Ferrari lancée dans une « course contre la montre » pour introduire une mise à jour au GP de Styrie

Le directeur de l’écurie Ferrari, Mattia Binotto, a confirmé ce mardi soir que toute son équipe est mobilisée pour faire en sorte de pouvoir introduire une partie du nouveau package d’améliorations ce week-end sur la SF1000 au GP de Styrie.

Lors de la première course de la saison en Autriche, Ferrari a eu la confirmation que sa monoplace n’était pas suffisamment compétitive pour aller inquiéter Mercedes ou Red Bull.

L’équipe italienne avait déjà programmé avant même d’arriver en Autriche une grande mise à jour sur la SF1000 pour la troisième course de l’année en Hongrie, mais la Scuderia se doit de réagir très vite comme l’a demandé le PDG Louis Camilleri ce lundi, et a donc décidé d’introduire une partie des évolutions dès ce week-end au GP de Styrie.

Mattia Binotto nous explique qu’en raison du timing très serré entre les deux courses programmées au Red Bull Ring de Spileberg, l’équipe s’est lancée dans une véritable course contre la montre.

« Alors que l’équipe de course est restée à Spielberg entre un rendez-vous et un autre, le travail était à Maranello en essayant de réagir aux indications qui ont émergé lors du premier Grand Prix. » nous explique Mattia Binotto.

« Nous savions que cela allait être un début de saison difficile et c’était plus que ce à quoi nous nous attendions et c’est pourquoi nous poussons sur l’accélérateur pour essayer d’anticiper au moins certaines des mises à jour que nous avions prévu d’apporter en Hongrie déjà ce week-end. »

« C’est une course contre la montre mais nous faisons de notre mieux. Précisément parce qu’il se déroulera sur la même piste, il serait important de disposer des nouveaux composants afin de pouvoir confirmer leur efficacité et comprendre si la nouvelle direction de développement engagée est la bonne. »

« L’objectif du Grand Prix de Styrie est très clair: tirer le meilleur parti du package disponible et profiter de chaque opportunité pour gagner autant de points que possible. »

Horner : « Si Vettel venait à quitter la F1, ce serait une grande perte »

Christian Horner, le patron de l’équipe Red Bull, a admis qu’il ne s’attendait absolument pas à ce que Ferrari se sépare de Sebastian Vettel si soudainement.

Horner, qui connaît très bien Sebastian Vettel pour avoir été son directeur d’équipe lors du passage de l’Allemand chez Red Bull entre 2009 et 2014, pense que ce serait une grande perte pour la Formule 1 si le quadruple champion du monde venait à quitter la catégorie reine du sport automobile à la fin de cette saison 2020.

On ne sait pas encore ce que fera Sebastian Vettel l’année prochaine, mais des rumeurs suggèrent que l’actuel pilote Ferrari pourrait trouver refuge chez Red Bull aux côtés de Max Verstappen [qui a été reconduit jusqu’en 2023], même si cela a déjà été démenti par le Dr Helmut Marko il y a quelques jours.

Lorsqu’on lui demande si un retour de Vettel chez Red Bull est envisageable à partir de la saison 2021, le Britannique répond : « Nous avons tellement de souvenirs partagés, nous avons remporté 34 courses ensemble. S’il venait à quitter la Formule 1, ce serait une vraie perte. » a déclaré Christian Horner sur Servus TV.

« Pour le moment, nous avons deux pilotes qui font du bon travail. Nous ne nous serions jamais attendus à ce que Sebastian soit mis à la porte de Ferrari et qu’il soit soudainement disponible sur le marché. »

« Max et Seb sont tous les deux formidables, vous pourriez bien travailler avec eux. Mais le timing est complétement inattendu pour Sebastian et le reste de la Formule 1. »

Le principal intéressé a déclaré qu’il chercherait à obtenir un baquet compétitif l’an prochain en F1 et n’a pas écarté l’idée de prendre sa retraite en cas d’absence d’option concrète.

Tous les pilotes présents à la conférence de presse du GP de Styrie ce jeudi

Tout comme la semaine dernière pour la première manche de la saison 2020 de F1 en Autriche, tous les pilotes seront présents ce jeudi pour la conférence de presse d’avant course du Grand Prix de Styrie.

Restrictions sanitaires oblige, tous les pilotes passeront par groupe de deux pour répondre aux questions des médias ce jeudi au cours d’une conférence de presse qui débutera à 14h00.

La conférence débutera avec les deux pilotes Williams Nicholas Latifi et George Russell et se terminera avec les deux pilotes Mercedes Valtteri Bottas et Lewis Hamilton.

Vendredi, pour la conférence de presse des directeurs d’équipes, fabricants et motoristes, la présence de Guenther Steiner (Haas), Frederic Vasseur (Alfa Romeo), Toyoharu Tanabe (Honda), Claire Williams (Williams), Otmar Szafnauer (Racing Point) et Mario Isola (Pirelli) a été confirmé par la FIA.

Renault diffuse tous les GP de la saison 2020 de F1 à l’Atelier Renault

Renault diffuse cette année tous les Grands Prix de la saison 2020 sur un écran géant à l’Atelier Renault situé à Paris sur les Champs Elysées.

Les passionnés de F1 pourront regarder gratuitement tous les Grands Prix de la saison 2020 depuis l’Atelier Renault à Paris, mais devront avant tout réserver leur place en raison des restrictions sanitaires dues à la crise du coronavirus.

L’ouverture au public se fera à partir de 11h00 chaque dimanche de Grand Prix, alors que du gel hydroalcoolique sera à votre disposition à l’Atelier Renault et le port du masque reste obligatoire.

