La FIA répond à Alonso : « les règles sont les mêmes pour tout le monde »

Le directeur de course de la FIA, Michael Masi, assure que les récents commentaires de Fernando Alonso concernant les sanctions infligées aux pilotes en F1 n’ont pas ajouté de pression supplémentaire sur les commissaires sportifs au Grand Prix de Turquie.

Juste avant le week-end du Grand Prix de Turquie, le pilote Alpine Fernando Alonso s’est plaint d’une certaine incohérence en termes de sanctions infligées par la FIA lors des week-ends de course (article à lire ici), l’Espagnol suggérant que la décision de certains commissaires pourrait être basée sur la nationalité de certains pilotes après que le Britannique Lando Norris a échappé à une pénalité au Grand Prix de Russie, alors qu’il venait de franchir la ligne blanche à l’entrée de la voie des stands.

Les commentaires d’Alonso sont survenus quelques jours avant que le pilote Alpine ne soit placé sous enquête pour une infraction potentielle au double drapeaux jaune en qualifications le samedi et après avoir été impliqué dans deux incidents le dimanche en course, dont un où sa responsabilité a été avérée (il a percuté la Haas de Schumacher).

Pour cet incident en course, Alonso a écopé d’une pénalité de cinq secondes et de deux points sur sa super licence, mais Michael Masi a insisté sur le fait que les commentaires du double champion du monde jeudi dernier en conférence de presse n’ont eu aucun impact sur la prise de décision des commissaires ce week-end à Istanbul.

« Je ne m’engage même pas de ce côté-là, chaque pilote a le droit d’avoir ses propres opinions et ses commentaires, soit en interne, soit dans les médias, et c’est très bien. » a déclaré Masi, cité par Racer.

« Les règles sont appliquées de la même manière pour tout le monde. Il a le droit d’avoir son point de vue, mais nous jugeons chaque incident en regardant l’incident réel et ce qui se passe. Nous sommes très chanceux d’avoir un très bon groupe de commissaires tout au long de l’année et non, je peux vous dire que cela ne leur met aucune pression supplémentaire. »

Au Grand Prix de Turquie, Alonso a été pénalisé pour avoir percuté la Haas de Mick Schumacher, mais la FIA a défendu l’Espagnol juste avant en infligeant une pénalité au Français Pierre Gasly, qui a percuté l’Alpine d’Alonso au premier virage, les commissaires estimant que l’Espagnol était une victime dans cet incident.

Non vacciné, le pilote de la Medical Car en F1 se défend d’être un « antivax »

Le pilote de la voiture médicale en Formule 1, Alan van der Merwe, s’est défendu d’être un « antivax » après avoir été pris à parti sur les réseaux sociaux par des internautes lui reprochant de pas être vacciné, alors qu’il a été testé positif au Covid-19 juste avant le Grand Prix de Turquie.

Van der Merwe et le Dr Ian Roberts – qui forment l’équipage de la voiture médicale en Formule 1 – ont été testés positif au Covid-19 à la veille du Grand Prix de Turquie et ont donc été placés à l’isolement et remplacés au pied levé dans leurs fonctions pour la seizième manche de la saison à Istanbul.

Le pilote de la Medical Car a ensuite révélé sur les réseaux sociaux qu’il n’était pas vacciné et qu’il avait contracté le Covid-19 pour la deuxième fois, ce qui lu a valu de nombreuses critiques auxquelles le natif de Johannesburg en Afrique du Sud a tenu à répondre, insistant sur le fait qu’il n’était pas du tout un « antivax », mais que sa situation personnelle ne lui permettait pas de recevoir le vaccin.

« Nous avons utilisé des tests fréquents, des masques, une distanciation sociale et des bulles pour réduire la propagation du virus. Les vols charters, la quarantaine et l’isolement volontaire entre les courses nous ont également permis d’aller aussi loin pendant une pandémie. » se défend Alan van der Merwe sur son compte Twitter.

« Les vaccins se révèlent sûrs et efficaces pour la grande majorité des gens. Mais que faire si vous n’êtes pas dans la majorité ? Avez-vous automatiquement besoin d’être exclu de la société ? La santé de certaines personnes doit-elle être sacrifiée pour le plus grand bien du déploiement d’un vaccin ? Mon expérience de ceux qui ont contracté le Covid-19 autour de moi, de la gravité de la maladie et de leur statut vaccinal sont les seules données réelles dont je dispose et auxquelles je peux faire entièrement confiance. Cela ne compromet en rien les données que vous souhaitez utiliser, mais cela ne change pas ma réalité et ma situation personnelle. »

« Je suis pleinement conscient que je serai potentiellement moins « employable » ou que ma liberté de mouvement sera restreinte en fonction de mes choix. Le fait que je ne préfère pas la commodité à ma propre santé ne signifie pas que je prends des décisions par égoïsme. Nous voulons tous être en bonne santé. »

« Je continuerai à adhérer aux directives de santé publique, à réduire les risques autant que possible et je respecterai les décisions des autres de la même manière. Il n’est pas nécessaire qu’il y ait de la polarisation ou de la haine dans chaque discussion sur les masques ou les vaccins.« 

« En Suisse (Je suis à moitié Suisse) et d’autres pays développés, une infection antérieure compte autant qu’un vaccin. J’espère que ces pays savent ce qu’ils font et respectent également les règles plus restrictives des pays et ne voyagent pas là-bas. »

« Pour lever le doute, si vous voulez vous faire vacciner, faites-le. Je suis pro-vaccin pour ceux qui veulent et peuvent l’avoir. » conclut Alan van der Merwe.

