Verstappen insiste sur le comportement de Russell : “Vraiment inacceptable”

Max Verstappen s’en est une nouvelle fois pris au comportement de George Russell dans la salle des commissaires au Qatar après les Qualifications.

Max Verstappen avait en effet perdu sa pole position après avoir roulé inutilement lentement en Qualifications au Qatar alors que George Russell arrivait derrière lui, dans un tour de préparation, lancé à haute vitesse.

Une pénalité d’une place qui n’a pas plu à Max Verstappen évidemment, mais c’est surtout le comportement de George Russell dans la salle des commissaires qui a particulièrement agacé le nouveau quadruple Champion du monde. 

Max Verstappen avait ainsi déclaré : “Je n’ai jamais vu quelqu’un essayer d’entuber quelqu’un à ce point. Pour moi, j’ai perdu tout respect [pour Russell].” 

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Verstappen : “Je pensais tout ce que j’ai dit”

Ce jeudi à Abou Dhabi, Max Verstappen a confirmé qu’il n’avait “pas de regrets” suite à ses propos tenus au Qatar.

“Non, pas de regrets du tout, parce que je pensais tout ce que j’ai dit”, a indiqué Verstappen en conférence de presse. “Et c’est toujours la même chose. Si c’était à refaire, j’en aurais peut-être dit encore plus, connaissant le résultat de la course. Je n’arrive toujours pas à croire que quelqu’un puisse être comme ça dans une salle de commissaires. Pour moi, c’était inacceptable, car nous sommes tous des pilotes de course. Nous avons tous beaucoup de respect les uns pour les autres. Nous faisons même du sport ensemble. On voyage ensemble.”

“Et bien sûr, il y a des moments où l’on se rencontre, où l’on a un crash ou quoi que ce soit d’autre. Vous n’êtes pas heureux. De toute ma carrière, je n’ai jamais vécu ce que j’ai vécu dans la salle des commissaires au Qatar. Et pour moi, c’était vraiment inacceptable.”

“Cela n’a rien à voir avec le fait qu’il [Russell] soit le directeur du GPDA”, poursuit Verstappen. “Je ne m’attendais pas à ce que quelqu’un essaie d’obtenir une pénalité aussi sévère et de mentir sur les raisons de mon comportement. Mais il est clair que cela a eu une influence sur eux. Oui, ce n’était vraiment pas sympa et c’était même très choquant ce qui se passait là-bas.”

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Norris “aime voir” Verstappen et Russell “se disputer comme ils le font” !

Le ton est fortement monté ces derniers temps entre Max Verstappen et George Russell. Pensant trouver écho à ses déclarations musclées à l’encontre du pilote Red Bull et se défendant âprement devant les commissaires sportifs et les pilotes en tant que porte-parole du GPDA d’une manière politique qui déplait fortement à Verstappen, qui le considère hypocrite, Russell n’a finalement pas collecté derrière lui autant de soutien qu’il ne l’aurait sans doute imaginé.

Beaucoup de pilotes ont pris le parti au cours des dernières années de faire connaître leur opinion sur le style de pilotage parfois capricieux d’un Max Verstappen flirtant avec les limites et amenant même les instances à repenser certaines façons dont les règles sont écrites. Lando Norris, principal rival de Verstappen pour le titre pilotes en cette saison 2024, s’est lui-même plus qu’à son tour retrouvé aux premières loges cette année lorsqu’il s’est agi de constater la rudesse de Verstappen en piste et en dehors, en dépit du fait que les deux hommes entretiennent une relation amicale, notamment établie par leur passion commune pour le simracing.

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Interrogé à Abou Dhabi sur la véhémence des propos de Russell et de Verstappen l’un envers l’autre, Norris s’est dit « aimer les voir se disputer comme ils le font ».

« Oui ! Je veux dire, pour être honnête, je pense que tous les pilotes sur la grille feraient la même chose que Max », estime Norris, interrogé sur la manière dont Verstappen et Russell se sont frictionnés au Qatar, et ramenant les choses à sa propre expérience avec le Hollandais.

A chacun son son de cloche

« C’est la course, vous savez, il y a les règles. Max a pu voir que je n’ai pas respecté les règles. J’aurais pu le faire, j’aurais encore pu lever – et il ne sait pas, mais il a pensé à quelque chose, et il l’a dit. Je n’y vois aucun inconvénient. »

« Je ne connais pas les détails [de ce qui s’est passé entre Max et George]… En fait, je connais beaucoup de détails sur ce qui a été dit et sur ce qui s’est passé. Mais c’est à eux de se chamailler et de se disputer à ce sujet, vous savez ? Il y a donc deux camps. Nous sommes payés pour venir ici, pour courir et pour être performants pour notre équipe. D’une certaine manière, quoi qu’il arrive, à n’importe quel prix, vous voulez gagner et vous voulez vous donner les meilleures chances. Pour George, c’était probablement en disant ce qu’il disait et en faisant ce qu’il faisait. »

Norris, souvent qualifié de trop tendre en comparaison de Verstappen, estime aussi avoir une certaine vision de la course, et ne souhaite pas non plus bénéficier d’un avantage sur un autre pilote du fait que son adversaire ait été pénalisé, ce que Russell réclame sur tous les terrains.

« Parfois, vous savez, je pense qu’entre pilotes, vous avez ce respect quand quelque chose arrive, vous vous dites : ‘c’est la course, eh bien, c’est juste ce qui arrive parfois’, et vous ne voulez pas que l’un ou l’autre ait une pénalité, parce que c’est la course et, ‘oh, c’est juste une situation où personne ne devrait vraiment avoir une pénalité’ « .

