Une panne a touché de nombreux sites, dont F1only.fr

Depuis ce lundi 7 juin au matin, une gigantesque panne est survenue sur les réseaux de notre hébergeur web rendant la visite de nombreux sites internet, dont F1only.fr, quasiment impossible pour les lecteurs depuis trois jours.

Depuis ce mercredi 9 juin à 16h45, l’accès au site est possible et le principal problème qui a touché notre hébergeur web a été résolu après plusieurs journées de travail et d’efforts de la part de leur équipe de techniciens.

Je tenais évidemment à m’excuser auprès de vous pour la gêne occasionnée durant ces trois journées et du peu d’informations publiées sur le site depuis lundi matin, mais il m’était tout simplement impossible à moi aussi d’y accéder.

Le problème étant désormais résolu, un retour à la normale de l’activité sur le site est prévu à partir de ce jeudi 10 juin au matin.

Encore une fois, je m’excuse auprès de vous chers lecteurs et lectrices pour ce désagrément en espérant bien-sûr qu’un tel problème ne se reproduise plus à l’avenir.

Cesare Ingrassia

Max Verstappen n’a pas vu l’erreur de Lewis Hamilton en direct à Bakou

Max Verstappen a révélé qu’il avait découvert seulement après avoir quitté le centre médical du circuit que son rival Lewis Hamilton avait commis une grosse erreur au premier virage dans le dernier tour de course à Bakou dimanche dernier.

Au Grand Prix d’Azerbaïdjan, Max Verstappen était en tête de la course et semblait se diriger vers une victoire tant le rythme de sa Red Bull était bon. Mais au 46° tour de course, le Néerlandais a été victime d’une crevaison soudaine sur la roue arrière gauche de sa monoplace, ce qui a envoyé sa RB16B dans le mur de béton dans la ligne droite principale du circuit.

Max Verstappen a donc abandonné à quelques tours du drapeau à damier et n’a marqué aucun point, alors que son rival direct, le pilote Mercedes Lewis Hamilton, allait très certainement marquer de gros points puisqu’il se trouvait en deuxième position lorsque le drapeau rouge a été déployé pour permettre aux commissaires de dégager la carcasse de la Red Bull de Verstappen.

Mais au restart précédant les deux derniers tours de course, Lewis Hamilton s’est complétement loupé au freinage du premier virage, le Britannique franchissant la ligne d’arrivée à la quinzième position et ne marquant lui aussi aucun point.

Pendant ce temps-là, Max Verstappen – qui était au centre médical du circuit pour des contrôles obligatoires après son accident – a reçu un message sur son téléphone pour lui indiquer qu’il repartirait de Bakou toujours en tête du championnat après l’erreur de Lewis Hamilton.

« En fait, je l’ai découvert lorsque j’étais allongé sur le lit [au centre médical du circuit]. Ils vérifiaient ma tension artérielle, et tout à coup, mon téléphone a beaucoup vibré. » explique Max Verstappen, cité par le site du championnat du monde.

« Je me suis demandé ce qu’il se passait, parce que j’entendais encore les voitures rouler bien-sûr. Et puis quand j’ai terminé et que j’ai été autorisé à partir, j’ai pris mon téléphone et j’ai vu que Lewis avait eu un problème au premier virage. »

Bien qu’il soit évidemment content que son principal rival n’ait marqué aucun point dimanche dernier à Bakou, Verstappen a admis que de son côté il avait beaucoup de regrets de ne pas avoir pu marquer des points pour creuser encore un peu plus l’écart au championnat avant que la F1 ne revienne sur des tracés plus « normaux ».

« C’est juste dommage. Nous avions deux circuits urbains [Monaco et Bakou] et maintenant nous allons revenir sur des pistes « normales ». a ajouté le pilote Red Bull.

« En fait, je voulais juste creuser encore un peu plus l’écart avant de revenir sur ce genre de piste. J’ai déjà dit auparavant que Mercedes serait très forte sur des pistes normales. Ils ont eu quelques difficultés sur les tracés urbains, mais comme vous avez pu le voir à Barcelone, ils ont été très rapides en course. »

« Nous devons donc rester sur nos gardes et continuer à pousser fort parce qu’ils ont une très bonne voiture. Même si parfois ils disent que non, ils sont là ! Mais bon, c’est comme ça, de toute façon je suis toujours en tête du championnat, ce à quoi je ne m’attendais pas lorsque j’ai tapé le mur [à Bakou]. »

Avant le Grand Prix de France [prochaine manche du championnat du 18 au 20 juin], l’écart entre Max Verstappen et Lewis Hamilton est de quatre points.

Simon Roberts quitte l’équipe Williams F1

Le directeur de l’équipe Williams Racing, Simon Roberts, quittera l’équipe à la suite d’une restructuration interne a annoncé l’écurie britannique ce mercredi.

Simon Roberts a rejoint l’équipe Williams en juin 2020 et a joué un rôle clé dans la gestion de l’équipe tout au long de sa transition après le rachat par le groupe Dorilton Capital.

Selon Williams, cette restructuration rationalise davantage les opérations dans le cadre des objectifs à long terme visant à ramener Williams à l’avant de la grille.

François Xavier Demaison assumera donc désormais les responsabilités à la fois de la piste et de l’ingénierie. Les responsabilités de Team Principal seront assumées par Jost Capito, l’actuel PDG de Williams.

« Simon a joué un rôle essentiel dans la gestion de la transition au cours des 12 derniers mois et je tiens à le remercier pour sa grande contribution pendant cette période. » a déclaré Jost Capito.

« Ce fut un plaisir d’assumer le rôle de Team Principal après le départ de la famille Williams du sport. » a ajouté Roberts pour sa part.

« Cependant, la transition étant bien entamée, j’ai hâte de relever un nouveau défi et je souhaite bonne chance à tous les membres de l’équipe pour l’avenir. »

L’équipe Williams occupe actuellement la dernière place au championnat du monde des constructeurs et n’a pas encore marqué le moindre point depuis le début de la saison 2021.

Les différentes solutions utilisées par Ferrari, Mercedes et Red Bull à Bakou

Le Grand Prix d’Azerbaïdjan disputé sur la piste urbaine de Bakou nous a une nouvelle fois offert du spectacle pour cette édition 2021, alors que plusieurs nouveautés techniques ont été aperçues durant le week-end.

