Tom McCullough, directeur de la performance d’Aston Martin, affirme que les monoplaces de 2025 seront bien différentes de celles que l’on voit aujourd’hui, et ce, malgré la fin d’une ère concernant la réglementation des F1.
Ce n’est un secret pour personne, les écuries de Formule 1 travaillent déjà depuis longtemps sur les monoplaces que nous verrons en piste la saison prochaine. Mais les écuries doivent également commencer le développement des monoplaces de 2026, régies par de nouvelles réglementations aérodynamiques et moteurs.
“Nous sommes dans une phase de transition en soufflerie et en CFD”, a déclaré McCullough. “À ce stade de l’année, vous faites les grandes choses architecturales qui pourraient être cruciales pour la monoplace de l’année prochaine. C’est donc là que le développement en soufflerie est le plus important. Mais on prend beaucoup de décisions sur l’ensemble de la conception de la voiture, sur la dynamique du véhicule, sur la suspension.”
Les 10 équipes sont donc actuellement contraintes de diviser leurs ressources de recherche et de développement sur deux projets bien distincts. Toutefois, il n’est pas envisageable, pour une grande partie des écuries présentes sur le plateau F1, de délaisser le projet 2025 au profit de celui de 2026.
“Vous pouvez encore faire beaucoup de choses pour la voiture de l’année prochaine”, a-t-il déclaré. “Il faut comprendre les limites de la voiture de cette année et essayer d’y remédier, que ce soit sur le plan mécanique, aérodynamique ou autre. C’est la phase clé. Les voitures seront encore très différentes l’année prochaine. Ce seront des évolutions [des voitures actuelles], mais tout le monde essaie de faire de grands pas en avant.”
Aston Martin va bientôt entamer une nouvelle partie de son aventure en F1. En effet, son propriétaire Lawrence Stroll a largement investi dans les infrastructures de la firme basée à Silverstone. Nouveaux bureaux, nouvelle soufflerie, sans oublier l’arrivée d’Adrian Newey. Cet ensemble devrait permettre aux monoplaces vertes de se battre pour des victoires ainsi que pour des titres mondiaux. Pour le moment, Aston Martin ne peut qu’assister impuissante aux batailles entre Red Bull, McLaren, Ferrari et Mercedes. Fernando Alonso est aujourd’hui neuvième du classement des pilotes, devant son coéquipier Lance Stroll, onzième. Mais Aston Martin voit plus loin et mise probablement beaucoup sur la saison 2026.
Fernando Alonso estime n’avoir jamais été dans une écurie aussi “déterminée” qu’Aston Martin.
L’Espagnol a de quoi comparer puisqu’il a connu plusieurs écuries au cours de ses 21 saisons en F1, notamment Ferrari et McLaren pour citer les deux plus iconiques.
Toutefois, le double champion du monde affirme voir chez Aston Martin des éléments qu’il n’avait jamais vus ailleurs, mettant en avant son boss Lawrence Stroll, et sa “vision”.
Le Canadien souhaite, en effet, positionner Aston Martin à la tête de la grille et met pour cela des gros moyens, que ce soit via l’usine de l’écurie ou encore par le recrutement de l’ingénieur probablement le plus convoité du sport, Adrian Newey.
“Je pense qu’Aston Martin est l’équipe la plus déterminée à laquelle j’ai appartenu au cours de ma carrière”, a indiqué Alonso lors d’une interview diffusée sur la chaîne YouTube de Cognizant, sponsor de son écurie.
Alonso : “La vision de Lawrence Stroll est quelque chose que je n’avais jamais vu auparavant”
“L’engagement de cette équipe, la vision de notre leader, Lawrence Stroll, est quelque chose que je n’avais jamais vu auparavant”, poursuit Alonso.
“Et probablement les résultats qu’Aston Martin a obtenus en trois ans d’existence sont sans précédent dans le sport, avec huit podiums l’année dernière, par exemple. Et maintenant, la signature d’Adrian Newey.”
“Je dirais donc que toutes les équipes sont très similaires, mais Aston Martin est probablement l’équipe qui, comme nous l’avons déjà dit, est l’équipe du futur, parce qu’il [Lawrence Stroll] fait des choses et a des partenaires que je n’ai jamais expérimentés dans aucune autre équipe au cours de ma carrière.”
Même si Fernando Alonso assure que la F1 reste son “unique priorité à l’heure actuelle”, l’Espagnol s’est livré sur son ambition lorsqu’il aura pris sa retraite définitive de la discipline reine.
Questionné sur son envie de revenir tenter sa chance aux 500 miles d’Indianapolis, Alonso a tout d’abord affirmé être toujours concentré sur l’objectif ultime : remporter un troisième titre mondial en F1.
“J’ai tenté trois fois l’Indy 500, sans succès”, a-t-il répondu à l’occasion d’une interview diffusée sur la chaîne YouTube de Cognizant, sponsor d’Aston Martin. “C’est la seule qui manque [pour compléter la triple couronne]. Mais pour l’instant, ce n’est pas dans mes projets.”
“Je suis très, très concentré sur la Formule 1. Pour les deux ou trois prochaines années, je veux gagner le troisième titre mondial. C’est ma première et unique priorité à l’heure actuelle.”
Lucide sur le nombre de saisons lui restant à effectuer en F1, Fernando Alonso a déjà en tête son nouveau défi qui suivra, et ce ne sera probablement pas sur l’ovale d’Indianapolis.
“Et après cela, parce que j’aurai 45, 46 ans, je pense que l’engagement qu’il faudra pour aller à l’Indy 500, la quantité d’apprentissage que je devrai refaire, ce sera un peu trop”, analyse l’Espagnol. “Enfin, c’est ce que je pense maintenant. Je ne peux pas l’affirmer à 100 %, mais ce sera trop.”
“ Et j’ai aussi d’autres objectifs dans la vie. Je pense donc que mon prochain plus grand défi sera le Dakar. Si je peux gagner le Dakar, je pense que ce sera extrêmement gratifiant pour moi personnellement.”
“Parce que je peux gagner en Formule 1, je peux gagner en course d’endurance, gagner au Mans et à Daytona, et si je peux aussi gagner en rallye, cela signifiera beaucoup pour moi en tant que pilote.”
C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a remporté la course Sprint du Grand Prix de Chine 2024. Le Néerlandais devance sur la ligne d’arrivée la Mercedes de Lewis Hamilton et la Red Bull de Sergio Perez.
Derrière, Charles Leclerc, Carlos Sainz, Lando Norris, Oscar Piastri et George Russell complètent le top huit à l’arrivée de cette première course Sprint de la saison 2024.
Indépendant du GP de Chine
Les résultats de cette course Sprint n’ont absolument rien à voir avec le Grand Prix de Chine. En effet, une séance de qualifications « classique » est prévue ce samedi à Shanghai et les résultats de cette séance qualificative détermineront les positions sur la grille de départ de la course principale programmée ce dimanche 21 avril.