« Mercedes ne se bat pas pour un championnat ou quelque chose comme ça, vous savez. Ils souffrent donc un peu plus que Max. Ils vont donc faire tout ce qu’il faut pour essayer d’obtenir une pole ou une victoire. Alors peut-être qu’il a un peu payé le prix de cette quantité de respect de la part de Max. Mais… chacun fait les choses à sa manière. Certains se battent plus fort, d’autres moins. Mais j’aime les voir se disputer comme ils le font ! »

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Alonso : “J’ai eu une fois la meilleure voiture en 25 ans de course”

Fernando Alonso estime que sa motivation reste intacte étant habitué à ne pas être au volant de la meilleure voiture du plateau.

Après un incroyable début de saison 2023, avec plusieurs podiums pour Fernando Alonso, l’écurie Aston Martin est depuis en chute libre en termes de performance.

Cinquième au championnat constructeurs, l’écurie britannique a perdu la bataille du développement. Alors qu’elle avait commencé l’année 2024 en parvenant à jouer avec McLaren ou Mercedes, les pilotes Aston Martin doivent désormais se battre pour entrer dans les points.

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Alonso : “Je suis habitué à ne pas avoir la meilleure voiture”

Pourtant, Fernando Alonso se dit toujours motivé étant habitué à piloter une monoplace n’étant pas la plus rapide du plateau.

“Ce n’était pas difficile de rester motivé parce que toutes les deux semaines, vous avez la possibilité de faire un peu mieux que le week-end précédent”, a indiqué Alonso à Abou Dhabi. “Ce calendrier ne vous permet pas de vous reposer ou d’avoir du temps pour réfléchir, vous savez, vous êtes continuellement en course.”

“Alors oui, il n’a pas été difficile de se motiver. Mais d’une certaine manière, je suis habitué à ne pas avoir la meilleure voiture. Je pense que j’ai eu une fois la meilleure voiture chez Toyota en WEC en 25 ans de course, donc je suis toujours motivé.”

Fernando Alonso a par ailleurs avoué qu’il profitait de ce moment dans sa carrière alors qu’il s’apprête à travailler avec Adrian Newey notamment.

“Je profite simplement de cette partie de ma carrière”, poursuit Alonso. “Je me sens toujours rapide et motivé et je profite de l’équipe, des progrès, des bonnes choses mais aussi des mauvaises. Nous essayons d’en tirer des leçons. Bientôt, nous commencerons à travailler avec des gens que j’admire, comme Adrian Newey, Enrico [Cardile] qui rejoindra bientôt l’équipe, et Andy Cowell récemment. Vous savez, ce sont des gens contre qui j’ai couru et maintenant j’ai la possibilité de travailler à leurs côtés et d’apprendre d’eux, et je pense que c’est un bon moment de ma vie et de ma carrière, donc je profite de chaque jour.

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Norris : Si Verstappen veut une course à domicile, il peut la payer “de sa propre proche”

Le tracé de Zanvoort ne sera plus au calendrier après la saison 2026, a annoncé la F1, alors qu’un accord de renouvellement de contrat ne courant que pour une tenue de l’évènement au-delà du contrat initial s’achevant en 2025 a été signé.

Ce circuit old school était revenue au calendrier en raison de la popularité de Max Verstappen aux Pays-Bas. Chaque année depuis son retour en F1, le Grand Prix tenu à Zandvoort affiche pourtant complet, et les tribunes y sont chargées de couleur orange. Ce n’est cependant pas McLaren qui y est soutenu, mais bien le pilote local.

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Interrogé sur le sujet, Lando Norris, qui y a remporté la course cette année, dit beaucoup apprécier l’évènement.

« Je ne sais pas pourquoi il n’y a que 2026, peut-être que vous en savez plus que moi. J’ai apprécié, bien sûr, vous savez, nous y avons eu une excellente course cette année. C’est toujours un week-end très amusant pour moi. Les fans sont parmi les plus passionnés et les plus excitants, je dirais, de toute la saison. C’est donc l’un de ceux que j’apprécie le plus, même si tous les fans sont là pour Max, c’est celui que j’apprécie le plus. Une bonne ambiance, de la bonne musique. Il y a beaucoup de monde, c’est bruyant, vous savez, c’est… J’aime bien ! C’est vraiment plus haut dans ma liste que beaucoup d’autres Grands Prix. Je suis donc surpris qu’il ne soit pas allé plus loin, mais je ne connais pas toutes les raisons. »

Le Britannique glisse une petite pointe d’ironie au passage à l’adresse de celui contre qui il a admis en cette fin d’année qu’il n’était pas prêt à se battre pour le titre mondial dès cette saison. L’absence des Pays-Bas au calendrier à partir de 2027 sera essentiellement due à une question financière.

« Oui, l’argent parle beaucoup de nos jours, alors… c’est dommage », poursuit Norris. « Pour être honnête, Max gagne suffisamment d’argent pour payer lui-même. S’il veut une course à domicile, il devrait le faire de sa propre poche ! »

Ben Sulayem pour décider que faire des plaintes contre lui-même ?

Après avoir dit aux pilotes de se mêler de leurs propres affaires en ce qui concerne la manière dont la FIA pousse ou non certaines priorités qui lui sont chères et comment est investi l’argent des amendes de la Fédération, Mohammed ben Sulayem apparait maintenant comme cherchant à se dédouaner totalement de tout litige.

A la suite de récentes enquêtes sur l’instance dirigeante du sport automobile devenant gênantes, et manipulées selon le Président de la FIA par une presse britanique qu’il estime hostile, Ben Sulayem propose ainsi de modifier la manière dont l’instance traite les plaintes en matière d’éthique. Cette réponse intervient alors que des témoignages commencent à parvenir d’anciens salariés de la FIA concernant de possibles interventions excessivement directes du Président dans le traitement de certains sujets habituellement réservés à une commission indépendante. Néanmoins, le système proposé par Ben Sulayem pour éviter toute polémique a de quoi surprendre!

