Lewis Hamilton « dévasté » par le fait d’avoir percuté une marmotte

Lewis Hamilton dit s’êre senti « dévasté » après avoir appris que les dommages causés à sa voiture étaient dus à une collision avec une marmotte lors du GP du Canada.

Au début de la course, le Britannique a été informé que sa voiture avait subi des dommages qui lui faisaient perdre environ 20 points d’appui aérodynamique. À partir de là, l’après-midi s’est transformé en un véritable calvaire pour le septuple champion du monde, qui a ensuite été gêné par un problème de frein.

Ce n’est toutefois qu’après la course qu’il a appris la cause des dégâts subis par le plancher de sa voiture.

« J’ai pris un bon départ, j’ai conservé ma position, je restais dans le peloton et je gérais bien mes pneus, donc j’étais optimiste », a-t-il déclaré à Sky Sports. « Puis, sans que je m’en rende compte, j’ai entendu que j’avais percuté une marmotte », a-t-il révélé.

« C’est terrible, a-t-il poursuivi. J’adore les animaux et c’est vraiment très triste. Cela ne m’était jamais arrivé ici auparavant. Le plancher, du côté droit, est troué et toutes les ailettes ont disparu. »

Au fil des ans, les marmottes se sont avérées être un problème, tout comme les mouettes, Anthony Davidson et Romain Grosjean figurant parmi les pilotes qui ont rencontré ces rongeurs errants.

« Compte tenu de cela, nous avons également eu un problème de frein à mi-course, nous sommes probablement restés trop longtemps en piste après le premier arrêt et nous nous sommes retrouvés derrière le trafic, et les problèmes se sont enchaînés », a déclaré Hamilton. « Je suis donc heureux d’avoir pu terminer, surtout avec le problème de frein que j’ai eu.

Nous avons vraiment besoin d’une mise à niveau », a-t-il admis, « et beaucoup de choses doivent changer avant que nous puissions nous battre aux avant-postes. »

Classement des championnats de F1 2025 après le Grand Prix du Canada

Comment le Grand Prix de Formule 1 du Canada 2025 a-t-il influencé le classement du championnat des pilotes et des constructeurs ?

PEquipe Points
1McLaren 584
2Ferrari260
3Mercedes248
4Red Bull 214
5Williams80
6Aston Martin62
7Racing Bulls60
8Sauber51
9Haas44
10Alpine20

PPilote Equipe Points
1O. PiastriMcLaren309
2L. NorrisMcLaren275
3M. VerstappenRed Bull205
4G. RussellMercedes184
5C. LeclercFerrari151
6L. HamiltonFerrari109
7K. AntonelliMercedes64
8A. AlbonWilliams64
9N. HülkenbergSauber37
10I. HadjarVCARB37
11L.StrollAston Martin32
12F. AlonsoAston Martin30
13E. OconHaas28
14P. GaslyAlpine20
15L. LawsonVCARB20
16O. Bearman Haas16
17C. SainzWilliams16
18G. BortoletoSauber14
19Y. TsunodaRed Bull12
20F. ColapintoAlpine0
21J. DoohanAlpine0

GP du Canada : George Russell s’impose les McLaren s’accrochent

George Russell a remporté une victoire magistrale au Grand Prix du Canada 2025, signant le quatrième succès de sa carrière en Formule 1 à l’issue d’une course intense sur le circuit Gilles-Villeneuve. Le pilote Mercedes a su résister jusqu’au bout à Max Verstappen et Kimi Antonelli, dans une épreuve marquée par une collision spectaculaire entre les McLaren de Lando Norris et Oscar Piastri à trois tours de l’arrivée. La course, animée et stratégique, s’est conclue sous voiture de sécurité, scellant le podium avec Russell en tête, suivi de Verstappen et du jeune Antonelli, qui monte sur la boîte pour la première fois de sa carrière.

Départ maîtrisé, bataille stratégique

Dès l’extinction des feux, Russell a conservé l’avantage de sa pole position face à un Verstappen pressant. Kimi Antonelli a pris le meilleur sur Piastri dès le troisième virage pour s’installer en troisième position, tandis qu’un accrochage évité de justesse derrière permettait à Nico Hülkenberg de progresser dans le classement.

La course s’est rapidement stabilisée, chacun gérant l’usure de ses pneus dans l’attente de la fenêtre de ravitaillement idéale. Verstappen a été le premier des leaders à s’arrêter, optant pour des gommes dures. Russell et Antonelli ont réagi dans les tours suivants, maintenant leur place dans le trio de tête.