La piste de Bakou, en raison de ses caractéristiques, est très exigeante dans la recherche du réglage optimal de la voiture, ce qui tend à récompenser davantage un réglage d’appui moyen-faible. En dépit d’être un circuit situé en pleine ville, la piste de Bakou a une ligne droite de 2 km. De plus, les courbes sont presque toutes à 90°, à basse vitesse, et cela tend plus à récompenser une bonne motricité en sortie, qu’un appui important.

Les trois meilleures équipes, Ferrari, Red Bull et Mercedes, ont interprété le week-end de Bakou différemment, également du point de vue de la recherche de la configuration optimale.

Chez Ferrari, par exemple, l’aileron arrière à charge aérodynamique moyenne, avec son profil principal en forme de cuillère, a été aperçu lors des EL1, le même que celui déjà aperçu le vendredi au Grand Prix Made In Italy à Imola un peu plus tôt cette saison.

A la veille du week-end de Bakou, nous attendions de la part des techniciens du cheval cabré une telle évolution sur la SF21, puisqu’ils ont historiquement adopté la solution cuillère sur cette piste. Le profil, qui devient plus neutre en direction des cloisons, permet une réduction de la traînée sans trop sacrifier l’appui généré par l’aileron arrière.

Cependant, pendant les EL2, les techniciens de Maranello ont été encore plus extrêmes dans la configuration, adoptant un aileron arrière encore plus léger que celui de la cuillère. Ferrari, comme on l’a vu à Monaco, parvient à générer une adhérence mécanique élevée de la suspension dans les virages lents, ce qui a permis aux deux pilotes Charles Leclerc et Carlos Sainz de trouver un compromis aérodynamique, gardant ce choix pour le reste du week-end.

Pour tenter de gagner le plus possible sur la ligne droite, l’aileron arrière plus fina un plan principal avec une corde réduite et presque neutre. Nous le voyons ci-dessous dans la comparaison directe avec la solution d’appui maximum vue à Monaco.

Mis à part les exploits à Monaco avec une pole position pour Charles Leclerc et une deuxième place pour Sainz le dimanche en course, Ferrari en Azerbaïdjan a été plus défensive durant la course, malgré la pole position de Leclerc le samedi car ils savaient déjà dès le samedi matin qu’ils n’avaient pas un rythme de course égal à celui de Red Bull et Mercedes.

Leclerc a notamment souffert d’une dégradation des pneumatiques dans le premier relais avec les Tendres, et le réglage très léger adopté sur la SF21 n’a certainement pas aidé à conserver les pneumatiques.

Mercedes était également en grande difficulté sur cet aspect et tout au long du week-end l’équipe du constructeur allemand n’a pas su exprimer un potentiel digne du GP d’Espagne, avec une W12 qui ne semble pas fonctionner depuis Monte-Carlo.

La voiture d’Hamilton et Bottas semble rencontrer quelques difficultés en termes de réglages, ce qui rend très difficile l’exploitation des pneumatiques dans la bonne fenêtre par les pilotes, qui n’arrivent donc pas à trouver un compromis entre sous-virage et survirage.

Le week-end à Bakou pour l’équipe dirigée par Toto Wolff, au-delà du résultat final avec un double zéro au classement, était très similaire à celui de Monaco. Après divers tests en essais libres, les deux pilotes ont opté pour des solutions d’aileron arrière différentes : Lewis Hamilton a apprécié le choix aérodynamique de vendredi, avec l’aileron arrière mono-pylône [dessin ci-dessous], tandis que Valtteri Bottas a préféré conserver le choix du samedi matin, avec un double pylône.

Malgré un double pylone, l’aileron utilisé par Valtteri Bottas avait un volet de DRS réduit, mais un plan principal plus grand. En gros, l’écart entre les deux solutions est très faible, mais la solution de Bottas apparaît légèrement moins bonne. ce choix a désavantagé Bottas par rapport à son coéquipier Hamilton, nettement supérieur en qualifications et en course.

Hamilton au restart après le drapeau rouge a commis une erreur au virage 1 en tentant de dépasser Perez. Le blocage de roue qui a incité la W12 à emprunter la voie d’évacuation était dû à l’activation du « bouton magique » placé au-dessus de la palette de changement de vitesse, involontairement activé par Hamilton.

Ce bouton a modifié l’équilibre des freins sur l’essieu avant, et un freinage tardif hors trajectoire avec des pneus froids n’a pas permis à Lewis Hamilton de prendre le virage correctement.

La victoire a donc été gentiment offerte à Sergio Perez, au volant d’une Red Bull vraiment forte en course, après une séance de qualifications médiocre. La RB16B est clairement la meilleure voiture, beaucoup plus équilibrée et flexible que la W12.

Si Honda a toujours un manque par rapport à Mercedes en termes de puissance et de fiabilité, la RB16B parvient à générer beaucoup d’appuis à partir de composants très efficaces tels que le fond plat et le diffuseur. La configuration « Rake élevé » étudiée par Adrian Newey s’est avérée efficace d’autant plus que la réglementation a changé cette année.

A Bakou, les nouveautés ne manquaient pas sur la voiture de Verstappen et Perez, avec une RB16B qui continue d’être développée malgré le fait que nous approchons de la limite du plafond budgétaire.

Plus précisément, le nouvel aileron arrière à force d’appui moyen-faible a fait ses débuts à Bakou, et qui a été proposé en deux versions. Dans les deux versions, il y a une nouvelle plaque d’extrémité, de forme très simple par rapport à la solution précédente. Comme on peut le voir sur le dessin ci-dessous, tous les évents ont disparu sous l’inscription « Esso », pour avoir un écoulement plus homogène et propre.

En plus d’avoir un plan principal avec moins d’incidence sur l’extérieur, la version 2 comportait également un rabat DRS mobile coupé aux extrémités, pour réduire davantage la traînée. Lors des séances officielles, l’équipe de Milton Keynes n’a utilisé que la première version, avec rabat mobile standard. Cependant, la solution 2 est intéressante, du jamais vu pour l’équipe Red Bull ces dernières années. Il pourrait être relancé sur le circuit de Spa ou de Silverstone.

Nous savons également que la voiture d’Adrian Newey a introduit un nouvel aileron avant, modifié dans la zone « Y250 ». Pour observer l’écoulement des flux dans cette zone avec la nouvelle modification, une peinture fluorescente a été appliquée lors des essais libres 3 sous le nez et dans les bras de suspension avant.

