Hamilton pensait jouer la pole à Austin, “j’avais quatre dixièmes d’avance”

Le  pilote portant le numéro 44 estime que les drapeaux jaunes l’ont privé de la pole position lors des qualifs sprint à Austin

Lewis Hamilton aurait-il pu signer la pole de la qualification sprint du Grand Prix des États-Unis ? Le septuple Champion du monde en est convaincu, malheureusement pour lui, il a été gêné par un drapeau jaune lors de son seul tour rapide.

Après avoir effectué une séance d’essais libres plutôt en demi-teinte (P6), Lewis Hamilton imprimait un rythme bien plus impressionnant lors de la qualif sprint. Lors de la SQ3, les deux pilotes Mercedes sont rapidement sortis en piste, accompagnés par Franco Colapinto et sa Williams.

Lors de son unique tour rapide, Lewis Hamilton a dû lever le pied, la faute à l’agitation du drapeau jaune dans le deuxième secteur.

« Je n’ai pas eu de chance avec le drapeau jaune”, a déclaré Hamilton. “C’est comme ça. J’avais quatre dixièmes d’avance (sur son coéquipier).

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Le septuple champion du monde a donc levé le pied et s’est finalement qualifié septième, à plus d’une demi-seconde de du temps du poleman, Max Verstappen. De son côté, George Russell a terminé deuxième à seulement 0,012 seconde de la Red Bull.

Mercedes sur la bonne voie ? 

Toutefois, Lewis Hamilton ne se montre pas défaitiste et préfère voir le positif.

La bonne chose, c’est que l’équipe a fait un pas en avant avec la voiture. Les améliorations ont clairement fonctionné et je suis vraiment reconnaissant envers tout le monde à l’usine pour tout le travail accompli au cours de cette période, car cela a été un dur labeur pour tout le monde d’obtenir les améliorations et de s’assurer qu’elles fonctionnent. Ce n’est pas la fin, demain nous aurons une autre chance.

Lewis Hamilton s’élancera donc depuis la septième place sur la grille de départ de la course sprint. Son voisin de garage, George Russell s’élancera lui depuis la seconde marque, aux côtés de Max Verstappen. Puis dans la nuit de samedi à dimanche, le septuple Champion du monde de F1 aura une seconde chance d’inscrire sa Mercedes en haut de la feuille des temps, cette fois-ci pour le Grand Prix de dimanche.

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Max Verstappen a signé le meilleur temps de la qualification sprint. Il a devancé George Russell et Charles Leclerc. Oscar Piastri et Sergio Pérez ont respectivement été éliminés en SQ1 et SQ2. 

Oscar Piastri piégé par les limites de pistes

Les 20 pilotes se sont élancés pour 12 minutes de qualifications, tous équipés de pneus médiums. D’entrée, Max Verstappen est allé signer un chrono en 1:34.968. Un temps rapidement battu par Lando Norris, Kevin Magnussen et Yuki Tsunoda. En forme lors des EL1, les Ferrari de Leclerc et de Sainz se sont provisoirement placées en première et troisième position.

À cinq minutes de la fin de cette SQ1, les pilotes dans la zone rouge étaient, Esteban Ocon, Nico Hülkenberg, Valtteri Bottas, Zhou Guanyu et Sergio Pérez.

Sur une deuxième tentative, Max Verstappen est parvenu à remonter en troisième position. À cet instant de la séance, Lewis Hamilton (1er), Charles Leclerc, Max Verstappen et Lando Norris se tenaient en seulement 79 millièmes.

Alors qu’il pensait s’être mis à l’abri, Oscar Piastri a vu son temps être annulé pour avoir dépassé les limites de la piste. Le pilote australien a finalement échoué à la 16e position. Esteban Ocon 17e, Alexander Albon 18e, Valtteri Bottas 19e et Zhou Guanyu 20e complètent la liste des éliminés.

Pierre Gasly, 15e, se qualifie de justesse en SQ2, lui qui profite ce week-end d’un package d’évolution sur son Alpine.

Charles Leclerc a finalement signé le meilleur temps de la SQ1 (1:33.647), il a devancé Lewis Hamilton, Max Verstappen, Lando Norris et Carlos Sainz.

Nouveau coup d’arrêt pour Sergio Pérez éliminé en SQ2

Les 15 pilotes rescapés se sont donc élancés dans cette SQ2, toujours en pneus médiums, mais cette fois-ci pour 10 minutes.

En difficulté lors des EL1, les pilotes Mercedes sont parvenus à trouver le bon réglage, leur permettant de se placer en haut de la feuille des temps. Toutefois, les Ferrari de Sainz et de Leclerc semblaient encore mieux armées dans cette séance qualificative.

À deux minutes de la fin de cette seconde partie de séance, Sainz détenait le meilleur temps provisoire (1:33.274), il devançait alors Max Verstappen, Lewis Hamilton, Charles Leclerc et George Russell.

Au passage du drapeau à damier, Sergio Pérez échoue à la 11e place et est le premier pilote éliminé devant un pilote qui louche sur le baquet du Mexicain, Liam Lawson. Pierre Gasly, Lance Stroll et Fernando Alonso complète la liste des pilotes éliminés en SQ2. Surprise, Franco Colapinto est parvenu à hisser sa Williams en SQ3.

Verstappen s’élancera depuis la première place sur la grille de départ de la course sprint

C’est avec cette fois-ci des pneus tendres que les dix pilotes restants se sont élancés en SQ3. Les deux Mercedes et Lewis Hamilton et de George Russell ont rapidement rejoint la piste, en compagnie de la Williams de Franco Colapinto.

Sur une seule tentative avec les pneus tendres et au bout du suspense, Max Verstappen est parvenu à signer le meilleur temps de la séance, d’un souffle devant George Russell (+0.012). Le top cinq a été complété par Charles Leclerc, Lando Norris et Carlos Sainz.

Les deux Haas de Nico Hülkenberg (6e) et Kevin Magnussen (8e) réalisent une belle opération à domicile.

Le classement des Qualifications Sprint du Grand Prix des États-Unis

Pos.Pilote Equipe TempsPneus
1Max VerstappenRed Bull1:32.833S
2George RussellMercedes+0.012S
3Charles LeclercFerrari+0.226S
4Lando NorrisMcLaren+0.250S
5Carlos SainzFerrari+0.256S
6Nico HülkenbergHaas+0.350S
7Lewis Hamilton Mercedes+0.545S
8Kevin MagnussenHaas+0.565S
9Yuki TsunodaVCARB+0.969S
10Franco ColapintoWilliams+1.573S
11Sergio PerezRed Bull1:34.244M
12Pierre GaslyAlpine1:34.363M
13Lance StrollAston Martin-M
14Fernando Alonso Aston Martin -M
15Liam LawsonVCARB-M
16Oscar Piastri McLaren 1:34.881M
17Esteban OconAlpine1:34.917M
18Alex AlbonWilliams1:35.054M
19Valtteri BottasSauber1:35.148M
20Guanyu ZhouSauber1:36.472M

Essais Libres 1 – Ferrari frappe d’entrée à Austin

Après plusieurs semaines d’interruption, qui vous ont probablement paru très longues, la Formule 1 reprend ses droits ! Le Grand Prix des États-Unis, 19e manche du Championnat, se déroulera à Austin au Texas. Week-end sprint oblige, nous n’assisterons qu’a une seule séance d’essais libres.

