Pierre Gasly interpelle Alpine sur l’importance d’avoir un bon châssis en 2026 pour l’arrivée du moteur Mercedes

Pierre Gasly a lancé un appel clair à Alpine : l’écurie devra être prête à concevoir un châssis à la hauteur du moteur Mercedes, dont elle bénéficiera à partir de 2026. Le Français exhorte son équipe à relever ce défi technique afin de pleinement exploiter les performances attendues de cette nouvelle unité de puissance.

Alpine abandonnera en effet les moteurs Renault au terme de la saison 2025, à la suite des difficultés rencontrées depuis le gel du développement imposé en 2022. Incapable de combler les faiblesses structurelles de son bloc, Renault a décidé de cesser la production de moteurs à Viry-Châtillon à la fin du cycle réglementaire actuel.

Les rumeurs laissent entendre que les motorisations Mercedes, développées à Brixworth, pourraient dominer la nouvelle ère technique de la Formule 1. Dans ce contexte, Gasly souligne l’importance pour Alpine d’assumer pleinement sa responsabilité en matière de conception du châssis, afin de tirer parti de ce changement stratégique.

« Les [nouvelles] réglementations offrent des opportunités beaucoup plus importantes et des récompenses potentiellement beaucoup plus importantes, et nous devons nous concentrer là-dessus », a expliqué Gasly aux médias. « Vu la façon dont les gars travaillent à l’usine, tout le monde est très confiant et optimiste quant à la mise au point de la voiture, mais en même temps, nous n’aurons pas la réponse avant d’avoir mis la voiture en piste. Certes, [le fait d’avoir un moteur Mercedes] nous donne confiance, mais rien ne garantit qu’ils auront le meilleur moteur l’année prochaine, c’est juste que ces dernières années, ils semblaient être parmi les meilleurs. Ensuite, en ce qui concerne le châssis, nous savons que nous avons du travail à faire. Nous avons un châssis assez bon, mais cela ne signifie pas que nous ne pouvons pas faire mieux. Nous avons des idées pour l’améliorer, mais nous n’avons pas pu toutes les intégrer dans la voiture de cette année. Je fais confiance au processus, je sais que nous faisons la une des journaux et que les gens ne voient peut-être pas tout ce qui se passe au sein de l’équipe, et que les changements les plus visibles ne sont pas toujours ceux qui ont le plus d’impact, mais ce sont ceux qui font le plus de bruit. »

 

Sebastian Vettel confirme être en pourparlers avec Red Bull pour un retour en F1

Sebastian Vettel a confirmé être en pourparlers avec Red Bull dans le cadre d’un éventuel retour en Formule 1, cette fois-ci dans une fonction autre que celle de pilote. Le quadruple champion du monde, qui a pris sa retraite à l’issue de la saison 2022, envisage une nouvelle implication au sein de l’écurie avec laquelle il a connu ses plus grands succès entre 2010 et 2013.

Depuis la fin de sa carrière en piste, Vettel s’est engagé publiquement sur des sujets tels que l’environnement, la santé mentale et les droits humains. Il est désormais évoqué comme un successeur potentiel du Dr Helmut Marko, actuel responsable du programme de jeunes pilotes chez Red Bull, un poste stratégique qu’il pourrait occuper à l’avenir.

Âgé de 82 ans, Marko dirige ce programme depuis de nombreuses années. À 37 ans, Vettel, premier pilote issu de cette filière à avoir remporté un titre mondial, pourrait incarner une relève naturelle. Présent à plusieurs reprises dans le paddock ces derniers mois, l’Allemand semble écarter définitivement l’idée d’un retour à la compétition, se concentrant désormais sur une contribution en coulisses.

