Renault F1 note une « motivation incroyable » chez Alonso

Marcin Budkowski, le directeur exécutif de l’équipe Renault F1, a souligné à quel point Fernando Alonso était extrêmement motivé à la veille de son grand retour en F1 l’an prochain avec Renault.

Le pilote espagnol – qui a quitté la F1 à la fin de la saison 2018 – reviendra l’an prochain avec Renault F1 aux côtés du Français Esteban Ocon.

Afin de préparer son retour comme il se doit, Renault a planifié plusieurs journées de tests pour le double champion du monde au volant de la monoplace de la saison 2018 et les deux prochaines journées sont planifiées dans quelques jours.

« Fernando a déjà fait deux journées de tests à Bahreïn et il fera encore deux autres journées dans la voiture de 2018 à Abou Dhabi. » explique Marcin Budkowski, directeur exécutif de Renault F1.

« Il a également fait une journée de tournage dans la voiture de 2020, donc, il profite de chaque occasion pour piloter. »

« Nous avions déjà prévu des tests pour nos jeunes pilotes avec la voiture de 2018, donc, nous avons juste ajouté quelques jours pour que Alonso puisse piloter, c’était une bonne opportunité. »

« Il veut toujours plus de jours dans la voiture pour s’habituer à l’équipe, aux procédures des systèmes, affiner sa position assise, le volant, tout. »

« Il n’a pas piloté depuis deux ans et ce sont des voitures très rapides. Il a donc besoin de se remettre en forme et de reprendre le rythme. »

« Pour ce qui est de son enthousiasme et sa détermination, il est évidemment venu à l’usine pour faire quelques ajustements de baquet. Nous lui avons aussi montré tout ce qui a changé depuis son dernier passage dans l’écurie il y a quelques années maintenant. »

« Sa motivation est incroyable, il demande beaucoup de choses à tout le monde et si vous passez quelques minutes avec lui, vous êtes tout de suite plus motivé. »

« C’est donc formidable pour le personnel de l’équipe d’être exposé à quelqu’un comme lui. C’est un grand champion, très motivé pour l’année prochaine et les années à venir. »

Fernando Alonso sera en piste à Abou Dhabi les 15 et 16 novembre prochains avec la RS18.

Pirelli confirme les causes de la crevaison de Verstappen à Imola

Max Verstappen semblait être en mesure de décrocher une seconde place au Grand Prix d’Emilie-Romagne quand tout à coup le pneu arrière droit de sa Red Bull a explosé au 51e tour de course.

Conséquence directe de cette crevaison soudaine, le pilote Red Bull a terminé sa course planté dans un bac à gravier.

A la suite de cet incident, Pirelli a lancé une enquête pour comprendre pourquoi le pneu arrière droit a éclaté aussi soudainement et a rendu ses conclusions ce week-end au Grand Prix de Turquie.

Le manufacturier unique de la Formule 1 a conclu que des coupures dans la bande de roulement et sur le flanc du pneu étaient la cause de l’explosion du pneu de Verstappen à Imola.

« Nous avons fait une enquête sur le pneu et sur les parties du pneu que nous avons pu récupérer en priorité. » a expliqué Mario Isola, directeur de Pirelli en F1.

« Nous avons pu voir des coupures sur la bande de roulement du pneu, ainsi que sur le flanc, à la fois à l’intérieur et à l’extérieur du pneu. »

« Nous pensons que la cause de la défaillance était un dommage au centre de la bande de roulement qui a ensuite causé des dommages sur les courroies et les nappes de la carcasse, de sorte que les ceintures ont commencé à se détacher suite à ces dommages. » 

« A un moment donné, la carcasse ne pouvait plus garder la charge et nous avons donc eu une déflation que tout le monde a pu voir à la télévision. »

« Nous avons également partagé cette analyse avec la FIA et l’équipe et c’est la seule preuve que nous avons. Evidemment, il est difficile d’analyser un pneu en morceaux, mais nous l’avons immédiatement envoyé d’Imola à nos laboratoires de Milan. »

Avant que le pneu de la Red Bull de Max Verstappen n’éclate, les deux pilotes Mercedes ont eux aussi rencontré des soucis et se sont plaints notamment de fortes vibrations sur les gommes avant.

Mario Isola a également confirmé que Pirelli avait mené une seconde enquête pour comprendre ce qui a pu se passer avec les pneus des deux pilotes Mercedes à Imola.

« Je peux vous confirmer que nous analysons également les pneus de Mercedes et les résultats seront partagés avec l’équipe. »

« Il n’y a pas eu de perte de pression, juste des vibrations pendant la course. Nous enquêtons sur la construction des pneus, et évidemment, dans ce cas il est plus facile d’étudier le pneu car il est disponible. »

Istanbul – EL2 : Verstappen confirme sur une piste toujours glissante

Tout comme ce matin en EL1, c’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a signé le meilleur temps de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix de Turquie en 1,28.330 (Tendres).