Ben Sulayem pour décider que faire des plaintes contre…Ben Sulayem ?

En effet, actuellement, les plaintes d’ordre éthique sont soumises au comité d’audit, mais un prochain vote de l’assemblée générale de la FIA prévoit qu’elles ne seront soumises qu’au président de la FIA et à Carmelo Sanz De Barros, le président du sénat de la FIA.

Autrement dit, cette proposition, qui fait suite à nombreuses allégations formulées à l’encontre du président de la FIA, et qui ont toutes fait l’objet d’une enquête par les comités d’éthique et d’audit, consiste à créer un nouveau système, dans laquelle le « juge » se jugerait donc lui-même…

Au moment où les pilotes réclament la transparence quant à la destination de l’argent des amendes, des questions ont été soulevées au sujet d’un supposé « fonds du président » mis en place pour participer à l’influence sur des clubs membres votant pour le président dans certains médias. Un dénonciateur a par ailleurs affirmé que Ben Sulayem a cherché à annuler la pénalité de Fernando Alonso en Arabie Saoudite et a tenté de refuser l’approbation du circuit de Las Vegas avant l’épreuve inaugurale de l’année dernière.

Si la FIA venait à adopter la proposition de changement de fonctionnement du comité éthique de la FIA, il est probable que les sorties de grands noms de l’institution se poursuivra. En dehors du succès pour le président de la validation du dossier d’entrée d’une onzième équipe en Formule 1, l’année a été pour le moins tumultueuse pour l’instance dirigeante du sport et celui qui en occupe les commandes. De nombreux licenciements et départs, suggérant une organisation dans la tourmente et sans véritable direction, continuent à affaiblir l’organisame basé Place de la Concorde, à Paris.

Sainz sur son remplacement par Hamilton : “J’ai été un peu sous le choc”

Carlos Sainz a avoué avoir été “blessé” par sa non-reconduction chez Ferrari pour la saison 2025, étant contraint de laisser sa place à Lewis Hamilton.

Alors que la saison n’avait pas encore commencé, l’incroyable transfert de Lewis Hamilton chez Ferrari pour 2025 avait déjà été annoncé, laissant Carlos Sainz sans volant. L’Espagnol s’est ainsi remémoré la période difficile suite à cette annonce.

“La vie est une véritable montagne russe”, a indiqué Carlos Sainz sur le podcast Beyond The Grid. “Je me souviens avoir été très ému sur le podium du Grand Prix d’Australie parce qu’il y avait mon père, mon manager, ma compagne, tous ceux qui ont été à mes côtés, je pensais évidemment à ma mère, et ils m’ont tous vu souffrir pendant l’hiver.”

“Et quand je dis souffrir, je ne veux pas dire que je pleurais en cachette, mais j’étais vraiment blessé. J’étais blessé parce que je ne m’y attendais pas. Je n’étais pas préparé à ce genre de nouvelle. Et oui, j’ai été un peu sous le choc pendant un moment, puis je me suis ressaisi et j’ai repris l’entraînement.”

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Sainz : “Au moment où l’on vous annonce cette nouvelle, vous êtes en colère”

Carlos Sainz a par ailleurs été interrogé pour savoir s’il avait ressenti de la colère suite à l’annonce de l’arrivée de Lewis Hamilton chez Ferrari à sa place en 2025.

“Bien sûr”, a-t-il honnêtement répondu. “Je pourrais dire ici que je n’étais en colère contre personne, mais au moment où l’on vous annonce cette nouvelle, vous êtes en colère. Vous ne comprenez pas. Vous jurez. Vous ne comprenez rien à ce qui vous est arrivé. Et évidemment, vous pensez que tout ce qui se passe dans votre vie est terrible et vous ne comprenez pas.”

“Mais ensuite, le temps guérit tout, et vous commencez à accepter certaines choses, et vous essayez de tout voir avec un esprit beaucoup plus relatif, non ? On commence à comprendre, à s’adapter, à pardonner, à oublier et à continuer à vivre. Il faut continuer à vivre. Je me souviens que je n’arrêtais pas de me répéter de continuer et de faire ce que j’avais à faire. Et oui, c’est quelque chose qu’il faut relativiser avec le temps.”

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Russell : “Verstappen n’aurait probablement pas dû remporter” le titre 2024

George Russell s’est exprimé sur ses ambitions de titre mondial, tout en indiquant que Max Verstappen “n’aurait probablement pas dû remporter le championnat cette année”.

George Russell n’a jamais eu l’occasion de disputer un titre mondial en F1, mais le Britannique affirme être prêt pour cela.

“Je suis en F1 depuis six ans maintenant, l’année prochaine sera ma septième, et ma quatrième année avec l’équipe”, a indiqué Russell à The Times. “Je me sens absolument prêt à passer à la vitesse supérieure et à me battre pour un championnat.”

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Russell : “Je me sens prêt à me battre contre Verstappen”

George Russell a par ailleurs étayé son propos en mettant en avant sa comparaison avec Lewis Hamilton, le “plus grand pilote de tous les temps”, qu’il a battu au championnat en 2022 et est en passe de le battre une nouvelle fois en 2024.

“Je me sens prêt à me battre contre Max et si nous avons l’opportunité, je ne vais pas la gâcher”, poursuit Russell. “J’ai l’impression d’être prêt depuis trois ans. Je suis coéquipier du plus grand pilote de tous les temps et si vous finissez un jour devant Lewis Hamilton ou que vous le battez dans un championnat, vous savez que probablement dans 12 autres saisons, cela aurait été suffisant pour gagner, ou au moins se battre pour un championnat du monde.”

Le Britannique, récent vainqueur à Las Vegas, est également revenu sur la saison 2024, soulignant les erreurs des adversaires de Max Verstappen.