Un travail minutieux et micro-aérodynamique que Red Bull avait déjà montré à Monte Carlo dans la zone du diffuseur, où des plaques dentées avaient été ajoutées sur le côté de l’extracteur, pour générer des micro-vortex qui augmentaient l’effet de dépression de l’air. Cette solution a été maintenue sur un tracé beaucoup plus rapide comme celui de Bakou.

Ferrari nomme (enfin) un nouveau PDG en remplacement de Louis Camilleri

Ferrari a annoncé ce mercredi 9 juin la nomination de Benedetto Vigna en tant que Directeur Général. Il prendra ses fonctions à partir du 1er septembre 2021.

Vigna est en provenance de STMicroelectronics, où il est actuellement président de son groupe Analog, MEMS (Micro-electromechanical Systems) and Sensors, l’activité opérationnelle la plus importante et la plus rentable de ST en 2020. Il est également Membre du Comité Exécutif du Groupe ST.

Vigna occupera le poste de Directeur de Ferrari après le départ soudain de l’ancien Directeur Général Louis Camilleri à la fin de l’année 2020.

« Nous sommes ravis d’accueillir Benedetto Vigna en tant que nouveau PDG de Ferrari. » a déclaré John Elkann, président de Ferrari.

« Sa compréhension approfondie des technologies à l’origine de la plupart des changements dans notre industrie, et ses compétences éprouvées en matière d’innovation, de développement commercial et de leadership, renforceront davantage Ferrari et son histoire unique de passion et de performance, dans l’ère passionnante à venir. »

« C’est un honneur spécial de rejoindre Ferrari en tant que PDG et je le fais avec le même sentiment d’enthousiasme et de responsabilité. » a ajouté Vigna.

« Excitation aux grandes opportunités qui sont là pour être saisies. Et avec un profond sens des responsabilités envers les réalisations et les capacités extraordinaires des hommes et des femmes de Ferrari, envers toutes les parties prenantes de l’entreprise et envers tous ceux dans le monde pour qui Ferrari est une passion si unique. »

La F1 dévoile le bâtiment des stands du circuit de Jeddah

Alors que le premier Grand Prix d’Arabie-Saoudite aura lieu dans six mois en décembre 2021, les organisateurs ont dévoilé ce mardi de nouvelles représentations de ce à quoi ressembleront les stands ou encore les hospitalités pour les VIP.

Considéré comme le cœur du circuit de Jeddah, le bâtiment surplombera la grille de départ et s’élancera en direction de la mer Rouge où si situe la fameuse corniche de Jeddah.

Conçue par le célèbre cabinet d’architecte de la F1 Tilke Architect , la structure de 280 m de long et de quatre étages abritera tous les garages des équipes ainsi que le centre de contrôle de course et les suites d’accueil premium exclusives du Paddock Club, offrant aux clients une vue magnifique sur la voie des stands et la grille de départ.

« Nous sommes ravis de partager ces rendus exclusifs de notre superbe Pit et Team Building avec le monde aujourd’hui. » a déclaré SAR le prince Khalid Bin Sultan Al Abdullah Al Faisal, président de la Saudi Automobile & Motorcycle Federation (SAMF).

« Le Pit Building est le symbole de tout ce que cette course représente : accueillant, moderne et spectaculaire. »

« Avec seulement six mois avant que le summum du sport automobile n’atteigne l’Arabie saoudite, les préparatifs avancent à une vitesse incroyable alors que notre équipe dévouée se prépare pour le tout premier Grand Prix d’Arabie saoudite de Formule 1. »

« Nous avons hâte de vous accueillir à Djeddah en décembre prochain pour un week-end de courses record et de divertissement de classe mondiale. »

Pour rappel, le Grand Prix d’Arabie-Saoudite se disputera de nuit et devrait être le circuit urbain le plus rapide du calendrier selon les organisateurs.

 

Les derniers tours à Bakou étaient un avant-goût des courses sprint selon Brawn

Ross Brawn, le manager sportif de la Formule 1, estime que les deux derniers tours du Grand Prix d’Azerbaïdjan dimanche dernier à Bakou pourraient être un avant-goût de ce qui va nous attendre avec les courses sprint.

Pour rappel, cette année la F1 va tester les courses sprint lors de trois week-ends de Grand Prix pour éventuellement introduire ce nouveau format à partir de la saison 2022.

Lors de trois Grands Prix cette année, il y aura une séance de qualifications le vendredi après-midi après les premiers essais libres du week-end qui auront lieu le vendredi matin et qui dureront 60 minutes.

Le résultat de cette séance de qualifications du vendredi déterminera la grille de départ pour la course sprint du samedi, tandis que les résultats de cette course sprint détermineront la grille de départ de la course principale du dimanche.

Il a été décidé que les trois premiers de la course sprint du samedi recevront des points, avec le premier recevant trois points, le deuxième deux points et le troisième un point.

Dimanche dernier à Bakou, la direction de course a interrompu le Grand Prix par un drapeau rouge à seulement deux tours de l’arrivée, ce qui nous a permis d’assister à une « mini » course sprint de deux tours durant laquelle beaucoup d’événements se sont passés, ce qui est de bon augure pour les courses sprint qui seront testées plus tard cette saison selon Ross Brawn.

« J’ai été encouragé d’entendre un certain nombre de commentateurs dire que nous avions besoin de dix tours supplémentaires d’action comme dans les deux derniers tours du Grand Prix d’Azerbaïdjan. » a déclaré Ross Brawn dans sa traditionnelle chronique d’après course.

« Cela a constitué une bonne préquelle aux qualifications sprint. Les qualifications sprint seront un peu plus longues, environ 17 à 20 tours [30 minutes max], mais elles pourraient bien nous offrir le même type de course passionnante parce que les pilotes n’auront pas à se soucier de l’usure de leurs pneumatiques. »

Les trois Grands Prix choisis pour tester les courses sprint cette année sont Silverstone, Monza et très certainement Interlagos au Brésil.

Après avoir signé son meilleur résultat en F1, Tsunoda n’était pas content

Bien qu’il ait décroché le meilleur résultat de sa carrière en F1 ce dimanche à Bakou en franchissant la ligne d’arrivée à la septième position, le Japonais Yuki Tsunoda n’était pas content.

Qualifiè en septième position sur la grille de départ malgré un crash dans les dernières minutes de la séance de qualifications, Yuki Tsunoda a réussi à conserver sa position en course le dimanche et s’est même retrouvé à la sixième place juste avant que la course ne soit interrompue par drapeau rouge après le crash de Max Verstappen.