La Renault F1 R25 championne du monde en 2005 avec Fernando Alonso sera exposée et vous serez accueillis par l’équipe de l’Atelier Renault qui vous installera à votre place (un siège vide entre chaque spectateur).

Pour réserver votre place, vous devez cliquer ici pour remplir le formulaire d’inscription. Attention le nombre de places est limité à 30.

Robert Kubica confirmé au volant de l’Alfa Romeo ce vendredi au GP de Styrie

Le pilote de réserve d’Alfa Romeo Racing, Robert Kubica, fera son retour au volant de la C39 pour la première séance d’essais du Grand Prix de Styrie le week-end prochain.

Le Polonais, qui a terminé avec succès deux matinées de roulage avec la monoplace de la saison 2020 lors des essais d’hiver à Barcelone, participera à la session d’essais libres 1 du Grand Prix de Styrie ce vendredi à la place d’Antonio Giovinazzi.

« J’ai hâte de revenir à l’action ce week-end, surtout après la longue pause que tout le monde dans le sport automobile a dû observer. » a déclaré Robert Kubica.

« Mon objectif, comme toujours, est de fournir autant de données que possible à nos ingénieurs et de leur donner mon retour d’expérience depuis le cockpit. »

« Ce week-end sera une toute nouvelle expérience pour tout le monde, courir sur le même site où nous étions il y a quelques jours seulement, il s’agira donc d’affiner toutes les données que nous avons collectées au cours du Grand Prix d’Autriche et de tester les réglages que nous voulons faire pour les voitures. »

Le Grand Prix d’Espagne déclaré « événement d’intérêt public » par le gouvernement

Le gouvernement espagnol a déclaré que le Grand Prix d’Espagne de F1, qui se tiendra à Barcelone du 14 au 16 août, devait être un « événement d’intérêt public exceptionnel » sur proposition du Ministre de la culture et des sports, José Manuel Rodriguez Uribes.

Avec cette déclaration, le gouvernement entend donner un coup d’accélérateur à l’organisation de ce Grand Prix – initialement programmé au mois de mai, mais qui a été reporté en raison de la crise du coronavirus – en lui accordant des avantages fiscaux notamment.

« Le Grand Prix d’Espagne est un exemple représentatif des compétitions sportives après la crise de la Covid-19 et le gouvernement souhaite contribuer à son retour et faciliter l’obtention de ressources privées. » a déclaré la porte-parole du gouvernement, Maria Jesus Montero.

Le fait de déclarer le Grand Prix d’Espagne « événement d’intérêt public » n’est pas anodin et pourrait bien aider le circuit de Catalunya dans ses négociations avec la F1 concernant le renouvellement de son contrat pour continuer d’être au calendrier à partir de 2021.

La liste des volants compatibles avec F1 2020 de Codemasters

Avec l’arrivée du jeu F1 2020 de Codemasters, de nombreux « pilotes » se demandent quels volants sont compatibles avec le dernier opus de la saga des Formula One.

Cette année, Codemasters a fait les choses en grand, puisque avant même la sortie officielle du jeu F1 2020 prévue le vendredi 10 juillet, on connait déjà la liste des volants compatibles pour F1 2020 sur PS4, Xbox One et PC.

Bien-sûr, vous pourrez toujours jouer avec votre manette, mais pour plus de réalisme, nous ne pouvons que vous conseiller d’investir dans l’un de ces appareils.

PlayStation 4

Buttkicker
Fanatec ClubSport Shifter SQ v1.5
Fanatec ClubSport Steering Wheel F1® Esports
Fanatec ClubSport Steering Wheel Formula v2
Fanatec CSL Elite PS4
Fanatec Podium Racing Wheel F1®
Logitech Driving Force Shifter
Logitech G29
Next Level Racing Motion Platform
Pace Wheel
Thrustmaster Ferrari 458 Rim
Thrustmaster Ferrari F1 Rim
Thrustmaster Ferrari GTE Rim
Thrustmaster GT Rim
Thrustmaster Leather 28 GT Rim
Thrustmaster LED Display
Thrustmaster PS Rim
Thrustmaster T150
Thrustmaster T300
Thrustmaster T500
Thrustmaster T80
Thrustmaster T-GT
Thrustmaster TH8A Add-On Shifter
Venom Hurricane

Xbox One

Buttkicker
Fanatec ClubSport Shifter SQ v1.5
Fanatec ClubSport Steering Wheel F1® Esports
Fanatec ClubSport Steering Wheel Formula v2
Fanatec ClubSportWheel
Fanatec CSL Elite
Fanatec CSL Elite McLaren GT3
Fanatec Podium
Logitech Driving Force Shifter
Logitech G920 Racing Wheel
MadCatz Pro Racing
Thrustmaster Ferrari 458 Rim
Thrustmaster Ferrari F1 Rim
Thrustmaster Ferrari GTE Rim
Thrustmaster GT Rim
Thrustmaster Leather 28 GT Rim
Thrustmaster PS Rim
Thrustmaster TH8A Add-On Shifter
Thrustmaster TMX
Thrustmaster TS XW RACER
Thrustmaster TX

PC

Fanatec ClubSportWheel
Fanatec CSL Elite
Fanatec CSR Elite
Fanatec Podium
Leo Bodnar SimSteering v2
Logitech Driving Force GT
Logitech Driving Force Pro
Logitech G25 Racing Wheel
Logitech G27 Racing Wheel
Logitech G29 Racing Wheel
Logitech G920 Racing Wheel
PS4 Controller
SimXperience Accuforce v1
Steam Controller
Thrustmaster Ferrari 430 Force Feedback Racing Wheel
Thrustmaster Ferrari 488 Challenge Edition
Thrustmaster Ferrari GT Experience
Thrustmaster Ferrari GT F430 Wireless Cockpit
Thrustmaster RGT Force Feedback Clutch Edition
Thrustmaster T100
Thrustmaster T150
Thrustmaster T300
Thrustmaster T500
Thrustmaster T-GT
Thrustmaster TMX
Thrustmaster TS PC RACER
Thrustmaster TS XW RACER
Thrustmaster TX
Thrustmaster Universal Challenge 5-in-1 Racing Wheel
Xbox 360 Pad for Windows
Xbox One Controller

F1 2020 : le test de la rédaction

Le monde des jeux vidéo est en perpétuelle évolution et les simulations de F1 suivent le pas. Depuis 2016 et la prise en main de la franchise F1 par Codemasters, la qualité est au rendez-vous.

