Leclerc insiste sur le rôle clé de Vasseur pour l’avenir de Ferrari

Charles Leclerc insiste sur le rôle crucial de Fred Vasseur dans le maintien de la cohésion et de l’avenir de Ferrari. Le directeur sportif de 56 ans a récemment signé une prolongation de contrat de plusieurs années, mettant fin aux spéculations sur la sécurité de son poste à la tête de la Scuderia.

Avant cette confirmation, des rumeurs circulaient sur un possible remplacement, Christian Horner, alors patron de Red Bull, étant notamment évoqué. Finalement, Vasseur restera un élément central du plan de Ferrari pour reconquérir sa gloire passée.

L’an dernier, l’équipe italienne avait frôlé le sacre en championnat des constructeurs, son premier depuis 2008, et la collaboration entre Leclerc, Vasseur et Lewis Hamilton est désormais considérée comme l’ossature de l’écurie basée à Maranello.

Si la saison actuelle déçoit par rapport aux attentes élevées, notamment après l’arrivée de Hamilton et la performance solide de 2024, Ferrari reste toutefois deuxième au classement des constructeurs. Leclerc se montre confiant quant à l’avenir et souligne que la stabilité apportée par le maintien de Vasseur est un atout pour poursuivre la progression de l’équipe.

« Ce n’est pas moi qui prends les décisions, mais je pense que la stabilité est toujours très importante », a déclaré Leclerc aux médias.

« Fred est la personne que nous admirons et qui dirige l’équipe. Le fait de pouvoir compter sur lui pendant de nombreuses années est sans aucun doute une bonne chose, notamment parce qu’en Formule 1, il faut du temps pour construire quelque chose, en particulier une équipe performante. Je suis très heureux de cela. Savoir que je vais pouvoir compter sur Fred à mes côtés pendant plusieurs années me rend optimiste pour l’avenir. »

Comparaison entre le championnat des pilotes de F1 2024 et 2025 à la pause estivale

La pause estivale de la Formule 1 est en cours, offrant aux équipes et aux pilotes un moment de repos avant la reprise de la saison à la fin du mois. Oscar Piastri et Lando Norris abordent les dix dernières manches avec l’ambition de décrocher leur premier titre mondial.

Le duo McLaren a été dominant cette année, totalisant 11 victoires et propulsant l’écurie au sommet du classement. Les deux pilotes ont engrangé beaucoup plus de points que lors de la même période en 2024, Piastri occupant la tête du championnat avec 117 points d’avance sur ses concurrents.

Max Verstappen, de son côté, accuse un déficit de 90 points après les 14 premières courses, Red Bull connaissant un ralentissement de performance notable.

Cependant, le pilote le moins bien loti cette saison reste Carlos Sainz. Après son transfert de Ferrari à Williams, l’Espagnol accuse un retard de 146 points par rapport à la même période l’an dernier.

Alex Albon, coéquipier de Sainz, a en revanche réussi à remonter au classement et se situe désormais juste derrière le duo McLaren et George Russell de Mercedes, confirmant la compétitivité de Williams malgré les difficultés de début de saison.

Avec dix courses restantes, la lutte pour le titre s’annonce intense, McLaren apparaissant comme le principal favori, mais avec Verstappen et Russell prêts à se battre pour inverser la tendance. La seconde moitié de saison devrait ainsi réserver de nombreuses surprises et rebondissements.

Découvrez qui a le plus progressé ou régressé d’une année sur l’autre : 

2025 contre 2024 : les points après 14 courses

 

Pilote

POINTS en 2025

POINTS en 2024

DIFFERENCE

Oscar Piastri

284

167

+117

Lando Norris

275

199

+76

Kimi Antonelli*

64

+64*

George Russell

172

116

+56

Alex Albon

54

4

+50

Esteban Ocon

27

5

+22

Isack Hadjar*

22

+22*

Liam Lawson*

20

+20*

Pierre Gasly

20

6

+14

Gabriel Bortoleto*

14

+14*

Nico Hulkenberg

37

22

+15

Lance Stroll

26

24

+2

Oliver Bearman*

8

6

+2*

Franco Colapinto*

0

0

0*

Jack Doohan*

0

0*

Fernando Alonso

26

49

-23

Charles Leclerc

151

177

-26

Lewis Hamilton

109

150

-41

Max Verstappen

187

277

-90

Yuki Tsunoda

10

22

-12

Carlos Sainz

16

162

-146

* Pilotes n’ayant pas participé à la saison 2024 de F1

Classement des constructeurs 2025 vs 2024 – McLaren en tête, Red Bull en net recul

La Formule 1 profite actuellement de sa pause estivale, offrant aux équipes et aux pilotes un répit avant la dernière ligne droite de la saison. Après 14 courses, McLaren s’affirme comme la grande révélation de l’année, avec 11 victoires à son actif et 193 points de plus que sur la même période en 2024. L’écurie de Woking domine ainsi largement le classement par rapport à ses rivaux.

À l’inverse, Red Bull connaît une chute spectaculaire. Après avoir marqué 214 points de moins que l’an dernier, l’écurie de Milton Keynes fait face à une baisse de performance significative, contrastant fortement avec ses succès passés.

Ferrari, Mercedes et Aston Martin accusent également un léger recul par rapport à 2024, mais les écarts restent relativement limités en comparaison de celui de Red Bull.

Du côté des équipes émergentes, Williams et Stake affichent une progression notable. Williams a accumulé 66 points supplémentaires par rapport à la même période l’an dernier, tandis que Stake, qui n’avait encore aucun point à ce stade de la saison précédente, totalise désormais 51 unités.

Cette pause estivale permet de mesurer les forces en présence et de constater le renversement de tendance qui marque la saison. McLaren s’impose comme la référence actuelle, tandis que Red Bull doit rapidement trouver des solutions pour limiter la perte de terrain avant la reprise. Ferrari, Mercedes et Aston Martin restent dans la course, mais devront se battre pour réduire l’écart. Quant aux outsiders, Williams et Stake prouvent qu’ils peuvent peser dans le championnat et surprendre lors des prochaines manches.

