Sainz proche d’une prolongation chez Ferrari

La Scuderia Ferrari et Carlos Sainz sont proches de trouver un accord pour renouveler le contrat qui les unit et qui doit prendre fin cette année.

L’Espagnol Carlos Sainz a quitté McLaren fin 2020 pour rejoindre la mythique équipe Ferrari avec qui il a signé un contrat de deux saisons. Ce contrat arrivera donc à son terme à la fin de la campagne 2022, mais les deux parties discutent depuis quelques mois maintenant d’une reconduction et seuls quelques détails restent encore à régler avant de trouver un accord confirme le pilote madrilène : « Ce n’est un secret pour personne que nous sommes en négociations, mais je ne peux pas vous dire à quel moment nous serons d’accord sur tout. Mais nous sommes tous contents, il y a des pas en avant. » a déclaré Carlos Sainz après les essais de Bahreïn, cité par le Corriere en Italie.

De son côté, le patron de la Scuderia, Mattia Binotto, a lui aussi confirmé des pourparlers avec son pilote : « Nous y travaillons tous les jours, l’intention est commune, et ce n’est qu’une question de détails avant que nous trouvions un accord. »

Il semblerait que les discussions entre Sainz et Ferrari portent sur un accord de deux ans, ce qui  voudrait dire que le pilote espagnol serait engagé avec l’écurie de Maranello jusqu’à la fin de la saison 2024, tout comme son coéquipier Charles Leclerc. Ferrari pourrait d’ailleurs annoncé la reconduction du contrat de Sainz avant que ne débute la saison 2022, histoire de « libérer » l’esprit de son pilote.

Voici l’impressionnant simulateur F1 perso de Vettel

L’équipe Aston Martin a livré un simulateur de pointe, basé sur un châssis R&D de l’AMR21, au domicile de son pilote Sebastian Vettel.

Avec un calendrier en Formule 1 de plus en plus long, la logistique et les contraintes de temps peuvent rendre le temps passé dans un simulateur à l’usine difficile à gérer, de sorte que le simulateur à domicile offre au pilote Aston Martin Sebastian Vettel la possibilité d’entrer dans le rythme avant les week-ends de Grand Prix.

Sebastian Vettel et l’équipe Aston Martin ont donc décidé de commencer le processus de construction d’un simulateur « maison » à la fin de la campagne 2021, et le projet a évolué vers une configuration comprenant trois écrans et de vraies pièces physiques de l’AMR21 (monoplace de l’an dernier). La conception garantit à Sebastian Vettel une vue réaliste du pilote derrière le volant, jusqu’à l’autocollant Honey Ryder derrière le volant et les rétroviseurs extérieurs et l’appuie-tête de l’AMR21.

Sebastian's simulator

Le simulateur est équipé du baquet de course de Sebastian Vettel, ainsi que de son appui-tête et des ceintures de sécurité utilisés lors de la campagne 2021. Mais l’expertise de l’équipe est allée au-delà du cockpit, aidant également à créer le cadre métallique dans lequel se trouve le simulateur, ainsi qu’à mettre en œuvre la configuration à trois écrans après qu’une version à deux écrans se soit avérée limitée.

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Supervisées par Matt Tomalin, concepteur principal d’équipements de garage, les discussions et les recherches sur le projet ont commencé en avril 2021, les deux mois suivants étant consacrés à affiner la conception avec des outils de CAO. La construction a commencé en juillet, avant que le processus de rétroaction des pilotes et de recherche de pannes ne suive en août. En septembre, le simulateur était prêt à être expédié au domicile de Sebastian Vettel.

Le principal concepteur et fabricant de simulateurs Pro Sim a également soutenu l’équipe dans la fourniture du système de retour d’information sur le volant et dans l’étalonnage d’un système de freinage qui imite la configuration d’une voiture de F1. AMF1 et Pro Sim se sont associés pour créer un simulateur vraiment unique. Alors que les pilotes à travers la grille ont accès au leur, Sebastian Vettel peut désormais lui aussi reproduire l’expérience du cockpit du pilote.

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Cela signifie que le quadruple champion du monde peut intégrer ses propres sessions de simulation dans ses préparatifs pour chaque Grand Prix cette année, démontrant ainsi son engagement à extraire le maximum de performance possible.

Alex Albon « très excité » à la veille de son retour en F1

Le Thaïlandais Alexander Albon s’apprête à participer ce week-end au Grand Prix de Bahreïn à sa toute première course de Formule 1 depuis la fin de la saison 2020, sa dernière campagne en tant que titulaire pour l’équipe Red Bull.

Remplacé par le Mexicain Sergio Perez pour la saison 2021 chez Red Bull, Alexander Albon a dû se contenter d’un rôle de pilote de développement pour l’écurie de Milton Keynes l’an dernier, le Thaïlandais concentrant essentiellement son travail dans le simulateur. Mais cette saison, Albon fait son grand retour en Formule 1 en tant que titulaire au sein de l’équipe Williams aux côtés du Canadien Nicholas Latifi.

Le Grand Prix de Bahreïn de ce week-end sera donc sa première course depuis son ultime Grand Prix disputé à Abou Dhabi en 2020, et le pilote Williams ne peut cacher son excitation d’être de nouveau au départ : « Je suis évidemment très excité pour la première course de l’année et de reprendre la course.«  a déclaré Albon.

