoilera sa W16 le 24 février prochain

Mercedes a confirmé la date de présentation de sa monoplace 2025, la W16, qui sera officiellement révélée le 24 février.

Cette annonce intervient quelques jours après la présentation de sa livrée, prévue lors du lancement officiel de la F1 75 Live à l’O2 Arena de Londres. Pour l’instant, l’écurie n’a pas encore précisé le lieu exact de la présentation.

Le nom complet du nouveau modèle est Mercedes-AMG F1 W16 E Performance. L’équipe conservera une livrée noire, une décision confirmée par Toto Wolff, malgré le départ de Lewis Hamilton, à l’origine de ce choix symbolique.

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Une saison charnière pour Mercedes

L’année 2025 s’annonce comme un tournant pour Mercedes, avec le départ de Lewis Hamilton vers Ferrari. Sa place sera occupée par le jeune espoir Andrea Kimi Antonelli, tandis que George Russell endossera le rôle de pilote principal de l’écurie.

Cette saison sera également une année de transition avant l’introduction de la nouvelle réglementation moteur en 2026, où Mercedes est pressentie pour disposer d’une unité de puissance très compétitive. Toutefois, l’écurie devra d’abord corriger son déficit de performance, après une saison 2024 marquée par seulement quatre victoires en Grand Prix.

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Mario Andretti confirme l’intérêt d’Aston Martin pour Max Verstappen

Mario Andretti affirme avoir la certitude qu’Aston Martin cherche bien à recruter Max Verstappen, confirmant ainsi une rumeur qui a agité le paddock ces derniers jours.

La semaine dernière, le Daily Mail révélait qu’Aston Martin aurait approché des sponsors dans le but de recruter le quadruple champion du monde de F1, dans le cadre d’un accord pouvant atteindre 1 milliard de livres sterling.

Face à ces affirmations, un porte-parole de l’écurie britannique a assuré à Crash.net que l’équipe “démentait catégoriquement” toute approche. Pourtant, les spéculations autour de l’avenir de Verstappen ne cessent de croître, malgré son contrat avec Red Bull courant jusqu’en 2028.

Depuis plusieurs mois, Mercedes affiche publiquement son intérêt pour le pilote néerlandais, tandis qu’Aston Martin aurait intensifié ses efforts pour le convaincre de rejoindre l’écurie et retrouver le légendaire ingénieur Adrian Newey.

Dans ce contexte, Mario Andretti, Champion du monde de F1 en 1978, a ajouté du poids aux rumeurs en affirmant qu’il sait “avec certitude » qu’Aston Martin souhaite signer Max Verstappen.

“Je sais avec certitude qu’ils aimeraient avoir Verstappen”, a déclaré Andretti à F1Maximaal.

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“Soyons honnêtes, si vous vous entourez d’individus qui ont fait leurs preuves et montré qu’ils étaient les meilleurs, alors vous avez presque la garantie que vous allez obtenir des résultats. Qui ne voudrait pas d’Adrian Newey et de Max Verstappen dans son équipe ?
Je donnerais mon bras droit pour les avoir dans mon équipe, donc je comprends Aston Martin.”

Mais si Andretti pouvait choisir quelqu’un avec qui travailler, ce serait Newey qui est considéré comme le plus grand designer automobile de l’histoire de la F1.

“Je l’embaucherais sans hésiter si je le pouvais. J’ai travaillé avec lui, je le connais donc bien et je sais à quel point il est talentueux”, a-t-il ajouté.

J’ai eu l’occasion de travailler avec beaucoup de gens au cours de ma carrière, et il est de loin le meilleur avec qui j’ai collaboré. Nous avons obtenu des résultats ensemble.”

“Si vous parlez d’Adrian lui-même, j’oserais toujours mettre mon destin de pilote entre ses mains, et je me sentirais en confiance avec lui à mes côtés. Je me souviens qu’en tant que pilote, lorsque je lui parlais, il comprenait exactement ce que je voulais dire.”

“Il était vraiment sur la même longueur d’onde que vous. Il essayait de trouver le point idéal avec la voiture et s’intéressait aux détails”, a conclu l’ancien pilote de F1.

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