Bottas espère des mises à jour « le plus tôt possible » chez Stake

Valtteri Bottas espère que son équipe Stake sera en mesure d’introduire de nouvelles mises à jour rapidement sur sa monoplace après un autre week-end sans point au Grand Prix de Grande-Bretagne.

Pour la douzième fois cette année, l’équipe Stake n’a vu aucun de ses pilotes terminer dans la zone des points le week-end dernier au Grand Prix de Grande-Bretagne, Valtteri Bottas franchissant la ligne d’arrivée à la quinzième place, tandis que son coéquipier Guanyu Zhou a terminé l’épreuve à la dernière place au classement définitif.

Après le Grand Prix de Grande-Bretagne donc, l’équipe Stake reste la seule à ne pas avoir marqué le moindre point cette année , l’écurie basée en Suisse étant devancée par Williams (4 points) au championnat du monde des constructeurs.

Au cours d’un Grand Prix disputé sur une piste de Silverstone partiellement humide, Valtteri Bottas ne pouvait que constater à quel point sa monoplace manque de rythme par rapport à ses rivaux et le Finlandais espère donc que Stake introduira des mises à jour le plus rapidement possible.

« Quelles que soit les conditions, nous n’avons pas eu le rythme nécessaire pour affronter les voitures de devant. » a déploré Bottas dimanche soir après l’arrivée de l’épreuve.

« C’est sur cela que nous devons continuer à travailler en installant de nouvelles pièces dans la voiture, et j’espère que cela arrivera le plus tôt possible. »

Interrogé pour savoir si effectivement de nouvelles pièces sont prévues pour les prochaines courses, Valtteri Bottas a répondu : « Il devrait y en avoir. Je ne peux pas promettre qu’il y en aura à Budapest, mais j’espère que oui. C’est ce dont nous avons besoin. »

La dernière fois que l’équipe Stake (anciennement Alfa Romeo-Sauber) a marqué des points, c’était au Grand Prix du Qatar 2023 disputé en octobre de l’année dernière. A Losail, Valtteri Bottas avait terminé huitième, tandis que son coéquipier Zhou avait franchi la ligne à la neuvième place.

Pirelli conclut des essais perturbés par la pluie à Silverstone

Pirelli a conclu ses tests privés sur le circuit de Silverstone ce mercredi avec une deuxième et dernière journée d’essais. Une fois de plus, McLaren, Williams et Haas ont fourni des monoplaces, pilotées respectivement par Lando Norris, Logan Sargeant et Oliver Bearman. Les travaux ont porté sur le développement des composés et de la construction pour 2025.

Ce mercredi, la météo a été changeante, la pluie a ralenti les débats le matin, tandis que le soleil a fait quelques brèves apparitions l’après-midi. La journée de mardi ayant été entièrement consacrée au travail sur les intermédiaires, la première partie de la journée de mercredi a consisté à les comparer aux pneus pluie, avant que les voitures puissent enfin rouler en slicks, pour tenter de rattraper le temps perdu. Au total, 273 tours ont été bouclés, 95 par Norris (meilleur temps 1’30 »987), 86 par Sargeant (1’32 »161) et 92 par Bearman (1’29 »481).

« Je tiens tout d’abord à remercier McLaren, Williams et Haas pour leur soutien. » a commenté Mario Isola, directeur de Pirelli Motorsport.

« Nous sommes bien conscients qu’il n’est pas facile de trouver le temps et l’énergie pour deux jours supplémentaires d’essais dans un calendrier aussi chargé que celui de cette année, d’autant plus après un triple programme très chargé. »

« Malheureusement, le mauvais temps nous a empêchés de terminer le programme que nous avions prévu pour les slicks, en nous concentrant spécifiquement sur l’évaluation des composés à utiliser sur des pistes très difficiles comme Silverstone. »

« Hier [mardi], nous avons pu effectuer de nombreux roulages avec les intermédiaires, mais même dans ce cas, les données doivent être analysées en tenant compte des conditions très variables de la surface de la piste, ce qui signifie qu’elles ne sont pas très représentatives. »

« Mais la météo est quelque chose que nous ne pouvons pas contrôler et nous devons donc nous adapter et c’est précisément ce que nous avons fait en collaboration avec les équipes. »

Les prochains essais pneumatiques sont prévus sur le tracé de Monza en Italie en septembre au lendemain du Grand Prix d’Italie 2024.

Esteban Ocon veut oublier le week-end d’Alpine à Silverstone

Esteban Ocon a dressé un bilan accablant du week-end d’Alpine au Grand Prix de Grande-Bretagne, le Français déclarant que son équipe n’avait pris que de mauvaises décisions à Silverstone où il a terminé seizième.

Qualifié en dix-huitième position sur la grille de départ après une qualifications difficile la veille, Esteban Ocon a été l’un des premiers pilotes à passer par les stands en course pour chausser des pneus Intermédiaires lorsque la pluie a fait son apparition en début de Grand Prix.

Cependant, Ocon a très vite compris qu’il s’agissait d’un mauvais choix car la pluie s’est arrêtée et le pilote Alpine a dû revenir au stand pour chausser de nouveau des pneus Slicks.

Seizième donc à l’arrivée de l’épreuve, Ocon ne cachait pas sa frustration devant les médias : « Nous n’avons pas pris de risques. Nous avons pris toutes les mauvaises décisions depuis le début du week-end, sur tout ce qui pouvait l’être : sur la voiture, sur la stratégie, sur tout. » a déclaré le Français qui quittera Alpine à la fin de la saison.

« C’est un week-end difficile du début à la fin, il n’y a rien à apprendre de ce week-end. Il faut juste se concentrer sur le prochain et tourner la page. »

Interrogé sur les raisons pour lesquelles les choses ont si mal tourné à Silverstone pour Alpine, Esteban Ocon a ajouté : « Il n’y a pas grand chose à dire. Je ne peux pas vous répondre, mais lorsque la piste était adaptée aux slicks, nous étions sur les Intermédiaires, et lorsque la piste était adaptée aux Intermédiaires, nous étions sur les Slicks. il n’y a pas grand chose à retenir malheureusement. »

« Dans l’ensemble, c’est un week-end à oublier et nous devrons vite rebondir à Budapest, avec une course sur un circuit que j’apprécie et dont je garde de bons souvenirs. »

De l’autre côté du garage, le dimanche de Pierre Gasly s’est très vite achevé à Silverstone puisque le Français n’a même pas pu prendre le départ en raison d’un problème sur la boîte de vitesses de son Alpine. Gasly a donc abandonné à la fin du tour de formation.

Après Silverstone, l’équipe Alpine occupe la huitième place au championnat du monde des constructeurs avec 18 points de retard sur Haas.

 

Stella admet que McLaren a été trop « gourmande » à Silverstone

Le Team Principal de McLaren, Andrea Stella, estime que son équipe a été un peu trop « gourmande » dimanche dernier au Grand Prix de Grande-Bretagne dans certains de ses choix stratégiques, ce qui, selon lui, a coûté à Lando Norris et Oscar Piastri la chance de se battre pour la victoire.