McLaren : un duel qui tourne au drame

La tension a gagné en intensité dans la deuxième moitié de course, notamment entre les deux McLaren. Norris, auteur d’une belle remontée grâce à une stratégie décalée, a réduit l’écart sur Piastri avant de tenter une attaque hasardeuse dans la ligne droite des stands au 67e tour. Il a percuté l’arrière de la monoplace de son coéquipier, provoquant l’abandon de l’Australien. Norris a reconnu sa responsabilité dans l’accrochage dès la fin de l’action. Cette collision a entraîné la sortie de la voiture de sécurité, figée jusqu’au drapeau à damier.

Classement du Grand Prix du Canada

Lewis Hamilton, en proie à des problèmes de performance sur sa Ferrari endommagée, a vécu un Grand Prix compliqué. Charles Leclerc, quant à lui, a vu sa stratégie de deux arrêts compromettre ses chances de podium, exprimant à plusieurs reprises son incompréhension à la radio.

Derrière les leaders, plusieurs incidents ont émaillé la course : Alex Albon a abandonné en raison d’un souci mécanique, Lance Stroll a écopé d’une pénalité pour un contact avec Pierre Gasly, et Liam Lawson a été sanctionné pour non-respect des drapeaux bleus. Malgré ces péripéties, Fernando Alonso et Nico Hülkenberg ont réussi à inscrire des points.

Russell signe ainsi un succès décisif dans la dynamique de la saison, au terme d’un week-end parfait à Montréal. Verstappen, deuxième, limite les dégâts au championnat, tandis qu’Antonelli se rassure après trois Grands Prix sans le moindre point. 

Classement et résultat du Grand Prix de F1 du Canada 2025

Découvrez les résultats très attendus du Grand Prix de Formule 1 du Canada 2025 à Montréal !

Résultat du Grand Prix de F1 du Canada 2025

# Pilote Écurie Écart
1
 
George RUSSELL

 
Mercedes LAP 70
2
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull +0.228
3
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes +1.014
4
 
Oscar PIASTRI
McLaren +2.109
5
 
Charles LECLERC
Ferrari +3.442
6
 
Lewis HAMILTON
Ferrari +10.713
7
 
Fernando ALONSO
Aston Martin +10.972
8
 
Nico HULKENBERG
Stake +15.364
9
 
Esteban OCON
Haas 1L
10
 
Carlos SAINZ
Williams 1L
11
 
Oliver BEARMAN
Haas 1L
12
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1L
13
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1L
14
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1L
15
 
Pierre GASLY
Alpine 1L
16
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1L
17
 
Lance STROLL
Aston Martin 1L
18
 
Lando NORRIS
McLaren 4L
19
 
Liam LAWSON
Racing Bulls DNF
20
 
Alexander ALBON
Williams DNF

La grille de départ du Grand Prix de Canada ajustée après plusieurs pénalités

George Russell partira en pole position du Grand Prix du Canada, tandis que les pénalités infligées à Isack Hadjar et Yuki Tsunoda ont modifié la grille de départ.

Hadjar s’était qualifié en neuvième position, mais il partira en douzième position après avoir écopé d’une pénalité de trois places sur la grille pour avoir gêné Carlos Sainz en Q1, tandis que Tsunoda a reçu une pénalité de dix places sur la grille pour avoir enfreint le drapeau rouge lors de la troisième séance d’essais libres.

En conséquence, Tsunoda partira en dernière position, puisqu’il n’a réussi à se qualifier qu’en 11e position et a été éliminé en Q2.

Max Verstappen (deuxième) sera accompagné de Russell en première ligne, tandis qu’Oscar Piastri et Kimi Antonelli (Mercedes) complètent la deuxième ligne. Lando Norris partira d’une décevante septième place.

Position Pilote Écurie
1 George Russell Mercedes
2 Max Verstappen Red Bull
3 Oscar Piastri McLaren
4 Kimi Antonelli Mercedes
5 Lewis Hamilton Ferrari
6 Fernando Alonso Aston Martin
7 Lando Norris McLaren
8 Charles Leclerc Ferrari
9 Alex Albon Williams
10 Franco Colapinto Alpine
11 Nico Hulkenberg Stake
12 Isack Hadjar – PÉNALITÉ Racing Bulls
13 Ollie Bearman Haas
14 Esteban Ocon Haas
15 Gabriel Bortoleto Stake
16 Carlos Sainz Williams
17 Lance Stroll Aston Martin
18 Liam Lawson Racing Bulls
19 Pierre Gasly Alpine
20 Yuki Tsunoda – PÉNALITÉ Red Bull

Norris rebondit et signe le meilleur temps des EL3 à Montréal

Lando Norris a parfaitement réagi après une journée difficile vendredi en s’adjugeant le meilleur temps de la dernière séance d’essais libres du Grand Prix du Canada. Auteur d’un tour en 1:11.799, le pilote McLaren a devancé Charles Leclerc (Ferrari) de 78 millièmes lors d’une FP3 animée sur le circuit Gilles-Villeneuve.