Ce nouvel opus qui met en scène la saison 2020, à peine débutée le week-end dernier en Autriche, ne déroge pas à la règle. Il reste dans la lignée d’une édition 2019 très réussie.

Bien entendu, les transferts de pilotes ont été mis à jour et vous pourrez vous glisser dans la peau d’Esteban Ocon chez Renault F1 ou de Nicholas Latifi chez Williams.

Toujours précis, Codemasters a développé son jeu jusqu’au dernier moment car la livrée de la nouvelle Williams tient compte du retrait de son ancien sponsor principal, Rokit. Seules les Mercedes ne sont pas dans leur livrée noire mais un patch devrait être mis à disposition des joueurs dans les jours suivant la sortie du jeu pour corriger quelques bugs inhérents à un nouveau jeu et sûrement revêtir la W11 de sa nouvelle robe.

Dans la lignée du 2019

F1 2020 s’est appuyé sur l’excellence de son prédécesseur pour proposer une nouvelle version qui se rapproche beaucoup de celle de 2019. L’environnement propose quelques nouveautés comme la possibilité en mode carrière de participer à une saison entière de F2 ou de choisir de simples scénarii de 3 courses ou une mini saison de 6 courses.

Une fois arrivé en F1 (à laquelle vous pouvez accéder directement), vous aurez là également le choix de participer à la saison complète de 22 Grands Prix (dont le Vietnam et les Pays Bas) ou de sélectionner des saisons plus courtes de 16 ou 10 Grands Prix, ce qui permettra à ceux qui se plaignaient d’un mode carrière trop long dans F1 2019, de progresser plus rapidement.

La gestion du mode carrière n’est pas révolutionnée si ce n’est la possibilité de modifier votre pose de pilote ou la manière dont vous célébrez votre place sur le podium. En plus des points de ressource habituels qui servent au développement de votre monoplace, vous gagnez également des crédits qui vous permettent d’investir dans des avantages divers tels que l’obtention d’une équipe de réseaux sociaux ou encore une formation de coaching média qui va vous permettre d’avoir plus de choix de réponses lors des séances d’interviews.

Votre saison en mode carrière se déroule au jour le jour, en suivant le calendrier, de la présentation de la monoplace en janvier jusqu’aux week-ends de Grand Prix, à l’image de ce qu’est capable de proposer un jeu de simulation de football, comme FIFA par exemple.

Si Julien Fébreau est toujours la voix française qui vous donne rendez-vous au premier virage, Jacques Villeneuve ne l’a toujours pas rejoint aux commentaires. Par contre, le journaliste officiel de la F1, Will Buxton, vous accompagne pour certaines séances d’interviews à la scénographie très réaliste, au milieu du paddock.

Un soin particulier a donc été apporté à l’environnent du jeu, qui rend le mode carrière encore plus proche de la réalité avec une immersion plus importante.

Au niveau du gameplay, peu de changement également si ce n’est un effort remarqué sur les départs, plus facilement maîtrisables, et sur l’équilibre des monoplaces qui semblent plus légères à piloter. La gestion de l’ERS a également été revue pour être plus simple.

La liste des volants compatibles avec F1 2020

L’IA des pilotes qui vous entoure a été également modifiée pour rendre leurs comportements moins prévisibles, notamment lorsqu’ils défendent leur position au freinage. Notez également que le mode écran splitté est désormais disponible en mode multijoueur.

Grande nouveauté : à vous de gérer votre écurie

Mais la grande nouveauté de cette version 2020 est bien entendu le mode « Mon écurie » qui vous permet de gérer de A à Z la vie de la onzième équipe du plateau.

A vous de lui trouver un nom, d’en choisir les couleurs, le logo, le sponsor principal, la motorisation et le second pilote puisque vous êtes dans le rôle du patron d’équipe/premier pilote à la Bruce McLaren ou Jack Brabham.

Une fois votre équipe sur pied, vous entamez votre carrière de 10 saisons, semblable à celle du mode carrière habituel sauf que vous devez gérer vous-même tous les aspects de la vie au quotidien de votre équipe, transferts de pilote compris ! A vous donc d’avoir l’équipe la plus attractive possible pour essayer d’attirer Lewis Hamilton ou Max Verstappen dans un de vos baquets.

Les finances tiennent bien évidemment une place centrale dans la gestion de votre écurie et un système de bonus aux résultats vous permettra de progresser plus vite.

Une belle intrusion dans le domaine du management qui complète parfaitement le côté simulation sportive et qui donne du relief à cette nouvelle édition.

Michael Schumacher à l’honneur pour les 70 ans de la F1

Après Ayrton Senna et Alain Prost l’an passé, Codemasters a choisi cette fois-ci de célébrer la carrière de Michael Schumacher, septuple champion du monde de la discipline.

Vous aurez donc la possibilité de piloter quelques-unes de ses mythiques monoplaces, de la Jordan 191 à la Ferrari 248 de 2006 en passant par les Benetton B194 et B195 de ses deux premiers titres mondiaux.