Au restart, il ne restait que deux tours à disputer et c’est justement à ce moment-là que le pilote AlphaTauri a perdu gros puisqu’il s’est fait dépasser par Lando Norris et Fernando Alonso, alors qu’il récupérera une position après l’erreur de Lewis Hamilton dans le dernier tour.

Lorsqu’on lui a demandé s’il était heureux de son résultat après le Grand Prix d’Azerbaïdjan, Tsunoda a répondu : « Non pas du tout. »

« Jusqu’au drapeau rouge c’était plutôt bien. Mais après le restart, le départ s’est bien passé mais le positionnement sur la piste était complétement faux. »

« J’ai fait de mon mieux et je suis même devenu agressif, mais je n’ai pas pu éviter de perdre deux places. Je ne pouvais pas l’éviter. »

« Dans l’ensemble, il y a beaucoup de points positifs tout au long de ce week-end, mais je suis vraiment en colère d’avoir perdu ces deux places dans le dernier tour. »

Tsunoda était peut-être en colère, mais sa performance tout au long du week-end a impressionné le directeur de l’équipe Franz Tost.

« Je dois dire que Yuki a fait un travail fantastique. » a déclaré Franz Tost. « D’accord, il a eu un incident en qualifications, mais c’était en Q3 et cela peut arriver. C’est arrivé à des pilotes plus expérimentés. »

« Son rythme de course a été incroyable, et j’avais vraiment peur que quelque chose se passe parce qu’il était très rapide. Il est sur la bonne voie et je pense qu’il obtiendra de bons résultats en seconde partie de saison où il va acquérir un peu plus d’expérience, notamment sur les circuits qu’il connaît. »

« Il ne faut pas oublier que c’était sa première fois à Bakou. Bien-sûr, à Bahreïn il a marqué deux points lorsqu’il a terminé neuvième, mais il connaissait assez bien la piste depuis la Formule 2 et puis nous avons participé aux tests là-bas [hivernaux] pour trouver des réglages. »

« Mais nous sommes venus ici à Bakou et il ne connaissait pas la piste et s’est immédiatement familiarisé avec elle et il est parti de la septième place pour terminer septième. »

« Pour moi, c’était un travail vraiment fantastique de sa part, une performance fantastique. Nous devons travailler sur certaines choses – nous le savons – mais je suis convaincu que nous allons tout mettre en place, c’est un super talent. »

Un peu déçu, Binotto s’attendait à mieux pour Ferrari à Bakou

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, était certes très heureux du rythme affiché par ses pilotes tout au long du week-end à Bakou, mais ne pouvait pas cacher sa deception de repartir de l’Azerbaïdjan avec un résultat mitigé.

Le pilote Ferrari Charles Leclerc a décroché la pole position samedi dernier dans les rues de Bakou, alors que son coéquipier Carlos Sainz s’est classé cinquième après avoir été gêné dans les dernières minutes des qualifications par le crash devant lui de Yuki Tsunoda.

Bien que Leclerc ait pu prendre le départ de la course depuis la pole, le Monégasque n’a finalement pas eu le rythme en course pour tenir tête aux deux pilotes Red Bull et à la Mercedes pilotée par Lewis Hamilton, alors qu’il sera même dépassé par Pierre Gasly et Sebastian Vettel un peu plus tard pour finalement terminer quatrième quand son coéquipier a franchi la ligne en huitième position.

« Je pense que nous nous attendions à quelque chose de mieux après les qualifications. » a déclaré Binotto dimanche soir après la course.

« La course a été difficile parce que nous n’avons pas été parfaits dans de nombreux domaines. Le résultat est ce qu’il est et comme d’habitude, il y a des leçons à apprendre. Il y a des choses que nous pouvons améliorer, j’en suis certain. »

« Il y a encore deux voitures devant nous qui sont plus fortes. » a ajouté Binotto, faisant référence à Mercedes et Red Bull.

« C’était génial d’avoir la pole ici [Bakou] et à Monaco, mais je ne pense pas que cela reflète notre performance globale. Mais nous progressons, nous progressons parce que nous apprenons de la voiture. Nous l’exploitons mieux qu’en début de saison et nous savons qu’il y aura des évolutions à venir. »

« Dans l’ensemble, je pense que c’est là où nous sommes, même si nous espérions mieux après les qualifications. »

Malgré la petite deception de Mattia Binotto, la Scuderia Ferrari repart de l’Azerbaïdjan en ayant pris la troisième place au classement constructeurs avec désormais deux points d’avance sur McLaren.

Carlos Sainz en colère contre lui-même après son erreur à Bakou

Le pilote Ferrari Carlos Sainz était très en colère contre lui-même après le Grand Prix d’Azerbaïdjan en raison d’une erreur commise après son arrêt au stand et qui lui a couté des positions.

Cinquième sur la grille de départ du Grand Prix d’Azerbaïdjan, Sainz a perdu une position dès le départ lorsque la Red Bull de Sergio Perez – le vainqueur de l’épreuve – l’a dépassé dans le premier tour.

A la fin du dixième tour de course, le pilote Ferrari a effectué un arrêt pour chausser des pneus Durs sur sa monoplace, mais en arrivant au virage 8 lors de son tour de sortie des stands, l’Espagnol a tiré tout droit après avoir bloqué ses roues avant au freinage.

Carlos Sainz a immédiatement exprimé sa frustration à la radio après son erreur avant de s’excuser auprès de son ingénieur, alors que cette erreur l’a fait passer de la P11 à la P15.

Sainz n’a donc pas eu d’autre choix que de remonter dans le peloton pour espérer retrouver le top dix, il franchira finalement la ligne d’arrivée à la huitième place, quatre positions derrière son coéquipier Charles Leclerc.

« Je suis très en colère contre moi-même. » a déclaré Carlos Sainz aux médias après le Grand Prix d’Azerbaïdjan.