« Il y a eu quelques gros titres récemment, mais je m’entends toujours très bien avec Helmut, et nous échangeons également sur le sujet », a déclaré Vettel à l’ORF. « Ce n’est pas encore très intense ni très approfondi, mais c’est peut-être quelque chose où je pourrais jouer un rôle, mais sous quelle forme, cela reste à voir. Mais je dois admettre que je n’ai pas été très proche de la F1 ces dernières années, mais je pense que Marko sait ce qu’il fait, et quoi qu’il arrive, on peut toujours apprendre beaucoup de lui. »

« Marko est irremplaçable, restons-en là. Il a beaucoup apporté à l’équipe depuis 2005, et ce n’est peut-être pas le but de quelqu’un de le remplacer. Il a dit à plusieurs reprises qu’il allait s’arrêter, mais il est toujours là, et j’aimerais qu’il reste encore longtemps, mais il partira à un moment donné, et il le sait. C’est un réaliste brutal qui sait très bien juger les choses, et il saura quand le moment sera venu. »

Programme et horaires du Grand Prix de F1 d’Autriche 2025

La Formule 1 s’apprête à disputer son onzième rendez-vous de la saison 2025 avec le Grand Prix d’Autriche, programmé du vendredi 27 au dimanche 29 juin. L’épreuve se déroulera sur le circuit du Red Bull Ring, situé à Spielberg, en Styrie.

Retrouvez le programme complet et les horaires du GP d’Autriche de Formule 1

Date Séance Horaires Chaine
Vendredi Essais Libres 1 13:30 – 14:30 Canal+ Sport
  Essais Libres 2 17h00 – 18h00 Canal+ Sport
Samedi Essais Libres 3 12H30 – 13H30 Canal+ Sport
  Qualifications 16h00 – 17h00 Canal+ Sport
Dimanche Grand Prix 15h00 Canal+

Voici le calendrier officiel F1 2026 tel qu’annoncé par Liberty Media

Le calendrier officiel du championnat du monde de Formule 1 2026 est désormais officiel, suite à une ratification des dates proposées par Liberty Media à la Fédération Internationale de l’Automobile. Les calendriers F1, F2 et F3 sont donc désormais intégralement connus, tout comme celui de la Formule E.

Le calendrier F1 2026 compte quelques changements avec la disparition du GP d’Emilie Romagne, qui se tenait ces derniers temps sur le tracé d’Imola. Il voit aussi apparaitre la manche espagnole dans la capitale de Madrid, sur le nouveau tracé urbain qui vient ainsi compléter la présence en Espagne du Circuit de Catalogne, qui demeure pour l’heure au calendrier. 

La saison F1 2026 débutera du 6 au 8 mars 2026 sur le circuit de l’Albert Park, en Australie, et prendra fin du 4 au 6 décembre avec l’ultime épreuve de la saison, à Abou Dhabi. Au total, 24 GP seront au programme pour la F1 en 2026.

Andy Cowell mobilise Aston Martin autour d’un projet commun pour l’avenir

À la tête d’Aston Martin depuis le début de l’année, Andy Cowell a réaffirmé son engagement à fédérer l’ensemble de l’écurie autour d’un objectif clair : redevenir un acteur majeur du championnat du monde de Formule 1.

Installée à Silverstone, l’équipe britannique traverse une saison 2025 compliquée, marquée par des performances en retrait. Elle pointe actuellement à la huitième place du classement des constructeurs.

Pour redresser la barre, Aston Martin a recruté Adrian Newey, figure emblématique de la conception en F1. Le Britannique a été chargé de piloter le département technique de l’écurie. Toutefois, son travail se concentre exclusivement sur la monoplace de 2026, développée selon un nouveau règlement technique qui entrera en vigueur cette année-là.

En attendant, Cowell met l’accent sur la cohésion interne. « Mon objectif est de rassembler l’équipe et les partenaires autour d’une vision commune », a-t-il déclaré, soulignant la nécessité d’un engagement collectif pour bâtir un avenir compétitif.

« Il s’agit de rassembler tout le monde », a déclaré Cowell à Sky F1. « Il s’agit de comprendre les systèmes qui composent une voiture de course et de s’assurer que chacun connaît sa place dans le puzzle. Tout le monde se fixe des objectifs ambitieux et exigeants, et nous nous efforçons de les atteindre. »

Le Britannique souhaite mettre à profit son expérience acquise chez les Flèches d’argent et transposer cette culture chez Aston Martin.