Vous avez également la possibilité d’obtenir des décorations de monoplaces spéciales rendant hommage à l’Allemand ou encore d’acquérir des combinaisons et des casques historiques pour ressembler le plus fidèlement possible au Baron Rouge.

D’autres monoplaces historiques déjà présentes dans F1 2019 sont toujours là, comme la Renault R26 de 2006 ou la Brawn BGP001 de 2009.

Une belle mise à jour

En conclusion,  une fois de plus Codemasters ne s’est pas trompé et a réussi à faire évoluer son jeu pour proposer de nouvelles perspectives. Il leur faudra redoubler d’ingéniosité pour faire encore mieux la saison prochaine après un opus 2020 clairement réussi. La sortie du jeu est prévu ce vendredi 10 juillet, sur PS4, Xbox One et PC.

Ecclestone a conseillé à Vettel de dire la vérité au sujet de sa séparation avec Ferrari

L’ancien patron de la F1 Bernie Ecclestone se dit heureux que Sebastian Vettel ait dit la vérité sur son futur départ de la Scuderia Ferrari.

Au mois de mai, la Scuderia Ferrari a annoncé qu’elle ne reconduirait pas le contrat de Sebastian Vettel à la fin de cette saison 2020 et que « d’un commun accord » les deux parties se sépareraient à la fin de l’année.

Mais la semaine dernière peu avant la première course de la saison en Autriche, la version de Sebastian Vettel était quelque peu différente et l’Allemand n’a pas hésité à dire aux médias qu’il avait été « surpris » de la décision de Ferrari.

Bernie Ecclestone, qui est très proche de Vettel depuis de nombreuses années, a révélé que c’est lui qui lui avait conseillé de dire la vérité aux médias au sujet de sa séparation avec l’équipe italienne.

« C’était important pour lui. Sebastian est un pilote extrêmement talentueux avec une forte volonté, mais il est très sensible quand il doit faire face à  des injustices. Il s’en est désormais libéré. » a expliqué Bernie Ecclestone à Sport1.

« J’ai beaucoup parlé à Sebastian ces derniers temps et je lui ait dit que la vérité sur sa séparation avec Ferrari devait être évoquée. »

Pour l’instant, personne ne sait ce que Fera Sebastian Vettel l’an prochain. Le quadruple champion du monde a tout de même indiqué qu’il n’était pas intéressé par autre chose qu’un baquet compétitif pour 2021.

Le processus pour trouver des investisseurs se « déroule bien » selon Claire Williams

Claire Williams assure que le processus de vente partielle de son équipe de F1 se poursuit et se « déroule bien ».

Pendant le confinement, Williams Grand Prix Holdings (WGPH) a annoncé qu’elle envisageait de vendre ses activités, qui comprennent son équipe de Formule 1 dans le cadre d’une nouvelle orientation stratégique.

La décision d’entamer ce processus a marqué un revirement complet dans la gestion que Williams a employé pendant deux générations, voulant résolument et fièrement garder le contrôle de l’équipe de course constituée par Sir Frank et son partenaire Sir Patrick Head.

Mais l’équipe a connu des difficultés ces dernières années en terminant à la dernière position du championnat du monde de F1 et les moments difficiles ont nécessité des décisions difficiles.

Interrogée pour savoir comment se passaient les discussions concernant le rachat de l’équipe, Claire Williams n’est pas entrée dans les détails, mais assure que le processus se déroule bien et se dit très heureuse de l’intérêt porté à son équipe.

« Je n’ai pas beaucoup plus de nouvelles à vous donner, mis à part que le processus se déroule bien. » affirme Claire Williams, la patronne de l’équipe au micro de la F1.

« Nous sommes vraiment satisfaits de l’intérêt que nous avons reçu et de la qualité de cet intérêt. »

« C’est un processus et cela va prendre un peu de temps pour passer par là. Au fur et à mesure que nous pourrons faire une annonce, nous le ferons. »

« Nous avons hâte de le faire, cela va vraiment bien mettre en place Williams et, en conjonction avec les nouveaux règlements à venir l’année prochaine, en particulier le nouveau règlement financier »

« Cela va mettre Williams sur une bonne base pour, espérons-le, des temps bien meilleurs pour l’équipe. »

Il existe de nombreux prétendants potentiels, dont le père de Nicholas Latifi, Michael, qui soutient déjà financièrement l’équipe, et Chanoch Nissany, qui fournit également une aide financière par l’intermédiaire de son fils Roy, pilote d’essai Williams.

Le nom du milliardaire russe Dmitry Mazepin fait également partie de la courte liste des candidats potentiels pour racheter l’équipe Williams.

Horner pense que Red Bull aurait pu prendre l’avantage sur Mercedes au GP d’Autriche

Dimanche dernier au Grand Prix d’Autriche, l’équipe Red Bull Racing a subi un double abandon pour sa première course de la saison 2020 de F1.

Les deux pilotes ont rencontré des problèmes d’ordre électrique sur leur monoplace en course, d’abord sur la voiture de Max Verstappen au début du Grand Prix, puis sur la RB16 d’Alex Albon en fin de course.

Selon Horner, ses deux pilotes étaient en mesure de se battre pour la victoire dimanche avant que les problèmes techniques ne viennent tout faire basculer.

« Nous étions en mesure de nous battre pour la victoire avec les deux voitures, Max très tôt et ensuite une deuxième fois avec Alex. Repartir de là avec zéro point dans ce qui va être une saison écourtée, ça été plutôt brutal. » confie le Britannique.

Christian Horner admet qu’il a été encore plus déçu lorsqu’il a su que l’équipe Mercedes était en difficulté avec son moteur sur ses deux monoplaces après le premier relais de la course, ce qui aurait pu, selon lui, donner un certain avantage à Verstappen.