Découvrez ci-dessous qui a le plus progressé et qui a le plus régressé depuis 1 an. 

2025 vs 2024 les points après 14 courses

Équipe

POINTS en 2025

POINTS en 2024

DIFFERENCE

McLaren

559

336

+193

Williams

70

4

+66

Stake

51

0

+51

Racing Bulls

45

34

+11

Alpine

20

11

+9

Haas

35

27

+8

Aston Martin

52

73

-21

Mercedes

236

266

-30

Ferrari

260

345

-85

Red Bull

194

408

-214

Un ancien de la Scuderia Ferrari encourage Hamilton à appeler Vettel

Francesco Cigarini, ancien mécanicien de la Scuderia Ferrari, a recommandé à Lewis Hamilton de solliciter l’expérience de Sebastian Vettel afin de ne pas reproduire les mêmes erreurs que l’Allemand lors de son passage à Maranello.

Arrivé chez Ferrari en 2015 après quatre titres mondiaux avec Red Bull, Vettel nourrissait l’ambition de conquérir une cinquième couronne avec la Scuderia. Aux côtés de Kimi Räikkönen, il avait rapidement pris le rôle de leader. Mais l’équilibre interne a changé en 2019, avec l’arrivée de Charles Leclerc. L’émergence du Monégasque a progressivement relégué Vettel dans l’ombre, ses performances déclinant jusqu’à son départ fin 2020. Après un passage de deux saisons chez Aston Martin, l’Allemand a mis un terme à sa carrière fin 2022.

Selon Cigarini, l’une des raisons majeures de cette perte de compétitivité résidait dans la difficulté de Vettel à s’adapter aux réglages et aux préférences techniques de Leclerc. Un scénario qui, selon lui, semble aujourd’hui se répéter avec Hamilton.

Depuis son arrivée à Maranello début 2025, le septuple champion du monde peine à trouver ses marques au volant de la SF-25. Le Britannique se plaint régulièrement d’un manque de stabilité à l’arrière, une faiblesse structurelle que Ferrari n’a commencé à atténuer qu’à partir du Grand Prix d’Autriche. Pendant ce temps, Leclerc parvient à tirer le meilleur de la monoplace, s’illustrant en qualifications et enchaînant les podiums.

Cigarini estime que Hamilton gagnerait à échanger avec Vettel, qui a déjà vécu cette cohabitation difficile avec Leclerc. Pour l’ancien mécanicien, comprendre comment Ferrari a façonné sa voiture autour du style du Monégasque pourrait permettre au Britannique d’adapter son approche et de mieux exploiter son potentiel.

Reste à savoir si Hamilton acceptera de suivre ce conseil pour éviter que son aventure ferrariste ne connaisse le même épilogue amer que celle de Vettel.

« Leclerc préfère une voiture très bien réglée, avec un arrière très libre qui demande beaucoup de feeling », a expliqué Cigarini à Sky Sports Italia, cité par F1-Insider. « Lorsque Vettel a essayé de copier ce réglage, il a fini par ressembler à un novice. Je pense que c’est exactement ce qui se passe avec Hamilton actuellement. »

« Je ne serais pas surpris qu’Hamilton appelle Vettel pour essayer de se sortir de cette situation », a ajouté Cigarini.

GP du Canada 1995 – Le cadeau d’anniversaire magique de Jean Alesi aux tifosi !

Nous sommes en 1995, il y a 20 ans. Le Grand Prix du Canada était un événement très apprécié de la Scuderia Ferrari, surtout depuis que la course se déroulait sur le circuit semi-permanent de l’île Notre-Dame à Montréal. La première course disputée sur ce tracé remontait à 1978, remportée par Gilles Villeneuve au volant d’une Ferrari 312 T3. Le circuit avait été baptisé en son honneur après son décès à Zolder, le samedi du Grand Prix de Belgique 1982. Aujourd’hui, l’épreuve canadienne reste l’une des plus populaires du calendrier.

L’édition 1995 de l’épreuve canadienne était la sixième manche du championnat et Ferrari arrivait à Montréal après avoir terminé sur le podium lors des cinq courses précédentes, même si elle était toujours à la recherche de sa première victoire de l’année. Les qualifications ont vu Gerhard Berger se qualifier en quatrième position, devant Jean Alesi, mais la 412 T2 semblait avoir le potentiel pour permettre aux ingénieurs du Cheval Cabré d’espérer une bonne performance. Au départ, le poleman Michael Schumacher, au volant de sa Benetton, conservait la tête, tandis que derrière lui, David Coulthard faisait un tête-à-queue avec sa Williams dans le premier tour et devait abandonner. Le duo Berger-Alesi dépassait Damon Hill dans l’autre Williams pour se rapprocher de Schumacher, mais l’arrêt au stand de Berger tournait mal et l’Autrichien perdait du temps, rétrogradant de plusieurs places.

En deuxième position, Alesi commença à mettre la pression sur Schumacher, tandis que l’Allemand dut effectuer un arrêt au stand imprévu, car il ne pouvait plus changer de vitesse en raison d’un problème électrique qui nécessita le remplacement du volant. Il reprit ensuite la course en septième position. Une fois en tête, Jean a parfaitement géré la situation, comptant les tours jusqu’au drapeau à damier, qu’il a franchi avec 30 secondes d’avance sur Rubens Barrichello et Eddie Irvine, tous deux sur Jordan.

C’était la liesse pour Alesi et tout le monde dans le garage Ferrari, car le Français n’avait plus gagné en Formule 1 depuis très longtemps. Les célébrations se sont poursuivies sous le podium, l’équipe étant entourée par les fans, dont beaucoup étaient italo-canadiens. Ils ont vraiment montré leur soutien à Jean, pour qui ce serait la seule victoire en Formule 1 de sa carrière. C’était le plus beau cadeau qu’il pouvait s’offrir ce 11 juin, jour de son 31e anniversaire.

Qui est John Elkann, le président exécutif de Ferrari et membre du board de Meta ?

John Elkann est président exécutif de Ferrari N.V, directeur général d’EXOR et président de Stellantis N.V.