« C’est ce que nous avons fait lorsque Mercedes est arrivée en tant qu’équipe d’usine, en collaboration avec Brackley et Brixworth », a-t-il déclaré. « Nous avons connu un grand succès à partir de 2014. Nico a remporté plusieurs courses et un championnat ! Nous essayons simplement de faire la même chose ici. Nous essayons de rassembler tout le monde à Silverstone, chez Aramco, Valvoline et Honda pour jouer un rôle très important dans cette aventure. »

Max Verstappen dévoile un nouveau casque pour les prochains Grands Prix

À l’approche d’un enchaînement de Grands Prix marqués par une forte présence de ses supporters, Max Verstappen a présenté un nouveau design de casque qu’il portera durant une partie de l’été. Le pilote Red Bull arborera une version bleu marine et orange de son casque à l’occasion des épreuves en Autriche, en Belgique et aux Pays-Bas.

Ces trois courses ont une résonance particulière pour le Néerlandais : elles représentent respectivement la manche à domicile de son écurie, son pays natal et sa nationalité. Pour les Grands Prix de Grande-Bretagne et de Hongrie, il reviendra à son habituel casque aux couleurs du drapeau néerlandais.

Le lion emblématique figurant au sommet du casque reste inchangé, tandis que la teinte bleu marine s’harmonise davantage avec la livrée de la Red Bull RB21.

Verstappen arrive au Red Bull Ring avec un retard de 43 points sur Oscar Piastri, actuel leader du championnat, et 21 unités derrière Lando Norris. Autre enjeu pour le quadruple champion du monde : il devra faire preuve d’une extrême prudence en piste. Avec 11 points de pénalité déjà enregistrés sur sa super licence FIA – sur un maximum de 12 –, tout nouvel incident pourrait entraîner une suspension. Un risque qui s’allégera à l’issue de la course en Styrie, deux points devant alors être retirés de son total.

Ralf Schumacher estime que McLaren mise désormais sur Oscar Piastri pour le titre

Selon Ralf Schumacher, McLaren aurait fait le choix de concentrer ses efforts sur Oscar Piastri dans la course au championnat du monde 2025. L’ancien pilote de Formule 1 a affirmé, dans une déclaration à Sky Germany, que l’écurie britannique aurait pris cette décision « en interne », à la suite du Grand Prix du Canada.

La course à Montréal a été marquée par un accrochage entre les deux pilotes McLaren dans les derniers tours. En lutte pour la quatrième place au 67e tour, Lando Norris a percuté l’arrière de la monoplace de son coéquipier, contraignant le Britannique à l’abandon sur le circuit Gilles Villeneuve.

Avant le Grand Prix d’Autriche prévu ce week-end, Piastri devance désormais Norris de 22 points au classement des pilotes. Pour Ralf Schumacher, cet écart traduit une dynamique en faveur du pilote australien. Il a également critiqué les performances de Norris, estimant que ce dernier présente « trop de faiblesses » et « commet trop d’erreurs ».

Ces propos relancent le débat sur la hiérarchie interne chez McLaren, alors que les deux pilotes continuent de se battre régulièrement aux avant-postes.

« Je pense qu’il a été décidé en interne que Piastri est l’homme sur lequel l’équipe va se concentrer pour le championnat du monde », a déclaré Schumacher. « Lando montre trop de faiblesses et commet trop d’erreurs, notamment sa manœuvre insensée dans le dos d’Oscar au Canada. Il s’est excusé, ce qui montre qu’il est quelqu’un de bien. Mais cela ne sert à rien, car les gens bien gagnent rarement des titres. »

Ralf Schumacher a souligné que Norris était « une fois de plus » plus rapide que Piastri, même si le résultat n’était pas en faveur du pilote britannique.

« C’est le moment le plus difficile, car il a un peu perdu son sang-froid », a ajouté Schumacher. « Il faut lui reconnaître une chose, il était une fois de plus plus rapide que Piastri. Il n’a pas réussi à le faire en qualifications, mais en course, il a comblé son retard et a tout simplement été meilleur. Il a toujours la vitesse, surtout en course. Norris a cette sensibilité quand il s’agit du stress sur les pneus. À l’époque d’Alain Prost, on aurait dit ‘le professeur’. Le seul problème, c’est dans la tête de Lando. »

GP d’Autriche : Dino Beganovic au volant de la Ferrari lors des EL1

Ferrari a confirmé la participation de Dino Beganovic à la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Autriche. Le jeune pilote suédois, issu de la Ferrari Driver Academy, prendra place dans la SF-25 habituellement pilotée par Charles Leclerc, sur le circuit du Red Bull Ring.