“Max n’aurait probablement pas dû remporter le championnat cette année”, indique Russell. “Mais les autres ont commis un peu plus d’erreurs et n’ont pas capitalisé lorsqu’ils en avaient l’occasion. Je pense que nous l’avons fait. Les occasions ne se présentent pas tous les jours.”

“Cette année, Lando [Norris] a eu sa chance. Ils seront peut-être encore là l’année prochaine. Peut-être pas. Personne n’aurait prédit que Red Bull se dégrade comme ils l’ont fait. La différence avec [Verstappen] cette année, c’est qu’il a gagné à chaque fois qu’il en a eu l’occasion, et que ses rivaux ne l’ont pas fait.”

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Programme et horaires du Grand Prix F1 d’Abou Dhabi 2024

Voici donc le programme et les horaires du Grand Prix F1 d’Abou Dhabi 2024, 24e et dernière manche du championnat du monde de Formule 1, qui se disputera du 6 au 8 décembre.

Ce 24e rendez-vous de la saison 2024 reprendra une forme classique avec Essais Libres 1, Essais Libres 2 et Essais Libres 3. On assistera donc ensuite aux Qualifications le samedi et à la course le dimanche.

La première séance d’Essais Libres (EL1) est programmée le vendredi 6 décembre à 10h30, heure française. La deuxième séance d’Essais Libres (EL2) débutera quant à elle à 14h00, heure française.

Ce samedi 7 décembre, la troisième séance d’Essais Libres (EL3) est programmée à 11h30, heure française. Le premier temps fort du week-end, à savoir la séance de Qualifications, débutera à 15h00, heure française.

Enfin, le départ du Grand Prix F1 d’Abou Dhabi 2024 sera donné le dimanche 8 décembre à 14h00, heure française, où les pilotes s’élanceront pour 58 tours de course sur le tracé de 5,281 km.

Nous vous rappelons que toutes les séances de chaque week-end de Grand Prix de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr, à savoir Essais Libres 1, 2 et 3, Qualifications Sprint, course Sprint, Qualifications et Grand Prix. 

Rendez-vous donc dès ce vendredi 6 décembre pour suivre la première séance d’Essais Libres du Grand Prix F1 d’Abou Dhabi en direct sur notre Live Center accessible ici. 

Programme et horaires du Grand Prix F1 d’Abou Dhabi 2024 (heure française)

DateSéanceHeure FRChaîne FR
Vendredi 6 décembreEssais Libres 110h30Canal+Sport
Vendredi 6 décembreEssais Libres 214h00Canal+Sport
Samedi 7 décembreEssais Libres 311h30Canal+Sport
Samedi 7 décembreQualifications15h00Canal+Sport
Dimanche 8 décembreCourse14h00Canal+

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Haas confirme Esteban Ocon pour les essais d’après-saison d’Abou Dhabi

Après l’officialisation par Alpine de la non-participation d’Esteban Ocon au Grand Prix d’Abou Dhabi, Haas a confirmé que le Français disputera bien le test d’après-saison sur le circuit de Yas Marina au volant de la VF-24.

Alors qu’Esteban Ocon devait quitter Alpine après la fin de saison 2024, l’écurie française a finalement aligné Jack Doohan à Abou Dhabi, à la place du Normand.

Alpine a par ailleurs confirmé dans son communiqué que “ce changement permet de libérer Esteban pour qu’il pilote chez Haas lors des essais d’après-saison à Abou Dhabi.”

Esteban Ocon, qui ne disputera pas le Grand Prix d’Abou Dhabi ce week-end, sera donc bien aligné au volant de la Haas VF-24 mardi prochain pour les essais d’après-saison comme l’a confirmé Haas. 

L’autre monoplace américaine, destinée à un rookie, sera pilotée par Ryō Hirakawa, pilote Toyota en WEC. Oliver Bearman, titulaire chez Haas en 2025, ne peut pas être aligné sur cette voiture car il n’est plus considéré comme un rookie ayant disputé trois Grands Prix de F1 cette année.

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Les frères Leclerc seront coéquipiers chez Ferrari lors des EL1 à Abou Dhabi

Ferrari a annoncé qu’Arthur Leclerc, le frère de Charles, remplacera Carlos Sainz lors des EL1 du Grand Prix d’Abou Dhabi.

“Ce sera la première fois dans l’histoire de la Formule 1 que deux frères seront sur la piste en même temps, conduisant pour la même équipe”, précise Ferrari.

Arthur Leclerc est aligné en EL1 dans le cadre de la réglementation qui oblige les équipes à faire rouler un jeune pilote. C’est donc au tour de Carlos Sainz de laisser sa place alors que Charles Leclerc avait lui déjà été remplacé par Oliver Bearman en EL1 au Mexique.

Arthur Leclerc, 24 ans, est le pilote de développement au sein de la Scuderia Ferrari. Cette saison, le Monégasque a également remporté le championnat italien de GT dans la catégorie endurance GT3.

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Le départ de Sergio Pérez de chez Red Bull serait déjà acté 

Alors que Sergio Pérez réalise une saison 2024 médiocre, il sera écarté par Red Bull après le Grand Prix d’Abou Dhabi, selon Fox Sports México.

En grande difficulté cette année chez Red Bull, il apparaît de plus en plus probable que le Mexicain soit remplacé pour 2025. Sergio Pérez ne pointe qu’à la huitième place du championnat du monde, dernier des pilotes appartenant aux quatre top teams, et surtout très loin de son coéquipier. Alors que Max Verstappen est déjà sacré Champion du monde et totalise 429 points, Pérez ne compte que 152 unités au compteur.