L’un des plus gros problèmes pour Van der Merwe désormais est qu’il ne pourra certainement pas se rendre sur toutes les courses restantes de la saison puisqu’il n’est pas vacciné et que des pays comme l’Arabie-Saoudite, le Qatar ou encore Abou Dhabi demandent une preuve de vaccination pour pouvoir pénétrer sur leur territoire.

Pour Brawn, le budget capé en F1 contribue au succès de la saison 2021

Le manager sportif de la F1, le britannique Ross Brawn, estime que l’introduction du plafond budgétaire cette année en catégorie reine du sport automobile a contribué à nous offrir une saison si serrée et intense.

Depuis le début de l’année, Red Bull et Mercedes sont au coude à coude au championnat du monde et bien malin celui qui pourrait dire à l’heure actuelle qui de Verstappen ou de Hamilton remportera le titre mondial en 2021. Après le Grand Prix de Turquie remporté par Valtteri Bottas, Max Verstappen a récupéré la tête du championnat pilotes et a désormais six petits points d’avance sur Lewis Hamilton.

Selon Ross Brawn, le plafonnement des coûts et les changements de règles [bien que minimes en 2021] ont clairement contribué à ce que nous vivions « l’une des fins d’année les plus excitantes » en Formule 1.

« Nous savons tous que les points marqués à tout moment de la saison sont essentiels, mais lorsque vous arrivez à ce stade de la saison, vous vous concentrez sur chaque point. Vous devriez faire ça toute l’année, mais ce n’est pas la même chose lorsque vous arrivez aux dernières courses, où tout est si intense que vous savez que si vous vous trompez, vous n’avez pas le temps de remonter. » explique Brawn dans sa dernière chronique sur le site de la F1.

« Les deux championnats sont sur le point de nous mener jusqu’à la fin de la saison et de fournir l’une des fins d’année les plus excitantes que nous ayons eu depuis longtemps. La F1 est bénie.« 

« Pourquoi vivons-nous une si belle saison ? Quand je dirigeais des équipes, il n’y avait pas de solution miracle. Il s’agissait de tout rogner pour apporter des améliorations progressives. Je crois que c’est la même chose avec le sport. Il ne fait aucun doute dans mon esprit que le plafonnement des coûts et les changements de règles qui ont été mis en œuvre ont un impact positif sur la proximité [entre Mercedes et Red Bull] et l’intensité du championnat. »

« Il n’y a aucune capacité pour une équipe de consacrer des ressources massives à un championnat et d’essayer de s’enfuir avec. Les ressources sont désormais limitées et les équipes se concentrent également sur la voiture de l’année prochaine, qui demande beaucoup de temps et de ressources. »

« Et tout cela contribue à avoir un championnat serré. Nous voulons toujours une méritocratie. Nous voulons toujours que la meilleure équipe gagne. Mais nous ne voulons pas qu’ils gagnent simplement parce qu’ils ont un budget plus important que quiconque. C’est agréable de voir comment les choses évoluent. »

« Ce week-end [en Turquie], j’ai entendu des commentaires sur la nécessité de modifier le règlement 2022, étant donné que nous vivons actuellement une saison aussi dorée cette année. Je pense que cela ne comprend pas le fait que même si le championnat est passionnant cette année, les voitures ont toujours du mal à se suivre de près et à créer des opportunités de dépassement. »

« Bien que les règles de 2022 ne changeront pas la situation du jour au lendemain, je pense qu’elles constituent une bien meilleure plate-forme pour améliorer les courses sur piste et je suis sûr qu’une fois les nouvelles règles établies, nous verrons des courses et des championnats incroyables dans le futur, avec encore plus d’action roue à roue. »

Mercedes n’a pas encore mis Valtteri Bottas à l’écart

Alors qu’il quittera l’équipe Mercedes à la fin de cette saison 2021 pour rejoindre Alfa Romeo à partir de 2022, le  Finlandais Valtteri Bottas assure que – pour l’instant – rien n’a vraiment changé pour lui chez Mercedes.

En Formule 1, à partir du moment où un pilote est annoncé dans une équipe concurrente pour la saison prochaine, le principal intéressé ne peut plus avoir accès à des informations « sensibles » qui concernent le développement de la monoplace de l’année suivante. En toute logique donc, Valtteri Bottas ne pourra bientôt plus assister à certaines réunions avec ses ingénieurs, notamment celles concernant le développement de la monoplace 2022.

Lorsqu’on lui a demandé le week-end dernier à Istanbul s’il était toujours impliqué dans toutes les réunions de l’équipe Mercedes étant donné qu’il quittera l’écurie championne du monde en titre à la fin de l’année, Bottas a répondu : « Oui, je suis présent dans toutes les réunions auxquelles j’ai participé auparavant, au cours des cinq dernières années. »

« Après, s’il y a d’autres réunions, je ne sais pas pour celles-là, donc pour moi, pour le moment tout est normal. » nous confirme Valtteri Bottas.

« Au sein de l’équipe, rien n’a vraiment changé, tout est normal et l’équipe a un bon état d’esprit dans l’ensemble. Nous sommes vraiment motivés pour le reste de l’année et nous travaillons dur comme toujours. »

Valtteri Bottas sera directement remplacé par le Britannique George Russell l’an prochain chez Mercedes, tandis que l’équipe Alfa Romeo n’a toujours pas annoncé le nom du futur coéquipier de Bottas en 2022.

Le GP de France reçoit la plus haute certification environnementale de la FIA

Le Grand Prix de France de Formule 1 devient le premier organisateur de Grand Prix à recevoir le plus haut niveau de certification environnementale de la FIA. En accordant cette accréditation, la FIA reconnaît les performances environnementales du Grand Prix de France et son engagement dans une démarche de développement durable ambitieuse.