Beganovic, 21 ans, retrouvera ainsi le baquet de la Scuderia après une première apparition en FP1 plus tôt cette saison à Bahreïn, où il avait déjà remplacé le pilote monégasque. Actuellement dixième du classement général en Formule 2, le Suédois poursuit son intégration progressive au sein de l’écurie italienne.

Ce roulage à Spielberg permettra à Ferrari de remplir la moitié de son quota réglementaire de séances d’EL1 dédiées aux rookies pour la saison en cours. Les deux sessions restantes devront être accomplies avec la monoplace qui sera confiée à Lewis Hamilton en 2025.

Membre du programme junior de Ferrari depuis 2020, Beganovic s’est classé sixième du championnat FIA F3 à deux reprises, en 2023 et 2024. Il est le premier pilote confirmé pour une apparition en FP1 ce week-end en Autriche.

Liberty Media finalise l’acquisition du MotoGP avec le feu vert de Bruxelles

Le rachat du MotoGP par Liberty Media est désormais officiel. La société américaine, déjà propriétaire de la Formule 1, a obtenu l’approbation de la Commission européenne pour finaliser l’acquisition de Dorna Sports, détenteur des droits commerciaux de la catégorie reine du sport motocycliste.

Initialement annoncée en avril 2024, l’opération avait été soumise à un examen minutieux de la part des autorités européennes de la concurrence, soucieuses de s’assurer qu’elle ne contrevienne pas aux règles antitrust. Après plusieurs mois d’analyse, Bruxelles a donné son aval, ouvrant la voie à une finalisation de l’accord d’ici au 3 juillet 2025.

À l’issue de cette opération, Liberty Media prend le contrôle de 84 % des parts de Dorna Sports. Les dirigeants actuels conservent 16 % du capital et continueront de piloter l’organisation. Carmelo Ezpeleta, PDG de Dorna depuis 1998, reste aux commandes du MotoGP.

« Nous sommes très heureux que la Commission européenne ait approuvé la transaction », a réagi M. Ezpeleta. « C’est une étape déterminante qui confirme un avenir encore plus prometteur pour le MotoGP. »

L’arrivée de Liberty Media s’inscrit dans une volonté d’accélérer le développement international de la discipline, en s’appuyant sur une stratégie visant à élargir la base de fans à l’échelle mondiale. « Liberty est le meilleur partenaire possible pour notre sport », a ajouté Ezpeleta, soulignant l’ambition de « créer encore plus de valeur pour les fans, les partenaires commerciaux et les concurrents ».

Avec cette acquisition, Liberty Media renforce son influence dans le paysage du sport mondial, en ajoutant une nouvelle discipline de premier plan à son portefeuille.

Toto Wolff revient sur les débuts difficiles d’Hamilton chez Ferrari : « Une phase d’adaptation inévitable »

Toto Wolff, directeur de l’écurie Mercedes, a suggéré que les débuts poussifs de Lewis Hamilton chez Ferrari ne sont pas une surprise, soulignant que le Britannique a souvent eu besoin de temps pour pleinement exploiter son potentiel en début de saison.

Pour sa première année sous les couleurs de la Scuderia Ferrari après plus d’une décennie passée chez Mercedes, Hamilton peine à s’imposer dans le nouveau cadre. En 2025, il n’a toujours pas décroché de podium, malgré les attentes élevées qui entouraient son transfert historique vers Maranello.

Ce scénario rappelle, selon Wolff, les difficultés rencontrées par le septuple champion du monde lors du début de l’ère des nouvelles réglementations techniques en 2022, où ses performances avaient connu un net recul.