« Une fois de plus je n’ai pas réussi à tout mettre en place durant tout le week-end. J’ai beaucoup souffert avec les pneus, tant après le restart derrière la Safety Car qu’au deuxième départ où j’avais du mal à chauffer les pneus avant. J’ai eu beaucoup de blocages à l’avant et cela m’a couté beaucoup de positions. »

Lorsqu’on lui a demandé d’expliquer son erreur au virage 8, l’Espagnol a répondu : « En gros, lorsque je suis sorti des stands sur les pneus Durs, j’ai été très surpris par le manque d’adhérence. »

« En fait, nous n’avons roulé avec les Durs que pendant les EL1 et lors du warm-up. Comme la piste était plus chaude, ce n’était pas un problème. »

« Mais quand j’ai quitté les stands avec les pneus Durs, j’ai eu beaucoup de mal, notamment avec des blocages sur les roues avant. Au virage 8, j’ai mal évalué l’adhérence et j’ai probablement perdu de la concentration en pensant à autre chose. J’ai juste freiné un peu trop tard, un peu trop fort, ce qui signifie que j’ai bloqué les deux roues avant et j’ai décidé de prendre l’échappatoire plutôt que de prendre le mur. »

« Je pense que j’ai perdu au moins 20 ou 25 secondes et j’ai tué mes deux pneus avant. Donc évidemment, j’étais vraiment, vraiment en colère. »

« Ma remontée à partir de là était plutôt bonne, j’avais quand même du rythme, malgré les plats sur mes pneus avant. J’avais le rythme auquel je m’attendais et c’était une bonne chose. »

« Mais comme je l’ai dit, j’ai bloqué les roues avant lors des deux départs et au virage 8 avec les pneus Durs, donc, c’était clairement une faiblesse que je dois corriger. Je dois essayer de me sentir un peu plus à l’aise dans ces conditions et voir comment je peux m’améliorer et atténuer cela. »

Malgré ses problèmes avec les pneumatiques Durs, Carlos Sainz retire tout de même beaucoup de positif de son week-end à Bakou, parce que les Ferrari étaient clairement dans le rythme en Azerbaïdjan, Charles Leclerc ayant même décroché la pole position le samedi.

« De toute évidence, le rythme n’a pas été un problème. Le rythme a été soutenu tout le week-end et le rythme de course, même s’il est derrière Red Bull et Mercedes, est quand même fort. Donc je prends quand même les points positifs, le rythme de la voiture est très bon. »

« Mais je dois vraiment m’améliorer avec les sensations sur des pneus froids, parce que cela m’aidera à organiser mon week-end complet. Je suis certain que pour la prochaine course, une fois que j’aurais analysé cela, je reviendrai plus fort. »

La prochaine course se disputera du 18 au 20 juin sur le circuit Paul Ricard dans le cadre du Grand Prix de France.

Horner impressionné par le rythme de course « phénoménal » de Perez à Bakou

Le début de saison a été compliqué pour Sergio Perez et il aura fallu un petit temps d’adaptation au pilote Mexicain avant de prendre ses marques au volant de sa RB16B.

L’ancien pilote Racing Point n’est pas le seul dans cette situation, puisque cette année Sebastian Vettel [Aston Martin] et Daniel Ricciardo [McLaren] ou encore Fernando Alonso [Alpine] sont dans le même bateau.

Néanmoins, lorsque l’on pilote une monoplace capable de jouer la victoire et au sein d’une écurie qui joue le titre, il faut rapidement être au rendez-vous d’autant plus quand on connait le tempérament de Helmut Marko, le consultant Motorsport de Red Bull Racing, qui n’hésite pas à remplacer des pilotes en cours de saison.

Il devenait donc important pour Sergio Perez de monter sur le podium et il l’a fait de la plus belle des manières ce week-end à Bakou en montant sur la première marche, s’octroyant ainsi la deuxième victoire de sa carrière.

Personne ne pouvait prédire ce podium [avec Vettel deuxième et Pierre Gasly troisième] et même si la course a été marquée par son lot d’événements avec notamment l’explosion du pneumatique arrière gauche de Max Verstappen au 46ème tour, Sergio Perez a su passer à travers les gouttes et a fait preuve d’une régularité et d’un sang froid lui permettant de tenir tête à Lewis Hamilton lorsqu’il est ressorti devant son nez après son arrêt aux stands au 13ème tour.

Après le Grand Prix d’Azerbaïdjan, la prestation du pilote mexicain a été saluée par Christian Horner, team principal de l’équipe Red Bull, qui est passé par toutes les émotions ce week-end à Bakou.

« Quelles montagnes russes ! Je pense que nous avons vécu toutes les émotions aujourd’hui. » a déclaré le Britannique après la course ce dimanche soir.

« Être à moins de cinq tours de notre premier doublé depuis 2016 pour ensuite perdre Max [Verstappen] en tête de la course avec une crevaison inexpliquée était assez déchirant. »

« La course a ensuite été marquée par un drapeau rouge et nous craignions sérieusement que Sergio perde de la pression hydraulique et il n’y avait aucune garantie qu’il parvienne à l’arrivée. »

« Heureusement, Sergio a fait le travail et l’erreur de Lewis [Hamilton] dans le virage 1 au redémarrage signifie que nous terminons ce week-end en creusant notre avance au championnat des constructeurs. »

« Nous sommes ravis que Checo remporte sa première victoire pour l’équipe. Il a été extrêmement rapide tout le week-end et c’est un grand coup de pouce pour l’équipe de le voir sur la plus haute marche du podium.« 

« Nous savions qu’il était bon ici, mais nous ne savions pas qu’il était aussi bon. Il a été rapide tout le week-end. Il a été dans le rythme et la seule erreur qu’il a commise a été lors de la première manche de la Q3. Son rythme de course était phénoménal. »

« La façon dont il se défendait contre Lewis et contrôlait la situation était très classe. Le voir remporter cette victoire sera excellent pour sa confiance. Cela le place désormais à la troisième place du championnat des pilotes. Il est en avance sur nos attentes. » Conclut Horner.

Le mexicain a également reçu les louanges de son coéquipier malchanceux Max Verstappen.

« Bien sûr, je suis frustré de mon côté de ne pas gagner, mais j’étais très heureux de voir Checo là-haut [sur le podium]. » a déclaré Max Verstappen après la course.

« Il a fait tout ce que l’équipe aurait pu souhaiter aujourd’hui. Il a pris un excellent départ, puis nous avons tous les deux dépassé Lewis dans les stands. »

« J’ai entendu dire qu’il a dû défendre pendant la majeure partie de la course, donc si je ne pouvais pas gagner, je suis heureux que lui l’ai fait. C’est un gars formidable et un excellent coéquipier, donc c’était bien de le voir sourire sur le podium pour sa première place. »

Bottas avait l’impression d’être une « cible facile » à Bakou ce dimanche

Encore un week-end à oublier pour le pilote Mercedes Valtteri Bottas qui a terminé le Grand Prix d’Azerbaïdjan à la douzième place ce dimanche.