L’engagement du Grand Prix du France repose sur une amélioration continue visant à réduire la consommation de matières premières, à privilégier l’utilisation de sources énergétiques à base de biocarburant, l’utilisation de matériaux durables, l’élimination des plastiques à usage unique.

Le Grand Prix de France a également développé un plan des mobilités innovant réduisant significativement l’empreinte carbone liée au déplacement de ses spectateurs. Enfin, les membres de l’organisation du Grand Prix de France ont montré une implication importante dans leur démarche de responsabilité sociétale.

La certification environnementale du Grand Prix de France s’inscrit pleinement dans le plan de durabilité environnementale de la Formule 1, qui doit permettre au championnat du monde de réduire son empreinte carbone en accueillant des événements durables d’ici 2025 et en devenant net zéro carbone d’ici 2030.

« Le cadre de certification environnementale de la FIA est une norme importante qui permet de mesurer la durabilité dans le sport automobile et auprès de ses parties prenantes. » explique Jean Todt, Président de la FIA.

« Je suis heureux de constater que les engagements et les actions menées par le Grand Prix de France l’ont amené au niveau Trois Étoiles. Les innovations pionnières ont toujours fait partie de la course automobile. »

Contrairement à certaines rumeurs infondées qui circulent depuis quelques semaines maintenant, le Grand Prix de France aura bien lieu en 2022. La date exacte devrait être connue d’ici quelques jours (le 15 octobre).

Verstappen fera « de son mieux » face à Mercedes jusqu’à la fin de la saison

Le leader du championnat du monde Max Verstappen continue d’afficher une certaine tranquillité d’esprit après le Grand Prix de Turquie, malgré le fait que Mercedes a clairement fait un pas en avant en termes de performance lors des deux dernières courses.

En Turquie le week-end dernier, le pilote Red Bull n’a jamais été en mesure de venir inquiéter les deux pilotes Mercedes lors des essais libres et des qualifications sur une piste clairement adaptée à la W12 de l’équipe championne du monde en titre.

En course le dimanche, Verstappen a dû se contenter d’une deuxième place à l’arrivée de l’épreuve derrière la Mercedes de Valtteri Bottas, alors que son principal rival Lewis Hamilton a franchi la ligne d’arrivée à la cinquième place en partant depuis la onzième position sur la grille, le Britannique limitant ainsi les dégâts bien que Verstappen ait repris la tête du classement pilotes.

Lorsqu’on lui demande s’il pense que Mercedes a désormais la monoplace la plus rapide de la grille à six courses de la fin de saison, Max Verstappen nous répond : « Ils ont été définitivement plus rapides ce week-end [en Turquie]. »

« Nous n’avons tout simplement pas réussi à performer et sur le mouillé ils semblaient avoir un avantage. Nous allons bien-sûr devoir analyser pourquoi nous n’étions pas compétitifs ici, et je pense définitivement qu’ils ont fait un pas en avant, même en termes de points, donc ce ne sera pas facile… »

« Mais vous savez, je l’ai même dit avant de débuter le week-end ici, jusqu’à présent nous avons eu une très bonne année, donc cela ne va pas changer la phase du monde si nous finissons premier ou deuxième. Évidemment, je vais faire de mon mieux et nous verrons à Austin comment cela va se passer, nous n’abandonnerons pas, nous essaierons toujours de faire de notre mieux et j’espère, bien-sûr, qu’à la fin du championnat cela sera suffisant, mais si ce n’est pas le cas, cela ne n’empêchera pas de dormir. »

Concernant la prochaine manche du championnat qui se déroulera sur un autre tracé « Mercedes » à Austin, Max Verstappen s’attend une nouvelle fois à voir un Lewis Hamilton très fort et le Néerlandais espère donc que les autres circuits visités seront plus favorables à Red Bull.

« Il y a beaucoup de sections à fond là-bas, l’usure des pneus y est également élevée, il y a donc beaucoup de points à vérifier. Je pense que sur d’autres pistes nous pouvons peut-être être un peu meilleurs, mais ce ne sera jamais très facile. L’année entière nous avons été assez proches bien-sûr. Parfois nous étions un peu meilleurs, parfois ils étaient plus rapides. »

« J’espère juste que parmi les courses restantes il y aura quelques pistes, bien-sûr, ou plus de la moitié qui seront meilleures pour nous, mais ça nous allons le découvrir. »

Après le Grand Prix de Turquie, l’écart au championnat du monde des pilotes entre Max Verstappen et Lewis Hamilton est de six points.

Classement pilotes F1 2021

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Daniel Ricciardo a souffert durant toute la course en Turquie

Le pilote McLaren Daniel Ricciardo n’a pas connu un week-end facile en Turquie avec une élimination en Q1 lors des qualifications le samedi et une course douloureuse pour lui le dimanche en partant depuis le fond de la grille.

Bon dernier sur la grille de départ du Grand Prix de Turquie (en raison d’une pénalité après un changement de moteur), Daniel Ricciardo a débuté son Grand Prix en « mode attaque » et espérait bien pouvoir remonter tout le peloton pour au moins rentrer dans le top dix.

Malheureusement pour lui, les pneus Intermédiaires montés sur sa McLaren n’ont pas apprécié d’être malmenés sur une piste séchante, l’Australien ayant eu le plus grand mal à exploiter tout le potentiel de sa monoplace durant toute la course.

« Je pense que j’ai eu peut-être quatre tours durant la course où j’avais un bon rythme, mais le reste a été très difficile. » nous explique le pilote McLaren.