Né à New York en 1976, John Elkann a obtenu un baccalauréat scientifique au lycée Victor Duruy à Paris et un diplôme d’ingénieur à l’École polytechnique de Turin. Il a débuté sa carrière en 2001 chez General Electric, où il a acquis une expérience internationale en Asie, en Europe et en Amérique du Nord.

En tant que président de Ferrari (depuis 2018), il renforce le leadership de l’entreprise dans les domaines de l’innovation, du luxe et de la compétition sportive, tout en préservant son héritage emblématique.

Elkann a rejoint le groupe Fiat en 2003 et a contribué à sa croissance et à la création de Stellantis en 2021, l’un des plus grands groupes automobiles au monde.

En 2009, Elkann a fondé Exor, qui est aujourd’hui le principal actionnaire de sociétés telles que CNH et Philips, en plus de Ferrari et Stellantis. En 2023, il a fondé Lingotto, une société de gestion d’investissements à long terme.

Elkann est membre du conseil d’administration de Meta et administrateur du MoMA. Il préside la Fondation Agnelli, une organisation philanthropique axée sur l’éducation. Il est également membre du Conseil international de JP Morgan et du Conseil consultatif international d’Allianz.

McLaren en route pour battre un record historique de Mercedes

McLaren pourrait bien inscrire une nouvelle page de l’histoire de la Formule 1. À dix courses de la fin de la saison 2025, l’écurie de Woking est en passe de battre le record du plus grand nombre de podiums en une seule campagne, actuellement détenu par Mercedes avec 33 trophées en 2016.

Dominateur cette année, le constructeur britannique compte déjà 299 points d’avance sur Ferrari au championnat des constructeurs et occupe les deux premières places au classement pilotes, Oscar Piastri devançant Lando Norris de neuf unités. Max Verstappen, troisième, est relégué à 97 points.

Après 14 manches, Piastri et Norris ont chacun signé 12 podiums, portant le total de l’équipe à 24. Il suffirait de dix nouveaux podiums lors des dernières courses pour détrôner Mercedes, un objectif atteignable dès le Grand Prix des États-Unis.

Actuellement 15e du classement historique des équipes les plus prolifiques en podiums sur une saison, McLaren pourrait ainsi mettre fin à la suprématie de Mercedes, qui occupe encore les quatre premières positions de ce palmarès.

Top 10 du nombre de podiums en une saison de F1 pour une écurie

# Écurie Nombre de podiums Saison
1. Mercedes 33 2016
2. Mercedes 32 2015
3. Mercedes 32 2019
4. Mercedes 31 2014
5. Red Bull 30 2023
6. Ferrari 29 2004
7. Mercedes 28 2021
8. Red Bull 28 2022
9. Ferrari 27 2002
10. Red Bull 27 2011

Vasseur reconnaît avoir sous-estimé les difficultés d’adaptation d’Hamilton chez Ferrari

Fred Vasseur a concédé que Ferrari avait peut-être mal évalué l’ampleur du défi auquel Lewis Hamilton serait confronté en rejoignant la Scuderia. Arrivé cet hiver après douze saisons couronnées de succès chez Mercedes, le septuple champion du monde connaît des débuts compliqués sous les couleurs rouges.

Depuis le lancement de la saison 2025, Hamilton peine à trouver ses marques au volant de la monoplace italienne et subit la comparaison avec Charles Leclerc. Une pole position en sprint et une victoire en Chine figurent parmi ses rares satisfactions, mais il n’a toujours pas décroché de podium en Grand Prix après 14 courses.

Le directeur de la Scuderie Ferrari reconnaît que, tant l’équipe que le pilote britannique de 40 ans, ont probablement sous-estimé la difficulté d’une telle adaptation, confirmant ainsi l’ampleur du chantier pour la suite de la saison.

« Je pense que nous avons peut-être sous-estimé le défi qui attendait Lewis au début de la saison », a déclaré Vasseur à F1.com. « Il a passé près de 10 ans chez McLaren, puis 10 ans chez Mercedes, soit près de 20 ans chez Mercedes dans le même environnement. Cela a été un énorme changement pour Lewis en termes de culture, de personnes qui l’entourent, de logiciels, de voiture, en termes de tous les aspects, et peut-être que Lewis et moi-même avons sous-estimé cela. Mais je suis très, très heureux car lors des quatre ou cinq dernières courses, il a retrouvé son rythme. »

Lewis Hamilton revient sur un début de saison chez Ferrari loin de ses attentes

Après douze années riches en succès avec Mercedes, Lewis Hamilton a rejoint Ferrari cet hiver, espérant donner un nouvel élan à sa carrière aux côtés de son ancien patron en GP2, Fred Vasseur. Avec huit titres constructeurs et six titres pilotes remportés ensemble, le Britannique et Mercedes formaient le duo le plus titré de l’histoire de la F1.

À 40 ans, Hamilton a choisi de relever ce défi inédit. Mais ses débuts au volant de la Scuderia ne se sont pas déroulés comme il l’imaginait. Sur la piste, les résultats sont en deçà des attentes : hormis une victoire et un podium en course sprint, respectivement en Chine et à Miami, il n’a pas réussi à se hisser sur le podium en Grand Prix et reste dans l’ombre de Charles Leclerc.

Après 14 manches, le septuple champion du monde pointe à la sixième place du classement avec 109 points, soit 42 de moins que son coéquipier, déjà auteur de cinq podiums cette saison.

Le week-end du Grand Prix de Hongrie a marqué un point bas, Hamilton allant jusqu’à se blâmer publiquement pour ses contre-performances.

Malgré tout, le pilote britannique conserve un regard positif sur son nouvel environnement. Revenant sur ses premiers mois à Maranello, il a salué l’« intensité » et les infrastructures « impressionnantes » de Ferrari, tout en reconnaissant que la vie au sein de l’équipe était bien différente de ce qu’il avait imaginé.

