Le Made In Italy s’invite sur le podium à Imola ce week-end

Le Made In Italy s’invitera sur le podium ce week-end au Grand Prix d’Émilie-Romagne avec des trophées imaginés et créées par l’artiste Alice Ronchi.

Les trophées représentent un éclair et sont le résultat d’une collaboration entre le Pirelli HangarBicocca, un musée d’art contemporain, avec l’artiste italien.

Ces trophées ont été réalisés par l’artiste italienne sélectionnée pour ce projet grâce à sa collaboration avec Pirelli HangarBicocca: une fondation à but non lucratif dédiée à la production et à la promotion de l’art contemporain, créée à Milan en 2004 à partir d’un ancien entrepôt.

Le sponsor titre de chaque course est en mesure de choisir les trophées remis aux pilotes sur le podium, et Pirelli – une entreprise implantée à Milan en Italie – a décidé de célébrer l’art italien pour le Grand Prix du Made In Italy et d’Émilie-Romagne (appellation officielle du Grand Prix ce week-end à Imola).

Les trophées, innovants en termes de conception et d’aspect symbolique, représentent un éclair et ont été réalisés dans l’atelier de l’artiste avec de l’aluminium, avant d’être polis avec un effet miroir.

Le processus de création comprenait la modélisation numérique de la forme finale, l’impression 3D et le moulage à la cire dans une fonderie. Selon l’artiste elle-même, le trophée a été inspiré par la beauté d’une voiture de course des années 1950 et le paysage d’Imola. L’artiste a choisi de se concentrer sur l’histoire ainsi que sur ce qu’elle a identifié comme le thème prédominant de la Formule 1: la puissance.

« J’ai vu l’éclair comme un symbole de puissance, de vitesse, de tension et de force. » explique Alice Ronchi.

« Et cela remonte aux principales icônes qui ont inspiré cette œuvre: Zeus, les dieux et la Grèce antique. Espérons que ce trophée offre un nouvel aspect narratif. »

« À travers une interprétation des aspects qui résument les forces motrices de chaque grand prix, ainsi que l’utilisation de l’éclair et la référence au mythe de Zeus, j’ai voulu transmettre une histoire racontée de la manière la plus expressive possible. »

Rendez-vous donc ce dimanche 18 avril sur le podium du Grand Prix d’Émilie-Romagne pour découvrir ces trophées.

Red Bull Racing prolonge son partenariat avec TAG Heuer

L’équipe Red Bull Racing et la société TAG Heuer ont annoncé ce jeudi la prolongation de leur partenariat jusqu’en 2024.

La conclusion du nouvel accord intervient à la veille du Grand Prix d’Émilie-Romagne 2021 et voit la marque TAG Heuer rester sur les voitures et les combinaisons des pilotes Red Bull Racing Honda Max Verstappen et Sergio Perez.

« Nous sommes extrêmement fiers de poursuivre notre partenariat de longue date et fructueux avec TAG Heuer, l’un des noms les plus emblématiques de l’histoire des courses de Grand Prix. » a déclaré Christian Horner, le directeur de l’équipe Red Bull.

« Au fil des décennies, TAG Heuer a été associé à certaines des véritables légendes de notre sport et nous sommes ravis que Red Bull Racing continue de faire partie de cet important héritage. »

« Dans le sport automobile, le timing est tout, non seulement en termes de fractions de seconde qui séparent le grand du bien, mais aussi en termes de décisions en une fraction de seconde qui peuvent faire la différence entre la victoire et la défaite. »

« L’esprit « Don’t Crack Under Pressure » de TAG Heuer incarne la résilience et l’engagement nécessaires pour réussir ce timing et nous sommes impatients de décrocher avec eux plus de de victoires dans les années à venir. »

Pour rappel, à partir de la saison prochaine l’équipe Red Bull continuera d’utiliser le moteur Honda à l’arrière de sa monoplace, mais l’unité motrice devrait être rebadgée.

Les dirigeants de l’équipe ont indiqué récemment que le moteur devrait être badgé « Red Bull Powertrains » (le nom de la société montée récemment pour exploiter les moteurs Honda à partir de 2022), mais l’équipe pourrait tout aussi bien décider de rebadger son moteur TAG Heuer comme ce fut le cas dans le passé avec l’utilisation du moteur Renault.

Di Grassi conseille à la F1 d’abandonner les moteurs hybrides

Le champion de Formule E, Lucas Di Grassi, conseille à la Formule 1 d’envisager l’introduction immédiate de carburants durables, le pilote brésilien estimant qu’un retour des moteurs V10 et V8 pourrait être envisagé tout en restant pertinent.

Pour rappel, la Formule 1 souhaite introduire des carburants durables à partir de 2023, l’objectif final étant d’obtenir une empreinte carbone zéro d’ici 2030 pour la catégorie reine du sport automobile.

Mais pour Lucas Di Grassi, la F1 doit accélérer ce processus et mettre en place le plus rapidement possible l’utilisation du e-fuel, le carburant écologique.

« Si j’étais en Formule 1, j’adapterais certainement les règles techniques pour le développement et l’utilisation du e-carburant. » a écrit le Brésilien sur son compte Twitter.

« Ensuite, vous pourrez ramener les moteurs V10 et V8 tout en restant pertinent dans l’industrie avec une empreinte carbone zéro et sans perdre son identité. »

« Les hybrides seront bientôt terminés. » poursuit-il, tout en soulignant que les batteries électriques doivent être réservées à la Formule E exclusivement.

« C’est une bonne durabilité pour la Formule 1. Ce n’est pas le « green washing » que nous pouvons voir actuellement avec la plantation d’arbres et toute la publicité pour être durable. »

« Dépensez votre argent et votre ingéniosité pour obtenir des e-carburants propres et bon marché.« 

Le discours du pilote Audi Lucas Di Grassi n’est pas anodin puisque l’on sait que Porsche suit de très prés les différentes réunions du groupe de travail technique de la F1 concernant la réglementation sur les moteurs en F1 à partir de 2025 pour une éventuelle entrée de la marque en catégorie reine.