A Silverstone, Lando Norris et Oscar Piastri se sont retrouvés aux deux premières places en début de course lorsque la pluie a commencé à tomber et que les deux pilotes Mercedes ont rencontré des difficultés. Cependant, lorsque le moment est venu de rentrer au stand pour chausser les pneus Intermédiaires, McLaren a choisi de ne pas arrêter ses deux pilotes au même moment pour ne pas perdre de temps avec un double arrêt.

Oscar Piastri est donc resté en piste un tour de plus que son coéquipier Norris, mais les conditions délicates ont rendu la tâche particulièrement ardue à l’Australien qui a finalement perdu beaucoup de temps dans son tour précédant son arrêt.

Lando Norris a ensuite mené une grande partie de l’épreuve, mais le Britannique a dû de nouveau s’arrêter pour chausser les pneus Slicks Tendres car la pluie avait cessé et la piste était devenue sèche. Après ce deuxième arrêt un peu lent, Norris a repris la piste en deuxième position derrière la Mercedes de Lewis Hamilton – vainqueur du Grand Prix de Grande-Bretagne – tandis que le pilote McLaren a franchi la ligne d’arrivée à la troisième place devant son coéquipier Piastri après s’être fait dépassé par Max Verstappen.

En repensant à la course et avec du recul, Andrea Stella a reconnu que son équipe aurait dû réaliser un double arrêt : « Je pense que nous avons été un peu gourmands, parce que nous ne voulions pas accepter de perdre du temps avec un double arrêt. » a expliqué l’Italien.

« Effectivement, parfois il faut juste être patient et accepter que l’on va perdre du temps, plutôt que d’espérer qu’un tour de plus ne va pas coûter si cher, surtout quand la pluie était constante. Ce n’est pas comme s’il [Piastri] devait faire face à des conditions plus faciles en restant dehors un tour de plus. »

« Je pense que Oscar aurait alors été dans une position très forte, au moins aussi forte que Lando en termes d’opportunités de gagner la course. »

Concernant le deuxième arrêt de Lando Norris – qui ne s’est pas arrêté en même temps que Hamilton et Verstappen – Stella a ajouté : « Je pense qu’avec Lando, la bonne chose à faire était de s’arrêter au même moment [que Hamilton et Verstappen], mais nous voulions une transition très sûre vers les pneus secs, et nous avons également perdu du temps, nous pensions qu’avec un tour de plus nous pouvions encore conserver la tête. »

Stella a également reconnu que le composé Tendres n’était peut-être pas le meilleur choix : « S’arrêter un tour plus tard vous donne la possibilité d’observer ce que font les autres, et je pense que passer aux Tendres n’était pas la bonne décision pour nous. »

« En fait, le graining sur les pneus était trop important pour que nous puissions conserver la position sur Verstappen et Lewis. Pour être honnête, Lewis a fait du très bon travail en faisant durer les pneus Tendres pendant tout le relais. »

En ce qui concerne la raison pour laquelle le pneu Medium n’a pas été utilisé sur la voiture de Norris en fin de Grand Prix, Stella a ajouté : « En fait, ce n’était pas si compliqué. Verstappen, qui avait chaussé des pneus Durs, a réussi la transition vers les pneus sec sans problème majeur. »

« Je pense donc que c’est une décision que nous aurions dû prendre, comme lorsque nous aurions dû arrêter Oscar pour le double arrêt. Nous aurions dû prendre la responsabilité en disant : ‘le Medium est le bon pneu, on y va’. Je pense qu’en discutant avec Lando [à la radio], nous avons douté de nous-mêmes, et cela nous a conduit à suivre cette direction qui, avec du recul, n’était pas la bonne. »

Stella a toutefois rappelé que la responsabilité de telles décisions incombe à l’équipe et non pas uniquement aux pilotes.

« Ne pensez pas que la décision d’opter pour des pneus Tendres est due au fait que Lando a dit : ‘nous devrions opter pour des pneus Tendres’. » a-t-il expliqué.

« Nous avons la possibilité de prendre cette décision, nous avons plus d’informations, nous avons plus de personnes, donc la responsabilité d’opter pour des pneus Tendres plutôt que pour des pneus Mediums – ce qui aurait été une meilleure décision – incombe à l’équipe. »

« C’est à 100 % ma responsabilité et celle des gens [de l’équipe]. Le pilote donne son point de vue, c’est leur point de vue, et dans ce cas, c’est l’équipe qui aurait dû décider : « on passe aux Mediums, car les Tendres risquent de ne pas aller jusqu’au bout ».

Après Silverstone, l’équipe McLaren occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec sept points de retard sur Ferrari.

Steiner sur Sergio Perez : « Clairement, il ne mérite pas sa place »

L’ancien Team Principal de l’équipe Haas, Guenther Steiner, a offert son point de vue sur la situation actuelle du pilote Red Bull Sergio Perez qui se retrouve depuis quelques courses dans une spirale négative. 

Après un autre week-end en dehors des points à Silverstone (le troisième après Monaco et le Canada), Sergio Perez sait qu’il doit impérativement relever son niveau de jeu avant la pause estivale, notamment parce que les dirigeants de Red Bull ont clairement exprimé leur mécontentement ces dernières semaines face à la situation et l’avenir du Mexicain – qui a pourtant signé un nouveau contrat récemment – est loin d’être assuré au sein de l’écurie de Milton Keynes.

Le patron de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a lui-même admis que la situation était devenue « intenable » pour Perez, tandis que plusieurs observateurs comme Guenther Steiner ou encore Jenson Button, estiment que l’écurie de Milton Keynes n’aura pas d’autre choix que de se séparer du Mexicain s’il ne s’améliore pas rapidement.

« Clairement, il ne mérite pas sa place, il souffre tellement sur ces dernières courses. » a commenté Guenther Steiner au micro de Canal+ à propos des performance de Sergio Perez.

« Il va de course en course, d’événement en événement, et il n’a pas l’air de reprendre le dessus. C’est très malheureux, c’est un bon pilote, mais pour l’instant rien ne se passe bien pour lui. Il faudrait le changer selon moi. »

Lorsqu’on lui demande précisément s’il estime que Red Bull doit remplacer Sergio Perez immédiatement en plein milieu de saison ou bien avant la saison prochaine, Steiner a ajouté : « Cela pourrait être à n’importe quel moment. »

« Red Bull, à certains moments, va avoir besoin que ses deux pilotes marquent des points pour le championnat. La Bataille est serrée, personnellement, j’espère que Checo va revenir et finir dans les points et rester chez Red Bull, mais je ne dirige pas Red Bull. »

« Il faut qu’ils pensent au championnat constructeurs, et maintenant, McLaren a une bonne voiture, deux bons pilotes, et chez Red Bull, ils doivent faire attention à qui arrive derrière eux maintenant. Red Bull n’a jamais eu peur de prendre ce genre de décisions [changer de pilote en cours de saison]. »

Après Silverstone, Sergio Perez est sixième au championnat du monde des pilotes avec seulement un point d’avance sur George Russell et sept points devant Lewis Hamilton. Son coéquipier Max Verstappen est leader du classement avec 137 points d’avance sur le Mexicain.