Norris se loupe au départ
Le poleman Lando Norris s’est loupé au premier virage au départ de la course. Le Britannique est parti au large lorsque Lewis Hamilton l’a attaqué. Norris s’est alors retrouvé septième avant la fin du premier tour, tandis que Lewis Hamilton a pris les commandes de la course.
Hamilton y a cru
Alors qu’il s’attendait à être en difficulté sur une piste sèche, Lewis Hamilton était particulièrement à l’aise au volant de sa Mercedes dans l’air propre à l’avant de la course. Le septuple champion du monde a réussi à tenir à bonne distance l’Aston Martin de Fernando Alonso durant de nombreux tours, avant que Max Verstappen ne décide d’accélérer à dix tours de l’arrivée.
En l’espace de trois tours, le Néerlandais a dépassé l’Aston Martin de Fernando Alonso et s’est ensuite attaqué à la Mercedes du leader Lewis Hamilton. La Red Bull étant largement au dessus du lot, ni Alonso ni Hamilton n’ont cherché à ralentir la remontée de Verstappen qui termine P1 avec 13 secondes d’avance sur Hamilton.
Contact entre Alonso et Sainz
Dans les derniers tours de l’épreuve, Fernando Alonso a eu un léger contact avec la Ferrari de son compatriote Carlos Sainz, ce qui a provoqué une crevaison sur la roue avant droite de son Aston Martin. Troisième de la course avant le contact, Alonso a dû repasser par les stands et s’est retrouvé en fond de classement à deux tours de l’arrivée. L’Espagnol a fini par abandonner.
La séance de qualifications du Grand Prix de Chine est programmée ce samedi à 09h00 (heure de Paris) et sera à suivre en direct sur notre site à cette adresse.
Le triple champion du monde de F1, Max Verstappen, se verrait bien participer aux 24H du Mans avec l’Espagnol Fernando Alonso comme coéquipier, les deux hommes ayant déjà discuté ensemble d’une telle opportunité a révélé le Néerlandais.
Max Verstappen – qui est sous contrat avec l’équipe Red Bull en F1 jusqu’en 2028 – n’a jamais caché qu’il souhaitait un jour participer à la plus prestigieuses épreuve d’endurance au monde sur le circuit de la Sarthe au Mans dans laquelle son père, Jos Verstappen, a triomphé en 2008 dans la catégorie LMP2.
Le Néerlandais a d’ailleurs comme projet de mettre sur pied d’ici 2025 une équipe d’endurance en catégorie GT3 via sa structure Verstappen.com Racing lancée en 2022 en partenariat avec Red Bull et qui rassemble différentes formes de sport automobile sous le même toit.
Interrogé sur ses chances de courir un jour en dehors de la Formule 1, Max Verstappen n’a pas hésité à citer Le Mans comme épreuve favorite, le pilote Red Bull révélant également au passage qu’il avait déjà eu une discussion avec Fernando Alonso – lui aussi vainqueur au Mans avec Toyota – pour une éventuelle collaboration dans le futur.
« J’aimerais vraiment faire Le Mans. » a indiqué Max Verstappen lors du récent Honda Racing Thanks Day qui s’est tenu au Japon.
« J’y suis déjà allé lorsque mon père courrait, l’ambiance est incroyable. C’est l’endurance, il y a beaucoup de gens, vous pilotez la nuit, au lever du soleil, je pense que c’est vraiment cool. »
Lorsqu’on lui a demandé quelle serait son équipe de rêve pour participer à la prestigieuse épreuve, Verstappen a cité le pilote Aston Martin Fernando Alonso, qui a remporté Le Mans à deux reprises en 2018 et 2019 : « J’en ai parlé à Fernando [Alonso]. Il a dit qu’il voudrait seulement recommencer avec moi. Ce serait vraiment cool. »
« Le seul problème, c’est que pour Le Mans il n’y a pas vraiment de poids minimum pour les pilotes. Je suis un pilote assez lourd, donc je dois trouver des coéquipiers légers pour compenser. Fernando est assez léger, donc ce serait plutôt bien, mais ensuite nous devrions en trouver un autre. Je dois jeter un œil à tout ça ! »
Le week-end dernier, Max Verstappen a remporté les 24 Heures de Daytona virtuelles auxquelles le Néerlandais a participé dans la catégorie GTD avec le Team Redline.
A 42 ans, le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, reste toujours aussi motivé lorsqu’il est au volant de sa monoplace, lui qui entamera en 2024 sa vingt-et-unième saison en catégorie reine du sport automobile après avoir fait ses débuts chez Minardi en 2001.
Lorsqu’on lui demande si une bonne gestion du temps est la clé de sa longévité dans le sport, le double champion du monde répond : « Oui, à 100%. Quand on est jeune, on fait des erreurs et on essaie de tout faire, d’être partout, mais on ne peut pas faire ça et ensuite donner le maximum et être à 100% quand vient le moment de piloter la voiture. »
« Maintenant, je pense que je me régule plus que jamais. Je sais ce qui m’affecte, ce qui tape dans ma batterie, et j’essaie d’être le plus efficace possible. »
« Nous vivons une vie très différente du lundi au jeudi puis du jeudi au dimanche. C’est comme s’il y avait une personne complétement différente à l’intérieur de votre corps et de votre esprit. Je peux me détendre et être comme un homme normal de 42 ans en début de semaine, puis du jeudi au dimanche, être un pilote totalement concentré. »
Au cours de la saison 2023, l’équipe Aston Martin a connu une certaine baisse de régime à partir du Grand Prix du Canada, ce qui a pu affecter l’état d’esprit des employés et des pilotes.
Lorsqu’on lui demande s’il a besoin de se « recalibrer » en quelque sorte lorsque des moments comme celui-ci se produisent, Alonso a répondu : « Je ne pense pas que ce soit un secret de dire que ces moments sont difficiles. Il n’existe pas de recette magique pour maintenir une motivation élevée et être heureux. »
« C’est un sport dans lequel il y a toujours des frustrations et des moments difficiles, et où les gens ont parfois du mal à cacher leur déception – et il n’y a rien de mal à cela. Cela fait simplement partie du sport et de la vie. »
« L’important pendant les petits week-ends était de comprendre quel était le problème – d’approfondir l’analyse de la voiture, de ce que nous aurions pu faire différemment si nous avions répété le week-end. »
« Ce genre de choses, ces exercices, ont rendu l’équipe plus forte et c’était un bon apprentissage pour l’avenir. Nous retirons du positif de ces week-ends difficiles. C’est agréable de voir l’équipe unie dans cet objectif. »
Quels objectifs pour 2024 ?