Retour à la compétition compliqué pour Mercedes

Avec une seule heure d’essais, les pilotes sont rapidement sortis en piste afin de reprendre leurs marques aux volants de leurs monoplaces. Plusieurs écuries sont arrivées à Austin avec des améliorations apportées à leurs F1. L’équipe à battre est McLaren qui mène aujourd’hui le classement des constructeurs.

La majorité des pilotes en piste ont monté des pneus durs sur leurs monoplaces. Parmi les 20 acteurs présents ce week-end, un homme fait son retour ; Liam Lawson. Le pilote néo-zélandais a pris la place encore chaude de Daniel Ricciardo, remercié par le giron Red Bull.

Premier pilote à partir à la faute, Pierre Gasly s’est vu perdre le contrôle de son Alpine au premier virage. Le pilote français a déclaré l’avoir perdue au moment de sauter sur les freins. Le premier temps de référence a été fixé par le leader du Championnat, Max Verstappen. Avec un temps en 1:35.538, le pilote Red Bull devançait Charles Leclerc (+0.013) et Carlos Sainz (+0.271).

La première grosse frayeur du week-end a été à mettre à l’actif de Lewis Hamilton qui a subi un énorme décrochage dans l’enchainement rapide du premier secteur. Son voisin de garage chez Mercedes, George Russell a rapporté à son ingénieur avoir failli perdre sa monoplace au même endroit.

Après vingt minutes de roulage, les Ferrari de Charles Leclerc (1:34.966) et de Carlos Sainz dominaient les débats devant la Mercedes de George Russell, la Red Bull de Max Verstappen et la McLaren de Lando Norris. Faisant son retour au volant d’une Visa Cash App Racing Bull, Lawson 12e accusait un petit retard de quatre dixièmes sur son coéquipier, Yuki Tsunoda.

Sergio Pérez toujours distancé par Max Verstappen

À la mi-séance, le top cinq n’avait pas changé, les pilotes et les écuries se concentrant sur des simulations de longs relais.

Premier pilote d’une “Top Team” à passer les pneus tendres, Max Verstappen a fait tomber le chrono à 1:33.855. Le pilote néerlandais a toutefois rapporté à son ingénieur que les pneus étaient trop froids au moment de lancer le tour. Équipé des mêmes pneus, Sergio Pérez accusait un retard de huit dixièmes sur son coéquipier. Se plaignant du comportement de sa monoplace dans les virages lents, le mexicain n’est parvenu à se rapprocher qu’à sept dixièmes sur sa seconde tentative.

Sur une piste largement resurfacée, notamment pour gommer un maximum de bosses, les pilotes ont souvent rencontré du sous-virage.

Carlos Sainz le plus rapide à Austin

Les débats se sont animés à dix minutes de la fin de la séance, les pilotes chaussant des pneus tendres. Avec les pneus à flancs rouges, le temps de Max Verstappen a rapidement été battu par Carlos Sainz, battant le temps du batave de plus de deux dixièmes.

Alors qu’il s’entrainait à optimiser son entrée dans la voie des stands, Oscar Piastri a manqué de peu de crasher sa monoplace dans le mur d’entrée. Coup de chaud pour l’Australien, tout de même félicité par son ingénieur pour avoir sauvé sa voiture.

Sur un deuxième tour sur la gomme tendre, Charles Leclerc est venu raccrocher le wagon se positionnant en seconde place du classement (+0.021). Max Verstappen, Lando Norris et Oscar Piastri sont venus compléter le top 10.

Ferrari réussit donc son retour après plusieurs semaines de pause, McLaren n’a pas encore trouvé le bon rythme, les Mercedes peinent à trouver du grip et enfin, Max Verstappen tient seul Red Bull à bout de bras.

Le classement des EL1 du Grand Prix des États-Unis

Pos.Pilote Equipe TempsPneus
1Carlos SainzFerrari1:33.602S
2Charles LeclercFerrari+0.021S
3Max VerstappenRed Bull+0.253S
4Lando NorrisMcLaren+0.266S
5Oscar Piastri McLaren +0.306S
6Lewis Hamilton Mercedes+0.361S
7George RussellMercedes+0.491S
8Kevin MagnussenHaas+0.494S
9Fernando Alonso Aston Martin +0.510S
10Yuki TsunodaVCARB+0.711S
11Nico HülkenbergHaas+0.762S
12Pierre GaslyAlpine+0.773S
13Liam LawsonVCARB+0.841S
14Alex AlbonWilliams+1.016S
15Lance StrollAston Martin+1.017S
16
Sergio PerezRed Bull+1.036S
17Esteban OconAlpine+1.204S
18Valtteri BottasSauber+1.439S
19Franco ColapintoWilliams+1.646S
20Guanyu ZhouSauber+3.617S

Wolff : ll aurait été plus sage de donner à Antonelli une EL1 “ailleurs qu’en Italie”

Toto Wolff, directeur de l’écurie Mercedes, est revenu sur la première apparition d’Andrea Kimi Antonelli dans une séance officielle en Formule 1. L’Autrichien reconnait après coup que la firme n’avait pas pris conscience de la pression qui allait peser sur les épaules du jeune pilote.

C’est désormais officiel, Andrea Kimi Antonelli roulera chez Mercedes en 2025 aux côtés de George Russell. Petit protégé de la firme à l’étoile, l’Italien avait s’était montré convainquant lors de plusieurs tests de roulage. Il avait déjà effectué des milliers de kilomètres dans le cadre du programme “Testing Previous Cars” (TPC). Toutefois sa première apparition en séance officielle s’est terminée dans un mur de pneus, devant son public.

La scène s’est déroulée lors des Essais Libres 1 du Grand Prix d’Italie 2024. Au volant de la W15 de George Russell, Andrea Kimi Antonelli avait pour objectif de trouver ses marques au sein de l’écurie. Mais rien ne s’est passé comme prévu, puisqu’il ne put même pas faire un tour chronométré. Amenant trop de vitesse dans le dernier virage, l’italien est allé encastrer sa Mercedes dans le mur de pneus de la Parabolica.

Après coup, Toto Wolff reconnait que l’équipe n’avait peut-être pas assez pris en compte la pression mise sur les épaules de sa petite pépite.