Le dirigeant autrichien a reconnu qu’un tel changement d’environnement nécessite une période de rodage : « Il faut toujours du temps pour s’adapter à une nouvelle structure, une nouvelle façon de travailler. Cela a été le cas par le passé, et cela l’est encore aujourd’hui. »

« On n’oublie pas si vite comment piloter », a déclaré Wolff à Bloomberg Hot Pursuit en évoquant ses difficultés. « En 2021, il était excellent. Puis le règlement a changé et cela est devenu un peu plus difficile, mais il continuait à performer à un très haut niveau. Ce n’est pas en changeant d’équipe que l’on perd soudainement ses compétences. Tout le monde a besoin d’une période d’adaptation. La voiture est différente, son ADN est différent, et il faut commencer à travailler avec une nouvelle équipe d’ingénieurs. Ensuite, il faut s’impliquer dans le développement continu de la voiture afin qu’elle corresponde à son style de conduite. C’est une équipe entièrement italienne, et lui, c’est un Britannique qui a été parachuté là-dedans. Et ça prend du temps. De plus, on a remarqué que Lewis avait tendance à avoir besoin de trouver ses marques en début de saison, puis à être très performant en deuxième partie de saison. Alors, ne sous-estimez jamais Lewis Hamilton. »

Esteban Ocon assure ne tirer « aucune satisfaction » des difficultés d’Alpine

Esteban Ocon a tenu à mettre les choses au clair concernant la situation actuelle d’Alpine, affirmant qu’il ne tire « aucun plaisir » des difficultés rencontrées par son ancienne écurie, malgré la détérioration de leurs relations avant son départ.

Le pilote français, qui avait rejoint l’équipe d’Enstone en 2020, y a connu des moments forts, notamment sa victoire au Grand Prix de Hongrie 2021. Mais la fin de collaboration s’est tendue, notamment après une collision remarquée avec son coéquipier Pierre Gasly à Monaco en 2024. Quelques semaines plus tard, son transfert chez Haas pour la saison 2025 était officialisé.

Ocon n’avait d’ailleurs pas disputé la dernière manche de la saison à Abu Dhabi, afin de participer aux essais post-saison avec sa nouvelle équipe. Aujourd’hui sixième au championnat avec Haas, il observe depuis les contre-performances d’Alpine, lanterne rouge chez les constructeurs, après un début de saison marqué par un changement de pilotes entre Jack Doohan et Franco Colapinto.

Interrogé sur le sort de son ancienne équipe, Ocon a réfuté toute idée de ressentiment : « Ce n’est jamais agréable de voir une écurie en difficulté, surtout une équipe avec laquelle on a partagé autant. »

Lorsqu’il a été interrogé par certains médias pour savoir si les difficultés d’Alpine le faisaient sourire, Ocon a répondu : « On ne sourit jamais en voyant quelqu’un en difficulté. Pour moi, il était très clair que je voulais venir ici depuis très longtemps. J’ai pris ma décision, il était clair que nous ne visions pas les mêmes objectifs avec l’équipe et que j’avais besoin d’un nouveau défi, car nous n’allions pas avancer ensemble. Nous n’étions pas d’accord sur beaucoup de choses. »

« Et, oui, ils ont été rapides à Bahreïn et sur certains circuits. Ils vont également travailler sur eux-mêmes. En une course, on peut rattraper son retard. Donc, même s’ils sont derniers pour l’instant, cela ne signifie pas qu’ils finiront là. Nous devons donc garder un œil sur tout le monde et faire de notre mieux de notre côté. Mais oui, je me sens vraiment bien ici. Comme je l’ai dit, Alpine aura toujours une place spéciale dans mon cœur. »

Isack Hadjar assume son tempérament, mais adapte sa communication en course

Réputé pour son franc-parler et ses messages parfois virulents à la radio, Isack Hadjar reconnaît avoir ajusté son comportement depuis son arrivée en Formule 1, sans pour autant renier sa personnalité.

Le pilote français de l’écurie Racing Bulls, auteur d’un début de saison remarqué, admet qu’il surveille désormais davantage ses propos à la radio, conscient de leur diffusion potentielle par la FOM. « On ne peut pas effacer qui l’on est, mais on peut apprendre à se contrôler », a-t-il confié, soulignant un effort de modération sans changement fondamental dans son approche.