« Mercedes a été très rapide lors de ce premier relais, mais ils ont ensuite baissé les moteurs après ce premier arrêt. »

« Dès qu’ils ont fait ça, ils sont revenus à notre vitesse dans les lignes droites. Je pense que ça aurait bien fonctionné pour Max avec sa stratégie différente. »

« Nous avons du rythme à trouver cette semaine avant le week-end prochain, et bien-sûr, nous essaierons de revenir et de faire un peu mieux. »

Les carburants durables en F1 c’est pour bientôt

Alors que la F1 souhaite devenir totalement neutre en carbone d’ici 2030, les motoristes et fabricants de carburant travaillent déjà sur le développement de carburants plus durables.

Avec un changement de moteur à venir en 2025 ou 2026 en Formule 1, les différents motoristes vont devoir commencer à travailler bien en amont pour trouver LE carburant le plus durable possible avant l’introduction de ces nouveaux moteurs, et alors qu’une première étape sera d’introduire l’E10 à partir de 2022.

« Ce que nous savons déjà, c’est qu’il y a une première étape à venir en 2022 avec le E10, donc 10% de bioéthanol. » explique Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing.

« Je pense d’abord qu’il est important de souligner que nous aurions pu reporter, repousser ou même annuler complètement cette première étape dans toutes les mesures que nous avons discutées, mais finalement nous avons décidé de nous y tenir, parce que nous sommes tous d’accord pour dire que c’est un déclaration très importante. »

« C’est bien de faire des déclarations mais c’est aussi bien de faire des pas tangibles, donc cette première étape était importante à sécuriser, même si elle a été retardée d’un an. »

« Ensuite, si nous regardons plus loin, nous sommes tous d’accord pour contenir la course aux armements sur le développement des moteurs afin de laisser un peu d’espace en termes de discussion, mais aussi en termes de réflexion et plus tard en termes de capacité de développement pour 2026. »

« Si ma mémoire est bonne, 2025 ou 2026, le développement doit démarrer en 2023, ce qui nous laissera probablement un ou deux ans pour vraiment réfléchir à ce qui est bon pour la Formule 1. »

« Pour autant que je sois concerné, j’aurais tendance à croire que le carburant doit faire partie de ce processus, ce qui peut signifier que nous pourrions avoir à reporter cette deuxième étape après la première étape qui sera pour 2022 avec un nouveau moteur qui pourrait être développé conjointement avec un moteur au carburant complètement différent, car il est important de garder à l’esprit que vous ne mettez pas simplement un nouveau carburant dans un moteur à combustion interne existant. »

« C’est une refonte complète, une ré-optimisation complète que vous devez développer. Et quel sera le poids de l’électrification par rapport au moteur thermique est probablement la première question principale à se poser et ensuite quel type de carburant vous mettez dans la combustion interne?« 

« Donc, je ne réponds pas vraiment à la question parce que cela doit faire partie d’un processus de grande envergure et d’une réflexion à grande échelle. »

Ferrari contre le tout électrique dans l’automobile

Du côté de chez Ferrari, Mattia Binotto a réaffirmé que la marque italienne ne considère pas le tout électrique comme une solution d’avenir dans l’automobile et c’est pourquoi le développement de carburant durable est si cher au yeux de Ferrari.

« Nous pensons que le tout électrique n’est pas la seule solution pour l’avenir de l’automobile et je pense que la F1 doit être une plate-forme d’innovation à cet égard ou une solution alternative au tout électrique. »

« Ainsi, la conception d’un règlement pour 2026 où nos unités de puissance doivent devenir encore plus durables ou entièrement durables par rapport à ce que nous avons aujourd’hui sera la clé et avoir des carburants entièrement durables sera important. »

« Est-ce que ces carburants seront synthétiques ou bio ou quoi que ce soit, je pense que c’est exactement la discussion que nous avons en ce moment avec la FIA, ce qui est important, mais je pense que notre fournisseur de carburant [Shell] doit faire partie de la discussion lui-même. » 

« Je pense donc que c’est… pour le moment, c’est le bon moment pour l’analyser, en discuter et finalement décider pour l’avenir, car la durabilité sera la clé de l’avenir et la F1, comme je l’ai dit, doit rester une plateforme d’innovation importante pour l’automobile elle-même. »

Steiner : « Nous devons continuer à travailler et réduire les erreurs »

Après une première course de la saison 2020 marquée par un double abandon pour l’équipe Haas, l’écurie américaine espère pouvoir rebondir dès ce week-end au Grand Prix de Styrie.

Le team principal de l’équipe Haas, Guenther Steiner, pense que les ingénieurs de son écurie auront suffisamment de temps avant le Grand Prix de Styrie pour analyser toutes les données recueillies dimanche dernier au GP d’Autriche durant lequel les deux pilotes Haas ont dû abandonner sur problème de freins.

« C’était évidemment très frustrant pour nous. Nous n’avions pas le rythme que nous voulions avoir et retirer deux voitures n’est pas quelque chose de bien. » nous explique Guenther Steiner.

« Nous devons continuer à travailler sur la voiture pour accélérer et tirer le meilleur parti de ce que nous avons. »

« Nous devons réduire les erreurs et comprendre pourquoi ce qui s’est passé – s’est produit. Un dur labeur, c’est le seul moyen de sortir de cette situation. »

« Je pense que nous avons suffisamment de temps pour digérer les données du Grand Prix d’Autriche car, évidemment, tous nos ingénieurs sont restés en Autriche avec quelques jours pour les examiner. »

« Il n’y a jamais de situation parfaite, vous voulez toujours plus de temps, mais au final, nous n’avons pas beaucoup de temps cette année avec seulement une saison de course de cinq mois. »

« Pour moi, nous devons juste continuer à faire ce que nous faisons, nous avons le temps de travailler sur les choses. J’espère que nous pourrons améliorer les choses ce week-end. »

Lorsqu’on lui demande ce qu’il pense de l’ordre hiérarchique aperçu le week-end dernier en Autriche après la première course de l’année, Steiner estime que l’instantané pris samedi après les qualifications sera valable pour toute la saison.