Je ne dirais pas que c’était une erreur, mais je pense que nous n’avons pas été complètement justes dans l’évaluation des pressions qu’il pourrait subir”, a expliqué Wolff à Motorsport.com. “Nous avons discuté de la manière d’aborder la séance, il a été brillant lors des essais. Il n’a jamais commis la moindre erreur au cours des milliers de kilomètres qu’il a parcourus.

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Antonelli voulait-il briller devant les Tifosi ? 

Cependant, âgé d’à peine 18 ans, l’Italien a probablement voulu marquer les esprits devant son public.

Mais c’est une autre paire de manches si vous êtes un pilote italien, vous avez 18 ans à Monza et c’est votre première opportunité. Peut-être que si nous avions considéré cela comme un facteur de risque par rapport à l’ensemble des données que nous avions de lui, il aurait probablement été sage de lui donner une FP1 qui aurait été dans un pays différent de l’Italie.”

Fort heureusement, Andrea Kimi Antonelli ne s’est pas blessé physiquement lors de cet accident à haute vitesse. Toutefois, cela a peut-être entamé la confiance qu’i avait en lui, comme le reconnait Toto Wolff.

Je savais que cela allait le blesser, que cela allait le blesser émotionnellement. Il était si rapide, et c’était sa première séance en Italie, sur le point d’être annoncé comme pilote, ce que tout le monde avait anticipé.

De son côté, David Coulthard, ancien pilote de F1, ne se formalise pas de cet accident qui, selon lui, ne reflète absolument pas du niveau de préparation du futur équipier de George Russell chez Mercedes.

“Antonelli est probablement le mieux préparé, car il a fait beaucoup d’essais sur des voitures anciennes et il a eu l’occasion de regarder par-dessus l’épaule d’un septuple champion du monde.”

D’ici là, Andrea Kimi Antonelli, devrait de nouveau piloter la W15, de quoi reprendre confiance avant une saison 2025 au sein d’une écurie de pointe.

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Toto Wolff assure ne plus vouloir faire venir Max Verstappen pour l’instant

Toto Wolff s’est exprimé sur le cas Max Verstappen, estimant qu’il n’est plus nécessaire de l’attirer chez Mercedes pour le moment.

Le boss de l’écurie Mercedes se serait bien vu chiper le triple champion du monde néerlandais en vue de la saison prochaine, ayant aperçu une brèche s’ouvrir avec la situation instable chez Red Bull.

Toutefois, cet incroyable transfert ne s’est pas concrétisé, et Mercedes a misé sur son pilote maison, le jeune Andrea Kimi Antonelli, pour remplacer Lewis Hamilton en 2025.

Compte tenu des discussions entre Wolff et le clan Verstappen, des questions pouvaient toujours se poser sur l’avenir des pilotes Mercedes au-delà de la saison 2025. 

En effet, en cas d’une potentielle arrivée de Verstappen chez Mercedes en 2026, cela mettrait le duo Russell-Antonelli dans une situation complexe, avec une seule place pour deux pilotes.

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Wolff ne veut pas “flirter” avec Verstappen 

Nous restons en retrait”, a assuré Toto Wolff à Motorsport.com, interrogé sur le cas Verstappen.

Je pense que je l’ai déjà exprimé, et nous avons un point de vue similaire également du côté de Max : vous devez faire confiance à vos pilotes ou à votre équipe.”

Vous devez leur apporter tout le soutien possible pour qu’ils réussissent. Et ce n’est que si les choses tournent vraiment mal que vous envisagerez d’autres opportunités.”

Pour moi, c’est comme flirter à l’extérieur alors que vous êtes en train de faire fonctionner votre relation. Cela ne marche pas, je ne flirte pas à l’extérieur.”

“Ce n’est que si je veux changer, ou envisager un changement, que je chercherais à avoir une conversation. Et c’est la même chose de son côté. Nous sommes assez proches dans nos valeurs sur ce point, je pense.”

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Cet hiver, Russell cherche des réponses à ses questions

Le pilote Mercedes, George Russell, a admis qu’il y avait encore beaucoup de questions auxquelles il devait répondre au cours de l’hiver après une campagne 2023 faite de hauts et de bas et bien moins fluide que la précédente. 

Classé huitième au championnat du monde des pilotes au terme de la saison 2023, George Russell a marqué 100 points de moins qu’en 2022 alors qu’il pilotait une monoplace plus compétitive que la W13 d’il y a deux ans qui lui avait tout de même permis de remporter sa première victoire en Formule 1 à Sao Paulo.

« Cela a été une saison où nous avons eu beaucoup de rythme par moments, mais je n’ai jamais obtenu les résultats que je pensais mérités ou possibles, nous devons donc absolument essayer de comprendre pourquoi. » a déclaré Russell à la fin de la saison 2023 avant d’entamer la pause hivernale.

« Il y a eu énormément d’opportunités manquées à bien des égards. Cela n’a vraiment pas été une saison fluide, mais je pense que quand tout se passe bien, quand tout fonctionne, la chance a tendance à être de votre côté. »

« Quand vous êtes en retrait, vous avez tendance à ne pas avoir la chance avec vous. Je ne suis pas du genre à croire en la chance, parce que je pense que c’est à vous de créer votre propre chance. Nous devons donc juste être plus rapides et Dame Chance sera avec nous. »

« C’est certainement un point que je vais examiner au cours de l’hiver, car les résultats ont été si fluides [en 2022] – je pense que j’ai terminé dans le top cinq plus que tout autre pilote – et en 2023,  je sens que j’ai amélioré mon jeu dans mon rythme de qualifications et mon rythme de course, mais j’ai été définitivement en retrait. »

Quant à 2024, George Russell admet que Mercedes doit faire face à un énorme défi pour rattraper l’équipe Red Bull qui a remporté les deux derniers championnats du monde : « Nous essayons tous de rattraper la voiture la plus dominante de l’histoire de la F1. Ce n’est donc pas une tâche facile. » admet le Britannique qui pilotera pour Mercedes jusqu’en 2025 aux côtés de Lewis Hamilton.

« Tout le monde va devoir se rassembler et être vraiment concentré. Nous devrons vraiment tout mettre en œuvre, mais seul le temps nous le dira. Mais je pense que nous abordons cet hiver dans une bien meilleure situation qu’il y a douze mois ou deux ans. »

« Donc, nous espérons ne pas trébucher sur quoi que ce soit, mais comme je l’ai déjà dit, seul le temps nous le dira. » conclut Russell.

George Russell : « La W14 se démarque »

Alors qu’il s’apprête à entamer sa deuxième saison au sein de l’équipe du constructeur allemand, George Russell fête aujourd’hui son vingt-cinquième anniversaire. C’est aussi le jour qu’a choisi Mercedes pour dévoiler sa nouvelle monoplace, la W14 présentant une livrée toute noire « back to black ».