Fernando Alonso espère bien une première victoire avec Aston Martin en 2024
Lorsqu’on lui demande si le succès rencontré en 2023 avec sa nouvelle équipe a modifié ses attentes personnelles pour la saison 2024 de Formule 1, l’Espagnol – qui reste prudent quant à ses ambitions à ce stade de l’année – espère que Aston Martin sera en mesure de décrocher une première victoire cette saison.
« Il y a trop d’inconnues chaque saison, tout peut arriver en Formule 1. » estime Fernando Alonso.
« Lorsque nous prendrons la piste lors des essais hivernaux [à Bahreïn fin février] ou lors de la première course l’année prochaine, je pense que nous verrons comment les choses se passent et nous serons très ouverts sur les objectifs que nous nous fixerons pour le championnat. »
« Nous espérons que nous serons de nouveau compétitifs, en nous battant régulièrement pour les points et les podiums, avec un peu de chance pour notre première victoire – ce serait le rêve – mais nous ne pouvons pas sous-estimer le défi. »
« Nous avons dépassé les attentes cette année [en 2023] parce que les attentes étaient faibles. C’est pour cela que cette saison a été incroyable. Si nous fixons des attentes trop élevées – irréalistes – nous risquons de voir le contraire se produire. »
Une préparation « plus facile » en 2024
Fernando Alonso dans le cockpit de son Aston Martin AMR23
2024 sera la deuxième année au sein de l’équipe Aston Martin pour Fernando Alonso et l’Espagnol pense que l’expérience acquise en 2023 va beaucoup l’aider en 2024 et s’attend à connaître un début de saison bien plus « facile » que l’an dernier puisqu’il a déjà pris ses marques.
« C’est ma deuxième année avec l’équipe, ce qui m’aidera. Je n’ai pas besoin de faire autant de choses que j’ai pu faire au début de l’année [2023]. Je n’ai pas besoin de mettre des noms sur tous les visages, je n’ai pas besoin d’ajuster mon baquet, d’apprendre les terminologies, et de faire tous les autres aménagements qui doivent se produire lorsque vous êtes un nouveau pilote dans une équipe. »
« Tout sera simplement plus facile. Nous pourrons nous concentrer davantage sur la performance et la préparation pour les deux premières courses dès le premier jour. Nous disposons également d’une base de référence très solide sur laquelle travailler avec 2023. Lorsque nous arriverons sur une course, le travail que nous ferons sera une optimisation de ce que nous avons fait cette année [en 2023]. »
« La voiture de 2022 n’était peut-être pas une référence suffisante pour nous cette année, et lors de nombreux week-ends, nous repartions de zéro. En 2024, ce devrait être plus facile en termes de préparation, et nous pourrons nous concentrer davantage sur les détails. »
Il y a quelques semaines, Fernando Alonso a déclaré que sa saison 2023 était l’une des meilleures de sa carrière avec celle de 2012 lorsqu’il pilotait encore pour la Scuderia Ferrari. Lorsqu’on lui demande pour quelles raisons, le pilote Aston Martin a expliqué : « Il y a quelques moments dans votre vie, dans votre carrière, où vous vous connectez différemment à la voiture. C’est difficile à expliquer, mais vous ne faites qu’un avec la voiture. »
« Vous lui faites confiance, vous faites des choses que vous pensiez initialement impossibles comme dépasser ou bien franchir un virage d’une manière qui ne semblait pas logique quand vous y avez pensé pour la première fois. Et puis vous vous retrouvez régulièrement à faire des choses impossibles avec la voiture. A chaque essai, à chaque séance de qualifications et course. »
« Certaines performances de cette année [2023], comme celles de 2012, se déroulaient dans cette sorte de région mystique, où l’on peut faire des choses que l’on pense contraires aux lois de la physique. C’est ce qui rend des années comme 2023 encore plus importantes, encore plus spéciales dans ma vie. »
En 2024, Fernando Alonso sera toujours le doyen de la grille. L’Espagnol sera âgé de 43 ans le 29 juillet au lendemain du Grand Prix de Belgique, quatorzième manche du championnat du monde de Formule 1.
Choix de carrière, sacrifices, famille…le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, assure qu’il ne regrette aucune des décisions qu’il a dû prendre dans sa longue carrière qui a débuté en 2001 avec la modeste écurie Minardi.
En 2023, Fernando Alonso a connu l’une des meilleures saisons de sa carrière selon ses propres mots. Le pilote Aston Martin – qui a rejoint l’équipe en 2023 après deux années passées chez Alpine – a inscrit plus de 200 points au championnat du monde au volant d’une monoplace qui lui a permis de décrocher pas moins de huit podiums en 22 courses.
Revenant sur sa saison 2023 – la première avec sa nouvelle équipe Aston Martin – le double champion du monde a admis qu’il ne regrettait absolument pas son choix d’avoir quitté Alpine fin 2022 : « C’était une saison incroyable. Et il y a probablement 12 mois, voire 10 mois, lorsque nous avons lancé la voiture, nous ne nous attendions pas à être dans cette position. Cela a été un voyage incroyable. » a déclaré l’Espagnol qui a terminé quatrième au championnat du monde des pilotes à égalité de points avec le pilote Ferrari Charles Leclerc.
« L’AMR23 a été rapide tout de suite mais c’est un sport très exigeant, très compétitif, nous avons donc dû continuer à développer la voiture et continuer à nous concentrer sur les performances. Ce fut une saison très intense. »
« J’ai l’impression de prendre du plaisir peut-être plus que jamais et je participe aux courses avec un esprit différent. » a-t-il ajouté.
Trop beau pour être vrai…
Le premier podium d’Alonso avec Aston Martin à Bahreïn
En début d’année, lorsque l’AMR23 a pris la piste pour la première fois aux essais de pré-saison à Bahreïn, beaucoup de gens ont été surpris du rythme affiché par la monoplace de l’équipe Aston Martin.
Lorsqu’on demande à Fernando Alonso si il a lui-même été surpris par le niveau de compétitivité de sa monoplace, l’Espagnol a répondu : « Oui ! Il y a eu des moments lors des tests de pré-saison où j’ai pensé que c’était trop beau pour être vrai. Et puis nous avons eu la première course, nous avons été aussi compétitifs que le test le suggérait et nous avons terminé sur le podium. »
« J’avais le sentiment qu’il y avait une opportunité pour moi et l’équipe de faire quelque chose de grand ensemble. J’avais l’impression que le projet prenait vie. C’était magique. »
Un choix payant
Dans le passé, Fernando Alonso a changé d’équipe à plusieurs reprises et ses choix n’ont pas toujours donné à l’Espagnol le succès auquel il aurait pu s’attendre et lorsqu’on lui demande s’il a été soulagé de constater à quel point l’Aston Martin était performante dès les premières courses de la saison 2023, Alonso a répondu : « J’étais super heureux. »
« Je me suis senti très chanceux avec cette décision. En Formule 1, vous n’avez jamais de boule de cristal pour anticiper ce qui va se passer l’année suivante – mais lorsque vous prenez une décision, que vous changez d’équipe et que soudain vous vous battez pour les podiums, c’est l’une des meilleures sensations. »
« J’ai l’impression de prendre du plaisir peut-être plus que jamais et je participe aux courses avec un esprit différent. » a poursuivi Alonso.