Le Mexicain n’est également plus monté sur le podium depuis le Grand Prix de Chine 2024, à savoir la cinquième manche de la saison, et n’a plus gagné un Grand Prix depuis l’Azerbaïdjan en avril 2023, une éternité pour un pilote Red Bull.

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Abou Dhabi 2024, le dernier Grand Prix de Sergio Pérez chez Red Bull ?

Fox Sports México annonce ainsi que le Grand Prix d’Abou Dhabi sera la dernière course de Sergio Pérez au volant de la Red Bull, et que l’écurie autrichienne étudie comment se séparer de son pilote.

Le média mexicain ajoute que “la réaction du pilote à la décision de l’équipe de ne pas continuer déterminera la fin de sa relation, car une résiliation de contrat coûterait à Red Bull un montant à six chiffres (USD).”

Toujours selon Fox Sports México, l’écurie Cadillac, qui arrivera en F1 en 2026, pourrait représenter une opportunité pour Sergio Pérez afin de retrouver une place de titulaire sur la grille. Concernant le remplaçant du Mexicain chez Red Bull, Yuki Tsunoda et Liam Lawson sont les favoris, ce qui pourrait alors permettre à Isack Hadjar de faire ses débuts en F1 avec Racing Bulls en 2025.

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Le Grand Prix des Pays-Bas va disparaître du calendrier F1 

Le Grand Prix des Pays-Bas, qui se dispute sur le circuit de Zandvoort, disparaîtra du calendrier F1 après l’édition 2026.

De retour au calendrier de la F1 depuis 2021, le Grand Prix des Pays-Bas a prolongé son contrat avec la F1 jusqu’en 2026, ce qui sera alors la dernière édition de l’événement. À noter que cette édition 2026 sera disputée sur un format Sprint, une première à Zandvoort.

“Après de nombreuses réflexions et discussions, le promoteur a pris la décision de ne pas rester au calendrier après 2026”, indique par ailleurs le communiqué de la F1.

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Domenicali : “Nous respectons la décision du promoteur de terminer son incroyable parcours en 2026”

“Je suis incroyablement reconnaissant à l’équipe du Grand Prix des Pays-Bas pour le travail qu’elle a accompli ces dernières années”, a indiqué Stefano Domenicali, PDG de la F1. “Ils ont élevé la barre pour les Grands Prix européens en termes de spectacle et de divertissement, ont soutenu le développement de jeunes talents en accueillant la F2, la F3 et notre série F1 Academy, et ont également été les pionniers de solutions durables qui ont inspiré nos événements dans le monde entier, alors que nous nous efforçons d’être Net Zero d’ici 2030.”

“Toutes les parties ont collaboré de manière positive afin de trouver une solution pour prolonger la course, avec de nombreuses options, y compris des événements en alternance ou annuels sur la table, et nous respectons la décision du promoteur de terminer son incroyable parcours en 2026. Je tiens à remercier toute l’équipe du Grand Prix des Pays-Bas et la municipalité de Zandvoort, qui ont été des partenaires fantastiques pour la Formule 1.”

Robert van Overdijk, directeur du Grand Prix des Pays-Bas, a ajouté : “Nous sommes une entreprise privée et nous devons trouver un équilibre entre les opportunités offertes par la poursuite de l’organisation de l’événement et les autres risques et responsabilités. Nous avons décidé de partir en beauté avec deux autres Grands Prix néerlandais incroyables en 2025 et 2026.”

“Nous voulions prendre cette décision alors que notre événement est adoré et soutenu par des fans passionnés, des résidents et la communauté de la Formule 1. Je tiens à remercier Stefano Domenicali et toute l’équipe de la Formule 1 pour leur travail acharné qui a permis de réaliser de nombreuses extensions de contrat et de faire du Grand Prix des Pays-Bas un tel succès.”

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Red Bull estime que l’aileron arrière de McLaren a faussé le championnat constructeurs

Pierre Waché, directeur technique de Red Bull, est revenu sur la polémique liée à l’aileron arrière McLaren qu’il juge comme étant dans une zone “plus que grise”.

L’aileron arrière de McLaren avait beaucoup fait parler après Bakou et la victoire d’Oscar Piastri. Il avait même été qualifié de mini-DRS, aidant vraisemblablement les monoplaces oranges à gagner de la vitesse en ligne droite.

Suite à cet épisode, McLaren avait dû modifier son aileron arrière, mais selon Pierre Waché, le mal était déjà fait. C’est justement après le Grand Prix d’Azerbaïdjan que McLaren a pris la tête du championnat du monde constructeurs à Red Bull.

“Je pense qu’il est tellement difficile de développer que je pense que certaines zones grises sont si attrayantes en tant qu’ingénieur”, a indiqué Pierre Waché à RacingNews365. “Quand vous voyez l’aileron arrière de McLaren, je suis désolé, mais il est plus que gris, et ils l’utilisent pour plusieurs courses. Parce que sans cela, à Bakou, ils ne [gagnent] pas. Même notre championnat des constructeurs [serait] complètement différent.”

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Waché : “Si la police ne le voit pas, cela ne veut pas dire que c’est légal”

“Cela fait partie du jeu, mais il y a aussi des limites”, poursuit Waché. “Si la police [la FIA] ne le voit pas, cela ne veut pas dire que c’est légal. Ce qui est arrivé à Ferrari dans le passé et tout le reste, c’est plus que la limite. C’est frustrant pour nous quand la police ne fait pas son travail.”

“Ce que vous voulez, c’est un terrain de jeu identique pour tout le monde, et nous jouons avec ce terrain de jeu”, insiste le Français. “Une bonne idée est une bonne idée, mais quand elle dépasse les limites du terrain de jeu, ce n’est pas correct.” Dans un contexte de compétition acharnée, où chaque détail compte, un casino en ligne fiable est indispensable pour garantir une expérience équitable et sécurisée pour tous les joueurs.