L’année 2022 n’a pas été de tout repos pour les flèches d’argent qui ont connu une campagne difficile et n’ont pas pu se battre pour le titre. Au fil de la saison, l’écurie a pourtant progressé et a montré sa volonté de se relever après des premiers mois décevants.

« J’ai été incroyablement impressionné par la façon dont l’équipe a développé la voiture tout au long de la saison dernière. Nous avons créé une dynamique tout au long de 2022 et nous sommes ravis de voir comment cela a progressé au cours de l’hiver. » a expliqué George Russell.

Après avoir découvert la nouvelle W14, le pilote Mercedes a déclaré :  « Esthétiquement, elle est très belle! Elle est se démarque, elle est audacieuse et agressive. »

La saison dernière, le Britannique a tout de même décroché sa première pole position et sa première victoire en Grand Prix. Il envisage évidemment d’autres succès cette année et s’est montré impatient de commencer : « Cela a été un long hiver et il y a beaucoup d’anticipation pour voir si la W14 répond à nos attentes. J’ai vraiment hâte et, bien qu’il y ait beaucoup de discussions à ce stade de la saison, nous devons maintenant voir comment cela se passera pour nous quand la voiture sera en piste. »

Les essais hivernaux qui auront lieu du 23 au 25 février à Bahreïn seront en effet d’une importance capitale pour l’équipe Mercedes qui espère bien pouvoir démontrer que la W14 sera plus compétitive que la monoplace de l’année dernière.

Russell revient sur sa bonne relation avec Hamilton

Alors que la saison 2022 a été une période compliquée pour Mercedes qui n’a jamais été en mesure de se battre pour le titre mondial pour la première fois depuis 2014, l’entente entre ses deux pilotes n’a pas été impactée par les mauvaises performances, bien au contraire.

Le Britannique George Russell a rejoint l’équipe Mercedes en 2022 au moment où la F1 a introduit une toute nouvelle réglementation technique afin de rendre les courses plus spectaculaires et lisser les performances entre les équipes du haut de la grille et les structures plus modestes.

Avec l’arrivée de ces nouvelles règles, certaines écuries – dont Mercedes – sont parties dans la mauvaise direction en termes de développement, ce qui a eu un impact sur les performances de l’équipe du constructeur allemand en 2022. Mais malgré les difficultés, les deux pilotes Lewis Hamilton et George Russell ont travaillé main dans la main pour essayer de faire progresser l’équipe et leur relation n’a fait que se renforcer pour le bien de l’écurie.

« Lewis et moi, ça a marché parce qu’on sait qu’on peut emmener l’équipe plus loin ensemble plutôt que l’un contre l’autre. » explique Russell dans un entretien accordé à AMUS.

« S’il y a eu des problèmes entre les pilotes dans le passé [Avec Rosberg, ndlr], c’est peut-être aussi parce que la différence d’âge était plus faible et à cause de la suprématie de l’équipe il y eu bagarre. Nous n’avons pas cela. »

« Si la bonne relation avec Lewis devait se rompre, cela n’apporterait rien à l’équipe et nous ferait du mal au fil du temps. »

L’an dernier, George Russell a dominé son coéquipier puisqu’il est le seul chez Mercedes à avoir décroché une victoire en Grand Prix au Brésil et également une pole position en Hongrie. Au championnat du monde des pilotes, Russell a terminé quatrième avec 35 points de plus que Lewis Hamilton, mais pour le Britannique, sa position au classement général n’a pas d’importance.

« Si quelqu’un m’avait proposé une victoire, une pole position et huit podiums il y a un an, j’aurais dit : Non, merci. Mes aspirations et celles de mon équipe sont bien supérieures à ce que nous avons réalisé. »

« Pour moi, cette victoire au Brésil était plus importante que le classement au championnat. En fin de compte, personne ne se souvient que j’ai battu Lewis au championnat. Je n’ai terminé que quatrième, donc c’est un peu un no man’s land. » a ajouté Russell.

Pour 2023, Mercedes espère évidemment avoir réussi à développer une monoplace bien plus compétitive que la W13 de l’an dernier et, bien qu’à ce stade personne ne peut savoir si la W14 sera une meilleure monoplace, Russell pour sa part aspire toujours à se battre pour le championnat du monde : « Nous savons que nous construisons une voiture qui sera plus rapide que celle de l’an dernier. »

« Je suis également sûr que nous nous améliorerons par rapport à l’année dernière. Mais nous ne savons pas ce que tout le monde a fait et c’est bien ça le problème. Tout est relatif. Mais je me sens prêt pour me battre pour le championnat. »

L’écurie Mercedes présentera sa nouvelle monoplace pour la saison 2023 le 15 février lors d’un événement diffusé en direct depuis Silvertsone où la W14 fera ses premiers tours de roue la même journée.

Wolff exclut tout conflit entre Russell et Hamilton

Le patron de Mercedes, Toto Wolff, exclut tout conflit interne entre ses deux pilotes Lewis Hamilton et George Russell cette saison, dans le cas où l’équipe du constructeur allemand serait en mesure de se battre pour le championnat du monde de F1.

Après une nette domination entre 2014 et 2021, l’équipe Mercedes a rencontré plus de difficultés en 2022 lorsque la nouvelle réglementation technique a été introduite en Formule 1. En effet, Mercedes n’a pas pris la bonne direction dans le développement de sa monoplace et les deux pilotes George Russell et Lewis Hamilton ont dû s’adapter à une W13 très capricieuse tout au long de la saison. Cependant, d’importants  progrès ont été réalisés en fin d’année avec une victoire à la clé au Brésil.

On s’attend logiquement à ce que Mercedes revienne dans le match en 2023 grâce à une monoplace plus compétitive que sa devancière, mais cela pourrait signifier qu’une certaine rivalité s’installe entre les deux coéquipiers cette année si jamais ils sont en lice pour le championnat du monde.

Lorsqu’on lui demande s’il n’est pas inquiet de voir une rivalité s’installer entre ses deux pilotes cette année et que cela dégénère en un conflit interne, Toto Wolff a répondu : « Nous devons accepter qu’il puisse y avoir une rivalité entre nos pilotes, mais cela ne doit jamais dégénérer en un conflit qui pourrait atteindre l’équipe, je ne l’ai jamais permis et je ne permettrai jamais cela. » explique l’Autrichien dans les colonnes d’AMUS, alors que les fans ont toujours en tête la relation toxique entre Lewis Hamilton et Nico Rosberg en 2016.

« Une bonne dynamique entre pilotes dépend également de la façon dont vous les gérez en tant qu’équipe et des limites que vous décidez d’imposer. »

Mais à la veille de la saison 2023, Wolff n’a aucune inquiétude quant à la relation entre ses deux pilotes, l’Autrichien soulignant à quel point Russell et Hamilton ont un grand respect l’un pour l’autre.