« Cela dépend en grande partie de l’équipe. Elle est très jeune, très enthousiaste et il y a beaucoup de bonne énergie dans le garage et à Silverstone. Le nouveau campus apporte beaucoup de motivation – c’est une véritable déclaration sur l’ambition de l’équipe. »
« De plus, grâce à mon expérience, je sais ce qui est important et ce qui l’est moins, et je sais où dépenser mon énergie et où la conserver. C’est important de pouvoir se concentrer sur la performance le dimanche mais aussi de s’assurer qu’il y ait un bon esprit d’équipe et un bon moral dans le garage. J’apprécie chaque partie du travail. »
Un reset en 2019
Fernando Alonso sur le Dakar en 2020
En 2024, Fernando Alonso sera âgé de 43 ans et entamera sa vingt-et-unième saison en Formule 1. Bien qu’il soit le doyen de la grille, l’Espagnol n’a jamais été aussi en forme physiquement et garde une motivation sans faille. Lorsqu’on lui demande comment fait-il justement pour rester toujours aussi motivé, Alonso explique que ses deux années en dehors de la Formule 1 entre 2019 et 2021 l’ont aidé à faire un « reset » pour revenir plus déterminé que jamais.
« J’ai eu ces deux années sans sport en 2019-20. Je pense que ça a tout réinitialisé. J’ai rechargé les batteries, et je suis revenu en 2021 avec une nouvelle motivation et elle est encore fraîche en ce moment. Je pense que sans cette pause, il serait difficile de maintenir la motivation, l’entraînement et tout le reste. »
« Je suis une personne très compétitive. J’aime fixer des objectifs et des cibles. En fin de compte, je veux gagner, c’est ce que nous faisons tous, mais même lorsque cela semble improbable, je me fixe des défis personnels : peut-être terminer dans le top cinq est possible, peut-être un podium. Cela fournit beaucoup de motivation. »
De gros sacrifices
Etre pilote de Formule 1 demande un engagement permanent tout au long de l’année, même lorsqu’il n’y a pas de course le week-end. Alonso – comme tous les autres pilotes de la grille – a donc fait d’énormes sacrifices tout au long de sa carrière et a vu notamment son souhait de devenir père de famille être repoussé, mais l’Espagnol assure qu’il ne regrette rien.
« Vous faites des sacrifices, et parfois vous en êtes conscient lorsque vous les faites et parfois vous ne vous en rendez compte que cinq ans plus tard. » explique Alonso.
« Il peut s’agir de choses que vous aimeriez faire, ou de membres de votre famille et d’amis que vous ne voyez pas aussi souvent que vous le souhaiteriez. Je suis une personne très axée sur la famille. J’aime passer du temps avec ma famille. À cette époque de ma vie, je pensais que j’aurais déjà une famille et des enfants, tout ce genre de choses, et je me suis retrouvé à 42 ans, encore sans enfant. »
« En même temps, je fais ce que j’aime faire. Je fais ce que je fais de mieux – et je n’ai jamais essayé autre chose que le sport automobile. Alors, quand je me regarde dans le miroir le matin, je suis content de qui je suis et de ce que je fais. J’ai beaucoup sacrifié pour la F1, mais je n’ai aucun regret. »
En 2024, Fernando Alonso entamera sa dernière année de contrat avec Aston Martin. Mais le directeur de l’équipe, Mike Krack, a déjà annoncé qu’il souhaitait « évidemment » continuer l’aventure avec l’Espagnol. Si jamais Fernando Alonso poursuit sa carrière en 2025, il serait alors âgé de 44 ans.
Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, a admis qu’il aurait beaucoup aimé travailler avec l’ingénieur Adrian Newey dans sa longue carrière qui a débuté en 2001 chez Minardi.
Au cours de sa carrière en Formule 1, Fernando Alonso est passé par plusieurs écuries de la grille dont Minardi, Renault, Ferrari, McLaren, Alpine et actuellement Aston Martin. Depuis ses débuts en 2001, le pilote espagnol n’a jamais eu l’occasion de travailler aux côtés du directeur technique de Red Bull Adrian Newey, l’ingénieur britannique étant considéré comme une véritable référence en catégorie reine.
Plus tôt cette année, Adrian Newey avait même révélé que Fernando Alonso était l’un des deux pilotes avec lesquels il aurait aimé travailler dans sa carrière en Formule 1 : « Travailler avec Fernando ou Lewis [Hamilton] aurait été fabuleux, mais cela n’est jamais arrivé. » a-t-il déclaré. « C’est juste une question de circonstances, parfois c’est comme ça. »
Interrogé pour connaître son avis sur les commentaires de Newey, le pilote Aston Martin Fernando Alonso a également admis qu’il aurait beaucoup aimé travailler avec le Britannique : « Oui, j’ai lu cela il y a quelques mois. Honnêtement, c’est vraiment une légende du sport. » a déclaré Fernando Alonso, cité par le site de la Formule 1.
« Nous avons été très proches à plusieurs reprises pour travailler ensemble, et nous en avons même discuté. Je me souviens, quand il a publié un livre il y a quelques années, en Espagne, j’ai eu le privilège de faire l’avant-propos. »
« Pour moi, c’est juste une personne incroyable et j’ai eu la chance de travailler dans le même environnement que lui, même si nous n’avons jamais travaillé ensemble. Mais je suis juste heureux de vivre et de piloter à cette époque où Adrian Newey construit des voitures de Formule 1. »
« J’aurais aimé un jour pouvoir travailler avec lui. Je conduirai la Valkyrie [la Supercar d’Aston Martin] à la maison et peut-être que je ressentirai quelque chose quand je monterai dedans et que cela me rendra heureux. »
Lorsqu’on lui demande s’il pense qu’il aurait pu décrocher un troisième titre mondial en F1 en travaillant avec Adrian Newey, l’Espagnol a répondu avec humour : « Il est responsable du fait que 19 pilotes n’ont pas remporté de championnats durant deux décennies. »
Le champion du monde en titre, Max Verstappen, admet qu’il aimerait voir Fernando Alonso gagner de nouveau en Formule 1, mais le pilote Red Bull aime lui aussi la gagne et ne fera certainement pas de cadeau à son adversaire ce dimanche à Monaco.
Max Verstappen s’élancera depuis la pole position ce dimanche au Grand Prix de Monaco, après avoir battu pour 84 millièmes l’Espagnol Fernando Alonso ce samedi en qualifications dans les rues de la Principauté. Fernando Alonso pour sa part n’a plus gagné de course en Formule 1 depuis son passage chez Ferrari il y a dix ans et cherche toujours à décrocher une 33e victoire en F1.
