Le GP de France F1 annulé en 2020

C’est désormais officiel, le Grand Prix de France F1 2020 ne pourra pas avoir lieu à la fin du mois de juin sur le tracé Paul Ricard.

En raison de la crise sanitaire actuelle et suite aux mesures prises par le Président de la république il y a quelques semaines, qui a interdit les rassemblements de masse au moins jusqu’à mi-juillet, le Grand Prix de France F1 n’aura pas lieu cette année du 26 au 28 juin comme prévu.

Plusieurs scénarios ont été envisagés par les organisateurs du Grand Prix de France, dont celui d’organiser une course à huis clos, mais ce sera finalement un report pur et simple de l’épreuve à 2021.

Tous les regards sont désormais tournés vers l’Autriche et le Red Bull Ring où pourrait bien débuter la saison 2020 de F1 au mois de juillet avec une double course (la première le 5 juillet et la seconde le 12 juillet), alors que Silverstone a annoncé ce lundi matin que son Grand Prix se tiendrait à huis clos le 19 juillet.

« Compte tenu de l’évolution de la situation liée à la propagation du virus Covid-19, le Grand Prix de France prend acte des décisions annoncées par l’Etat rendant impossible le maintien de notre événement. Les regards du GIP Grand Prix de France – Le Castellet se tournent déjà vers l’été 2021 afin d’offrir à nos spectateurs un événement encore plus inédit au cœur de la Région Sud. » a déclaré Eric Boullier, directeur du GP de France.

Pour tous les détenteurs de billets du Grand Prix de France 2020, les modalités de remboursement seront précisées prochainement sur le site www.gpfrance.com. Le GIP Grand Prix de France – Le Castellet partage la déception des spectateurs qui avaient réservé leurs places pour cette édition et s’engage à faciliter le remboursement de chaque billet ainsi que des services annexes commercialisés sur son site (i.e camping, navette, parking).

Tout est prêt en Autriche !

Le directeur de l’équipe Red Bull Racing, Christian Horner a en tout cas laissé entendre que tout était prêt sur le circuit pour accueillir l’ouverture de la saison cet été, alors que les restrictions imposées par le gouvernement devraient être mois strictes d’ici là.

« Nous avons bon espoir et ce serait un bon début pour le championnat s’il est jugé sûr de le faire. Je sais que Red Bull fait tout ce qu’il peut pour faciliter la course. » a déclaré Horner au Sun ce dimanche.

« Si les autorités médicales et le gouvernement sont d’accord, cela nous donnerait un point de départ que d’autres pourraient suivre. »

« De toute évidence, de nombreuses recherches ont été menées sur la façon dont une course pourrait être organisée sans fans et le nombre minimum de personnes présentes. »

« Des procédures seraient mises en place, y compris des tests avec des effectifs réduits à environ 80 personnes. »

« Mais il est toujours important d’avoir un objectif, même dans des moments d’incertitude comme ceux-ci. Si vous n’avez aucun objectif dans la vie, alors les choses dérivent. »

« La crise mondiale est plus grande que notre sport, mais si vous posez un marqueur et dites que le 5 juillet est le point de départ, et même si les choses changent et empirent, elles peuvent toujours être changées. »

« Tout est prêt et prêt à l’emploi. Il ne s’agit que d’appuyer sur l’interrupteur. C’est une installation sur mesure entièrement adaptée à la F1. »

« Je pense que le Red Bull Ring a la capacité de réagir plus rapidement que tout autre circuit au monde. »

Silverstone confirme un GP de Grande-Bretagne à huis clos

Silverstone a confirmé que le GP britannique se déroulerait à huis clos, si la course de Formule 1 pouvait avoir lieu cette année.

Dans une lettre envoyée aux détenteurs de billets, le patron du circuit, Stuart Pringle, a déclaré qu’il ne serait pas possible d’autoriser les fans à y assister.

Bien qu’elle n’ait pas encore été confirmée, la piste devrait organiser deux courses, après deux manches d’ouverture en Autriche. On s’attend à ce que plus de nouvelles sur le programme remanié émergent bientôt.

« Je suis extrêmement déçu de vous dire que nous ne pouvons pas organiser le Grand Prix de Grande-Bretagne cette année devant les fans de Silverstone. » a déclaré Pringle.

« Nous avons attendu avant de prendre cette décision difficile aussi longtemps que possible, mais il est parfaitement clair compte tenu des conditions actuelles dans le pays et des exigences du gouvernement en place maintenant et dans un avenir prévisible, qu’un Grand Prix dans des conditions normales ne va tout simplement pas être possible. »

« Nos obligations de protéger la santé et la sécurité de toutes les personnes impliquées dans la préparation et la tenue de l’événement, nos commissaires volontaires et les responsables de la course, et bien sûr, vous, les fans incroyables, signifie que c’est la meilleure, la plus sûre et la seule décision que nous puissions prendre. »

« Nous avons toujours dit que si nous nous trouvions dans cette position, nous soutiendrons la Formule 1 alors qu’ils cherchent à trouver des moyens alternatifs pour permettre à la course F1 de se dérouler cette année. »

« Suite aux nouvelles de ce week-end du Département du numérique, de la culture, des médias et des sports, nous travaillons maintenant avec eux sur la viabilité d’un événement à huis clos. »

« Les clients qui ont acheté un billet auront la possibilité de transférer leur réservation directement en 2021 ou de recevoir un remboursement complet. »

« Tous les clients seront contactés dans les deux prochaines semaines avec tous les détails, nous vous demandons donc de bien vouloir être patient avec nous pendant que nous travaillons sur toutes nos réservations. »

Gasly continuera à garder secret certains détails de sa rétrogradation

Pierre Gasly insiste sur le fait qu’il gardera secret certains détails concernant sa rétrogradation chez Toro Rosso l’an dernier.

En 2019, Pierre Gasly a débuté la saison chez Red Bull Racing aux côtés de Max Verstappen. Mais après les premières courses, le Français s’est retrouvé en difficulté au volant d’une monoplace difficile à piloter.

Au moment de la pause estivale, l’équipe Red Bull a pris la décision de remplacer Pierre Gasly par le jeune pilote thaïlandais Alexander Albon, qui prendra le baquet du Français dès le Grand Prix de Belgique à la rentrée.

A la suite de cette « rétrogradation », Pierre Gasly a été critiqué sur les réseaux sociaux par des gens qui ne comprenaient pas pourquoi un pilote au volant d’une Red Bull n’arrivait pas à performer.