Le Néerlandais devance la Ferrari de Charles Leclerc (Tendres) pour quatre dixièmes et la Mercedes de Valtteri Bottas (Tendres) pour cinq dixièmes.

Alexander Albon (+1.033), Daniil Kvyat (+1.359), Pierre Gasly (+1.614), Sebastian Vettel (+1.692), Lance Stroll (+1.967) et Lando Norris (+2.577) complètent le top dix de ces EL2 du Grand Prix de Turquie.

Bien qu’un peu plus représentative que ce matin, la hiérarchie pourrait encore beaucoup évoluer au fil du week-end, notamment parce que la piste s’améliore après chaque séance et les écarts devraient donc logiquement se resserrer lors des qualifications programmées ce samedi.

On rattrape le temps perdu en EL1…

En raison d’une piste extrêmement glissante en début de journée, les pilotes ont très peu roulé en EL1 ce vendredi matin et ont donc rattrapé le retard dans l’après-midi sur une piste bien plus rapide, bien que le grip n’était pas encore à son maximum sur ce tracé entièrement resurfaçé avant l’arrivée de la F1.

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Les pneus vont souffrir

En raison du manque de grip, des températures relativement fraiches, du nouvel asphalte et du fameux virage 8, les gommes Pirelli vont souffrir ce week-end en Turquie.

Plusieurs pilotes se sont plaints de graining sur les gommes avant, notamment sur le pneu avant droit après plusieurs passages à haute vitesse dans le « Super 8 ».

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Sainz de retour en piste 

L’Espagnol Carlos Sainz était bien en piste ce vendredi après-midi au volant de sa McLaren après avoir dû immobiliser sa monoplace ce matin en EL1.

C’est un problème hydraulique qui a forcé le futur pilote Ferrari à stopper prématurément sa séance en matinée, mais le problème a été rapidement résolu pendant la pause déjeuner par les mécaniciens.

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Les Renault hors du top dix

Les deux pilotes Renault, Esteban Ocon et Daniel Ricciardo, terminent cette première journée de travail en dehors du top dix. Ocon a coupé la ligne à la douzième position, tandis que son coéquipier Ricciardo termine à la quinzième place.

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Retour sur les EL1 de ce vendredi matin

Vous pouvez retrouver les résultats et le classement des EL1 disputés ce vendredi matin en cliquant sur le lien ci-dessous. N’hésitez pas au passage à vous abonner au compte Twitter de F1only.fr

La troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix de Turquie est programmée ce samedi 14 novembre à 10h00 (heure de Paris).

Résultats des EL2 à Istanbul 

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Le message sur le casque de Vettel en Turquie expliqué

Le pilote Ferrari, Sebastian Vettel, promeut un message de diversité et d’inclusion ce week-end sur son casque au Grand Prix de Turquie.

Le quadruple champion du monde de F1 s’est à nouveau tourné vers son designer personnel, Jens Munser, à qui il a demandé pour le Grand Prix de Turquie de lui dessiner une décoration de casque un peu spéciale pour lui permettre de faire passer un message.

Le casque du pilote Ferrari arbore une bande arc en ciel en lieu et place du traditionnel drapeau allemand, tandis que la couleur blanche présente à l’avant du casque devient plus foncée sur l’arrière.

Selon Munser : « L’objectif de ce nouveau design de casque est un arc-en-ciel comme symbole de la diversité des personnes dans un monde uni et harmonieux. »

« Le spectre de couleurs est intégré dans la couleur de base du casque, qui passe du blanc au noir sans séparation. »

« Le message ‘Together as one’ qui est très cher au cœur de Sebastian Vettel en ces temps difficiles et qui a inspiré ce design se retrouve sur le dessus du casque. »

Le design du casque que porte Vettel ce week-end au Grand Prix de Turquie fait également écho à un mantra célèbre de la pionnière de l’aviation Amelia Earhart : « Pas de frontières, juste l’horizon – Seulement la liberté. »

Officiel : la Scuderia Ferrari à l’amende au GP de Turquie

Les commissaires sportifs du Grand Prix de Turquie ont infligé une amende à la Scuderia Ferrari à la suite d’une infraction commise ce vendredi matin par Charles Leclerc en EL1.

Le pilote monégasque a été flashé en excès de vitesse dans la voie des stands du tracé d’Istanbul ce vendredi pendant la première séance d’essais libres du Grand Prix de Turquie.