Les horaires du Grand Prix d’Émilie-Romagne 2021

Seconde manche de la saison 2021 de F1, le Grand Prix d’Émilie-Romagne se dispute ce week-end (du 16 au 18 avril) sur le tracé d’Imola.

Pas de surprise pour cette saison 2021, puisque c’est toujours le groupe Canal+ qui détient les droits exclusifs de la F1 en France et vous devrez donc être abonné à la chaîne à péage pour pouvoir regarder les Grands Prix tout au long de la saison.

Il est bon de noter que les horaires des essais libres et de la séance de qualifications ont été modifiés cette semaine par la F1 pour ne pas entrer en conflit avec les funérailles du Prince Philip qui auront lieu ce samedi 17 avril.

Ce vendredi 16 avril, les deux premières séances d’essais libres [EL1 et EL2] du Grand Prix d’Émilie-Romagne seront à suivre sur Canal+ Sport, tandis que la troisième et dernière séance d’essais libres [EL3] sera diffusée le samedi 17 avril à 11h00 (heure de Paris) sur Canal+ Sport également.

Les qualifications du Grand Prix d’Émilie-Romagne seront diffusées ce samedi 17 avril à 14h00 (heure de Paris) sur Canal+ Sport.

Enfin, le Grand Prix d’Émilie-Romagne 2021 sera diffusé sur Canal+ le dimanche 18 avril à partir de 15h00 (heure de Paris) et sera également à suivre en direct sur F1only.fr.

Les horaires du GP d’Émilie-Romagne 2021 (heure de Paris)

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Météo GP d’Émilie-Romagne : risque élevé de pluie pour dimanche

Moins de six mois après la première édition du GP F1 d’Émilie-Romagne, le paddock retrouve le circuit d’Imola. Le tracé italien est réputé étroit avec une succession d’enchaînements très rapides.

Rappelons que c’est un des rares circuits du championnat qui est couru dans le sens inverse des aiguilles d’une montre [Lévogyre]. Les conditions météo seront bien différentes par rapport à 2020 car la pluie est effectivement attendue pour dimanche après-midi.

Situation Générale

Le temps frais en bien installé en cette mi-avril sur l’Europe central et du sud. La faute à un anticyclone centrée sur la Scandinavie qui entraine une descente d’air froid dans un couloir allant de Stockholm à Perpignan. L’Italie n’est pas épargnée par ce temps frais.

Une dépression en formation sur l’Algérie et la Tunisie vendredi, glisse lentement vers la Grèce samedi et dimanche générant de l’instabilité et un temps frais perturbé sur l’Italie pour dimanche.

Vendredi 16 avril – Essais libres 1 et 2

La journée de vendredi débutera avec une alternance de soleil et de passage nuageux dans la région de Bologne.  Les conditions sèches et fraiches (il fera 5°C au lever du soleil) seront remplacées par un temps de plus en plus nuageux lors des deux premières séances d’essais libres.

Le mercure atteindra 13°C au plus chaud de l’après-midi. Le vent sera modéré (10 à 20 km/h) et soufflera du secteur Est. En fin d’après-midi le ciel sera totalement couvert.

Samedi 17 avril – Essais libres 3 et Qualifications

Pour samedi et après une nuit encore froide pour la saison, le temps demeurera couvert toute la journée avec peu de chance de voir briller le soleil. Les températures atteindront péniblement 12°C lors de la séance de qualifications dont le coup d’envoi sera donné à 14h00 (heure de Paris).

Le vent faible (soufflant de 5 à 15 km/h) orienté du Nord-Est viendra renforcer la sensation de fraîcheur. Les pilotes devront donc composer avec ces conditions froides mais sèches pour se qualifier et les pneumatiques (C2, C3 et C4) ne seront pas mis à rude épreuve. En soirée les nuages se feront de plus en menaçant.

Dimanche 18 avril – La course

L’instabilité s’installe pour la journée de dimanche avec un fort risque d’averses dès la matinée. Le temps perturbé et frais devrait se maintenir tout au long de la journée avec un risque de pluie à 80% pour le départ de la course qui sera donné à 15h00 (heure de Paris).

Tout au long des 63 tours de course, le vent faible soufflera, comme la veille, de façon modérée du secteur Nord-Est.

Les prévisions seront affinées au cours des prochaines heures et nous vous invitons à consulter les prévisions horaires qui sont mises spécialement à votre disposition sur le site de notre partenaire météo : [en cliquant ici Celinium ]. Ces prévisions sont rafraîchies toutes les 10 minutes.

Jarno Trulli n’a aucun doute sur les capacités et la détermination d’Alonso

L’ancien pilote Renault, Jarno Trulli, dit qu’il n’a aucun doute sur le fait que Fernando Alonso réussira à coup sûr son retour en Formule 1 cette année avec Alpine.

L’Italien, aujourd’hui âgé de 46 ans, était le coéquipier de Fernando Alonso chez Renault en 2003 et 2004, avant que l’Espagnol ne remporte ses deux titres mondiaux avec l’équipe du constructeur français en 2005 et 2006.

S’exprimant sur le podcast de la F1, Beyond The Grid, Trulli a rappelé à quel point Fernando Alonso était toujours autant motivé de piloter malgré le fait que l’Espagnol approche désormais de ses 40 ans.

« J’ai parlé avec Fernando récemment, je dois dire quelque chose: Fernando, comme je l’ai déjà dit, a 10 ans de moins que moi, donc c’est déjà une bonne chose pour lui. Mais Fernando, contrairement à moi, dans sa tête, il a toujours envie de conduire. » a déclaré Jarno Trulli.