La veille, Norris n’avait pas caché sa frustration, qualifiant le vendredi de McLaren de « pire de l’année ». Mais le Britannique a retrouvé le rythme au moment opportun, confirmant la compétitivité de sa monoplace avant les qualifications.

Derrière lui, la hiérarchie est restée serrée : George Russell (Mercedes), Lewis Hamilton (Ferrari) et Max Verstappen (Red Bull) se sont tous tenus dans un mouchoir de poche, à moins de trois dixièmes du leader.

Le classement des EL3 du GP du Canada 

La séance a également été marquée par plusieurs incidents au légendaire « mur des champions ». Oscar Piastri a légèrement endommagé sa McLaren après y avoir touché l’arrière droit, déclenchant une crevaison. Nico Hülkenberg (Stake) a, lui, évité de peu un accident plus grave après un tête-à-queue à cet endroit. Quelques instants plus tard, Oliver Bearman (Haas) a également tapé ce même mur, mais sans conséquence sérieuse.

La direction de course a brièvement interrompu la séance pour nettoyer les débris en piste. À la reprise, Norris a frappé fort avec son meilleur chrono, juste devant Russell, avant que Leclerc ne s’intercale dans les dernières minutes grâce à un dernier tour rapide, effaçant une partie des frustrations liées à sa journée tronquée de vendredi.

Max Verstappen a terminé cinquième, suivi de Fernando Alonso (Aston Martin) et du jeune Kimi Antonelli (Mercedes). Piastri, malgré sa mésaventure, a signé le huitième temps devant les deux Williams de Carlos Sainz et Alex Albon.

Yuki Tsunoda a connu une séance difficile, ralenti par des problèmes de freins sur sa Red Bull. Le Japonais n’a pris la piste qu’en toute fin de séance, terminant dernier à près de deux secondes de Norris.

Classement et résultats des Essais Libres 3 du Grand Prix du Canada

Résultats des Essais Libres 3 du Grand Prix du Canada

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Lando NORRIS
McLaren 1:11.799 S
2
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:11.877 S
3
 
George RUSSELL
Mercedes 1:11.950 H
4
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:12.050 S
5
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:12.072 S
6
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:12.247 H
7
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:12.348 S
8
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:12.519 S
9
 
Carlos SAINZ
Williams 1:12.519 S
10
 
Alexander ALBON
Williams 1:12.573 S
11
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:12.651 H
12
 
Pierre GASLY
Alpine 1:12.684 S
13
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:12.791 H
14
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:12.794 H
15
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:12.825 S
16
 
Esteban OCON
Haas 1:12.827 M
17
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:13.060 S
18
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:13.072 S
19
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:13.172 S
20
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:13.573 S

GP du Canada – George Russell en tête des EL2, Piastri en retrait et Leclerc hors-jeu

George Russell a brillé lors de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix du Canada, signant le meilleur temps et laissant entrevoir une possible deuxième pole position consécutive sur le circuit Gilles Villeneuve. Pendant ce temps, Oscar Piastri, leader du championnat, a connu une séance plus discrète, hors du top 3 pour la première fois cette saison en EL2.

La journée a été difficile pour Ferrari. Charles Leclerc, victime d’un accident en EL1, n’a pas pu prendre part à la deuxième séance en raison d’un châssis endommagé, contraignant l’équipe à procéder à son remplacement. Il a donc assisté depuis les stands aux essais de ses 19 concurrents.

Russell, déjà poleman à Montréal l’an dernier, a établi un chrono de 1:12.123 avec des pneus mediums, devançant Lando Norris de seulement 0”028, alors que ce dernier roulait en gommes tendres. Mercedes confirme sa compétitivité, avec Kimi Antonelli troisième à 0”288 sur tendres. Alexander Albon (Williams) poursuit également sur sa lancée de la matinée, terminant quatrième, juste devant Fernando Alonso (Aston Martin).

Piastri, qui n’avait jamais quitté le top 3 des EL2 cette saison, a dû se contenter de la sixième place, à plus de quatre dixièmes de son coéquipier Norris. Un vendredi inhabituel pour McLaren, qui a mené des tests techniques variés : un nouvel aileron avant sur la voiture de Piastri en EL1, puis une nouvelle suspension pour Norris en EL2. Ces changements ont visiblement modifié la hiérarchie interne pour cette journée.