Hadjar, dont les performances solides en 2025 l’ont placé en bonne position pour une éventuelle promotion chez Red Bull en 2026, pourrait remplacer Yuki Tsunoda si le Japonais ne parvient pas à redresser la tendance. En attendant, le rookie tricolore continue de faire ses preuves tout en affinant son comportement dans un environnement où chaque mot est scruté.

« Je continue de crier et d’insulter, mais je n’appuie tout simplement pas sur le bouton de la radio, donc personne ne le sait », a expliqué Hadjar aux médias. « J’ai toujours le même caractère, ce n’est pas quelque chose que l’on peut effacer, mais oui, je n’appuie tout simplement pas sur le bouton de la radio. Dans la voiture, j’ai clairement fait des progrès avec mon pouce, mais je n’ai jamais été le genre de pilote à sortir de la voiture et à jeter des objets sur qui que ce soit. Je suis en colère contre moi-même, et jusqu’à présent, je pense que vous avez vu un pilote cool, et ça me va. »

Ferrari : Fred Vasseur déconcerté par les rumeurs autour du départ de Charles Leclerc

Sous pression, Fred Vasseur ne cache pas son incompréhension face aux spéculations persistantes sur l’avenir de Charles Leclerc en Formule 1. Le directeur de la Scuderia, régulièrement visé par les critiques des médias italiens ces dernières semaines, a tenté de clarifier la situation lors du Grand Prix du Canada.

Alors que des rumeurs font état d’un possible départ du Monégasque, voire de tensions internes, Vasseur s’est montré désarmé : « Je ne sais pas ce que nous devrions faire pour mettre fin à ces bruits. » En parallèle, les spéculations autour d’une rencontre entre John Elkann, président de Ferrari, et Christian Horner, patron de Red Bull, n’ont fait qu’alimenter les incertitudes. Ce dernier a toutefois nié tout projet de départ vers Maranello.

Interrogé sur sa propre position à la tête de l’équipe et sur son influence sur les perspectives de ses pilotes, Vasseur a profité de l’occasion pour évoquer le cas Leclerc, sans toutefois apporter d’élément de nature à faire taire les rumeurs. Dans une période délicate pour Ferrari, la stabilité du duo Vasseur-Leclerc reste plus que jamais scrutée.

« C’est un bon exemple pour parler de Charles », a-t-il déclaré aux médias. « Charles a un contrat à long terme avec nous. Depuis le début de la saison, il répète dans toutes ses interviews qu’il veut rester chez Ferrari. Il veut gagner avec Ferrari. Son avenir est chez Ferrari. Mais chaque lundi, nous avons un article qui dit : « Charles partira l’année prochaine », « Charles va… ». À un moment donné, je ne sais plus quoi faire. Je suis désolé, je ne peux pas répéter la même chose chaque week-end. Mais c’est comme ça. »

Bottas laisse entendre une possible arrivée chez Cadillac F1

Valtteri Bottas a semé le doute quant à son avenir en Formule 1 dans une vidéo diffusée sur ses réseaux sociaux, en lien avec le projet Cadillac F1, porté par General Motors. Dans cette séquence, on le voit découvrir un SUV de la marque américaine, avant qu’une remarque ne soit lancée à propos les « beaux sièges » du véhicule.

Lorsque la conversation évoque la présence de « deux sièges libres », le Finlandais — vainqueur de dix Grands Prix — se tourne vers la caméra et répond avec un sourire : « Pas encore ». Un commentaire énigmatique, interprété par beaucoup comme un clin d’œil à une possible officialisation prochaine.

Considéré comme l’un des pilotes les plus expérimentés en marge de la grille actuelle, Bottas est régulièrement associé au projet Cadillac depuis que la FIA a donné son feu vert à son entrée en F1 en 2026. Si Sergio Perez a un temps été pressenti pour occuper l’un des deux baquets, son nom circule désormais du côté d’Alpine, ce qui pourrait ouvrir la voie à une titularisation de Bottas.

La perspective de voir le Finlandais au départ du Grand Prix d’Australie 2026 sous les couleurs de Cadillac semble désormais de plus en plus crédible — peut-être aux côtés d’un jeune talent ou d’un pilote américain, comme initialement envisagé par l’écurie.