Bonnington et Hamilton ont « travaillé dur » pour renouer avec la victoire

Peter Bonnington, l’ingénieur de course de Lewis Hamilton, a insisté sur le fait qu’il aura fallu un long travail acharné pour obtenir la première victoire d’Hamilton au Grand Prix de Grande-Bretagne depuis le Grand Prix d’Arabie Saoudite 2021.

Deuxième sur la grille de départ du GP de Grande-Bretagne, Lewis Hamilton a réussi à rester dans le groupe de tête durant les 52 tours de l’épreuve qui s’est disputée dans des conditions changeantes sur une piste partiellement humide pour finalement prendre les commandes de la course et décrocher sa 104e victoire en carrière, la première depuis le Grand Prix d’Arabie Saoudite en 2021.

Juste après l’arrivée, Hamilton ne pouvait cacher son émotion de renouer enfin avec la victoire après une si longue période de sécheresse et son ingénieur de course, Peter Bonnington, avait lui aussi le plus grand mal à cacher ses émotions lorsqu’il est monté sur le podium aux côtés de son pilote pour récupérer le trophée.

S’exprimant au micro de Sky Sports dimanche dernier après la victoire de Lewis Hamilton, Bonnington est revenu sur ce moment émouvant pour lui et son pilote : « Je ne pleurais pas, j’avais quelque chose dans l’œil ! » a-t-il lancé en souriant avant de détailler le long chemin parcouru pour obtenir cette victoire.

« C’est une expérience pleine d’émotions. Cela fait très, très longtemps, et lui et moi avons travaillé dur pour y parvenir. Ce sont de petits pas, mais il en a fallu beaucoup jusqu’à présent. »

Invité à identifier le moment le plus crucial durant le Grand Prix à Silverstone qui a permis à Lewis Hamilton de gagner sa course à domicile, Bonnington a expliqué : « Je pense que c’est le fait que le retour qu’il me donnait sur l’équilibre lors du relais initial, car la voiture n’était pas géniale. »

« Nous savions où nous devions corriger la voiture, et je pense que nous avons placé la voiture dans une très bonne position pour ce dernier relais afin de lui permettre d’attaquer. »

« On savait que le pneu avant allait être faible, donc il fallait juste s’assurer d’avoir suffisamment de force à l’avant pour le protéger, et il a fait un excellent travail. A la fin, c’est lui qui gère les pneus et qui doit aller jusqu’au bout. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il pensait que Verstappen allait finalement dépasser Hamilton dans les derniers tours, alors que le Néerlandais remontait rapidement sur le Britannique avec des pneus Durs, Bonnington a ajouté : « Je ne dirais pas qu’il n’y avait aucun doute, mais je savais qu’une fois qu’il avait les dents serrées – dès qu’il m’a demandé de me taire [à la radio] – je savais que les dés étaient lancés. »

Ingénieur de course de Lewis Hamilton depuis 2013 chez Mercedes, on ne sait toujours pas si Peter Bonnington suivra le septuple champion du monde chez Ferrari la saison prochaine.

Une première journée d’essais perturbée par la pluie pour Pirelli à Silverstone

Ce mardi a débuté le sixième test de développement de l’année pour les pneumatiques Pirelli. Après ceux de Barcelone, Jerez de la Frontera, Le Castellet et le Mugello, cette semaine, le fournisseur unique de pneumatiques en Formule 1 se trouve au Royaume-Uni, sur le même circuit qui a accueilli le dernier Grand Prix de Grande-Bretagne.

Trois équipes étaient en action ce mardi à Silverstone, toutes basées dans un rayon de 130 kilomètres autour du circuit : McLaren a fait rouler Mick Schumacher, Alexander Albon a piloté pour Williams, et Haas a fait appel à Pietro Fittipaldi.

Le programme d’essais devait se concentrer sur la finalisation de la construction des pneus 2025, tout en poursuivant le développement des composés, ce qui, compte tenu de la nature difficile du circuit, impliquait d’examiner les solutions les plus dures.

Malheureusement, la météo a rendu impossible l’utilisation de pneus pour temps sec et le programme s’est donc orienté vers l’étude de nouvelles solutions pour les pneus Intermédiaires, en comparant également leur comportement avec et sans couvertures de pneus.

Au total lors de cette première journée, 201 tours ont été effectués, 53 par Schumacher (meilleur tour 1’37 »428), 86 pour Albon (1’41”116) et 62 pour Fittipaldi (1’42”124).

La séance d’essais se poursuivra ce mercredi à Silverstone, avec le pilotage de Lando Norris (McLaren), Logan Sargeant (Williams) et Oliver Bearman (Haas).

Hamilton confirme son intérêt pour acquérir une équipe de MotoGP

Depuis plusieurs semaines maintenant, le pilote Mercedes Lewis Hamilton est lié à un éventuel rachat de l’équipe satellite de Ducati en MotoGP, le Gresini Racing, et le Britannique a désormais officiellement confirmé son intérêt.

Lewis Hamilton n’a jamais caché son amour pour le MotoGP et le septuple champion du monde de F1 a même déjà eu l’occasion d’en tester une en 2019 dans le cadre d’un échange de machine avec Valentino Rossi sur le circuit Ricardo Tormo de Valence. 

Durant cette journée organisée par leur sponsor Monster Energy, Valentino Rossi a pu prendre les commandes de la Mercedes W08 pilotée par Lewis Hamilton en 2017, tandis que le septuple champion du monde de Formule 1 a pu enfourcher la Yamaha M1 de Rossi.

Lorsqu’on lui demande s’il est vraiment intéressé par un rachat du Gresini Racing comme le suggèrent les rumeurs, le septuple champion du monde a répondu : « J’ai toujours aimé le MotoGP. Je suis intéressé par la croissance potentielle du sport, mais je n’ai pas encore regardé aussi loin. » a déclaré Lewis Hamilton le week-end dernier à Silverstone.

« Mais tout est possible. Je suis définitivement intéressé, comme je l’ai dit auparavant, par l’équité et déjà avec les Broncos [l’équipe de NFL dans laquelle il a investi], c’était déjà une première étape […]. »

« Donc, je pense qu’au cours des cinq à dix prochaines années, il y en aura, je l’espère, plus à venir. Nous verrons. »

Plus tôt cette année, Liberty Media – les détenteurs des droits commerciaux de la Formule 1 – a annoncé vouloir acquérir 86 % du MotoGP, alors que la direction du MotoGP conservera environ 14 % de ses capitaux propres dans l’entreprise.

La transaction reflète une valeur d’entreprise pour le MotoGP de 4,2 milliards d’euros et une valeur des capitaux propres de 3,5 milliards d’euros, le solde de la dette existante du MotoGP devant rester en place après la clôture.

L’acquisition devrait être finalisée d’ici la fin de l’année 2024 et est soumise à l’obtention des autorisations et approbations des autorités chargées du droit de la concurrence et des investissements étrangers dans diverses juridictions.