« Au début, j’ai beaucoup lutté avec l’adhérence à l’avant, donc c’était vraiment difficile de rester près des autres, puis ensuite nous nous sommes arrêtés pour chausser de nouveaux pneus. Après mon arrêt, je n’avais pas une bonne adhérence à l’arrière, mais après un certain temps ça s’est bien passé. »

« Durant ce relais, j’ai probablement fait quatre bons tours où je sentais que je pouvais vraiment pousser sur les pneus, ce que je recherchais. De toute la course, c’était le moment le plus positif. J’étais un peu excité parce que je pensais que ça allait continuer de s’améliorer, mais ça n’a duré que quatre tours, puis les pneus arrière ont à nouveau chuté. Donc, les dix derniers tours ont été douloureux, j’essayais juste de m’accrocher. »

« Évidemment, nous nous battions pour les points et cette stratégie était notre meilleure chance, mais c’était vraiment imprévisible. Je sais que d’autres ont duré plus longtemps, dont un [Esteban Ocon] a fait toute la course sur un seul set, mais à la fin j’ai vu mes pneus et ils étaient vraiment au bout. »

Au final, Daniel Ricciardo a franchi la ligne d’arrivée à la treizième place et ne marquera aucun point pour son équipe en Turquie.

La F1 confirme deux cas positifs au Covid-19 au GP de Turquie

La Formule 1 a confirmé ce lundi soir avoir réalisé plus de 3000 tests de dépistage Covid-19 entre le lundi 4 et le dimanche 10 octobre dans le cadre du Grand Prix de Turquie, seizième manche de la saison 2021.

Ces tests ont été effectués sur les pilotes, membres du personnel des équipes et tous les membres présents dans le paddock d’Istanbul (sous traitants, journalistes…). Parmi toutes ces personnes testées, 2 cas sont retournés positifs et les personnes concernées ont immédiatement été placées en quarantaine.

« La FIA et la Formule 1 peuvent aujourd’hui confirmer qu’au Grand Prix de Turquie de Formule 1 2021, entre le lundi 4 et le dimanche 10 octobre, 3 048 tests de dépistage du Covid-19 ont été effectués sur les pilotes, les équipes et le personnel. Parmi ceux-ci, 2 personnes ont été testées positives. » confirme la F1.

En début de week-end, la F1 a confirmé que le pilote de la voiture médicale, Alan van der Merwe et le Dr Ian Roberts, ont tous deux été testés positif au Covid-19. Les deux hommes ont été placés à l’isolement dès jeudi et ont été remplacés respectivement par le pilote de la voiture de sécurité en Formule E, Bruno Correia, et le délégué médical, le Dr Bruno Franceschini.

Pour rappel, jusqu’à présent depuis le début de la crise sanitaire en 2020, sept pilotes de F1 ont été testés positif au Covid-19: Sergio Perez, Lance Stroll, Lewis Hamilton, Lando Norris, Charles Leclerc, Pierre Gasly et plus récemment Kimi Raikkonen.

La prochaine manche de la saison se dérouler du 22 au 24 octobre sur le circuit d’Austin au Texas dans le cadre du Grand Prix des États-Unis.

Hamilton a fait une belle remontée « sans DRS » en Turquie

Le directeur de l’ingénierie chez Mercedes, Andrew Shovlin, a été particulièrement impressionné par la remontée de Lewis Hamilton depuis la onzième place de la grille ce dimanche au Grand Prix de Turquie.

Onzième sur la grille à la suite d’une pénalité moteur, Hamilton a cravaché pour remonter le peloton au volant de sa Mercedes et s’est rapidement retrouvé derrière la Red Bull de Sergio Perez avec qui il s’est battu pour tenter de décrocher – en vain – la quatrième place.

Shovlin a tenu à souligner que Lewis Hamilton – tout comme les autres pilotes – ne disposait pas de l’aide du DRS ce dimanche puisque le départ a été donné sur piste humide : « Il a fait une belle progression étant donné qu’il n’y avait pas de DRS pour l’aider et s’est hissé à la cinquième place, dépassant presque Perez à un moment pour la quatrième place. » note Andrew Shovlin.

L’ingénieur britannique poursuit : « À ce stade, la plupart des voitures s’arrêtaient, mais nous avons décidé de laisser Lewis en piste pour avoir la chance de rouler jusqu’au bout ou de passer aux pneus secs. Mais il a commencé à devenir clair pour nous que ce ne serait jamais bon pour les slicks et nos outils de stratégie montraient que nous nous serions fait battre de toute façon par Perez et Leclerc si nous restions dehors, nous avons donc décidé de monter un nouveau set d’Intermédiaires. »

Au final, Lewis Hamilton a terminé cinquième au Grand Prix de Turquie, mais avec la victoire et les 26 points inscrits par son coéquipier Valtteri Bottas, l’équipe Mercedes a pu accentuer encore un peu plus son avance au championnat du monde face à Red Bull.

« Nous avons renforcé notre avance au classement des constructeurs et bien que nous ayons perdu un peu de terrain dans le championnat des pilotes, le rythme de la voiture a été vraiment encourageant ici, sur le sec comme sur le mouillé. Nous attendons avec impatience Austin où nous espérons pouvoir continuer notre bonne forme actuelle. »

Après le Grand Prix de Turquie, Mercedes est toujours leader du championnat avec 36 points d’avance sur l’équipe de Milton Keynes.

Classement constructeurs F1 2021

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Hamilton répond aux affirmations selon lesquelles il était « furieux » contre Mercedes

Ce dimanche au Grand Prix de Turquie, le pilote Mercedes Lewis Hamilton s’est lancé dans une remontée depuis la onzième place sur la grille de départ sur une piste humide et a pensé à un moment donné qu’il pourrait rallier l’arrivée sans devoir s’arrêter au stand.