« Nous allons voir le résultat de tout le travail acharné de tout l’hiver et de tout ce que nous avons appris en six jours de tests. Donc, j’ai vraiment hâte de voir tout cela se réunir et pousser autant que possible. La piste est délicate [à Bahreïn] car, comme nous l’avons vu lors des essais, il y a beaucoup de vent, du sable et de la chaleur, des conditions difficiles à affronter. Mais c’est une bonne piste sur laquelle faire la course, donc je pense que ce sera un week-end passionnant pour la Formule 1. »

Lewis Hamilton va modifier son nom

Le septuple champion du monde de F1 Lewis Hamilton a annoncé ce lundi qu’il avait entamé des démarches pour changer de nom afin d’intégrer le nom de famille de sa maman Carmen Larbalestier, séparée de son père Anthony Hamilton lorsque le pilote Mercedes était âgé de deux ans.

S’exprimant lors d’un événement organisé par l’un des sponsors de l’équipe Mercedes ce lundi à Dubai, Lewis Hamilton a révélé qu’il avait déjà entamé des démarches pour changer de nom et qu’il espérait que cela puisse se faire d’ici la fin de cette année.

« Cela signifierait beaucoup pour ma famille. Je suis vraiment fier du nom de ma famille, Hamilton. Mais en fait, peut-être qu’aucun d’entre vous ne sait que le nom de ma mère est Larbalestier et je suis sur le point de le mettre devant mon nom. » a déclaré Hamilton devant quelques fans.

« En fait je ne comprends pas bien l’idée que lorsque les gens se marient, la femme perd son nom. Et ma mère, je souhaite vraiment que son nom perdure à côté du nom Hamilton. »

Lorsqu’on lui a demandé à quel moment il pensait que cela serait fait, le Britannique a répondu : « J’espère bientôt. Je ne sais pas si ce sera ce week-end, mais nous y travaillons. »

S’exprimant sur son silence de deux mois après le Grand Prix d’Abou Dhabi 2021 où il a perdu un potentiel huitième titre mondial, Lewis Hamilton a expliqué : « J’avais besoin de me débrancher. Juste pour que vous sachiez si l’un d’entre vous veut le faire, le simple fait de se déconnecter des réseaux sociaux est une très, très bonne chose. »

« Tous les gens qui me suivent et me soutiennent me manquaient, mais j’avais vraiment besoin de temps pour me recentrer. J’étais avec ma famille, j’ai essayé d’être le meilleur oncle possible afin de créer des souvenirs dans la reconstruction de la famille et je suis revenu pour me battre. »

La saison 2022 de Formule 1 débute ce vendredi 18 mars avec le Grand Prix de Bahreïn, première manche d’une campagne composée de 22 Grands Prix.

Russell : « Encore du travail » face à Red Bull et Ferrari

Bien qu’il considère que Red Bull et Ferrari se trouvent devant Mercedes en termes de performance avant la première course de l’année, George Russell a insisté sur le fait que les problèmes de Mercedes sont la raison de ce déficit, plutôt que de pointer le bon travail de leurs rivaux.

Au terme des six journées d’essais hivernaux, il est bien difficile d’établir une véritable hiérarchie, notamment parce qu’on ne connait pas les modes moteur ou les niveaux de carburant des monoplaces lorsqu’elles roulent durant les tests d’avant saison. Cependant, il nous est toujours possible de regarder le comportement des monoplaces en bord de piste pour se faire une première idée, et il faut l’admettre, la Mercedes W13 ne nous a pas laissé une aussi bonne impression que la Red Bull RB18 ou la Ferrari F1-75.

En effet, la Mercedes W13 semble souffrir davantage du marsouinage, et le dernier jour des essais qui se sont déroulés à Bahreïn la semaine dernière, ce phénomène était toujours présent sur la monoplace pilotée par Lewis Hamilton et George Russell, bien plus que sur la Red Bull ou la Ferrari.

Il n’y a donc rien de surprenant à ce que Russell désigne Red Bull et Ferrari comme favoris à la victoire pour la première course, mais le Britannique insiste sur le fait que le potentiel de développement de la W13 est élevé en raison justement des problèmes de marsouinage : « Je ne pense pas qu’ils [Red Bull et Ferrari] soient exceptionnels [en termes de performance]. Je pense plutôt que nous ne sommes pas aussi compétitifs que nous le souhaiterions. » a déclaré George Russell après les six jours d’essais hivernaux.

« Je pense que Red Bull et Ferrari se trouvent dans une position naturelle, leur delta avec le milieu du peloton est probablement correct, nous sommes juste un peu plus loin derrière par rapport à ce que nous souhaitons. Donc, dans l’état actuel des choses, Red Bull a l’air incroyablement forte, Ferrari a l’air vraiment solide…et nous, nous avons encore du travail à faire. »

En réponse à ces propos, le pilote Ferrari Carlos Sainz a déclaré qu’il ne croyait pas un mot au discours de Mercedes et pense que l’équipe championne du monde en titre joue une nouvelle fois le bluff comme chaque année (c’est à lire ici).

Magnussen ne pensait pas que la F1 lui manquerait autant

Kevin Magnussen signe son grand retour en Formule 1 cette saison au sein de l’équipe Haas en remplacement direct du Russe Nikita Mazepin, qui a vu son contrat rompu avec effet immédiat par l’écurie américaine à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Magnussen – qui avait quitté la Formule 1 à la fin de la saison 2020 – a admis qu’il n’a pas dû réfléchir trop longtemps lorsque le patron de l’équipe Haas l’a appelé la semaine dernière pour lui proposer un baquet de titulaire à partir de 2022 : « Quand Guenther [Steiner, directeur de Haas] m’a appelé, j’ai dit ‘oui’ immédiatement ! Puis j’ai pensé : « Est-ce que j’aurais vraiment dû lui dire oui ? Est-ce que c’est intelligent ? » Et puis très rapidement, je me suis dit ‘oui’ je dois le faire, c’est trop excitant. » a déclaré Kevin Magnussen, avant d’expliquer que la nouvelle génération de monoplaces introduites cette année en Formule 1 a clairement joué un rôle dans sa prise de décision.