« Lewis est le plus grand pilote de tous les temps avec Michael Schumacher lorsqu’il était chez Ferrari. Il [Hamilton] est passé d’une voiture parfaite à la W13 [de la saison 2022] et a dû beaucoup s’adapter. »

« Mais nous avons eu des courses où Lewis était plus fort et d’autres où George a été plus fort. Il ne s’agissait pas de savoir qui marquait le plus de points et battait l’autre. Le plus important a été de développer la voiture ensemble pour que nous puissions de nouveau gagner. »

« Les deux ont un grand respect l’un pour l’autre, et tous les deux reconnaissent le bon travail de leur coéquipier. Donc, je pense que nous sommes dans une bonne position en raison du fait que les deux sont très réceptifs l’un envers l’autre. »

L’équipe Mercedes présentera sa nouvelle monoplace pour la saison 2023 le 15 février prochain lors d’un événement diffusé en direct depuis le circuit de Silverstone au Royaume-Uni.

Häkkinen : « Russell est capable de garder Hamilton derrière lui »

Le double champion du monde de Formule 1 Mika Häkkinen estime que George Russell possède la capacité de garder Lewis Hamilton derrière lui chez Mercedes.

Après trois ans chez Williams, George Russell vient de passer sa première saison en tant que titulaire chez Mercedes où on peut dire qu’il a tenu la dragée haute à Lewis Hamilton. En effet, le Britannique a terminé la campagne 2022 à la quatrième place du championnat 35 points devant son coéquipier. Il a décroché une pole position en Hongrie et a signé l’unique victoire de Mercedes de l’année lors du Grand Prix du Brésil, où il a d’ailleurs dû faire face à la pression du septuple champion du monde en fin de course.

Mika Häkkinen, champion du monde de F1 en 1998 et 1999 encourage George Russell à faire en sorte de garder Lewis Hamilton dans ses rétroviseurs et pense qu’il peut décrocher le titre de F1 un jour.

« Ce qu’il a fait au Brésil, c’était génial« , a déclaré Häkkinen au magazine Top Gear. « L’équipe a considérablement amélioré la voiture pour pouvoir gagner des courses. Mais est-il capable de poursuivre cette tendance? »

« S’il peut continuer comme ça avec cette expérience qu’il a acquise chez Mercedes et exploiter ce qu’il a acquis en Formule 1 en général, il peut garder Lewis derrière. C’est vraiment impressionnant. »

« Parce que Lewis est incroyable. Personnalité incroyable, pilote incroyable. Donc, si George peut y aller, alors je pense que l’Angleterre peut se dire « Wow, quel pilote nous avons. »

« La liste est incroyablement longue lorsque vous commencez à étudier chaque aspect pour être pilote de course. Mais il a déjà une très longue carrière derrière lui. » le champion finlandais faisant notamment référence aux titres GP3 et F2 décrochés par George Russell, respectivement en 2017 et 2018.

« En parlant de karting, de toutes ces autres catégories, et de sa connaissance des données, de ses capacités à gérer la voiture dans des situations extrêmes… Je suis convaincu qu’il a tout le potentiel pour être un grand pilote, et potentiellement pour devenir un champion du monde. »

Selon Russell, tous les espoirs sont permis pour Mercedes

George Russell considère que Mercedes peut avoir tous les espoirs que la saison à venir soit victorieuse, après les déboires connus par l’équipe l’année dernière.

La saison 2022 a été assez frustrante pour Mercedes : avec le changement de réglementation, l’équipe a dû lutter avec sa W13 et n’a finalement réussi qu à se classer troisième au classement constructeurs derrière Red Bull et Ferrari, mettant fin à une série de huit titres consécutifs.

George Russell a néanmoins offert à l’équipe quelques satisfactions en deuxième partie de saison avec une pole position en Hongrie et une victoire au Brésil, ce qui était bien entendu en deçà des attentes des flèches d’argent. L’espoir est donc clairement que la nouvelle W14 permette à l’équipe de revenir sur le devant de la scène et de la grille en 2023.

« Je pense que lorsque vous regardez le développement que nous avons apporté cette année et la vitesse à laquelle nous avons réduit l’écart, tous les feux sont au vert pour que nous y parvenions. » a expliqué George Russell à nos confrères de Crash.net quand on lui a demandé s’il pensait que Mercedes pourrait se battre pour le titre cette année.

« Depuis quelques temps, nous savons clairement quels objectifs nous devons atteindre en termes de développement. Et je suis assez confiant si nous y parvenons, nous aurons une voiture avec laquelle nous pourrons rivaliser avec Red Bull. » a déclaré le Britannique à l’issue de la saison 2022.

« Au début de l’année [2022], nous nous sommes qualifiés derrière Alfa, derrière Haas », a-t-il poursuivi. « Je me souviens à Imola, j’ai terminé quatrième mais j’étais au même rythme que Lando [Norris] et j’avais Valtteri [Bottas] qui me poursuivait avec l’Alfa Romeo. »

« Ils étaient plus rapides que nous à ce moment-là et Lewis était en neuvième ou dixième position. Mais si vous nous regardez maintenant, où nous en sommes par rapport à ces voitures qui n’ont probablement pas eu le même développement que Ferrari et Red Bull, nous avons fait d’énormes progrès. »

« Le fait qu’en fin de saison, nous étions en mesure de nous battre pour des victoires en course en montre beaucoup. Donc, j’ai toute confiance en cette équipe. »

« Peut-être qu’au départ, nous n’étions pas la voiture la plus rapide. Mais avec le rythme de développement, j’ai bon espoir que nous pourrons certainement nous battre pour le championnat en 2023. »

Alors que la F1 s’apprête à entamer sa plus longue saison – avec potentiellement 24 courses – Russell admet qu’un calendrier aussi chargé est un challenge de plus.

« Les saisons deviennent de plus en plus difficiles », a-t-il expliqué. « Ce sera l’un des défis, c’est sûr – et l’un d’eux c’est surtout de faire un meilleur travail que vos concurrents. »

« Donc, nous allons certainement nous asseoir avec l’équipe pour voir comment nous pouvons être les plus efficaces tout au long de la saison, et nous assurer que non seulement moi, mais tous les membres de l’équipe performent de la meilleure des manières. »

« C’est clairement  un défi, qui ne fait que s’ajouter aux nombreux défis de la F1. »

Franz Tost voit Verstappen, Leclerc et Russell se battre pour le titre en F1 en 2023

Le directeur de l’équipe AlphaTauri, Franz Tost, s’attend à voir une bataille à trois pour le titre mondial l’an prochain en F1 et ne pense pas que Red Bull sera toujours aussi dominante qu’en 2022.