Durant tout le week-end à Istanbul, la vitesse dans la voie des stands est limitée à 80km/h et le pilote Ferrari a été flashé à 101,1 km/h ce matin, soit un peu plus de 20 km/h au dessus de la limite.

Les commissaires sportifs ont donc infligé une amende de 1000 euros à l’équipe Ferrari pour cette infraction commise par son pilote.

 

GP de Turquie – EL1 : Verstappen leader sur une piste glissante

C’est le pilote Red Bull Max Verstappen (Dur) qui a terminé la première séance d’essais libres du Grand Prix de Turquie en tête ce vendredi matin à Istanbul en 1,35.078.

Le Néerlandais devance d’un peu plus de deux dixièmes la Red Bull d’Alexander Albon (Dur) et de quatre dixièmes la Ferrari de Charles Leclerc (Dur).

Pierre Gasly (+0,466), Sebastian Vettel (+0.543), Daniil Kvyat (+1.661), Lando Norris (+2.139), Antonio Giovinazzi (+2.426), Valtteri Bottas (+2.552) et Esteban Ocon (3.351) complètent le top dix.

L’ordre hiérarchique de cette première séance d’essais libres du Grand Prix de Turquie n’est absolument pas représentative des forces en présence en raison des conditions de piste compliquées ce matin et il faudra donc attendre la seconde séance d’essais programmée cet après-midi pour y voir un peu plus clair.

Une piste très, très glissante

Les organisateurs du Grand Prix de Turquie ont eu l’idée lumineuse de laver la piste ce vendredi matin avant que les pilotes ne débutent leur journée de travail.

Le problème est que le tracé a été entièrement resurfacé avant que la F1 n’arrive à Istanbul, ce qui a rendu l’asphalte extrêmement glissant avec quelques zones d’humidité encore présentes au moment où les pilotes ont pris la piste pour les EL1.

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Conséquence : tous les pilotes sans exception ont eu le plus grand mal à rester sur la piste, même à très faible vitesse, tandis que Charles Leclerc s’est même payé le cône à l’entrée de la voie des stands, obligeant la direction de course à agiter un drapeau rouge à peine cinq minutes après le début de séance pour permettre aux commissaires d’enlever les boulons d’encrage encore fixés au sol.

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Pour la suite de la séance, les pilotes étaient sur des œufs avec une piste qui a évolué très lentement et qui ne leur permettait pas d’accélérer comme ils le souhaitaient.

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Carlos Sainz en panne

Le pilote McLaren Carlos Sainz a dû immobiliser sa monoplace en bord de piste à la suite d’une panne probablement hydraulique.

Russell pénalisé sur le grille de départ

George Russell sait déjà qu’il devra reculer sur la grille de départ ce week-end en Turquie après avoir reçu à l’arrière de sa monoplace plusieurs éléments moteur neufs.

Le Britannique ayant dépassé son quota de pièces neuves pour la saison 2020, il devra s’élancer dimanche depuis le fond de la grille.

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La prochaine séance d’essais libres du Grand Prix de Turquie [EL2] est programmée cet après-midi à 13h00 (heure de Paris).

Résultats des EL1 à Istanbul 

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George Russell déjà pénalisé sur la Grille de départ en Turquie

Le pilote Williams George Russell débute son week-end au Grand Prix de Turquie en sachant déjà qu’il devra écoper de plusieurs pénalités sur la grille de départ.

Russell a en effet reçu un nouveau moteur à combustion interne, un nouveau turbo, un nouveau MGU-H et un nouveau MGU-K avant le Grand Prix de Turquie.

Le pilote britannique ayant déjà atteint son quota de pièces neuves pour cette saison 2020, il devra reculer sur la grille de départ ce dimanche et devra donc s’élancer bon dernier.

Fernando Alonso de nouveau en piste pour Renault F1

Fernando Alonso aura de nouveau l’occasion de rouler pour Renault F1 avant la fin de la saison 2020 avec deux journées de tests programmées les 15 et 16 novembre à Abou Dhabi.

Le double champion du monde – qui a déjà réalisé deux journées de tests à Bahreïn (et une journée à Barcelone au volant de la RS20) il y a quelques jours – reprendra le volant de la Renault RS18 de la saison 2018 sur la piste d’Abou Dhabi ce dimanche 15 novembre et le lundi 16 novembre.

L’Espagnol ne sera pas seul cette fois-ci, puisque le Chinois Guanyu Zhou aura lui aussi la possibilité de rouler avec la RS18 le mardi 17 novembre, toujours sur le tracé d’Abou Dhabi.

Rappelons que Fernando Alonso fera son grand retour en F1 l’an prochain avec l’équipe Renault F1. Il sera le coéquipier d’Esteban Ocon et remplacera directement Daniel Ricciardo, en partance pour l’équipe McLaren.