« Ce n’est pas du tout ce à quoi je m’attendais ; c’est plus intense dans de nombreux domaines », a déclaré le pilote Ferrari à la chaîne française RTBF Actus. « Je ne m’y attendais pas. Je ne pensais pas que l’équipe à l’usine serait aussi impressionnante. Je m’attendais à de l’énergie, mais ça… C’est encore plus intense que ce que j’imaginais. »

Hamilton a développé ses propos, exprimant son immense « fierté » de courir pour Ferrari, expliquant qu’il doit encore « se pincer » pour réaliser son rêve d’enfant.

« Il y a un immense sentiment de fierté au sein de cette équipe. Lors d’un tournage la semaine dernière, j’avais un grand sourire aux lèvres tout le temps », a-t-il ajouté. « J’adore être en rouge ! Je regarde l’écusson et je me dis : « Wow ! » C’est Ferrari, je n’arrive pas à y croire. Je dois encore me pincer pour y croire, je me dis : « Je pilote pour Ferrari. » C’est phénoménal. »

10 choses que vous ne saviez sans doute pas sur l’extravagant Eddie Irvine !

Eddie Irvine vit dans le souvenir de nombreux fans de F1 comme un Irlandais ayant été l’incarnation du pilote profitant du glamour et des ressources folles de la F1 dans les années 1990-2000. Le pilote était suffisemment solide pour être considéré comme l’allié parfait à Michael Schumacher chez Ferrari, tandis que l’homme aimait faire la fête, être bien entouré et dépenser sans compter. 

Voici quelques anecdotes concernant ce personnage comme l’on n’en fait plus en F1 !

Irvine a attrapé le virus de la course automobile grâce à son père, après l’avoir vu piloter des monoplaces. Toute la famille Irvine se rendait chaque année au Grand Prix de Grande-Bretagne, où Eddie et sa sœur Sonia pouvaient entrer gratuitement sur le circuit. Eddie a même réussi à se faufiler dans les stands à une occasion !

Irvine a réussi à contrarier son mentor James Hunt en 1989 en déclarant que « la F1 n’avait rien d’exceptionnel » après avoir effectué son premier test avec Onyx en décembre de la même année. S’il n’était pas devenu pilote de course, Eddie dit qu’il aurait repris l’entreprise de ferraillage de son père.

Irvine, toujours franc dans ses interventions, a admis qu’il n’était « pas aussi stupéfait qu’il le pensait » lorsqu’il a obtenu un volant chez Ferrari avant la saison 1996. Malgré cela, il a fait des débuts de rêve avec l’équipe, terminant sur le podium, et a ensuite suggéré à Jean Todt que, comme il devançait son illustre coéquipier au classement du championnat, Schumacher devrait recevoir l’ordre de le soutenir !

Irvine a remporté sa première victoire en F1 lors du Grand Prix d’Australie 1999, après que plusieurs amis lui aient téléphoné pour lui dire qu’ils l’avaient vu en rêve sur la plus haute marche du podium.

Les parents d’Irvine ont regardé sa première victoire à la télévision en Irlande après avoir annulé leur voyage à Melbourne à la suite du décès de sa grand-mère.

Les célébrations de la victoire d’Irvine après le Grand Prix d’Autriche 1999 ont été quelque peu modérées ! De retour à Londres le soir après la course, il s’est retrouvé dans l’impossibilité d’acheter de l’alcool en raison de lois strictes sur la vente d’alcool !

Irvine dit qu’il a peu de regrets, même s’il admet qu’il aurait dû dépenser son argent plus tôt dans sa carrière, car il en a maintenant plus qu’il n’en aura jamais besoin ! Bien qu’il réside actuellement à Miami, il passe beaucoup de temps sur son bateau, qu’il décrit comme « un palais de vodka ».

Le transfert d’Eddie chez Ferrari a permis à l’écurie italienne de devenir l’un des principaux sponsors de Jordan pour la saison 1996. Eddie Jordan a reçu 4 millions de dollars de la part de l’écurie.

Enfin, Irvine a célébré le premier podium de Jaguar en se rendant à Disney World à son retour en Floride.

Fred Vasseur, “l’autre” Français à qui l’on a confié le prestigieux navire Ferrari

Après Jean Todt, un autre Français s’est trouvé à la tête de la direction de l’équipe Ferrari en Formule 1.

Frédéric Vasseur est né à Draveil, en France, le 28 mai 1968. En 1995, il obtient son diplôme d’ingénieur aéronautique à l’ESTACA (École Supérieure des Techniques Aéronautiques et de Construction Automobile) à Paris.

En 1992, alors qu’il est encore étudiant, il fonde RPM, qui prépare des moteurs de Formule 3 pour Renault. En 1996, il a créé l’écurie ASM, qui a couru en Formule 3. Il a dirigé l’écurie jusqu’en 2015, remportant divers titres, dont le titre français en 1998 avec David Saelens au volant, puis quatre titres européens entre 2004 et 2007, avec Jamie Green, Lewis Hamilton, Paul Di Resta et Romain Grosjean.

En 2004, il a créé une deuxième écurie, ART Grand Prix, qui a remporté huit championnats d’écuries en GP2 et GP3 et onze titres de pilotes, dont le titre GP3 en 2016 avec Charles Leclerc.

Son esprit curieux et sa volonté d’explorer de nouvelles voies ont conduit Vasseur à créer en 2010 AOTech, une société spécialisée dans les simulateurs de conduite et la conception CFD.

Deux ans plus tard, Spark Racing Technology a vu le jour, spécialisée dans la conception et la fabrication de systèmes hybrides et électriques. La société a remporté le contrat pour la fourniture des châssis de Formule E, lorsque la catégorie des monoplaces entièrement électriques a été créée par la FIA (Fédération Internationale de l’Automobile) en 2014. Frédéric a fait son apparition dans le paddock de la Formule 1 en 2016 en tant que directeur de l’équipe Renault.

L’année suivante, il est devenu directeur général du groupe Sauber, ainsi que directeur de l’équipe Alfa Romeo Sauber F1, qui est devenue Alfa Romeo Racing en 2019, équipée de moteurs Ferrari.

Après la saison 2022, il a été invité à occuper le poste de directeur de l’équipe Scuderia Ferrari et directeur général, qu’il a pris le 9 janvier 2023.