Le classement des EL2 

La séance a été interrompue brièvement après la sortie de piste de Lance Stroll. Le Canadien a effleuré le mur au virage 7, brisant sa suspension avant gauche. Malgré sa volonté de rentrer aux stands, son équipe lui a ordonné de s’arrêter, par sécurité. Il a quitté la séance sans avoir enregistré de temps.

Verstappen, pourtant dominateur lors de la première séance, n’a pas pu réitérer sa performance. Il a terminé neuvième, derrière Lewis Hamilton et Carlos Sainz, ce dernier confirmant sa bonne adaptation chez Williams ce week-end. Racing Bulls a placé Liam Lawson et Isack Hadjar en dixième et onzième positions, tandis que Yuki Tsunoda, en difficulté, a terminé quinzième.

Parmi les rookies, Franco Colapinto a de nouveau commis une erreur similaire à celle du matin : un tête-à-queue au virage 1, suivi d’un arrêt entre les virages 1 et 2. Il clôture le classement des 18 pilotes ayant signé un chrono, avec un retard de 1”775 sur le meilleur temps.

À noter que Russell, avec son tour en 1:12.123, se rapproche de la pole de l’an dernier (1:12.000), signée par lui-même et égalée par Verstappen. Avec les nouveaux pneus C6, les plus tendres de la gamme Pirelli, la barre pourrait être abaissée lors des qualifications.

Lewis Hamilton défend Vasseur et balaie les rumeurs de crise chez Ferrari

Lewis Hamilton a vivement rejeté les spéculations évoquant un possible départ de Fred Vasseur de Ferrari, qualifiant ces rumeurs de « non-sens ». Le septuple champion du monde a tenu à rétablir les faits alors que certains médias italiens laissaient entendre que l’avenir du directeur d’équipe pourrait être compromis en raison des résultats décevants de la Scuderia.

Attendue comme une prétendante sérieuse au titre face à McLaren, Ferrari accuse aujourd’hui un retard de 197 points au championnat constructeurs. Leclerc et Hamilton peinent à suivre le rythme du duo McLaren, Lando Norris et Oscar Piastri, reléguant l’équipe italienne loin des ambitions initiales.

Face à ce contexte, certains titres de la presse transalpine ont suggéré que Vasseur pourrait être écarté si les performances ne s’amélioraient pas rapidement. Des spéculations balayées par Hamilton, qui a rappelé que sa décision de rejoindre Ferrari en 2025 reposait en grande partie sur sa confiance envers Vasseur, avec qui il entretient une relation de longue date.

« Je viens d’en prendre connaissance [les spéculations] juste avant d’arriver ici, donc je n’ai pas lu les articles », a déclaré Hamilton aux médias. « Ce n’est certainement pas agréable d’entendre de telles rumeurs. Tout d’abord, j’adore travailler avec Fred. Fred est la principale raison pour laquelle je suis dans cette équipe et j’ai eu l’opportunité d’être ici, ce dont je lui serai éternellement reconnaissant, et nous sommes tous dans le même bateau. »

« Nous travaillons dur en coulisses. Tout n’est pas parfait, mais comme je l’ai dit, je suis ici pour travailler avec l’équipe, mais aussi avec Fred. Je veux que Fred soit là. Je crois sincèrement que Fred est la personne qui nous mènera au sommet. Donc, en fin de compte, ce que les gens ont écrit n’a aucun sens. La plupart des gens ne savent pas ce qui se passe en coulisses et tout n’est pas facile. Tout ne se passe pas comme sur des roulettes. Nous devons apporter des changements et il y a beaucoup de travail à faire. »

« Il y a naturellement beaucoup de pression parce que nous voulons gagner, mais cela ne fait pas partie des discussions pour le moment. » Interrogé sur le caractère insensé d’un licenciement de Vasseur par Ferrari, Hamilton a ajouté : « Encore une fois, je ne pense pas que ce soit à l’ordre du jour, pour autant que je sache, et ce n’est certainement pas quelque chose que je soutiendrais. Intégrer de nouvelles personnes, du nouveau personnel, qu’il s’agisse de pilotes, d’ingénieurs ou de personnes qui dirigent une organisation, cela prend du temps et l’impact est considérable. Cela ne fait donc pas partie des discussions. Je suis ici pour gagner avec Fred, et il a tout mon soutien. »

Hamilton a réservé ses dernières critiques à ceux qui ont suggéré qu’il pourrait prendre sa retraite compte tenu des difficultés qu’il a rencontrées avec l’équipe.