GP de Turquie : A quelle heure sont programmés les EL1 et EL2 ce vendredi ?

Ce vendredi 13 novembre, les pilotes de F1 sont en piste à Istanbul pour les deux premières séances d’essais libres du Grand Prix de Turquie 2020.

La première séance d’essais libres du GP de Turquie [EL1] est programmée à 09h00 (heure de Paris), tandis que la seconde séance d’essais libres [EL2] débutera à 13h00 (heure de Paris).

Ce samedi 14 novembre, les pilotes prendront la piste pour la troisième et dernière séance d’essais libres [EL3] à partir de 10h00 (heure de Paris), alors que les qualifications qui détermineront la grille de départ du Grand Prix de Turquie sont programmées à 13h00 (heure de Paris).

Enfin, le départ du Grand Prix de Turquie sera donné ce dimanche 15 novembre à une heure totalement inhabituelle, puisque le coup d’envoi est programmé à 11h10 (heure de Paris).

Horaires GP de Turquie 2020 (heure de Paris)

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Ricciardo donnera tout pour Renault F1 jusqu’à Abou Dhabi

Daniel Ricciardo rejoindra l’équipe McLaren en 2021, mais l’Australien a déclaré en Turquie ce jeudi que son esprit était fermement concentré sur la lutte pour la P3 dans le championnat des constructeurs avec Renault F1.

Fort de ses deux podiums décrochés cette saison avec Renault F1, Ricciardo assure qu’il restera concentré jusqu’à la dernière course de l’année sur son job avec Renault et fera tout ce qu’il peut pour aider l’équipe du constructeur français à terminer la saison 2020 en étant la troisième force du plateau.

Lorsqu’on lui demande s’il se sent mal à l’aise de se battre au championnat contre son futur employeur, Ricciardo a répondu : « Pas du tout. »

« J’ai pensé à cela parce qu’on me l’a déjà demandé, mais j’ai vraiment fait – et je le dois à l’équipe et à moi-même – une promesse de faire tout ce que je peux jusqu’au drapeau à damier à Abou Dhabi. »

« Je montrerai la bonne intensité et la loyauté à Renault jusqu’au bout, je l’ai déjà dit, et cela doit être respecté et compris. »

« L’année prochaine, lorsque la page se tournera, je donnerai tout pour McLaren, mais d’ici là, je vais continuer à tout donner pour Renault. »

Renault F1 occupe actuellement la troisième place du championnat du monde avec 135 points inscrits depuis le début de l’année. L’équipe du constructeur français devance McLaren et Racing Point d’un seul point.

Interlagos devrait rester au calendrier de la F1 jusqu’en 2025

Le gouverneur de São Paulo, João Doria, a annoncé lors d’une conférence de presse ce jeudi après-midi, un accord avec la Formule 1 pour organiser le GP du Brésil à Interlagos pour les cinq prochaines années.

Grâce à ce nouveau contrat, la catégorie reine du sport automobile resterait sur le circuit de São Paulo au moins jusqu’à la saison 2025.

Malgré l’annonce, Doria a précisé que le contrat n’a pas encore été signé par Liberty Media, titulaire des droits commerciaux de la catégorie reine, et par le maire de la ville de São Paulo, Bruno Covas.

« Je suis fier de révéler que la Formule 1 vient de renouveler son contrat pour la tenue du Grand Prix de Formule 1 du Brésil jusqu’en 2025. » a déclaré Doria.

« Le circuit d’Interlagos était confirmé pour accueillir le GP du Brésil au cours des cinq prochaines années. »

« Le contrat sera signé entre le maire et Liberty, qui détient les droits de la catégorie. C’est une grande victoire pour l’état du SP, pour la ville et pour le Brésil. »

Ces derniers mois, il y a eu des négociations avec Rio de Janeiro pour accueillir la manche brésilienne du championnat de F1 à partir de 2021. Cependant, la ville doit construire une nouvelle piste de course, et les travaux sur le terrain fourni par l’armée dans le quartier de Deodoro n’ont même pas commencé faute de permis.

La Formule 1 a déjà publié mardi un calendrier provisoire pour la saison 2021 avec 23 courses et a confirmé la tenue du Grand Prix du Brésil à Interlagos, le 14 novembre.

Cependant, tant dans le cas du Brésil que du GP d’Espagne à Barcelone, la confirmation définitive de ces deux manches était subordonnée à la signature d’un contrat avec les promoteurs.