Mais on sait que l’équipe de Milton Keynes n’a pas forcément toujours pris en compte les retours techniques de Pierre Gasly et a le plus souvent (pour ne pas dire toujours) fait passer son coéquipier Max Verstappen en premier.

Avec un peu de recul désormais, Pierre Gasly assure qu’il ne fait pas attention aux critiques et commentaires négatifs qu’il peut voir quelques fois sur les réseaux sociaux.

« En 2019 et 2020, notre génération, tout le monde est sur les réseaux sociaux. Sauf Seb (Vettel) qui est la seule exception ! » explique Pierre Gasly à Racer.

« Nous (les pilotes) le poussons toujours pour être sur Instagram, parce que ce n’est pas normal de nos jours de ne pas sur les réseaux sociaux. »

« Evidemment, vous voyez ce qui se passe, vous voyez ce que les gens disent. Dans ma vie, depuis petit, les gens me disaient : « Il est impossible que tu arrives en F1. Seuls 20 pilotes sont en F1. Pourquoi est-ce que tu essaies ? Bla, bla, bla…. »

« J’ai toujours réussi à transformer ces pensées négatives et cette énergie négative en quelque chose de positif en moi pour déclencher encore plus d’énergie et plus de motivation et toujours ressortir plus fort de cette énergie négative que les gens essaient de vous envoyer. »

« J’en ai vu quelques-uns (des commentaires négatifs), mais ce n’est pas quelque chose sur quoi je me concentre. J’ai toujours été habitué à vivre avec ce genre de choses. »

« Lorsque vous êtes exposé, lorsque vous êtes un athlète de haut niveau, en particulier au plus haut niveau d’un sport – que ce soit la Formule 1 ou le football ou le basket-ball – vous êtes toujours jugé pour tout ce que vous faites. »

« Les gens oublient facilement ce que vous avez fait dans le passé et pourquoi vous êtes ici – vous êtes toujours jugé pour la dernière performance. »

Pierre Gasly a déclaré qu’il comprenait comment les opinions extérieures se formaient sans connaître tous les faits. Mais le pilote AlphaTauri insiste sur le fait qu’il continuera à garder secret certains détails de sa rétrogradation de l’an dernier.

« Je pense simplement que les gens ont jugé sans avoir toutes les informations. En tant qu’athlète professionnel et pilote professionnel, je ne peux pas parler, il y a des choses qui doivent rester confidentielles. »

« C’est pourquoi lorsque les gens jugent sans avoir toutes les informations, parfois ils ont tort, mais c’est leur opinion et je l’accepte. »

« De mon côté, je sais ce que je dois faire et j’essaie toujours de renforcer mon jeu et de regarder les domaines que je peux améliorer. »

« C’est la seule chose que j’ai essayé de faire lorsque j’étais chez Red Bull, et je n’ai pas changé mon approche lorsque j’étais chez Toro Rosso. Il y a différentes raisons qui expliquent pourquoi cela a fonctionné là-bas et nous avons eu une bonne fin d’année. »

« Certaines des raisons ont été avancées, d’autres pas, mais malheureusement, les gens ont leur propre jugement et je l’accepte. »

« Je suis un pilote sous contrat avec Red Bull, et c’est aussi grâce à eux que je suis en Formule 1. Ce qui s’est passé pendant ces six mois ne change pas la relation et ce qu’ils ont fait pour moi. »

« Il y avait des problèmes, il y avait des luttes, il y avait des choses qui auraient pu être corrigées, et si nous devions refaire cette histoire, beaucoup de choses seraient différentes. »

« Mais en même temps, je suis toujours sous contrat avec eux, nous avons parlé de choses qui ne se sont pas bien passées, mais ensuite ce n’est pas à moi de venir dans les médias et de dire ‘Ce n’était pas bien et ils avaient tort’. »

« Ce n’est pas la bonne chose à faire, et c’est pourquoi je ne le fais pas. Bien sûr, vous devez parfois faire face aux pensées négatives et à l’énergie négative, mais il y a beaucoup de gens qui apportent de l’énergie positive et des vibrations positives, et ce sont les gens sur lesquels je me concentre et qui me soutiennent. »

Premier podium pour l’équipe Esport de Romain Grosjean

L’équipe de simracing de Romain Grosjean a fait des débuts impressionnants en terminant P2 aux 24H virtuelles du Nürburgring.

La toute nouvelle équipe, qui est une idée originale du pilote de F1 Romain Grosjean et qui a été lancée à la fin de la semaine dernière, a fait ses débuts en course sur le jeu iRacing lors de l’une des courses d’endurance les plus difficiles du monde où chaque tour fait 20,8 km.

L’équipe a concouru dans la catégorie Porsche Cup et sa gamme de pilotes était composée de Thibault Cazaubon, Marin Colak, Daniel Lafuente et Andre Martins.

Lorsque les feux son passés au vert ce samedi à 15h30, l’équipe R8G a immédiatement réussi à creuser l’écart à l’avant du peloton et avait déjà une avance impressionnante avant que la nuit ne tombe.

Cependant, cet avantage a été réduit à néant lorsqu’une autre voiture est venue percuter la Porsche 911 GT3, qui est alors devenue incontrôlable.

L’équipe est immédiatement retournée aux stands pour des réparations d’urgence, mais elle est tombée en P2 lorsqu’elle est finalement revenue sur la piste à 06h00 dimanche matin.

L’équipe n’ayant pas pu réparer complètement la voiture, les pilotes du R8G ont dû contester le reste de la course avec des performances limitées. Mais ils ont quand même réussi à ramener la voiture à la maison et ont franchi la ligne d’arrivée en seconde position pour leur première course.

« Je suis très heureux et fier de mon équipe. Les 24h du Nürburgring sont probablement l’une des courses les plus difficiles que vous puissiez faire. » a déclaré Romain Grosjean en tant que directeur d’équipe.

« Pour notre première épreuve, nous avons montré que nous étions prêts, avec une équipe préparée et une solide équipe de pilotes. Je ne peux pas attendre notre prochaine course et plus de succès. »

Vous pouvez revoir la course sur la chaîne Twitch de R8G en cliquant sur ce lien.

James Allison rend un vibrant hommage à l’équipe Mercedes F1

Le directeur technique de l’équipe Mercedes, James Allison, a rendu un vibrant hommage à l’écurie qu’il a rejoint en 2017 un an après la mort de sa femme.