« Le fait que nous ayons cette nouvelle voiture qui est totalement différente, avec tout le monde qui part d’une page vierge, a également été crucial dans ma décision de revenir, et je pense que c’est très excitant. Il y a cet élément d’inconnu, le fait qu’il pourrait y avoir des surprises, et je veux donc être là au cas où nous pourrions faire quelque chose d’amusant. »

Le Danois – qui a passé la saison 2021 aux Etats-Unis en Indycar et en Endurance – a expliqué que lors de ses deux dernières années passées chez Haas entre 2019 et 2020 il avait perdu sa motivation à force de se battre en fond de peloton tous les week-ends, alors que Magnussen aurait pu rester en Formule 1 s’il avait accepté une offre faite par une autre équipe de la grille.

« J’aurais pu rester en Formule 1 dans une autre équipe si je l’avais vraiment voulu, mais je n’avais pas vraiment la motivation parce que je manquais de motivation de courir derrière. Je n’ai fait ça que pendant deux ans [courir à l’arrière du peloton], parce que avant cela j’avais toujours été au milieu du peloton et c’était vraiment amusant [chez McLaren et Renault]. »

« Je pense que ces deux années [passées chez Haas] ont été difficiles et j’ai perdu de la motivation, puis je suis parti et j’ai fait d’autres courses. Vous savez, j’ai obtenu des podiums, des pole positions, des victoires, et tout cela était vraiment amusant et j’aimais cela. C’est alors que Guenther [Steiner] m’a appelé et a gâché tout ça ! Je ne savais pas que la F1 me manquerait autant, et quand j’ai eu l’opportunité, j’ai dit oui. »

En 2022, Kevin Magnussen participera donc à sa septième saison en tant que titulaire en Formule 1, alors que la Danois a signé avec Haas un contrat pluriannuel.

Carlos Sainz ne croit pas au bluff de Mercedes

Le pilote Ferrari Carlos Sainz reste persuadé que Mercedes n’est pas aussi en difficulté qu’elle le laisse penser en ce début de saison, l’Espagnol insistant sur le fait l’équipe du constructeur allemand joue le bluff chaque année.

Au cours des trois jours d’essais qui se sont déroulés à Bahreïn, l’équipe Mercedes est restée très discrète. En effet, après avoir fait couler beaucoup d’encre en dévoilant une W13 au design radicalement différent de celui aperçu plus tôt en Espagne, Mercedes a semblé plus en difficulté durant les trois derniers jours de roulage à Sakhir, alors que Lewis Hamilton s’est montré extrêmement pessimiste quant aux chances de Mercedes de se battre pour la victoire dès la première course de l’année (à lire ici).

Le coéquipier de Lewis Hamilton, le Britannique George Russell, a pour sa part désigné la Scuderia Ferrari comme l’équipe « globalement la plus forte » lors de ces tests, Russell ayant également déjà eu la même analyse lors des premiers jours d’essais hivernaux à Barcelone quinze jours plus tôt.

Cependant, le pilote Ferrari Carlos Sainz a déclaré qu’il n’était pas dupe face aux propos des pilotes Mercedes, l’Espagnol ajoutant que Ferrari disposait des données GPS pour savoir ce que font les autres : « Je pense que nous avons à faire à une équipe Mercedes typique, à un George typique. Ils font les éloges des autres [équipes], puis lorsqu’ils arrivent à la première course, ils explosent la concurrence, ce qui est typique. » a déclaré Sainz.

« Si c’était la première année qu’ils le faisaient, je les croirait peut-être, mais ils font ça depuis cinq ou six ans maintenant et ils continuent de performer lors de la première course. Donc, comme vous pouvez l’imaginer, je ne m’attarde pas trop sur les commentaires, et oui, sur les données GPS on peut voir ce qu’ils font…donc, je ne vais pas rajouter grand chose. »

Le pilote Ferrari a ajouté que toutes les équipes de la grille ont travaillé pour récolter un maximum de données durant ces tests et que les conditions de piste très chaudes et venteuses des deux premiers jours d’essais à Bahreïn ont certainement masqué le véritable potentiel de chaque monoplace.

« Nous avons tous parcouru notre programme, nous avons passé en revue les différentes choses que nous voulons tester avant de revenir ici pour le premier week-end de course. Donc, c’est toujours difficile de savoir où tout le monde se situe, particulièrement ici à Bahreïn où tout peut changer suivant l’heure (plus chaud la journée que le soir). Le changement de direction du vent peut aussi signifier qu’un virage peut devenir très difficile alors qu’il était facile. La température de la piste monte et descend, ce qui signifie que vous pouvez être deux à trois dixièmes plus rapide ou plus lent. Il est donc très difficile de tirer des conclusions à Bahreïn, même lorsque vous testez des choses dont vous souhaitez tirer des conclusions. »

Carlos Sainz a-t-il raison de ne pas croire Mercedes ? Nous le saurons très rapidement puisque la première séance de qualifications de l’année est programmée ce samedi 19 mars à Bahreïn et aucune équipe ne pourra alors cacher son jeu…

Alonso est ravi de l’arrivée de Szafnauer chez Alpine F1

Le double champion du monde de Formule 1 Fernando Alonso est convaincu que le nouveau team principal de l’équipe Alpine, Otmar Szafnauer, va faire « grandir rapidement » l’écurie du constructeur français.

Alpine a procédé à un certain nombre de changements dans sa structure managériale au cours de l’hiver, le PDG d’Alpine Laurent Rossi ayant fait venir à Enstone l’ancien directeur d’exploitation d’Aston Martin, l’Américain Otmar Szafnauer, au poste de team principal, tout en promouvant Pat Fry au poste de directeur de la technologie et Matt Harman au poste de directeur technique.