« Et puis, à tous ceux qui écrivent des articles sur le fait que j’envisagerais de ne plus courir, je viens littéralement de commencer avec Ferrari », a insisté Hamilton. « Je suis ici pour plusieurs années. Je suis ici pour le long terme, donc il n’y a aucun doute sur mes intentions et sur ce que je souhaite accomplir avec cette équipe. Il n’y a aucun doute, alors arrêtez d’inventer des choses. »

Sondage – Quel pilote remportera le Grand Prix du Canada 2025 ?

Ce week-end, la F1 défait ses valises sur le circuit Gilles Villeneuve, à proximité de Montréal, pour y disputer la dixième manche du championnat. Le circuit canadien est connu pour être un circuit à l’ancienne où l’on flirte régulièrement avec les murs et les rails. Les erreurs de pilotage sont souvent couteuses et nécessitent souvent l’intervention en piste de la voiture de sécurité.

L’année passée, Max Verstappen s’y était imposé avec trois secondes d’avance sur la McLaren de Lando Norris. George Russell (Mercedes) avait complété le podium. Lando Norris avait été élu « pilote du jour » et avait également signé le meilleur tour en course. La course avait été marquée par le double abandon des Ferrari (Leclerc et Sainz).

 

Hamilton invite Ferrari à se tourner vers 2026 : « C’est un championnat ouvert »

Alors que la saison 2025 bat son plein, Lewis Hamilton estime que Ferrari doit rapidement orienter ses efforts vers le nouveau règlement technique de 2026, qu’il qualifie de véritable « championnat ouvert ».

L’an prochain, la Formule 1 connaîtra l’une des révolutions techniques les plus significatives de son histoire. Les monoplaces seront profondément transformées, avec l’introduction de l’aérodynamique active, un empattement réduit et une refonte complète des groupes motopropulseurs. Un bouleversement inédit, qui oblige les équipes à arbitrer entre la poursuite du développement de leurs voitures actuelles et la préparation stratégique de la saison à venir.

Certaines écuries, comme Williams et Aston Martin, ont d’ores et déjà mis le cap sur 2026. D’autres, à l’image de Ferrari — actuelle écurie d’Hamilton —, se retrouvent face à un choix complexe : continuer la lutte en 2025 au risque de compromettre leurs chances dès l’ouverture du prochain cycle réglementaire.

À l’issue de la neuvième course disputée à Barcelone, la Scuderia pointe à la deuxième place du classement constructeurs avec 165 points, mais accuse un retard conséquent de 197 unités sur McLaren, largement en tête et en position de force pour conserver sa couronne.

Face à cet écart, Hamilton suggère qu’un basculement vers 2026 pourrait s’avérer inévitable : « Il faudra faire ce choix avant qu’il ne soit trop tard », a-t-il prévenu, soulignant l’importance pour Ferrari de ne pas manquer le virage de cette nouvelle ère.

« Je ne sais pas quelles améliorations nous attendent, mais nous n’avons pas eu de mise à jour depuis un certain temps », a déclaré Hamilton. « Nous allons continuer à pousser avec ce que nous avons, mais également, je dirai simplement : « Concentrons-nous sur l’année prochaine ». Nous construisons donc des bases cette année, nous apprenons à connaître les outils, les structures, nos processus, et nous nous efforçons de les maîtriser, afin que lorsque nous arriverons l’année prochaine, nous ayons la voiture que nous voulons vraiment. Ce n’est pas à moi de décider, et nous travaillons sur la voiture de l’année prochaine. »

GP d’Espagne : Oscar Piastri égale un record d’Ayrton Senna et a maintenant Lewis Hamilton en ligne de mire

Oscar Piastri continue d’imposer son rythme en Formule 1. En s’imposant avec autorité lors du Grand Prix d’Espagne, l’Australien a signé sa cinquième victoire de la saison en neuf courses, tout en égalant une performance historique : celle des huit podiums consécutifs d’Ayrton Senna au volant d’une McLaren en 1988.

Auteur de la pole position à Barcelone, Piastri a contrôlé la course avec assurance. Il n’a cédé les commandes qu’à Max Verstappen lors des arrêts aux stands avant de reprendre l’avantage et de parfaitement gérer le redémarrage après l’intervention de la voiture de sécurité en fin d’épreuve.