En 2016, alors qu’il était encore directeur technique de la Scuderia Ferrari, le Britannique James Allison a perdu son épouse des suites d’une méningite.

Père de trois enfants, James Allison a accusé le coup et a pris du recul avec la Formule 1 et avec Ferrari fin juillet 2016 pour s’occuper de ses enfants restés en Grande-Bretagne. Il signera son grand retour un an plus tard en rejoignant l’équipe Mercedes au poste de directeur technique.

« J’étais une sorte d’épave à l’époque. Je suis encore en deuil aujourd’hui quatre ans plus tard, mais je pleurais dans la voiture en allant au travail et sur le chemin du retour. » explique James Allison.

« J’espérais être utile au travail et retrouver pied pour pouvoir me construire une sorte de monde après la mort de Becca [Rebecca] , mais c’était plus un espoir qu’une certitude. »

« L’une des choses pour lesquelles je suis particulièrement reconnaissant à Mercedes, c’est que dans une partie de ma vie où tout s’est retourné et où rien ne semblait normal, la partie la plus familière était mon travail car il y avait le rythme de la saison de course , la pression pour sortir une voiture, la pression pour la développer, le frisson de gagner, les défis que la saison vous lance, toutes ces choses me semblaient familières et elles faisaient partie de ma vie. »

« J’ai eu beaucoup de chance d’avoir une place dans une équipe au cœur extraordinairement chaleureux et avec un groupe de personnes qui n’avaient pas besoin de moi mais m’ont néanmoins ouvert les bras. »

« Ils m’ont fait me sentir à l’aise en me fournissant un espace de travail et ont créé un environnement pour moi où je pourrais être utile et où je pourrais respirer et récupérer tout en ayant le travail le plus enviable et le plus brillant de toute la voie des stands. »

« C’était intimidant [de travailler pour Mercedes] et je pense qu’anxiété n’est pas le bon mot, mais je savais certainement que je devais bien performer pour avoir un impact sur place. »

« C’était angoissant ou intimidant de deux manières. La première est que c’était une équipe qui avait déjà dominé le sport pendant trois années consécutives et c’était une équipe pleine d’ingénieurs du plus haut calibre. »

« C’était une équipe très bien établie avec des professionnels à tous les niveaux de l’équipe qui connaissaient absolument leur métier. Ils n’avaient sans doute pas besoin de moi! »

« Ils auraient fait de grandes choses sans mon arrivée et je savais que lorsque je franchissais la porte pour la première fois, je faisais partie d’une équipe dans laquelle j’espérais pouvoir jouer un rôle, mais cette équipe allait certainement être extrêmement forte, que je sois ou non venu. »

Les F1 2004 et 2005 étaient les plus excitantes pour Alonso

Fernando Alonso pense que les Formule 1 les plus excitantes de l’histoire de la discipline étaient les monoplaces des saisons 2004 et 2005.

Dernier pilote de F1 à être proclamé champion du monde au volant d’une monoplace équipée d’un moteur V10, l’Espagnol Fernando Alonso n’en garde que des bons souvenirs.

Lorsqu’on lui demande parmi toutes les monoplaces qu’il a pu piloter lesquelles étaient pour lui les plus excitantes, le double champion du monde n’hésite pas une seule seconde.

« Je pense que oui, les années 2004 et 2005 de loin, parce que les voitures étaient plus puissantes. » explique Fernando Alonso à Marca.

« Il y avait aussi la guerre des pneus entre Bridgestone et Michelin, des pneus qui nous faisaient rouler quelques secondes plus vite et les moteurs avaient 900 chevaux. »

« Même avec une aérodynamique plus précaire par rapport à celle de maintenant, nous arrivions à rouler très vite. Ces voitures sont difficiles à égaler. »

A partir de la saison 2006, les moteurs V8 ont fait leur apparition en F1, ce qui n’a pas empêché Fernando Alonso de remporter son second titre de champion du monde cette année-là avec Renault.

Domenicali ne pense pas que Ferrari ait commis une infraction avec son moteur en 2019

Selon l’ancien directeur de la Scuderia Ferrari, l’équipe de Maranello n’a pas commis d’infraction avec son unité de puissance en 2019.

L’an dernier, Ferrari s’est retrouvée dans l’œil du cyclone lorsque des concurrents ont suspecté la Scuderia de tricher avec son unité de puissance.

Selon certains concurrents [Red Bull], Ferrari utilisait son moteur de façon non légale pendant les courses en « trafiquant » le débit de carburant, ce qui a obligé la FIA à ouvrir une longue enquête.

En début d’année, la FIA a indiqué que son enquête sur le moteur n’avait pas permis de dire avec certitude que l’écurie de Maranello trichait lors de la saison 2019, mais a annoncé avoir passé un accord secret avec Ferrari.

« Après des investigations techniques approfondies, la FIA a terminé son analyse du fonctionnement du moteur de la Scuderia Ferrari et est parvenue à un accord avec l’équipe. Les détails de l’accord resteront entre les parties. » a annoncé la FIA le dernier jour des essais hivernaux de Barcelone cette année.

Interrogé sur cette affaire, Stefano Domenicali ne pense pas que la Scuderia Ferrari ait commis une infraction au règlement l’an dernier.

« Les controverses sur les règles techniques et sportives sont un classique et ont toujours existé. Il y a un règlement. Nous pouvons changer les règles, mais je ne pense pas qu’il y ait eu une infraction. » estime l’ancien directeur de la Scuderia Ferrari dans les colonnes du Corriere Della Sera.

« J’espère de toute façon que toutes ces discussions sur 2019 sont désormais du passé, parce que cela n’aurait aucun sens de continuer à se battre. »

Concernant la situation actuelle en F1, qui n’a toujours pas démarré la saison 2020 en raison de la crise sanitaire, Domenicali souligne que la F1 peut en profiter pour avancer sur des discussions qui s’éternisent.

« Désormais, la stabilité est fondamentale pour redémarrer en toute sécurité et, j’ajoute qu’il y a aussi la possibilité de changer tout ce qui est en discussion depuis des années : les normes technique, sportives, économiques, le tout dans le respect de ceux qui travaillent. »

« Tout est prêt » pour la reprise de la F1 en Autriche selon Horner

Le patron de l’équipe Red Bull Racing, Christian Horner, dit que le circuit du Red Bull Ring est prêt pour accueillir la première manche de la saison 2020 de F1.

Depuis quelques jours, tous les regards sont tournés vers le Red Bull Ring en Autriche d’où devrait être donné le départ de la saison 2020 de F1 selon ses dirigeants.