Après une saison 2022 largement dominée par Red Bull et Max Verstappen (ils seront titrés officiellement ce vendredi 9 décembre) –  avec dix-sept victoires pour l’écurie de Milton Keynes dont quinze juste pour Max Verstappen – Franz Tost estime que la donne pourrait changer l’année prochaine.

Le patron de l’équipe AlphaTauri pense que Red Bull Racing sera toujours forte lors de la saison 2023, mais il voit également le pilote Ferrari Charles Leclerc et le pilote Mercedes George Russell rejoindre Max Verstappen à l’avant de la grille.

« Une telle supériorité telle que celle montrée par Max Verstappen et Red Bull Racing cette année est plutôt rare. » estime Franz Tost dans un entretien accordé à nos confrères de Speedweek.

« Je m’attends à une bataille à trois entre Max, Charles Leclerc et George Russell, qui est déjà plus fort que Lewis Hamilton. »

Concernant la pénalité infligée à Red Bull – qui verra son temps en soufflerie réduit de 10% l’an prochain après avoir enfreint la réglementation financière en 2021 – Tost estime que cela aura évidemment un impact sur le développement de la monoplace en 2023, mais l’Autrichien fait confiance aux ingénieurs de Milton Keynes.

« La pénalité FIA aura un impact négatif sur Red Bull Racing, sans aucun doute. Mais je fais confiance à Red Bull pour pouvoir à nouveau se battre pour le championnat du monde. »

Au sujet du plafond budgétaire justement, Franz Tost estime que le respect de ce dernier ne devrait pas être un problème en 2022 : « Je ne m’attends à aucun dépassement. »

George Russell prêt pour se battre pour le titre en F1

George Russell insiste sur le fait qu’il se sent prêt à se battre pour le championnat du monde de F1 après sa première saison passée chez Mercedes en tant que pilote d’usine.

Après trois saisons prometteuses chez Williams, le Britannique George Russell a été promu en 2022 chez Mercedes – accessoirement titrée à huit reprises depuis  2014 – au moment où l’écurie du constructeur allemand a connu sa pire saison avec une monoplace mal née issue de la nouvelle réglementation technique.

Cependant au cours de sa première année chez Mercedes, Russell a réussi à décrocher la première victoire de sa carrière et a même terminé devant le septuple champion du monde Lewis Hamilton en fin d’année, devenant ainsi le premier coéquipier du Britannique à le devancer depuis la saison 2016 lorsque Nico Rosberg a décroché son seul et unique titre en Formule 1.

Après cette première année chez Mercedes où il a connu des hauts et des bas, Russell estime désormais être prêt pour se battre pour un championnat du monde, à la seule condition d’avoir la bonne monoplace entre les mains évidemment : « Je me sens absolument prêt à remporter un championnat du monde. » a expliqué Russell à Sky Sports.

« Je pense qu’avoir cette saison aux côtés de Lewis [Hamilton] a été énorme pour moi personnellement pour apprendre certains des petits détails. Savoir comment tirer le meilleur parti de la voiture, de mon équipe, et extraire tout du package quand cela compte vraiment. » 

« Je vais certainement avoir un hiver vraiment fort. Je vais travailler très dur avec mon équipe, et chaque personne à l’usine va se battre comme un diable pour livrer une bonne voiture, pour nous donner une chance d’aller nous battre [pour le championnat du monde] l’an prochain. »

« Evidemment, je préfère retenir les points positifs de la saison [2022], donc je ne vais pas célébrer le fait d’avoir terminé quatrième au championnat. Je vais plutôt fêter ma victoire au Brésil parce que c’était un énorme exploit pour moi et pour toute l’équipe. »

« Mais le fait est que nous sommes tous ici pour gagner, tous ici pour gagner des championnats du monde. Alors je n’ai pas fait un travail parfait cette saison, mais nous avons eu une saison relativement propre et fluide avec le package que nous avions. »

« Mais selon les normes établies par cette équipe, selon les normes que je me suis fixées…ce n’était pas assez bon et nous devons continuer l’année prochaine et en donner plus. »

Si jamais George Russell remportait le championnat du monde de F1 en 2023, il deviendrait alors le onzième champion du monde britannique en catégorie reine.

George Russell : « Cette saison reste la meilleure de ma carrière »

George Russell dresse un bilan plutôt positif de sa toute première saison en tant que pilote Mercedes, le Britannique estimant avoir connu la meilleure saison de sa carrière en 2022.

Après trois années passées chez Williams, dans une équipe du fond de grille, le Britannique George Russell a rejoint en 2022 l’écurie octuple championne du monde de F1 Mercedes aux cotés de son compatriote Lewis Hamilton. Cependant, Russell est arrivé chez Mercedes au moment où l’équipe du constructeur allemand a rencontré de grandes difficultés avec l’introduction des nouvelles réglementations, notamment en début d’année.

Alors que Mercedes cherchait à résoudre ses problèmes tout au long de l’année, Russell a réussi à décrocher une pole position à Budapest et sept podiums, dont une première victoire en Grand Prix au Brésil en fin de saison.

Interrogé sur la difficulté de sa première saison chez Mercedes, George Russell ne veut garder que les points positifs de cette campagne, notamment le fait que 2022 reste à l’heure actuelle sa meilleure saison en Formule 1 : « Tout est relatif finalement, parce que cette saison reste toujours la meilleure saison de ma carrière. » estime George Russell.

« Nous avons eu beaucoup de podiums, et je pense que nous avons fait beaucoup de très bonnes courses. Je pense que nous devons retenir les points positifs de…je ne vais pas appeler cela une situation difficile, mais du côté de la performance, nous ne sommes pas là où nous voulons être. Mais nous ne pouvons pas rester là à bouder et être contrarié par tout. »

Malgré les difficultés rencontrées cette saison, Russell a souligné l’énorme effort de la part de son équipe pour mettre en piste une monoplace fiable à défaut d’être compétitive dès les premières courses, ce qui a joué selon lui un grand rôle en 2022.

« En tant qu’équipe, nous avons fait un très bon travail. Ils ont fait un très bon travail en matière de fiabilité, que ce soit du côté de l’unité de puissance ou du côté de la voiture. »

« Il y a beaucoup de points positifs à retenir de cette saison, bien que de toute évidence, ce qui nous a le plus manqué était juste un peu plus de temps au tour. »

Pour sa première saison chez Mercedes, George Russell a terminé quatrième du championnat du monde des pilotes avec 275 points marqués, soit 29 unités de plus que son coéquipier Lewis Hamilton.

Russell a de nouveau brillé en qualifications avec sa Williams

Le pilote Williams s’élancera depuis la huitième place sur la grille de départ de la course sprint ce samedi à Silverstone après une séance de qualifications que le Britannique qualifie comme sa meilleure jusqu’à présent.

