Tests de flexibilité des ailerons en F1 : ce qui change à partir du 15 juin

Depuis un mois maintenant, toute l’attention en F1 semble être focalisée sur la flexibilité des ailerons des monoplaces déplaçant ainsi la lutte Mercedes/Red Bull en dehors de la piste, l’un estimant que l’autre utilise des ailerons trop flexibles.

Les deux chefs d’équipe, Christian Horner et Toto Wolff, se livrent une guerre des mots depuis le GP d’Espagne, où l’enquête de la FIA sur la flexibilité des ailerons arrière a été lancée après la publication d’une vidéo montrant les mouvements « prononcés » de l’aileron arrière de la Red Bull.

À partir de la caméra embarquée des W12 et RB16B, lors du GP d’Espagne, il était évident que les profils d’aileron arrière des deux voitures se comportaient différemment, l’aileron de la Red Bull ayant tendance à fléchir beaucoup plus vers le bas avec l’augmentation de la vitesse et de la charge dans une ligne droite.

Red Bull, par le bais de Christian Horner, a contré Mercedes en soulignant à quel point l’aileron avant de la W12 avait lui aussi tendance à fléchir de manière exagérée.

Après la pression exercée par le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, sur Nikolas Tombazis [directeur technique de la FIA] la Fédération a décidé de mettre en place des nouveaux contrôles techniques plus sévères en termes de flexion des ailerons et qui sont entrés en vigueur ce mardi 15 juin 2021.

De nombreuses équipes ont exprimé leur désaccord, car cela implique la refonte totale de la structure des matériaux de composition (affectant lourdement le budget), pour rendre les ailerons plus rigides et passer les contrôles FIA plus sévères.

Aucune irrégularité jusqu’au 15 juin

Au fil des années en F1, le sujet technique des ailerons flexibles est souvent revenu sur la table, et a conduit à un ajustement des règles car les ingénieurs des différentes équipes ont toujours réussi à trouver des astuces pour contourner les contrôles techniques.

Tout d’abord, il faut préciser qu’aucune équipe n’est dans l’illégalité avant le 15 juin, et tous les ailerons arrière ont passé avec succès les différents contrôles de flexion effectués par la FIA lors des contrôles techniques habituels qui ont lieu chaque week-end de Grand Prix.

Pour l’anecdote, Red Bull elle-même avait déjà fait l’objet d’une attention particulière concernant la flexibilité des ailerons au début des années 2010, alors qu’en 2017, c’est le fond plat qui a suscité la controverse sur une flexion excessive.

Les avantages d’un aileron flexible ?

Les avantages d’avoir un aileron arrière flexible sont essentiellement attribuables à une réduction de la traînée sur les lignes droites. Le profil aérodynamique, fléchissant en raison de la charge verticale qui augmente avec l’augmentation de la vitesse, a tendance à prendre une position avec moins d’incidence. Ensuite, lorsque vous entrez dans la phase de décélération, l’appui est réduit et l’aileron revient à sa position standard.

Cela présente bien sûr des avantages pour ceux qui utilisent ce stratagème en ligne droite, car l’aileron a tendance à offrir moins de résistance et donc la vitesse augmente. Le matériau en carbone est également à mémoire de forme, et au niveau structurel, il est également bon que les ailerons fléchissent (sans exagérer).

Les monoplaces d’aujourd’hui, ont les niveaux d’appui les plus élevés et sont calibrées pour générer plus de 2000 kg de charge verticale sur les roues, et sont les monoplaces affichant la plus grande vitesse de passage dans les courbes.

Le règlement technique en vigueur en F1 établit clairement à l’article 3.8 qu’aucune pièce aérodynamique, à l’exception du DRS et des étriers de frein avant, ne doit bouger. Créer des structures aérodynamiques parfaitement fixées est pratiquement impossible, car aucun corps dans la nature ne s’avère infiniment rigide.

La FIA se limite donc essentiellement par des contrôles techniques de flexion et vérifie que certains niveaux de tolérance ne soient pas dépassés.

Des tests pas assez poussés

La principale polémique vient du fait que Red Bull, et 5 autres équipes, parviennent à prendre un avantage sur ceux qui utilisent moins ce système. Les techniciens ayant réussi à contourner les tests de flexion, ce qui a donné des ailerons parfaitement réguliers pendant la phase de test, car les ailerons ne commencent à fléchir fortement qu’après une certaine vitesse.

En effet, les tests statiques de la FIA simulent une petite plage d’efforts auxquels sont soumis les ailerons, qui sont alors conformes aux règles. La Fédération fait cependant usage de l’article 3.9.9, par lequel elle peut modifier ou introduire de nouveaux tests de vérification, s’il y a un soupçon qu’une partie aérodynamique de la voiture n’est pas conforme à l’article 3.8.

C’est précisément pour cette raison que les changements réglementaires qui entrent en vigueur ce 15 juin ne sont pas anodins. Les dirigeants de la FIA se sont également montrés indulgents avec les équipes en leur laissant le temps jusqu’au GP de France pour mettre tous les ailerons arrière en conformité avec les nouvelles règles.

Plus précisément, les règles des articles 3.9.3 et 3.9.4 ont été simplement renforcées, où les divers paramètres et efforts à appliquer ont été amplifiés.

Nouveaux tests à partir du GP de France

En effet, dès le GP de France les ailerons arrière seront soumis, lors des contrôles FIA, à des efforts verticaux de 100 kg (+25 kg par rapport à avant), avec un angle de flexion maximum à toujours respecter de 1°.

Aux extrémités de la voilure, une force horizontale vers l’arrière de 75 kg sera appliquée. Globalement, l’aileron arrière ne doit pas dépasser 1 mm de flexion, alors que la tolérance précédemment autorisée était de 3 mm maximum.

Un beau défi pour les techniciens, surtout pour ces équipes comme Red Bull qui étaient très à la limite de l’ancien règlement. Cela affectera sans aucun doute le budget des équipes, puisqu’il faut rappeler qu’elles doivent également respecter la contrainte financière imposée par la réglementation sportive (budget plafond).

Tsunoda : « Déménager en Italie a été la bonne décision »

Le pilote AlphaTauri Yuki Tsunoda admet que son déménagement vers l’Italie souhaité par ses patrons pour lui permettre de travailler plus étroitement avec ses ingénieurs a été une bonne décision.

Neuvième dès sa première course en F1 au Grand Prix de Bahreïn au mois de mars, Tsunoda a immédiatement reçu les éloges de nombreux observateurs dans le paddock de la Formule 1, mais rapidement, le Japonais a commis plusieurs erreurs de débutant et a lui-même admis qu’il s’était fixé des objectifs un peu trop ambitieux pour ses débuts en catégorie reine.

Après sa belle performance à Bahreïn, lors de la course suivante à Imola, le pilote AlphaTauri est allé frapper le mur dès la Q1 en qualifications, ce qui l’obligera à prendre le départ de la course depuis le fond de la grille.

En course le dimanche, Yuki Tsunoda a commis beaucoup d’erreurs et franchira finalement le drapeau à damier à la douzième place en Émilie-Romagne.