F1 2021 – Après les doutes, le retour de Ferrari dans le top 3 constructeurs

Après une saison 2020 difficile pour Ferrari, quelque chose a changé à Maranello, avec des progrès évidents au classement des pilotes et, surtout, au classement des constructeurs.

L’équipe a débuté la saison avec un nouveau visage au volant. Charles Leclerc a été rejoint par un nouveau coéquipier à la Scuderia, l’Espagnol Carlos Sainz, qui a remplacé Sebastian Vettel. Ce dernier n’a pas été retenu et a ensuite signé chez Aston Martin.

Le nouveau duo de pilotes avait à sa disposition la monoplace SF21. La nouvelle voiture arborait une livrée de couleur amaranth, rappelant les teintes de la première voiture Ferrari, la 125 S, produite en 1947. La même couleur avait été utilisée lors du Grand Prix du Mugello de la saison dernière, où Ferrari avait célébré sa 1 000e course de Formule 1.

Bien que 2021 ait été une année difficile pour la Scuderia Ferrari, elle a permis de faire plusieurs pas en avant par rapport à l’année précédente. La récompense a été une troisième place au classement des constructeurs, un retour sur le podium qui a boosté le moral de toute l’équipe et augure bien pour l’avenir.

Ce résultat est le fruit d’un impressionnant retour face à McLaren, aidé par le nouveau moteur adopté lors du Grand Prix de Russie à Sotchi, qui servira de base à ce que les fans verront en 2022. Son lancement précoce a permis d’obtenir des données précieuses et très prometteuses sur la piste.

Avec un peu plus de chance et de concentration, les résultats de la saison auraient pu être tout autres. Charles Leclerc a été la star incontestée, le Monégasque ayant frôlé à deux reprises la plus haute marche du podium. À Monte-Carlo, un accident lors des qualifications l’a contraint à abandonner la course, et à Silverstone, Lewis Hamilton ne l’a rattrapé qu’à l’arrivée.

Il conserve toutefois ses deux pole positions. De son côté, Carlos Sainz a livré une performance très convaincante. L’Espagnol a récolté le plus de points, avec quatre podiums, et s’est immédiatement adapté aux caractéristiques de la SF21, se révélant être un concurrent redoutable pour son coéquipier, même dans la première partie de la saison. Une belle fin de saison lui a permis de terminer cinquième au classement des pilotes.

Ces résultats sont très encourageants pour la saison à venir. La forme de Leclerc en début d’année et celle de Sainz en fin de saison laissent entrevoir toutes les possibilités.

Qui est Laurent Mekies, le Français nouveau PDG de Red Bull Racing ?

Ingénieur, stratège et leader : l’empreinte d’un passionné sur la discipline reine du sport automobile

Laurent Mekies s’impose aujourd’hui comme l’une des figures majeures de l’ingénierie et du management en Formule 1. Né en France en 1977, il incarne cette génération d’ingénieur·es passionné·es qui, par la rigueur scientifique, la créativité stratégique et une vision humaine du collectif, ont su transformer l’univers très compétitif des paddocks. Si son nom est désormais associé à la direction d’écuries emblématiques, la trajectoire de Laurent Mekies est avant tout celle d’une expertise technique patiemment bâtie, puis déployée au service de la performance, de l’innovation, mais aussi de la sécurité en sport automobile.

Des débuts ancrés dans la technique

Diplômé de l’école supérieure d’ingénieurs ESTACA en France puis du prestigieux Imperial College de Londres, Laurent Mekies entre dans le monde de la course automobile par la grande porte. Son parcours débute chez Arrows, une écurie britannique réputée pour la qualité de ses ingénieur·es et sa capacité à développer des solutions innovantes malgré des moyens limités. Mekies y occupe des fonctions d’ingénieur performance véhicule, affinant sa compréhension des données de piste et de l’exploitation du potentiel des monoplaces.

Après le retrait d’Arrows de la Formule 1 à la fin de 2002, il rejoint Minardi, une structure italienne modeste mais qui a souvent servi de tremplin aux jeunes talents. Chez Minardi, Laurent Mekies prend rapidement du galon, devenant ingénieur de course principal. Ce poste l’amène à collaborer étroitement avec des pilotes prometteurs et à relever le défi quotidien de maximiser la compétitivité d’une écurie disposant de ressources limitées. Son sens de l’adaptabilité, sa méthodologie et son calme face à la pression lui valent le respect de ses collègues et des concurrents.

L’ascension chez Toro Rosso, puis la FIA

En 2005, Minardi est rachetée par Red Bull et devient Scuderia Toro Rosso, point d’ancrage du programme de formation de la marque autrichienne. Laurent Mekies poursuit l’aventure, occupant des fonctions de plus en plus stratégiques, jusqu’à devenir chef ingénieur de course. Il joue alors un rôle central dans le développement de jeunes pilotes et la mise au point technique des monoplaces de Faenza.

Cette expérience riche l’amène à changer radicalement de perspective en 2014, lorsqu’il rejoint la Fédération internationale de l’automobile (FIA) au sein du département sécurité. Nommé directeur adjoint de la sécurité, puis directeur de la sécurité, il contribue activement à la conception de nouvelles procédures et à l’introduction d’innovations majeures en matière de protection des pilotes, dont le système Halo, qui deviendra obligatoire sur toutes les monoplaces à partir de 2018. Chez la FIA, il étend son domaine d’expertise au-delà des circuits pour toucher à la réglementation et à la sécurité globale en sport automobile, s’appuyant sur une vision à la fois technique et humaine de la compétition.

Le passage chez Ferrari : l’art de la gestion d’équipe

En 2018, Laurent Mekies fait son retour dans le monde des écuries en rejoignant la Scuderia Ferrari en tant que directeur sportif adjoint. À Maranello, il s’illustre par sa capacité à conjuguer exigence technique et management des ressources humaines. Il veille à la fois à l’application rigoureuse du règlement sportif et à l’optimisation de la performance opérationnelle de l’équipe lors des Grands Prix. Progressivement, il devient directeur sportif, puis directeur de course, jouant un rôle clé dans la mise en place des stratégies de course et la coordination entre les différents départements de la mythique écurie italienne.