A Bahreïn la semaine dernière, Fernando Alonso a tenu à souligner l’impact positif de l’arrivée au sein de l’équipe de Szafnauer, un homme expérimenté et qui saura motiver les troupes selon l’espagnol : « J’ai parlé avec lui à l’usine lors de la journée au simulateur avant [les tests] Bahreïn, et oui, il est dedans, il travaille d’arrache-pied. Il a aussi beaucoup d’expérience, donc il apporte beaucoup de motivation à tout le monde, donc c’est un excellent ajout à l’équipe. Nous avons bon espoir qu’il nous aide à grandir rapidement, et oui, nous sommes ravis de l’avoir à nos côtés. » a déclaré Alonso.

L’espagnol a ajouté qu’il est pleinement en accord avec les aspirations d’Alpine qui souhaite rendre l’équipe suffisamment compétitive pour remporter des championnats à court ou moyen terme : « Nous pensons que nous pouvons avoir une chance, avec la nouvelle règlementation qui est en place cette année, que dans un programme à court ou moyen terme, Alpine soit capable de se battre pour le championnat. »

« C’est pour cela que nous sommes ici et pour cela que nous travaillons si dur. Il y a le plafond budgétaire en place, il y a toutes ces choses dans lesquelles la Formule 1 est entrée, et je pense qu’il y a une possibilité pour tout le monde, et c’est pourquoi Alpine et le groupe Renault sont ici. »

En 2021, l’équipe Alpine a terminé à la cinquième place au championnat du monde des constructeurs et vise au minimum la P5 cette saison.

Esteban Ocon sur Alonso : « On se complémente »

Le Français Esteban Ocon s’apprête à disputer une deuxième saison consécutive aux côtés du double champion du monde de F1 Fernando Alonso chez Alpine avec qui il a noué des liens forts la saison dernière.

En 2021, Esteban Ocon a accueilli à ses côtés chez Alpine l’Espagnol Fernando Alonso, pour qui le jeune homme de 25 ans vouait une véritable admiration avant qu’il ne devienne son coéquipier en Formule 1. Après cette première saison disputée aux côtés du double champion du monde, Ocon a admis qu’une véritable amitié est née entre lui et l’Espagnol.

Lors de cette première saison de collaboration, Fernando Alonso s’est défendu « comme un lion » contre Lewis Hamilton au Grand Prix de Hongrie pour permettre à son coéquipier de décrocher sa première victoire en carrière, tandis que le Français a rendu la pareille à Alonso au Grand Prix du Qatar quelques mois plus tard, ce qui permettra au pilote espagnol d’aller décrocher son premier podium depuis la saison 2014. Depuis 2021 donc, les deux hommes travaillent main dans la main chez Alpine et lorsqu’on demande à Esteban Ocon de dresser un bilan de sa collaboration avec le double champion du monde à la veille du début de la saison 2022, le Normand a répondu : « Il est très bon le bilan, on collabore super bien avec Fernando. » a déclaré Esteban Ocon au micro de notre confrère de RTL, Frederic Veille.

« Je pense que l’atmosphère au sein de l’équipe est juste excellente, on arrive à se comprendre sur les réglages de la voiture, on se complémente aussi, on arrive à pousser l’équipe dans la même direction, donc c’est top. Il y a une très belle entente, c’est quelqu’un qui a beaucoup de points communs avec moi dans la compétitivité, son esprit de vainqueur forcément qu’il a toujours, c’est un grand champion et il pousse très fort, donc ça me pousse aussi à être meilleur de mon côté. J’espère que je lui apprend énormément aussi et c’est le but pour que l’on fasse de bons résultats. »

Concernant ses objectifs pour la saison 2022, le pilote Alpine a insisté sur le fait qu’il n’est pas simplement en Formule 1 pour faire de la figuration et espère bien pouvoir aller décrocher d’autres victoires dans sa carrière dès cette année après la première en Hongrie en 2021 : « C’est clair qu’on a envie de regagner des courses, je ne suis pas là que pour participer. Mais en tout cas, peu importe où on commencera, l’objectif c’est de progresser et de se rapprocher du top. »

La saison 2022 de Formule 1 débute ce vendredi 18 mars avec le Grand Prix de Bahreïn sur le tracé de Sakhir.

La saison 2022 de la F1 débute ce week-end !

La Formule 1 débute sa saison 2022 cette semaine avec la première manche du championnat du monde qui se déroule à Bahreïn sur le tracé de Sakhir du 18 au 20 mars.

Cette année, le calendrier de la Formule 1 est composé de 22 Grands Prix (la Russie a été annulée) avec un début de saison le 18 mars à Bahreïn et une finale programmée à Abou Dhabi sur le tracé de Yas Marina le 20 novembre. Au total, le grand cirque de la Formule 1 visitera 20 pays en seulement neuf mois.

La saison 2022 débute avec un double header (deux courses consécutives) avec le Grand Prix de Bahreïn immédiatement suivi par l’Arabie Saoudite sur le tracé urbain de Djeddah. Direction ensuite l’Australie (absente du calendrier depuis 2019 en raison de la crise sanitaire), puis direction l’Europe à Imola avant de repartir vers les Etats-Unis pour le tout premier Grand Prix de Miami. Retour ensuite en Europe pour y disputer trois Grands Prix avec l’Espagne, Monaco et l’Azerbaïdjan, avant de repartir sur le Canada et de se rendre au Royaume-Uni. A partir du 10 juillet, la F1 posera de nouveau ses valises en Europe pour une série de six Grands Prix avec l’Autriche, la France, la Hongrie, la Belgique, les Pays-Bas et l’Italie.