Mercedes a planifié un arrêt pour Hamilton en fin de course, mais le Britannique – qui se battait pour la P3 – a refusé d’entrer dans la voie des stands, avant de finalement changer d’avis et rentrer pour chausser des pneus Intermédiaires neufs au 50e tour de course. Hamilton ressortira des stands en cinquième position.

Visiblement contrarié d’avoir perdu deux positions, Hamilton a ouvert sa radio et a demandé à son équipe pourquoi ils avaient décidé de l’arrêter, alors que lorsque son ingénieur de course Peter Bonnington a continué à le mettre en garde contre les voitures qui se rapprochaient, le pilote Mercedes a répondu : « Laissez-moi tranquille! »

A la suite de cela, certains médias « spécialisés » n’ont pas hésité à titrer « Hamilton furieux contre son équipe », ce à quoi le principal intéressé a tenu à répondre ce lundi matin en postant un court message sur ses réseaux sociaux.

« Bonjour tout le monde. J’ai vu la presse ce matin dans laquelle il y avait beaucoup de choses au sujet de l’incident d’hier et de l’arrêt au stand. Il est faux de dire que j’étais furieux à cause de mon équipe. » a déclaré le septuple champion du monde.

« En tant qu’équipe, nous travaillons dur pour établir la meilleure stratégie possible, mais dans la progression de la course, il faut prendre des décisions rapides avec beaucoup de facteurs qui changent constamment. »

« Hier, nous avons pris le risque de rester en piste en espérant que la piste allait sécher, mais ça n’a pas été le cas. J’ai voulu prendre le risque et tenir jusqu’à la fin, c’était mon choix de rester en piste, mais ça n’a pas marché. »

« Au final, nous avons fait un arrêt et c’était la chose la plus prudente à faire. Nous vivons et nous apprenons. Nous gagnons et nous perdons en tant qu’équipe. Ne vous attendez pas à ce que je sois toujours poli et calme à la radio lorsque je fais la course, nous sommes tous très passionnés et dans le feu de l’action cette passion peut s’exprimer comme c’est le cas pour tous les pilotes. »

« Mon cœur et mon esprit sont sur la piste, c’est ce feu en moi qui m’a fait aller si loin, mais n’importe quelle angoisse est très rapidement oubliée et nous en discutons en pensant déjà à la prochaine course. Aujourd’hui, c’est un autre jour pour s’élever en tant qu’équipe. »

Chez Red Bull, on s’étonne par le gain de vitesse de Mercedes

Le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a exprimé sa surprise de constater les gains en termes de performance réalisés par Mercedes le week-end dernier à Istanbul.

Selon la règlementation, les motoristes ne sont pas autorisés à améliorer les performances de leur unité de puissance et ne peuvent introduire que des mises à jour visant à régler des problèmes de fiabilité. Mais ce week-end au Grand Prix de Turquie, Horner a été surpris de constater la vitesse élevée des Mercedes dans les lignes droites sur le tracé d’Istanbul.

« C’est surprenant de constater le pas en avant qu’ils ont fait avec leur unité de puissance. » a déclaré Horner, cité par la BBC, ce dimanche à Istanbul à propos de Mercedes.

« On peut voir que dans toutes leurs équipes, Mercedes doit gérer des problèmes de fiabilité, ce qui est inhabituel pour Mercedes. Mais leur performance est toujours incroyablement impressionnante. Est-ce que l’un se fait au détriment de l’autre, je ne sais pas. »

« Mais si vous regardez certains des deltas de vitesse sur la ligne droite opposée, il était entre 15 et 20 km/h, ce qui est plus que s’il y avait eu le DRS [le DRS n’était pas disponible en course]. »

Point important à préciser : ce week-end Lewis Hamilton disposait d’un moteur frais après avoir reçu à l’arrière de sa monoplace un moteur à combustion interne neuf (le quatrième de la saison), ce qui peut faire la différence en piste puisque l’on sait qu’un moteur neuf dispose toujours d’un peu plus de puissance qu’un moteur ayant déjà disputer plusieurs séances de roulage.

Après le Grand Prix de Turquie, Mercedes est toujours leader du championnat du monde des constructeurs avec 36,5 points d’avance sur Red Bull, alors qu’il reste encore six courses à disputer avant la fin de saison.

Classement constructeurs F1 2021

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Vettel : « C’était très tentant » d’essayer de passer en slicks

Ce dimanche à Istanbul, Sebastian Vettel a été le seul pilote de la grille suffisamment courageux pour passer aux pneumatiques slicks à la mi-course sur une piste encore largement humide.

Le Grand Prix de Turquie a été un véritable casse-tête pour les stratèges de chaque équipe, puisqu’en raison du crachin au dessus du circuit, la piste était en permanence humide ce dimanche et donc pas assez sèche pour chausser des slicks et pas assez humide pour faire tenir les Intermédiaires.

Tous les observateurs attendaient donc de voir quel pilote oserait chausser des pneus slicks dans ces conditions et c’est le quadruple champion du monde Sebastian Vettel qui s’est porté volontaire, et comme il l’a admis après la course, il s’agissait de la mauvaise décision.

« Dès que j’ai quitté les stands, j’ai su qu’il s’agissait de la mauvaise décision. » a déclaré le pilote Aston Martin.