Son leadership calme, sa maîtrise du stress, sa connaissance fine du règlement et sa capacité à dialoguer avec les instances comme avec les ingénieur·es de terrain font de lui un rouage essentiel de la Scuderia durant une période de forte concurrence et de profondes évolutions technologiques.

Un nouveau défi chez AlphaTauri

En 2023, Laurent Mekies est nommé Team Principal de l’écurie AlphaTauri (ex-Toro Rosso), succédant à Franz Tost. Ce nouveau défi lui permet de mettre à profit l’ensemble de ses compétences : gestion humaine, sens stratégique, expérience réglementaire et goût prononcé pour l’innovation. Sous sa direction, AlphaTauri entend poursuivre sa mission de formation des jeunes pilotes du giron Red Bull tout en s’affirmant comme une équipe compétitive au sein du peloton.

Domaines d’expertise et héritage

Laurent Mekies se distingue par une palette de compétences rare en Formule 1 :

  • Ingénierie de la performance : analyse de données, mise au point des monoplaces, exploitation des technologies de pointe.
  • Sécurité et innovation : contributions majeures à la réglementation et à la sécurité des pilotes.
  • Management : gestion d’équipes pluridisciplinaires, stratégies de course, développement de talents.
  • Relations institutionnelles : dialogue avec la FIA et implication dans l’évolution de la discipline.

À travers son parcours, Laurent Mekies incarne un modèle de leadership fondé sur l’expertise, la rigueur, l’éthique et la capacité à fédérer autour d’une vision. Son influence dépasse la seule sphère technique, et il demeure un acteur majeur du renouveau et de la résilience de la Formule 1 contemporaine.

GP de Hongrie – Lewis Hamilton est toujours “le plus grand de tous les temps” pour Toto Wolff

Toto Wolff a pris la défense de Lewis Hamilton à l’issue d’un Grand Prix de Hongrie particulièrement éprouvant pour le septuple champion du monde, estimant que ce dernier était « à fleur de peau » et s’était exprimé avec sincérité dans un moment de frustration.

Le pilote britannique a connu un samedi compliqué à Budapest, étant éliminé dès la Q2 avec une modeste 12e place sur la grille. Un revers qui l’a poussé à tenir des propos durs envers lui-même et son équipe, allant jusqu’à déclarer qu’il était « inutile » et que Ferrari « devrait trouver un autre pilote ».

Dimanche, les choses ne se sont guère améliorées : Hamilton a terminé 12e, à un tour du leader, signant son plus mauvais résultat en Hongrie. Malgré tout, il a confirmé sa présence pour le Grand Prix des Pays-Bas après la pause estivale, tout en réitérant ses critiques.

Interrogé sur ces déclarations, Wolff – qui a dirigé Hamilton durant l’essentiel de son ère glorieuse chez Mercedes – a tenu à relativiser la portée des propos. « Il avait simplement le cœur sur la main, c’est ce qui fait aussi sa grandeur. Il traversait un moment difficile, mais cela ne remet pas en cause son immense talent », a commenté le dirigeant autrichien.

Wolff a également souligné que Hamilton devait se rappeler de son palmarès et de sa place dans l’histoire de la discipline : « Il reste le plus grand de tous les temps. Les chiffres parlent pour lui. Un week-end difficile ne change rien à cela. »

Après une première moitié de saison en demi-teinte, la pause estivale pourrait offrir à Hamilton un temps de recul nécessaire avant d’aborder la suite du championnat avec une nouvelle dynamique.

« Non, il a juste montré ses sentiments », a déclaré Wolff aux médias, lorsqu’on lui a demandé si Hamilton avait enregistré une baisse de ses performances. « C’est exactement ce qu’il ressentait lorsqu’on lui a posé la question après la séance, il était très à vif, il doutait de lui-même, et nous avons déjà connu cela par le passé, lorsque qu’il estimait avoir sous-performé par rapport à ses propres attentes, il était émotif. Il est émotionnellement transparent depuis son enfance et son adolescence, donc il va se culpabiliser. Il est le GOAT, et il le restera toujours, personne ne lui enlèvera cela, et certainement pas un week-end ou une saison de course qui ne s’est pas déroulée comme prévu. »

« C’est quelque chose qu’il doit garder à l’esprit, qu’il est le plus grand de tous les temps. Lewis a encore des choses à accomplir en Formule 1, donc tout comme Mercedes a sous-performé avec les dernières réglementations et n’a jamais été satisfaite des voitures à effet de sol, cela est peut-être lié au style de conduite. Il ne devrait pas partir ailleurs l’année prochaine avec les nouvelles voitures, qui sont complètement différentes à conduire, avec de nouveaux moteurs qui nécessitent une gestion intelligente de l’énergie. C’est donc tout à fait envisageable pour Lewis.»

« J’espère qu’il restera encore de nombreuses années. »

Russell dénonce la défense agressive de Leclerc en Hongrie : « À 330 km/h, on est à la limite »

George Russell n’a pas mâché ses mots après son affrontement tendu avec Charles Leclerc en fin de Grand Prix de Hongrie. Le pilote Mercedes, qui visait le podium, a exprimé sa frustration suite à la défense jugée excessive du Monégasque alors en difficulté.

Dans les derniers tours de la course au Hungaroring, Leclerc, en perte de rythme, tentait de conserver sa place face à un Russell pressant. Au 61e tour, alors que les deux pilotes se disputaient la troisième position, Leclerc a freiné tard dans le premier virage, modifiant sa trajectoire en pleine décélération. À la radio, la réaction de Russell a été immédiate : « Il a bougé au freinage, c’est clairement interdit. »

L’incident n’a pas échappé aux commissaires. Au tour suivant, Russell a pris l’avantage sur la Ferrari et a terminé sur la troisième marche du podium. De son côté, Leclerc a écopé de cinq secondes de pénalité ainsi que d’un point sur son permis pour conduite dangereuse.