En coulisse, il se dit que la ville de São Paulo a offert un prix inférieur par rapport à Rio de Janeiro pour renouveler le contrat et maintenir le GP du Brésil. Liberty Media a avancé dans les négociations avec la ville de Rio de Janeiro, mais l’impossibilité de construire une piste de course à temps pour la course de 2021 en raison du retard dans la délivrance de la licence environnementale, a poussé la F1 à reprendre les discussions avec São Paulo.

Ces dernières années, Interlagos a subi une rénovation complète de la tour de contrôle, des stands et du paddock.

Aujourd’hui, c’est la seule piste de course du pays avec la note la plus élevée de la Fédération internationale de l’automobile (FIA) [grade1] et, par conséquent, elle est en capacité de recevoir des courses de Formule 1.

Lewis Hamilton continuera bien avec Mercedes

Lewis Hamilton a confirmé qu’il souhaitait poursuivre avec Mercedes l’an prochain, mais le pilote britannique n’a toujours rien signé avec le constructeur allemand, alors que son actuel contrat arrive à son terme à la fin de cette saison.

Après le Grand Prix d’Emilie-Romagne à Imola, Hamilton a semé le doute sur son avenir en F1 en déclarant qu’il n’était absolument pas certain d’être encore en Formule 1 en 2021.

Interrogé à ce sujet ce jeudi à Istanbul, le Britannique a finalement coupé court aux dernières spéculations concernant son avenir en F1 et a confirmé qu’il souhaitait continuer l’aventure avec Mercedes l’an prochain.

« Nous allons continuer à nous battre pour plus de championnats. Nous allons continuer d’essayer de nous améliorer, de continuer à courir et à faire ce que nous faisons et ce que nous aimons faire. » a déclaré le sextuple champion du monde ce jeudi à Istanbul.

« Mais je pense que ce qui est important, c’est que le voyage de cette année a été combiné avec la lutte pour l’égalité et qu’il y a eu un réel processus croissant cette année pour apprendre ce qui se passe dans le monde et être un peu plus conscient des questions environnementales. »

« Croyez-le ou non: je n’ai pas encore toutes les réponses sur ce que je veux faire ou pas. Je veux aider Mercedes à pousser pour le changement – l’électrification, la diversité. Il y a beaucoup à discuter. Rien n’est gravé dans le marbre. »

« C’est facile de simplement signer cet accord et de continuer à ne pas penser à ce qui va suivre. Je suis parfaitement conscient du fait que je veux continuer avec Mercedes, et je veux les aider dans cette quête de changement. »

« Ils rendent déjà leurs voitures plus vertes, plus électrifiées, et je veux les aider sur cette voie. J’aimerais aussi les aider à promouvoir la diversité dans l’entreprise, car il n’y en a pas suffisamment. »

Fin du faux suspense donc, et il ne reste plus qu’à savoir pour quelle durée Lewis Hamilton va rempiler avec l’équipe championne du monde en titre.

Charles Leclerc est devenu meilleur grâce à la SF1000

Le Monégasque Charles Leclerc a déclaré que piloter cette année une monoplace bien plus difficile que celle qu’il avait tant appréciée l’an dernier l’a aidé à s’améliorer en tant que pilote.

La Ferrari SF1000 s’est avérée être une monoplace bien plus difficile à maitriser que celle de la saison passée, notamment parce que le moteur Ferrari cette saison est nettement moins puissant qu’en 2019, ce qui oblige les pilotes à repousser toujours un peu plus les limites de leur machine pour essayer d’en extraire le maximum.

A quatre courses de la fin de saison, la Scuderia Ferrari occupe la sixième place au championnat constructeurs et les deux pilotes Charles Leclerc et Sebastian Vettel n’ont jamais été en mesure de remporter la moindre course cette année.

Présent ce jeudi à Istanbul en conférence de presse du Grand Prix de Turquie, Leclerc a insisté sur le fait que piloter une monoplace sous-performante l’a certainement aidé à devenir un meilleur pilote en 2020.

« Je pense que cela a fait de moi un meilleur pilote, c’est certain. » a déclaré Charles Leclerc.

« Dans les moments difficiles, j’ai trouvé ma détermination autrement en me concentrant sur moi-même, en essayant de m’améliorer – et même si nous ne nous battons pas pour des podiums ou des victoires – nous nous battons pour des places inférieurs, et cela compte tout autant pour moi. »

« Et puis il y a aussi la patience, je ne pense pas que j’étais un gars très patient dans le passé. Mais maintenant, je dois l’être, en raison de la situation dans laquelle nous sommes désormais, et j’ai l’impression que je me suis amélioré. »

« Alors oui, je suis devenu un meilleur pilote par rapport au début de saison, mais est-ce à cause de la situation dans laquelle nous nous trouvons actuellement ? Je ne sais pas. »

Verstappen explique pourquoi il n’utilise pas de rembourrage pour sa tête

Le pilote Red Bull, Max Verstappen, a expliqué pourquoi il ne mettrait jamais de rembourrage au niveau de l’appui-tête de sa monoplace.