Le tracé situé à Spielberg, et qui appartient à Red Bull, est prêt pour accueillir le personnel de la Formule 1 en toute sécurité selon le team principal de l’équipe Red Bull Racing.

« Nous avons bon espoir et ce serait un bon début pour le championnat s’il est jugé sûr de le faire. Je sais que Red Bull fait tout ce qu’il peut pour faciliter la course. » explique Horner au Sun.

« Si les autorités médicales et le gouvernement sont d’accord, cela nous donnerait un point de départ que d’autres pourraient suivre. »

« De toute évidence, de nombreuses recherches ont été menées sur la façon dont une course pourrait être organisée sans fans et le nombre minimum de personnes présentes. »

« Des procédures seraient mises en place, y compris des tests avec des effectifs réduits à environ 80 personnes. »

« Mais il est toujours important d’avoir un objectif, même dans des moments d’incertitude comme ceux-ci. Si vous n’avez aucun objectif dans la vie, alors les choses dérivent. »

« La crise mondiale est plus grande que notre sport, mais si vous posez un marqueur et dites que le 5 juillet est le point de départ, et même si les choses changent et empirent, elles peuvent toujours être changées. »

« À ce stade et où nous sommes assis, c’est un objectif positif pour le sport et s’il doit changer cela, alors il y a encore beaucoup de temps pour le faire. »

« Tout est prêt et prêt à l’emploi. Il ne s’agit que d’appuyer sur l’interrupteur. C’est une installation sur mesure entièrement adaptée à la F1. »

« Je pense que le Red Bull Ring a la capacité de réagir plus rapidement que tout autre circuit au monde. »

Rappelons que ce dimanche soir le ministre des sports autrichien doit tenir une conférence de presse au cours de laquelle on en saura un petit peu plus sur l’évolution de la situation dans le pays.

Tests massifs, vols charter : AlphaTauri imagine la reprise de la F1 en Autriche

Le patron de l’équipe AlphaTauri revient en détail sur quelques mesures que son écurie pourraient prendre dans le cas où la saison 2020 de F1 débuterait en Autriche.

Il y a quelques jours, le Dr Helmut Marko, consultant motorsport chez Red Bull, a affirmé à un média autrichien que la saison 2020 de F1 débuterait en Autriche au mois de juillet avec deux courses planifiées sur le circuit Red Bull Ring.

Il est impossible de savoir pour le moment si la saison 2020 commencera bien à Spielberg, mais en attendant, le patron de l’écurie AlphaTauri nous détaille les mesures que son équipe pourrait appliquer en cas de départ vers l’Autriche en juillet.

« La Formule 1 est un navire assez gros et qui n’est pas très facile à piloter. Cela repose sur une logistique énorme. » explique Franz Tost, le directeur de l’équipe AlphaTauri, cité par Speedweek.

« Nous avons actuellement plus de questions que de réponses, parce que tant de choses sont incertaines. Nous ne savons pas ce que les gouvernements vont décider individuellement. »

« Nous sommes donc dans l’obligation d’étudier différents scénarios, mais si on théorise autant, nous aurons des réponses moins pertinentes. »

« Nous pouvons toujours essayer de décrire à quoi pourrait ressembler un retour au sport, mais nous ne savons tout simplement pas si tout cela pourra aboutir au final. »

« En ce qui concerne les déplacements, il reste juste à espérer que les routes puissent être utilisées d’ici juillet. Nous pourrions aussi envisager de voyager dans un avion affrété, avec le personnel de Ferrari. »

« Mais pour l’instant, en raison des fermetures des frontières et les interdictions de voyager, nous devons attendre et voir ce qui est possible de faire. »

Un avion charter pour les Britanniques

Concernant le personnel en provenance du Royaume-Uni (environ 80% du paddock), Tost pense que l’organisation de vols charter serait également la solution pour permettre à toutes les équipes basées en Angleterre de rejoindre l’Autriche avec un maximum de sécurité.

« Pour les Britanniques qui devraient venir en Autriche, ils pourraient eux aussi prendre un avion charter et atterrir à Zeltweg ou Graz. Je suppose qu’ils devraient tous avoir un certificat de santé. »

Tous les employés AlphaTauri seront testés

Le directeur de l’écurie basée à Faenza assure que tous les employés de l’équipe seront testés au Covid-19 avant la reprise du travail à l’usine.

« J’ai déjà indiqué en interne chez AlphaTauri que nous ferons de tels tests, que nous courions ou non. Je veux que tous nos employés soient testés pour le corona. »

« Cela permettrait de minimiser le risque d’infection dans l’entreprise lorsque nous reprendrons le travail à l’usine. »

« Il faut être prudent avec ces tests, car il y en a désormais beaucoup de différents. J’ai demandé à nos spécialistes de se procurer des tests reconnus et produisant des résultats fiables. »

Un nombre limité d’employés sur place

Chez AlphaTauri, le nombre d’employés envoyés sur les Grands Prix dépendra essentiellement de la présence ou non des médias sur place.

« En termes de nombre de membres de l’équipe sur place, nous discutons sans nous être engagés sur des chiffres précis. »

« Nous nous limiterions aux spécialistes absolument nécessaires à l’utilisation des monoplaces. Si nous n’avons pas d’invités et qu’il n’y a pas de médias sur place, nous pourrons nous passer des employés des départements marketing et médias. Chez AlphaTauri, nous nous attendons à avoir entre 60 et 65 personnes. »

« En ce qui concerne la restauration, si nous n’avons pas d’invité, nous n’aurons pas besoin de la Station Energy. Les équipes de course veulent avoir leur propre restauration et la possibilité d’une restauration commune n’as pas encore été discutée en détail. »

Franz Tost souligne tout de même que la décision finale pour savoir si la F1 peut se rendre en Autriche en juillet dépendra du gouvernement. Notez d’ailleurs que le ministre des ports donnera une conférence ce dimanche soir pour apporter quelques précisions concernant la reprise des différentes disciplines…

Covid-19 : Des réunions pour discuter de la reprise du sport en Grande-Bretagne

Le gouvernement britannique a planifié une première réunion cette semaine avec des experts de la santé pour évaluer la possibilité de reprise du sport en Grande-Bretagne.

Les spécificités de chaque sport devraient être examinées par des experts de la santé dans une série de réunions régulières et afin de voir quels protocoles seraient nécessaires pour que chaque discipline puisse être opérationnelle dès que possible.