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Esteban Ocon : “Pas la façon dont je voulais que les choses se terminent”

Esteban Ocon a réagi pour la première fois depuis l’officialisation par Alpine de sa non-participation au Grand Prix d’Abou Dhabi.

Alors qu’il devait quitter Alpine à la fin de cette saison avant de se diriger vers sa nouvelle écurie, Haas, en 2025, Esteban Ocon sera finalement remplacé par Jack Doohan dès Abou Dhabi.

“Ce changement permet de libérer Esteban pour qu’il pilote chez Haas lors des essais d’après-saison à Abou Dhabi”, indiquait Alpine dans son communiqué. “L’équipe tient à remercier Esteban pour son passage au sein de l’écurie, dont il restera dans l’histoire après avoir signé la première victoire d’Alpine en Formule 1. Nous souhaitons à Esteban le meilleur pour l’avenir.”

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Le message d’Esteban Ocon 

Ce mardi, Esteban Ocon a donc réagi à cette annonce sur son compte X.

“Je voudrais tout d’abord remercier les mécaniciens et les ingénieurs de toutes les fonctions de la piste, d’Enstone et de Viry-Châtillon qui ont couru à mes côtés au cours de ces cinq dernières saisons”, débute Ocon. “Nous avons partagé tant de choses ensemble, et je suis fier d’appeler beaucoup d’entre vous mes amis.”

“Je quitte Alpine/Renault avec d’excellents souvenirs et la fierté d’avoir été le pilote qui a obtenu les meilleurs résultats de l’équipe depuis son retour dans le sport, en montant sur les deux premières marches du podium à Bahreïn, en Hongrie et au Brésil. Ce fut également un honneur de participer à la quatrième place du championnat des constructeurs en 2022. Je sais à quel point tous ces moments ont compté pour tout le monde et c’est ce sentiment d’accomplissement et de joie aux côtés de l’équipe que j’emporte avec moi.”

“L’année n’a pas été facile pour l’équipe et la deuxième partie de la saison a été particulièrement difficile. Pour diverses raisons. Je ne regrette rien, car je me suis donné à 100 % à chaque séance. Comme je l’ai toujours fait.”

“Aux centaines d’hommes et de femmes qui travaillent dur à Enstone et à Viry, je m’excuse de ne pas pouvoir venir vous voir en personne et vous faire des adieux en bonne et due forme. Comme vous le savez, le plan a toujours été de courir une dernière fois ce week-end et de vous dire au revoir personnellement la semaine prochaine. Je me réjouissais de ces deux choses.”

“Ce n’est pas la façon dont je voulais que les choses se terminent. Cela dit, le monde de la F1 est petit et je suis sûr que je reverrai beaucoup d’entre vous bientôt.”

“J’aimerais également souhaiter beaucoup de succès à mon ami Jack [Doohan], qui franchira une nouvelle étape dans sa carrière lors du Grand Prix d’Abou Dhabi cette semaine.”

Esteban Ocon a ensuite conclu son message par un “merci”, tout en postant deux photos d’un casque qui semblait être dédié au Grand Prix d’Abou Dhabi, auquel il ne participera pas.

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Bernie Ecclestone met en vente son incroyable collection de 69 F1

Bernie Ecclestone, 94 ans, a décidé de mettre en vente son impressionnante collection de 69 Formule 1 via Tom Hartley Jnr Ltd, une entreprise spécialisée dans la vente de voitures haut de gamme.

Les 69 monoplaces appartenant à Bernie Ecclestone, ancien détenteur des droits commerciaux de la Formule 1, “ont été conservées à l’abri des regards, parfois pendant plus d’un demi-siècle”, précise le communiqué.

Dans cette collection, il y a notamment des Ferrari pilotées par les Champions du monde Mike Hawthorn, Niki Lauda ou encore Michael Schumacher, mais aussi des Brabham dont Nelson Piquet ou Niki Lauda ont pris le volant.

Sur le site internet de Tom Hartley Jnr, il est même indiqué que cette collection est “considérée comme la plus importante collection de voitures de course.”

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Bernie Ecclestone explique pourquoi il vend toutes ses F1 

“Je collectionne ces voitures depuis plus de 50 ans et je n’ai jamais acheté que le meilleur exemplaire”, a indiqué Bernie Ecclestone. “Alors que de nombreux autres collectionneurs ont opté au fil des ans pour des voitures de sport, ma passion a toujours été pour les voitures de Grand Prix et de Formule 1.”

“Une voiture de Grand Prix, et en particulier une Formule 1, est bien plus importante qu’une voiture de route ou qu’une autre forme de voiture de course, car c’est l’apogée du sport, et toutes les voitures que j’ai achetées au fil des ans ont une histoire fantastique en course et sont des œuvres d’art rares.”

“J’aime toutes mes voitures, mais le temps est venu pour moi de commencer à penser à ce qu’il adviendra d’elles si je ne suis plus là, et c’est pourquoi j’ai décidé de les vendre. Après les avoir collectionnées et possédées pendant si longtemps, j’aimerais savoir où elles sont allées et ne pas les laisser à la charge de ma femme si je ne suis plus là.”

“Tom [Hartley Jnr] s’occupe de la vente pour moi parce qu’il connaît les voitures mieux que quiconque, que son entreprise est la mieux placée pour les vendre et que je suis assuré de la transparence, ce qui est important pour moi.”

“Après avoir rassemblé les voitures de Formule 1 les plus belles et les plus originales depuis le début de la discipline, j’ai décidé de les confier à de nouveaux propriétaires qui les traiteront comme je l’ai fait et les considéreront comme de précieuses œuvres d’art.”