Les pilotes de F1 ont débarqué à Istanbul ce week-end pour la quatorzième manche de la saison 2020 sur un tracé inédit pour la jeune génération de pilotes.

Verstappen – qui a débuté sa carrière en 2015 – n’a jamais roulé sur le circuit d’Istanbul Park, mais le Néerlandais a expliqué qu’il jouait toujours sur ce tracé avec sa console de jeu vidéo.

« Ca semble intéressant, je me souviens avoir beaucoup joué ici sur le jeu vidéo de F1 à l’époque. » a expliqué Verstappen ce jeudi à Istanbul.

« J’ai toujours pensé que c’est une piste très cool, donc, j’ai hâte de pouvoir y rouler moi-même. Je pense que le virage 8 se prendra à fond, mais nous aurons des forces G sur le corps pendant si longtemps, ce devrait être plutôt cool. »

Le débat du début de week-end dans le paddock d’Istanbul est de savoir si les pilotes utiliseront ou pas des mousses supplémentaires sur le côté droit de leur cockpit pour leur permettre de reposer leur tête sur l’appui-tête lorsqu’ils seront dans le fameux virage 8 avec ses quatre points de corde.

Interrogé à ce sujet en conférence de presse ce jeudi, Max Verstappen a expliqué que suite aux moqueries de son père, il n’utilisait plus jamais de rembourrage.

« Je me souviens de mon tout premier test en F3 que j’ai fait, après une journée, je ne pouvais plus tenir mon cou droit, et j’ai dû mettre le rembourrage. » explique Verstappen.

« Mon père se moquait de moi parce que j’utilisais ça. et depuis ce jour, je refuse de mettre du rembourrage à côté de ma tête. » 

« Je préfère laisser tomber ma tête plutôt que de courir avec du rembourrage. Ce sera donc la même chose ici ce week-end. »

Raikkonen est fier d’une équipe Sauber ayant réussi à survivre en F1

Alfa Romeo- Sauber franchira une étape importante ce week-end en participant à leur 500e week-end de Grand Prix avec un Kimi Raikkonen louant les efforts d’une équipe privée qui a réussi à survivre depuis toutes ces années.

Raikkonen a fait ses débuts en F1 avec Sauber en 2001, l’équipe réalisant son meilleur classement au championnat des constructeurs avec une quatrième place cette année-là.

Désormais baptisée Alfa Romeo-Sauber, l’équipe basée à Hiwill en Suisse occupe le fond du classement, mais pour le pilote finlandais, c’est un véritable exploit de pouvoir continuer en Formule 1 en tant qu’équipe privée depuis tant d’années.

« L’équipe est un peu plus grande que lorsque j’ai débuté en F1 avec eux. » a déclaré Raikkonen ce jeudi à Istanbul.

« C’est une bonne équipe, nous avons tous les outils à l’usine, nous construisons des voitures. La boîte de vitesses et le moteur proviennent de Ferrari, mais à part cela, nous faisons tout. »

« L’argent est toujours un problème avec les petites équipes, mais c’est comme ça. C’est un grand nombre [500 courses] vers lequel l’équipe se dirige, et je pense que seules trois équipes ont réussi à faire plus de Grands Prix [NDLR : Ferrari, McLaren et Williams]. »

« Donc, pour une équipe privée, ils sont ici depuis longtemps, ils ont survécu à des moments vraiment difficiles et, espérons-le, nous pourrons les faire monter plus haut dans les années à venir. »

Malgré les rumeurs sur son avenir, Kvyat continuera de pousser

Le baquet de Daniil Kvyat en F1 chez AlphaTauri semble de plus en plus incertain pour 2021, alors que le Russe est confronté à la menace directe du jeune Japonais Yuki Tsunoda qui évolue actuellement en F2 et même de la potentielle rétrogradation d’Alex Albon.

Pourtant, Kvyat est arrivé à Istanbul ce week-end après l’une de ses meilleures prestations lors de la dernière course avec une quatrième place à l’arrivée du Grand Prix d’Emilie-Romagne à Imola.