Haas F1 veut un pilote expérimenté aux côtés de Bearman en 2025

Le Team Principal de Haas, Ayao Komatsu, a une nouvelle fois confirmé qu’il n’était pas question de travailler avec deux débutants la saison prochaine en F1, alors que l’écurie américaine a déjà annoncé l’identité de son premier pilote avec l’arrivée du Britannique Oliver Bearman.

Juste avant le Grand Prix de Grande-Bretagne, l’écurie Haas a confirmé l’arrivée prochaine (à la fin de la saison) d’Oliver Bearman, actuellement pilote de réserve de Haas et Ferrari en parallèle de son implication en Formule 2.

Interrogé pour savoir pour quelle raison son équipe a choisi un pilote débutant pour 2025, Komatsu a répondu : « Nous sommes encore une équipe en pleine croissance. Nous sommes une équipe relativement nouvelle. »

« Nous redémarrons, disons, et améliorons nos performances. Ollie [Bearman] est évidemment un jeune pilote très talentueux avec une tête très forte sur les épaules. Il est très calme, mais mature, il a la vitesse et c’est un très bon joueur d’équipe. C’est la façon dont nous voulons progresser en tant qu’équipe, c’est ce que j’entends par un partenariat parfait. »

Le week-end dernier à Silverstone, Oliver Bearman a participé à la première séance d’essais libres du Grand Prix de Grande-Bretagne, le jeune Britannique ayant encore trois autres séances de roulage programmées avant la fin de l’année avec Haas.

Lorsqu’on lui demande s’il a pu constater un changement d’approche pour Bearman maintenant qu’il sait qu’il a un avenir à long terme avec l’équipe, Ayao Komatsu a répondu : « Non, pas vraiment. »

« Encore une fois, c’est ce qui était impressionnant avant quand nous l’avons mis dans la voiture pour la première fois au Mexique [en 2023], vous savez, la toute première fois dans une voiture de Formule 1, la première séance d’essais libres. »

« Bien sûr, il était excité. Mais encore une fois, il comprenait l’objectif de l’équipe, ce que cette séance signifie pour l’équipe, ce que nous devons accomplir. Et puis, bien sûr, il essaie de conduire aussi vite que possible. »

« Mais dans ce contexte plus large, il comprend toujours très, très bien le contexte. C’est donc ce qui était impressionnant avant. Et puis, bien sûr, vous savez, ce n’est pas quelque chose qu’il avait besoin de changer aujourd’hui. Bien sûr, il était, j’en suis sûr, très heureux de conduire devant son public après l’annonce. Donc il aimait ça. Mais fondamentalement, l’approche était exactement la même. »

Enfin, lorsqu’on lui demande si la présence de Bearman dans l’équipe à partir de l’an prochain influence la décision de Haas concernant son futur coéquipier, Komatsu a ajouté : « Oui, bien sûr, pour une équipe comme la nôtre, nous ne pouvons pas avoir deux débutants. »

« Donc maintenant que nous avons pris Ollie comme rookie, nous allons essayer de nommer quelqu’un qui a une expérience décente de la F1. »

Plusieurs noms circulent dans le paddock pour occuper le deuxième baquet chez Haas l’an prochain, mais selon plusieurs sources, le Français Esteban Ocon aurait déjà signé un contrat avec l’équipe américaine, une annonce étant attendue dans les prochains jours.

Enrico Cardile (ex Ferrari) rejoint l’écurie Aston Martin

L’équipe Aston Martin a annoncé aujourd’hui la nomination d’Enrico Cardile au poste de directeur technique, l’Italien ayant quitté cette semaine le même poste qu’il occupait durant presque deux décennies chez Ferrari.

Après avoir respecté une période de jardinage de quelques mois, Enrico Cardile rejoindra l’équipe en Aston Martin 2025 en tant que directeur technique dans un nouveau rôle qui renforce encore le groupe technique senior de l’équipe basée à Silverstone.

« Je voudrais souhaiter la bienvenue à Enrico chez Aston Martin alors que nous cherchons à renforcer l’équipe de direction technique avant les changements réglementaires importants en 2026. » a déclaré Lawrence Stroll, le propriétaire de l’écurie.

« Je suis ravi que nous continuions à attirer les talents du monde entier dans notre équipe. Enrico partage ma motivation pour réussir en F1 et aura toutes les ressources à sa disposition pour réaliser cette ambition. »

« Avec Andy Cowell qui a rejoint le poste de PDG du groupe en octobre et nos dirigeants existants, nous créons une équipe formidable. »

« Je suis impatient de rejoindre Aston Martin. » a ajouté Enrico Cardile.

« L’ambition et le désir sont clairs et c’est une opportunité unique de faire partie de ce voyage. Il s’agit d’un défi personnel et professionnel et j’ai hâte de travailler avec l’équipe pour apporter le succès à cette marque emblématique. »

Pourquoi l’astronaute Marcus Wandt était présent à Silverstone ?

Cela ne vous aura sans doute pas échappé, le week-end dernier au Grand Prix de Grande-Bretagne un astronaute est venu remettre le trophée Pirelli de la pole position au pilote Mercedes George Russell. Mais pour quelle raison Marcus Wandt était présent dans le paddock de la F1 à Silverstone ? 

L’astronaute de l’Agence spatiale européenne Marcus Wandt a visité le paddock de la F1 à Silverstone pour remettre au président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, un drapeau de la FIA qu’il avait transporté jusqu’à la station spatiale internationale plus tôt cette année pour marquer le 120e anniversaire de la Fédération.

En effet, le 18 janvier 2024, Marcus Wandt, ancien pilote de chasse de haut niveau, s’est envolé pour participer à la mission Muninn à bord de l’ISS. En orbite autour de la Terre à une vitesse de 20 800 km/h, Marcus Wandt a passé trois semaines dans le centre de recherche où il a participé à près de 20 expériences européennes et passé plus de 100 heures à effectuer des démonstrations scientifiques et technologiques.

Parmi celles-ci, l’expérience Surface Avatar au cours de laquelle il a piloté une équipe de robots sur Terre depuis l’espace pour aider à ouvrir la voie à de futures téléopérations robotiques et l’expérience Orbital Architecture pour étudier comment le bien-être physique et psychologique des personnes peut être affecté par la vie dans des environnements extrêmes et confinés.

Lorsqu’on lui demande quels parallèles il peut établir entre le sport automobile et l’exploration spatiale, Marcus Wandt a répondu : « Il y en a beaucoup. »

« Tout d’abord, le type d’innovation que vous avez dans les deux cas est très similaire. Vous avez un cadre dans lequel vous devez vous en tenir et vous avez des outils et des connaissances pour créer de nouvelles connaissances. »

« Vous devez innover et repousser les limites, tout en restant très attentif à la sécurité et vous devez vous rapprocher de ces limites sans les dépasser. Je pense que c’est exactement ce que nous faisons également dans le domaine des vols spatiaux. »

ESA astronaut Marcus Wandt in blue flight suit (on left) presents FIA President Mohammed Ben Sulayem with a FIA flag he carried to the International Space Station earlier this year to mark the Federation’s 120th anniversary.