Avec ce succès, McLaren signe un doublé grâce à la deuxième place de Lando Norris. Piastri, lui, prend dix points d’avance sur son coéquipier au classement général, confirmant sa montée en puissance au sein du peloton.

Depuis le début de la saison, le pilote de 23 ans a décroché huit podiums en neuf courses, seuls les caprices de la météo à Melbourne l’ayant privé d’un top 3 à domicile. Il s’était alors classé neuvième à l’issue d’une course marquée par les averses.

Cette série permet à Piastri d’égaler celle de Senna, réalisée en 1988 entre les Grands Prix du Mexique et de Belgique, durant laquelle le Brésilien avait signé six victoires et deux deuxièmes places. La séquence de Senna s’était achevée à Monza après une collision avec Jean-Louis Schlesser.

Le record interne de McLaren reste toutefois détenu par Lewis Hamilton, auteur de neuf podiums consécutifs en début de carrière en 2007, de Melbourne à Silverstone. La série du Britannique avait pris fin sous la pluie du Nürburgring, lors du Grand Prix d’Europe.

Piastri pourrait donc égaler Hamilton dès la prochaine manche à Montréal, sur un tracé théoriquement favorable à McLaren. Pour mémoire, le record absolu de la discipline reste l’œuvre de Michael Schumacher avec 19 podiums consécutifs entre 2001 et 2002.

Rosberg : la course de Hamilton en Espagne était « incroyablement mauvaise »

Les faits sont durs : Lewis Hamilton n’a battu son équipier Charles Leclerc qu’une seule fois cette saison, lors du Grand Prix d’Émilie-Romagne, le mois dernier.

Nico Rosberg, de Sky Sports F1, a déclaré qu’il était « difficile de voir » son ancien coéquipier en difficulté.

« Dimanche a été une journée horrible pour lui, car il était tout simplement lent, ce qui est très inhabituel », a déclaré Rosberg, amené à donner son avis de consultant sur l’antenne de la chaine Sky Sports F1.

Le Champion du Monde 2016 a commenté les difficultés rencontrées par Ferrari, Hamilton ayant déclaré en EL2 que sa voiture était « impossible à conduire » en Espagne, avant de finalement prendre après le GP la responsabilité de son rythme médiocre, qualifiant sa course de « terrible » et n’ayant aucune explication à donner à ces difficultés rencontrées dès le début de la course, lors duquel le team dû intimer par radio au Britannique de laisser passer Leclerc afin de ne pas compromettre son rythme de course.

« Oui, il lui arrive parfois d’être à côté de la plaque en qualifications, mais en course, il est généralement impressionnant, et cette course était vraiment catastrophique », estime Rosberg.

« Il n’a pas d’explication non plus. Y avait-il des dommages au niveau du plancher ? Ces planchers sont très sensibles et il peut toujours y avoir un petit problème qui fait perdre beaucoup de temps.

Quand on n’a pas d’explication, c’est vraiment difficile en tant que pilote, surtout quand on voit son coéquipier terminer troisième sur le podium. Au vu de sa saison jusqu’à présent, la situation est très sombre. »

La saison 2025 de Formule 1 fait désormais une pause après le triple rendez-vous européen avant de reprendre avec le Grand Prix du Canada du 13 au 15 juin, le même week-end que les 24 Heures du Mans. 

Lewis Hamilton occupe la sixième place du championnat du monde 2025, 23 points derrière son équipier Charles Leclerc, et à 115 points du leader Oscar Piastri, vainqueur ce dimanche.

Verstappen : le potentiel pour être considéré comme le GOAT en F1 ?

L’ex-pilote F1 Karl Wendlinger a classé Max Verstappen parmi les plus grands pilotes de tous les temps, le plaçant juste derrière Ayrton Senna, Michael Schumacher, Lewis Hamilton et Alain Prost, mais a laissé la porte ouverte à Verstappen pour les éclipser.

Il a déclaré : « Le numéro un est Ayrton Senna. J’ai eu le plaisir de courir non pas contre lui, mais avec lui lors de courses ». « Ensuite, Schumacher, parce qu’il a réussi à remporter autant de succès pendant tant d’années consécutives. Lewis Hamilton est troisième. Il est sept fois champion du monde de F1 et maintient son niveau de performance depuis très longtemps. J’apprécie beaucoup Alain Prost. Et le cinquième ? Max Verstappen. »

Chaque année, les directeurs d’équipes du paddock F1 sont amenés à proposer un vote secret pour désigner le meilleur pilote de la saison. Il est reconnu parmi les décideurs du monde de la F1 que Max Verstappen survole le classement depuis maintenant de nombreuses saisons.

