La F1 va tester le DRS dans le banking de Zandvoort en EL1

Ce vendredi, les pilotes auront la possibilité d’activer le DRS dans le banking du circuit de Zandvoort (le dernier virage) dans le cadre d’un essai à la veille du Grand Prix des Pays-Bas, quinzième manche de la saison 2022.

L’an dernier, la Formule 1 a fait son grand retour aux Pays-Bas après 36 années d’absence sur un tracé entièrement revisité sur lequel les architectes n’ont pas hésité à relever certains des virages (banking) comme le numéro 1, le 3 ou encore le dernier.

Le fait d’incliner le dernier virage avec un angle de 18° à Zandvoort a permis aux pilotes de prendre cette courbe assez facilement à fond tout au long du week-end et l’idée initiale était de placer la zone d’activation du DRS (qui était activable en 2021 dans la ligne droite après le banking) juste avant ce dernier virage de façon à ce que les pilotes puissent avoir une autre opportunité de dépassement. Mais pour des raisons de sécurité, la FIA a décidé l’année dernière de faire machine arrière et n’a pas autorisé l’utilisation du DRS dans le fameux banking.

Mais ce week-end, les pilotes vont pouvoir activer le volet mobile de leur aileron arrière ce vendredi lors de la première séance d’essais libres avant d’attaquer ce dernier virage dans le cadre d’un test, ce qui veut dire que la zone de DRS de la ligne droite principale sera étendue. La FIA évaluera ensuite la possibilité de permettre aux pilotes d’activer le DRS à cet endroit pour la suite du week-end à Zandvoort.

Valtteri Bottas soutient Zhou pour une deuxième année chez Alfa Romeo

Le Finlandais Valtteri Bottas ne voit aucune objection à ce que son actuel coéquipier, le Chinois Guanyu Zhou, soit encore à ses côtés l’an prochain chez Alfa Romeo.

Cette saison, Guanyu Zhou est devenu le premier Chinois de l’histoire à piloter en Formule 1, le jeune homme ayant signé un contrat avec l’équipe Alfa Romeo après trois années passées en Formule 2, l’antichambre de la catégorie reine. Âgé de 23 ans, Zhou a marqué son premier point en Formule 1 lors de la manche d’ouverture de la saison à Bahreïn et a décroché son meilleur résultat jusqu’à présent au Grand Prix du Canada en franchissant la ligne à la huitième place.

Alors que Valtteri Bottas est dores et déjà assuré de piloter pour Alfa Romeo l’an prochain après avoir signé un contrat pluriannuel, l’avenir de son actuel coéquipier est toujours incertain, d’autant que d’autres pilotes comme Daniel Ricciardo ou Mick Schumacher sont disponibles sur le marché des transferts. Cependant, Bottas estime que Zhou mérite largement de rester chez Alfa Romeo à ses côtés l’année prochaine après une première saison réussie pour le Chinois.

« Ce serait bien de savoir [qui sera son coéquipier en 2023], mais il n’y a pas d’urgence ni de stress à ce sujet. Je pense que Zhou a été un bon gars pour l’équipe, et pour le moment, je ne vois aucune raison pour laquelle il ne devrait pas pouvoir continuer. » a déclaré Bottas à Spa le week-end dernier, cité par nos confrères de Motorsportweek.

« Je soutiendrai définitivement sa candidature car ce n’est que sa première année et, bien-sûr, il peut faire un bon pas en avant lors de sa deuxième saison. C’est mon sentiment, et je ne pense pas qu’il stresse trop à ce sujet, il tient juste à faire cette triplette de courses [Spa, Zandvoort et Monza], obtenir un maximum de points, et peut-être qu’alors, potentiellement, il sera temps pour lui de s’asseoir [et discuter] avec l’équipe. »

Après le Grand Prix de Belgique où il a terminé en quatorzième position, Zhou occupe la dix-septième place au championnat du monde des pilotes avec 5 points inscrits depuis le début de la saison 2022.

Red Bull envisage « toutes les possibilités » concernant l’avenir de Pierre Gasly

Le patron de Red Bull, Christian Horner, a laissé entendre que le Français Pierre Gasly serait éventuellement autorisé à quitter le giron Red Bull avant la fin de son contrat.

Pierre Gasly est sous contrat avec Red Bull depuis de nombreuses années, le Français ayant tout d’abord débuté sa carrière en Formule 1 chez Toro Rosso [actuellement AlphaTauri], avant d’avoir l’opportunité de piloter pour Red Bull Racing lors de la saison 2019 aux côtés du Néerlandais Max Verstappen. Malheureusement, les performances n’étaient pas au rendez-vous pour le Français cette année-là au volant de la Red Bull pour un tas de raisons et l’équipe n’a pas hésité à remplacer Gasly par Alex Albon dès le Grand Prix de Belgique, le Normand ayant terminé la campagne 2019 chez Toro Rosso.

En 2022, Pierre Gasly est toujours pilote AlphaTauri et le Français a même été annoncé pour la saison 2023 au sein de l’équipe italienne. Cependant, les dernières rumeurs du paddock à Spa-Francorchamps concernant le marché des transferts en Formule 1 pour la saison 2023 suggèrent l’arrivée de Pierre Gasly chez Alpine aux côtés de son compatriote Esteban Ocon l’an prochain.

Le Français pourrait en effet profiter du fait que Alpine a perdu le double champion du monde Fernando Alonso, qui rejoindra en 2023 l’écurie Aston Martin, alors que l’Australien Oscar Piastri – qui a été titularisé par Alpine pour remplacer Alonso – a démenti avoir signé le moindre contrat avec l’équipe du constructeur français pour la saison prochaine. L’affaire (désormais appelée Affaire Piastri) doit se régler ces prochains jours après que le bureau de reconnaissance des contrats (CRB) a tenu une audience ce lundi 29 août et dont le verdict devrait être connu avant le Grand Prix des Pays-Bas.

L’enjeu est de taille pour Alpine qui cherche absolument à prouver que Piastri a bien signé un contrat en bonne et due forme, alors que le jeune australien aurait également signé un pré-accord avec McLaren pour qui il devrait rouler l’an prochain. Le BRC doit donc dire quel contrat entre celui d’Alpine et celui de McLaren est valable.

Toujours concernant la rumeur qui envoie Gasly chez Alpine l’an prochain, le patron de Red Bull a expliqué qu’il attendrait d’abord le résultat du conseil de reconnaissance des contrats avant de prendre une quelconque décision au sujet l’avenir de Pierre Gasly, le Britannique insistant sur le fait qu’il fallait envisager « toutes les possibilités » : « Le marché [des transferts] est assez fluide en ce moment. Nous verrons quel sera le résultat du CRB avec Piastri, Alpine et McLaren, puis nous partirons de là. » a déclaré Christian Horner à Sky Sports.

« Pour nous, évidemment Pierre est toujours un pilote sous contrat avec Red Bull Racing jusqu’à la fin de la saison prochaine. Bien-sûr, nous avons également un contrat avec Checo [Sergio Perez] pour les deux prochaines années et Max [Verstappen] a un contrat sur du long terme. »

« Nous devons envisager toutes les possibilités, mais avant tout, nous devrons voir ce que va dire le CRB, car tout le reste n’est que pure spéculation. » a conclu Horner.

Interrogé sur cette rumeur dans le paddock de Spa dimanche dernier, le principal intéressé Pierre Gasly n’a pas souhaité commenter davantage, le Français ayant déclaré : « Pour le moment, je ne veux pas faire trop de commentaires, parce que je n’ai rien vu. Le plus important est de performer avec la voiture que j’ai et ensuite nous verrons. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il y aurait des nouvelles cette semaine avant le Grand Prix des Pays-Bas, Pierre Gasly a répondu : « Pas de mon côté ».