« Et puis il y a tout l’aspect travail d’équipe, que ce soit un pilote ou un astronaute, mais l’équipe est bien plus grande que cela. Vous avez une personne qui exécute les actions, mais tous ceux qui sont derrière elle rendent cela possible et font en sorte que cette innovation se produise. C’est très important à reconnaître et c’est la même chose dans les vols spatiaux que dans le sport automobile. »

« Enfin, il y a toute l’interface homme-machine et l’interaction. En tant qu’astronaute, vous allez dans l’espace à bord d’un véhicule spatial et vous dépendez du bon fonctionnement de ce système. »

« Vous devez également savoir comment il fonctionne, où se trouvent ses points faibles et ses points forts et comment les exploiter. Il en va de même lorsque vous pilotez un avion ou une voiture. »

« Que vous conduisiez ou pilotiez un vaisseau spatial, vous l’évaluez constamment et vous transmettez ces informations à l’équipe d’ingénierie en disant : ‘Hé, ce serait mieux si nous procédions de cette façon et voici pourquoi’. »

« Il y a tellement de choses en commun dont nous pouvons tirer des enseignements et que nous pouvons également faire profiter de nos connaissances à l’extérieur de la communauté, et j’aime ça. »

« Lorsque vous avez un domaine ou quelque chose qui vous passionne et qu’il y a beaucoup d’autres personnes qui partagent la même passion, vous commencez à avancer vers le même objectif et vous pouvez atteindre de nouvelles innovations, atteindre de nouveaux niveaux de connaissances et créer des choses qui n’auraient pas été faites ailleurs. C’est quelque chose qui me motive et c’est ce que je vois ici [en F1] et dans la communauté spatiale également. »

Je ne peux que vous conseiller de suivre Marcus Wandt sur ses réseaux sociaux, le Suédois a posté en effet de nombreux clichés et vidéos de son voyage dans la station spatiale internationale, ce qui nous permet d’observer notre planète sous tous les angles (compte X de Marcus Wandt ci-dessous).

Button : Red Bull devra remplacer Perez s’il ne s’améliore pas

Le champion du monde de F1 2009, Jenson Button, estime que Red Bull n’aura pas d’autre choix que de remplacer Sergio Perez avant la fin de la saison si le Mexicain ne réagit pas immédiatement en marquant de nombreux points.

Après un autre week-end en dehors des points à Silverstone (le troisième après Monaco et le Canada), Sergio Perez sait qu’il doit impérativement relever son niveau de jeu avant la pause estivale, notamment parce que les dirigeants de Red Bull ont clairement exprimé leur mécontentement ces dernières semaines face à la situation et l’avenir du Mexicain – qui a pourtant signé un nouveau contrat récemment – est loin d’être assuré au sein de l’écurie de Milton Keynes.

« C’est un problème majeur. C’était un week-end terrible. Il n’a pas eu de chance à certains égards également. Cela ne peut pas arriver tous les week-ends. » a commenté Button au micro de Sky Sports à propos de la prestation de Sergio Perez à Silverstone.

« Ils [Red Bull] sont sur la défensive. Perez doit au moins marquer quelques points, même s’il ne termine pas juste derrière Max [Verstappen]. »

« Ils ne peuvent pas laisser cela durer éternellement. Si à la prochaine course [en Hongrie] il ne marque pas à nouveau des points, rapidement, ils devront le sortir de la voiture et mettre quelqu’un d’autre dedans. »

« Ce n’est pas une sensation agréable pour un pilote. C’est dur. Pour un pilote, c’est horrible, mais pour eux, le championnat des constructeurs est important. »

Une situation « intenable »

Après le Grand Prix de Grande-Bretagne, le directeur de Red Bull, Christian Horner, a admis que la situation est devenue « intenable » pour Sergio Perez et que le Mexicain doit impérativement marquer des points pour permettre à son équipe de décrocher le titre mondial au classement constructeurs.

« Il [Perez] sait que c’est intenable de ne pas marquer de points. Nous devons marquer des points avec cette voiture, et il le sait. » a déclaré Horner.

« Il connaît son rôle et son objectif, donc personne n’est plus impatient que Checo de retrouver sa forme. Nous sommes parfaitement conscients que pour remporter le championnat des constructeurs, il faut que les deux voitures marquent des points. »

« Checo, bien sûr, est sous pression – c’est normal en Formule 1 – mais quand on n’est pas à la hauteur, la pression ne fait qu’augmenter, et il en est conscient. Il le sait. Ce week-end [à Silverstone], rien ne s’est vraiment passé comme prévu. »

Perez doit réagir à Budapest 

Sergio Perez est bien conscient qu’il doit se ressaisir rapidement car – comme vu dans le passé – Red Bull peut se montrer impitoyable avec ses pilotes et n’hésite pas à remplacer les mauvais éléments en cours de saison.

Le Mexicain va donc tout miser sur la Hongrie et la Belgique (les deux prochaines manches) pour retrouver sa forme initiale : « Je suis très déçu, mais il est temps d’avancer. » a déclaré Sergio Perez ce dimanche soir à Silverstone.

« Je suis heureux qu’il y ait une petite pause maintenant, nous devons nous regrouper en équipe et faire un travail important. »

« Il me faut maintenant un week-end propre, un week-end de progression pour retrouver mon rythme. La Hongrie et la Belgique sont des week-ends où il faut retrouver ma forme. »

Red Bull est impitoyable 

Dans le passé, l’équipe Red Bull a déjà démontré à plusieurs reprises qu’elle n’hésite pas à remplacer ses pilotes en cours de saison. Le premier à en faire les frais a été le Russe Daniil Kvyat en 2016 lorsque ce dernier a été remplacé à la veille du Grand Prix d’Espagne par un certain…Max Verstappen.

Quelques années plus tard, l’écurie de Milton Keynes n’a pas hésité non plus à remplacer le Français Pierre Gasly à la veille du Grand Prix de Belgique par le Thaïlandais Alex Albon, lui-même remplacé à partir de 2021 par Sergio Perez.

Plus récemment, le clan Red Bull a également décidé de remplacer en plein milieu de saison Nyck de Vries par Daniel Ricciardo au sein de son équipe sœur AlphaTauri (désormais Visa Cash App RB).

Après Silverstone, Sergio Perez est sixième au championnat du monde des pilotes avec seulement un point d’avance sur George Russell et sept points devant Lewis Hamilton. Son coéquipier Max Verstappen est leader du classement avec 137 points d’avance sur le Mexicain.

Brown après Silverstone : « Nos deux pilotes auraient pu gagner »

Le PDG de McLaren, Zak Brown, estime que Lando Norris et Oscar Piastri auraient tous les deux pu remporter le Grand Prix de Grande-Bretagne ce dimanche, si l’équipe ne s’était pas « trompée » dans certaines des décisions clés prises durant la course de 52 tours.