Classé seulement quinzième lors de la course suivante au Portugal, contraint à l’abandon pour le Grand Prix d’Espagne en raison d’un problème mécanique et enfin seizième à l’arrivée du Grand Prix de Monaco, Yuki Tsunoda n’aura marqué aucun point lors des quatre courses disputées après la manche d’ouverture quand son coéquipier Pierre Gasly a systématiquement terminé dans le top dix depuis le début de la saison.

Ses patrons ont donc pris la décision de le faire déménager du Royaume-Uni où il vivait vers l’Italie pour être plus proche de son équipe [l’usine d’AlphaTauri est à Faenza] et de ses ingénieurs.

Selon Tsunoda, ce déménagement a été une bonne décision puisqu’il a réussi à adopter une toute nouvelle approche de ses week-ends de course et cela a pu se voir à Bakou lors de la sixième manche de la saison puisqu’il franchira la ligne d’arrivée dans les points à la septième place trois dixièmes derrière l’Alpine de Fernando Alonso.

« Avant Bakou, j’ai eu quelques week-ends de course difficiles, donc le résultat était une bonne sensation. » a déclaré Yuki Tsunoda, cité par le site de la F1.

« Par rapport aux courses précédentes, ma préparation était bien meilleure que d’habitude et dès les EL1, je me sentais prêt. La semaine avant Bakou, j’ai déménagé en Italie, passant la plupart du temps à l’usine, étudiant notre approche de la semaine de course et examinant les problèmes antérieurs avec la voiture.« 

« Nous avons décidé d’adopter une approche un peu différente de la semaine de course et d’avoir plus de conversations et cela a bien fonctionné. »

« En qualifications, j’ai fait la Q3 pour la première fois et dans l’ensemble, je pense que nous avons établi une nouvelle base de référence sur la façon d’aborder une course.« 

« Le résultat global était correct, je suis assez content, même si c’était dommage d’avoir perdu une place [contre Fernando Alonso] après le redémarrage.« 

« Le temps et la nourriture sont bons [en Italie]. Je peux aussi passer plus de temps à l’usine et parler aux ingénieurs. Déménager en Italie était la bonne décision et quelque chose de vraiment positif pour moi, même si cela signifie que je dois retourner au Royaume-Uni pour des séances de simulation. »

Après deux tracés urbains [Monaco et Bakou] sur lesquels le pilote japonais est allé taper le rail, Tsunoda dit qu’il a désormais hâte de s’attaquer au circuit Paul Ricard avec un tracé plus conventionnel et sur lequel les pilotes peuvent se permettre beaucoup plus d’erreurs en raison de l’absence de murs aux abords de la piste.

« J’ai déjà couru deux fois au Paul Ricard en Formule 3, ce qui signifie que c’est une situation différente après le Portugal, Monaco et Bakou qui étaient tous complètement nouveaux pour moi. »

« Ce sera un facteur positif, bien que rouler sur le Paul Ricard en Formule 1 sera bien différent. C’est une piste assez plate et, contrairement aux deux dernières courses, il n’y a pas de murs. Il y a de très grandes zones de dégagement, donc je n’ai pas à être aussi prudent dans mon approche car je trouverai la limite. »

« En ce qui concerne les réglages, ce sera également très différent de l’Azerbaïdjan où notre voiture a très bien fonctionné, car il n’y a pas de virages à faible vitesse et à angle droit. C’est une piste complètement différente à tous points de vue. J’ai hâte d’y être et j’espère pouvoir à nouveau terminer dans les points. »

Course à domicile pour nos pilotes français et Alpine ce week-end

Course à domicile ce week-end pour nos pilotes français Pierre Gasly et Esteban Ocon, ainsi que pour l’équipe Alpine dont l’usine moteur est implantée à Viry-Châtillon.

Après une course mouvementée à Bakou, l’équipe Alpine se prépare pour le premier de ses deux Grands Prix à domicile. Le directeur exécutif Marcin Budkowski souligne l’importance de la manche française pour l’écurie du constructeur français.

« Une course à domicile a une saveur particulière pour chaque équipe. » nous explique Budkowski à la veille du Grand Prix de France qui se déroule du 18 au 20 juin sur le tracé Paul Ricard au Castellet.

« Alpine est une marque française dont le siège est en France tandis que l’équipe de Formule 1 est principalement basée au Royaume-Uni. »

« Nous pouvons donc dire que nous avons deux courses à domicile ! C’est un honneur de représenter Alpine sur le sol français, surtout dans une si belle région, il y a aussi plus d’attention sur l’équipe avec plus de fans en tribunes, les VIP et les dirigeants de Renault Group… D’où plus de pression pour être performants ! »

« Dès que le week-end commence, chaque membre se concentre comme toujours sur l’exploitation optimale de la monoplace, des pilotes et de toute l’équipe. »

Pour le pilote Alpine Esteban Ocon, qui n’a plus couru sur ses terres depuis trois années, il s’agira de marquer le coup en réalisant une solide performance devant son public, puisque quelques 15 000 spectateurs par jour pourront assister au Grand Prix de France cette année.

« Mon dernier départ à domicile semble si lointain que je suis plus prêt que jamais et extrêmement impatient d’attaquer ce week-end. » nous explique le Normand.

« Je n’étais pas titulaire en 2019 et le Grand Prix de France n’a pas eu lieu l’an passé. J’ai donc un vrai surplus de motivation et d’énergie pour cette course. »

« Je crois que toute l’équipe veut absolument réaliser une belle performance sur les terres d’Alpine et nous allons travailler dur pour y arriver. C’est le sud de la France, il fait beau, il y aura des fans en tribunes et les voitures les plus rapides au monde… J’ai hâte ! »

« C’est une piste que j’apprécie et j’ai des souvenirs inoubliables puisque j’y ai signé ma première victoire en monoplace en Formule Renault Eurocup en 2013. J’ai également fait beaucoup de tours en essais ici dans mes rôles précédents et j’y étais même plus tôt dans l’année pour préparer ma saison avec la voiture de 2018. »

« Le tour est assez intense avec des enchaînements rapides et des sections rythmées. Il y a des opportunités de dépassement, notamment dans la chicane de la ligne droite du Mistral. Je suis convaincu que ce sera un bel événement pour les fans et nous donnerons absolument tout pour prendre des points. »

Du côté de Pierre Gasly, l’excitation de disputer son Grand Prix à domicile est décuplée après avoir décroché un podium lors de la dernière course à Bakou.

« Tout le monde en France devient très excité. Il y a beaucoup d’enthousiasme et de fortes attentes pour la suite de la saison. » nous explique Gasly.