Les tests, la distanciation sociale, les normes d’hygiène et les limites strictes du nombre de personnes autorisées dans les lieux seraient tous débattus au cours de ces réunions.

Cela survient quelques jours seulement après que le secrétaire à la Culture, Oliver Dowden, a déclaré aux députés qu’il avait eu des « pourparlers productifs » avec les instances dirigeantes du sport britannique sur le redémarrage après la crise du coronavirus.

La mise en place de ce panel d’experts prouve le désir du Royaume-Uni d’accélérer la reprise des compétitions sportives, qui sont toutes à l’arrêt depuis quelques semaines.

Cependant, un retour à l’action dépend toujours du respect strict des cinq critères de sécurité imposés par le gouvernement, en particulier d’une augmentation des tests et du respect des lignes directrices en matière de distanciation sociale.

A l’heure actuelle, le Grand Prix de Grande-Bretagne n’a pas été reporté ou annulé et est toujours planifié le 19 juillet sur le circuit de Silverstone. La Formule 1 envisage d’ailleurs d’organiser deux courses sur le tracé britannique, alors que ces deux manches se dérouleraient à huis clos.

La reprise du Football le 8 juin ?

Ce samedi, le Times a indiqué que les instances du foot anglais envisageaient une reprise de la Premier League le 8 juin prochain. Les matches se dérouleraient à huis clos et avec des mesures sanitaires très strictes.

Un maximum de 400 personnes seraient autorisées pendant les matches, dont les journalistes, alors que les stades seraient présélectionnés pour limiter le recours aux services médicaux.

Stefano Domenicali ne souhaite pas retourner chez Ferrari

Stefano Domenicali, l’ancien directeur de la Scuderia Ferrari entre 2008 et 2014, assure qu’il ne compte pas faire son retour à Maranello.

Désormais PDG de Lamborghini, Stefano Domenicali ne souhaite pas retourner chez Ferrari, alors que son nom est souvent cité par les médias transalpins depuis l’an dernier, notamment parce que l’Italien a toujours gardé des liens étroits avec John Elkann, le président de FCA.

Selon la presse italienne, Domenicali avait de grandes chances en 2019 d’effectuer son retour à Maranello à la demande de John Elkann pour gérer les dossiers politiques en F1.

« Lorsque nous parlons de Ferrari, l’actualité devient très vite incontrôlable. Je connais Elkann depuis des années, je connais cet environnement depuis toujours. » explique Stefano Domenicali au Corriere Della Sera.

« Bien-sûr que nous nous parlons, nous discutons des thèmes clés de l’automobile. Mais l’idée que je puisse retourner à Maranello reste des bavardages sans fondement. »

Lorsqu’on lui demande d’évaluer le travail de l’actuel directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, Domenicali estime que depuis sa nomination l’an dernier en remplacement de Maurizio Arrivabene, le Suisse a relativement bien géré la situation.

« Je suis convaincu qu’il a bien fait à la fois en tant que directeur technique et en tant que directeur d’équipe. Un front sur lequel il a appris rapidement, faisant preuve d’habilité et d’équilibre. »

« Je pense que l’année dernière, beaucoup d’énergie a été consacrée à la gestion des pilotes [Vettel et Leclerc]. »

« Les champions ne respectent pas toujours les indications de l’équipe, surtout s’ils sont deux à la poursuite de leurs ambitions. »

« En revanche, ils sont au centre de la scène et cela détermine un front exposé, une attention continue en coulisse. »

Covid-19 : Singapour fait face à une seconde vague de contamination

Depuis le début du mois, la cité-état de Singapour doit faire face à une importante hausse du nombre de personnes contaminées par le Covid-19.

Présentée jusqu’à présent comme exemplaire en matière de lutte contre l’épidémie de coronavirus, la cité-état de Singapour connaît depuis plusieurs semaines une recrudescence du nombre de personnes contaminées par le virus.

Face au bond spectaculaire des cas confirmés de Covid-19, les autorités ont pris la décision cette semaine d’instaurer un « confinement » plus stricte pour la population et de le prolonger jusqu’au début du mois de juin au minimum.

Grâce à une stratégie de contrôles très strictes, Singapour avait réussi jusqu’à présent à contenir la propagation du virus sur son territoire, mais la cité-état doit faire face depuis le début du mois d’avril à une seconde vague, issue essentiellement des foyers où sont hébergés les travailleurs migrants.

La fermeture des écoles et des entreprises non essentielles et le confinement des habitants chez eux, instauré début avril, et qui devait normalement prendre fin le 4 mai, durera finalement jusqu’au 1er juin ont annoncé les autorités.

« Nombre d’entre-vous seront déçus par cette prolongation […] Mais j’espère que vous comprendrez que cette douleur de courte durée vise à éliminer le virus, protéger la santé et la sécurité de nos proches et nous permettre de redresser notre économie. » a déclaré le Premier ministre Singapourien à la télévision.

Durant ce confinement prolongé, la pratique du sport a également été réglementée et est autorisée désormais uniquement en solitaire et plus en groupe.

Quid du Grand Prix F1 de Singapour ?

Le Grand Prix de Formule 1 de Singapour est programmé le 20 septembre 2020 dans la cité-état, mais on sait qu’il faut à peu près deux mois de travaux pour construire toutes les infrastructures nécessaires pour accueillir la F1.

Le tracé en lui-même est déjà présent puisqu’il s’agit d’un circuit urbain empruntant les voies de circulation habituelles de la ville. En revanche, les quelques 1500 projecteurs nécessaires pour illuminer la piste [le GP de Singapour se court de nuit] ou encore les stands, cabines de commentateurs, paddocks et autres doivent être montés de toute pièce.

Il est donc difficile de dire à l’heure actuelle si le Grand Prix de Singapour aura bien lieu cette année, alors qu’en réalité, il se pourrait bien que toutes les courses urbaines soient snobées en 2020 pour des raisons évidentes de logistique.

Singapour rejoindra t-elle la liste des nombreux Grands Prix déjà reportés ou annulés en 2020 en raison de la pandémie de coronavirus ?

La F1 n’écarte aucun scénario, ni même celui d’annuler la saison 2020

La F1 envisage tous les scénarios possibles pour cette saison 2020 et n’exclut pas l’idée qu’il n’y ait aucune course.

En raison du report du début de la saison 2020 suite à la pandémie de coronavirus, la F1 travaille en coulisses depuis plusieurs semaines pour faire en sorte d’élaborer un calendrier alternatif largement remanié.