Alors que les deux pilotes Mercedes, George Russell et Lewis Hamilton, occupaient les deux premières places de la course durant les premiers tours, les pilotes McLaren Lando Norris et Oscar Piastri ont commencé à remonter doucement mais sûrement sur le duo Mercedes lorsque la pluie a commencé à tomber.

Au 20e tour, Norris et Piastri se sont retrouvés en tête du Grand Prix sur une piste de plus en plus glissante et décision a été prise par McLaren de faire entrer au stand Lando Norris en premier pour chausser sur sa monoplace les pneus Intermédiaires. Piastri pour sa part a dû rester un tour de plus en piste avec des slicks, notamment parce que l’équipe britannique ne voulait pas perdre du temps en réalisant un double arrêt.

Le fait de rester en piste avec les Slicks un tour de plus alors que la piste était de plus en plus humide a rendu la tâche très difficile à Oscar Piastri, l’Australien ayant perdu de précieuses secondes dans son tour précédant son arrêt.

Lando Norris quant à lui a réussi à garder la tête de la course, mais la donne a changé lorsque les équipes ont dû décider de repasser sur les pneus Slicks une fois que la pluie a cessé. Norris s’est alors arrêté un tour plus tard que ses rivaux directs Lewis Hamilton et Max Verstappen et, après un arrêt assez lent pour chausser les Tendres, le Britannique est revenu en piste juste derrière la Mercedes de Lewis Hamilton.

Max Verstappen pour sa part avait chaussé des pneus Durs sur sa Red Bull et s’est montré bien plus rapide que Norris en piste, à tel point que le Néerlandais a rattrapé et dépassé la McLaren de Lando Norris qui terminera alors à la troisième position, tandis que Oscar Piastri a coupé la ligne d’arrivée en quatrième position.

Interrogé après l’arrivée de l’épreuve sur le processus de décision de la part de son équipe durant la course, le PDG de McLaren, Zak Brown, a expliqué : « C’était difficile. Avec le recul, on voit toujours les choses. Je pense que nous avons fait une erreur. Je pense que nos deux pilotes auraient pu gagner. Ils ont fait un excellent travail. »

« Quand vous êtes en tête de la course, vous devez également prendre la décision en premier, il est donc un peu plus facile de s’inspirer de ce que les autres ont fait, quand au début Lando et Oscar étaient juste l’un à côté de l’autre. »

« Évidemment, si vous faites un double arrêt, vous allez perdre environ cinq secondes. Il s’avère qu’Oscar a perdu beaucoup plus de temps parce que la piste se détériorait, donc perdre les cinq secondes là-bas aurait été une meilleure décision, mais, encore une fois, vous ne le savez pas vraiment parce que vous êtes la voiture de tête, donc vous serez le premier à découvrir la météo. »

« Et puis, à la fin, je pense que les Médiums auraient peut-être été une meilleure stratégie, comme nous l’avons vu avec Oscar. Oscar volait absolument [dans le dernier relais], Max volait sur les durs, et les Tendres avaient du mal. »

« Je pense que le point positif est que nous avons obtenu plus de points que tous nos concurrents, nous étions sur le podium, c’était une course passionnante. Félicitations à Lewis [Hamilton], c’est un champion formidable, donc c’est bien de le voir gagner à domicile. »

Malgré l’absence de victoire à Silverstonce ce dimanche, l’équipe McLaren a une nouvelle fois prouvé qu’elle avait le potentiel pour se battre pour la victoire sur tous les types de circuit. Zak Brown a donc insisté sur le fait qu’il faudra veiller à perfectionner les choix stratégiques à l’avenir, puisque la performance pure n’est plus un problème.

« Je pense qu’il faut exceller dans tous les domaines pour gagner en Formule 1 avec ce niveau de compétition. » a ajouté l’Américain. 

« Mercedes et Red Bull ont remporté de nombreuses victoires et de nombreux championnats, et nous avons maintenant une voiture capable de concourir pour le championnat. »

« Nous devons nous assurer que chaque aspect de ce que nous faisons est, comme le dit Andrea [Stella], digne d’un championnat du monde. Nous n’avons pas réussi cette fois-ci, nous avons réussi à bien d’autres reprises. Nous en tirerons des leçons et nous nous préparerons pour la Hongrie. »

Après Silverstone, McLaren occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs et se trouve désormais à seulement sept points de la Scuderia Ferrari.

Charles Leclerc dépité : « Je ne sais même plus quoi dire »

Quatorzième à l’arrivée du Grand Prix de Grande-Bretagne ce dimanche à Silverstone, le pilote Ferrari Charles Leclerc n’a pas connu un dimanche positif, notamment parce que le Monégasque a reçu l’ordre de son équipe de chausser des pneus Intermédiaires trop tôt en début de course.

Onzième sur la grille de départ après une qualification difficile la veille, Charles Leclerc a pris un excellent départ en gagnant trois positions, mais a ensuite été appelé au stand par son équipe pour chausser les gommes Intermédiaires alors que la pluie commençait à tomber. 

Malheureusement pour lui, la pluie s’est rapidement arrêtée et ses pneus Intermédiaires se sont détruits en seulement quelques tours, obligeant le Monégasque à repasser par les stands pour chausser de nouveaux pneus Slicks.

« J’étais assez confiant quant au choix de pneus, compte tenu des informations que j’ai reçues dans la voiture. On m’a dit que la pluie allait s’intensifier et qu’elle serait forte le tour suivant. » a expliqué Leclerc ce dimanche soir après l’arrivée de l’épreuve.

« Le fait est que la forte pluie est arrivée, mais huit tours plus tard, donc la piste était…En fait, il a cessé de pleuvoir au tour où nous nous sommes arrêtés, et pendant huit tours, il n’y avait pratiquement pas d’eau, donc nous avons détruit les pneus et avons dû nous arrêter à nouveau. Encore un dimanche difficile, un dimanche à oublier… »

Une spirale négative

Après sa victoire à domicile dans les rues de Monaco en mai dernier, Charles Leclerc a dû faire face à une série de week-ends difficiles, avec un abandon, une cinquième place et deux arrivées hors des points en onzième et quatorzième places.

Interrogé sur la façon dont il gère cette situation, le Monégasque a répondu : « Je ne me sens pas bien. Il y eu trop de [mauvaises] courses. »

« Je ne sais même plus quoi dire quand je viens ici [dans le carré des interviews]. Nous devons juste nous reprendre en tant qu’équipe, mais…ouais. »

« Il y a toujours une raison différente pour laquelle ça ne marche pas, et ça rend encore plus difficile l’analyse et le saut vers l’avant, donc nous allons essayer de tout mettre en place à Budapest. »

« Nous devons absolument discuter avec l’équipe du processus de décision et comprendre ce que nous pouvons faire de mieux afin que je puisse avoir de meilleures informations dans des moments critiques comme celui-ci, ou de meilleures informations, et nous pourrons alors, je l’espère, prendre de meilleures décisions à l’avenir. »

Depuis sa victoire à Monaco, Charles Leclerc n’a marqué que douze points en quatre Grands Prix. En comparaison, son coéquipier Carlos Sainz a marqué 38 points depuis le Grand Prix de Monaco. 