« Le niveau de performance que nous avons démontré nous donne définitivement envie de voir ce que nous pouvons produire dans les courses à venir. Nous aborderons ce week-end avec la même approche qu’avant. »

« Pour être honnête, je n’ai rien fait de spécial au Paul Ricard par le passé. Lors de ma première course de F1 ici, je suis entré en collision avec Ocon et j’ai dû abandonner dans le premier tour et en 2019, ce n’était pas un week-end fantastique et j’ai terminé dixième. »

« En fait, Bakou était une autre piste qui ne s’était jamais bien passée pour moi jusqu’à cette année et j’espère donc que nous pourrons suivre la tendance et changer cela ce week-end également. »

« Le circuit est assez particulier avec beaucoup de zones de dégagement, contrairement aux deux dernières pistes, donc les risques sont moins élevés, mais cela reste assez compliqué et technique car il y a des types de virages ici que l’on ne trouve nulle part ailleurs, notamment le virage du Beausset dans le dernier secteur, le très long droite suivi du gauche. Au niveau de la voiture, notre premier travail sera clairement de trouver les meilleurs réglages pour ce tracé inhabituel. »

« J’ai entendu dire que les organisateurs autorisent 15 000 spectateurs par jour, ce qui est formidable car j’espérais vraiment que les fans seraient là pour ma course à domicile. » poursuit Pierre Gasly.

« C’est important de pouvoir partager le week-end avec eux et c’est significatif car ce sera la première fois que je courrai devant un public local en tant que vainqueur de Grand Prix, après ma victoire à Monza l’année dernière. »

« Cela va le rendre très spécial, donc je me sens un peu impatient de vivre cela. Et le podium à Bakou a attiré l’attention des gens, donc j’ai eu beaucoup d’intérêt médiatique à gérer. Je ne veux pas m’épuiser avant le début du week-end, alors nous allons essayer de le gérer au mieux. »

McLaren va courir en l’honneur de Mansour Ojjeh au GP de France

L’équipe McLaren va de nouveau courir en l’honneur de Mansour Ojjeh ce week-end au Grand Prix de France qui accueille la septième manche du championnat du monde.

Le 6 juin 2021 quelques heures avant le départ du GP d’Azerbaïdjan,  McLaren a annoncé le décès de Mansour Ojjeh, actionnaire de McLaren depuis 1984, à l’âge de 68 ans.

Après le Grand Prix d’Azerbaïdjan, le directeur de l’équipe britannique avait rendu hommage à Mansour Ojjeh en indiquant que toute l’écurie avait couru en son honneur à Bakou et ce sera de nouveau le cas ce week-end pour le Grand Prix de France, pays important pour l’ancien homme d’affaires franco-saoudien.

« Nous courrons en l’honneur de Mansour Ojjeh ce week-end. Il était et sera toujours une partie intégrante de la famille McLaren et une véritable inspiration pour nous tous. » nous explique Andreas Seidl, team principal de McLaren.

Sur un plan purement sportif, McLaren a perdu sa troisième place au classement des constructeurs lors de la dernière course disputée à Bakou et cherchera donc en France à repasser devant la Scuderia Ferrari.

Mais pour ce faire, l’équipe de Woking devra veiller à maintenir une bonne dynamique, notamment parce que le GP de France est la première d’une triplette de courses en trois week-ends consécutifs.

« Après les circuits urbains de Monaco et de Bakou, notre attention se tourne désormais vers le premier triplé de la saison avec la première course en France. En tant qu’équipe, nous savons à quoi nous attendre des exigences d’un triple en-tête et nous sommes bien préparés pour la tâche à accomplir. »

« Maintenir une forte dynamique opérationnelle, avec notre fiabilité et la gestion des pièces de rechange est une priorité pour surmonter les défis uniques que présentent les courses consécutives.« 

« Après avoir pris le temps d’analyser et de comprendre les données de Bakou, il est clair que nous devons encore continuer à faire des pas en avant en tant qu’équipe et à tirer le meilleur parti de notre package alors que nous sommes en compétition dans une bataille très serrée avec nos concurrents. »

« Le Circuit Paul Ricard est un style de piste différent par rapport aux courses précédentes et il est donc difficile de comprendre la hiérarchie avant le week-end. »

« Notre priorité pour l’avenir est de bien nous qualifier afin de nous mettre dans la meilleure position possible pour marquer le plus de points le dimanche. Nous restons concentrés et déterminés à nous battre à nouveau pour les bons points ce week-end. »

Au championnat du monde des constructeurs, McLaren est quatrième avec seulement deux points de retard sur la Scuderia Ferrari avant le Grand Prix de France.

Roy Nissany au volant de la Williams en EL1 au Castellet

Le pilote d’essais et de développement de l’équipe Williams, l’Israélien Roy Nissany, sera au volant de la FW43B ce vendredi pour le première séance d’essais libres du Grand Prix de France.

Nissany – qui a déjà participé à plusieurs séances d’essais libres cette année – remplacera le Britannique George Russell vendredi matin, avant que le pilote titulaire ne débute son week-end lors des EL2 programmés dans l’après-midi.

« J’ai hâte d’être de retour dans la voiture, c’est très addictif. » a déclaré Roy Nissany.

« Le Circuit Paul Ricard est une piste spéciale pour moi, j’adore le tracé et j’en garde de bons souvenirs. Le dernier secteur est généralement très difficile, et j’ai hâte de le découvrir dans la FW43B. »

Lors de ces EL1, Nissany aura pour mission d’évaluer certains des composants introduits sur la Williams lors de la dernière course disputée à Bakou.

« Comme d’habitude, Roy jouera un rôle actif dans notre programme d’ingénierie, en évaluant davantage certains des composants que nous avons introduits en Azerbaïdjan. » nous explique Dave Robson, directeur de la performance.

« Son expérience de pilotage sur ce circuit et son ressenti pour la voiture nous aideront à comprendre les détails des nouvelles pièces. »

Le Grand Prix de France, septième manche du championnat du monde de F1 2021, se dérouler du 18 au 20 juin sur le tracé Paul Ricard au Castellet.

Toutes les infos sur le protocole sanitaire pour le GP de France

Après l’annulation de l’édition 2020 en raison de la crise sanitaire, le Grand Prix de France de F1 revient au Circuit du Castellet les 18, 19 et 20 juin 2021 et sera la septième manche du championnat du monde.

En raison de la situation sanitaire et afin de pouvoir accueillir les spectateurs dans une configuration en cohérence avec les mesures gouvernementales en cours ou à venir, la jauge du Grand Prix de France 2021 est actuellement limitée à 15 000 spectateurs par jour, répartis dans trois zones hermétiques de 5.000 places chacune.

La sécurité et la santé de ses spectateurs, de ses partenaires, des acteurs de la Formule 1 et des médias restent une priorité pour le GIP Grand Prix de France qui a donc mis en place un protocole sanitaire strict que les spectateurs devront respecter pour pouvoir entrer sur le site tout au long du week-end.

Pass sanitaire obligatoire

Si vous avez déjà acheté un billet (ou que vous prévoyez d’en acheter), sachez que le pass sanitaire est obligatoire pour les spectateurs âgés de 11 ans et plus. Lors du contrôle d’accès au circuit dès votre arrivée, vous devrez présenter l’une des trois preuves suivantes :

  1. Résultat négatif d’un test PCR ou antigénique de moins de 48h00*
  2. Un certificat de vaccination terminé
  3. Résultat d’un test PCR positif de plus de 15 jours et de moins de 3 mois [attestation de rétablissement COVID-19]**

Il est conseillé de présenter un justificatif au format numérique en le téléchargeant dans l’onglet « carnet » de l’application TousAntiCovid.