Une fois de plus, le jeune britannique a fait sensation au volant de sa modeste monoplace en se hissant en Q3 face à des monoplaces nettement plus compétitives que sa FW43B, ce qui lui permettra de prendre le départ depuis la huitième place demain en course sprint.

« C’était notre meilleure séance de qualification, et le faire devant un public local était une sensation incroyable.«  a déclaré Russell.

« En EL1 je n’avais pas confiance en la voiture, et nous voilà en P8 ! Après les essais, nous avons dû prendre la décision d’essayer d’améliorer la voiture ou de nous en tenir à nos réglages et d’espérer que la piste s’améliore, ce qu’elle a fait. »

« Tout est entré dans une fenêtre beaucoup plus agréable et je me sentais confiant et à l’aise, ce qui m’a permis d’obtenir ce dixième ou deux supplémentaires. En fin de compte, nous avons fait un travail fantastique pour y arriver. Ce ne sera pas facile demain, mais nous devons être agressifs et aller de l’avant. »

Grille de départ de la course sprint à Silverstone

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Russell assure qu’il n’a pas signé avec Mercedes pour 2022

Depuis quelques jours une rumeur agite les médias du monde de la F1, Mercedes annoncerait ce week-end à Silverstone que George Russell serait le futur coéquipier de Lewis Hamilton à partir de l’année prochaine et qu’une annonce serait faite ce week-end au Grand Prix de Grande-Bretagne.

Le contrat de Valtteri Bottas qui n’a toujours pas été reconduit par Mercedes et les performances impressionnantes du jeune Russell chez Williams depuis le début de l’année pourraient effectivement laisser penser que le Britannique a de très fortes chances d’être signé par l’écurie du constructeur allemand l’an prochain.

Interrogé sur le sujet dans le podcast F1 Nation, Russell affirme qu’il n’a encore rien signé pour la saison 2022 avec Mercedes et qu’aucune annonce ne sera faite ce week-end à Silverstone.

« J’ai signé avec Mercedes il y a 5 ou six ans maintenant, ça c’est 100% véridique, et tout le monde le sait. » déclare Russell.

« En ce qui concerne mon avenir pour l’année prochaine, rien n’a été signé ou scellé et rien ne sera annoncé à Silverstone je peux vous l’affirmer »

Depuis ses début en F1 George Russell a toujours été lié à Mercedes dans le cadre de la campagne des pilotes juniors Mercedes, mais le Britannique sera libre de contrat à la fin de cette saison ce qui rend la situation d’autant plus ouverte. Ce week-end sera pour lui un Grand Prix à la maison et il sait que la pression des médias sera forte et qu’il sera sollicité au sujet de la course mais surtout au sujet de la suite de sa carrière.

« Il n’y a rien de plus motivant je pense qu’une course à la maison pour qu’un pilote puisse se donner, car vous donnez votre maximum absolu » a-t-il ajouté.

« Je pense que l’excitation supplémentaire de votre course à la maison vous donne naturellement un peu plus d’enthousiasme. Peut-être que c’est de là que viennent des performances supplémentaires. »

« Ce qui est un peu plus difficile , je suppose, c’est qu’il y a beaucoup de médias et beaucoup d’activités pendant cette semaine. Il faut simplement équilibrer cela, vraiment, parce que c’est le week-end le plus important en terme de visibilité, le plus grand événement de l’année pour nous. »

« Mais finalement, nous ne pouvons pas laisser cela avoir un effet sur la course. Donc, il convient de trouver ce juste équilibre. »

Le champion F2 de 2018 disputera sa 4ème course à Silverstone au volant d’une F1 ou il pourra compter sur ses fans pour l’encourager.

Avec Russell au volant, la Williams devient presque « respectable »

Le manager sportif de la F1, Ross Brawn, a une nouvelle fois été très impressionné par la prestation du Britannique George Russell au Grand Prix d’Autriche le week-end dernier.

Le pilote Williams s’est montré particulièrement rapide en Autriche et a réussi pour la première fois de sa carrière à se hisser en Q3 en qualifications parmi les dix meilleurs pilotes.

Cerise sur le gâteau, Russell s’est hissé jusqu’en Q3 avec des pneus Mediums montés sur sa monoplace, alors que les deux pilotes Ferrari – qui sont censés avoir une monoplace plus compétitive – n’ont pas réussi à atteindre la Q3 avec ces mêmes pneus.

Au terme de la Q3, George Russell a signé le neuvième meilleur chrono, devant l’Aston Martin de Lance Stroll, et prendra finalement le départ de la course le dimanche depuis la huitième place grâce à une pénalité de trois positions infligée à Sebastian Vettel qui s’était qualifié huitième.

Le lendemain en course, Russell s’est battu durant un long moment dans le top dix, mais en fin de Grand Prix, le Britannique a eu à faire au double champion du monde Fernando Alonso dont l’Alpine était équipée de pneumatiques plus frais et n’a donc pas réussi à conserver sa dixième position.

Bien qu’il n’ait pas pu marquer ses premiers points de l’année ce week-end en Autriche malgré une incroyable performance de sa part, Russell aura au moins démontré une nouvelle fois tout son talent au volant d’une monoplace non compétitive.

« Nous sommes bénis avec les pilotes que nous avons en ce moment. » estime Ross Brawn, manager sportif de la F1, dans sa dernière chronique pour le site de la F1.

«  Nous avons la référence – qui est Lewis [Hamilton], puis nous avons Max [Verstappen], Lando [Norris], George [Russell], Carlos [Sainz], Charles [Leclerc]. »

« Il ne fait aucun doute que George soit déçu d’avoir raté son premier point pour Williams [au GP d’Autriche], mais lorsque la poussière retombera, il devrait être en mesure de retirer les points positifs d’un week-end au cours duquel il a été très, très fort. »

« L’autre Williams a eu du mal, mais avec George au volant, cette voiture est sur le point d’être respectable. George a fait un excellent travail en qualifications et un excellent travail en course. J’ai été vraiment très impressionné. »

Le contrat de George Russell avec l’équipe Williams arrive à son terme à la fin de cette saison et le Britannique est largement pressenti pour rejoindre l’écurie Mercedes en remplacement de Valtteri Bottas l’an prochain.

Toto Wolff, directeur de l’équipe Mercedes, a déclaré le week-end dernier en Autriche qu’une décision concernant le futur coéquipier de Lewis Hamilton serait prise dans le courant de l’été.

Alonso « un peu triste » d’avoir privé Russell de son premier point

Le double champion du monde Fernando Alonso a comparé sa bataille contre George Russell ce dimanche dans les derniers tours du Grand Prix d’Autriche à une lutte pour le titre mondial, même si les deux hommes se battaient en réalité seulement pour la dixième place.