Interrogé ce jeudi en conférence de presse du Grand Prix de Turquie pour savoir s’il estimait que les décisions sur son avenir étaient désormais hors de contrôle pour lui, le pilote russe a répondu : « Je pense que ce n’est jamais vraiment hors de contrôle. »

« Ma philosophie est qu’il est toujours important de continuer à pousser quoi qu’il arrive. Mieux on fait, meilleures sont les chances. Si ce n’est pas pour 2021, cela peut l’être pour 2022. »

« Il est toujours préférable de faire des courses comme à Imola chaque fois que vous le pouvez. Bien sûr, je fais toujours de mon mieux et à Imola, tout s’est très bien passé, la voiture a également très bien fonctionné et c’est le but, il faut juste essayer de faire autant de bonnes courses que celle-ci à Imola et tout ira bien. »

« Certaines choses sont sous mon contrôle, c’est-à-dire la conduite, et d’autres sont un peu hors de mon contrôle. »

Russell ne changera pas son approche de la course après son erreur d’Imola

Le pilote Williams George Russell a indiqué que son accident survenu à Imola derrière la voiture de sécurité au Grand Prix d’Emilie-Romagne ne l’empêchera pas de continuer à prendre des risques dans les prochaines courses.

Le Britannique a qualifié « d’erreur stupide » son crash survenu à faible vitesse derrière la Safety Car à Imola, mais avant le Grand Prix de Turquie qui se dispute ce week-end, Russell a insisté sur le fait que cette erreur ne l’incitera pas à prendre moins de risques.

« Nous sommes tous des compétiteurs, nous sommes tous ici pour repousser les limites et ce faisant, des erreurs peuvent arriver et cela m’a aussi fait penser « devons-nous craindre les erreurs ? » Je ne pense pas que nous devrions, alors, c’est ce que je leu ait dit chez Williams. » a déclaré Russell ce jeudi à Istanbul.

« Lorsque j’y pense, est-ce que je regrette ce qui s’est passé ? Absolument. Cela changera t-il mon approche à l’avenir ? Pas question. »

« Nous sommes tous ici pour repousser les limites, parce que nous sommes tous des compétiteurs et c’est ce que nous faisons lorsque nous participons à une course. »

« Je pense qu’après cette erreur, j’ai eu un peu de temps pour réfléchir à l’approche de la course. La course récompense parfois ceux qui prennent des risques, mais parfois, elle récompense aussi une approche plus prudente. »

« Je pense que lors du dernier week-end, probablement, j’aurais obtenu un résultat [Russell était à la porte des points avant son crash] en adoptant une approche plus prudente. »

« Mais il faut aussi savoir à quel niveau nous traçons la ligne. Est-ce que vous êtes plus prudent sur les tours en qualifications ? Est-ce que vous êtes plus prudent sur les réglages ? Est-ce que vous êtes plus prudent sur l’arrêt au stand ? »

Perez n’écarte pas l’idée d’une année sabbatique en 2021

Le Mexicain Sergio Perez n’écarte pas l’idée de devoir prendre une année sabbatique l’an prochain faute de baquet en Formule 1 au terme d’une saison qu’il qualifie de « malchanceuse ».

Perez devra quitter l’équipe Racing Point à la fin de cette saison pour être remplacé par l’Allemand Sebastian Vettel au sein d’une équipe qui deviendra l’an prochain Aston Martin F1.

Le pilote mexicain est donc à la recherche d’un baquet pour 2021, mais les options sont très limitées et seule l’équipe Red Bull Racing – qui n’a toujours pas confirmé Alex Albon pour l’an prochain – semble être la meilleure option possible.

Cependant, les dirigeants de l’équipe Red Bull ont déjà indiqué qu’il ne prendraient aucune décision au sujet de l’avenir d’Albon avant la fin de la saison, ce qui force Perez à réfléchir sérieusement à une année sabbatique en 2021.

« Il est vraiment tard désormais et il semble que je saurais si je continue ou pas en F1 très tard dans l’année. » a expliqué Perez ce jeudi à Istanbul.

« Donc, un congé sabbatique peut être une option pour moi. Nous verrons bien ce qu’il se passera dans les prochaines semaines. »

« Je pense que c’est une année d’opportunités perdues d’une certaine manière, vous savez ? Nous avons perdu un podium en Autriche alors que nous étions troisièmes, mais nous avons fait un mauvais choix stratégique à l’époque. »

« Nous avons fait la même chose le week-end dernier à Imola, donc, cela fait déjà deux podiums perdus, plus tous les autres aspects… »

« Nous avons eu une saison faite de hauts et de bas. Avec le virus, j’ai perdu deux courses, alors que je pense que la voiture était à son point le plus fort sur la piste de Silverstone, probablement notre meilleure piste de la saison. »

« Donc, c’est une année un peu malchanceuse, mais j’ai toujours le sentiment que les choses vont changer et que nous pourrons en faire une année excellente. »

Romain Grosjean en discussions avec des équipes d’Indycar

Le Français Romain Grosjean a confirmé qu’il était actuellement en négociations avec plusieurs équipes en Indycar en vue de rejoindre la discipline l’an prochain.