F1 – Verstappen bat un record de Schumacher et se rapproche de celui d’Hamilton

Max Verstappen continue d’inscrire son nom dans l’histoire de la Formule 1. En terminant deuxième du Grand Prix du Canada 2025, le pilote Red Bull a décroché son 117e podium avec l’écurie autrichienne, dépassant ainsi le total de Michael Schumacher chez Ferrari (116 entre 1996 et 2006).

Cette performance rapproche également le quadruple champion du monde du record absolu détenu par Lewis Hamilton, auteur de 153 podiums avec Mercedes.

À ce stade de sa carrière, Max Verstappen affiche un palmarès impressionnant : 65 victoires, 34 deuxièmes places et 17 troisièmes places, tous obtenus sous les couleurs de Red Bull.

Retrouvez ci-dessous le classement des dix pilotes ayant enregistré le plus grand nombre de podiums avec une seule équipe.

Classement Pilote Écurie Nombre
1. Lewis Hamilton Mercedes 153
2. Max Verstappen Red Bull 117
3. Michael Schumacher Ferrari 116
4. Sebastian Vettel Red Bull 65
5. Alain Prost McLaren 63
6. Valtteri Bottas Mercedes 58
7. Ayrton Senna McLaren 55
8. Rubens Barrichello Ferrari 55
9. Nico Rosberg Mercedes 55
10. Sebastian Vettel Red Bull 55

Video – Leclerc et Hamilton testent la nouvelle Ferrari F80 à Fiorano

Charles Leclerc et Lewis Hamilton ont récemment eu l’opportunité de découvrir la nouvelle supercar de Ferrari, la F80, lors d’une session exclusive organisée par la marque italienne. Si les deux pilotes de Formule 1 ont pris le volant du modèle flambant neuf, l’expérience ne s’est pas révélée aussi plaisante qu’espéré pour l’un d’entre eux… la faute à un certain septuple Champion du monde de F1 ! 

 

Bangkok se prépare à accueillir la F1 en 2028 avec un projet à 1,2 milliard de dollars

Le gouvernement thaïlandais a validé un investissement de 1,2 milliard de dollars pour organiser un Grand Prix de Formule 1 dans les rues de Bangkok à partir de 2028. Ce projet ambitieux s’inscrit dans un plan quinquennal visant à accueillir la course jusqu’en 2032, sous réserve de l’accord de la FIA et de Formula One Management.

Déjà hôte du MotoGP sur le circuit permanent de Buriram, la Thaïlande entend désormais s’imposer dans le calendrier de la F1 avec un tracé urbain au cœur de sa capitale. Bangkok, qui a récemment servi de toile de fond au lancement de la saison 2025 de MotoGP, poursuit ainsi son engagement croissant dans l’organisation de grands rendez-vous internationaux de sport automobile.

Le porte-parole du gouvernement, Jirayu Houngsub, a salué cette initiative comme un tournant majeur : « Au cours des deux ou trois prochaines années, la Thaïlande accueillera une compétition de niveau mondial, ce que nous n’aurions jamais imaginé possible dans notre pays », a-t-il déclaré en conférence de presse.

L’exécutif thaïlandais voit dans ce projet une opportunité stratégique pour dynamiser le tourisme, un secteur déjà florissant avec près de 40 millions de visiteurs annuels.

L’annonce intervient peu après la visite à Bangkok du PDG de la F1, Stefano Domenicali, venu rencontrer le Premier ministre Paetongtarn Shinawatra afin de discuter de la faisabilité d’un Grand Prix en Thaïlande. Cette dernière s’est également rendue au Grand Prix de Monaco, où elle a visité le stand Williams et échangé avec le pilote anglo-thaïlandais Alex Albon.

Reste à savoir comment ce nouveau rendez-vous pourrait s’intégrer dans un calendrier déjà saturé. La F1 a clairement exprimé sa volonté de ne pas dépasser 24 courses par saison. Un système de rotation, notamment avec certains Grands Prix européens, est à l’étude pour faire place à de nouvelles destinations asiatiques.

Brad Pitt au volant d’une F1 de McLaren sur le Circuit des Amériques

Selon RacingNews365, Brad Pitt a récemment eu l’opportunité de piloter une véritable monoplace de Formule 1, grâce à McLaren, dans le cadre de la promotion de son nouveau film dédié à la discipline reine du sport automobile.