Comment obtenir les preuves ?

*La preuve d’un test négatif de moins de 48H pour le Pass sanitaire pour l’accès aux grands événements concernés. Tous les tests RT-PCR et antigéniques génèrent une preuve dès la saisie du résultat par le professionnel de santé dans SI-DEP, qui peut être imprimée en direct et qui est également mise à disposition du patient via un mail et un SMS pour aller la récupérer sur le portail SI-DEP. Sur TousAntiCovid, l’importation de la preuve dans l’application sera à la main du patient. Il peut importer sa preuve :

  • à partir du document en format papier ou PDF issu de SI-DEP et qui accompagne le résultat du test, en scannant le QR Code situé à gauche sur le document;
  • en cliquant sur le lien dans le portail SI-DEP, qui permet d’importer directement le résultat du test dans TousAntiCovid Carnet.
  • Les délais en vigueur pour la validité des tests (48h) sont stricts au moment de l’entrée sur le site de l’évènement (pas de flexibilité à 2 ou 3 jours).

**Le résultat d’un test RT-PCR ou antigénique positif attestant du rétablissement de la Covid-19, datant d’au moins 15 jours et de moins de 6 mois:

Les tests positifs (RT-PCR ou antigéniques) de plus de 2 semaines et moins de 6 mois permettent d’indiquer un risque limité de réinfection à la Covid-19. Le processus pour récupérer sa preuve de test positif est le même que pour les tests négatifs via SI-DEP (voir ci-dessus).

***La vaccination, à la condition que les personnes disposent d’un schéma vaccinal complet, soit :

  • 2 semaines après la 2e injection pour les vaccins à double injection (Pfizer, Moderna, AstraZeneca) ;
  • 4 semaines après l’injection pour les vaccins avec une seule injection (Johnson & Johnson) ;
  • 2 semaines après l’injection pour les vaccins chez les personnes ayant eu un antécédent de Covid (1 seule injection).

Depuis le 27 mai, toutes les personnes vaccinées, y compris celles qui l’ont été avant le 3 mai, peuvent récupérer leur attestation de vaccination sur le « portail patient » de l’Assurance Maladie. Par ailleurs, n’importe quel professionnel de santé pourra retrouver une attestation de vaccination et l’imprimer si une personne le demande.

Une fois votre certificat de vaccination en main, il suffit de scanner le QR Code de droite pour l’importer et le stocker en local, dans votre téléphone, grâce à TousAntiCovid Carnet.

Comment récupérer le QR Code 2D-DOC ?

Après votre test via le lien reçu dans le SMS envoyé par SI‑DEP. Si vous ne retrouvez plus le lien SMS, vous pouvez retrouver vos certificats sur le portail internet SI-DEP à l’issue de votre cycle vaccinal sur https://attestation-vaccin.ameli.fr/

Quels sont les formats possibles à présenter aux portes du circuit ?

Il est conseillé de présenter un justificatif au format numérique (en le téléchargeant dans l’onglet carnet de l’application TousAntiCovid). Il sera néanmoins possible de le présenter au format PDF sur mobile ou directement imprimé sur papier.

Pour les étrangers

Aucune preuve obtenue en dehors du territoire français n’est valable. Tout spectateur aura l’obligation de réaliser un test PCR ou antigénique de moins de 48h sur notre territoire. Il devra s’acquitter des frais qui seront ensuite pris en charge par sa couverture malade européenne ou universelle.

A l’obtention du résultat négatif, il lui faudra télécharger le QR Code 2D-DOC via le lien SI‑DEP : https://tousanticovid.stonly.com/kb/guide/fr/importer-son-certificat-de-test-siCsOIDGCZ/Steps/320836

Le GIP Grand Prix de France – Le Castellet mettra tout en œuvre pour assurer le respect des gestes barrières et des règles de distanciation physique au sein de chacune des trois zones et adaptera la gestion des flux.

Une zone sera créée au Poste Médical pour l’isolement immédiat de toutes personnes présentant des symptômes. Une brigade de bénévoles sera créée pour informer et sensibiliser au bon port du masque, s’assurer du respect des gestes barrières et vérifier que les distributeurs de gel hydroalcooliques seront opérationnels et approvisionnés. Les différentes zones seront nettoyées régulièrement.

Les personnes exerçant une activité professionnelle lors du Grand Prix de France 2021 devront fournir test PCR négatif avant le début de leur mission. Des tests complémentaires devront être réalisés pour le staff réalisant des missions longues.

Le GIP Grand Prix de France – Le Castellet mettra tout en œuvre pour permettre le respect des gestes barrières, la limitation des échanges de matériel et le respect des règles de distanciation physique aux différents postes de travail.

Du gel et des solutions hydroalcooliques seront à la disposition du personnel et obligatoires dans diverses zones (véhicules , bureaux , points d’accès au site aux postes les plus exposés) et le port du masque est obligatoire pour tous.

Sur le site, vous devrez impérativement respecter les geste barrière tout au long du week-end avec le port du masque obligatoire et une distanciation sociale d’un mètre. Du gel hydroalcoolique sera mis à disposition de tous sur le site.

Si vous souhaitez plus d’informations, veuillez vous rendre sur le site du GP de France à cette adresse : https://www.gpfrance.com/informations-pratiques/informations-sanitaires/

Malgré l’annonce du gouvernement britannique, Silverstone rassure les fans

Les organisateurs du Grand Prix de Grande-Bretagne ont tenu à rassurer les fans à la suite de l’annonce du gouvernement britannique qui a confirmé ce lundi que l’assouplissement des mesures de restriction mises en place dans le pays seraient retardé de quatre semaines.

Silverstone – qui accueillera la Formule 1 au mois de juillet – prévoit toujours un Grand Prix en présence des fans malgré les dernières annonces, notamment parce que des discussions « positives » sont en cours avec le ministère des sports.

« Suite à l’annonce d’aujourd’hui [lundi 14 juin] confirmant que l’assouplissement des restrictions de confinement sera retardé de quatre semaines, nous tenons à vous rassurer que nous restons confiants que les fans seront de retour à Silverstone pour le Grand Prix de Grande-Bretagne de Formule 1 2021 en juillet. » peut-on lire dans un court communiqué publié par le tracé de Silverstone ce lundi soir.

« Nos discussions en cours avec le ministère du numérique, de la culture, des médias et des sports, ainsi qu’avec Public Health England, sont positives. Nous vous communiquerons tous les détails une fois que nous les aurons. »

Tout comme l’Euro 2020 de football, le Grand Prix de Grande-Bretagne fait partie de l’Events Research Programme qui vise à examiner le risque de transmission de Covid-19 lié à la participation à des événements et à explorer des moyens de permettre aux gens d’assister à une gamme d’événements en toute sécurité.

Le Grand Prix de Grande-Bretagne doit avoir lieu du 16 au 18 juillet 2021 et doit être la première course test pour les fameuses courses sprint que la Formule 1 souhaite introduire à partir de la saison 2022.