« Il n’a rien d’autre en tête que de conduire. Je ne peux pas le voir échouer dans ce qu’il va faire, et il est toujours en pleine forme.« 

« Le grand point d’interrogation n’est probablement pas la qualité de Fernando; le vrai point d’interrogation sera de savoir quelle sera la qualité de sa voiture afin de mettre Fernando en position de se battre pour le sommet.« 

« J’ai très peu de doutes sur Fernando, simplement parce que j’ai pu le voir encore extrêmement motivé. »

« Croisons les doigts et espérons que Alpine pourra livrer une voiture assez bonne pour donner à Fernando la chance de profiter des courses de Grand Prix pour 2021. »

L’Italien, qui a commencé sa carrière en F1 en 1997 avec Minardi, a également déclaré qu’Alonso n’avait pas peur de faire de la politique pour se donner les meilleures chances de gagner.

« Fernando fait partie de ces pilotes qui jouent aux jeux d’esprit et politiques dans son équipe. Mais cela fait aussi partie d’un pilote, d’un pilote de haut niveau qui veut finalement être le meilleur de l’équipe et veut être numéro un. Alors je ne lui en veux pas. »

« Je ne suis pas comme lui; je préfère toujours faire mes preuves avec des résultats plutôt qu’avec la politique. Et probablement, c’était l’une de mes erreurs. »

« Bien sûr, il a toujours essayé de tirer le meilleur parti de l’équipe et de la politique au sein de l’équipe, pour lui-même. Il a toujours essayé de centrer l’attention sur lui-même, et il faut de toute façon s’attendre à cela d’un pilote supérieur… il veut toute l’attention pour lui-même. »

Désormais loin de la F1, Jarno Trulli s’occupe d’un vignoble qui produit environ un million de bouteilles de vin chaque année.

Sergio Perez s’attend à un combat serré avec Mercedes à Imola

Sergio Perez – qui a rejoint l’équipe Red Bull cette année – n’a pas connu une première course facile à Bahreïn avec une panne survenue sur sa monoplace avant même le départ de la course dans le tour de chauffe.

Le Mexicain a bien failli abandonner avant de prendre le départ de l’épreuve, mais par on ne sait quel miracle, sa monoplace a finalement redémarré et Sergio Perez a donc pu prendre le départ depuis la voie des stands.

Contraint à devoir remonter tout le peloton, Perez a finalement franchi la ligne d’arrivée du Grand Prix de Bahreïn à la cinquième place et a été élu pilote du jour par les fans.

A la veille de la seconde manche de l’année qui se dispute ce week-end sur le tracé d’Imola dans le cadre du Grand Prix d’Émilie-Romagne, Sergio Perez visera au minimum le podium au volant de sa RB16B, mais le pilote mexicain s’attend à un combat serré avec Mercedes.

« Je pense que ça va être très serré avec Mercedes et nous allons voir si le combat est lié au circuit. » nous explique Sergio Perez avant la seconde manche de la saison 2021.

« Il sera intéressant de voir comment nous nous en sortons à Imola, sur une piste très différente de Bahreïn, et de voir comment nous nous comparons à eux. »

« J’ai beaucoup appris [à Bahreïn]. J’en ai appris davantage sur le style de conduite de Max et sur la façon dont la voiture doit être pilotée pour en tirer le maximum. Je pense que c’était le plus grand apprentissage, je sais de quel équilibre j’ai besoin sur la voiture tout au long du week-end. »

« Mon objectif est de faire une bonne course et j’attends avec impatience le week-end. Espérons qu’à Imola, nous pourrons revenir et être en lice pour se battre pour un podium et, espérons-le, la victoire. »

« Contrairement à Bahreïn, les qualifications sont très importantes à Imola car on peut difficilement doubler là-bas mais j’aime ça. »

Présentation du GP d’Émilie-Romagne

Une zone de DRS rallongée à Imola en 2021

Pour l’édition 2021 du Grand Prix d’Émilie-Romagne, les pilotes auront le droit à une zone de DRS rallongée de quelques mètres par rapport à l’édition précédente qui s’est déroulée à Imola en novembre 2020.

Après le Grand Prix d’Émilie-Romagne 2020, plusieurs pilotes se sont plaints de devoir attendre d’être sur la ligne d’arrivée pour pouvoir ouvrir leur DRS dans la seule et unique zone prévue à cet effet sur le tracé d’Imola.

La FIA a donc entendu les remarques des pilotes et a décidé cette année de rallonger de quelques mètres cette zone, ce qui veut dire que les pilotes auront la possibilité d’ouvrir leur système de réduction de la trainée bien avant la ligne d’arrivée.

La zone de détection du DRS a elle aussi été déplacée, puisqu’elle est désormais située 20 mètres avant le virage 17 (elle était placée 40m après le virage 18 en 2020), tandis que la zone d’activation se situe désormais 60m après le virage 19 (sur la ligne d’arrivée en 2020).

Cette différence de quelques mètres devrait permettre aux pilotes d’obtenir une vitesse de pointe plus importante au bout de la ligne droite principale avant le premier virage.

Plan du circuit d’Imola

La F1 renonce au week-end sur deux jours

Le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, a catégoriquement écarté l’idée d’organiser un week-end sur deux jours en Formule 1 comme cela avait été envisagé récemment.

Dans le but de diminuer les dépenses, cette idée d’un week-end de deux jours (au lieu de trois) a été discutée récemment, le principe consistant à supprimer complétement la journée du vendredi pour n’organiser qu’une seule séance d’essais libres de 90 minutes le samedi avant la séance de qualifications. Le Grand Prix quant à lui aurait conservé sa place le dimanche après-midi.

Un tests avait d’ailleurs déjà été effectué en 2020 avec un Grand Prix d’Émilie-Romagne disputé sur seulement deux journées (une séance d’essais de 90 minutes disputée le samedi, suivie par les qualifications et la course le dimanche).