Le double champion du monde – qui s’élancera depuis la deuxième place sur la grille ce dimanche – a admis en plaisantant qu’il aura besoin d’un peu d’aide de la part de Max Verstappen pour espérer gagner en Principauté tant les dépassements sont difficiles.
« Je pense que nous avons besoin de l’aide de Max, mais on ne peut pas non plus tenir pour acquis que les trois voitures termineront la course sans problème. C’est Monaco, ça va être exigeant. » a déclaré l’Espagnol ce samedi en conférence de presse post qualifications à Monte Carlo.
Lorsqu’on a demandé en plaisantant à Max Verstappen s’il pourrait « aider » Fernando Alonso à gagner ce dimanche dans les rues de la Principauté, le Néerlandais a répondu en souriant : « J’aimerais voir Fernando gagner, mais j’aime aussi me voir gagner.C’est difficile, je vais y réfléchir. »
Lorsqu’on lui demande ce qu’il ressent dans le fait d’être poussé dans ses derniers retranchements par le double champion du monde âgé de 41 ans, comme ce fut le cas ce samedi en qualifications à Monaco, Verstappen a insisté sur le fait qu’il a toujours eu beaucoup de respect pour l’Espagnol qu’il admire depuis quelques années maintenant.
« Ce n’est pas une surprise pour moi, j’ai grandi en regardant Fernando en F1 et j’ai aimé son style et le fait qu’il soit toujours là à 41 ans, c’est très impressionnant et je pense que c’est un excellent exemple pour les gens. »
« Si vous restez engagé, que vous croyez en vous, que vous croyez aux opportunités qui viennent à vous, alors vous pouvez montrer des choses comme il le fait en ce moment. Mais bien sûr, vous avez aussi besoin de beaucoup de talent brut naturel pour cela. »
Ces deux hommes se retrouveront ce dimanche côte à côte sur la grille de départ du Grand Prix de Monaco dont le départ sera donné à 15h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 78 tours et la course sera à suivre en direct sur notre site à cette adresse.
Le double champion du monde Fernando Alonso dit qu’il est particulièrement impressionné par la nouvelle Aston Martin AMR23 qui sera sa monoplace pour la saison 2023 de F1.
Le pilote espagnol a rejoint Aston Martin en 2023 après avoir passé deux saisons chez Alpine. Jusqu’à présent, Alonso n’a roulé qu’avec la monoplace 2022 d’Aston Martin lors d’un test à Abou Dhabi à la fin de l’année dernière et un peu plus tôt ce mois-ci à Jerez en Espagne.
Bien qu’il n’a pas encore pu rouler avec l’AMR23, le double champion du monde a tout de même pu la tester dans le simulateur de l’équipe et a assisté à son développement tout au long de l’hiver.
S’exprimant ce lundi lors de la présentation de la monoplace, Fernando Alonso n’a pas caché son enthousiasme et estime que l’AMR23 est particulièrement bien « dessinée et efficace » d’après ce qu’il a pu ressentir dans le simulateur.
« J’ai toujours dit que je voyais l’ambition qui brille chez Aston Martin. Et, alors que nous lançons la voiture dans cette toute nouvelle usine, je pense que tout le monde peut maintenant voir l’ampleur de l’ambition et de la détermination au cœur de cette organisation. » a déclaré Alonso lors de la présentation de l’AMR23.
« Le plus important est la voiture – et l’AMR23 est incroyablement bien dessinée et très efficace. J’ai été agréablement surpris lorsque j’ai essayé la voiture de l’année dernière pour la toute première fois, et je pense qu’il y a beaucoup de performances que nous pouvons débloquer ensemble. J’ai hâte de commencer. »
Fernando Alonso prendra le volant de l’AMR23 pour la toute première fois ce mercredi lors d’une journée de tournage programmée à Silverstone. L’Espagnol se partagera le baquet de l’Aston Martin avec son coéquipier Lance Stroll.
Ce lundi 13 février, l’équipe Aston Martin a levé le voile sur sa monoplace 2023 qui sera pilotée cette année par le double champion du monde Fernando Alonso et le Canadien Lance Stroll.
La présentation de l’AMR23 était diffusée en direct sur la chaîne YouTube de l’équipe du constructeur britannique et l’événement se déroulait au QG (encore en travaux) de l’écurie à Silverstone au Royaume-Uni. Très rapidement, le voile a été levé sur cette AMR23 à moteur Mercedes qui aura la lourde tâche de faire mieux que la très décevante AMR22 de la saison passée.
Pas de surprise du côté de la livrée puisque l’équipe s’est contentée de faire un copier-coller de celle de l’AMR22 (comme toutes les autres équipes de la grille malheureusement). L’AMR23 est donc…verte comme l’on pouvait s’y attendre et seuls les experts arriveront à trouver des différences avec la livrée 2022.
Sur le plan technique en revanche, l’équipe Aston Martin nous présente une monoplace très agressive, notamment au niveau des pontons et du capot moteur. Reste à savoir si elle sera aussi rapide que belle sur la piste. Elle sera d’ailleurs en piste dès ce mercredi 15 février dans le cadre d’une journée de tournage à Silverstone.
En 2022, l’équipe Aston Martin a terminé à la septième place au championnat du monde des constructeurs, à égalité de points avec Alfa Romeo, bien loin de la troisième place que visait le patron Lawrence Stroll lors du lancement de la saison l’an dernier.
Cette année, Aston Martin misera beaucoup sur l’expérience de l’Espagnol Fernando Alonso qui a rejoint l’équipe en remplacement direct du quadruple champion du monde Sebastian Vettel qui a choisi de mettre un terme à sa carrière en Formule 1.
Fernando Alonso dit qu’il sera toujours « très fier » si l’équipe Aston Martin – qu’il a rejoint cette saison – devient une écurie gagnante après son départ de la Formule 1.
Cette saison, le double champion du monde Fernando Alonso ouvre un nouveau chapitre dans sa carrière en ayant rejoint l’équipe Aston Martin après deux années passées chez Alpine. Le pilote espagnol remplace directement l’Allemand Sebastian Vettel, qui a pris sa retraite à la fin de la saison 2022.
Revenant sur les raisons de sa décision de quitter Alpine pour rejoindre Aston Martin, Fernando Alonso explique que les investissements massifs et les grandes ambitions de l’écurie ont clairement joué un rôle dans sa prise de décision l’an dernier.
« Aston Martin prend les mesures nécessaires pour gagner dans un avenir proche. L’équipe est déterminée à devenir candidate au championnat et fera tout ce qu’il faut pour y arriver. » déclare Alonso.
