Oscar Piastri a vu la pole position du Grand Prix d’Arabie saoudite lui échapper pour un souffle, battu de seulement 0,010 seconde par Max Verstappen au terme d’une séance de qualifications haletante à Djeddah.
Le pilote McLaren, qui avait provisoirement pris l’avantage sur George Russell, a finalement été devancé par un dernier tour stratosphérique du quadruple champion du monde. Malgré la déception, Piastri s’est montré satisfait de sa performance, estimant avoir tiré le meilleur de sa monoplace sur un tracé urbain où la moindre erreur peut coûter cher.
« Je suis content de mon tour », a-t-il déclaré, rappelant les risques inhérents au circuit rapide et étroit de Djeddah. « Pour être réaliste, pas beaucoup. Les derniers centièmes ici ont un prix très élevé. À beaucoup d’endroits, on pourrait peut-être utiliser un peu plus les vibreurs ou prendre un peu plus large. Ici, on risque de perdre toute l’adhérence ! Il y a toujours des petits détails quand on regarde en arrière, mais c’était un bon tour. J’étais content quand j’ai franchi la ligne d’arrivée. À part un centième, c’était suffisant. »
Vainqueur du Grand Prix de Bahreïn la semaine dernière, Oscar Piastri est arrivé en Arabie saoudite avec un élan positif. Le pilote McLaren occupe actuellement la deuxième place du championnat, à seulement trois points de son coéquipier Lando Norris, leader au classement général. Derrière eux, Max Verstappen, pointe à cinq unités de Piastri.
« Ça va être une course intéressante. Les pneus sont plus tendres que l’année dernière, ce qui rendra les choses plus difficiles », a déclaré Piastri. « Notre rythme est très bon. C’est généralement en course que nous semblons performants. D’un autre côté, c’est l’un des circuits les plus difficiles de l’année. Suivre une voiture, même en qualifications, avec plusieurs secondes de retard, n’est pas facile. Je m’attends à une course difficile. Je pense que nous avons un bon rythme et que si je pouvais prendre l’avantage au départ, cela me faciliterait la tâche. Mais il y aura des opportunités plus tard dans la course. Je m’attends à tout sauf à une course facile… »