Interrogé après l’arrivée, le pilote britannique a détaillé les raisons de son agacement. « Quand vous arrivez dans la ligne droite à 330 km/h et que vous plongez dans le virage, vous êtes à la limite de l’adhérence de votre voiture », a-t-il expliqué. « Il n’y a pratiquement aucun temps pour réagir. »

Ce sixième podium de la saison pour Russell n’a donc pas été acquis sans tension, dans une fin de course marquée par une intensité stratégique et des duels musclés.

« Vous ne pouvez pas simplement freiner et tourner pour éviter quelqu’un, car vous êtes déjà à la limite de l’adhérence.  J’ai donc clairement montré mes intentions en plongeant à l’intérieur, et il a bougé après s’être engagé dans le freinage, ce qui n’est pas autorisé par le règlement pour cette raison. Il l’a fait une fois. Je n’étais pas content. La deuxième fois, je me suis dit : ‘Bon, je vais juste passer à l’intérieur ‘, et il l’a refait, et nous sommes entrés en contact. »

« J’étais content d’avoir pu passer. Mais je pense que quand on regarde ça à la télévision, on se dit : « Oh, pourquoi tu ne tournes pas pour l’éviter ? » Mais comme je l’ai dit, on est à la limite du potentiel de la voiture. »

F1 – Accord trouvé entre Ferrari et Aston Martin pour le transfert d’Enrico Cardile

Le transfert d’Enrico Cardile chez Aston Martin a enfin été officialisé après plusieurs semaines de négociations tendues entre les deux écuries. L’ingénieur italien rejoindra l’équipe de Silverstone en tant que directeur technique, mettant un terme à une situation restée longtemps bloquée.

Initialement, Ferrari aurait refusé de libérer Cardile avant l’expiration d’une période de congé de douze mois, freinant ainsi son arrivée chez le concurrent britannique. Une position qui aurait suscité des tensions, notamment du côté de Lawrence Stroll, propriétaire d’Aston Martin, selon les informations relayées par Corriere dello Sport.

Andy Cowell, directeur général de l’écurie, avait déjà indiqué que Cardile jouerait un rôle central dans le développement des futures monoplaces, en supervisant la conception et la structure techniques en collaboration avec Adrian Newey, récemment annoncé comme renfort stratégique de l’équipe.

Un processus de médiation aurait été tenté pour accélérer la transition, mais celui-ci aurait échoué, poussant les services juridiques des deux équipes à intervenir pour parvenir à un compromis.

L’accord désormais conclu permet à Cardile de prendre ses fonctions dans le cadre de la préparation de la prochaine ère technique en Formule 1, notamment avec l’arrivée de la nouvelle réglementation sur les unités de puissance prévue pour 2026. Un renfort de poids pour Aston Martin dans sa volonté de se rapprocher durablement des cadors de la grille.

Un porte-parole d’Aston Martin a déclaré : « Nous sommes ravis qu’une solution ait été trouvée et qu’Enrico puisse rejoindre l’équipe en tant que directeur technique pour nous accompagner vers 2026 et au-delà, à la tête des fonctions techniques et de conception du campus technologique AMR. »

Charles Leclerc fait marche arrière après ses critiques envers Ferrari en Hongrie

Après un Grand Prix de Hongrie frustrant, Charles Leclerc est revenu sur ses déclarations critiques à l’égard de son équipe, admettant avoir « eu tort » concernant les causes de sa contre-performance.

Parti en pole position sur le Hungaroring, le pilote Ferrari avait parfaitement lancé sa course, menant les premiers tours avec autorité. Cependant, les choses se sont rapidement détériorées après la première salve d’arrêts aux stands, entraînant une chute progressive au classement. Ce nouvel échec porte à une seule sa conversion de pole position en victoire sur ses 16 dernières tentatives.

Agacé par le déroulement de la course et les décisions stratégiques du mur des stands, Leclerc n’avait pas caché son mécontentement en course. Mais au terme des 70 tours, le Monégasque de 27 ans a reconnu auprès de ViaPlay que ses reproches n’étaient pas fondés, après avoir appris qu’un problème technique sur le châssis de sa SF-25 — et non un souci moteur comme il le pensait initialement — avait compromis sa performance.

Ce dysfonctionnement, identifié après l’arrivée, explique la perte de rythme qu’il avait ressentie tout au long de l’épreuve et son recul progressif au classement, malgré un début de Grand Prix prometteur.

S’il avait semblé pointer du doigt la stratégie de son équipe dans un premier temps, Leclerc a ainsi modéré ses propos après coup, réaffirmant sa confiance envers Ferrari.

« Tout d’abord, je dois revenir sur les propos que j’ai tenus à la radio, car je pensais que cela venait d’une seule chose », a déclaré Leclerc aux médias. « Mais j’ai obtenu beaucoup plus de détails depuis que je suis sorti de la voiture, et il s’agissait en fait d’un problème lié au châssis, et nous n’aurions rien pu faire différemment. J’ai commencé à ressentir le problème au 40e tour, ou quelque chose comme ça, puis cela a empiré tour après tour. Vers la fin, nous avions deux secondes de retard et la voiture était tout simplement impossible à piloter. »

Lewis Hamilton confirme son avenir en F1 après avoir évoqué la possibilité de quitter Ferrari

À l’issue d’un week-end particulièrement compliqué sur le Hungaroring, Lewis Hamilton a confirmé sa participation au Grand Prix des Pays-Bas, prévu après la pause estivale.

Le pilote britannique a connu une qualification décevante à Budapest, échouant en Q2 et ne signant que le 12e temps, loin derrière son coéquipier Charles Leclerc, auteur d’une pole position surprise. Frustré par sa performance, Hamilton s’était qualifié lui-même d’« inutile », estimant que Ferrari devait « changer de pilote » pour espérer de meilleurs résultats.

Dimanche en course, Hamilton a tenté une approche stratégique différente en prenant le départ en pneus durs, espérant tirer profit d’un long relais initial avant de chausser des gommes plus fraîches en fin de Grand Prix. Mais cette stratégie n’a pas porté ses fruits.