« Verstappen pourrait être le plus grand de tous les temps », poursuit Wendliger. « Je pense qu’il a déjà fait tout ce qu’il fallait pour devenir un pilote de haut niveau. Il est quadruple champion du monde, alors peut-être. J’ai toujours beaucoup apprécié Senna. À l’époque, en Formule 1, les différences entre les voitures étaient beaucoup plus importantes qu’aujourd’hui. Je me souviens d’Imola en 1993, Prost était en pole position. Senna était troisième sur la grille, déjà 1,6 seconde derrière. J’étais cinquième sur la grille, je pense à 2,5 secondes de la pole position. Mais malgré tout, Senna était capable de faire des courses magiques, même avec une voiture qui était nettement plus lente en qualifications. « Verstappen a fait quelques courses de la même manière, la voiture se comportait très mal, ses coéquipiers avaient de gros problèmes, mais il était toujours dans le rythme et se battait pour gagner », a ajouté Wendlinger.

Hamilton sur la retraite : « Je resterai jusqu’à mes 50 ans »

Lewis Hamilton est une légende de la Formule 1, et ceux qui le suivent depuis ses débuts chez McLaren en 2007 seront ravis d’apprendre que le septuple champion du monde n’a pas l’intention de prendre sa retraite pour l’instant.

Lorsque Hamilton a annoncé son départ de Mercedes en 2024, de nombreux fans ont spéculé qu’il s’agissait de la dernière étape de sa carrière avant sa retraite. Alors que la plupart des supporters de Hamilton et de Ferrari espèrent qu’il remportera un huitième titre mondial avec l’écurie italienne, Hamilton a indiqué que la retraite n’était pas à l’ordre du jour, même s’il décrochait ce titre record. S’il y parvient, il sera le premier pilote de l’histoire de la F1 à remporter huit championnats.

Hamilton est actuellement âgé de 40 ans et, bien qu’il ne soit pas le pilote le plus âgé du plateau, des questions se posent quant à la durée de sa carrière dans ce sport dominé par des pilotes d’une vingtaine d’années. Fernando Alonso, double champion du monde qui ne pilote plus pour Aston Martin, est âgé de 43 ans. Alonso avait tenté de prendre sa retraite de la F1 à la fin de la saison 2018, mais il est revenu en 2021 et a réussi à monter plusieurs fois sur le podium depuis.

Il semble qu’Alonso et Hamilton n’aient pas l’intention de quitter le paddock et l’un comme l’autre rêve de remporter un autre titre mondial au cours des deux prochaines années, avec notamment 2026 comme grande source d’espoir pour l’ensemble du plateau en raison du bouleversement de la réglementation technique, qui rebat totalement les cartes pour tous.

Hamilton a laissé entendre qu’il n’avait pas l’intention de prendre sa retraite, surtout si Ferrari lui donne les moyens de remporter ce huitième titre tant convoité. Il a déclaré à RacingNews364 en début d’année : « Si j’ai la chance de remporter un autre titre, ce qui est évidemment notre objectif, je ne me vois pas m’arrêter. »

Cependant, le Britannique ne semble pas du tout préoccupé par ce qu’on attend de lui, y compris après une entame de saison 2025 pour le moins difficile, aussi bien pour Ferrari que pour lui-même. L’étincelle de confiance qui semblait avoir progressivement disparu au cours de ses dernières années chez Mercedes semble être revenue.

S’adressant au magazine Time, Hamilton a déclaré : « Ce que je peux vous dire, c’est que la retraite n’est pas du tout dans mes projets. Je pourrais rester ici jusqu’à 50 ans, qui sait ? » Il y aura des défis à relever, le plus grand étant probablement le passage à une nouvelle équipe après 12 saisons chez Mercedes. Mais Hamilton reste imperturbable : « Je sais où je dois aller. Je sais comment y arriver. C’est loin, et ça va être difficile d’y arriver. Mais je sais que j’ai tous les ingrédients, toutes les personnes et une équipe incroyable autour de moi. »

Alonso et Hamilton ont tous deux des contrats qui courent jusqu’à la fin de 2026, avec une clause dans le contrat de ce dernier lui permettant de rester plus longtemps, en fonction de ses performances. Il demeure difficile d’imaginer qu’après le summum que représente Ferrari dans une carrière, Hamilton puisse être tenté d’aller voir ailleurs en F1. Tout comme il est difficile d’imaginer que l’équipe italienne puisse envisager rester uni au Britannique pendant encore une décennie ! 