« Il n’y avait aucune adhérence, je ne pouvais pas les faire fonctionner. J’ai été vraiment surpris de la lenteur de l’amélioration de la piste et c’était très similaire à l’année dernière, parce qu’elle ne s’est tout simplement pas asséchée. »

« C’était la mauvaise décision, mais je voulais essayer parce qu’il n’y avait pas beaucoup de gomme sur les Intermédiaires, donc je pensais que les slicks ne seraient pas différents, ou probablement un peu mieux parce que l’adhérence est plus élevée. Au final, nous avons perdu toutes nos chances à ce moment-là. »

« Je suis évidemment déçu d’avoir fait le mauvais choix, mais c’était très tentant d’essayer. Nous avons perdu je pense la chance de marquer un ou deux points. »

Au final, le pilote Aston Martin a franchi la ligne d’arrivée du Grand Prix de Turquie à la dix-huitième position, alors qu’il s’élançait depuis la dixième place sur la grille de départ.

Avec des pneus en fin de vie, Ocon devait éviter les vibreurs

Le Français Esteban Ocon a pris de gros risques ce dimanche au Grand Prix de Turquie en décidant de rallier l’arrivée de l’épreuve sans s’arrêter au stand pour changer de pneumatiques.

Le départ du Grand Prix de Turquie ayant été donné sur une piste humide, les pilotes n’avaient pas l’obligation de passer par la voie des stands pour effectuer un arrêt ce dimanche, et certains d’entre-eux ont tenté de rallier l’arrivée avec des pneumatiques usés jusqu’à la corde. Ce fut le cas notamment de Lewis Hamilton, Charles Leclerc et Esteban Ocon, même si pour les deux premiers la décision de rentrer au stand avant l’arrivée a été prise dans les derniers tours.

Esteban Ocon pour sa part est resté en piste jusqu’au drapeau à damier, le pilote Alpine passant la ligne d’arrivée à la dixième place au volant d’une monoplace équipée de pneus complétement lisses.

« Cela fait du bien de marquer un point après un week-end difficile et une très longue course. C’était bien de prendre un risque en allant jusqu’au bout avec un seul train de pneumatiques. » expliquait Ocon ce dimanche soir à Istanbul.

« On ne voit pas cela très souvent et c’était agréable d’offrir une pause à l’équipe aux stands cet après-midi ! Je me souviens que la même stratégie était possible ici même l’an passé. C’était dur, mais les pneus ont tenu le coup et nos efforts sont finalement récompensés. Je sentais que nous devions continuer sur la piste. Nous avons pris le risque et au final cela en valait la peine. »

« Les derniers tours étaient vraiment cruciaux car je devais éviter les vibreurs pour ne pas endommager le pneu avant droit. Vers la fin, je me demandais vraiment si les pneus allaient tenir car ils étaient très endommagés. Cela se voyait de l’extérieur. Un tour de plus et nous aurions pu crever, deux tours de plus et Giovinazzi m’aurait dépassé. C’était risqué, mais cela en valait la peine. »

« J’ai également apprécié les batailles en piste. Nous avons réussi à nous frayer un chemin et c’était plutôt amusant. C’est un beau point et j’espère que nous pourrons nous appuyer là-dessus pour la prochaine course. »

Après le Grand Prix de Turquie, l’équipe Alpine occupe toujours la cinquième place au championnat constructeurs avec douze points d’avance sur AlphaTauri.

Classement constructeurs F1 2021

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Sainz : « Je commence à prendre beaucoup de plaisir avec la voiture »

L’espagnol Carlos Sainz a déclaré que le Grand Prix de Turquie a été l’une des courses les plus agréables de sa carrière en F1, alors que le pilote Ferrari prenait le départ depuis l’avant-dernière place ce dimanche sur la grille à Istanbul pour terminer à la huitième place au drapeau à damier.

Carlos Sainz a débuté le week-end en Turquie en sachant qu’il serait pénalisé sur la grille après avoir reçu la dernière évolution moteur Ferrari dont le tout nouveau système hybride développé par Maranello.

19e sur la grille de départ, l’Espagnol n’avait pas d’autre choix que de se mettre en mode attaque dès le premier tour, et force est de constater que sa monoplace affichait un excellent rythme de course ce dimanche, ce qui lui a permis de remonter ses concurrents un à un.

« C’était très agréable pour être honnête. C’était l’une de mes meilleures courses, et probablement ma plus forte avec Ferrari ! » a déclaré Carlos Sainz, qui a été élu « pilote du jour » ce dimanche à Istanbul.

« Ce premier relais dans ces conditions difficiles était très intense mais très amusant. J’ai dépassé dans différentes parties de la piste et j’ai utilisé toutes sortes de trajectoires, donc je me suis vraiment amusé. »

« C’est dommage que nous ayons eu un problème pendant l’arrêt, car l’arrêt au stand lui-même a été rapide, mais nous devons analyser pourquoi il a fallu si longtemps pour libérer la voiture. Au lieu de sortir derrière Ocon, je me serais rapproché de Lando, et au cours des dix derniers tours, j’étais l’un des plus rapides en piste, donc je pense que nous aurions pu terminer la course plus haut. »

« Quoi qu’il en soit, ces choses peuvent arriver et j’ai certainement beaucoup de points positifs à tirer. Je commence à prendre beaucoup de plaisir avec la voiture et à la comprendre de mieux en mieux, alors j’attends avec impatience les courses à venir et de continuer à prendre de l’élan. »

Après le Grand Prix de Turquie, Carlos Sainz occupe la sixième place au classement des pilotes avec 0,5 point d’avance sur son coéquipier Charles Leclerc.

Classement pilotes F1 2021

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La Scuderia Ferrari aborde la fin de saison « avec sérénité »

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, se félicite du travail réalisé par son équipe ce week-end au Grand Prix de Turquie avec les deux monoplaces dans le top dix à l’arrivée de l’épreuve ce dimanche.

Ce week-end en Turquie, Leclerc a été très compétitif en qualifications et en course, tandis que son coéquipier Carlos Sainz – qui bénéficiait pour la première fois de l’évolution du moteur Ferrari et qui partait dernier sur la grille – a réussi à remonter tout le peloton en course pour finalement terminer huitième.