Nicholas Latifi surpris par le manque de grip hors trajectoire dimanche à Spa

Le pilote Williams Nicholas Latifi s’est dit surpris de constater à quel point la piste était glissante hors trajectoire dimanche dernier à Spa-Francorchamps, ce qui explique, selon lui, son tête à queue lors du deuxième tour de course.

Au deuxième tour de course dimanche dernier au Grand Prix de Belgique, le pilote Williams Nicholas Latifi a perdu le contrôle de sa monoplace après avoir placé l’une de ses roues hors trajectoire au virage numéro 6, ce qui a eu pour conséquence de renvoyer directement la monoplace du Canadien en travers au milieu de la piste alors que d’autres pilotes – dont Valtteri Bottas – arrivaient à pleine vitesse.

Latifi a finalement pu reprendre la piste après son tête-à-queue, mais le pilote Williams terminera cette quatorzième manche de l’année à une lointaine dix-huitième place et avec un tour de retard sur les leaders. Après l’arrivée de l’épreuve, le Canadien est revenu sur sa course et a admis qu’il a été très surpris par le manque de grip hors trajectoire.

« J’étais un peu hors trajectoire au virage 6, il devait y avoir des boulettes de gommes déposées par les catégories inférieures et j’ai tout de suite sous-viré. » a expliqué Latifi.

« J’avais l’impression de rouler sur du mouillé avec des pneus slicks. J’ai placé une roue dans le gravier, et ça a fait tourner l’arrière, ce qui m’a un peu surpris. Je pensais que j’allais partir directement dans le gravier et que je reviendrais lentement, mais au lieu de cela, j’ai traversé la piste en tête-à-queue et j’ai eu un contact avec Valtteri [Bottas]. »

« Ma course était compromise à partir de là, car le jeu de pneus dont nous avions besoin pour faire fonctionner la stratégie à deux arrêts a été endommagé. C’est donc une course à oublier et nous essaierons de faire mieux à Zandvoort [la prochaine manche]. »

Après cette quatorzième manche de l’année, Nicholas Latifi est le seul pilote de la grille qui n’a toujours pas marqué le moindre point. Le Canadien est la lanterne rouge au classement des pilotes.

Bottas après son abandon à Spa : « Pas le cadeau d’anniversaire que je souhaitais »

Valtteri Bottas se rappellera longtemps de son 33e anniversaire puisque le pilote Alfa Romeo a dû abandonner dès les premiers tours de course dimanche dernier à Spa-Francorchamps après avoir évité une collision avec la Williams de Nicholas Latifi.

Dans les premiers tours de course dimanche à Spa-Francorchamps, Nicholas Latifi est parti tout seul à la faute en mettant l’une de ses roues à l’extérieur du vibreur au virage 5, ce qui a eu pour conséquence de renvoyer la Williams du Canadien sur la piste en travers alors que Valtteri Bottas arrivait à ce moment précis avec son Alfa Romeo. Le Finlandais n’a pas eu d’autre choix que d’éviter la monoplace de Latifi en mettant un coup de volant qui l’a envoyé se planter dans le bac à gravier, mettant ainsi un terme à son Grand Prix de Belgique.

« C’est très décevant bien-sûr, il y avait tant d’opportunités avec une grille aussi mélangée [beaucoup de pilotes pénalisés]. J’ai dû faire en sorte d’éviter la collision [avec Latifi], mais je pense que j’étais juste au mauvais endroit au mauvais moment. » a déclaré Bottas après son abandon.

« Ensuite, je suis resté coincé dans le gravier et je n’ai pas pu reprendre la piste. J’ai essayé d’avancer, j’ai essayé de reculer, mais c’était bloqué. »

« J’ai vu Latifi revenir sur la gauche, et tout ce que je pouvais faire, c’était de prendre des mesures pour l’éviter. Malheureusement, je suis parti dans l’herbe et je suis resté bloqué dans les graviers. Ce n’est pas le cadeau d’anniversaire que je souhaitais. » 

Après le Grand Prix de Belgique, Valtteri Bottas occupe la dixième place au championnat du monde des pilotes avec 46 points inscrits depuis le début de la saison 2022.

F1 Manager 2022 : Notre test complet

22 ans, c’est le temps qu’il aura fallu attendre pour avoir un nouveau jeu de gestion officiel de F1. Même si les gestionnaires en herbe ont pu se satisfaire du très bon Motorsport Manager sur PC et mobile, un jeu de gestion poussé d’une écurie de Formule 1 manquait cruellement au paysage vidéo-ludique. C’est chose corrigée désormais grâce aux équipes de Frontier Development.

Et en la matière le studio Britannique n’en est pas à son coup d’essai, Planet Coaster, Planet Zoo, Jurassic World Evolution 1 et 2, sont autant de jeux qui doivent vous parler si vous vous intéressez un tant soit peu à la catégorie des jeux de gestion. A voir maintenant si l’expertise du studio fait mouche concernant la gestion d’une équipe de F1, réponse dans ce test.

Un contrôle total:

Ce qui frappe quand on a joué quelques heures à F1 Manager 2022, c’est la foultitude de choix à faire, parfois mûrement réfléchis et avec une vision à moyen – long terme, parfois dans la précipitation pour tenter le coup de poker ou sauver les meubles. Il en ressort le sentiment que chacune de vos décisions parfois même mineures, aura un impact à un moment ou un autre, ce qui renforcera votre implication dans le suivi de votre écurie et ce qui a le mérite de nous faire toucher du doigt que rien n’est simple en F1.

Vous vous rendrez compte de l’ampleur de la gestion dès le début de votre carrière, vous serez catapulté dans le HUB principal, clair, mais grouillant d’informations toutes plus importantes les unes que les autres. Bien entendu vous trouverez les classements constructeurs et pilotes, le prochain Grand-Prix du calendrier, mais également votre agenda personnel. Ce dernier est bien plus chargé que celui de F122 que vous connaissez peut-être déjà, en plus des classiques week-ends de course, vous y trouverez les différentes deadline, tests de pré-saison, tests aérodynamiques, fabrications de pièces, obligations envers les sponsors, fin des contrats pilotes et personnels, réunion avec le conseil de votre écurie etc… autant d’éléments cruciaux pour le bon développement de votre écurie.

C’est également dans ce menu que vous pourrez gérer le développement de votre monoplace, de vos pilotes, du personnel de l’écurie, de vos installations, voir les attentes du conseil d’administration – qui vous réclamera des résultats et sera votre principale source d’objectifs – et vos finances à suivre de très près, budget capé oblige. Enfin trois onglets seront vos meilleurs amis, les E-mails, pratique pour les rappels de certaines échéances ou certaines opportunités ou encore un avertissement d’un de vos ingénieurs sur une faille, et « Circuits » et « Courses » qui vont vous indiquer toutes les particularités des circuits avec de nombreuses statistiques qui vous permettront de mieux appréhender l’approche d’un week-end de Grand-Prix (technicité, probabilité de pluie, de Safety Car, usure des pneus etc…)

Votre HUB principal regroupant les informations primordiales.

Au lancement de ma carrière, n’étant pas un aficionado du genre, j’avais un peu peur de partir dans tous les sens, vouloir tout faire et finalement rien finir, mais Frontier Development a été assez malin. Qu’on se le dise, F1 Manager 2022 n’a pas beaucoup de sens pour quelqu’un qui ne connait pas grand-chose à la F1, en revanche le cheminement du développement de votre écurie est plutôt bien expliqué à chaque fois que vous allez faire un choix. Par exemple, pour le développement de votre monoplace vous aurez deux grands items « Aérodynamisme » et « Moteur » avec respectivement 6 et 3 éléments à développer. Pour chaque item que vous allez choisir de développer vous aurez un coût en argent et en temps, vous obligeant à prioriser constamment vos choix, chose plutôt facilitée par une comparaison permanente avec les autres écuries, vous vous rendrez vite compte des domaines dans lesquels vous avez du retard.