On s’attendait donc logiquement à ce que la Formule 1 décide d’introduire ce format de week-end sur deux jours à partir de la saison 2022, mais le nouveau PDG de la discipline reine du sport automobile a répondu par la négative lorsqu’on lui a demandé si la F1 allait bien introduire le format sur deux jours l’an prochain.

« Non. Tous les organisateurs veulent avoir une expérience complète pour le public et nous devons respecter cela. » a déclaré Stefano Domenicali dans une interview publiée par le site de la F1.

En revanche, Domenicali continue de croire que les courses sprint (qui seront testées cette année lors de trois épreuves; Silverstone, Monza et Interlagos) présentent de nombreux avantages pour la Formule 1.

« Lorsque nous avons annoncé publiquement que nous voulions essayer une telle course qualificative de sprint, les organisateurs qui étaient éligibles pour le test ont immédiatement eu beaucoup plus de demandes de billets. »

« Et les chaînes de télévision étaient ravies. Ce format de course sprint présente de nombreux avantages. Moins il y a de temps pour les séances d’essais libres, plus il y a d’action sur la piste. Personne n’attend plus de meilleures conditions dans le garage. »

Une annonce officielle au sujet des courses sprint est attendue ce week-end lors du Grand Prix d’Emilie-Romagne qui se dispute sur le tracé d’Imola du 16 au 18 avril.

Pierre Gasly vise « de gros points » à Imola ce week-end

Pierre Gasly se montre plutôt satisfait du rythme de sa monoplace en ce début de saison, malgré le fait que le pilote AlphaTauri a dû abandonner lors de la première manche de l’année à Bahreïn en raison d’un contact avec la McLaren de Daniel Ricciardo dans les premiers tours de course.

Hormis cet accrochage, le week-end de Pierre Gasly s’était très bien déroulé avec une cinquième position sur la grille de départ et des performances prometteuses de son AT02.

« Hormis la collision avec Daniel [Ricciardo], le week-end de Bahreïn s’est bien déroulé, avec beaucoup de points positifs à en tirer. Lors de toutes les séances d’essais libres, nous étions parmi les premiers et nous avons fait un top cinq en qualifications, ce qui était l’un de nos meilleurs résultats à ce jour. » nous explique le pilote français avant la seconde manche de la saison.

« Dans l’ensemble, en termes de performances et de vitesse, c’est très encourageant pour le reste de la saison, à commencer par Imola ce week-end. D’après ce que nous avons vu à Bahreïn, il semble que nous ayons un package qui nous permettra de nous battre pour les gros points et il n’y a aucune raison pour que cela ne soit pas le cas pour les courses à venir.« 

« Un exemple de la confiance de l’équipe a été la décision de s’attaquer à la Q2 à Sakhir sur le pneu Medium car à part nous, seuls les deux Mercedes et Max Verstappen l’ont fait. »

« C’était un risque, mais cela prouve notre confiance en notre voiture et notre niveau de performance. J’espère maintenant que nous pourrons le faire à nouveau sur d’autres circuits.« 

Concernant le Grand Prix d’Émilie-Romagne qui se dispute ce week-end, Gasly se veut plutôt confiant puisque le tracé d’Imola est l’un de ses circuits préférés.

« Imola est l’un des mes circuits préférés, je l’adore. C’est technique avec beaucoup de virages rapides qui vous permettent d’entrer dans un rythme et vous êtes toujours occupé car c’est assez sinueux.« 

« L’année dernière, sur cette piste, j’ai obtenu ma meilleure qualification avec l’équipe, sur la deuxième ligne. Malheureusement, cette course s’est terminée tôt avec un problème alors que j’étais cinquième, mais c’était un très bon week-end jusque-là, alors maintenant je suis impatient d’y revenir et de compenser la déception de l’année dernière. »

Présentation GP d’Émilie-Romagne

Les pilotes de F1 échangent leur coéquipier ce jeudi à Imola

C’est une conférence de presse d’avant course un peu spéciale à laquelle nous pourrons assister ce jeudi à Imola pour le Grand Prix d’Émilie-Romagne, puisque les pilotes n’apparaitront pas aux côtés de leur coéquipier devant les médias.

Depuis le début de la saison dernière, les conférences de presse de jeudi ont été échelonnées équipe par équipe afin de rester dans les « bulles » sécurisées en raison du Covid-19 avec des coéquipiers assis les uns à côté des autres pour répondre aux questions.

Mais pour la première fois depuis l’introduction de ce nouveau format de conférence de presse, les pilotes se présenteront ce jeudi devant les médias accompagnés d’un pilote d’une autre équipe.

Par exemple, le septuple champion du monde de F1, Lewis Hamilton, ne sera pas en conférence de presse aux côtés de son coéquipier Valtteri Bottas, mais le pilote Mercedes sera associé à son rival Sebastian Vettel de l’équipe Aston Martin.

Max Verstappen sera en conférence de presse aux côtés du pilote Haas Mick Schumacher ou encore Fernando Alonso sera associé au pilote McLaren Lando Norris.

La conférence de presse du Grand Prix d’Émilie-Romagne débuter ce jeudi à 14h00 et vous pourrez évidemment retrouver toutes les réactions des différents protagonistes sur F1only.fr dans la foulée.