Direction ensuite l’Asie avec le Grand Prix de Singapour qui fait son grand retour au calendrier cette année après une absence de deux ans en raison de la crise sanitaire, alors que le Japon fait lui aussi son grand retour pour les mêmes raisons. Fin octobre, la F1 retournera aux Etats-Unis pour y disputer une deuxième course sur le tracé d’Austin au Texas, avant d’entamer la dernière ligne droite de ce marathon avec Mexico, Sao Paulo et enfin Abou Dhabi.

Il est bon de noter qu’à l’heure d’écrire ces quelques lignes le Grand Prix de Russie, initialement programmé le 25 septembre, a été annulé et que la F1 n’a pas encore annoncé s’il serait remplacé par une autre destination (cet article sera mis à jour dès qu’une information officielle sera publiée). Ci-dessous, vous pouvez retrouver le calendrier officiel de la saison 2022 de Formule 1. Je vous souhaite dores et déjà une excellente saison 2022 en notre compagnie chers lecteurs et lectrices !

Calendrier F1 2022

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Deux premiers jours peu représentatifs pour Pirelli à Bahreïn

Les deux premières journées des essais hivernaux à Bahreïn n’ont pas été suffisamment représentatives pour Pirelli, notamment parce que les températures étaient bien trop chaudes et que la présence de rafales de vent ont rendu la lecture des données récoltées faussée.

A Bahreïn cette semaine, le mercure est monté jusqu’à 36° lors des deux premières journées des tests, alors que le vent n’a jamais cessé de souffler ramenant sur la piste de grandes quantités de sable. Pirelli – qui avait mis à disposition des équipes toute sa gamme de composés (de C1 à C5) – n’a donc pas pu récolter des données suffisamment pertinentes le jeudi et le vendredi. Il aura fallu attendre la dernière journée pour que les conditions de piste soient un peu plus représentatives de celles que rencontreront les pilotes cette saison avec des températures un peu plus fraiches et beaucoup moins de vent.

« Le test à Bahreïn nous a permis de collecter des données supplémentaires utiles sur le comportement des nouveaux pneus de 18 pouces sur un circuit très différent de celui de Barcelone en termes de tracé, de caractéristiques d’asphalte et de températures. Mais en réalité, nous pourrions diviser le test en deux moments : les deux premiers jours et le dernier. » nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli en Formule 1.

« Jeudi et vendredi ont été deux journées très chaudes, ainsi que particulièrement venteuses, ce qui les a rendues non représentatives, avec des températures élevées qui ont accentué la dégradation offrant une lecture faussée du comportement réel du pneu. »

« La troisième journée a été la plus importante : avec des températures plus clémentes, une optimisation des réglages et des niveaux de dégradation revenus en ligne avec nos attentes, ont permis aux équipes de se concentrer davantage sur les pneumatiques en essayant toutes les gommes disponibles. Les écarts restent difficiles à estimer cependant mais semblent être plus grands que prévu, avec des écarts similaires entre les différents composés. »

Pour rappel : les meilleurs temps de ces essais de Bahreïn ont tous été signés lors de la dernière journée.

Temps des essais à Bahreïn

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Vettel trouve les F1 2022 plus « paresseuses » à piloter

Sebastian Vettel admet que le poids supplémentaire des monoplaces 2022 se fait ressentir sur la piste et le pilote Aston Martin a parfois l’impression d’être au volant d’une F1 « paresseuse » comparé à l’ancienne génération.

Cette année en Formule 1, le poids minimum des monoplaces a encore augmenté pour atteindre presque 800 kilos (798 kg), une augmentation du poids due notamment à l’arrivée des nouvelles roues 18 pouces de Pirelli (13 pouces jusqu’en 2021). Le comportement de ces nouvelles monoplaces 2022 est donc en grande partie influencé par cette augmentation du poids, en plus des nouveaux packages aéro qui augmentent l’effet de sol et qui demandent donc aux pilotes une approche différente des années précédentes en termes de pilotage.

Après les essais hivernaux au cours desquels il a pu boucler 340 tours au total, soit un peu plus de 1700 kilomètres [Barcelone et Bahreïn], Sebastian Vettel a pu se rendre compte de l’effet du poids sur le comportement de son Aston Martin : « Ces voitures sont très différentes; vous pouvez remarquer l’augmentation du poids et cela rend les voitures un peu plus « paresseuses » à conduire. » a déclaré le quadruple champion du monde ce samedi à Bahreïn.

Concernant ses essais, Vettel – qui a terminé avec le douzième meilleur chrono des tests –  considère comme beaucoup que la lecture de la feuille des temps n’est pas pertinente et qu’il faudra attendre la première séance de qualifications de l’année pour connaitre la véritable hiérarchie. 

« Les temps au tour ne sont en grande partie pas pertinents, de notre côté nous nous sommes donc concentrés sur l’amélioration de notre compréhension de l’AMR22. Je suis satisfait des progrès que nous avons réalisés et nous savons que ce sera une longue saison à essayer constamment de trouver de nouvelles améliorations. »

« Tout le monde rencontre des défis similaires et cela fait partie du jeu. Je pense que la lecture des temps au tour est encore plus difficile cette année mais, derrière les équipes de tête habituelles, c’est un peloton serré, donc je m’attends à une concurrence féroce. Personne ne sait encore vraiment où ils en sont, et la semaine à venir sera importante pour s’assurer que nous sommes sur les rails à Bahreïn. »

La saison 2022 de Formule 1 débute ce vendredi 18 mars avec le Grand Prix de Bahreïn, première manche d’une campagne composée de 23 Grands Prix.