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Laurent Mekies autocritique : “Une équipe ne peut être jugée que face à la concurrence”

En rapportant respectivement 10 points et 4 points du Qatar, le week-end dernier, Alpine et Haas ont sans doute mis à mal les espoirs de VCARB de figurer à une meilleure position que son actuelle huitième place au championnat du monde des constructeurs, à l’issue de la dernière manche de la saison F1 se tenant ce week-end à Abou Dhabi.

L’équipe-sœur de Red Bull enregistre désormais un déficit de huit unités sur la structure américaine et de treize sur le team franco-anglais.

Laurent Mekies, directeur de l’équipe VCARB, assure que le team donnera tout avec Yuki Tsunoda et Liam Lawson pour tenter de décrocher un ultime résultat permettant de se hisser au-dessus de l’un de ses rivaux.

“Nous voulons terminer la saison en beauté et tout le monde dans l’équipe investira jusqu’à la dernière goutte d’énergie pour y parvenir”, assure le Français.

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Dans tous les cas, Mekies mesure le chemin parcouru depuis le début de saison.

“Il y a peu de temps entre le Qatar et Abou Dhabi, mais nous avons parcouru un long chemin dans tous les sens du terme depuis le début de cette saison de 24 courses, à Bahreïn, au début du mois de mars. Je veux dire par là que nous avons considérablement évolué en tant qu’équipe, car il n’y a pas que notre nom qui était nouveau cette année. Inévitablement, il y a eu des hauts et des bas, nous avons atteint certains de nos objectifs et en avons manqué d’autres.”

Lucide et ne se cherchant pas d’excuses, Mekies rappelle “qu’une équipe ne peut être jugée que par rapport à la concurrence et nous nous sommes battus toute l’année contre des adversaires très forts au milieu de peloton.”

Ainsi, il apparait de plus en plus probable que VCARB ne doive se contenter de la huitième place au championnat.

“Il est vrai que depuis dimanche dernier à Losail, nos aspirations au championnat ont pris un coup, mais cela n’affectera pas notre façon d’aborder cette dernière course sur un circuit qui devrait mieux convenir à notre voiture. Avec les trois heures d’Essais Libres habituelles ce week-end, nous utiliserons une partie de ce temps pour évaluer quelques solutions pour 2025, ce qui se poursuivra lors de la séance d’essais ici mardi prochain. Nous allons également permettre à Ayumu Iwasa, pilote junior de Honda et de Red Bull, d’effectuer une nouvelle séance d’Essais Libres au volant de notre voiture, après son passage à Suzuka en début d’année. À Yas Marina, il remplacera son compatriote Yuki.”

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Verstappen défend Hamilton : “Difficile pour lui de se motiver pleinement cette année”

Max Verstappen s’est exprimé sur son ancien rival pour le titre 2021, Lewis Hamilton, qui vit une période compliquée chez Mercedes, mis à part son récent podium à Las Vegas.

Lewis Hamilton vit une saison en dents de scie avec un début de saison compliqué, puis un regain de forme cet été avec deux victoires à la clé, avant une fin de saison à nouveau difficile.

Le septuple Champion du monde souffre notamment en Qualifications, largement dominé par George Russell. Une Q3 ratée l’a justement empêché de disputer la victoire à Las Vegas alors que la Mercedes avait la monoplace la plus rapide.

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Verstappen : “Je ne pense pas qu’il perdra un jour [ses capacités]”

Toutefois selon Max Verstappen, il n’y a rien d’alarmant, estimant que c’est surtout la motivation qui a fait défaut à Lewis Hamilton, sachant qu’il allait rejoindre Ferrari l’année prochaine.

“Je ne pense pas qu’il perdra un jour [ses capacités]”, a indiqué Verstappen à l’agence de presse PA. “Il a accompli tellement de choses. C’est un nouveau défi pour lui l’année prochaine. Il sera très, très motivé pour montrer qu’il est un septuple Champion du monde. Mais cela dépendra du matériel dont il dispose.”

“Il a été difficile pour lui [Hamilton] de se motiver pleinement cette année parce qu’il savait qu’il allait quitter l’équipe. Je pense que dès qu’il a eu cette voiture compétitive et qu’il y a eu une chance de gagner, on a pu voir qu’il a vraiment augmenté son niveau de performance. Ensuite, il y a eu des courses où la voiture était difficile et il s’est dit ‘peu importe’ ”.

Au championnat, Lewis Hamilton ne pointe qu’à la septième position avec 211 points, une place derrière George Russell qui lui compte 235 unités au compteur. En termes de victoires en 2024, les deux pilotes Mercedes sont en revanche à égalité avec deux victoires chacun.

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Toto Wolff rend hommage à Lewis Hamilton : “Un héritage qui dépasse notre sport”

Toto Wolff a salué la collaboration entre Mercedes et Lewis Hamilton alors que le septuple Champion du monde s’apprête à disputer son ultime Grand Prix avec les Flèches d’Argent, avant de devenir un pilote Ferrari en 2025.

“Après 12 années incroyables, nous nous apprêtons à écrire le dernier chapitre de notre histoire avec Lewis ce week-end”, indique Toto Wolff dans le communiqué de Mercedes de présentation du Grand Prix d’Abou Dhabi. “Ce fut un véritable périple. Lorsque nous avons commencé à travailler ensemble en 2013, nous n’aurions jamais pu imaginer ce qui allait suivre. Six championnats du monde des pilotes. Huit titres de constructeurs. 84 victoires. 78 pole positions. 153 podiums. Le partenariat pilote-équipe le plus fructueux de l’histoire de la F1. De nombreux moments forts que nous avons vécus. Des bas écrasants que nous avons surmontés ensemble.”