Les différentes données sur l’évolution de votre monoplace.

Une histoire de concession:

Au fil de votre avancement vous comprendrez que tous vos choix ne sont qu’une question de concession, vous devrez toujours peser le pour et le contre. Par exemple allez-vous investir des milliers dollars et du temps dans le développement de votre soufflerie, au dépend du développement de votre monoplace ? Oui, mais si je développe ma soufflerie je serais plus efficace sur le développement de mon aérodynamique… Oui mais j’ai un gros gap à rattraper sur mon moteur il vaut mieux miser là-dessus… La peur du regret vous guettera régulièrement, et même si le jeu vous donne des indications via les comparaisons de performances, vous êtes totalement libre de délaisser un poste (la météo… c’est tellement aléatoire ça sert à rien que je mette des mille et des cents là-dedans) pour en faire fructifier un autre.

Au niveau de votre staff et de vos pilotes les dilemmes seront les mêmes, est ce que je dois prendre un pilote ayant de l’expérience mais qui va plomber mes finances (ou pire qui peut décider de prendre sa retraite), ou alors vais-je faire venir un pilote de F2 peu coûteux mais long à former, et qui aura plus de chance de casser les voitures avec donc un surcoût peut être à moyen terme. La question se posera aussi pour votre staff, comme dans tous jeux de gestion, plus un employé aura de compétences plus votre écurie aura de chance de progresser rapidement, au détriment d’un salaire qui pèsera également dans votre budget. Vous aurez le loisir de contrôler les salaires mais sachez qu’un salaire trop bas sera systématiquement un élément de démotivation pour vos employés.

Vous aurez aussi à attribuer des points de compétence à vos ingénieurs.

Au sujet des développements des pilotes, il est agréable de constater que même s’ils démarrent avec des statistiques personnelles, vous pourrez les façonner afin qu’ils aient le style de pilotage qui correspondra à vos souhaits. Au fil de la saison, vos pilotes gagneront de l’expérience et des points de compétences qu’il vous faudra distribuer (à la manière d’un RPG) dans différentes statistiques réunies en trois grands thèmes basés sur le rythme, la constance et la maîtrise en course, ainsi vous aurez soit des pilotes prudents mais réguliers, soit agressifs jouant la victoire mais prenant des risques, soit équilibrés etc…

Une autre histoire de choix qui m’a fait sourire, lors du développement d’une pièce de votre monoplace vous devrez souvent choisir à qui vous allez attribuer cette amélioration (coûteuse). Au pilote d’expérience qui va plus facilement appréhender ce changement ? Ou au jeune qui tente de jouer la victoire mais qui prendra des risques ? On lit souvent que tel ou tel pilote bénéficiera d’un nouveau package lors d’un Grand-Prix au détriment de son coéquipier. Maintenant que c’est à vous de faire le choix vous allez rapidement réaliser que tout cela ne se joue pas à pile ou face.

A vous de façonner vos pilotes.

Week-end de Grand-Stress:

Voilà vous y êtes, vous avez recruté tout ce beau monde, vous avez mis beaucoup d’argent dans cette monoplace rutilante, il est temps de prendre la piste. Et là encore, l’étendue de vos choix est immense. Tout démarre par les essais, ces derniers vous permettront de tester les nouvelles pièces, apprendre la piste pour votre jeune poulain, et lancer des programmes que vous déterminerez. Encore une fois allez-vous prioriser la compréhension de l’usure des pneus ? la maîtrise du système hybride ? le temps en qualifications ?

Vous ne serez pas seul sur les orientations à prendre, car chose agréable, vos pilotes vous feront des retours, notamment pour vous aider dans vos réglages. Ainsi, les pilotes seront plus ou moins satisfaits de tel ou tel réglage ou de telle ou telle pièce, avec des attentes différentes entre vos deux pilotes, l’un étant par exemple plus à l’aise sur une voiture survireuse et l’autre sur une voiture sous-vireuse. La gourmandise étant un vilain défaut, sur les premières séances vous pourrez avoir tendance à vouloir tester de nombreuses choses, au détriment de votre allocation pneus qui se consomme très rapidement et de l’usure de vos pièces, écoutez vos ingénieurs et n’oubliez pas qu’il y a 3 séances d’essais.

Une fois vos réglages réalisés, votre choix porté sur tel ou tel aileron etc… il vient le temps des qualifications. Ici on oubliera donc les réglages et tests, il s’agit du chrono pur, vous serez un peu plus spectateur des événements même si vous pouvez régler le degrés d’agressivité de vos pilotes, vous aurez néanmoins une multitude d’informations sur les performances des pilotes, la monoplace, les pneus, les secteurs, les comparaisons, les courbes, si vous mettez le nez dedans vous pouvez vous prendre pour un vrai pro, il est évident que nous n’avons pas toutes les stats que l’on retrouvera dans les vrais stands, mais on s’y croirait.

Le point primordial des qualifications à votre niveau résidera dans le choix d’envoyer les monoplaces en piste à tel ou tel moment, et là encore quand c’est à nous de décider on se rend rapidement compte que les choses ne sont pas aussi évidentes que lorsque l’on est devant notre télé en mode spectateur, il vous faudra gérer vos deux monoplaces, afin qu’elles ne se gênent pas, le trafic, mais aussi vos concurrents directs. A quel moment lancer ses monoplace pour bénéficier d’une aspiration, ne pas gêner l’autre, être devant votre concurrent direct, éviter un éventuel drapeau jaune et…. Mais c’est quoi ces gouttes de pluies ? Bon sang, j’aurais dû investir et améliorer mon centre de météorologie au final ! Je vous avais dit que tous vos choix auront un moment ou un autre des conséquences.

Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités…

Vient le départ du Grand-Prix, vous aurez alors trois choix sur le comportement de vos pilotes, agressifs, équilibrés, prudents, votre choix sera forcément influencé par votre position de départ, mais également plus tard par votre position au championnat. Ce choix de départ me semble finalement assez peu représentatif, car même s’il influe sur les tentatives de dépassement au départ de vos pilotes, vous pourrez pour chaque situation et à chaque instant, demander à vos pilotes de défendre plus agressivement ou au contraire laisser passer vos concurrents.

Je vous passe les détails sur les différentes responsabilités que vous aurez lors de la course, jeu de gestion oblige, vous déciderez de la stratégie des gommes, à quel moment réaliser l’arrêt au stand, passer une consigne d’équipe etc… vous façonnerez la course comme bon vous semble, il faudra en revanche s’adapter aux événements de course qui peuvent tout bouleverser, météo, Safety Car, accident… Encore une fois il est grisant de s’investir à l’usine, passer du temps à développer pièces et personnels pour voir des résultats, comme il peut être rageant de passer du temps (beaucoup de temps) pour voir ses monoplaces dans le bac à graviers au premier virage.

Au niveau des points à améliorer je relève essentiellement deux éléments : il me semble nécessaire d’équilibrer certaines améliorations, je m’explique, vous allez investir des sommes considérables dans des éléments sans forcément percevoir une amélioration notable, et à l’inverse vous allez parfois améliorer des éléments, certes coûteux mais ça ne sera pas l’investissement du siècle, et gagner quasiment une seconde. Peut-être y-a-il des différences entre écuries ? Je n’en ai testé qu’une, mais le gap me semblait exagéré par moment.