Honda garde les pieds sur terre et s’attend à une riposte de Mercedes

Bien que Red Bull mène les deux championnats pilotes et constructeurs après les six premières courses de la saison, le directeur technique de Honda, Toyoharu Tanabe, dit que Honda garde les pieds sur terrer parce qu’il sait que Mercedes va répliquer à un moment donné.

Lors des deux derniers Grand Prix de la saison [Monaco et Bakou], Mercedes a été largement dominée par Red Bull sur deux tracés urbains bien plus adaptés aux caractéristiques de la RB16B plutôt qu’à la W12 de Mercedes avec son empattement plus long.

En revanche, sur des circuits plus conventionnels comme celui du Paul Ricard qui accueillera le Grand Prix de France ce week-end, l’équipe Mercedes se retrouve de nouveau favorite pour la victoire et c’est pour cette raison que le directeur technique de Honda ne veut pas encore enterrer l’équipe du constructeur allemand qui pourrait revenir dans le match dès ce week-end au Castellet.

« Mercedes n’est pas une équipe silencieuse, bien-sûr, je pense qu’ils vont revenir. » a déclaré Tanabe à Ziggo Sport.

« Je pense que Mercedes est plus forte sur les circuits normaux, c’est pourquoi j’aurais aimé avoir plus de marge à Bakou. Nous savons qu’ils seront forts sur les tracés normaux, mais nous verrons bien. »

« Nous avons eu deux week-ends positifs parce que la voiture était vraiment forte en course. « Je ne pense pas que quiconque ait eu l’occasion de nous menacer pendant la course, c’est donc un signe positif. »

« Les résultats sont bons, mais cela ne veut pas dire que nous allons être bons pour les courses à venir. » tient à rappeler le Japonais.

Mercedes sera-t-elle en mesure de riposter dès ce week-end au Grand Prix de France, septième manche du championat du monde 2021 ? Réponse dimanche sur la ligne d’arrivée…

Alonso espère faire aussi bien qu’à Bakou ce week-end en France

Fernando Alonso retrouvera le Circuit Paul Ricard pour la première fois depuis 2018. Sur les terres de l’équipe Alpine, l’Espagnol voudra poursuivre sur la lancée de son meilleur résultat de la saison, une sixième place obtenue en Azerbaïdjan.

En plus de quelques améliorations mineures et d’un nouvel aileron arrière (pour respecter la nouvelle réglementation qui entre en vigueur le 15 juin), le double champion du monde devrait également recevoir de nouveaux réglages de direction assistée sur sa monoplace ce week-end en France, ce qui devrait l’aider à être plus à l’aise avec l’A521.

« J’ai toujours aimé courir en France. J’y ai signé de bons résultats en F1 et dans d’autres catégories, mais je ne connais pas très bien le Circuit Paul Ricard comme je n’y ai disputé qu’une course en F1. » nous explique Alonso.

« La piste a été resurfacée avec quelques petites améliorations que nous allons découvrir au début du week-end. »

« Le tracé propose de nombreuses sections rapides et le dixième virage sera amusant avec ces Formules 1 modernes. Il y a beaucoup de dégagements, donc les erreurs sont moins susceptibles d’être punies par les rails qui nous entourent. »

« Ce sera différent de ce que nous avons vu à Monaco et à Bakou et j’espère que nous pourrons offrir un beau spectacle aux fans. »

Mazepin suffisamment en forme pour faire plus de 23 courses par an

Le Russe Nikita Mazepin – qui débute sa carrière en F1 cette année avec l’équipe Haas – est l’un des rares pilotes à apprécier le fait que la saison de Formule 1 2021 soit composée de 23 Grands Prix.

Jusqu’à présent, Nikita Mazepin a vu le drapeau à damier lors de cinq des six courses disputées depuis le début de la saison et le Russe profite des Grands Prix pour acquérir plus d’expérience au volant d’une F1 puisque les tests sont extrêmement limités en catégorie reine.

Lorsqu’on lui demande à quel point le kilométrage effectué en course le dimanche est important pour lui, le pilote Haas nous répond : « Le kilométrage enregistré en course en Formule 1 est très important. »

« Les tests pendant la saison étant interdits, mon opportunité de tester durant les essais hivernaux n’était que d’un jour et demi. Par conséquent, chaque tour que vous effectuez, en particulier sur les circuits urbains, car ils ne sont pas disponibles pour les tests, est très important. »

« Évidemment, terminer chaque course, sauf la première, offre des opportunités et cela a été très important pour moi. »

Le Grand Prix de France programmé ce week-end sur le circuit Paul Ricard marque le début d’un premier week-end triple [enchainement de trois courses], ce qui n’est pas sans déplaire au jeune russe qui apprécie de courir tous les week-ends.

« J’aime vraiment ce que je fais. Pour moi, c’est très important de pouvoir courir beaucoup. Je pense que je suis l’un des rares pilotes à vraiment apprécier les triplettes et les 23 courses qui auront lieu cette année. »

« C’est une bonne chose pour moi. Je suis assez en forme physiquement pour pouvoir soutenir plus de courses. J’attends les week-ends de course car ils offrent des opportunités. Ces opportunités motivent également les gens autour de moi, et pour moi, c’est aussi important. »

Enfin, lorsqu’on lui demande quels seront ses objectifs au Grand Prix de France ce week-end, le pilote Haas a répondu : «  Le Paul Ricard est une piste très spéciale. C’est tout le contraire de nos dernières courses à Monte-Carlo et à Bakou.« 

« Il y a d’énormes dégagements, c’est donc une piste qui peut vous donner l’occasion de tester les limites. J’ai eu une bonne expérience là-bas en 2019. J’espère qu’avec notre voiture, nous pourrons réaliser de bonnes choses. »

Au championnat des pilotes, Nikita Mazepin n’a toujours pas marqué le moindre point cette année, tout comme son coéquipier Mick Schumacher et les deux pilotes Williams.

La W Séries signe un accord de diffusion mondial

La W Séries, le championnat de monoplaces 100% féminin, a conclu un accord de diffusion avec les principaux diffuseurs mondiaux dans plus de 175 marchés.

A partir de cette saison 2021, la W Séries a été programmée en support de quelques courses de Formule 1 ce qui permettra d’offrir au championnat de monoplace réservé aux femmes une plus grande visibilité.

Les principaux diffuseurs, dont Channel 4, Sky Deutschland, Ziggo, NENT, RTVE & TV3, Canal+ et RTBF, retransmettront tous en direct la saison complète des W Séries, qui débutera au Red Bull Ring, en Autriche, le 26 juin en soutien au Grand Prix F1 de Styrie.

« Nous sommes ravis de voir un appétit si incroyable pour la série W parmi les principaux diffuseurs mondiaux. » a déclaré Catherine Bond Muir, directrice générale de la W Séries.