“Mais notre relation va bien au-delà des chiffres et des statistiques. C’est un héritage qui dépasse notre sport, avec un impact durable au-delà du circuit. Un héritage qui s’est efforcé d’accroître la diversité dans notre sport. Il s’est battu pour l’inclusion. Lewis a été le catalyseur de tant de choses et nous avons été honorés et fiers de travailler main dans la main avec lui. Ce travail ne s’arrêtera pas à la fin de cette année. Mais il a commencé grâce à l’impulsion donnée par Lewis.”

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Wolff :  “Lewis Hamilton fera toujours partie de notre famille”

“Ce week-end est une célébration”, poursuit Toto Wolff. “Une célébration de tout ce que nous avons accompli ensemble. L’association de Lewis avec Mercedes remonte à 26 ans. Chaque tour de piste de sa carrière a été propulsé par l’étoile à trois pointes. Nous rendrons hommage à cette histoire sans précédent à Abou Dhabi et au cours de la semaine suivante, lorsque nous nous rendrons à Kuala Lumpur, Stuttgart, puis Brixworth et Brackley. Et nous l’honorerons en sachant que, même si cette phase de notre relation touche à sa fin, Lewis fera toujours partie de notre famille.”

“Pour l’instant, nous nous concentrons sur le week-end de course. Il n’y a pas de meilleure façon de marquer la fin de notre relation que par une bonne performance sur la piste. Toute l’équipe s’efforce d’ajouter un nouveau fait marquant à son palmarès. Nous voulons également terminer la saison en beauté. Cela nous aidera à poursuivre sur notre lancée jusqu’à l’hiver et à ouvrir le prochain chapitre de notre histoire en 2025. Avec George [Russell] comme pilote principal et Kimi [Antonelli] comme nouveau talent, notre avenir est prometteur. Mais terminons ce chapitre de la bonne manière. Merci, Lewis : pour une dernière fois, faisons-le.”

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Ben Sulayem répond aux pilotes : “Nous ne suivons pas les règles des autres”

Mohammed Ben Sulayem, président de la FIA, a publiquement répondu au communiqué de l’association des pilotes, le GPDA.

Début novembre, dans un post Instagram, le GPDA avait souligné plusieurs points, notamment une demande de réévaluation des récentes sanctions imposées pour propos injurieux, après les critiques de Ben Sulayem.

L’association des pilotes avait également exhorté le président de la FIA à revoir sa manière de communiquer, rappelant que les pilotes sont des “adultes” et n’ont pas besoin de conseils sur des sujets “triviaux”. 

Le communiqué comprenait également une demande de transparence quant à l’utilisation des fonds provenant des amendes infligées aux pilotes et aux équipes.

Plusieurs semaines après ce communiqué, Mohammed Ben Sulayem a enfin répondu au GPDA, et cette réponse ne devrait pas plaire aux pilotes.

“Ce ne sont pas leurs affaires”, a indiqué Ben Sulayem à Motorsport.com. “Je suis désolé. Avec tout mon respect, je suis un pilote. Je respecte les pilotes. Laissons-les se concentrer sur ce qu’ils font de mieux, c’est-à-dire courir.”

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Ben Sulayem : “Pas aux gens de s’immiscer dans nos affaires”

Mohammed Ben Sulayem est également revenu sur les licenciements au sein de la FIA, dans un contexte où Niels Wittich, ex-directeur de course en F1, a été remercié.

“C’est notre affaire”, affirme le président de la FIA. ”Nous ferons tout ce qui est bon pour la FIA. Ce n’est donc pas aux gens de s’immiscer dans nos affaires. Ce qui compte, ce sont les résultats que nous produisons.”

Devons-nous leur dire ce que nous avons fait ?”, poursuit Ben Sulayem. “Nous sommes obligés de leur dire ? Lorsque quelque chose change dans les équipes, nous le disent-elles ? Non, ils ne le font pas. Personne n’est obligé de le faire. Nous avons les règles, nous suivons nos règles. Nous ne suivons pas les règles des autres. C’est aussi simple que cela.”

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Fred Vasseur dévoile les premiers détails de la Ferrari de 2025

Lors du traditionnel déjeuner de presse de fin saison de Ferrari, le directeur de l’équipe, Fred Vasseur, a donné quelques informations au sujet de la future monoplace de Lewis Hamilton et de Charles Leclerc. La Ferrari de 2025, selon ses déclarations, sera quasiment entièrement inédit. Spoiler alerte, elle sera rouge … 

Alors que les écuries concentrent déjà une grande partie de leurs efforts sur la refonte réglementaire majeure prévue pour 2026, Ferrari opte pour une approche audacieuse en introduisant des changements significatifs sur sa monoplace de 2025.

Cette décision marque une volonté claire de la Scuderia de se repositionner au sommet avant le bouleversement technique à venir. Les ambitions affichées par l’équipe italienne mettent la barre haute pour la prochaine saison, mais semblent être contrôlées d’une main de maître par Fred Vasseur.

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Parfois, vous n’avez pas l’impression de prendre des risques et vous réalisez un peu plus tard que c’était très risqué”, a déclaré le Français. “La voiture sera complètement nouvelle. Je pense que nous avons moins de 1 % des pièces communes qui seront conservées. C’est un projet différent, mais c’est le cas pour tout le monde.

Ferrari nourrit l’espoir que sa prochaine monoplace mettra un terme à 16 années sans titre en Formule 1. La Scuderia a frôlé le sacre en 2024, mais a dû s’incliner face à McLaren dans le championnat des constructeurs, terminant à seulement 14 points d’un premier titre depuis 2008.

Nous devons nous concentrer sur la saison. La période entre le premier jour et le lancement sera très courte, une question de semaines. Je veux que tout le monde se concentre sur la performance”, a ajouté M. Vasseur. “Nous aurons le lancement du championnat et nous aurons le lancement de la voiture. C’est déjà deux événements et c’est beaucoup trop [d’en faire un autre]”, a conclu le directeur de la Scuderia Ferrari.

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