A la fin de cette saison 2020, Romain Grosjean quittera l’équipe américaine Haas avec laquelle il collabore depuis la saison 2016, ce qui pourrait signifier la fin de l’aventure en F1 pour le Français en raison du peu d’options qu’il reste.

Interrogé ce jeudi à Istanbul, Grosjean a donc confirmé qu’il était en discussions avec certaines équipes d’Indycar aux Etats-Unis, mais n’a pas souhaité entrer dans les détails, ni donner de noms.

« Oui, c’est vrai je négocie avec différentes équipes en Indycar. » a confirmé Romain Grosjean.

« Mais pour que cela soit concret, je dois encore avoir une offre entre mes mains. Cela ne résoudrait pas non plus le problème des voyages, je dois encore décider si je devrai faire des aller-retour ou si je vais m’installer aux Etats-Unis. Je ne suis plus célibataire, donc je ne peux plus juste attraper mon sac à dos et sauter dans le premier avion. »

« J’ai une famille, j’ai trois enfants et élever nos enfants est très important pour moi et ma femme. C’est actuellement un sujet important. »

« Ce qui m’excite le plus en Indycar, c’est que tout le monde utilise un châssis Dallara, ce qui créé un certain niveau d’égalité. » a poursuivi le Français.

« Il n’y a aussi que deux types de moteurs différents, ce qui signifie que vous avez de bonnes chances d’obtenir une première place en course. Les courses sont extrêmement divertissantes. »

« L’inconvénient c’est que je ne connais pas assez l’Indycar. Je ne connais que les tracés que j’ai vu à la télévision. J’ai donc beaucoup à apprendre. »

« Je sais que j’ai déjà à plusieurs reprises exprimé mes inquiétudes sur l’Indycar, mais cela ne concernait que les courses sur ovale, et il n’y en a plus beaucoup sur le calendrier. »

Grosjean a expliqué qu’il avait eu de longues conversations avec Simon Pagenaud, ainsi qu’un ancien pilote de F1, Marcus Ericsson.

« J’ai eu une longue conversation avec Simon Pagenaud et Marcus Ericsson. Surtout avec Marcus, parce qu’il a exactement la comparaison sur la quelle je souhaite en savoir plus en passant de la Formule 1 à l’Indycar. »

Le coéquipier de Romain Grosjean, le Danois Kevin Magnussen, a lui aussi confirmé qu’il était intéressé pour rejoindre l’Indycar l’an prochain.

« L’Indycar est en haut de ma liste de souhaits. » a indiqué Magnussen. « J’ai toujours été un grand fan, même enfant, cela m’a toujours attiré. »

« Je pense que les ovales sont vraiment cool et spectaculaires. Ce serait de toute façon quelque chose de complétement différent [par rapport à la F1]. »

« Les tracés sur lesquels ils roulent sont vraiment « old school », j’aime beaucoup. J’ai toujours très bien aimé les Etats-Unis et je pourrais très bien m’imaginer vivre là-bas et y courir. »

« Il y a des négociations avec les équipes, mais il ne reste plus beaucoup de cockpits et le plus gros problème est que je ne peux pas arriver avec beaucoup d’argent. »

Limites de piste : trois virages sous surveillance à Istanbul

Au Grand Prix de Turquie ce week-end, trois virages seront sous surveillance de la FIA et dans lesquels les pilotes devront veiller à ne pas franchir les limites de la piste.

A Istanbul, la FIA surveillera tout au long du week-end les virages 1, 9 et 14.

Pour le virage numéro 1, la FIA précise dans une note envoyée aux équipes que : « Le temps au tour réalisé pendant toutes les séances d’essais ou pendant la course en quittant la piste à la sortie du virage 1 sera annulé par les commissaires sportifs. »

« Un pilote sera jugé avoir quitté la piste si aucune partie de la voiture ne reste en contact avec la piste. »

Concernant le virage 14, la FIA précise que : « Le temps au tour réalisé pendant toutes les séances d’essais ou pendant la course en quittant la piste à la sortie du virage 14 entrainera l’annulation de ce temps au tour, ainsi que du tour suivant. »

« Un pilote sera jugé avoir quitté la piste si aucune partie de la voiture ne reste en contact avec la piste. »

Enfin concernant le virage numéro 9, les pilotes devront veiller à emprunter un parcours précis pour rejoindre la piste dans le cas où ils n’arrivent pas à passer le virage 9 :

« Pour des raisons de sécurité, chaque fois qu’un pilote ne parvient pas à franchir le virage 9 en empruntant la piste, et qu’une partie de la voiture passe à droite du premier élément jaune (voir photo) placé sur le vibreur, il faudra rejoindre la piste en contournant la borne orange située sur la zone de dégagement. »