Au championnat du monde, Carlos Sainz – quatrième – est revenu à seulement quatre points de Charles Leclerc, alors qu’il reste encore douze courses à disputer cette année.

Enrico Cardile quitte la Scuderia Ferrari avec effet immédiat

Au lendemain du Grand Prix de Grande-Bretagne, la Scuderia Ferrari a annoncé le départ avec effet immédiat de son directeur technique châssis, Enrico Cardile.

L’Italien âgé de 49 ans a travaillé durant deux décennies pour Ferrari, il quitte l’écurie de Maranello avec effet immédiat et sera remplacé dans un premier temps pour le Team Principal, Frederic Vasseur.

« La Scuderia Ferrari annonce que Enrico Cardile quitte la compagnie en abandonnant donc son rôle de Directeur Technique châssis. » a indiqué Ferrari dans un court communiqué.

« Après presque deux décennies avec Ferrari, Cardile a remis sa démission et par conséquent, avec un effet immédiat, et à titre provisoire, le département châssis sera managé par le Team Principal, Frederic Vasseur. »

« Tout le monde à la Scuderia Ferrari remercie Enrico pour son travail acharné au cours de ces nombreuses années. »

On s’attend à ce que Enrico Cardile rejoigne l’équipe Aston Martin, mais pour l’instant, aucune annonce officielle n’a encore été faite, notamment parce que l’Italien devra respecter une période de jardinage avant de rejoindre une autre écurie de la grille.

Horner l’admet, la situation de Perez est devenue « intenable »

Le patron de Red Bull, Christian Horner, a reconnu qu’il était désormais devenu « intenable » pour Sergio Perez de ne pas marquer de points après un autre week-end décevant pour le Mexicain au Grand Prix de Grande-Bretagne.

A Silverstone, Sergio Perez a dû prendre son mal en patience le vendredi en débutant le week-end seulement lors des EL2 après avoir laissé sa monoplace au Français Iscack Hadjar pour la première séance d’essais libres du Grand Prix de Grande-Bretagne.

Lors des EL2, Perez a réussi à terminer à la troisième place et semblait donc en bonne position pour aller chercher un bon résultat à Silverstone, mais en qualifications le samedi, le Mexicain s’est fait piéger par une plaque d’humidité en piste durant la Q1 alors qu’il venait de chausser des pneus Slicks. Sergio Perez n’a rien pu faire pour éviter le bac à gravier dans lequel sa monoplace est restée plantée, ce qui signifiait la fin des qualifications pour lui.

Le dimanche en course, Sergio Perez s’est finalement élancé depuis la voie des stands [Red Bull a profité de sa mauvaise position sur la grille pour changer des éléments moteur] et terminera finalement le Grand Prix de Grande-Bretagne en fond de classement avec deux tours de retard sur les leaders.

Après un autre week-end en dehors des points (le troisième après Monaco et le Canada), Christian Horner ne cache plus désormais que la situation de Sergio Perez est devenue intenable et qu’il doit absolument marquer des points.

« Il [Perez] sait que c’est intenable de ne pas marquer de points. Nous devons marquer des points avec cette voiture, et il le sait. » a déclaré Christian Horner après le Grand Prix de Grande-Bretagne, cité par le site du championnat.

« Il connaît son rôle et son objectif, donc personne n’est plus impatient que Checo de retrouver sa forme. Nous sommes parfaitement conscients que pour remporter le championnat des constructeurs, il faut que les deux voitures marquent des points. »

Interrogé pour savoir s’il y avait un sentiment de frustration en interne après un autre week-end compliqué pour le pilote mexicain à Silverstone, Horner a ajouté : « Bien sûr, il y a de la frustration quand les deux voitures ne fonctionnent pas ensemble. »

« Je pense que c’était frustrant de perdre Checo en Q1 hier [samedi]. Il avait déjà raté les EL1 à cause d’Isack Hadjar au volant [dans le cadre des essais réservés aux jeunes pilotes]. Il a eu des EL2 décents, mais il aurait dû être dans le top six, et perdre cette voiture en Q1 a été très frustrant, donc oui, c’est là où nous en sommes. »

Lawson en test avec Red Bull 

Cette semaine, le jeune pilote de réserve de l’équipe, Liam Lawson va participer à un test au volant de la Red Bull RB20 sur le circuit de Silverstone tout comme ce fut le cas l’an dernier avec Daniel Ricciardo. Après ce test en 2023, Ricciardo a obtenu un baquet chez Visa Cash App RB en plein milieu de saison en remplacement direct du Néerlandais Nyck de Vries.

Interrogé pour savoir si un éventuel échange de pilotes peut être envisagé après le test de Lawson, Horner a répondu : « Le test aérodynamique de Liam est prévu depuis quelques mois déjà maintenant. »

« Checo, bien sûr, est sous pression – c’est normal en Formule 1 – mais quand on n’est pas à la hauteur, la pression ne fait qu’augmenter, et il en est conscient. Il le sait. Ce week-end, rien ne s’est vraiment passé comme prévu. »

« Nous avons pris un risque en course, il a démarré avec des pneus Durs et a fait de bons progrès en début de course. La pluie a commencé à arriver, il était 15e ou 16e à ce moment-là. On prend alors quelques risques à ce moment-là, comme l’a fait Ferrari avec Leclerc. Ils ont passé les Intermédiaires, et si la pluie avait repris, ils seraient passer pour des héros. »

« Mais ce n’était pas le cas et il a dû faire un arrêt supplémentaire. La perte de temps liée aux Intermédiaires sur une piste séchante lui a fait perdre gros. »

Après Silverstone, Sergio Perez est sixième au championnat du monde des pilotes avec seulement un point d’avance sur George Russell et sept points devant Lewis Hamilton. 

Wolff salue une victoire « amplement méritée » pour Mercedes à Silverstone

Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, a insisté sur le fait que la victoire de Lewis Hamilton ce dimanche au Grand Prix de Grande-Bretagne a été obtenue grâce aux performances améliorées de la W15 au cours des dernières semaines.

Ce dimanche à Silverstone, Mercedes a décroché sa deuxième victoire consécutive en sept jours après celle décrochée le week-end dernier en Autriche par George Russell. Mais contrairement à Spielberg où Russell a été opportuniste en profitant d’un fait de course en fin de Grand Prix (accrochage Verstappen/Norris), la victoire d’Hamilton au Grand Prix de Grande-Bretagne est amplement « méritée » selon Wolff.

« La victoire d’aujourd’hui ressemble à un conte de fées. C’était notre dernier Grand Prix de Grande-Bretagne avec Lewis et quelle meilleure façon de terminer. » a déclaré Toto Wolff ce dimanche soir à Silverstone.