« Je considérerais les qualifications comme étant l’ordre hiérarchique et non la course du week-end dernier. La course était évidemment très chaotique pour beaucoup d’équipes et de pilotes. L’ordre des qualifications, je pense que ce sera celui de la saison. »

« Nous nous battrons pour sortir de la Q1 et entrer dans la Q2, ce n’est pas idéal, mais c’est ce que c’est. »

« Je pense que l’ordre hiérarchique est celui que nous avons pu voir. Mercedes est assez dominante et il y a quelques équipes juste derrière elle. Je pense que les choses se ressembleront pour le reste de la saison. »

Vettel : « Ces cinq dernières années m’ont pris beaucoup d’énergie »

Sebastian Vettel est longuement revenu sur les conditions dans lesquelles Ferrari lui a appris que son contrat ne serait pas reconduit à la fin de cette saison 2020.

Au mois de mai dernier, l’annonce de Ferrari a fait l’effet d’une bombe dans le milieu de la F1 lorsque l’équipe italienne a annoncé qu’elle ne reconduirait pas son pilote Sebastian Vettel à la fin de cette saison.

Dans la foulée, l’arrivée prochaine de l’Espagnol Carlos Sainz chez Ferrari en remplacement de Vettel a été annoncée, alors que Daniel Ricciardo [actuellement chez Renault] a pour sa part été confirmé chez McLaren à la place de Sainz en 2021.

La semaine dernière à la veille du Grand Prix d’Autriche, Sebastian Vettel a déclaré qu’il avait été surpris de la décision prise par Ferrari, alors qu’au moment de l’annonce en mai, l’écurie de Maranello avait dit qu’il s’agissait d’une décision commune prise entre les deux parties.

Après les propos « choc » de Vettel la semaine dernière en Autriche, le directeur de l’équipe Ferrari Mattia Binotto a dit que la crise du coronavirus a été un élément déterminant dans la décision de l’équipe de se séparer du quadruple champion du monde.

Interrogé ce lundi soir par Servus TV, Sebastian Vettel a donné une toute autre version de celle donnée par son patron.

« On m’a dit que nous voulions continuer, jusqu’au moment où j’ai reçu un appel où on m’a dit qu’il n’y aurait pas d’offre. » a déclaré Vettel.

« Cela m’a d’abord surpris [d’apprendre que le coronavirus était l’une des causes de sa non reconduction], mais je ne souhaite pas revenir là-dessus et je ne pense pas que ça été si décisif. »

« J’ai adoré les cinq dernières années sous beaucoup d’aspects, mais ces cinq dernières années m’ont pris beaucoup d’énergie. »

« L’objectif était de reconstruire l’équipe, et les deux parties ont tout tenté. Mais au final, nous avons échoué des deux côtés car le titre n’est pas venu. »

« C’était l’objectif principal. Désormais, nous sommes dans une situation nouvelle. Ce sera important pour moi de trouver quelque chose qui me convienne et où je trouve du plaisir. Je pense que c’est le plus important. »

« Comme je l’ai déjà dit, l’aspect financier n’entre pas du tout en jeu. Mais évidemment, je suis toujours ambitieux et le sport automobile reste ma vie. Je ne connais rien d’autre, hormis les trois derniers mois qui ont été différents. »

« Je pense qu’avec le bon poste au bon endroit je me sentirais encore chez moi dans le cockpit d’une monoplace de F1. Nous devrions y voir plus clair dans les prochaines semaines ou les prochains mois sur ce qui est possible et sur ce que je veux faire. »

Lorsqu’on lui parle des rumeurs qui l’envoient chez Mercedes pour 2021, Sebastian Vettel sait que les deux baquets au sein de l’équipe du constructeur allemand sont très convoités et que les deux pilotes actuels restent évidemment prioritaires.

« L’équipe telle qu’elle est actuellement est heureuse et a fait de belles choses. Je peux comprendre qu’ils souhaitent rester dans cette situation. »

« Aucune décision n’a encore été prise, mais en théorie, les deux baquets sont disponibles. Mais il semble clair que Lewis peut rester s’il le souhaite et il en va de même avec Valtteri. »

La liste des abandons au Grand Prix d’Autriche et leurs motifs

Avec un taux d’abandon flirtant avec les 50% dimanche dernier au Grand Prix d’Autriche, la fiabilité semble être le talon d’Achille de plusieurs équipes de F1 en ce début de saison.

Au Grand Prix d’Autriche, première manche de la saison 2020 de F1, seuls onze pilotes ont réussi à franchir la ligne d’arrivée, les neuf autres ont dû abandonner.

Après les essais hivernaux, aucune équipe n’a vraiment pu faire rouler sa monoplace 2020 – hormis Red Bull, Ferrari, Racing Point ou AlphaTauri pour un shakedown de seulement 100 Km – et ce manque de roulage s’est ressenti le week-end dernier en Autriche avec de nombreux abandons liés à la fiabilité, et alors que même les intouchables Mercedes ont eu leur lot de problèmes tout au long du week-end [boîte de vitesses].

Pour Ross Brawn, manager sportif de la F1, le lien entre le manque de roulage depuis les essais hivernaux et les problèmes de fiabilité constatés le week-end dernier en Autriche est évident.