Enfin, et je n’en tiens pas réellement rigueur car c’est un jeu de gestion, même si certains efforts ont été consenti, les graphismes sont beaux, sans aller beaucoup plus loin. La faute à F122 en comparaison qui, sur nouvelle génération, commence à être très propre. Alors nous n’attendons pas forcément d’un jeu de gestion des graphismes dignes d’un Grand Turismo ou un Forza qui ont franchement mis la barre très haute, mais le point est à soulever car le jeu nous propose des replays, qui restent de bonne facture, mais bien en deçà des standards d’aujourd’hui.

Le jeu propose bien entendu un mode diffusion.

Verdict :

F1 Manager 2022 est le jeu absolument parfait pour les personnes aimant les jeux de gestion et la Formule 1. C’est bien simple jamais un jeu de gestion automobile et plus particulièrement F1 n’a été aussi poussé. Et c’est là que le jeu se tire une balle dans le pied, si vous n’avez pas ou peu de notion de F1 (il est peu probable que vous lisiez ce test et achetiez ce jeu) vous allez être rapidement perdu. L’aspect très technique de la discipline, ces multiples pénalités, règles, la connaissance nécessaire des monoplaces, des infrastructures qui gravitent autour d’une écurie vont vous perdre.

Certes le jeu nous accompagne, surtout la première année, et de façon plutôt intuitive (mails des ingénieurs, retours pilotes, conseil d’administration etc…), mais des explications complémentaires auraient pu être un petit plus pour essayer de rendre le jeu plus accessible. On peut par exemple rapidement prendre une pénalité si on ne fait pas attention à nos allocations moteurs, ça peut être frustrant car on ne nous alerte pas forcément sur les quotas. Cependant, le public visé est clairement les amateurs de F1 et on peut clairement dire qu’ils en auront pour leur argent. Tous les outils sont à notre disposition pour modeler une écurie à notre image, la très grande liberté est appréciable. Enfin, le tour de force vient du ressenti de l’importance de nos décisions, qu’elles semblent minimes, ou au contraire primordiales en pleine course. Il est certain que certaines situations au championnat réel vous ramèneront à votre carrière sur F1 Manager 2022 et c’est tout ce que l’on demande à une simulation de ce type.

F1 Manager 2022 est disponible sur PC, PlayStation 5, Xbox Series X|S, PlayStation 4 et Xbox One.

Pirelli a choisi ses pneus les plus durs pour les deux bankings de Zandvoort

Pour le Grand Prix des Pays-Bas, quinzième manche du championnat du monde de Formule 1 qui se déroule ce week-end à Zandvoort, Pirelli a choisi les composés les plus durs de sa gamme avec les C1, C2 et C3.

Le choix de Pirelli n’est pas anodin puisque le tracé de Zandvoort présente quelques défis supplémentaires pour les pneumatiques par rapport à d’autres circuits du calendrier, notamment la présence de deux bankings (virages inclinés) qui mettront à rude épreuve les pneus ce week-end au Grand Prix des Pays-Bas. Les virages 3 et 14, tous deux inclinés, se passent à des vitesses élevées et vont soumettre les pneumatiques à une combinaison de forces avec un appui vertical important combiné à une force latérale élevée.

« Les zones les plus exigeantes pour les pneumatiques sont les virages 3 et 14, tous deux inclinés, qui se passent à des vitesses élevées et soumettent les monoplaces à une combinaison de forces : appui combiné à une accélération latérale. » nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli.

« Ceci, en plus des défis supplémentaires posés par la disposition du circuit, est la raison pour laquelle nous avons sélectionné les trois composés les plus durs de la gamme. C’est seulement la quatrième fois cette année que nous faisons cette nomination, après les Grands Prix de Bahreïn, d’Espagne et de Grande-Bretagne. »

« Cette nouvelle combinaison voiture-pneus introduite cette année devrait faciliter les dépassements sur une piste où il était difficile de dépasser la saison dernière : en effet, la plupart des pilotes n’ont fait qu’un seul arrêt pour éviter de perdre leur position, mais il est possible que cette fois ils roulent majoritairement sur les gommes les plus Tendres. Dans ce cas, nous pourrions voir plus de stratégies à deux arrêts et les pilotes pourraient pousser encore plus fort. »

L’inclinaison des courbes 3 et 14 est d’environ 18 degrés ; à titre de comparaison, la Parabolica historique (l’ancienne) du tracé de Monza en Italie a une inclinaison moyenne d’environ 30 degrés. Par rapport aux circuits modernes, Indianapolis a une inclinaison de 9 degrés et Djeddah en Arabie Saoudite de 12 degrés.

Les données Pirelli pour le GP des Pays-Bas

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Toto Wolff : « Nous devons nous sortir de cette situation »

Le patron de Mercedes, Toto Wolff, estime que l’écart de performance avec Red Bull est désormais devenu « trop grand » et qu’il faudra impérativement réagir dès le week-end prochain aux Pays-Bas lors de la quinzième manche de la saison pour mettre un terme à cette situation.

Ce dimanche à Spa-Francorchamps, Mercedes a vu l’un de ses pilotes, Lewis Hamilton, abandonner dès le premier tour de course à la suite d’un contact avec l’Alpine de Fernando Alonso au virage 5. L’autre pilote, George Russell, a quant à lui terminé le Grand Prix de Belgique à la quatrième place au volant d’une monoplace clairement en manque de rythme par rapport aux deux fusées Red Bull ce week-end sur le tracé belge.

Sur l’exercice du tour rapide lors des qualifications le samedi, l’écart était encore plus important avec un Lewis Hamilton relégué à 1,8 sec de Max Verstappen, tandis que son coéquipier George Russell a terminé avec plus de deux secondes de retard sur le pilote Red Bull. Dans ce contexte, le directeur de Mercedes, Toto Wolff, demande à ses troupes de rester unies.

« Je ne pense pas que nous puissions être satisfaits de ce week-end – si vous regardez Verstappen, il était au dessus de nous tous [en Belgique]. Nous devons vraiment trouver comment nous pouvons améliorer notre voiture car l’écart est tout simplement trop grand. » a déclaré Toto Wolff après le Grand Prix de Belgique où Red Bull a décroché un doublé.

« Nous donnons aux pilotes une voiture très difficile à piloter et elle n’a pas le rythme sur un seul tour, nous devons donc nous sortir de cette situation. Au cours des quatre prochains jours, nous allons réfléchir ensemble, viser la prochaine course mais aussi la saison prochaine. »

« Il est important que nous restions unis, que nous gardions le moral et que nous ne tournions pas trop entre l’exaltation et la dépression – ce week-end a été au plus bas, mais en Hongrie il y a trois semaines, nous pensions que nous pouvions absolument gagner une course, alors nous n’allons jamais abandonner. »

Après le Grand Prix de Belgique, Mercedes occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 41 points de retard sur la Scuderia Ferrari, alors qu’il ne reste que huit courses à disputer cette saison.

Affaire Piastri : le verdict du CRB attendu dans les prochains jours

Ce lundi, le bureau de reconnaissance des contrats (CRB) a tenu une audience concernant le différend sur le contrat signé par l’Australien Oscar Piastri avec Alpine, mais l’organisme n’a toujours pas rendu sa décision et pourrait prendre quelques jours pour le faire.

Oscar Piastri, pilote de réserve pour le constructeur français Alpine en Formule 1, a été annoncé par l’équipe basée à Enstone ce mois-ci en remplacement de Fernando Alonso au poste de pilote titulaire à partir de la saison 2023. Cependant, le jeune homme âgé de 21 ans a immédiatement démenti cette information en déclarant qu’il n’avait signé aucun contrat avec Alpine et qu’il ne roulerait donc pas avec l’écurie au A fléché l’an prochain.