Les pilotes en conférence de presse ce jeudi à Imola

  • Carlos Sainz/Sergio Perez
  • Lance Stroll/George Russell
  • Kimi Raikkonen/Nikita Mazepin
  • Esteban Ocon/Valtteri Bottas
  • Antonio Giovinazzi/Charles Leclerc
  • Mick Schumacher/Max Verstappen
  • Fernando Alonso/Lando Norris
  • Daniel Ricciardo/Nicholas Latifi
  • Sebastian Vettel/Lewis Hamilton
  • Pierre Gasly/Yuki Tsunoda

Présentation GP Émilie-Romagne

Russell sur son crash à Imola en 2020 : « La plus grosse erreur de ma carrière »

Le pilote Williams George Russell va faire en sorte de rectifier le tir cette année à Imola après s’être crashé tout seul sous Safety Car l’an dernier au Grand Prix d’Émilie-Romagne; une action qu’il qualifie comme étant « la plus grosse erreur de sa carrière ».

Le jeune britannique avait l’opportunité de marquer les premiers points pour son équipe lors du Grand Prix d’Émilie-Romagne 2020, mais une petite erreur d’appréciation à faible vitesse derrière la voiture de sécurité a mis un terme définitif à ses chances de terminer dans le top dix.

De retour cette année sur le tracé italien qui accueille la seconde manche de la saison 2021, George Russell se dit déterminé à rectifier le tir ce dimanche.

« Imola est un circuit fantastique; c’est très rapide et il faut vraiment être engagé. Il a aussi beaucoup de caractère qu’il manque parfois sur les nouvelles pistes, et vous le sentez lorsque vous rebondissez sur les vibreurs. Je suis très heureux que la piste soit de retour au calendrier cette saison. » nous explique Russell.

« J’ai commis ce qui est probablement la plus grosse erreur de ma carrière à Imola en 2020 en me crashant sous la voiture de sécurité. »

« C’est une piste où, si vous faites une erreur, vous le payez. Mais c’est ce que devrait être la course! Je vais essayer de rectifier mon erreur de l’année dernière avec un bon résultat ce week-end. »

Présentation GP Émilie-Romagne

Romain Grosjean : « L’Indycar est plus physique que la F1 »

Le Français Romain Grosjean, désormais pilote dans le championnat Indycar pour le Dale Coyne Racing, a expliqué quelles étaient les différences entre la Formule 1 et l’Indycar.

Pour l’ancien pilote Haas, la plus grande différence se situe au niveau la direction assistée, qui est absente en Indycar contrairement à la discipline reine du sport automobile.

« La plus grosse différence entre la Formule 1 et l’Indycar, je dirais que c’est l’absence de direction assistée. C’est sûr qu’on a forcément un ressenti assez différent. » explique Romain Grosjean en entretien avec Canal+.

« Je trouve que l’Indycar est presque plus physique, voire plus physique que la Formule 1 tant sur les bras que la chaleur dans le cockpit. Forcément un petit peu moins sur la nuque, parce qu’il y a un petit peu moins de forces G. »

« Mais la voiture bouge plus, j’ai été assez impressionné par les pneumatiques. On peut vraiment attaquer et se faire plaisir et on a pas besoin de tout le temps être dans la retenue. »

Grosjean a également indiqué que l’Aeroscreen – le système de protection du cockpit en forme de parebrise – n’était absolument pas gênant pour le pilote.

« L’Aeroscreen, tout le monde me pose la question, mais ça fait finalement très, très peu de différence. On ne se rend absolument pas compte qu’il est là. La seule chose c’est qu’effectivement on a pas besoin de nettoyer ses visières ou son casque à la fin d’une séance d’essais. »

« Les voitures sont vraiment très sympas à conduire, donc, j’ai encore beaucoup de choses à apprendre. Pour aller vite, il faut conduire assez différemment de la Formule 1, mais je commence à comprendre les choses et je pense qu’on est bien parti. »

Romain Grosjean participera à sa toute première course d’Indycar ce week-end en Alabama sur le tracé de Barber Motorsport.

Daniel Ricciardo : « Encore beaucoup de performances à débloquer »

Après sa première course disputée avec sa nouvelle équipe McLaren, l’Australien Daniel Ricciardo estime qu’il y a encore « beaucoup de performances » à débloquer sur la MCL35M.

A Bahreïn, Daniel Ricciardo a terminé la course à la septième position au volant d’une monoplace endommagée après un contact dans le premier tour avec l’AlphaTauri du Français Pierre Gasly.

Après un examen approfondi de sa monoplace, l’équipe McLaren a révélé que des dommages assez importants était probablement l’une des raisons pour lesquelles l’Australien a eu le plus grand mal à suivre le rythme de son coéquipier Lando Norris (qui a terminé quatrième).

« Après la course, nous avons constaté des dommages sur le fond plat de Daniel suite à l’impact de Pierre [Gasly] qui a heurté l’arrière de sa monoplace au début de course. » indiquait Andreas Seidl, le directeur de l’équipe McLaren après la première course de l’année.

« Le niveau des dégâts a couté une force d’appui considérable. Malgré la perte de performances, Daniel a utilisé son expérience pour faire face aux problèmes et marquer des points importants pour l’équipe. Nous attendons maintenant avec impatience la prochaine course. »

De son côté, Daniel Ricciardo estime qu’il n’a pas pu exploiter le plein potentiel de sa machine à Bahreïn en raison de ces dommages et s’attend donc à être de plus en plus compétitif au fil des courses.

« J’étais un peu malheureux avec les dommages que nous avons constatés sur la voiture après la course, et il reste encore quelques choses à apprendre et à maîtriser, ce qui prend un peu de temps. »

« Mais étant donné cela, je suis convaincu qu’il nous reste encore beaucoup de performances à débloquer. Nous avons travaillé dur à l’usine pour comprendre comment nous pouvons bâtir sur ce solide départ. »

« Je m’attendais vraiment à ce qu’il faille quelques courses pour me sentir à l’aise dans la voiture, mais je me sens mieux après la première course par rapport au même moment les années précédentes, donc c’est vraiment prometteur. »

« Nous allons tout donner à Imola, c’est une piste emblématique, old school, avec un tracé rapide et fluide qui laisse peu de place à l’erreur. »

« Je suis vraiment excité d’y retourner après la course de l’année dernière où j’ai terminé sur le podium. Je compte vraiment apporter cette expérience de l’année dernière pour aider l’équipe ce week-end et me battre pour ces points.« 

Présentation GP Émilie-Romagne

Hamilton révèle l’une des qualités de Valtteri Bottas en tant que coéquipier

Lewis Hamilton s’est confié sur sa relation avec son coéquipier chez Mercedes, Valtteri Bottas, et a expliqué qu’il n’était pas question de compétition entre eux deux, donnant même au Finlandais le surnom de « straight shooter » (« quelqu’un qui va droit au but »).