« Cette ambition est attrayante pour tout pilote de course. Vous voyez tous les investissements, la nouvelle usine, les talents qui rejoignent l’équipe, et vous voulez en faire partie. »
« Et puis, il y a le nom Aston Martin. C’est, et ce sera toujours, une marque emblématique du sport automobile et de l’industrie automobile. »
« Ecrire le prochain chapitre de l’histoire de la marque et faire partie de la famille Aston Martin me rend très fier. C’est une opportunité très spéciale pour moi avec cette équipe à ce moment de ma carrière. »
Désormais âgé de 41 ans, il semble cependant peu probable que le double champion du monde reste en Formule 1 encore de nombreuses années. Dans l’hypothèse où Aston Martin puisse se battre pour le championnat après son départ de l’équipe, l’Espagnol insiste sur le fait qu’il sera toujours fier d’avoir joué un rôle pour aider l’équipe à grandir.
« Ce n’est qu’une question de temps avant qu’Aston Martin ne remporte des courses et des championnats. Rendre ce temps aussi court que possible, c’est mon plus grand défi, mais je suis prêt à le relever. »
« Je serai toujours très fier si l’équipe gagne sans moi dans la voiture. Je serai très fier du processus et de ma contribution au projet. » a ajouté Alonso.
L’Espagnol Fernando Alonso estime que chaque pilote présent sur la grille en catégorie reine a ses propres forces et faiblesses et qu’il est donc impossible de désigner « le meilleur pilote de Formule 1 ».
Âgé de 41 ans, Fernando Alonso s’apprête à ouvrir un nouveau chapitre dans sa carrière cette année en défendant les couleurs de l’équipe Aston Martin. Sur le point d’entamer sa 21e saison en Formule 1, le double champion du monde assure qu’il est toujours aussi déterminé et motivé.
Mais lorsqu’on lui demande s’il pense être le meilleur pilote en Formule 1 actuellement, Alonso a répondu : « Personne ne connaît la réponse à cette question. Chaque saison, nous continuons à changer d’avis. »
« Nous avons pensé pendant de nombreuses années que Michael [Schumacher] était imbattable et avait peut-être atteint un niveau que personne n’avait atteint dans l’histoire de la Formule 1. Mais tout au long de l’histoire du sport, nous avons vu différents pilotes dominer, mais il est impossible des les comparer. »
« Ce que je sais, c’est que j’essaie toujours de donner mon maximum. Je ne suis jamais démotivé. Peu importe que je me bats pour la cinquième ou la quinzième place, pour moi, c’est comme me battre pour la victoire parce que je dois m’assurer de me donner à 100% à chaque tour de chaque course. »
« Quoi que vous fassiez dans la vie, vous devez avoir cette compétitivité à l’intérieur de vous – vous devez avoir cette soif d’être le meilleur. » poursuit l’Espagnol.
« J’ai cette faim depuis que je suis enfant. J’essaie toujours de battre tout le monde dans tout ce que je fais. Qu’il s’agisse d’une course, d’un match de tennis, d’un jeu de cartes ou autre, il s’agit de gagner. »
« Il s’agit de profiter de vos forces et d’utiliser les faiblesses de votre adversaire contre lui. Si je ne peux pas les battre avec le plan A, je passe au plan B. Si le plan B ne fonctionne pas, je passe au plan C. Je dois toujours battre celui qui est devant moi. »
« Il y a des pilotes qui sont dans une forme incroyable en ce moment et je les respecte tous. Chaque pilote sur la grille est très talentueux, mais je fais aussi partie de ce groupe et chacun dans ce groupe a des forces et des faiblesses différentes. C’est la façon dont vous utilisez ces forces et faiblesses qui vous distinguent. »
Le pilote Aston Martin n’hésite pas à dire qu’il a beaucoup appris lorsqu’il se battait avec Michael Schumacher pour le championnat dans les années 2000. De ces années-là, l’Espagnol a gardé à l’esprit qu’il ne fallait jamais rien lâcher : « Michael [Schumacher] n’a pas eu de mauvais jours. »
« Michael n’a jamais sous-performé. C’est ce qui m’a le plus impressionné quand je me suis retrouvé en Formule 1 et surtout quand je me suis battu avec lui pour le championnat. »
6 days until launch.
As we edge closer to the reveal of the #AMR23, @alo_oficial completes his first official track runs in green and we get to hear the sound we've all been waiting for…
« Auparavant, dans toute ma carrière et dans différentes catégories, mes rivaux avaient des mauvais jours et c’était les jours où vous capitalisiez – vous marquiez beaucoup plus de points qu’eux. Avec Michael, cela ne s’est pas produit. »
« Lui et Ferrari étaient imbattables la plupart du temps, mais même lorsqu’ils n’avaient pas la voiture, les pneus ou tout ce qui fonctionnait dans la bonne fenêtre, Michael a quand même terminé deuxième ou troisième. »
« Même après des mauvais essais libres ou une mauvaise qualification, on retrouverait Michael sur le podium le dimanche. Il avait cette ténacité, cette volonté d’exploiter toute opportunité – de minimiser les dégâts les mauvais jours et de maximiser les bons jours. Sa détermination était exceptionnelle. »
En 2023, Fernando Alonso cherchera à décrocher un troisième titre mondial en Formule 1. L’Espagnol fait équipe cette année avec le Canadien Lance Stroll.
Fernando Alonso a pris la piste pour la première fois cette année dans le cadre d’essais privés organisés par Pirelli cette semaine dans le sud de l’Espagne sur le tracé de Jerez, mais le pilote espagnol n’était pas seul en piste puisque le Britannique Lewis Hamilton a lui aussi participé à cette première journée d’essais avec Mercedes.
Les deux équipes Mercedes et Aston Martin sont à Jerez cette semaine pour deux journées d’essais dans le but d’aider Pirelli dans le développement de ses pneumatiques pour la saison 2024. Ce mardi, c’est Fernando Alonso et Lewis Hamilton (qui a déjà participé à des tests la semaine dernière au Paul Ricard) qui étaient en piste au volant de monoplaces de la saison 2022, mais on ne sait pas encore s’ils poursuivront le travail ce mercredi ou bien si d’autres pilotes seront en piste.
Quoi qu’il en soit, cette première journée de tests s’est déroulée sur une piste sèche, et bien que quelques nuages menaçants ont fait leur apparition au dessus du circuit dans l’après-midi, les pilotes n’ont jamais eu l’occasion de tester les pneumatiques pour piste humide.
Cette première journée fut surtout l’occasion de voir Fernando Alonso dans sa combinaison Aston Martin, alors que l’Espagnol a roulé avec son célèbre casque camouflage vierge de tout sponsor et utilisé essentiellement lors d’essais privés avant le début de chaque saison.
Les essais se poursuivent ce mercredi 8 février toujours avec Aston Martin et Mercedes, tandis que les deux équipes retourneront ensuite vers leurs bases respectives au Royaume-Uni pour dévoiler leurs monoplaces 2023 la semaine prochaine (le 13 février pour Aston Martin et le 15 février pour Mercedes), avant de partir vers Bahreïn pour les essais hivernaux.