McLaren espère un retour de Ricciardo pour le GP de Bahreïn

L’équipe McLaren espère que son pilote Daniel Ricciardo sera de retour juste à temps pour débuter la saison 2022 de Formule 1 le week-end prochain à Bahreïn.

L’Australien Daniel Ricciardo était bien présent sur le circuit de Bahreïn cette semaine avec son équipe et a participé à une journée de tournage promotionnel mercredi avant de tomber malade et d’être indisponible le lendemain pour la première session des trois dernières journées des essais hivernaux qui se sont déroulés du 10 au 12 mars. Le pilote McLaren est resté à son hôtel le jeudi et le vendredi avant que son équipe confirme dans la soirée qu’il avait été testé positif au Covid-19.

Désormais à l’isolement conformément à la réglementation mise en place à Bahreïn, Daniel Ricciardo devrait être de retour le week-end prochain juste à temps pour la première manche de l’année, c’est en tout cas ce que pense son patron, Andreas Seidl.

« Je suis convaincu qu’il sera de nouveau en forme le week-end prochain. Il se sent déjà mieux, et comme nous le savons, il ne faut que quelques jours pour que vous soyez complétement en forme. » a déclaré l’Allemand ce samedi à Bahreïn.

L’équipe de Woking a tout de même indiqué que dans le cas où Ricciardo ne pourrait pas revenir pour la première course de l’année, elle pourrait faire appel aux pilotes de réserve de l’équipe Mercedes – le Belge Stoffel Vandoorne et Nyck de Vries – alors que l’ancien pilote Force India Paul di Resta serait également disponible.

L’absence de Daniel Ricciardo cette semaine pour les tests de Bahreïn signifie que l’Australien n’a pu piloter sa nouvelle monoplace qu’à Barcelone lors des premiers jours des essais hivernaux. Il a pu boucler au total 212 tours du circuit catalan, soit 1000 kilomètres, alors que son coéquipier Lando Norris a parcouru au total 1820 kilomètres avec la MCL36.

Magnussen a un bon feeling au volant de la Haas

Le Danois Kevin Magnussen – qui a fait son grand retour en Formule 1 chez Haas cette année à la suite du départ du Russe Nikita Mazepin – estime que la monoplace 2022 de l’équipe américaine se comporte plutôt bien en piste malgré de petits problèmes de fiabilité.

Kevin Magnussen a repris le volant d’une Formule 1 pour la première fois depuis 2020 cette semaine lors des essais hivernaux de Bahreïn et a pu boucler un peu plus de 500 kilomètres au volant de la VF-22, soit 98 tours au total et s’est même octroyé le meilleur temps de la journée de vendredi. Lors de la dernière journée des tests ce samedi 12 mars, Magnussen est resté un long moment au garage dans la matinée à cause d’un problème sur le système de carburant, ce qui aura finalement mis fin de façon prématurée à son programme.

Lorsqu’on lui a demandé comment il se sentait au volant de la Haas, le Danois a répondu : « La voiture a eu quelques problèmes et la fiabilité est la principale chose sur laquelle nous travaillons pour pouvoir tenir toute une course. C’est le plus gros travail à faire pour nous. » a déclaré Kevin Magnussen.

« En termes de performance, nous avons cependant une idée approximative et il y a une bonne tendance avec la voiture. Nous verrons la semaine prochaine [pour la première course] où nous nous situons, mais le feeling est plutôt bon. »

Le patron de l’équipe Haas, Guenther Steiner, a lui aussi confirmé que le rythme de la VF-22 est plutôt prometteur, bien que des problèmes de fiabilité doivent encore être résolus avant la première manche de l’année programmée à Bahreïn le 18 mars.

« Nous avons eu quelques problèmes durant les essais, mais nous avons obtenu un bon roulage , nous attendons maintenant avec impatience la première course de l’année. » a déclaré Steiner.

« Il nous reste encore un peu de travail car nous avons eu des problèmes de fiabilité, principalement des petites choses que nous devons juste régler pour être aussi bien préparés que nous devons l’être pour la première course. Je suis juste impatient d’y être. »  conclut le patron de l’équipe Haas.

Ce samedi pour l’ultime session des essais hivernaux 2022, l’Allemand Mick Schumacher a signé le deuxième meilleur temps du jour au volant d’une VF-22 équipée de pneus Tendres.

Synthèse des meilleurs temps à Bahreïn

Voici les meilleurs temps signés par les pilotes au cours des trois dernières journées de tests hivernaux disputés cette semaine à Bahreïn sur le tracé de Sakhir du 10 au 12 mars.

C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a signé le meilleur temps absolu des essais hivernaux à Bahreïn en 1,31.720 lors de la dernière journée au volant d’une monoplace équipée des pneus C5. Le pilote Haas Mick Schumacher occupe la deuxième place de ce classement avec un 1,32.241 signé également le dernier jour des essais sur des gommes C4.

A noter que parmi les dix meilleurs temps de ces trois journées d’essais à Bahreïn, Lando Norris et Valtteri Bottas ont signé leur chrono avec des pneus C3 chaussés sur leur monoplace. Un temps également signé lors de la dernière journée des tests ce samedi 12 mars.

Évidemment, ce tableau récapitulatif des meilleurs temps signés cette semaine à Bahreïn ne reflète certainement pas la véritable hiérarchie puisque nous ne connaissons pas les cartographies moteur utilisées par les équipes à ce moment précis, ni même la quantité de carburant emporté dans les réservoirs. Il vous faudra donc attendre la fin de la première séance de qualifications du Grand Prix de Bahreïn le 19 mars pour connaître les forces en présence.