Selon les dernières rumeurs, il semblerait qu’un début de saison en Autriche au mois de juillet avec deux Grands Prix se tenant à huis clos sur le Red Bull Ring soit l’une des solutions envisagées par la F1, mais à l’heure actuelle, aucune information officielle n’a encore filtré.

Dans tous les cas, les dirigeants de la F1 n’écartent aucun scénario, ni même celui d’une annulation pure et simple de la saison 2020, bien que l’idée de disputer des courses à huis clos soit également discutée.

« Nous avons des scénarios pour zéro course, de 15 à 18 courses, des courses sans spectateur avec uniquement les équipes. Nous avons vraiment une multitude d’opportunités. » a déclaré cette semaine le PDG de Liberty Media, Greg Maffei.

« Si nous organisons des courses sans public, nous aurons évidemment un rentabilité plus faible, voire aucune rentabilité. »

« Nous pourrions être suffisamment capitalisés pour gérer cela en 2020, mais des équipes subissent des coûts, en particulier celles qui n’ont pas de garanties minimum de la F1 et leur principales sources de revenus est leur part des bénéfices de la F1. »

« C’est l’une des raisons pour lesquelles nous allons vraiment devoir réfléchir à la façon dont nous débuterons [la saison 2020]. Trouver non seulement ce qui est bon pour nous, mais aussi pour l’écosystème. »

« Chase [Carey, PDG de la F1] et son équipe ont exécuté plusieurs scénarios. Ce n’est pas seulement de savoir quand nous serons autorisés par les autorités, ni dans quel format, mais comment ça marche pour les équipes ? »

« Comment pouvons-nous faire quelque chose de bénéfique pour les fans, mais aussi que les équipes ne se mettent pas en faillite en organisant des courses sans profit ni perte? »

Gasly sur 2019 : « c’était important de fermer la bouche de pas mal de monde »

Pierre Gasly admet que son image en avait pris un coup l’an dernier lorsqu’il a été « rétrogradé » chez Toro Rosso en plein milieu de saison.

En 2019, le Français Pierre Gasly a débuté l’année chez Red Bull Racing aux côtés de Max Verstappen, mais après les premières courses de la saison, les performances du Normand au volant de la RB15 n’ont pas convaincu ses employeurs, qui ont pris la décision au mois d’août de le remplacer par le pilote Toro Rosso Alex Albon.

Pierre Gasly admet que les six premiers mois de l’année 2019 ont été frustrants pour lui, puisque le Français ne se sentait pas à l’aise au volant de la RB15, mais ses employeurs n’ont pas fait grand chose pour lui faciliter la tâche.

Avant la pause estivale, Pierre Gasly avait de plus en plus de mal à cacher sa frustration, mais le pilote Red Bull ne pouvait pas dire publiquement ce qu’il ressentait.

« J’avais passé six mois frustrants, j’ai essayé de donner le maximum [chez Red Bull Racing]. Je voyais les problèmes et on m’a promis des choses pendant l’été, avant chaque week-end : « On va faire des changements, on a jusqu’à Abou Dhabi, prends ton temps ». » répète une nouvelle fois Pierre Gasly à GQ.

« Mais au final, en l’espace de six jours, tout bascule. On part en break d’été après le Grand Prix de Hongrie début août. Il y a une course de MotoGP en Autriche le week-end suivant où différents boss et actionnaires [de Red Bull] se retrouvent. Tout a basculé là-bas. »

« J’ai été déçu, énervé. Je n’ai pas trouvé cette décision méritée. Mais j’ai réussi à transformer cela en énergie pour montrer, sur les neufs courses suivantes, que j’avais le niveau. »

« Je savais que je serai performant avec Toro Rosso, comme je l’ai toujours été avant. J’étais en vacances en Espagne quand j’ai eu l’appel de Red Bull. Il ne m’a pas fait douter. On peut me reprocher pleins de choses, mais je n’abandonne jamais. »

« Après, il fallait performer et se confronter à mon nouveau coéquipier, Daniil Kvyat, qui avait quasiment le double de points d’Albon avant l’échange de baquet. »

« Au final, je prends 32 points sur la deuxième partie de saison, contre 10 pour Kvyat. J’ai donc montré ce que je voulais monter. »

« Quand tu arrives dans une écurie en milieu de saison, ce n’est jamais simple. La voiture était totalement différente, moins performante [que la Red Bull RB15]. Il fallait s’adapter, mais j’ai réussi. »

« Il faut bien avoir conscience qu’à la fin de ces six mois chez Red Bull, mon image avait pris un coup. Les gens doutaient : « Sait-il rouler ? Sait-il bien freiner ? »…Il y avait des rumeurs et des conneries qui sortaient de partout. Il fallait gérer ça. »

« C’était important de fermer la bouche de pas mal de monde et de dire à certains d’arrêter de raconter des conneries, de tout remettre en question. »

Cette saison, Pierre Gasly est toujours titulaire chez Toro Rosso [devenue entre-temps AlphaTauri]. Le Français pilotera aux côtés de Daniil Kvyat lorsque la saison 2020 débutera [si elle débute un jour].

Romain Grosjean : « J’ai beaucoup appris de Fernando et de Kimi »

Romain Grosjean estime que Alonso et Raikkonen sont deux pilotes avec une approche étonnement similaire pendant un week-end de GP.

Le Français Romain Grosjean a eu la chance de partager son garage avec Fernando Alonso chez Renault lors des ses débuts en Formule 1 en 2009 et Kimi Raikkonen chez Lotus en 2012 et 2013.

Bien qu’ils peuvent sembler totalement différents au premier abord, Kimi Raikkonen et Fernando Alonso sont relativement similaires dans leur approche d’un week-end de course selon Romain Grosjean.

Lorsqu’on lui demande lequel ce ses deux anciens coéquipiers il admirait le plus, le pilote Haas admet avoir un peu de mal à choisir.

« Eh bien, c’est difficile pour moi. J’ai débuté en Formule 1 aux côtés d’Alonso, puis j’ai rejoint Raikkonen et j’ai eu Kevin [Magnussen], donc oui, c’est vraiment difficile. » explique Romain Grosjean dans un entretien accordé à la F1.