« C’est un sentiment formidable de pouvoir remporter la victoire devant le public britannique avec le pilote britannique le plus emblématique et le plus titré au volant d’une Mercedes. »

« La victoire de la semaine dernière [en Autriche avec Russell] était fortuite. Aujourd’hui, nous étions rapides dans presque toutes les conditions. »

« Nous avons longtemps été premier et deuxième et, même si les McLaren étaient rapides sous la pluie, nous avons pu les dépasser. C’est une victoire méritée et elle montre le courage de cette équipe. »

« Nous n’avons jamais cessé d’y croire, nous n’avons jamais cessé de travailler et nous avons réussi à libérer le potentiel de la voiture. Nous sommes maintenant sur la bonne voie. »

L’Autrichien a tenu à saluer la performance de Russell également, le Britannique ayant tout de même décroché la pole position sur la grille, avant de devoir abandonner en course en raison d’un problème mécanique sur sa Mercedes.

« George n’a pas eu de chance aujourd’hui. Il a été très fort récemment et a décroché une fantastique pole position hier. » a ajouté Wolff.

« Malheureusement, nous avons dû stopper sa voiture à cause d’un problème de système d’eau. Il aurait probablement été en position de se battre pour la victoire sans cela. »

Après le Grand Prix de Grande-Bretagne, l’équipe Mercedes occupe toujours la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec 74 points de retard sur McLaren, troisième.

Pirelli dévoile ses choix de pneus pour Budapest, Spa et Zandvoort

Pirelli – le manufacturier unique de la Formule 1 – a dévoilé ses choix de pneumatiques pour les trois prochaines courses du championnat du monde 2024 qui se disputeront à Budapest en Hongrie, à Spa Francorchamps en Belgique et Zandvoort aux Pays-Bas.

Les deux premières courses – Hongrie et Belgique – se disputeront avant la traditionnelle pause estivale de trois semaines, tandis que le Grand Prix des Pays-Bas est programmé le dernier week-end d’août à Zandvoort, il précédera le Grand Prix d’Italie à Monza qui sera la dernière course en Europe cette saison.

A Budapest – du 19 au 21 juillet – les équipes auront à leur disposition les pneus les plus Tendres de la gamme Pirelli avec les C3, C4 et C5. Ce choix est logique compte tenu du tracé du Hungaroring très sinueux et sur lequel les températures peuvent grimper très rapidement au cours du week-end.

Une semaine plus tard à Spa Francorchamps en Belgique sur l’un des circuits les plus exigeants du calendrier, les équipes auront à leur disposition la combinaison de composés de milieu de gamme avec les C2, C3 et C4.

Enfin, à Zandvoort aux Pays-Bas, sur une piste très sévère caractérisée par deux virages inclinés, les équipes passeront au trio le plus dur de la gamme Pirelli, utilisé par exemple le week-end dernier à Silverstone : les C1, C2 et C3.

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Nouveau patch disponible pour F1 24 centré sur le gameplay (V1.6)

Soucieux d’un suivi régulier de son jeu, EA Sports annonce la disponibilité d’un quatrième patch (V1.6) pour F1 24.

Si le patch précédent était dédié à la mise à jour de la Scuderia Ferrari (afin de respecter le sponsor titre HP) et la correction de nombreux bugs, le patch 1.6 se concentre sur la jouabilité, notamment au niveau des vibreurs.

La sortie de F1 24 a fait couler beaucoup d’encre, essentiellement à cause du parti pris des développeurs sur un changement radical de la jouabilité. De notre côté, nous étions nous aussi assez mitigés sur les sensations de jeu lors de la publication de notre test, pour finalement – après quelques réglages et habitudes – réellement apprécier la jouabilité de cet opus.

Néanmoins, de nombreux joueurs continuent de manifester leur mécontentement, et force est de constater que EA Sports et Codemasters prennent à bras le corps le problème en publiant régulièrement des patchs et en ajustant le gameplay.

Aujourd’hui les vibreurs, considérés comme pas suffisamment réalistes, sont au centre de l’attention. Les principales améliorations et corrections apportées par ce patch sont les suivantes:

  • Rééquilibrage de l’antipatinage en réglage « moyen »
  • Lors du franchissement de vibreurs, les voitures seront désormais plus instables, les boudins en particulier ayant un impact plus important sur la stabilité du véhicule.
  • Correction d’un problème dans le contre-la-montre où, dans certaines circonstances, les temps réalisés avec une voiture de F1 pouvaient apparaître dans les classements de F2.
  • Correction d’un problème où un objectif de spécialiste spécifique pouvait empêcher le chargement correct d’une sauvegarde de carrière.
  • Amélioration du temps moyen d’arrêt aux stands en mode carrière
  • Le fait d’avoir un niveau de freinage moteur très élevé est désormais moins susceptible d’entraîner le blocage des freins.

Cette mise à jour règle également d’autres problèmes concernant la stabilité du jeu, les bugs, la prise en charge du volant « Cammus C5 », et d’autres problèmes mineurs.

Cette mise à jour est disponible gratuitement au téléchargement sur toutes les plateformes à partir de ce lundi 8 juillet. Si vous êtes à l’aise avec l’anglais, EA Sports rappelle que vous pouvez signaler tout bug à cette adresse.

Sergio Perez : « Il me faut maintenant un week-end propre »

A Silverstone, Sergio Perez a une nouvelle fois connu un week-end très compliqué, le pilote Red Bull ayant été éliminé dès la Q1 en qualifications le samedi, alors qu’en course ce dimanche, le Mexicain a dû se contenter d’une dix-septième position avec deux tours de retard sur les leaders.

Après un autre week-end en dehors des points (le troisième après Monaco et le Canada), Sergio Perez sait qu’il doit impérativement relever son niveau de jeu avant la pause estivale, notamment parce que les dirigeants de Red Bull ont clairement exprimé leur mécontentement ces dernières semaines face à la situation et l’avenir du Mexicain – qui a pourtant signé un nouveau contrat récemment – est loin d’être assuré au sein de l’écurie de Milton Keynes.

Après le Grand Prix de Grande-Bretagne remporté par le pilote Mercedes Lewis Hamilton, Sergio Perez est sixième au championnat du monde des pilotes avec seulement un point d’avance sur George Russell et sept points devant Lewis Hamilton. 

Pour comparaison, Max Verstappen a déjà marqué le double de points de Sergio Perez depuis le début de la saison 2024 et Red Bull n’a plus « que » 71 points d’avance sur Ferrari au championnat du monde des constructeurs, alors qu’il reste encore douze Grands Prix à disputer.

Sergio Perez est bien conscient qu’il doit se ressaisir rapidement car – comme vu dans le passé – Red Bull peut se montrer impitoyable avec ses pilotes et n’hésite pas à remplacer les mauvais éléments en cours de saison.

Le Mexicain va donc tout miser sur la Hongrie et la Belgique (les deux prochaines manches) pour retrouver sa forme initiale : « Je suis très déçu, mais il est temps d’avancer. » a déclaré Sergio Perez ce dimanche soir à Silverstone.

« Je suis heureux qu’il y ait une petite pause maintenant, nous devons nous regrouper en équipe et faire un travail important. »

« Il me faut maintenant un week-end propre, un week-end de progression pour retrouver mon rythme. La Hongrie et la Belgique sont des week-ends où il faut retrouver ma forme. »