Les meilleurs temps à Bahreïn

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Lando Norris : « Nous sommes en retard »

Lando Norris admet que McLaren ne se trouve pas là où elle l’aurait souhaité après les essais hivernaux, notamment parce que la MCL36 souffre d’un problème de surchauffe des freins avant qui a limité le roulage de l’équipe à Bahreïn cette semaine.

Pour les trois derniers jours des essais hivernaux 2022, McLaren n’a pas pu boucler l’intégralité de son programme en raison d’un problème sur le système de freinage de la MCL36 qui a obligé Lando Norris à se concentrer uniquement sur des relais courts. Des nouvelles pièces ont été montées sur la monoplace pour essayer de résoudre ce souci, mais visiblement la tentative de McLaren de corriger le problème a échoué et l’équipe est désormais lancée dans une course contre la montre avant la première manche de l’année qui est programmée le week-end prochain.

« C’était moins qu’idéal, ça n’a pas été les tests les plus fluides pour nous. Nous étions assez limités en termes de roulage à Bahreïn, je pense qu’à Barcelone nous étions bons, mais ici nous avons rencontré pas mal de problèmes supplémentaires qui ont considérablement limité le nombre de tours que nous devions faire. » a déclaré Norris.

« Nous avons eu des problèmes en particulier sur les longs runs, mais nous avons pu faire des relais courts avec peu de carburant. Nous sommes en retard par rapport à là où nous voulons être et là où nous pouvons dire que nous sommes confiants pour la première course. ce n’est pas génial, mais on s’en sort autant qu’on peut. Nous progressons certainement, même si nous ne sommes pas à la place à laquelle nous voulons être. »

Norris a toutefois exprimé son optimisme quant à la capacité de McLaren à surmonter ses problèmes de freinage et à trouver une solution pour lui permettre d’arriver à la première course de la saison avec une monoplace compétitive.

« Nous savons quels sont les problèmes, nous savons de quoi nous souffrons. Nous devons juste trouver la solution parfaite et nous n’en serons pas sûrs jusqu’à ce que nous arrivions à la première course la semaine prochaine. L’équipe travaille dur pour comprendre les problèmes, pourquoi ils se sont produits et pourquoi nous les rencontrons. Nous travaillons sur un correctif pour la semaine prochaine. »

« Ce n’est pas simple, c’est un domaine compliqué, il faut beaucoup de travail et beaucoup de temps pour trouver ces pièces et c’est pourquoi c’est un vrai défi de tout mettre en place pour la semaine prochaine. » conclut Norris.

L’an dernier, l’équipe McLaren a terminé à la quatrième place du championnat du monde des constructeurs et espère faire mieux cette saison. La campagne 2022 débute le 18 mars à Bahreïn.

Bottas s’inquiète de la fiabilité chez Alfa Romeo

Valtteri Bottas espère qu’Alfa Romeo sera en mesure de résoudre tous les problèmes de fiabilité qui sont venus perturber les six jours d’essais hivernaux de l’écurie suisse.

La C42 d’Alfa Romeo a connu plusieurs problèmes de fiabilité durant les essais hivernaux, notamment à Barcelone où les deux pilotes Guanyu Zhou et Valtteri Bottas n’ont obtenu qu’un nombre limité de tours en piste. A Bahreïn cette semaine, la situation s’est nettement améliorée pour l’équipe Alfa Romeo qui a même terminé en tête du classement des tours lors de la dernière journée avec 150 tours, bien qu’un énième problème ait obligé Valtteri Bottas à stopper sa journée 40 minutes avant la fin officielle.

Alors que l’ancien pilote Mercedes se dit plutôt satisfait de la performance globale de la C42, le Finlandais admet que la fiabilité reste une préoccupation majeure pour l’équipe à la veille de la saison 2022 qui débute le 18 mars sur le circuit de Sakhir.

« En termes de performance, mon sentiment est que l’équipe a fait un pas en avant par rapport à la voiture de l’année dernière et c’est agréable à voir. C’était aussi beaucoup mieux qu’à Barcelone, et maintenant au moins, j’ai une bonne idée du potentiel de la voiture, surtout aujourd’hui dans la première moitié de l’après-midi où j’ai pu faire de longs runs et je n’avais pas de mauvaises sensations. » a expliqué Bottas ce samedi à Bahreïn.

« J’ai vraiment commencé à apprécier la voiture, que ce soit avec ou sans carburant. C’était plutôt bien, bien-sûr, j’aurais aimé avoir plus de tours, mais je suis prêt. Je pense que nous devons juste nous assurer que nous apprenons des erreurs et des problèmes. Je serai plus confiant lorsque nous parlerons avec l’équipe la semaine prochaine et que j’entendrai que nous comprenons tous les problèmes à 100%. »

« Ma plus grande préoccupation pour l’instant est de pouvoir faire une distance de course complète, parce que nous avons eu plusieurs types de problèmes différents durant ces tests. Nous devons nous assurer de résoudre tous les problèmes et de nous assurer qu’ils ne se reproduisent plus, mais je suis convaincu que nous prendrons les prochains jours pour le faire.« 

« En regardant nos performances, nous avons beaucoup appris sur notre voiture et nous continuerons d’apprendre la semaine prochaine. Je suis prêt, nous sommes prêts en tant qu’équipe et j’ai hâte de courir. » conclut Bottas.

Russell inquiet du marsouinage excessif sur la Mercedes

Le Britannique George Russell admet que Mercedes n’a pas encore totalement réglé son problème de marsouinage sur sa monoplace, ce qui affecte grandement les performances de la W13 en ce début de saison.