« Nous sommes habitués à ce que les voitures de Formule 1 soient à l’épreuve des balles à l’ère moderne, mais il y avait un étonnant manque de fiabilité dans la course de dimanche, avec seulement 11 des 20 pilotes voyant le drapeau à damier. » explique Ross Brawn.

« Je ne me souviens pas de la dernière fois où nous avons vu autant de problèmes mécaniques en une course. Certains d’entre eux, bien sûr, seront dus au fait que les équipes n’ont pas utilisé leurs voitures correctement depuis les tests de pré-saison en février. »

« Nous avons également vu un certain nombre de problèmes d’arrêt aux stands, qui ont montré la rouille des équipes après une longue pause sans course. »

« Mais le positif, c’est que nous avons vu de belles batailles. Certaines étaient un peu plus robustes que ce qui était permis, mais nous avons eu dans l’ensemble, de belles batailles. »

Les motifs des abandons en Autriche

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Le classement de la course

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Kvyat estime que Ocon est en partie responsable de son abandon en Autriche

Le Russe Daniil Kvyat estime que le Français Esteban Ocon est en partie responsable de son abandon au Grand Prix d’Autriche dimanche dernier.

Pour la première course de la saison 2020 au Grand Prix d’Autriche, le pilote AlphaTauri se battait pour les points, mais au 63° tour de course, le Russe a tenté un dépassement sur la Renault d’Esteban Ocon à l’extérieur du virage 6.

A ce moment là, Ocon a tenté de conserver sa position et a forcé Daniil Kvyat à grimper sur le vibreur avec sa monoplace, mais les deux voitures ne se sont pas touchées.

Le fait de rouler sur le vibreur a provoqué des dégâts sur l’aileron avant de l’AlphaTauri de Kvyat, un bris de suspension, ainsi qu’une crevaison sur la roue arrière gauche, forçant le Russe à abandonner au 69° tour de course.

S’exprimant après la course, Kvyat regrettait le fait que Ocon l’avait « poussé » à monter sur le vibreur, ce qui a par la suite ruiné sa course.

« Tout allait bien pour moi jusqu’au contact avec Ocon [il n’y a pas eu de contact]. J’avais un très bon rythme, j’avais des pneus plus frais. » a expliqué Kvyat.

« Après la collision, mon aileron avant et une suspension se sont cassés. J’ai également eu une crevaison, donc ma course était terminée. »

« Tout ça m’a coûté beaucoup de points, donc, c’est vraiment dommage et c’est très décevant de terminer comme ça. »

« Ce n’est pas très génial de la part d’Ocon de repousser les gens comme ça. Mais pour être tout à fait honnête, j’aurais pu être plus patient aussi. » a t-il ajouté au micro de la F1 également.

Le classement de la course

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La pluie attendue pour le Grand Prix de Styrie ce dimanche

La pluie pourrait bien faire partie de la fête pour le Grand Prix de Styrie, seconde manche de la saison 2020 de F1 qui se disputera du 10 au 12 juillet à Spielberg en Autriche.

Après le Grand Prix d’Autriche disputé dimanche dernier sur le Red Bull Ring de Spielberg et qui a été remporté par le pilote Mercedes Valtteri Bottas, la F1 s’apprête déjà à disputer la seconde manche de la saison ce week-end avec le Grand Prix de Styrie, toujours sur le Red Bull Ring.

Si le Grand Prix d’Autriche nous a offert beaucoup de surprises avec pas moins de neuf abandons et trois voitures de sécurité, le Grand Prix de Styrie lui pourrait être encore plus indécis en raison de la pluie qui est attendue dans la région ce week-end.

A quatre jours des premiers essais libres du Grand Prix de Styrie, les prévisions météo annoncent un temps relativement beau pour la journée de vendredi, mais les risques de pluie pour Samedi et dimanche sont élevés.

Nous ne sommes que mardi et la situation peut évoluer rapidement d’ici ce week-end, c’est pourquoi nous publierons un bulletin météo détaillé ce jeudi sur F1only.fr avec un suivi des prévisions en temps réel.

Le PDG de Ferrari confirme l’arrivée anticipée d’une mise à jour sur la SF1000

Le PDG de Ferrari Louis Camilleri demande à son équipe de F1 d’accélérer le développement de la mise à jour prévue pour la troisième course de la saison 2020 en Hongrie afin de l’introduire dès ce week-end en Autriche.

Comme nous vous le rapportions ce dimanche en exclusivité, Ferrari compte bien introduire une partie de sa nouvelle mise à jour dès ce week-end au Grand Prix de Styrie [2° manche de la saison 2020] afin de permettre à ses pilotes d’avoir une monoplace plus compétitive après une séance de qualifications du Grand Prix d’Autriche très compliquée pour Ferrari [7° et 11°].

En course ce dimanche, Ferrari a finalement réussi à sauver les meubles avec une seconde place pour Charles Leclerc et le point de la dixième place pour Sebastian Vettel.

Après ce premier week-end de l’année assez compliqué pour l’équipe italienne, le PDG de la marque a tenu à apporter tout son soutien à la Scuderia et au directeur de l’équipe Mattia Binotto, mais leur demande d’accélérer les choses pour que les nouvelles pièces puissent arriver dès cette semaine sur la SF1000.

« Nous savons qu’il y a beaucoup de travail à faire en termes de performances. Ce n’est certainement pas la position sur la grille qu’une équipe comme Ferrari doit avoir et nous devons réagir immédiatement. » a déclaré Louis Camilleri, CEO de Ferrari.