« J’ai beaucoup appris de Fernando et de Kimi de la même manière, de façon surprenante. Beaucoup de gens pensent qu’ils sont différents, mais la seule chose qui comptait pour eux lorsqu’ils débutaient les EL1 était d’être déjà au dimanche à 15h10. »

« Ils se moquaient de savoir s’ils étaient rapides ou lents pendant les essais libres. Ils se préparaient simplement pour être prêts pour la course. »

« Quand vous êtes jeune, vous voulez être rapide à chaque session, alors [grâce à eux] vous en apprenez davantage et vous pensez : « Ok, nous avons telles conditions maintenant, mais dimanche elles seront peut-être différentes. Donc, changeons cela et travaillons autour de cela ». »

Actuellement pilote titulaire chez Haas F1 Team aux côtés de Kevin Magnussen, le Français ne tarit pas d’éloges sur le Danois malgré quelques collisions l’an dernier entre les deux hommes.

« Et bien, il est rapide, il est vraiment rapide. Kev est donc un coéquipier difficile à battre. C’est un vrai Viking, il ne le lâchera jamais. Il est incroyable. »

« Je n’étais pas content de lui avant d’être son coéquipier. Mais quand vous êtes dans la même équipe, vous savez qu’il se bat aussi fort qu’il le peut pour apporter des points à l’équipe, c’est incroyable. »

« Oui, nous avons eu quelques collisions l’année dernière, mais ensuite nous avons discuté et nous avons adapté notre façon de courir ensemble, car nous avions un point de vue différent, c’était tout. Maintenant tout va bien. »

Sainz aurait du mal à accepter l’annulation de la saison 2020 de F1

Carlos Sainz dit que l’annulation de la saison 2020 de F1 serait un vrai coup dur et une décision difficile à accepter.

Les neuf premières courses de la saison 2020 de F1 ont déjà été annulées ou reportées, alors que les manches française et belge sont également mises en doute en raison des restrictions imposées par ces pays.

Carlos Sainz Sainz admet qu’une année sans course serait très difficile à digérer et aurait également un impact très négatif dans l’ensemble, même si l’Espagnol reconnaît que la décision d’annuler la saison serait compréhensible.

« Je préfère penser qu’il y aura moins de courses, plutôt que d’imaginer que tout sera annulé. » a déclaré Sainz aux médias espagnols.

« Annuler la saison serait un vrai coup dur et difficile à accepter. Mais si la situation n’est pas maîtrisée, ce serait parfaitement compréhensible. Mais cela aurait des conséquences très négatives pour le sport et tout ce qui l’entoure. »

« Beaucoup d’emplois seraient menacés et ce n’est pas bon. La F1 subira les conséquences de cette pandémie, tout comme les autres sports ou entreprises. »

« Cette situation aide à faire prendre conscience à toutes les équipes qu’elles doivent faire un effort. Elles doivent faire preuve d’autocritique et accepter de changer les choses. »

« Je suis certain qu’avec les règles qui avaient déjà été convenues et les décisions qui ont été prises récemment, nous verrons une Formule 1 plus adaptée et plus durable. »

« Il y a pleins de gens brillants dans ce sport, d’excellents ingénieurs et professionnels et avec une grande infrastructure. Je pense que nous pouvons être un exemple dans la façon de sortir de cette situation plus fort. »

Une saison 2020 très raccourcie !

Le pilote McLaren estime que si la saison 2020 débute, le nombre de courses sera plus proche de dix que de 15 ou 18 comme l’ont annoncé les dirigeants de la F1 récemment.

« Actuellement, de nombreuses options sont envisagées. Ils ont déjà annoncé l’annulation de certains grands prix comme Monaco. Les circuits urbains ont plus de mal à cause de tout le désordre qui les accompagne et de la difficulté d’adapter l’environnement. »

« Je pense personnellement que nous pourrions envisager une saison plus proche des 10 courses – entre 8 et 14 je dirais. En regardant la situation, si vous faites le calcul, il n’y a pas de place pour en faire beaucoup plus. »

« Je suis sûr que la saison va être beaucoup plus courte que le calendrier d’origine, peut-être même avec plus d’une course sur le même circuit, probablement à huis clos et peut-être des week-ends de seulement deux jours au lieu de trois. »

« Ce sera un championnat très différent de ce que nous avons vu dans l’histoire de la F1 jusqu’à présent. »

Le PDG de McLaren : « La F1 peut survivre avec 18 monoplaces sur la grille »

Zak Brown, admet qu’il n’aimerait pas voir une écurie de la grille quitter la F1, mais estime que le sport peut survivre avec seulement 18 monoplaces.

Cette semaine, le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, a accordé un entretien au Guardian dans lequel le chef de Maranello a insisté sur le fait que Ferrari n’aimerait pas devoir chercher d’autres alternatives à la F1 dans le cas où le plafond budgétaire qui sera introduit en Formule 1 l’an prochain serait trop bas.

Ces propos ont été mal interprétés par de nombreux confrères, qui n’ont pas hésité à titrer que Ferrari menaçait une nouvelle fois de quitter la catégorie reine du sport automobile, obligeant l’équipe de Maranello à clarifier les propos de son directeur quelques heures après la publication de cet entretien.

Par le biais d’un porte-parole, la Scuderia Ferrari a indiqué que Mattia Binotto  « n’émettait pas de menace de départ » dans son interview avec The Guardian, mais que le fait de fixer un plafond budgétaire trop bas forcerait Ferrari à essayer « de dispatcher une grande partie de son personnel sur d’autres programmes afin de sauvegarder l’emploi. »

Interrogé pour savoir ce qu’il pensait d’un éventuel départ de Ferrari de la F1, le PDG de McLaren assure qu’il n’aimerait pas voir partir la Scuderia, même si l’Américain admet que la F1 pourrait évidemment survivre sans Ferrari.

« Je détesterais les voir quitter le sport. Je détesterais voir quiconque quitter le sport. Donc, ce n’est certainement pas quelque chose que nous aimerions voir se produire. » a déclaré Zak Brown, cité par RaceFans.