Alonso et Russell se sont livrés une belle bataille dans les derniers tours de course en Autriche et c’est finalement le pilote Alpine – qui roulait avec des pneus plus frais – qui a pris l’avantage sur le pilote Williams et qui a marqué le point de la dixième place, empêchant le Britannique de marquer son tout premier point de la saison.

« C’était très intense. » a déclaré Alonso après la course ce dimanche soir au sujet de sa bataille avec Russell.

« Malheureusement, nous nous battions pour un seul point, c’était un peu comme si c’était le dernier tour du championnat pour nous, parce qu’un point vaut de l’or pour lui et pour nous aussi après avoir pris le départ depuis la 14° place. »

« C’était sympa, et d’une certaine manière, quand j’ai vu que c’était George je me suis senti un peu triste de devoir me battre contre lui. Mais je pense qu’il aura l’opportunité de monter sur des podiums et de se battre pour des victoires en course à l’avenir s’il va chez Mercedes. »

« Mais j’ai quand même apprécié. Marquer un point en partant depuis la 14° place n’était pas prévu dans nos simulations qui étaient un peu plus pessimistes que P10. »

« Ce n’est qu’un point, mais je pense que c’est le moins que nous méritons pour toute l’équipe. La performance tout au long du week-end a été très bonne et même si c’est une toute petite récompense avec un seul point, mais au mois nous marquons tous les dimanches – du moins lors des quatre derniers Grands Prix – donc, on va essayer de continuer comme ça. »

Après le Grand Prix d’Autriche, Fernando Alonso occupe la onzième place au classement des pilotes avec 20 points marqués depuis le début de la saison 2021.

Classement des pilotes F1 2021

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Russell trouve difficile de développer une F1 2022 sans pouvoir rouler sur piste

La F1 introduira son plus grand changement technique depuis l’introduction des unités de puissance hybrides V6 en 2014 à partir de l’année prochaine, remaniant la conception des monoplaces et les performances aérodynamiques.

Les F1 2022 devraient devenir plus lentes de quelques secondes par tour qu’elles ne le sont actuellement, mais elles devraient aussi être plus compétitives pour permettre une meilleure course roue à roue.

Le pilote de Williams, George Russell a déclaré qu’il n’était pas énormément impliqué dans le développement de la voiture 2022 de l’équipe Williams, mais avait terminé quelques premiers travaux sur simulateur qui ont montré à quel point les F1 seront différentes l’année prochaine.

« C’est encore un peu tôt, mais il faut construire les fondations. » a déclaré Russell ce jeudi à Spielberg en Autriche.

« Du point de vue du pilotage, vous donnez constamment des commentaires sur la monoplace de cette année pour ce que vous voulez voir sur la voiture de l’année prochaine. Mais c’est un jeu complétement différent parce que je pense que l’année prochaine sera l’un des plus gros changements dans la réglementation de la Formule 1. »

« Pour le moment, je suppose que c’est la même chose pour toutes les équipes, qui essaient de trouver leurs marques et de comprendre où elles peuvent exploiter et trouver plus de performances. Mais jusqu’à ce que nous allions sur la piste pour les premiers tests de l’année prochaine, personne n’en aura la moindre idée. »

Les premières impressions de Russell d’après ce qu’il a pu ressentir dans le simulateur sont que la monoplace devrait être certainement plus apte à courir en peloton, mais le Britannique ne peut – pour le moment – que se fier aux chiffres puisque personne ne pourra faire rouler ces monoplaces 2022 avant les essais hivernaux en début d’année prochaine.

« Je pense que ce sera plus bénéfique pour les pneumatiques parce qu’il y aura moins d’air sale et les pneus surchaufferont probablement moins. Nous aurons des pneus 18 pouces, donc il faut modéliser tout ça et faire un changement aérodynamique important pour voir comment cela affecte la dynamique de la voiture toujours sans avoir fait un seul tour en piste pour recueillir des données réelles, c’est difficile. »

« Je suppose que cela se jouera à la qualité de la corrélation [des données] entre chaque équipe. Je pense que si une équipe a une bonne corrélation entre le CFD et la soufflerie, puis ensuite sur la piste, elle devrait être dans une bonne position. »

« Je pense qu’elles pourront faire confiance à leurs chiffres, alors que pour des équipes qui ne peuvent probablement pas faire autant confiance aux chiffres, elles seront légèrement en retrait. »

Pressenti pour rouler chez Mercedes la saison prochaine, George Russell n’a toujours pas signé le moindre contrat pour 2022.

George Russell dégouté pour l’équipe Williams

Après avoir pris le départ depuis la P10 ce dimanche au Grand Prix de Styrie, George Russell a dû abandonner sur problème mécanique, alors qu’il se battait pour la septième place.

Bien que l’équipe Williams a essayé de gérer le problème durant une grande partie de la course de Russell, notamment en injectant de l’air dans le circuit de décharge des soupapes, le britannique a finalement dû abandonner.

« Je suis juste dégouté pour l’équipe pour être honnête. » a déclaré Russell après son abandon ce dimanche.

« Vous savez, ils ont travaillé si dur pour être dans cette position au cours des trois dernières années en essayant de marquer des points. Nous ne savions jamais vraiment quand cela viendrait et nous savions surtout que nous devions avoir un week-end parfait. »

« Nous avions vraiment une bonne position en P8 sur le pneus Mediums et nous aurions pu finir bien. La P7 était probablement possible et finir devant Alonso signifiait avoir quatre ou six points, c’est énorme. C’est probablement ce qui fait la différence entre la P8 et la P10 au championnat. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il était surpris par son rythme soutenu ce week-end, Russell a répondu : « Pour être honnête, je n’ai pas été surpris car je sais que nous avons fait du très bon travail récemment pour améliorer la voiture et je savais que le rythme de vendredi était fort. »

« J’étais évidemment sur les Médiums par rapport aux gars devant sur les Tendres, donc je poussais de tout mon cœur, conduisant aussi vite que possible pour rester derrière la Ferrari, l’AlphaTauri et la McLaren, vous savez ? Nous ne sommes normalement pas dans cette position, nous devons donc être fiers du travail que nous avons fait. La course est juste brutale quelques fois. »

Russell aura une nouvelle chance de bien faire dès la semaine prochaine puisque la F1 reste à Spielberg cette semaine pour une seconde course sur le Red Bull Ring.

« C’est évidemment différent, nous aurons différents composés de pneus la semaine prochaine pour jouer un grand rôle dans tout cela. »

« La chose pour nous, c’est que nous savons que ces opportunités ne se présentent pas tous les jours et nous devons tout faire bien, et les autres doivent faire des erreurs pour que nous puissions capitaliser et aujourd’hui était ce jour pour nous. C’est la course, ce n’est pas censé être facile. »

Classement du GP de Styrie

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