Dans une interview organisée par Mercedes juste avant le début de la saison 2021, les deux pilotes se sont posés des questions mutuellement. Une de celles-ci a obligé Lewis Hamilton à réfléchir avant de répondre alors que Valtteri Bottas lui avait demandé : « Quel est le meilleur avantage à m’avoir pour coéquipier? Pas de connerie, pas trop de bavardages. »

Hamilton a alors répondu : « Si tu mets des mots dans ma bouche, alors il n’y aura pas de conneries! »

« Je ne crois pas qu’il y ait une chose en particulier qui soit meilleure qu’une autre; je pense que c’est une combinaison de beaucoup de choses et c’est un fait qu’il n’y a pas de compétition entre nous » a poursuivi le septuple champion du Monde. « Tu vas droit au but. Et tout ça , c’est du travail acharné. »

« Il y a des weekends où nous aurions pu mieux faire, comme en Autriche 2020 par exemple, et nous savons que nous devons tous les deux faire un meilleur travail quand les autres arrivent en tête du weekend. »

L’Autriche, c’était la première course de la campagne 2020 et Bottas avait gagné alors qu’Hamilton avait fini quatrième, pénalisé pour avoir percuté Alex Albon au virage numéro 4.

Le directeur de l’équipe, Toto Wolff, n’était pas très heureux de cette situation mais Lewis Hamilton a indiqué que son patron était encore bien plus furieux lors de la saison 2016 lorsque que le pilote britannique et Nico Rosberg s’étaient percutés en Belgique mais également en Espagne [double abandon], ce qui avait permis à Max Verstappen de remporter sa première victoire avec Red Bull cette année-là

« La fois où Toto était le plus en colère, c’est quand Nico [Rosberg] et moi nous sommes crashés… Probablement à Barcelone, c’est le pire que j’ai pu voir. » a indiqué Hamilton.

Alors Bottas a demandé : « Et il était comment? Il fulminait? »

Hamilton lui a répondu en rigolant : « C’était comme s’il avait des plaques chauves sur la tête a force de s’arracher les cheveux, il a dû mettre du gazon et les faire repousser! »

Pour Bottas aussi, il y a un autre résultat de course qui a dû provoquer l’ire de son patron : « Je viens d’y penser, il n’était pas très content en Allemagne 2019. » souligne le Finlandais.

« J’étais sur le point d’obtenir au moins quelques points puis je me suis crashé. On portait tous ces costumes [pour les 125 ans de Mercedes dans le sport] et je me souviens… Toto a dit après la course que c’était la dernière fois qu’on jouait au carnaval lors d’un weekend de course. »

Le duo de pilotes se prépare désormais pour Imola où se déroulera la deuxième course de la saison alors que Red Bull a déjà montré ses capacités lors de la première manche fin mars, Max Verstappen ayant décroché la pole à Bahreïn pour finalement perdre la course à l’avantage de Lewis Hamilton.

Les deux pilotes Mercedes feront en sorte de garder le sourire sur le visage de Toto Wolff en gagnant un maximum de points dans ce qui va probablement être un championnat très disputé cette saison.

Domenicali : « les courses sprint en F1 présentent de nombreux avantages »

Cette saison, la Formule 1 va bel et bien introduire un nouveau format de week-end lors de trois événements sélectionnés avec notamment l’introduction d’une course sprint (100km) le samedi dont la grille de départ sera basée sur le résultat des qualifications qui auront lieu le vendredi.

Le résultat de la course sprint du samedi déterminera alors la grille de départ de la course principale du dimanche, dont la durée restera la même que d’habitude.

En 2021, ces tests auront lieu sur trois tracé différents; Interlagos au Brésil, Silverstone au Royaume-Uni et Monza en Italie.

« Lorsque nous avons annoncé publiquement que nous voulions essayer une telle course qualificative de sprint, les organisateurs qui étaient éligibles pour le test ont immédiatement eu beaucoup plus de demandes de billets. » explique Stefano Domenicali, le PDG de la F1, à AMUS.

« Et les chaînes de télévision étaient ravies. Ce format de course sprint présente de nombreux avantages. Moins il y a de temps pour les séances d’essais libres, plus il y a d’action sur la piste. Personne n’attend plus de meilleures conditions dans le garage. »

« Cela a déjà été démontré à Bahreïn avec la réduction des essais libres, l’organisateur peut vendre aux fans un meilleur vendredi. Avec les deuxièmes essais libres comme préparation de la course et les qualifications sprint dans l’après-midi, cela nous offre un meilleur samedi. »

« C’est une plate-forme supplémentaire pour les médias et pour les sponsors. Tout devient imprévisible et l’action en course est plus intéressante. Si nous n’essayons pas, nous ne saurons jamais si c’est un atout ou non. »

« Combien de fois avons-nous changé le format de qualification dans le passé? Toujours avec l’intention de faire mieux et d’arriver là où nous en sommes aujourd’hui. »

Lorsqu’on lui demande qui sera le poleman dans ce nouveau format de week-end, Domenicali explique que seul le vainqueur de la course sprint du samedi sera déclaré officiellement poleman au cours du week-end: « C’est très simple; pour les statistiques, le pilote qui remporte la course sprint de qualifications samedi obtient la pole position. »