Qualifiè en dixième position sur la grille de départ, le Finlandais a eu le plus grand mal à se défaire des monoplaces autour de lui en course et a dû se battre contre des Alfa Romeo, des Williams et même des Haas.

Après la course, Bottas ne cachait pas son envie d’oublier complétement le week-end de cette sixième manche de l’année et de passer rapidement à autre chose.

« Ce n’était pas très amusant, c’était en fait similaire aux qualifications et je ne comprends pas très bien. » a déclaré le Finlandais après la course ce dimanche à Bakou.

« Clairement, nous n’avions pas assez de rythme. Je pouvais voir qu’au début de la course, c’était juste difficile de suivre les voitures devant, et surtout – je pense que c’était l’une des Aston Martin, et elles étaient clairement plus rapides. »

« L’un des points faibles de notre voiture cette saison c’est la chauffe des pneumatiques et lors du restart après la voiture de sécurité, je me sentais comme une cible facile, il y avait des voitures qui venaient devant moi de la gauche et de la droite. »

« Je pense que la chauffe des pneumatiques est une chose importante, en particulier sur le train avant. Mais à part ça, même quand les pneus étaient suffisamment chauds, après 10 tours nous n’étions tout simplement pas assez rapides. »

« J’ai eu cette sensation tout le week-end. C’est important d’oublier [le week-end], parce que je sais que pour moi personnellement, ce n’est pas mon niveau de performance. Je dois passer rapidement à autre chose. »

Vendredi, Valtteri Bottas suggérait qu’un problème sur le châssis de sa W12 pourrait être à l’origine de ce manque de rythme dans les rues de Bakou.

Haas a mis les choses au clair entre ses deux pilotes après Bakou

Les deux pilotes Haas Mick Schumacher et Nikita Mazepin ont signé le meilleur résultat de l’équipe depuis le début de la saison ce dimanche à Bakou en terminant P13 et P14, mais le bonheur a été entaché par une manœuvre « dangereuse » de la part du Russe dans le dernier tour de course.

Alors qu’ils entamaient tous les deux la ligne droite principale, Schumacher avait suffisamment de vitesse et d’aspiration pour dépasser son coéquipier avant la ligne d’arrivée, mais Mazepin a décidé au dernier moment de mettre un coup de volant pour tasser l’Allemand sur le mur de droite.

Le contact a été évité de justesse et les deux pilotes Haas ont finalement franchi la ligne d’arrivée P14 et P15, avant de gagner chacun une position grâce à une pénalité infligée au pilote Williams Nicholas Latifi.

Cet incident a conduit Mick Schumacher à s’énerver contre son coéquipier depuis son cockpit, avant de prendre sa radio et de dire : « Qu’est-ce que c’est que ça? Honnêtement, sérieusement. Il voulait nous tuer ?. » –  son ingénieur lui répondant : « Ok Mick, cela a été vu, tout le monde est au courant. »

S’exprimant après la course, Nikita Mazepin n’a pas fait directement référence à cet incident, mais le pilote Haas a déclaré qu’il avait été contrarié d’avoir perdu sa position face à son coéquipier dans le dernier tour.

« Je suis un peu contrarié d’avoir perdu ma position face à mon coéquipier dans la ligne droite. Je n’avais plus de batterie, donc, je n’étais qu’un simple passager, mais c’est comme ça. » a déclaré le Russe.

« Le résultat est bon pour l’équipe, mais c’est parce qu’une situation inentendue s’est produite avec les autres pilotes. C’est ce qui nous permet d’obtenir ces positions. »

Un peu plus tard, le directeur de l’équipe, Gunther Steiner, a déclaré qu’il avait abordé l’incident avec ses deux pilotes et que l’affaire était déjà résolue en interne.

« Oui, il y a eu quelque chose dans la ligne droite, mais tout a été résolu et nous avons purgé l’air. Il y a eu un malentendu, mais tout va bien désormais. » a déclaré Steiner.

Esteban Ocon : « Ce n’était pas notre week-end »

En raison d’une perte de pression sur le turbo, le pilote Alpine Esteban Ocon a dû abandonner dès le troisième tour de course ce dimanche à Bakou.

Le Normand s’élançait depuis la douzième place sur la grille de départ et s’est rapidement retrouvé onzième à la porte des points à la fin du premier tour de course, avant de devoir finalement abandonner quelques minutes plus tard.

« La réussite a semblé m’échapper ici. C’est évidemment très piégeux et nous avons été victimes d’une perte de pression nous faisant abandonner tôt. » nous a expliqué Ocon ce dimanche soir à Bakou.

« Nous avions pris un bon départ. J’étais devant les deux McLaren et je me battais avec les voitures autour de nous. Je faisais ma course, tout se passait bien et le rythme était là pour un top dix comme Fernando l’a démontré [l’Espagnol a terminé P6]. »

« Ce n’était pas notre week-end, mais nous allons tourner la page et nous projeter vers le prochain rendez-vous. Le Grand Prix de France m’est toujours spécial et j’ai hâte d’y être. »

Au classement des pilotes, Esteban Ocon a vu son coéquipier Fernando Alonso lui passer devant pour un point ce dimanche. Le Français est désormais douzième avec douze points marqués depuis le début de la saison.

La Mercedes W12 a des problèmes « sous-jacents » selon Wolff

Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, admet que des problèmes sous-jacents sur la W12 font que les pilotes n’arrivent pas à faire fonctionner les pneumatiques dans la bonne fenêtre d’exploitation depuis deux courses.

A Monaco, Lewis Hamilton a eu le plus grand mal à faire monter en température ses pneumatiques tout au long du week-end et n’a signé que le septième temps lors de la séance de qualifications le samedi.

En course le dimanche en Principauté, le Britannique est resté « bloqué » derrière l’AlphaTauri du Français Pierre Gasly et n’avait pas suffisamment de rythme pour empêcher Sebastian Vettel et Sergio Perez de passer devant lui.

Ce week-end à Bakou, une fois encore les deux pilotes Mercedes n’ont pas réussi à faire monter les pneus de leur monoplace en température, Valtteri Bottas ne signant que le dixième temps en qualifications, alors que Lewis Hamilton est un peu arrivé de nulle part en Q3 pour s’octroyer le deuxième chrono à deux dixièmes du poleman Charles Leclerc.