« Cependant, je pense que le sport peut survivre avec 18 voitures sur la grille. Je pense qu’il existe d’autres fabricants d’unités de puissance qui pourraient fournir les deux équipes qui sont actuellement motorisées par eux [Haas et Alfa Romeo]. Donc, oui, je pense que nous pourrions. »

« D’un autre côté. Je pense que si nous atteignons un plafond budgétaire trop élevé et que cela finit par décourager ceux qui mettent la main dans leur poche et investissent dans la Formule 1, je ne pense pas que la Formule 1 puisse survivre avec 14 voitures sur la grille. »

« Donc, je pense qu’elle pourrait survivre sans eux, mais je préférerais vraiment qu’ils restent dans le sport. Je pense que le sport est bien mieux avec eux que sans. »

« Les actionnaires de McLaren sont « extrêmement frustrés par l’état actuel de la Formule 1. Ils sont prêts à investir dans ce sport car il y a des retours merveilleux pour notre entreprise de voitures de route. »

« Mais on m’a demandé de leur présenter une plate-forme mondiale de sport automobile, dans laquelle la Formule 1 n’est que la pointe de cet iceberg. »

« C’est pourquoi nous poussons si fort. Je ne veux pas revenir en arrière et discuter des différentes alternatives. »

« Si nous sommes dans une position où nous pensons que nous ne pouvons pas, à long terme, gagner le droit d’être compétitif ou de participer à un sport cela voudrait dire que nous perdons de l’argent et que ça ne vaut pas l’investissement. »

La F1 rediffuse le GP du Brésil 2012 ce samedi

La F1 rediffuse ce samedi 25 avril 2020 le Grand Prix du Brésil 2012 disputé sur le tracé d’Interlagos.

Au départ du Grand Prix du Brésil 2012, le titre constructeurs est déjà joué et l’intégralité du suspense se concentrera sur la lutte pour le titre pilotes entre Sebastian Vettel et Fernando Alonso.

En arrivant au Brésil, le pilote Red Bull Sebastian Vettel a 13 points d’avance sur le pilote Ferrari Fernando Alonso, mais dès le premier tour de course, Vettel est victime d’un accrochage.

Sebastian Vettel n’a donc pas d’autre choix que de cravacher durant toute la course pour essayer de remonter le plus haut possible dans le peloton afin de s’assurer le titre de champion du monde 2012.

Ce Grand Prix du Brésil 2012 marquera également la dernière course de sa carrière pour le septuple champion du monde de F1  Michael Schumacher.

Pour voir ou revoir ce Grand Prix du Brésil 2012, il vous suffit de vous rendre sur la chaîne YouTube de la F1, sur la page Facebook ou bien sur le site officiel F1.com. La rediffusion débute ce samedi 25 avril à 16h00 (heure de Paris).

https://youtu.be/XcWmqX8l9QM

Ocon vise au moins un podium en 2020 avec Renault F1

Le Français Esteban Ocon espère être en mesure de signer au moins un podium cette saison avec Renault F1.

Le jeune pilote normand est de retour chez Renault F1 en 2020, après avoir fait un premier passage à Enstone en tant que pilote d’essais en 2016 lors de la première année du retour de Renault en F1 en tant qu’équipe d’usine.

Avant la fin de la saison 2016, Ocon est devenu pilote titulaire chez Manor Racing et a pris son tout premier départ en Formule 1 au Grand Prix de Belgique sur le tracé de Spa-Francorchamps.

La saison suivante, il devient titulaire chez Force India aux côtés du Mexicain Sergio Perez et sera prolongé une saison de plus en 2018.

En 2019, Esteban Ocon n’est plus titulaire, remplacé par Lance Stroll au sein de l’équipe Force India devenue entre-temps Racing Point après le rachat de l’écurie par un consortium dirigé par le père de Lance Stroll, le milliardaire canadien Lawrence Stroll.

Après une saison en tant que troisième pilote chez Mercedes, Ocon est enfin de retour sur les grilles de départ avec Renault F1 et s’est déjà fixé un objectif élevé pour sa première saison avec l’écurie du constructeur français.

« Quand tout était fini en 2016, j’étais triste. Puis nous avons discuté en 2019 et tout s’est très vite enchaîné. » explique Esteban Ocon à La Gazzetta Dello Sport.

« J’ai hâte de relever ce défi. Nous [lui et Ricciardo] devons bien faire pour l’équipe, surtout maintenant qu’il y aura moins de courses et que les points compteront davantage. »

« Ce sera un bon combat avec lui [Ricciardo] et c’est super pour moi qu’il y a ait un bon comme lui, car l’énergie dans l’équipe sera meilleure. »

« C’est une motivation pour se battre davantage et prouver que vous pouvez le battre. L’objectif c’est faire un podium. Daniel le veut aussi et l’équipe le veut. »

Coulthard : « Albon a l’un des baquets les plus difficiles en F1 »

David Coulthard a souligné à quel point il était difficile pour un pilote de F1 d’évoluer aux côtés de Max Verstappen chez Red Bull Racing.

En 2019, le Français Pierre Gasly a pu se rendre compte à quel point il était difficile d’être le coéquipier de Max Verstappen chez Red Bull Racing, tant l’écurie de Milton Keynes est entièrement tournée vers son pilote vedette.

Après un début de saison 2019 très compliquée pour Pierre Gasly, le Français a été remercié lors de la pause estivale et a été remplacé sur le champ par le Thaïlandais Alexander Albon, qui a fait ses débuts chez Red Bull au Grand Prix de Belgique 2019.

Finalement, Albon a très bien réussi son intégration dans sa nouvelle équipe et a terminé régulièrement dans le top cinq lors des dernières courses de la saison 2019,

Cependant, être le coéquipier de Max Verstappen n’est pas une mince affaire, comme le confirme David Coulthard : « Alexander Albon est un pilote fantastique, avec beaucoup de persévérance. Il est titulaire dans l’un des baquets les plus difficiles en F1. » estime l’ancien pilote Red Bull.

« Il est juste aux côtés de Max Verstappen et Max est un grand talent, un pur vainqueur, qui connait dans ses moindres détails l’équipe Red Bull Racing. »

Gasly a tout noté dans un calepin !

De son côté, Pierre Gasly admet à GQ qu’il n’a jamais réussi à obtenir ce qu’il désirait lors de son passage chez Red Bull l’an dernier.

« Je fais une bonne saison chez Toro Rosso en 2018. Puis ces six mauvais mois…[chez Red Bull]. On me change d’écurie, puis tout repart, les résultats sont de nouveau bons. »

« Et je sais pourquoi. De l’intérieur, ce fut frustrant. J’ai noté dans un petit calepin toutes les choses qui se sont passées chaque week-end, les bonnes comme les moins bonnes. Celles que je voulais changer, celles qu’il aurait fallu changer pour que tout s’améliore. »

« Mais malheureusement, ça n’a pas changé. On était à 80% de ce que l’on pouvait faire chaque week-end. J’aurais pu faire des choses différemment, mais l’équipe aussi je pense… »