Stoffel Vandoorne ne tarit pas d’éloges sur Fernando Alonso, son ancien coéquipier chez McLaren qu’il retrouve cette saison chez Aston Martin puisque le Belge y occupera un poste de réserviste.
A 41 ans, Fernando Alonso se prépare activement pour ses débuts chez Aston Martin ; le vétéran de la grille a d’ailleurs récemment publié des photos sur ses réseaux sociaux où il affiche ses nouvelles couleurs, avec le sous-titre « Countdown », Compte à rebours.
Le pilote espagnol retrouve chez Aston Martin un ancien coéquipier, Stoffel Vandoorne. En 2017 et 2018, le Belge était en effet aux côtés d’Alonso lors de son second passage chez McLaren.
Quand Alonso décide de quitter la F1 à l’issue de la saison 2018, Vandoorne perd également son baquet dans la catégorie reine. Le Belge devient champion de Formule E, monte sur le podium aux 24 Heures du Mans et officie comme pilote de réserve chez Mercedes ensuite. En 2023, il remplira les mêmes fonctions, cette fois chez Aston Martin et se tiendra prêt à remplacer l’un des deux pilotes titulaires, Lance Stroll et Fernando Alonso.
Évoquant son nouveau collègue au sein de l’écurie britannique, Stoffel Vandoorne a déclaré au Mirror Sport : « Les seuls coéquipiers que j’ai eus en Formule 1 sont Jenson Button et Fernando Alonso – tous deux champions du monde, et Fernando double champion. »
« C’est toujours formidable qu’un jeune pilote vienne travailler aux côtés d’un pilote très expérimenté. Il faut être ouvert d’esprit et voir comment ils abordent et construisent leurs week-ends de course. Fernando est l’un des plus grands pour faire ça. J’ai une excellente relation avec lui. »
Le Belge – âgé de 30 ans – court en Formule E cette saison avec l’équipe DS Penske, mais il garde donc tout de même un pied en Formule 1. Chez Aston Martin, aux côtés du champion de Formule 2 Felipe Drugovich, Stoffel Vandoorne remplace directement l’Allemand Nico Hülkenberg, lui-même titularisé chez Haas en 2023.
« C’était un changement naturel. Au cours des deux dernières années, j’ai eu un rôle de pilote de réserve chez Mercedes. J’étais ravi de rejoindre Aston Martin pour faire quelque chose de différent. », a déclaré l’ancien pilote McLaren.
« C’est une équipe qui investit beaucoup d’argent dans l’avenir pour essayer de devenir l’une des meilleures équipes. Pour moi, faire partie de cela en ce moment et contribuer à développer la voiture dans cette direction est formidable. J’espère pouvoir les aider à devenir bientôt une équipe gagnante.«
Le double champion du monde Fernando Alonso a fait sa rentrée des classes cette semaine en se rendant à l’usine Aston Martin près de Silverstone au Royaume-Uni, QG de sa nouvelle équipe en 2023.
Âgé de 41 ans, l’Espagnol Fernando Alonso sera toujours sur la grille de la Formule 1 en 2023 et entame sa vingtième saison en catégorie reine. Le double champion du monde a changé d’écurie au cours de l’hiver et roule désormais pour le constructeur britannique Aston Martin aux côtés du Canadien Lance Stroll.
Lors de sa visite à l’usine d’Aston Martin, Fernando Alonso a pu faire connaissance avec les membres de sa nouvelle équipe, visiter les installations, mouler son baquet ou encore réaliser quelques tours dans le simulateur.
« J’ai vu beaucoup d’énergie de la part de tout le monde. Ils sont très motivés. » a commenté Alonso dans une courte vidéo postée par l’équipe Aston Martin.
First day in green. 💚
Earlier this week, @alo_oficial made his debut at AMF1 HQ – meeting the team, spending time in the sim and having a seat fit. pic.twitter.com/myiuMu1gho
Très prochainement (début février), le pilote espagnol sera en piste à Jerez en Espagne au volant de la monoplace de la saison 2022 dans le cadre d’essais privés organisés par Pirelli. C’est la deuxième fois depuis son départ de l’équipe Alpine fin 2022 que Alonso va piloter l’AMR22 (la première fois était à Abou Dhabi).
Ensuite, l’équipe Aston Martin présentera sa nouvelle monoplace pour la saison 2023 le 13 février lors d’un événement diffusé en direct depuis son usine de Silverstone, il s’agira de la « vraie » AMR23 et non pas d’un show car a tenu à préciser l’équipe.
De retour en F1 depuis deux ans, Flavio Briatore, ancien patron de Renault, met en avant la forme physique du pilote Aston Martin et de façon plus générale, l’attractivité de la catégorie.
A 41 ans, Fernando Alonso s’apprête à entamer sa vingtième saison en Formule 1. En plus du talent et de l’ambition, il est évidemment nécessaire d’être en excellente forme physique pour continuer à piloter à un tel niveau. Et c’est de cela ce dont témoigne Flavio Briatore qui était le manager de l’Espagnol à l’époque où il a remporté ses deux titres de champion du monde, en 2005 et 2006.
S’exprimant auprès de nos confrères italiens de l’ANSA, Briatore a déclaré : « Il y a des jeunes pilotes extraordinaires et fantastiques, des gens qui communiquent avec les médias d’une manière différente. Il y a des champions extraordinaires comme Verstappen, comme Hamilton, comme Russell, un groupe de jeunes fantastiques. Et un groupe de moins jeunes comme Alonso qui n’était pas dans une telle forme physique même quand il courait avec moi. »
Flavio Briatore, l’un des personnages les plus emblématiques en F1 a fait son retour officiel en 2021. Il s’occupe aujourd’hui des animations réservées aux sponsors et aux invités dans le Paddock Club lors des week-ends de Grand Prix, lui qui est propriétaire de plusieurs restaurants de luxe gérés par sa société “Billionaire Life”.
L’Italien e expliqué que la F1 avait aujourd’hui un attrait extraordinaire grâce à la puissance qu’elle a acquise sur le marché américain.
« Je suis revenu en F1 il y a deux ans, maintenant elle a un attrait énorme car les États-Unis sont un moteur extraordinaire et avant c’était très difficile d’y entrer. La F1 est un spectacle, allons aux États-Unis et rassemblons-y 500 000 ou 600 000 personnes. »
Il s’est également exprimé sur le nouveau patron de la Scuderia Ferrari : « Chez Ferrari, il y maintenant Vasseur qui est un ami, espérons qu’il s’en sortira bien. »
Le double champion du monde Fernando Alonso n’a pas encore été entièrement convaincu par les nouvelles règles qui ont été introduites en Formule 1 en 2022.