« Et il n’y a qu’un seul gagnant, et il sera annoncé dimanche. Nous ne voulons pas faire ce format à chaque Grand Prix à l’avenir. Cela devrait être un Grand Chelem pour les événements sélectionnés. »

Enfin, certaines équipes ont évoqué le fait que ce format de week-end pourrait leur coûter plus cher, mais le PDG de la Formule 1 a tenu à leur répondre : « Nous sommes toujours en négociations. La différence entre se qualifier seul sur piste ou en course n’est pas si grande. »

« La distance est à peu près la même. Si nous demandons une compensation pour tout ce que nous voulons essayer, nous n’y arriverons jamais. »

« Nous ne devons pas perdre de vue la situation dans son ensemble. Nous discutons actuellement de l’impact sur les coûts. »

« Mais pour être honnête, les plaintes provenaient principalement des grandes équipes. J’espère que nous pouvons trouver une solution maintenant. Les autres détails du format sont plus ou moins complets. »

Pour Toto Wolff, Red Bull a l’avantage avant Imola

Bien que l’équipe Mercedes ait remporté la première manche de la saison à Bahreïn, le directeur de l’équipe du constructeur allemand, Toto Wolff, insiste sur le fait que c’est bien Red Bull qui a l’avantage avant la seconde manche de l’année à Imola.

Wolff rappelle que sur l’exercice d’un tour rapide, la Red Bull RB16B est bien plus rapide que la Mercedes W12, et lorsque l’on sait que les qualifications sont cruciales à Imola, l’Autrichien s’attend à un autre week-end compliqué pour son équipe.

« La saison de F1 2021 a certainement commencé dans un style spectaculaire. C’était une première course encourageante, avec à Bahreïn un double podium, et j’espère que le duel dans le désert entre nous et Red Bull est un signe de ce qui va arriver cette année. » nous explique Wolff à la veille de la seconde manche de la saison 2021 qui se déroulera ce week-end à Imola.

« Nous avons peut-être remporté la première course, mais nous ne nous faisons aucune illusion sur le fait que ce sera une saison simple. »

« La voiture manque encore de rythme sur un seul tour et Red Bull semble avoir l’avantage en ce moment. Nous nous efforçons de combler l’écart, et c’est un défi que nous apprécions. »

« Nous avons hâte de nous remettre sur les rails après cette pause de trois semaines et la deuxième manche, le Grand Prix d’Émilie-Romagne, approche à grands pas. Imola est un lieu tellement historique et emblématique, et c’est une piste que les pilotes apprécient vraiment, avec sa nature époustouflante, ses vitesses élevées et sa variété de types de virages. »

« C’est une piste assez étroite, ce qui rend les dépassements plus difficiles, mais cela met davantage l’accent sur la stratégie et rend les qualifications encore plus cruciales. »

« Nous avons tous apprécié de revenir à Imola en 2020, après une interruption de 14 ans, et cela a été plus spécial par le fait que nous avons remporté notre septième championnat des constructeurs ce week-end-là. Nous avons hâte d’y retourner ce week-end et de voir ce que la course 2021 nous réserve! »

Présentation GP Émilie-Romagne

Le PDG de la F1 admet que les règles techniques sont trop complexes

Le PDG de la F1, Stefano Domenicali, admet volontiers que la réglementation technique est devenue bien trop compliquée en catégorie reine du sport automobile et la Formule 1 a justement pour objectif de rendre tout cela plus clair.

Stefano Domenicali n’est à la tête de la Formule 1 que depuis le début de l’année et remplace directement l’Américain Chase Carey, qui continue de travailler à ses côtés.

En raison de la pandémie, de nombreux projets vont rester en pointillé cette année encore, bien que les nouvelles règles financières ont bien été introduites en Formule 1 cette saison avec un budget capé pour chaque équipe (145 millions de dollars, hors salaires des pilotes et des trois employés les plus haut placés de l’équipe).

Des contrôles devraient être réalisés par la FIA cette année pour voir si les équipes n’ont pas enfreint ce budget plafonné, mais certaines d’entre-elles se sont déjà étonnées de ne voir aucun contrôle au cours des trois premiers mois de l’année.

« Nous ne sommes pas l’autorité sportive. Il appartient à la FIA de contrôler le respect des règles financières. » rappelle Stefano Domenicali à nos confrères d’AMUS.

« Nous n’en sommes qu’au début et nous devrons adapter encore et encore ce nouveau système. Et c’est important parce que le système doit être crédible. »

« La FIA travaille en étroite collaboration avec les équipes pour répondre à toutes les questions. Ce n’est que récemment qu’il y a eu une autre réunion avec les équipes pour discuter des points qui n’étaient pas encore clairs. »

Justement, Domenicali n’hésite pas à dire que les règles en Formule 1 sont peut-être un peu trop complexes et qu’il va falloir à court terme trouver une solution pour les rendre plus lisibles.

« Le problème est la complexité. Jetez un œil aux règles techniques. Lors de l’introduction de quelque chose de nouveau, il y a tellement de pièges à prendre en compte. Ils ne comprennent jamais tout de suite. Vous devez toujours apporter des améliorations. C’est le travail de la FIA de faire cela de manière fiable et cohérente. »

« C’est l’un des objectifs stratégiques que nous poursuivons. » insiste Domenicali.

« Les règles sont trop compliquées. Jetez un œil aux règles. C’est aussi épais qu’une Bible. Cela effraie de nombreuses parties intéressées. »

« Et moins le public est capable de comprendre le sport, plus il est difficile de le motiver. Tout le monde connaît le football. Tout le monde est l’entraîneur secret de l’équipe nationale. »

Après avoir déjà roulé à Imola, Tsunoda veut capitaliser sur son expérience

Pour préparer comme il se doit ses débuts en Formule 1, le Japonais Yuki Tsunoda a passé un certain nombre de jours sur le circuit d’Imola l’an dernier et arrive donc ce week-end sur un terrain familier pour la seconde manche de la saison 2021.