« Notre mission est de présenter notre fantastique grille de pilotes féminines et les courses passionnantes qu’elles produisent au plus grand nombre de fans à travers le monde, et cela ne peut se faire sans le soutien enthousiaste d’un réseau mondial de diffuseurs. »

« Il ne fait aucun doute que notre partenariat avec la Formule 1 cette saison a fait une différence décisive dans la façon dont la W Séries a été reconnue. »

« Cela a rendu beaucoup plus facile le dialogue avec les principaux diffuseurs. De plus, le fait d’avoir une véritable grille internationale de pilotes signifie qu’il y a un fort soutien de leurs territoires d’origine. »

Aston Martin aura bientôt une nouvelle usine et près de 800 employés

Le directeur de l’équipe Aston Martin a indiqué que de nombreux recrutements sont en cours au sein de l’écurie du constructeur britannique, alors que la construction de la nouvelle usine à Silverstone a également débuté.

Ayant initialement prévu d’ouvrir sa nouvelle usine au milieu de 2021, Aston Martin a confirmé que ses plans ont été repoussés de 12 mois – l’équipe étant maintenant prête à dévoiler sa nouvelle installation en août 2022.

L’une des premières actions majeures de Lawrence Stroll lorsqu’il a repris l’équipe Force India en 2018 a été d’annoncer des plans pour une nouvelle installation pour l’équipe, qui doit se contenter jusqu’à présent de l’usine construite à l’origine pour accueillir l’équipe Jordan F1.

Mais, tout comme le règlement 2021, l’arrivée du Covid a contraint Aston Martin à retarder d’un an ses plans.

En parallèle de la construction de cette usine, Aston Martin poursuit ses recrutements et Otmar Szafnauer indique qu’environ 250 personnes vont venir gonfler les rangs de l’équipe au cours des prochains mois.

« Nous avons considérablement augmenté le nombre de personnes que nous avons depuis que nous avons débuté en tant que Force India. La nouvelle usine est sur la bonne voie, nous avons déjà commencé à construire, et c’est un gros, gros programme pour recruter encore plus. » a expliqué Szafnauer, le directeur d’exploitation d’Aston Martin, cité par le site du championnat du monde.

« Nous sommes actuellement à environ 535 personnes et nous atteindrons environ 800 ou tout du moins la bonne taille sous le plafond des coûts et nous travaillons stratégiquement là-dessus maintenant et essayons de recruter des personnes partageant les mêmes idées qui veulent venir travailler pour Aston Martin Courir et courir au plus haut niveau. Le processus de recrutement se passe bien. »

Alors qu’Aston Martin occupe actuellement la sixième place au championnat du monde des constructeurs deux points derrière l’équipe AlphaTauri, Szafnauer espère qu’Aston Martin arrivera à réduire l’écart, mais l’Américain sait que la tâche ne sera pas facile.

« Il y a un plus grand écart avec les équipes de devant qu’avec les équipes de derrière et nous devons faire du bon travail pour le reste de la saison. »

« Nous devons apporter plus de mises à niveaux, mieux comprendre la voiture, mettre les pilotes encore plus à l’aise et se battre aussi dur que nous le pouvons pour finir le plus haut possible au milieu de peloton. Ce ne sera pas facile, même pour la cinquième place, mais nous ferons de notre mieux. »

Alonso toujours aussi impressionné par les performances de Russell

Fernando Alonso se dit toujours autant impressionné par les performances de George Russell au volant de sa modeste Williams.

Avant son retour en F1, le pilote espagnol avait déjà félicité Russell pour ses performances qu’il trouvait tout simplement impressionnantes l’an dernier au volant d’une monoplace du fond de grille.

Cette saison, Russell a réussi à se hisser en Q2 à six reprises lors des six séances de qualifications disputées sur différents tracés du calendrier, ce qui a une nouvelle fois impressionné Alonso qui lui a offert l’un de ses casques il y a quelques semaines au Grand Prix de Monaco.

« Certainement très impressionné. J’ai également dit la même chose l’année dernière lorsque je suivais le sport et je pense qu’il a été très, très impressionnant avec les performances que nous avons pu voir dans la Williams. » a expliqué Alonso au sujet de George Russell, cité par la F1.

« Nous savons que ce n’est pas un package compétitif [la Williams], c’est mieux cette année, mais pas au cours des deux dernières années. Malgré cela, je pense qu’il a quelque chose de spécial chaque week-end et c’était agréable de regarder cela depuis la maison. C’est quelque chose qui vous impressionne toujours. »

Le double champion du monde a poursuivi en commentant la performance sensationnelle de Russell l’année dernière au volant de la Mercedes W11 lorsqu’il remplaçait Lewis Hamilton au Grand Prix de Sakhir.

« L’opportunité avec la Mercedes…je pense que c’était une réelle opportunité pour tout le monde de voir ce qu’un pilote avec le talent de George peut faire avec une voiture gagnante. »

« Il a failli gagner sa première course à la première occasion qu’il a eue. » rappelle le pilote Alpine.

« Je pense que cela a été la preuve pour beaucoup de gens, pas seulement quelque-uns, à quel point il est bon. Cette course à Bahreïn a suffit à ouvrir les yeux à des millions de personnes. »

Les commentaires positifs de Fernando Alonso ne peuvent jouer qu’en faveur de George Russell au cours des prochaines semaines, puisque le Britannique est largement pressenti pour occuper l’un des deux baquets chez Mercedes la saison prochaine, mais les discussions sont toujours en cours.

Alpine modifie l’aileron arrière de sa F1 avant le GP de France

Afin de respecter la nouvelle réglementation concernant la flexibilité des ailerons arrière en F1 qui entrera en vigueur ce mardi 15 juin avec l’adoption de nouveaux tests de flexibilité mis en place par la FIA, l’équipe Alpine a modifié l’aileron arrière de sa monoplace avant le Grand Prix de France, septième manche du championnat du monde 2021.

Depuis le début de la saison, l’aileron arrière de la Red Bull RB16B fait couler beaucoup d’encre en raison de sa flexibilité prononcée lorsque la monoplace est en ligne droite, ce qui a conduit certains concurrents à s’interroger sur la légalité de cet aileron.

La FIA a donc décidé d’agir en envoyant une directive technique dans laquelle elle stipule que des tests d’appui et de déformation renforcés entreront en vigueur à partir du 15 juin, sans pour autant suggérer qu’une équipe en particulier enfreignait les règles.

En plus des tests, la FIA utilisera également des caméras embarquées pour surveiller la vitesse de flexion des ailerons arrière, les équipes devant mettre 12 marques sur certaines zones de l’aileron arrière pour permettre l’analyse (les fameux autocollants aperçus sur les F1 à Bakou).

Que dit la réglementation ?

L’article 3.8 du règlement technique exige que tous les composants influençant les performances aérodynamiques de la voiture soient « solidaires de la partie entièrement suspendue de la voiture » et « restent immobiles par rapport à la partie suspendue de la voiture. »

Ailleurs dans le règlement, la FIA ajoute qu’elle « se réserve le droit d’introduire d’autres tests de charge / détection sur toute partie de la carrosserie qui semble (ou est soupçonnée de) bouger pendant que la voiture est en mouvement. »

Pour permettre une transition vers ces nouvelles exigences de charge / déformation, la FIA autorisera une tolérance de 20% pour le premier mois de ces nouveaux essais.

En toute logique donc, l’équipe Alpine a modifié l’aileron arrière de sa monoplace avant le Grand Prix de France pour respecter la réglementation technique, alors que les autres écuries devraient faire de même.