En 2022, la Formule 1 a fait sa révolution avec l’introduction d’une toute nouvelle réglementation technique pour la première fois depuis 2014, date à laquelle les moteurs hybrides ont fait leurs débuts en catégorie reine. Initialement prévue pour 2021, l’introduction de cette nouvelle réglementation technique a été reportée d’une année en raison de la crise sanitaire.
Dans les grandes lignes, cette nouvelle réglementation technique s’articule autour de quatre points centraux qui sont : le gel du développement des unités de puissance, un durcissement des restrictions d’essais aéro, une réduction du budget alloué par saison avec un plafond ou encore l’arrivée de nouveaux pneumatiques 18 pouces (contre des 13 pouces auparavant).
Ces nouvelles règles ont été introduites avant tout pour permettre aux monoplaces de se suivre de très près en piste (moins d’une seconde) et ainsi nous offrir plus de spectacle avec des dépassements plus faciles pour les pilotes, alors que l’accent a été mis sur le retour de l’effet de sol sur les F1.
Après cette première saison disputée avec ces nouvelles règles et largement dominée par Red Bull et Max Verstappen, certains pilotes comme Fernando Alonso estiment que la nouvelle réglementation n’est pas encore suffisamment convaincante.
« Les nouvelles règles ont été l’une des raisons pour lesquelles je suis revenu [en F1]. Elles devaient initialement être introduites en 2021. Je suis donc revenu un an trop tôt. » explique le désormais pilote Aston Martin à nos confrères d’AMUS.
« Donc, oui c’était un peu décevant pour tout le monde de se rendre compte que les choses n’avaient pas radicalement changé. Il y a au maximum deux équipes qui peuvent gagner des courses, comme cela a été le cas ces dernières années. »
« L’écart entre les deux ou trois meilleures équipes et le milieu de peloton est encore trop grand. Dans 50% des courses, nous sommes à un tour du vainqueur. Par conséquent, nous n’avons pas encore atteint le résultat que la Formule 1 vise avec les nouvelles règles. »
Lorsqu’on lui demande s’il pense que ces nouvelles règles auront un impact significatif à un moment donné, l’Espagnol a répondu : « Je ne pense pas que le plafond budgétaire aura un grand impact. Ce sera plutôt les règles, elles sont très restrictives. »
« Il n’y a plus grand chose à inventer. Les meilleures équipes sont assez proches de la limite et les autres vont rattraper leur retard. »
En 2022, Fernando Alonso a terminé à la neuvième place au championnat du monde des pilotes avec 81 points inscrits. L’Espagnol a notamment été victime de nombreux problèmes de fiabilité sur son Alpine.
Après avoir été pénalisé de trente secondes au Grand Prix des Etats-Unis pour une monoplace qui n’était pas légale car endommagée, Fernando Alonso a finalement retrouvé sa septième place obtenue suite à une improbable remontée après son accident avec Lance Stroll. Une fin de course où l’Alpine a prouvé sa robustesse, en dehors du rétroviseur droit qui a fini par se détacher et qui était l’objet de la pénalité infligée.
Au delà de la pénalité, c’est la lenteur des décisions prises par la FIA qui agace Fernando Alonso, l’Espagnol et son équipe étaient d’autant plus surpris car durant la course à Austin – alors que le rétroviseur été clairement endommagé – le drapeau noir et orange (signifiant à une monoplace endommagée et potentiellement dangereuse l’obligation de rentrer aux stands ) n’a pas été agité.
Lorsqu’on demande à l’Espagnol à quel moment il est judicieux selon lui d’agiter le drapeau noir et orange, le double champion du monde a répondu : « Eh bien, lorsque le directeur de course estime que les voitures ne sont pas sûres à conduire. »
« Nous, à l’intérieur de la voiture, nous ne savons même pas parfois quels sont les dommages que nous avons, quels sont les dispositifs aérodynamiques prêts à tomber sur la voiture derrière. Donc on se fie au directeur de course et on conduit la voiture aussi vite que possible. »
« Et oui, nous devrions peut-être utiliser ce drapeau [noir et orange] plus souvent, ou pas, c’est une décision que la FIA et les équipes doivent examiner » a déclaré l’Espagnol.
Le drapeau en question a été agité trois fois cette saison. Fernando Alonso a bien conscience de la difficulté de juger la dangerosité des dégâts d’une monoplace, mais le double champion du monde soulève également l’incohérence de laisser rouler une F1 pour finalement la pénaliser après coup.
« Je pense que la Formule 1 a beaucoup changé au cours des 40 ou 50 dernières années, il y a beaucoup de dispositifs aérodynamiques qui sont maintenant à la limite en course, donc nous devons nous assurer que nous avons une règle appropriée à ce sujet. »
« Et quand vous voyez le drapeau noir et orange, vous devez probablement vous arrêter et retirer la voiture parce que je pense qu’il est très difficile de réparer certains de ces éléments, peut-être que l’aileron avant est le plus facile, mais à part ça, je pense que c’est difficile. »
« Mais ce que nous ne pouvons pas nous permettre, c’est de penser après la course, parce qu’alors vous entrez, comme je l’ai dit, dans un territoire inconnu ». alerte l’Espagnol qui poursuit en s’appuyant sur un autre exemple.
« C’est comme pénaliser une voiture pour un dépassement parce qu’il y avait une voiture dans les graviers ou autre mais il qu’il n’y avait pas de drapeau jaune. Donc il a fait le dépassement et puis quelques heures plus tard on vous dit « oui, mais il a fait un dépassement et ça devait être un drapeau jaune ». Oui, mais il n’y avait pas un drapeau jaune, donc quelle que soit la faute du commissaire ou du directeur de course ou quoi que ce soit, il n’y avait rien et le dépassement a été fait. » conclut Fernando Alonso.
Suite à cette affaire, le président de la FIA Mohammed Ben Sulayem, a lancé un examen sur l’utilisation du drapeau noir et orange en Formule 1.
Voici les classements de la saison F1 2021 pilotes et constructeurs après le Grand Prix de Turquie disputé ce dimanche 10 octobre sur l’Istanbul Park.
C’est le pilote Mercedes Valtteri Bottas qui a remporté le Grand Prix de Turquie ce dimanche 10 octobre, le Finlandais devance sur la ligne d’arrivée la Red Bull de Max Verstappen et l’autre Red Bull pilotée par Sergio Perez.
Derrière, Charles Leclerc, Lewis Hamilton, Pierre Gasly, Lando Norris, Carlos Sainz, Lance Stroll et Esteban Ocon complètent le top dix à l’arrivée de l’épreuve.
Les classements présentés ci-dessous sont évolutifs en temps réel et sont donc mis à jour en cas de pénalité infligée à un ou plusieurs pilotes après le classement officiel de la course et qui aurait une conséquence directe sur les positions aux championnats.