En course ce dimanche, Lewis Hamilton a une nouvelle fois vu les performances de sa Mercedes chuter brutalement après quelques tours et le septuple champion du monde n’a de nouveau rien pu faire pour empêcher les deux pilotes Red Bull de lui passer devant.

Du côté de chez Valtteri Bottas, la situation était bien pire puisque le Finlandais a passé toute la course à se battre contre des pilotes Alfa Romeo, Haas et Williams en fond de classement.

Après le Grand Prix d’Azerbaïdjan où Mercedes n’a marqué aucun point, Toto Wolff ne chercher aucun excuse, mais n’a aucun doute quant au fait que son équipe arrivera à se ressaisir pour revenir plus forte.

« A Monaco et ici [Bakou], nous n’avions pas de voiture compétitive, point final. » a déclaré Toto Wolff.

« Nous avons des problèmes sous-jacents – nous n’arrivons pas à placer la voiture dans une bonne fenêtre pour les pneus. »

« Nous connaissons le déficit et nous savons que nous avons des lacunes que nous devons simplement les surmonter mais je n’ai aucun doute, c’est une équipe si forte et si en colère, que nous allons transformer cette colère en forme positive et revenir. »

Même son de cloche du côté du directeur de la performance Andrew Shovlin qui estime que toute l’équipe devra faire preuve d’autocritique dans les prochains jours pour espérer régler ces problèmes et revenir plus forte au Grand Prix de France (prochaine manche du championnat).

« Le plus gros problème auquel nous devons faire face est que lors des deux dernières courses, nous n’avons pas été assez bons. Pas assez rapide, nous avons fait des erreurs, nous avons du mal à exploiter les pneus et nous avons été en retrait lors des essais libres. » explique Shovlin.

« Nous connaissons le niveau qu’il faut pour gagner des championnats et nous ne sommes pas à ce niveau en ce moment, nous devons donc nous regrouper et revenir en jouant comme nous le savons. »

« Nous avons l’équipe, la voiture et les pilotes pour gagner, mais nous devons être durs et honnêtes avec nous-mêmes au cours des prochains jours. »

« Nous avons déjà eu des jours comme celui-ci et à chaque fois, nous sommes revenus en force et nous chercherons à le faire en France. »

Après le Grand Prix d’Azerbaïdjan, l’équipe Red Bull a accentué son avance au championnat du mondes des constructeurs grâce à la victoire de Sergio Perez. Red Bull est toujours leader avec désormais 33 points d’avance sur Mercedes.

Vidéo : la réaction de Toto Wolff quand Hamilton part à la faute

Ce dimanche à Bakou, le septuple champion du monde de F1 Lewis Hamilton a commis une rare erreur qui lui aura couté très cher au final.

Lors du restart de la course après le drapeau rouge déclenché par l’accident de Max Verstappen, Lewis Hamilton se trouvait en deuxième position sur la grille de départ et avait une grande chance de marquer de gros points ce dimanche quand son principal rival venait d’abandonner.

Mais avant d’arriver au premier virage, le pilote Mercedes a commis une erreur en touchant le bouton de répartition du freinage sur son volant, ce qui a eu pour conséquence de basculer toute la puissance du freinage seulement sur les roues avant.

En arrivant au premier virage donc, le Britannique n’a rien pu faire pour éviter un gros blocage de roue et a tiré tout droit dans l’échappatoire. Il reprendra la piste en dernière position à seulement deux tours de la fin de course.

Au drapeau à damier, Hamilton a été classé en quinzième position et n’a pas marqué le moindre point au championnat, tout comme son rival Max Verstappen, ce qui veut dire qu’après le Grand Prix d’Azerbaïdjan l’écart est toujours le même au championnat pilotes avec Max Verstappen occupant la position de leader quatre points devant le pilote Mercedes.

Au moment du blocage de roue de Lewis Hamilton, une caméra était positionnée devant le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, qui a fait un bon sur sa chaise en voyant son pilote tirer tout droit au premier virage.

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Sergio Perez a bien failli abandonner ce dimanche à Bakou

Sergio Perez a pu profiter de l’abandon de son coéquipier Max Verstappen et d’une rare erreur de Lewis Hamilton pour s’imposer ce dimanche à Bakou, le Mexicain signant ainsi sa deuxième victoire en F1.

Mais après l’arrivée de l’épreuve, le pilote Red Bull a révélé qu’il avait bien failli abandonner et ne jamais voir le drapeau à damier ce dimanche.

« Nous étions sur le point d’abandonner, mais heureusement nous avons réussi à terminer la course. » a déclaré Perez ce dimanche soir.

« C’était difficile de tenir jusqu’au bout, parce que c’était un gros problème. L’équipe m’a juste demandé de ne pas forcer, je ne pouvais chauffer les pneus au restart de la course et nous avons juste essayé d’aller jusqu’au bout. Il ne restait que deux tours et nous avions tout à perdre, parce que nous étions en tête. »

Le patron de Sergio Perez, Christian Horner, a expliqué – sans rentrer dans les détails – que c’est un problème hydraulique qui failli obliger Perez à abandonner ce dimanche.

« Il a dû faire face à un problème hydraulique et nous étions vraiment très inquiets que la voiture n’arrive par jusqu’au drapeau à damier. C’est pour cette raison qu’il s’est arrêté juste après l’arrivée. » a expliqué le Britannique.

« Nous pensions que nous ne pouvions que perdre au restart, mais heureusement tout s’est très bien passé et Sergio a fait un excellent travail. »

Après cette victoire à Bakou, Sergio Perez est soulagé d’avoir enfin réussi à « dompter » la RB16B après une adaptation qui aura demandé un peu plus de temps que prévu.

« C’est définitivement un grand coup de boost pour ma confiance. Je n’ai pas eu le début de saison que j’espérais, j’ai trouvé mon adaptation plus difficile que prévu. » a ajouté Perez.

« Mais nous avons travaillé extrêmement dur depuis le premier jour avec les ingénieurs à l’usine et finalement nous avons obtenu un très bon résultat pour l’équipe. Nous avons montré beaucoup de vitesse ce week-end et tout allait bien jusqu’à la Q3 [en qualifications] où nous avons fait une erreur. Mais nous ne nous sommes pas laissé aller et nous avons regardé vers l’avant et avons eu une course formidable. »

Après la sixième manche du championnat du monde, Sergio Perez occupe désormais la troisième place au classement des pilotes avec 69 points marqués, soit 32 points de retard sur Lewis Hamilton.