Bien qu’aucune annonce officielle n’a encore été faite en ce sens, on pense que Piastri a déjà signé un contrat avec l’équipe McLaren pour 2023 et le fait que l’écurie de Woking ait déjà annoncé le départ à la fin de cette saison de son actuel pilote titulaire Daniel Ricciardo n’a fait qu’accentuer les rumeurs sur une très probable arrivée du jeune australien chez McLaren dès la saison prochaine.

La situation étant ce qu’elle est, l’équipe Alpine a pris la décision d’envoyer le dossier devant le CRB – une instance mise en place pour régler rapidement les différents contractuels entre équipes et pilotes en Formule 1 – et une audience a bien eu lieu ce lundi 29 août concernant l’affaire Piastri. Cependant, le CRB pourrait prendre jusqu’à trois jours, le délai maximum autorisé – pour rendre son verdict.

L’enjeu pour Alpine est énorme car l’équipe du constructeur français veut prouver qu’elle a bien fait signer un contrat en bonne et due forme à son jeune pilote Oscar Piastri, ce qui permettrait alors à Alpine d’autoriser une équipe rivale à « racheter » Oscar Piastri déjà sous contrat. De même, Alpine pourrait tout aussi bien décider de « forcer » Piastri à rouler pour elle, bien que cette solution soit de loin la meilleure pour les deux parties.

Enfin, Alpine n’exclut pas non plus de porter l’affaire devant la Haute Cour de Londres pour obtenir une compensation financière pour récupérer l’investissement colossal que l’équipe a pu faire depuis le début de la carrière de Piastri….

Daniel Ricciardo savait qu’il n’aurait aucune chance en course avec son aileron arrière

Quinzième à l’arrivée du Grand Prix de Belgique ce dimanche à Spa, le pilote McLaren Daniel Ricciardo savait avant même le départ de la course qu’il aurait le plus grand mal à dépasser avec le package de sa monoplace.

Septième sur la grille de départ du Grand Prix de Belgique grâce notamment aux pénalités infligées à différents pilotes, Daniel Ricciardo s’est retrouvé très rapidement coincé dans un train DRS en course et n’a rien pu faire pour remonter dans la hiérarchie au volant d’une McLaren équipée d’un aileron arrière générant trop de traînée. Après l’arrivée de la course, le pilote australien ne cachait pas sa frustration.

« Je pense que nos difficultés étaient visibles. Je ne veux pas être pessimiste, mais mais je savais qu’en arrivant en course, nous aurions probablement du mal à traverser le premier et troisième secteur avec l’aileron arrière que nous avons été obligés d’utiliser depuis hier [samedi]. » a déclaré Ricciardo après l’arrivée de l’épreuve ce dimanche à Spa.

« Evidemment, j’espérais avoir assez de vitesse dans le deuxième secteur pour essayer de faire bouger les choses, mais nous ne pouvions simplement pas dépasser avec la vitesse que nous avions. Je sais que je n’étais pas le seul à avoir du mal à dépasser, car il semblait que certaines voitures étaient tellement plus rapides que d’autres dans la ligne droite. »

« Dans l’air propre, nous avions certes un peu plus de vitesse, mais j’ai perdu tellement de temps coincé derrière les voitures à ne rien pouvoir faire. Je pense évidemment qu’il y avait beaucoup d’opportunités avec la grille mixte, mais j’apprécie que la course de Lando [Norris] se semble pas tellement meilleure [Norris a terminé P12], donc peut-être que nous n’avions tout simplement pas le package. »

Après le Grand Prix de Belgique, Daniel Ricciardo occupe la treizième place au championnat du monde des pilotes avec 19 points inscrits depuis le début de la saison. Pour rappel, l’Australien quittera McLaren à la fin de cette campagne 2022, mais ses plans pour le futur ne sont pas encore connus.

Binotto défend Ferrari après Spa : « Vous devez être courageux en F1 »

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, est revenu sur les résultats de son équipe ce dimanche au Grand Prix de Belgique, le Suisse estimant que le tracé belge long de plus de 7 kilomètres a amplifié les écarts entre chaque équipe, tandis qu’il a également pris la défense de son équipe après que Leclerc a écopé d’une pénalité en fin de course suite à un excès de vitesse dans la voie des stands.

Ce dimanche à Spa-Francorchamps, Ferrari n’a rien pu faire pour empêcher Red Bull d’aller décrocher un doublé mené par le Néerlandais Max Verstappen sur un tracé où les performances de la RB18 ont clairement impressionné durant tout le week-end. Revenant sur cette quatorzième manche de l’année, Binotto a insisté sur le fait que le circuit de Spa a clairement amplifié les écarts, bien qu’il reconnaisse volontiers que Red Bull a une monoplace plus rapide.

« Je pense qu’il y a eu une vraie différence entre nous et les Red Bull ce week-end. Si vous regardez un peu en arrière, je pense qu’ils ont été légèrement plus rapides en Hongrie sur une piste plus serrée avec une forte force d’appuis. » a déclaré Binotto ce dimanche soir après l’arrivée du Grand Prix de Belgique.

« Donc, dans l’ensemble je pense que la Red Bull est simplement une voiture plus rapide par rapport à ce que nous avons en termes d’efficacité, car à Spa, vous avez besoin d’efficacité aérodynamique et d’une bonne unité de puissance. Mais nous avons également eu beaucoup de dégradation sur les pneumatiques et je ne pense donc pas que cela a été une valeur aberrante [l’écart entre Red Bull et Ferrari], même s’ils sont plus rapides que nous. »

« Ce que j’espère, c’est que l’écart que nous avons pu voir aujourd’hui [ce dimanche à Spa] ne se verra pas lors des prochaines courses, car Spa a toujours amplifié les écarts car c’est une longue piste et à chaque fois que vous avez un avantage en termes d’efficacité, c’est amplifié sur un tel circuit. »

« Donc oui, nous espérons être de retour lors des prochaines courses, être plus proches, bien que nous pensons qu’ils ont une voiture légèrement plus rapide. Mais la dégradation des pneus a été un élément important affectant les performances aujourd’hui et c’est une chose que nous devons comprendre et traiter car c’est important pour les prochaines courses. »

Le directeur de la Scuderia Ferrari se veut également confiant dans la capacité de son équipe d’apprendre de ses erreurs après quelques ratés ce dimanche en course à Spa, notamment lorsque Ferrari a demandé à Charles Leclerc de s’arrêter tardivement pour chausser des pneus neufs. Cet arrêt tardif – alors que Leclerc se battait pour la cinquième place – a coûté une pénalité de cinq secondes et une place au classement final au Monégasque pour un excès de vitesse dans la voie des stands.

« De toute évidence, il y a toujours un besoin d’amélioration et nous devons apprendre les leçons. Mais si je regarde en arrière dans la saison, je pense qu’il y a une perception depuis l’extérieur sur ce qui est la vérité et la réalité. Parfois nous ne commentons par des erreurs qui sont pourtant perçues comme telle. » a ajouté Binotto.

« Plus que cela, si je regarde et me concentre sur dimanche, je pense que l’appel pour l’arrêt [de Leclerc au 42e tour] était la bonne chose. Il faut être courageux en F1, il y avait une opportunité pour nous d’obtenir le tour le plus rapide [et donc un point bonus] et il y avait une marge sur Fernando [Alonso] pour nous arrêter et nous avons essayé de le faire. Je pense que c’était la bonne décision. »

« Nous savions que cela aurait été très proche de Fernando, que nous pouvions perdre la position, mais nous savions que nous aurions pu le dépasser aussi. Nous avions des pneus plus frais et nous aurions été aidé avec le DRS et la vitesse de pointe en ligne droite. Encore une fois, je pense que c’était la bonne décision. Ensuite, nous avons dépassé la vitesse dans la voie des stands. La raison pour laquelle nous avons dépassé la vitesse est simplement que nous étions à la limite, je pense que c’était 0,1 km/h [au-dessus] de la vitesse moyenne dans la voie des stands, juste pour être conscient que… c’était de la malchance. Nous n’utilisions pas nos capteurs normaux mesurant la vitesse car ils avaient été défaillants lors de la surchauffe de l’avant droit due au Tear-off [protection de visière] de Max [Verstappen]. »

« Je pense que dans l’ensemble, cela a été une situation malchanceuse et nous ne devrions pas arrêter de décider d’être courageux pour faire un tour rapide lorsque les conditions sont là pour y aller. » a conclu Binotto.