Lors de sa première course à Bahreïn fin mars, Yuki Tsunoda a impressionné bon nombre d’observateurs en terminant à la neuvième place et en marquant ses deux premiers points en Formule 1 dès son premier Grand Prix en catégorie reine du sport automobile.

En arrivant à Imola où se disputera le Grand Prix d’Émilie-Romagne ce week-end, le pilote AlphaTauri compte bien capitaliser sur son expérience précédente sur le tracé italien pour marquer de nouveaux points.

« J’ai beaucoup apprécié ma première expérience d’un week-end de course de Formule 1 à Bahreïn et j’attends maintenant avec impatience le deuxième à Imola. » nous explique Tsunoda.

« Il n’y avait pas tant de choses qui m’ont surpris à propos de Bahreïn, à part la grande quantité de travail médiatique que j’avais à faire. Je ne m’attendais pas à ça! Bien sûr, la course et les qualifications étaient de nouvelles choses, mais rien n’était trop surprenant. »

« Lors de nos qualifications à Bahreïn, je n’ai aucun regret sur notre stratégie, car m’engager à essayer de passer en Q3 sur le pneu Medium a été une bonne expérience et pour l’équipe, c’était un nouveau défi d’essayer d’utiliser ce pneu. »

« J’ai beaucoup appris de cela, même si je m’attendais à être plus haut sur la grille avec le potentiel d’être parmi les cinq ou les six premiers. »

« J’étais toujours concentré et je ne me sentais pas tendu ou sous pression, ni ne sentais que je n’avais pas assez de temps. Cela a probablement aidé que nous ayons notre test de pré-saison sur la même piste. Je pense que lorsque nous arriverons sur des pistes qui sont nouvelles pour moi, comme Portimao et Monaco, ce sera plus difficile que Bahreïn. »

« Ce ne sera pas un problème à Imola, car j’y ai beaucoup roulé et je peux donc travailler de la même manière que ce que j’ai fait à Bahreïn. J’utiliserai l’expérience de la première course et j’ai déjà confiance dans une voiture à Imola. »

« Le circuit a beaucoup de virages à vitesse moyenne, ainsi que quelques virages rapides. J’aime les chicanes rapides comme les virages un et deux, ce que je ne pense jamais avoir  expérimenté auparavant. C’est vraiment une particularité d’Imola. »

« La piste monte et descend aussi beaucoup et je l’aime beaucoup. Je pense que c’est la raison pour laquelle tant de pilotes aiment conduire là-bas, car c’est différent des autres pistes. J’apprécie également la section Acque Minerali aux virages 11 et 12 où la piste descend et avec un double droite. En fait, j’aime tous les virages, mais ceux-là surtout. »

« Je vais commencer le week-end en augmentant progressivement mon rythme. Ce sera la clé, car vous ne voulez pas vous tromper en EL1, ce qui vous fera perdre confiance. Parce que nous avons roulé là-bas avant la saison, en tant qu’équipe, nous pouvons simplement nous concentrer sur les réglages de la voiture et essayer de maximiser cet avantage et nous espérons pouvoir obtenir un bon résultat. C’est important car c’est une course à domicile pour l’équipe et même pour moi, on se sent comme à la maison. »

« C’était intéressant de voir qu’après Bahreïn, j’ai eu une plus grande réaction de la part des fans européens que de ceux du Japon. C’est une question culturelle: les fans japonais veulent voir ce que je fais après quelques courses avant d’avoir une bonne impression. »

« J’ai été surpris de cette réaction en Europe. Je ne m’y attendais pas, car pour moi, Bahreïn n’était pas un week-end parfait et j’espérais finir mieux. « 

« Je suis heureux du soutien des fans, mais je ne ressens pas de pression à cause de cela, je le considère comme quelque chose de positif et ce week-end, je vais simplement continuer et faire mon travail. »

Présentation GP Émilie-Romagne

La santé publique du Québec prête à autoriser le GP du Canada à Huis clos

Nos confrères de Radio Canada rapportent ce mardi que la santé publique du Québec serait prête à autoriser la tenue du Grand Prix du Canada (du 11 au 13 juin) à huis clos à certaines conditions sanitaires liées à la pandémie de coronavirus.

Il serait question de la mise en place d’une bulle sanitaire avec des hôtels exclusifs, des tests réguliers et des transports privés pour tous les participants au Grand Prix du Canada, alors que l’on n’attendrait plus que la réponse formelle de la santé publique fédérale pour les questions liées aux quarantaines des participants.

Ce lundi, la mairesse de Montréal s’est montrée plutôt optimiste en laissant entendre que la question pourrait être réglée « dans les prochaines heures ».

Plus tôt cette année, le promoteur du Grand Prix du Canada, François Dumontier, avait déclaré qu’organiser cet événement à huis clos n’avait pas de sens, puisque sans la présence du public – et donc sans les recettes associées – il lui serait bien difficile de payer les factures pour l’organisation d’un tel événement.

Toutefois, Dumontier avait également indiqué que si les autorités locales décidaient de la tenue du Grand Prix du Canada à huis clos, il n’aurait pas d’autre choix que de l’organiser.

En parallèle,  La Presse rapportait samedi dernier que la Formule 1 demandait aux organisateurs six millions de dollars supplémentaires pour que la course puisse avoir lieu à huis clos cette année.

La situation entourant l’organisation du Grand Prix du Canada est donc toujours aussi complexe, mais une annonce officielle est attendue dans les prochains jours, voire les prochaines heures, car la F1 doit éventuellement trouver un remplaçant au Canada en cas d’annulation et c’est en Turquie que la catégorie reine irait si besoin.