L’équipe Mercedes est restée très discrète cette semaine à Bahreïn pour les trois derniers jours de tests hivernaux et les deux pilotes, George Russell et Lewis Hamilton, ont semblé avoir le plus grand mal à exploiter tout le potentiel de la W13 sur la piste de Sakhir. Bien que la fiabilité semble être au rendez-vous du côté du bloc propulseur, le plus gros problème vient du marsouinage encore excessif selon George Russell, un phénomène qui empêche les deux pilotes d’exploiter tout le potentiel de leur machine : « Nous avons essayé de tirer le meilleur parti des performances de la voiture et de repousser les limites et quand vous faites cela, vous rebondissez beaucoup ! Ce n’est pas le plus confortable mais je ne me soucie pas vraiment du confort tant que la performance est là. » nous expliquait Russell ce samedi soir à Bahreïn.

« Pour le moment, nous semblons avoir un retard sur nos rivaux et nous avons beaucoup de travail à faire d’ici la semaine prochaine pour mieux comprendre la voiture. Il y a beaucoup de potentiel dans la W13 et je pense que nos gars vont aller au fond des choses, nous devons juste trouver un moyen de débloquer nos performances.« 

« Le rebond affecte notre capacité à mettre la voiture dans la bonne fenêtre et l’équipe travaille incroyablement dur pour trouver des solutions à cela. C’est un long match et je crois que notre performance est là, nous devons juste la trouver. »

Russell note tout de même du positif après ces trois jours de tests avec une fiabilité excellente du côté du moteur : « Ces quelques jours ont été productifs et très intrigants en même temps, avec tant de choses à apprendre sur ces voitures et pneus 2022. Nous avons terminé notre programme avec peu de problèmes de fiabilité, ce qui est important de ce point de vue. » conclut le pilote Mercedes.

Une journée productive pour Alonso ce samedi à Bahreïn

Avec 122 tours au compteur de son Alpine, la dernière journée des essais hivernaux s’est déroulée sans accroc et a été très productive pour le double champion du monde Fernando Alonso ce samedi à Bahreïn.

L’Espagnol était au volant de l’A522 durant toute la journée de samedi et a signé le quatrième meilleur temps du jour en 1,32.698 avec les pneus Tendres chaussés sur sa monoplace. Après avoir connu une matinée sans problème lui permettant de compléter l’intégralité de son programme, Alonso a ensuite testé plusieurs composés de pneumatiques et différentes options de réglages avant de terminer la journée avec le deuxième plus grand kilométrage individuel.

En fin de journée, Fernando Alonso affichait un grand sourire sur son visage, lui qui a récemment déclaré que les autres équipes étaient mieux préparées qu’Alpine lors des premiers essais disputés à Barcelone fin février: « C’était une bonne journée d’essais et nous avons pu nous appuyer sur l’excellent travail d’Esteban hier [vendredi]. Je suis plutôt content parce que nous en avons beaucoup appris sur la voiture en bouclant de nombreux tours. » expliquait l’Espagnol ce samedi soir à Bahreïn.

« Nous sommes tous encore en train d’en découvrir plus sur les nouvelles monoplaces et leurs réglages. Nous avons essayé plusieurs choses avec des résultats clairs, et c’est ce que l’on attend des tests. C’était très productif. Nous ne savons pas ce que font les autres, leur programme ou encore la quantité d’essence embarquée. Nous devrons attendre samedi prochain pour le découvrir [aux qualifications du GP de Bahreïn]. Nous allons nous concentrer sur nous-mêmes et notre plan est de tout donner à 100 % la semaine prochaine. »

Au total sur ces trois jours d’essais à Bahreïn, Alpine a bouclé 299 tours et 1618 kilomètres. Les préparatifs basculent désormais sur la semaine prochaine et le premier Grand Prix de la saison sur ce même circuit.

McLaren sous pression avec ses problèmes de freins avant le GP de Bahreïn

L’équipe McLaren est lancée dans une course contre la montre pour essayer de résoudre définitivement le problème de surchauffe des freins avant rencontré durant les trois jours d’essais à Bahreïn avant la première manche de l’année programmée le week-end prochain.

Au cours des trois jours de tests à Bahreïn, le roulage de McLaren a été compliqué par l’arrivée soudaine d’un problème de surchauffe des freins avant sur la MCL36. Le premier jour, l’équipe était incapable de faire rouler sa monoplace sur des longs relais et Lando Norris – qui a été le seul pilote de l’équipe à participer à ces essais – a eu le plus grand mal à gérer les gros freinages en piste au volant de sa monoplace en raison de ce problème.

Pour tenter de fixer ce souci, l’équipe a lancé la fabrication de pièces à son usine de Woking jeudi et ces dernières sont arrivées sur le circuit de Bahreïn tardivement dans la journée de vendredi. Samedi pour la dernière journée des essais, Lando Norris a pu rouler un peu plus que les deux jours précédents, mais le problème n’était pas complétement résolu, ce qui oblige désormais McLaren à redoubler d’effort pour le résoudre avant que la saison ne débute la semaine prochaine.

« Après un départ positif à Barcelone, nous avons eu un test très difficile ici à Bahreïn. Notre fonctionnement a été compromis par un problème sur le train avant. Les contraintes de temps ne nous ont pas permis de résoudre entièrement cela lors des essais mais nous avons pu avancer, malgré une limitation du nombre de tours que nous pouvions effectuer. Nous avons continué à améliorer notre compréhension de la voiture et à extraire plus de performances au cours du test. » nous explique Andreas Seidl, team principal de l’équipe McLaren.

« L’objectif est de résoudre complètement ce problème avant le Grand Prix de Bahreïn le week-end prochain, en donnant tout ici sur la piste et au MTC (McLaren Technology Center) pour rattraper ce que nous avons perdu au cours des trois derniers jours. »

Le Grand Prix de Bahreïn – première manche du championnat du monde 2022 de F1 – est programmé du 18 au 20 mars sur le tracé de Sakhir.