Après le Grand Prix de Belgique, Ferrari occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 118 points de retard sur Red Bull, tandis que Charles Leclerc a perdu sa deuxième place au classement des pilotes ce dimanche et se retrouve désormais troisième avec 98 points de retard sur le leader Max Verstappen.

De façon ironique, Horner remercie Mercedes après le doublé Red Bull à Spa

Le patron de Red Bull, Christian Horner, a tenu à remercier de façon ironique son homologue de chez Mercedes, Toto Wolff, pour avoir milité pour l’introduction d’une directive technique visant à réduire le marsouinage à partir du Grand Prix de Belgique disputé ce week-end à Spa où Red Bull a décroché un doublé.

Avec l’introduction des nouvelles règles techniques en Formule 1 cette saison, plusieurs effets indésirables – dont le marsouinage – se sont produits et la FIA n’a pas eu d’autre choix que d’intervenir en publiant une directive technique à partir du Grand Prix de Belgique pour faire en sorte que ce phénomène de rebonds des monoplaces soit réduit. Plusieurs équipes – dont Red Bull – étaient contre de tels changements, car moins touchées que les autres par le marsouinage.

Mercedes en revanche a longtemps fait pression pour une introduction rapide de cette directive technique, l’équipe du constructeur allemand ayant rencontré de grandes difficultés avec ce phénomène depuis le début de l’année sur sa W13.

Mais ce week-end au Grand Prix de Belgique, Mercedes accusait un retard important sur Red Bull et n’a rien pu faire pour empêcher l’équipe de Milton Keynes de décrocher un doublé mené par l’actuel leader du championnat Max Verstappen. De façon totalement ironique, Christian Horner a donc gentiment remercié Toto Wolff : « A première vue, je devrais remercier Toto pour la DT [Directive Technique] ! » a déclaré Christian Horner après l’arrivée du Grand Prix de Belgique ce dimanche soir à Spa.

« Plus sérieusement, je pense que ce circuit a mis à profit nos atouts. Nous avons eu une voiture très efficace, nous avons trouvé une très bonne configuration, et Max était dans une forme phénoménale dès les premiers essais. »

« Evidemment, stratégiquement, nous avons décidé de prendre la pénalité [moteur] ici et la quatorzième place est devenue la treizième comme point de départ. Max devait évidemment se frayer un chemin à travers tout le peloton, et il l’a fait de façon très efficace au cours des deux premiers tours de course. »

« Il a réussi à atteindre l’avant de la course beaucoup plus rapidement que ce à quoi nous nous attendions et le pneu Tendres a semblé bien fonctionner. Par la suite, le rythme que nous avions avec Max et Checo était suffisant pour qu’ils dépassent Carlos [Sainz] et ramènent à la maison l’une des performances les plus dominantes que nous ayons eues en équipe depuis 2010 ou 2013. »

Après le Grand Prix de Belgique, Red Bull Racing occupe toujours la première place au championnat du monde des constructeurs avec 475 points inscrits depuis le début de la saison, soit 118 points d’avance sur Ferrari alors qu’il ne reste que huit courses à disputer.

Verstappen : « Ce ne sera pas comme ça lors de chaque week-end de course »

Le pilote Red Bull Max Verstappen a remporté le Grand Prix de Belgique 2022 de manière magistrale. Alors qu’il partait 14ème sur la grille de départ, le Néerlandais a fini la course 18 secondes devant son coéquipier Sergio Perez. Il a néanmoins admis que les choses pourraient ne pas être aussi faciles le week-end prochain à Zandvoort.

Alors qu’il partait 14ème sur la grille de départ du Grand Prix de Belgique ce dimanche suite à des pénalités pour des changements d’éléments moteur, Max Verstappen était déjà huitième derrière la voiture de sécurité mise en place après l’accrochage de Nicholas Latifi et Valtteri Bottas après le deuxième tour de course. Il s’est rapidement hissé à l’avant de la course ensuite.

Quand on lui a demandé si c’était la course durant laquelle il avait le plus dominé, Max Verstappen a répondu : « Je pense que si vous regardez tout le week-end, oui, la voiture a été incroyable depuis les EL1.« 

« Je ne pense pas que nous nous attendions à ce que ce soit comme ça, mais parfois c’est bien quand les choses vous surprennent positivement, et ça a été vraiment agréable de conduire la voiture ici cette année.« 

« Je ne m’attends pas à ce que ce soit comme ça à chaque week-end de course… juste à cause du tracé de la piste, plus d’appui sur la voiture, moins de lignes droites également. Donc oui ce sera certainement plus serré. »

« Mais nous avons creusé un écart plus important, ce qui est bien sûr très agréable, mais nous savons que nous devons marquer des points chaque week-end », a-t-il déclaré.

Max Verstappen a aussi indiqué qu’il avait dépassé une voiture à chaque tour lors des premiers tours de course et il a expliqué comment il avait évité les ennuis lors de l’incident entre Lewis Hamilton et Fernando Alonso au premier tour.

« Le plus difficile a été d’éviter les ennuis au tour 1, car c’était très mouvementé devant moi et je ne voulais vraiment pas être impliqué et je m’en suis plutôt bien sorti. Puis ça s’est calmé avec la voiture de sécurité, et à partir de là, j’ai littéralement essayer de dépasser une voiture à chaque tour. Et une fois que j’ai réalisé que j’étais troisième, j’ai compris que je pouvais gagner cette course. » a conclu le champion du monde en titre.

Le Grand Prix des Pays-Bas sera la prochaine manche de la saison de Formule 1 2022 et se déroulera du 2 au 4 septembre à Zandvoort.

Lando Norris certain que Ricciardo a « un plan B » pour rester en F1

Le Britannique Lando Norris reste convaincu que son actuel coéquipier Daniel Ricciardo a déjà un « plan B » pour la saison prochaine, bien que l’Australien – qui va quitter McLaren à la fin de cette saison 2022 – n’a pas encore dévoilé ses plans pour 2023.

Après deux saisons passées chez McLaren, Daniel Ricciardo quittera l’écurie de Woking à la fin de cette campagne 2022 après un commun accord passé entre les deux parties. On ne sait pas encore ce que fera l’Australien l’an prochain, ni même s’il sera encore en Formule 1 en 2023, mais son actuel coéquipier Lando Norris dit être certain qu’il pourra se battre contre lui l’année prochaine. Revenant sur sa relation avec Daniel Ricciardo depuis son arrivé à Woking en 2021, Norris assure qu’il a passé de bons moments avec lui malgré le fait que les deux dernières années n’ont pas été aussi prolifiques qu’espéré.

« Nous avons une bonne coopération. En même temps, en tant que pilote, on veut toujours être devant, gagner des courses et des podiums. Cela a été deux années difficiles et en même temps, ça a été très chouette. Nous nous entendons très bien, nous avons toujours essayé de nous entraider – il m’a aidé de plusieurs façons et je l’ai aidé de plusieurs façons – et il rend cela très agréable. » a déclaré Norris.