« Outre quelques améliorations mineures sur la voiture, nous avons apporté quelques modifications à notre aileron arrière conformément à la nouvelle directive technique de la FIA. » nous confirme Marcin Budkowski, directeur exécutif d’Alpine.

Le Grand Prix de France se déroule ce week-end du 18 au 20 juin sur le circuit Paul Ricard au Castellet dans le sud de la France.

Pirelli propose la même gamme de pneus qu’en 2019 pour le GP de France

Pour le Grand Prix de France, Pirelli a décidé de proposer aux pilotes les pneus C2, C3 et C4, soit les mêmes que ceux utilisés sur le tracé Paul Ricard en 2019, dernière édition en date du GP de France.

En effet, en raison de la pandémie de coronavirus, la Formule 1 n’est pas venue en France en 2020 et signe donc son grand retour cette année sur la piste varoise.

Selon Pirelli, les pneus C2, C3 et C4 sont parfaitement adaptés aux caractéristiques variées du tracé Paul Ricard qui bénéficie d’un asphalte quasiment neuf posé en 2019 et qui assure aux pilotes de rouler sur une surface totalement lisse.

La dégradation des pneumatiques au Paul Ricard est généralement faible, mais le virage numéro 13 est particulièrement exigeant en termes de demande d’énergie continue sur le pneumatique, tout comme le virage de Signes après la longue ligne droite du Mistral (entrecoupée d’une chicane).

« Nous revenons à la combinaison de pneus utilisée pour les deux premières courses de cette année, en plein milieu de gamme. » nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli.

« C’est la combinaison la plus polyvalente, bien adaptée à une grande variété d’exigences différentes, et c’est aussi ce qui en fait un bon choix pour le circuit Paul Ricard, qui contient un mélange intéressant de virages. »

« Cela fait également du Paul Ricard un bon site d’essais, et bien que nous n’y ayons pas eu de course de Formule 1 depuis deux ans, nous avons testé les pneus pluie 18 pouces de l’année prochaine sur cette piste plus tôt dans la saison, et nous avons également couru le mois dernier dans le GT World Challenge.« 

Concernant la stratégie en course, Pirelli pense qu’un seul arrêt devrait être la norme cette année au Paul Ricard tout comme en 2019.

« Pour la France, nous nous en tenons à la même nomination que nous avions lors du dernier Grand Prix de France, qui s’est soldé par une stratégie à un seul arrêt pour la plupart des pilotes. Cependant, nous avons vu qu’il y avait quelques types différents d’arrêts uniques qui ont été exécutés, donnant lieu à un certain nombre de stratégies distinctes. »

Les pneus pour le GP de France

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L’équipe Haas est toujours à la recherche d’un pilote américain

Le patron de l’équipe américaine Haas a indiqué que son écurie est toujours à la recherche de talents aux États-Unis pour occuper l’un de ses deux baquets en F1.

Haas, dont le siège est en Caroline du nord aux États-Unis, a débuté en F1 en 2016 et n’a jusqu’à présent – hormis Santino Ferrucci en tant que pilote de développement – jamais eu de pilote titulaire américain.

Interrogé pour savoir s’il était toujours à la recherche d’un pilote américain, Gunther Steiner a expliqué qu’il recherchait effectivement un talent aux Etats-Unis, mais que la super licence – sésame obligatoire pour pouvoir piloter en Formule 1 – retardait le processus.

« Bien-sûr, nous cherchons toujours et j’en parle avec Stefano [Domenicali, PDG de la F1, ndlr] sur ce qui pourrait être fait et pas fait et nous essayons d’avoir un plan pour l’avenir. » a expliqué Gunther Steiner, le team principal de l’écurie Haas.

« Je pense que cela doit être fait, pas dans l’immédiat, mais à court terme, parce que vous ne pouvez rien faire pour faire entrer quelqu’un à cause de la super licence. Cela viendra, nous devons juste être patients. Il y a quelques gars en Formule 3 qui semblent prometteurs. »

« La Formule 1 aimerait un pilote américain et nous aimerions un pilote américain et nous y réfléchissons. Mais il y a une chose, c’est la super licence, que peu de gens ont. Il y a aussi le fait que les pilotes américains peuvent tous trouver un bon travail aux États-Unis. »

Il y a actuellement quatre pilotes américains qui évoluent en F3 : Logan Sargeant, Kaylen Frederick, Jak Crawford et Juan Manuel Correa. Sargeant étant actuellement le favori parmi eux.

Actuellement, le duo de pilotes de l’équipe Haas est composé du Russe Nikita Mazepin et de l’Allemand Mick Schumacher et les deux hommes sont sous contrat pluriannuel avec l’équipe américaine.

Ouvert d’esprit, Bottas est prêt à saisir toutes les opportunités pour 2022

Le pilote Mercedes Valtteri Bottas se dit prêt à saisir toutes les opportunités qui s’offriront à lui en 2022 si jamais Mercedes décide de ne pas prolonger son contrat.

Le pilote finlandais a rejoint l’équipe Mercedes en 2017 à la suite du départ en retraite de Nico Rosberg fin 2016, mais son contrat arrive à son terme à la fin de cette saison après avoir été reconduit pour seulement une année à la fin de la saison 2020.

Bottas indique qu’il n’a pas encore commencé à parler contrat avec Mercedes, mais selon le coéquipier de Lewis Hamilton, des discussions devraient débuter d’ici peu.

« Nous n’avons pas encore discuté parce que c’est un championnat assez exigeant et vous savez à quel point il est important d’avoir la paix au travail pour pouvoir vous concentrer sur l’essentiel, qui est la performance. » a déclaré Bottas, cité par le site du championnat.

« Ce moment viendra, c’est sûr, mais ce n’est pas encore le cas. Évidemment, le temps passe vite et nous arrivons sur un triple header [enchainement de trois courses], et nous n’aurons pas vraiment le temps. »

« Nous allons commencer à discuter, et je sais par expérience, que le plus tôt vous pourrez régler les choses, mieux ce sera pour tout le monde. Donc, ça viendra bientôt. »

Lorsqu’on lui demande dans quelle équipe il pourrait envisager son avenir si Mercedes décidait de ne pas le prolonger en 2022, le Finlandais a répondu : « Je suis assez ouvert d’esprit comme dans la vie en général. »

« Vous devez toujours saisir les opportunités car vous ne savez jamais vraiment ce qui vous attend. Vous devez aussi avoir des objectifs clairs, et c’est ce qui m’a amené jusqu’ici. Je veux toujours suivre mon cœur et ma passion. »

« J’apprécie toujours la Formule 1 bien-sûr, et je cours aux avant-postes, et j’aime vraiment, j’apprécie toujours autant ce que je fais comme lors de ma première année chez Mercedes. »

« Si je regarde la situation dans son ensemble, c’est sûr que j’ai encore quelques bonnes années devant moi. J’ai l’impression que d’année en année je continue à m’améliorer. Je suis assez loin des pilotes les plus âgés de la grille donc, en théorie, j’ai encore le temps, mais on ne sait tout simplement pas ce que l’avenir nous réserve. Je prends les choses week-end après week-end et je vois ce qui vient. »

La situation semble un peu plus compliquée que par le passé pour Valtteri Bottas, notamment parce que le jeune britannique George Russell [actuellement pilote Williams] est largement pressenti pour signer avec Mercedes à partir de 2022.