L’acteur de 61 ans, tête d’affiche de ce long-métrage présenté en avant-première à New York, incarne Sonny Hayes, un ancien pilote de F1 rappelé en piste pour encadrer un jeune talent, interprété par Damson Idris. Ce projet, en gestation depuis trois ans, est dirigé par le réalisateur Joseph Kosinski et produit par Jerry Bruckheimer, avec la participation active de Lewis Hamilton en tant que coproducteur et conseiller.

Pour garantir un maximum d’authenticité, Pitt et Idris ont parcouru près de 10 000 kilomètres en deux ans sur différents circuits, afin de se familiariser avec l’univers de la F1. Les voitures utilisées à l’écran ont été conçues sur la base de châssis de Formule 2, puis modifiées par Mercedes pour imiter fidèlement des monoplaces.

Dernière étape marquante : Pitt a pris le volant de la McLaren MCL60 – modèle 2023 de l’écurie britannique – sur le Circuit des Amériques à Austin, au Texas. Cette voiture, qui a connu deux évolutions techniques majeures l’an dernier, a permis à Lando Norris de signer sept podiums et à Oscar Piastri, alors débutant, d’en décrocher deux.

Présent sur place dès la veille, Pitt a pu observer Norris en action avant de s’installer lui-même dans le cockpit. Le jeune pilote de F2 Alex Dunne, membre du programme junior de McLaren, a également profité de la session pour effectuer un roulage dans le cadre d’un test TPC.

F1 – James Vowles prolonge son contrat à la tête de l’écurie Williams

L’écurie Williams a confirmé la prolongation de contrat de son directeur d’équipe, James Vowles, scellant ainsi la poursuite de son projet à long terme à la tête de la formation britannique.

Aux commandes depuis le début de la saison 2023, Vowles, 45 ans, pilote le renouveau de l’équipe basée à Grove, neuf fois championne du monde des constructeurs. Depuis son arrivée, Williams a amorcé une transformation en profondeur, visant à renouer avec le niveau de performance qui lui avait permis de briller jusqu’à son dernier titre en 1997.

Cette reconduction s’inscrit dans une volonté de continuité stratégique pour accompagner le redressement progressif de l’écurie.

« Je suis ravi de signer un nouveau contrat avec Williams, où je me sens chez moi depuis le moment où j’ai franchi la porte », a déclaré Vowles. « Cette équipe emblématique m’a déjà offert des souvenirs incroyables et nous sommes tous unis dans notre ambition de construire sur notre héritage et de remporter à nouveau le championnat du monde. Au cours des deux dernières années, nous nous sommes concentrés sur la consolidation des fondations et nous disposons désormais d’une plateforme pour viser la gloire dans les années à venir. »

Matthew Savage, président de Williams et propriétaire de Dorilton Capital, a ajouté : « Nous sommes ravis que James ait signé un nouveau contrat avec Williams et s’engage à poursuivre la mission que nous avons entreprise ensemble. Il apporte son expérience, son énergie et son leadership stratégique pour ramener Williams sur la plus haute marche du podium. Nous n’y sommes pas encore, mais vous pouvez sentir la dynamique qui se met en place à Grove et nous sommes enthousiastes pour l’avenir. »

La durée exacte du contrat du directeur de l’écurie n’a pas été confirmée par Williams.

Franz Hermann (alias Verstappen) impressionne le pilote de cette Porsche : « Rarement aussi heureux de me faire doubler »

Sur les circuits où il s’engage en GT3, Max Verstappen ne laisse personne indifférent — qu’il roule sous son véritable nom ou sous le pseudonyme de Franz Hermann. Récemment, c’est Brent Verheyen, pilote Porsche, qui s’est retrouvé bluffé par la prestation du quadruple champion du monde.

Au lieu de ressentir la frustration habituelle d’un dépassement, Verheyen a salué la manœuvre avec admiration, allant jusqu’à confier qu’il s’agissait de la première fois où il était véritablement heureux de se faire doubler. Une déclaration révélatrice de l’aura que conserve Verstappen, même loin des paddocks de la Formule 1.

 
 
 
 
 
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