« Je suppose que parfois vous avez des coéquipiers qui sont très fermés et qui ne veulent pas parler ou quoi que ce soit, mais nous avons eu beaucoup de bons moments et de bons souvenirs et de rigolades, ce qui rend toujours votre vie beaucoup plus agréable en Formule 1. »

« C’est toujours triste, cela montre à quel point la Formule 1 est difficile, à quel point il est difficile de performer au niveau auquel il faut être, mais j’ai beaucoup de respect pour lui et ce qu’il a déjà accompli dans sa carrière en Formule 1 »

Concernant l’avenir de Daniel Ricciardo en Formule 1, le Britannique estime que Daniel Ricciardo a déjà un « plan B » et qu’il n’en a pas encore terminé avec la catégorie reine : « Je suis certain que ce n’est pas fini pour lui. Je suis sûr qu’il y a un plan B pour l’année prochaine et j’ai hâte de courir contre lui l’année prochaine. »

Daniel Ricciardo a indiqué lors l’annonce de son départ de McLaren qu’il préciserait ses plans pour 2023 « en temps voulu ».

Alpine accentue son avance sur McLaren au championnat

L’équipe Alpine a décroché 16 points ce dimanche à Spa, augmentant ainsi son avance au championnat face à McLaren qui termine le Grand Prix de Belgique bredouille.

Si Fernando Alonso est passé sous le drapeau à damier au sixième rang, la pénalité d’après-course infligée à Charles Leclerc a offert à l’Espagnol la cinquième place et les dix points qui vont avec. De son côté, Esteban Ocon est passé de la seizième à la septième place, repartant avec six points en poche après une course marquée par de nombreux dépassements.

Alonso partait depuis la troisième place sur la grille de départ et a réussi à se hisser à la deuxième position avant d’entrer en contact avec Lewis Hamilton aux Combes dés le premier tour. Les dégâts sur sa A522 étant minimes, il a pu continuer sa course.

« Nous pouvons être très satisfaits de notre performance en course aujourd’hui. Prendre seize points après être partis depuis les troisième et seizième places sur la grille est le fruit d’un très bel effort et est assurément mérité. » a déclaré Otmar Szafnauer, Team principal d’Alpine.

« La course a été mouvementée pour nos pilotes, qui sont sortis indemnes de premiers tours pour le moins animés. Fernando n’a pas eu de réussite en entrant en collision avec Lewis [Hamilton] au premier tour mais a eu la chance de ne pas subir trop de dommages. »

« Esteban aussi a dû faire preuve de bon sens pour profiter de quelques opportunités qui se sont présentées à lui, ce qui lui a permis de se rapprocher des positions offrant des points. »

« C’était génial de voir nos deux pilotes profiter d’une course roue contre roue brillante par moments et plaisant d’avoir pu assister à quelques dépassements superbes. »

« Un nouvel événement réussi pour les fans, qui auront le plaisir de pouvoir revenir en Belgique l’année prochaine, ce qui est une très bonne nouvelle pour la Formule 1. Nous allons passer en revue la course d’aujourd’hui, voir où il nous est possible de continuer à nous améliorer, et prendre la direction de Zandvoort prêts à repartir de zéro ! » a conclu le patron de l’équipe Alpine.

L’équipe Alpine avait 4 points d’avance au compteur sur McLaren avant le Grand Prix de Belgique. L’équipe de Woking n’ayant marqué aucun point à Spa, l’écurie française voit ainsi son avance au championnat constructeurs passer à 20 points. Elle reste donc quatrième derrière Mercedes.

Les résultats définitifs du Grand Prix F1 de Belgique 2022

Voici les résultats officiels et définitifs du Grand Prix de Belgique 2022 disputé ce dimanche 28 août sur le tracé de Spa-Francorchamps.

C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a remporté le Grand Prix de Belgique 2022 ce dimanche : le Néerlandais devance sur la ligne d’arrivée la Red Bull de son coéquipier Sergio Perez et la Ferrari de Carlos Sainz. Derrière, George Russell, Fernando Alonso, Charles Leclerc, Esteban Ocon, Sebastian Vettel, Pierre Gasly et Alex Albon complètent le top dix à l’arrivée de ce Grand Prix de Belgique; une course marquée par l’abandon dès le premier tour du pilote Mercedes Lewis Hamilton.

Les abandons : Dés le premier tour, Lewis Hamilton s’est fait harponner par l’Alpine de Fernando Alonso mais le Britannique a reconnu qu’il était fautif dans cette manœuvre. Il a dû abandonner dès le premier tour en raison de dégâts trop importants sur sa Mercedes. Au tour suivant, Nicholas Latifi et Valtteri Bottas se sont accrochés. Si le pilote Williams a pu reprendre la piste, ce n’était pas le cas de Bottas qui a dû abandonner.

Les pénalités : Charles Leclerc a été pénalisé de 5 secondes en fin de course pour avoir dépassé la limite autorisée dans les stands lors de son dernier arrêt. Pierre Gasly a lui dépassé la vitesse autorisée dans les stands lors des tours de reconnaissance mais c’est l’équipe qui a été sanctionnée, écopant d’une amende de 600€. Lewis Hamilton, quant à lui, a été averti pour avoir refusé de passer le contrôle médical après son abandon (à lire ici).

Pilote du jour : C’est le vainqueur de l’épreuve Max Verstappen qui a été élu “pilote du jour” ce dimanche au Grand Prix de Belgique.

Meilleur tour en course : c’est également Max Verstappen qui a signé le meilleur tour en course au Grand Prix de Belgique. Le pilote Red Bull a signé un 1,49.354 au 32ème tour. Il empoche donc le point bonus du meilleur tour.

Résultats définitifs du GP de Belgique 2022

Classement pilotes F1 2022

Pilote Équipe Points
1-Max VerstappenRed Bull 454
2-Charles LeclercFerrari 308
4-George RussellMercedes 275
3-Sergio Perez Red Bull 305
5-Carlos Sainz Ferrari 246
6-Lewis Hamilton Mercedes240
7-Lando Norris McLaren122
8-Esteban Ocon Alpine92
9-Fernando Alonso Alpine81
10-Valtteri Bottas Alfa Romeo 49
11-Sebastian Vettel Aston Martin 37
12-Daniel Ricciardo McLaren37
13-Kevin MagnussenHaas25
14-Pierre Gasly AlphaTauri 23
15-Lance Stroll Aston Martin 18
16-Mick Schumacher Haas12
17-Yuki Tsunoda AlphaTauri 12
18-Guanyu Zhou Alfa Romeo 6
19Alex Abon Williams4
20-De Vries Williams 2
21-Nicholas Latifi Williams2

Classement constructeurs F1 2022

Équipe Moteur Points
Red Bull HRC 619
Ferrari Ferrari 454
MercedesMercedes387
AlpineRenault 143
McLaren Mercedes130
Alfa Romeo Ferrari 52
Aston Martin Mercedes45
Haas Ferrari 34
AlphaTauri HRC34
Williams Mercedes8

Après Spa, Leclerc admet que ses chances de titre sont compromises

Charles Leclerc se voulait plutôt fataliste ce dimanche soir à l’arrivée du Grand Prix de Belgique où il a franchi la ligne d’arrivée en cinquième position avant d’être rétrogradé d’une place en raison d’une pénalité pour excès de vitesse dans la voie des stands.

Quinzième sur la grille de départ en raison de multiples pénalités moteur, Charles Leclerc n’a rien pu faire pour empêcher son rival Max Verstappen de s’envoler vers la victoire ce dimanche à Spa, alors que le Néerlandais s’élançait pourtant juste devant sa Ferrari en quatorzième position. Pour ne rien arranger, une décision discutable de Ferrari de faire rentrer le Monégasque au stand pour chausser des pneus neufs au 44e tour de course lui a coûté une position après l’arrivée en raison d’un excès de vitesse dans la voie des stands.