Reparti 16e après son arrêt, le septuple champion du monde est remonté jusqu’à la 12e place, échouant aux portes des points. Il n’a pas réussi à dépasser Isack Hadjar ni Kimi Antonelli, ce dernier conservant la 10e position. À noter que Lando Norris, futur vainqueur de la course, a même pris un tour à Hamilton, une première depuis Imola 2022.

Ce résultat marque l’un des pires week-ends d’Hamilton depuis son arrivée chez Ferrari, avec une 12e place finale qui illustre les difficultés actuelles du Britannique à s’adapter à sa nouvelle monture.

Malgré cette contre-performance, Hamilton a assuré aux médias qu’il serait bien au départ du prochain Grand Prix à Zandvoort, à la reprise du championnat.

« J’ai hâte de revenir, je serai de retour, oui », a-t-il déclaré. « Nous avons clairement apporté des améliorations, et c’est dommage que nous ne soyons pas aussi compétitifs que les gars devant. Mais nous avons vu Charles réaliser deux très bonnes courses, et la voiture progresse clairement, donc nous devons continuer à essayer d’en tirer le maximum. »

Pressé par Sky Sports F1 sur l’origine de ses commentaires après les qualifications, Hamilton a fait allusion à des problèmes en coulisses.

« Pas particulièrement, quand on a un sentiment, on a un sentiment », a-t-il répondu lorsqu’on lui a demandé s’il pouvait clarifier ses propos. « Il se passe beaucoup de choses en coulisses qui ne sont pas géniales, mais j’aime toujours la course. »

Oscar Piastri admet une erreur stratégique après sa lutte face à Lando Norris

Oscar Piastri a reconnu, à l’issue du Grand Prix de Hongrie, que sa tentative de dépassement sur Charles Leclerc n’était « peut-être pas la meilleure décision », après avoir vu la victoire lui échapper au profit de son coéquipier chez McLaren, Lando Norris.

Sur le Hungaroring, l’Australien a mené une course intense, conclue en deuxième position à seulement six dixièmes du vainqueur. Ce résultat permet tout de même à Piastri de conserver la tête du championnat, mais avec une avance réduite à neuf points avant la trêve estivale.

Face à deux choix tactiques possibles – une stratégie à un seul arrêt ou un plan classique à deux arrêts – Piastri a opté pour cette dernière, alors que Norris choisissait l’approche plus conservatrice. Après la course, le pilote McLaren a qualifié ces options de « pari risqué dans les deux cas », soulignant la complexité des choix stratégiques sur un circuit où les dépassements restent difficiles.

S’il est parvenu à prendre l’avantage sur la Ferrari de Leclerc en fin de course, Piastri estime aujourd’hui que cette manœuvre a pu compromettre sa capacité à aller chercher Norris, qui avait géré ses pneus avec brio après son arrêt unique au 31e tour.

Résumant son après-midi sur le tracé sinueux de la périphérie de Budapest, l’Australien, déjà vainqueur à huit reprises en F1, a reconnu avoir été « du mauvais côté » d’un affrontement serré avec son coéquipier. Un duel McLaren qui a captivé jusqu’au dernier tour, mais qui a laissé à Piastri un goût amer, malgré un résultat solide.

« J’ai poussé aussi fort que possible », a-t-il déclaré. « Après avoir vu Lando opter pour une stratégie à un arrêt, je savais que j’allais devoir le dépasser sur la piste, ce qui est beaucoup plus facile à dire qu’à faire ici. Donc, oui, j’ai essayé plusieurs choses. C’était un pari risqué dans tous les cas. Aujourd’hui, malheureusement, nous étions du mauvais côté. L’équipe a fait un excellent travail. La voiture s’est vraiment réveillée dans la deuxième moitié de la course. Et oui, les voitures ont été excellentes tout au long du week-end. Je remercie donc l’équipe et j’ai hâte de profiter de quelques semaines de repos. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il était surpris de voir Norris tenter le tout pour le tout avec une stratégie à un seul arrêt, alors qu’il était tombé à la cinquième place au départ et qu’il se débattait en quatrième position à ce stade de la course, Piastri a souligné que le Britannique n’avait pas grand-chose à perdre.

« Oui et non. Je veux dire, à ce moment-là, il n’avait pas grand-chose à perdre, donc ce n’était pas une grande surprise », a-t-il répondu. « Oui, je ne sais pas si essayer de prendre l’avantage sur Leclerc était la bonne décision au final, mais bon, on verra bien après. »

Dans les derniers instants, Piastri a envoyé sa MCL39 à l’intérieur de celle de Norris. Il a bloqué ses roues, évitant de justesse le contact.

« Je pense que j’aurais dû être au moins deux dixièmes plus près, ce qui aurait nécessité une erreur de Lando », a-t-il déclaré en réfléchissant à l’incident. « J’ai senti que c’était ma meilleure chance. On ne veut jamais essayer de garder ça pour le tour suivant, car ça ne se reproduit jamais, alors j’ai pensé que je devais au moins essayer. »

Classement du championnat de F1 2025 après le Grand Prix de Belgique

Comment le Grand Prix de Hongrie de F1 2025 a-t-il influencé le classement du championnat des pilotes et des constructeurs ?

PPilote Equipe Points
1L. NorrisMcLaren423
2M. VerstappenRed Bull421
3O. PiastriMcLaren410
4G. RussellMercedes319
5C. LeclercFerrari242
6L. HamiltonFerrari156
7K. AntonelliMercedes150
8A. AlbonWilliams73
9C. SainzWilliams64
10F. AlonsoAston Martin56
11N. HülkenbergSauber51
12I. HadjarVCARB51
13O. Bearman Haas41
14L. LawsonVCARB38
15E. OconHaas38
16L.StrollAston Martin33
17Y. TsunodaRed Bull33
18P. GaslyAlpine22
19G. BortoletoSauber19
20F. ColapintoAlpine0
21J. DoohanAlpine0

PEquipe Points
1McLaren 833
2Mercedes469
3Red Bull 451
4Ferrari398
5Williams137
6Racing Bulls92
7Aston Martin89
9Haas79
8Sauber70
10Alpine22