Pour Mattia Binotto – qui n’était pas présent sur le circuit à Istanbul ce week-end – Ferrari n’a fait que confirmer les progrès réalisés par l’équipe au cours des derniers mois en vue de la saison 2022.

« Ce fut une course très intense et elle a confirmé les bons signes qui s’étaient déjà manifestés dans des conditions de piste sèche très différentes vendredi. Istanbul est une piste très exigeante et nous avons montré que nous étions compétitifs, du moins sur cette piste et c’est pourquoi nous ne pouvons pas être entièrement satisfaits des 16 points que nous avons récoltés. » a déclaré Mattia Binotto ce dimanche soir à Istanbul.

« Charles a passé un excellent week-end, aussi bien en qualifications qu’en course. Ensemble, nous avons essayé d’obtenir un résultat encore meilleur et c’est dommage qu’il ne soit finalement pas monté sur le podium, car cela aurait été bien mérité. Carlos, qui est arrivé en Turquie avec la pénalité sur la grille, a réalisé une belle remontée dans la hiérarchie, qui l’a mené jusqu’à la huitième place. »

« Nous continuons de progresser mais il y a encore beaucoup de travail à faire pour se battre régulièrement pour la victoire. » a ajouté Binotto.

« Nous devons être réalistes et continuer à nous améliorer dans tous les domaines. Nous pouvons aborder les six courses restantes avec sérénité, sachant que nous avons un package qui nous permet de nous battre jusqu’au bout pour la troisième place du championnat des constructeurs, un de nos objectifs affichés pour cette saison. »

Après le Grand Prix de Turquie, Ferrari occupe toujours la quatrième place au championnat constructeurs avec 7,5 points de retard sur McLaren.

Classement constructeurs F1 2021

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Mercedes a eu « des décisions difficiles à prendre » ce dimanche en Turquie

Toto Wolff, le directeur de Mercedes, a reconnu que ce dimanche son équipe a eu des décisions difficiles à prendre en course avec Lewis Hamilton.

Onzième sur la grille de départ, Lewis Hamilton a mené une course d’attaque pour remonter dans la hiérarchie au volant d’une monoplace équipée de pneus Intermédiaires sur une piste humide.

A un moment donné, la question de savoir si le Britannique devait rentrer au stand pour chausser des pneus neufs s’est posée pour Mercedes, mais le septuple champion du monde n’a pas voulu écouter les recommandations de son équipe et insistait pour rester en piste avec des pneus quasiment slicks, avant de finalement se raviser et rentrer dans la voie des stands, laissant ainsi filer un potentiel podium.

« Pour Lewis, nous avons eu des décisions difficiles à prendre tout au long de la course. » nous explique Toto Wolff ce dimanche soir à Istanbul.

« On s’est dit qu’on pourrait peut-être tenir le coup avec lui, sans s’arrêter, et prendre la troisième place. Ou, si une ligne sèche apparaissait, peut-être même le faire rentrer et passer au pneu Tendre. L’équilibre pour nous était donc entre rentrer au stand, rouler prudemment et se battre avec Leclerc et Perez sur la piste pour P3 ou, en prenant un pari calculé, avoir une chance de gagner la course ou de terminer P3. »

« Au fur et à mesure que cela se déroulait, nous pouvions voir le rythme de Leclerc baisser sur les Intermédiaires usés, suivi de peu par Lewis, puis nous savions que nous ne pouvions pas aller jusqu’au bout et que nous devions nous arrêter. À ce stade, Lewis perdait 1,5 seconde contre Gasly et Perez et ce serait une question de temps avant qu’il ne soit rattrapé. Nous nous contentons donc de P5 et je suis content des décisions que nous avons prises. »

« Il y a toujours une vue absolue et une vue relative. Le point de vue relatif est que lors de la dernière course, Red Bull était très heureux de ne perdre que 7 points sur une pénalité de grille – aujourd’hui, nous avons perdu 8 points, donc ce n’est pas la fin du monde. Le point de vue absolu est qu’aujourd’hui, nous aurions pu marquer encore 3, 4 ou 5 points de plus. Mais ça va, le championnat reste ouvert et le combat continue. »

Classement constructeurs F1 2021

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Horner impressionné par le pilotage de Perez en Turquie

Le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, se félicite d’avoir réussi à mettre Mercedes sous pression ce week-end en Turquie sur un tracé où l’équipe du constructeur allemand a toujours été très forte.

Bien que ce soit la Mercedes de Valtteri Bottas qui a franchi la ligne d’arrivée en premier ce dimanche, les deux pilotes Red Bull Max Verstappen et Sergio Perez ont réussi à décrocher un double podium pour leur équipe à Istanbul, ce qui permet à Red Bull de marquer de gros points au championnat constructeurs et à Verstappen de reprendre la tête du classement pilotes.

« Max a repris la tête du championnat des pilotes sur une piste traditionnellement forte pour Mercedes, nous avons limité les dégâts et c’était un excellent travail d’équipe avec beaucoup de points constructeurs, nous allons donc continuer à nous battre. » a déclaré Christian Horner ce dimanche soir à Istanbul.

« La tête du championnat continue de changer de mains et le reste de l’année va être incroyablement serré, nous avons de grandes courses à venir et c’est bien de mettre Mercedes sous pression. »

Horner a été particulièrement impressionné par le pilotage de Sergio Perez ce dimanche, le Mexicain ayant réussi à mener la vie dure à Lewis Hamilton pour l’empêcher de remonter.