« Il est clair que nous devons nous améliorer sur tous les fronts. La seule solution est de réagir et je suis satisfait de la réponse immédiate et de l’engagement que Mattia et son équipe mettent dans tous les domaines, non seulement pour amener sur la piste aujourd’hui ce qui aurait été prêt demain mais aussi pour accélérer encore le programme de développement pour les courses suivantes. »

« Une réponse d’équipe unie qui retrousse ses manches et s’attaque aux difficultés de front, sans pleurer sur elle-même. »

« Nous sommes au début d’un nouveau cycle, qui doit suivre un programme à long terme: ce ne sont certainement pas des revers qui changeront la voie empruntée et je suis convaincu que Mattia et l’équipe seront en mesure de corriger nos lacunes. »

Mattia Binotto prévient les Tifosi : « Il n’y a pas de solution miracle »

Le directeur de la Scuderia Ferrari Mattia Binotto estime que la SF1000 accuse un retard d’environ sept dixièmes dans les lignes droites par rapport à Mercedes.

Après des qualifications ratées pour Ferrari avec une septième place pour Leclerc et une onzième position pour Vettel, l’équipe italienne a finalement réussi à sauver les meubles en course dimanche avec une seconde position sur le podium pour le pilote monégasque et le point de la dixième place pour Sebastian Vettel.

Mais cette performance de dimanche ne doit pas faire oublier que la SF1000 accuse déjà un certain retard sur Mercedes puisque qu’entre le septième temps de Leclerc samedi en qualifications et la pole de Valtteri Bottas l’écart était de presque 1 seconde.

Binotto estime que la SF1000 perd environ sept dixièmes dans les lignes droites à cause d’un déficit de puissance du moteur, alors qu’il estime que la monoplace perd également environ trois dixièmes dans les virages.

Si les trois dixièmes perdus dans les virages devraient être récupérés grâce à l’arrivée d’une mise à jour aéro dans les prochains jours [peut-être pour le GP d’Autriche], la partie moteur elle sera bien plus compliquée à mettre en jour en raison du gel du développement sur les unités de puissance.

Mattia Binotto lui même l’a d’ailleurs confirmé vendredi dernier à Spielberg : il ne devrait pas y avoir de mise à jour moteur pour le reste de la saison. Dans ce contexte, on voit mal comment Ferrari pourrait alors récupérer ses sept dixièmes perdus en ligne droite, d’autant que de l’aveu même de Mattia Binotto, le problème de traînée ne devrait pas être résolu non plus.

« Ce que nous avons vu en Autriche est similaire à Barcelone. Nous devons améliorer notre voiture. Il y a une mauvaise corrélation avec la conception, en particulier sur l’aéro. » a déclaré Mattia Binotto après la première course de l’année en Autriche.

« C’est le développement que nous avons recommencé, de retour du confinement, et que nous espérons avoir très bientôt sur la piste. »

« Ce ne sera pas la solution finale, il n’y a pas de solution miracle. » souligne le manager de la Scuderia Ferrari.

« Ce qui est important pour nous, c’est d’améliorer le comportement. Si je regarde les qualifications, par rapport à la pole, il nous manque une seconde, mais seulement trois dixièmes dans les virages. »

« Ensuite, il reste encore sept dixièmes en ligne droite, et je pense que ce sera très difficile [à résoudre], car le moteur est gelé pour la saison. »

« Nous avons besoin de la vitesse sur les lignes droites et il s’agit de la traînée, mais la traînée n’est pas quelque chose sur laquelle nous allons nous pencher prochainement. »

« Il y a donc un peu de déception après les qualifications de voir notre vitesse de pointe. Nous allons devoir analyser les données pour voir ce que nous pouvons faire à l’avenir. »

Alex Zanardi a subi une troisième intervention, le pronostic des médecins reste réservé

L’ancien pilote de F1 Alex Zanardi, hospitalisé depuis le 19 juin à la suite d’un grave accident de la route lors d’une séance d’entrainement avec son handbike, reste ce lundi soir dans un état grave à l’hôpital de Sienne en Italie.

L’Italien a subi une troisième intervention chirurgicale qui aura duré environ cinq heures, alors que les médecins ont rencontré quelques difficultés en raison de la présence de « fractures complexes. »

« Concernant les conditions cliniques d’Alex Zanardi, la direction de la santé de l’hôpital-université de Sienne informe que le patient a subi une nouvelle chirurgie, réalisée par les professionnels de la maxillo-faciale et de la neurochirurgie, visant à la reconstruction cranio-faciale et stabilisation des zones touchées par le traumatisme signalé à la suite de l’accident du 19 juin. » peut-on lire dans le dernier communiqué de presse publié par les médecins ce lundi 6 juillet.

« L’opération réalisée fait partie des interventions prévues par l’équipe multidisciplinaire qui prend soin de l’athlète pour permettre toute poursuite du parcours thérapeutique. »

« Les fractures étaient complexes », explique le professeur Paolo Gennaro, directeur de la chirurgie maxillo-faciale UOC de l’Aou Senese, ajoutant que « cela nécessitait une programmation minutieuse faisant appel à des technologies informatiques, numériques et tridimensionnelles, sur mesure du patient. »

« La complexité de l’affaire était plutôt singulière, même si – conclut le professeur Gennaro – c’est un type de fracture que nous rencontrons régulièrement dans notre centre. »

« Après l’intervention, qui a duré environ 5 heures, Alex Zanardi a de nouveau été hospitalisé dans l’unité de soins intensifs où il reste sous sédation et aéré mécaniquement: ses conditions restent stables du point de vue cardio-respiratoire et métabolique, sévères du point de vue neurologique, le pronostic reste réservé. »

« Le patient est évalué quotidiennement par les professionnels qui le traitent et sur cette base, également en accord avec la famille Zanardi, l’Aou Senese communique que le prochain bulletin sera publié dès qu’il y aura des changements importants dans le tableau clinique de l’athlète. »