En plus du fait que Bottas soit directement comparé à Russell, le pilote finlandais a signé un début de saison 2021 très mauvais pour un pilote Mercedes, puisqu’il occupe actuellement la sixième place au championnat pilotes avec seulement 47 points marqués après les six premières manches contre 101 points pour son coéquipier Lewis Hamilton qui se bat pour le titre contre le pilote Red Bull Max Verstappen.

Une fin de week-end compliquée pour Romain Grosjean en Indycar

Le Français Romain Grosjean a de nouveau bataillé contre les flammes ce week-end aux États-Unis lorsque sa monoplace a commencé à prendre feu lors du Grand Prix de Détroit.

Cinquième sur la grille de départ ce dimanche, Romain Grosjean a réalisé une autre performance solide pour son team Dale Coyne Racing en qualifications plus tôt et se battait même pour une potentielle troisième place en course.

Mais le Français s’est ensuite retrouvé coincé entre deux monoplaces, entrant en contact avec les deux. Heureusement pour Grosjean, la voiture n’a subi aucun dommage et il a pu continuer sa course, mais a dû se battre pour récupérer des positions en piste.

Un peu plus tard, Romain Grosjean sera pénalisé d’un drive through, ce qui le renverra en fond de peloton. A partir de ce moment-là, le Français, malgré des temps aussi rapides que les leaders, Romain Grosjean n’arrivait pas à remonter plus haut que la 18° place.

Finalement, le pilote Dale Coyne Racing sera contraint de stopper sa machine en piste en raison d’un incendie sur ses freins. Le Français cherchera d’ailleurs à éteindre lui-même l’incendie avec un extincteur emprunté à un commissaire de piste, avant que les secours n’arrivent sur place.

« Ce fut un week-end assez mouvementé à Détroit. » a déclaré Romain Grosjean après la course ce dimanche.

« Je pense que nous avons eu deux méga résultats en qualifications avec une troisième place hier [samedi] et une cinquième aujourd’hui. Mais j’ai été pris en sandwich au départ de la course et j’ai perdu pas mal de positions. »

« Ensuite, nous avons essayé d’entrer dans la course, mais j’ai écopé d’une pénalité au volant et nous avons essayé de revenir de là. Finalement, nous avons eu un départ de feu sur les freins et j’ai dû éteindre un incendie, mais tout va bien ! »

https://twitter.com/i/status/1404142112799703045

Répétition générale pour le Grand Prix de France

A l’occasion du Grand Prix de France Historique qui s’est tenu une semaine avant le GP de France 2021, les spectateurs ont pu admirer ce week-end les véhicules légendaires du sport automobile, de la Formule 1 à l’endurance, des années 50 à l’aube des années 2000.

En prélude du Grand Prix de France de Formule 1 (18-20 juin), le Circuit Paul Ricard a accueilli le 3ème Grand Prix de France historique sous l’égide de la FFSA et organisé par HMV Racing. 300 voitures d’exception réparties sur 11 plateaux différents se sont affrontées sur la piste : 70 anciennes F1, de nombreuses monoplaces (Formule Junior, Formule 2, Formule 3, Formule Renault, Formule Ford et des voitures de légende de l’endurance (Sport-Protos des années 1960/1970 et des voitures des 24 Heures du Mans).

Dans les paddocks, on a pu croiser les anciens pilotes Jean-Pierre Jarrier, François Mazet ou encore le PDG de Stellantis Carlos Tavares aperçu derrière le volant lors des courses de F3 Classic et des Master Historic Sports Cars.

Très attendues du public, les deux courses des Masters Historic Formula One ont rassemblé les inoubliables F1 « atmo » des années 1966 à 1985, pilotées à l’époque par Keke Rosberg, Nigel Mansell ou encore l’illustre Fangio.

Les anciennes ont montré qu’elles n’avaient rien perdu de leur superbe sur la piste et leur look d’époque a ravi les spectateurs qui ont pu les admirer de plus près en se promenant dans les paddocks.

En accord avec le calendrier de réouverture du gouvernement et l’augmentation de la jauge autorisée, le circuit a pu accueillir 5000 personnes par jour, après strict contrôle du pass sanitaire à l’entrée.

« Nous sommes évidemment ravis d’avoir reçu des spectateurs. » nous explique Stéphane Clair, directeur du circuit Paul Ricard.

« Cela fait si longtemps, c’est un bonheur de partager un si bel événement avec des passionnés. C’était également une première pour beaucoup de personnes d’utiliser le pass sanitaire : il a fallu déployer des moyens importants pour contrôler, conseiller et tester ceux qui n’avaient pas réussi à afficher leur pass sur l’application TousAntiCovid. »

« Cette expérience est très importante pour les prochains événements : chacun a encore quelques jours pour préparer sa prochaine venue. »

Prochain rendez-vous, dès la semaine prochaine avec le Grand Prix de France de Formule 1, septième manche du championnat du monde de Formule 1.

En 2021 chez Haas, la pression est relâchée pour Mazepin et Schumacher

Ayao Komatsu, ingénieur de course en chef de Haas F1, a déclaré qu’il se réjouissait du défi d’avoir deux pilotes débutants au sein de l’équipe pour cette saison 2021.

L’équipe américaine Haas s’est séparée de Romain Grosjean et Kevin Magnussen à la fin de la saison 2020 pour les remplacer par deux jeunes pilotes, Mick Schumacher et Nikita Mazepin.

Le duo de pilotes n’a toujours pas marqué le moindre point depuis le début de la saison, mais pour Komatsu l’important n’est pas là puisque Haas a tiré un trait sur la saison 2021 pour se concentrer sur 2022.

Interrogé pour savoir comment se passait l’adaptation des deux jeunes pilotes au sein de l’écurie, l’ingénieur a expliqué qu’ils n’avaient aucune obligation de résultat cette année, ce qui leur permet d’acquérir de l’expérience sereinement chaque week-end.

« Cela a été difficile, mais dans le bon sens. Pour tous les deux, chaque week-end, il y a quelque chose de nouveau à apprendre. » a expliqué Ayao Komatsu en entretien avec le site du championnat à Bakou.

« Si vous avez un pilote qui est régulièrement monté sur le podium, il s’attend à ce que la voiture soit décente. Avoir cette voiture serait alors très frustrant. »

« Bien sûr, Mick et Nikita aimeraient une meilleure voiture, mais ce n’est pas la fin du monde pour le moment. »

« Ils se concentrent simplement sur l’optimisation du package. La pression est relâchée pour eux car ils ne sont pas sous les projecteurs, ils ne se battent pas pour des points ou des podiums. »

« Ils peuvent se concentrer sur leur amélioration, l’apprentissage de la voiture, l’apprentissage de la conduite d’une session, l’examen des données et le travail des ingénieurs. »