« Pour nous, le moment crucial d’aujourd’hui a été le moment où nous avons décidé d’arrêter Checo, nous aurions pu le garder dehors pour continuer à tenir Lewis, mais nous avons décidé de le faire entrer au stand parce que nous ne pensions pas que les pneus d’Hamilton allaient arriver à la fin de la course. »

« Checo a fait un travail incroyable aujourd’hui, il a couru contre Lewis aussi fort que Max. Il est allé roue contre roue avec lui et il s’est même retrouvé dans la voie des stands lorsque Lewis l’a fait sortir, puis ils se sont retrouvés à l’accélération dans la ligne droite de départ-arrivée. La prochaine course à Austin a toujours été sous l’emprise d’Hamilton, nous allons donc devoir être au sommet de notre art, c’est génial d’être dans ce combat et toute l’équipe en profite vraiment. »

Classement constructeurs F1 2021

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Les classements F1 2021 après le Grand Prix de Turquie

Voici les classements de la saison F1 2021 pilotes et constructeurs après le Grand Prix de Turquie disputé ce dimanche 10 octobre sur l’Istanbul Park.

C’est le pilote Mercedes Valtteri Bottas qui a remporté le Grand Prix de Turquie ce dimanche 10 octobre, le Finlandais devance sur la ligne d’arrivée la Red Bull de Max Verstappen et l’autre Red Bull pilotée par Sergio Perez.

Derrière, Charles Leclerc, Lewis Hamilton, Pierre Gasly, Lando Norris, Carlos Sainz, Lance Stroll et Esteban Ocon complètent le top dix à l’arrivée de l’épreuve.

Les classements présentés ci-dessous sont évolutifs en temps réel et sont donc mis à jour en cas de pénalité infligée à un ou plusieurs pilotes après le classement officiel de la course et qui aurait une conséquence directe sur les positions aux championnats.

Classement pilotes F1 2021

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Classement constructeurs F1 2021

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Les résultats définitifs du Grand Prix F1 de Turquie 2021

Voici les résultats définitifs du Grand Prix de Turquie 2021, seizième manche du championnat du monde de Formule 1, disputé ce dimanche 10 octobre à Istanbul.

C’est le pilote Mercedes Valtteri Bottas qui a remporté le Grand Prix de Turquie ce dimanche, le Finlandais devance sur la ligne d’arrivée la Red Bull de Max Verstappen et l’autre Red Bull pilotée par Sergio Perez.

Derrière, Charles Leclerc, Lewis Hamilton, Pierre Gasly, Lando Norris, Carlos Sainz, Lance Stroll et Esteban Ocon complètent le top dix à l’arrivée de l’épreuve.

Les abandons : Il n’y a eu aucun abandon ce dimanche au Grand Prix de Turquie. Tous les pilotes de grille ont franchi la ligne d’arrivée à Istanbul.

Pilote du jour : C’est le pilote Ferrari Carlos Sainz qui a été élu pilote du jour en Turquie. L’espagnol prenait le départ de la course depuis la dix-neuvième position sur la grille et a franchi la ligne d’arrivé à la huitième place ce dimanche.

Les pénalités : Fernando Alonso et Pierre Gasly ont chacun reçu une pénalité de cinq secondes pendant la course pour avoir causé un accrochage. En plus de cette pénalité, les deux hommes ont également reçu deux points de pénalité sur leur super licence.

Meilleur tour en course : C’est le vainqueur de l’épreuve, le pilote Mercedes Valtteri Bottas, qui a signé le meilleur tour en course et qui empoche donc le point bonus ce dimanche. Bottas a signé un 1,30.432 dans le 58e tour du Grand Prix de Turquie.

Résultats définitifs du GP de Turquie

Classement pilotes F1 2021

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Classement constructeurs F1 2021

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Après être passé proche de la victoire, Leclerc n’a aucun regret

Charles Leclerc insiste sur le fait que Ferrari a fait les bons choix en Turquie après avoir finalement franchi la ligne d’arrivée quatrième dans une course dans laquelle la gestion des pneus était la clé.

Parti troisième sur la grille de départ, Leclerc s’est montré très solide dans la première moitié du Grand Prix, et lorsque le poleman Valtteri Bottas s’est arrêté au 37e tour, le Monégasque s’est dûment retrouvé en tête du peloton, mais le pilote Ferrari était toujours sur les mêmes trains de pneus qu’au départ de la course.

Insistant sur ses pneumatiques Intermédiaires usés jusqu’à la corde, Charles Leclerc a finalement dû se résigner et réaliser un arrêt au stand en voyant la Mercedes de Valtteri Bottas revenir comme un boulet de canon sur lui dans les derniers tours. Après son arrêt, Leclerc ressortira finalement des stands quatrième et franchira la ligne d’arrivée à cette position.

« C’était une excellente course. Lors du premier relais, nous étions très, très compétitifs. Ensuite, malheureusement, nous étions un peu déphasés par rapport aux autres lors du deuxième relais, en nous arrêtant plus tard. » a expliqué Leclerc.

« Au début, parmis les cinq premiers, nous étions plus rapides qu’eux sur les inters usés. Ensuite, je pense qu’ils ont réussi à effacer le graining et puis ils ont trouvé beaucoup plus de performances – environ trois secondes par tour – et puis nous n’avons pas eu le choix, nous avons dû nous arrêter. »

« Au cours des 10 derniers tours, j’essayais juste de rouler sur ces inters qui n’ont jamais vraiment pris vie. C’est un peu dommage car cela nous a fait perdre le podium, mais je ne regrette rien. »

« En Russie, je pense que la communication n’était pas excellente, mais cette fois, la communication était très bonne, j’avais une image claire de la course et nous avons fait le bon choix, ou ce que nous pensions être le bon choix. »

Classement du GP de Turquie

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