Lorsqu’on lui a demandé après l’arrivée de la course s’il était en proie à une certaine malchance, Leclerc a répondu : « Je veux dire, la voie des stands (son excès de vitesse) ce n’est pas de la malchance, c’est juste de ma faute, donc c’est une erreur et c’est tout. D’un autre côté, oui, nous n’avons tout simplement pas été assez rapides ce week-end et c’est le gros problème plus que tout, nous devons donc travailler là-dessus. » a déclaré Charles Leclerc après l’arrivée du Grand Prix de Belgique.

« Je ne me sens pas bien, évidemment. En dehors de tout cela, il y a évidemment le rythme aussi… Ce qui est étrange, c’est que les sensations sont assez bonnes dans la voiture, alors vous regardez le rythme par rapport aux Red Bull et ils sont complètement sur une autre planète. Nous devons comprendre et, espérons-le, à Zandvoort, nous comprendrons et nous reviendrons aussi près de Red Bull que nous l’étions dans la première moitié de la saison. »

Désormais relégué à 98 points de son rival Max Verstappen, le pilote Ferrari commence à douter sérieusement de ses chances de titre cette année, alors qu’il ne reste plus que huit courses à disputer cette saison et qu’il est désormais troisième au championnat, derrière Max Verstappen et Sergio Perez.

« Ça commence à paraître très difficile, surtout avec le rythme que Red Bull a montré ce week-end, ça va être très difficile. Mais je vais garder la tête basse, essayer de me concentrer course par course et essayer de faire de mon mieux. »

Charles Leclerc n’aura pas longtemps à attendre avant de pouvoir remonter dans sa monoplace puisque la prochaine course du championnat est programmée dès le week-end prochain à Zandvoort aux Pays-Bas.

Alex Albon a vécu l’une des courses les plus difficiles de sa carrière à Spa

Sixième sur la grille de départ ce dimanche au Grand Prix de Belgique, le pilote Williams Alex Albon a finalement franchi la ligne d’arrivée à la dixième position, le Thaïlandais marquant le dernier point disponible.

Alex Albon – qui s’élançait pour la première fois de l’année dans le top dix sur la grille – a tout de suite su que la dégradation des pneumatiques allait jouer un rôle important ce dimanche à Spa-Francorchamps, notamment lors des tours de mise en grille réalisés avant le départ de la course. Durant ces quelques tours de reconnaissance, Albon a en effet constaté une usure élevée des gommes, bien plus élevée que lors des journées précédentes qui étaient plus fraîches.

Le pilote Williams a donc pris le départ de la course en sachant qu’il aurait le plus grand mal à contenir les attaques des monoplaces derrière lui et a même pensé à réaliser un troisième arrêt en fin de course.

« Ce fut l’une des courses les plus difficiles que j’ai faites dans ma carrière et aussi l’un de mes records personnels. Nous avons fait du mieux que nous pouvions aujourd’hui et c’est une bonne sensation. » a déclaré Albon après l’arrivée du Grand Prix de Belgique.

« Dans les tours de mise en grille, il était clair que la dégradation des pneus allait être très élevée et que les températures de piste plus chaudes que celles que nous avons connues le reste du week-end ont aggravé l’usure des pneus. Dans le dernier relais, je pensais à trois arrêts, mais nous avons tenu bon, avons gardé Lance [Stroll] derrière et ensuite il s’agissait de ne pas faire d’erreur. »

« Je pense que, dans l’ensemble, nous avons bien exécuté le week-end à partir des EL1, maximisé le côté positif de la rapidité de notre voiture dans les lignes droites et n’avons commis aucune erreur. Nous avons expérimenté, tiré le meilleur parti des pneus en qualifications et maximisé le potentiel de résultats en course, donc je suis très content. »

« En tant qu’équipe, on a eu un week-end complet et ça se voit ; quand vous n’avez pas la voiture la plus rapide mais que vous faites tout correctement, vous pouvez toujours repartir avec un point ou deux. »

Après le Grand Prix de Belgique, Alex Albon occupe l’avant dernière place au classement des pilotes avec quatre points inscrits, comme le pilote Aston Martin Lance Stroll.

Lewis Hamilton reconnaît sa responsabilité dans l’accident avec Alonso à Spa

Le pilote Mercedes Lewis Hamilton a reconnu sa responsabilité dans la collision survenue entre lui et le pilote Alpine Fernando Alonso ce dimanche au premier tour du Grand Prix de Belgique 2022.

Dès le premier tour du Grand Prix de Belgique, Fernando Alonso et Lewis Hamilton ont eu un contact au virage des Combes au bout de la longue ligne droite de Kemmel, le pneu avant gauche de l’Alpine d’Alonso ayant touché le pneu arrière droit de la Mercedes d’Hamilton. La W13 du britannique a alors littéralement décollé pour atterrir quelques mètre plus loin sur ses quatre roues. Les deux hommes ont pu reprendre la piste, mais Lewis Hamilton finira par abandonner quelques virages plus loin en raison des dégâts trop importants sur sa monoplace.

A la radio, Fernando Alonso s’est rapidement emporté et n’a pas hésité à traiter Lewis Hamilton d’idiot, alors que le septuple champion du monde pour sa part a reconnu qu’il était à blâmer après avoir vu les images de cet accident durant la course.

« En regardant les images, j’ai vu qu’il était dans mon angle mort et je ne lui ait pas laissé suffisamment d’espace. C’était donc de ma faute, je suis tellement désolé pour l’équipe aujourd’hui. » a déclaré Hamilton.

« Je suis juste désolé pour l’équipe, nous avions une chance de P3 et P4 aujourd’hui. La voiture s’est bien comportée dans les tours de grille, nous l’avions placée dans une bonne position et j’avais pris un bon départ. »

« Après trois semaines d’absence, j’avais hâte de courir aujourd’hui donc c’est frustrant, mais c’est comme ça. En ce moment, mon travail est de me concentrer sur la prochaine course, j’ai besoin de récupérer et de me remettre sur le tapis roulant. »

Lorsqu’on lui a demandé de commenter les propos tenus par Fernando Alonso à la radio juste après l’accident, Lewis Hamilton a estimé que l’Espagnol avait agi sous le coup de la colère : « C’était un moment de colère, je préfère ne rien dire. Nous avons eu des résultats différents dans nos carrières et ce sont des choses que vous dites dans le feu de l’action. »

Lewis Hamilton repart de la Belgique sans avoir marqué le moindre point et occupe toujours la sixième place au championnat du monde des pilotes après cette quatorzième manche de l’année.

Quand est programmé le prochain Grand Prix de F1?

Après le Grand Prix de Belgique disputé ce dimanche 28 août et remporté par Max Verstappen, cap désormais sur les Pays-Bas et le circuit de Zandvoort pour la quinzième manche de la saison de Formule 1 2022.

Le Grand Prix des Pays-Bas se disputera dès cette semaine du 2 au 4 septembre 2022 sur le circuit de Zandvoort et évidemment toutes les séances de roulage du week-end seront à suivre en direct et gratuitement sur notre site.

L’année dernière, c’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui avait remporté son Grand Prix à domicile. Le Néerlandais avait devancé les deux Mercedes sur la ligne d’arrivée.

Derrière, Pierre Gasly, Charles Leclerc, Fernando Alonso, Carlos Sainz, Sergio Perez, Esteban Ocon et Lando Norris complétaient le top dix du Grand Prix des Pays-Bas 2021.

Initialement prévu au calendrier 2020 puis annulé à cause de la pandémie de covid, le retour du Grand-Prix des Pays-Bas après 36 années d’absence a été un véritable succès; Max Verstappen s’est imposé devant ses dizaines de milliers de supporters.