Des débris ou un vibreur pourraient être responsables des crevaisons à Bakou

Selon Pirelli, les déflations soudaines survenues sur l’Aston Martin de Lance Stroll et la Red Bull de Max Verstappen ce dimanche à Bakou sont dues à un facteur externe.

Après le Grand Prix d’Azerbaïdjan marqué par deux gros crashs, le manufacturier unique de la F1 va désormais travailler pour essayer de comprendre ce qui a pu provoquer l’explosion de ces pneumatiques en course, alors qu’après l’arrivée, Pirelli a également détectè une coupure sur l’un des pneus de la monoplace de Lewis Hamilton.

« De toute évidence, nous devons analyser les causes des accidents survenus à Lance Stroll et Max Verstappen pour comprendre ce qui s’est passé. » nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli.

« Sur la base des premières preuves, nous pouvons dire qu’une coupure a également été trouvée sur le pneu arrière gauche utilisé par Hamilton sur une piste qui sollicite davantage l’arrière droit.« 

« Il n’y avait aucun signe d’avertissement ni vibration et aucun des autres pneus utilisés pour le même nombre de tours ou un nombre supérieur ne présentait de signes d’usure excessive. »

« Nous ne pouvons pas exclure que ces déflations soudaines aient été causées par un facteur externe : ces épisodes ne doivent pas se produire et nous comprenons que les pilotes ont besoin d’avoir des réponses sur ce qui s’est passé. »

Pour résumer donc, Pirelli estime que ces déflations ont été causées soit par un débris ou un objet quelconque sur la piste, soit par un vibreur qui aurait pu entailler les pneus après un passage répétitif. Des réponses sont attendues avant le Grand Prix de France.

McLaren a couru en l’honneur de Mansour Ojjeh à Bakou

L’équipe McLaren a couru ce dimanche à Bakou en l’honneur de Mansour Ojjeh dont on a appris la disparition ce dimanche 6 juin à l’âge de 68 ans.

Mansour Ojjeh était actionnaire de McLaren depuis 1984 et était gravé dans le cœur et l’âme de cette équipe depuis près de 40 ans et a été intrinsèque à son succès.

« Nos pensées ce soir vont à la famille de Mansour Ojjeh après la triste nouvelle de son décès. Aujourd’hui, nous courions en l’honneur de notre ami de longue date, supporter et compagnon de course. » a déclaré Andreas Seidl, team principal de l’équipe McLaren.

Sur un plan purement sportif, l’équipe McLaren rentre à la maison avec une P5 de Lando Norris et une P9 de Daniel Ricciardo à l’arrivée du Grand Prix d’Azerbaïdjan.

« Concernant la course, depuis les positions de départ P9 et P13, puis P12 et P13 après le premier tour, clairement l’objectif était de riposter, et de ne pas perdre trop de terrain face à nos concurrents du championnat des Constructeurs. »

« En ces termes, quitter Bakou avec des positions finales de P5 et P9 est quelque chose que nous prendrons très volontiers. »

« Nous avons pu garder notre sang-froid lors d’une course difficile pleine d’incidents, où nous avons attendu les opportunités et fait des mouvements décisifs pour terminer avec des positions décentes. Merci aujourd’hui aux pilotes, à l’équipe de piste, au soutien du MTC, et à nos collègues de Mercedes HPP, qui ont tous contribué à une bonne reprise. »

« Nous rentrons à la maison maintenant pour réinitialiser et analyser ce week-end de course. L’objectif clair pour la France [prochaine course] et au-delà est de se qualifier plus haut sur la grille et, ce faisant, de faciliter un peu nos dimanches. Nous allons encore pousser au Paul Ricard pour continuer la lutte dans le championnat des Constructeurs. »

Après cette sixième manche de l’année, l’équipe McLaren occupe la quatrième place au classement des constructeurs avec deux points de retard sur Ferrari.

Classement constructeurs 2021

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Les résultats définitifs du Grand Prix d’Azerbaïdjan 2021 (Bakou)

Voici les résultats officiels et définitifs du Grand Prix d’Azerbaïdjan 2021, sixième manche de la saison, disputé ce dimanche 6 juin sur le circuit de Bakou.

C’est le pilote Red Bull Sergio Perez qui a remporté le Grand Prix d’Azerbaïdjan 2021, le Mexicain a devancé sur la ligne d’arrivée le pilote Aston Martin Sebastian Vettel et le pilote AlphaTauri Pierre Gasly.

Derrière, Charles Leclerc, Lando Norris, Fernando Alonso, Yuki Tsunoda, Carlos Sainz, Daniel Ricciardo et Kimi Raikkonen complètent le top dix à l’arrivée.

Il y a eu quatre abandons ce dimanche à Bakou : Esteban Ocon a abandonné au troisième tour à la suite d’une perte de pression sur le turbo du moteur Renault monté sur sa monoplace.

Le pilote Aston Martin Lance Stroll a dû abandonner au 30° tour à la suite d’un crash provoqué par la crevaison d’un pneu sur sa monoplace.

Au 46° tour de course, c’est au tour du pilote Red Bull Max Verstappen d’abandonner pour les mêmes raisons que Lance Stroll quelques tours plus tôt.

Le pilote Williams George Russell a lui aussi abandonné ce dimanche à Bakou à deux tours de l’arrivée en raison d’un problème en lien avec la boîte de vitesses montée sur sa monoplace.

Concernant les pénalités, le pilote Williams Nicholas Latifi a reçu une pénalité de stop and go de dix secondes et trois points sur sa super licence pour ne pas être passé par la voie des stands lorsque la direction de course l’a ordonné au moment du crash de Max Verstappen.

Ce dimanche à Bakou, c’est le pilote Aston Martin Sebastian Vettel qui a été élu « pilote du jour ». L’Allemand a terminé sur la deuxième marche du podium.

Enfin, le point bonus du meilleur tour en course ne revient à personne puisque c’est Max Verstappen qui a signé le record du tour au 44° tour en 1,44.481. Malheureusement, le Néerlandais a dû abandonner deux tours plus tard.

Résultats définitifs GP d’Azerbaïdjan 2021

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Classement pilotes F1 2021

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Classement constructeurs F1 2021

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