La restriction sur les ailerons est un gaspillage d’argent, selon Hamilton

Lewis Hamilton a estimé à Barcelone que la restriction sur la flexibilité des ailerons n’est rien d’autre qu’un gaspillage d’argent.

Introduite en trois étapes, la dernière phase de cette restriction est entrée en vigueur ce week-end à Barcelone, sans avoir produit de différence perceptible sur les performances ou le classement.

McLaren, qui fait l’objet de spéculations depuis le début de son redressement, mais qui a toujours été innocentée, n’a apporté aucune modification à Barcelone, alors que tous ses concurrents ont revu leur aileron avant afin de se conformer à la dernière directive technique.

Alors que certains, comme Ferrari, pensaient en tirer profit, aucun changement notable n’a été constaté jusqu’à présent.

« Quel gaspillage d’argent », a déclaré Lewis Hamilton en riant après s’être qualifié en cinquième position, samedi. « L’équilibre n’est certainement pas aussi bon qu’avant, mais cela n’a rien changé… C’est juste de l’argent gaspillé pour tout le monde.

Cela n’a littéralement rien changé », a-t-il ajouté. « Les ailerons de tout le monde se tordent toujours, mais seulement de moitié, et tout le monde a dû fabriquer de nouveaux ailerons et dépenser plus d’argent pour les fabriquer.

Cela n’a aucun sens, mais c’est comme ça et nous continuons. »

« Nous devrions donner cet argent à des œuvres caritatives », a-t-il ajouté par la suite, en référence à l’argent dépensé pour se conformer aux règles.

Au début du week-end, le pilote Ferrari avait estimé que la flexibilité des ailerons était « positive » et que la F1 allait « dans la mauvaise direction » en limitant leur utilisation.

Lorsqu’on lui a demandé s’il s’attendait à une différence dans la maniabilité de la voiture, il a répondu : « Non, je ne m’attendais pas à cela… J’ai conduit sur le simulateur et c’était pratiquement identique. Juste un peu plus de survirage à grande vitesse. »

 

Lewis Hamilton s’en prend à lui-même après son « terrible » GP d’Espagne

Lewis Hamilton a déclaré qu’il n’y avait « aucun point positif » à retenir de sa performance lors du Grand Prix d’Espagne. Frédéric Vasseur a révélé que Hamilton avait rencontré un « problème » dans la dernière partie de la course. Hamilton a clairement souffert face à son coéquipier chez Ferrari, Charles Leclerc, qui a terminé troisième.

Lewis Hamilton a donné quelques brèves réponses après une « très mauvaise journée » au Grand Prix d’Espagne, où le pilote Ferrari a terminé sixième.

Lewis Hamilton s’est reproché son « terrible » Grand Prix d’Espagne après avoir terminé sixième de la course dimanche. Hamilton a réalisé samedi sa meilleure qualification et s’est élancé en cinquième position, mais il a rapidement subi la pression de son coéquipier chez Ferrari, Charles Leclerc, et l’a laissé passer après seulement neuf tours.

Le pilote Ferrari a ensuite roulé en cinquième position jusqu’à ce qu’un deuxième arrêt au stand trop lent le mette en difficulté dans sa lutte contre son ancien coéquipier chez Mercedes, George Russell, et le relègue à la sixième place.

Une voiture de sécurité pour Kimi Antonelli, qui a abandonné, a donné à Hamilton une occasion tardive de rattraper son retard, mais il a été dépassé par la Sauber de Nico Hulkenberg.

« Que voulez-vous que je vous dise ? J’ai passé une très mauvaise journée et je n’ai rien à dire. Ça a été une journée difficile », a déclaré Hamilton, découragé, à Sky Sports F1. « Il n’y a rien d’autre à ajouter. C’était terrible. Inutile d’expliquer. Je ne sais tout simplement pas quoi dire. »

Après s’être qualifié en cinquième position, Hamilton a déclaré qu’il visait un podium au Grand Prix d’Espagne.

Lorsqu’on lui a demandé si l’équipe pouvait trouver des réponses, il a ajouté : « Je suis sûr que non, c’était probablement juste moi. »

Hamilton espérait monter sur le podium pour la première fois en tant que pilote Ferrari, mais il n’a finalement rien retiré de positif de sa course dimanche. Il a déclaré : « Je ne sais pas pourquoi ça s’est si mal passé. C’était la pire course que j’ai jamais connue en termes d’équilibre. »

Vasseur révèle que Hamilton « a eu un problème » lors de son dernier relais

La vitesse de Hamilton en course est généralement un atout, mais il a été clairement devancé par Leclerc tout au long des 66 tours du Circuit de Barcelona-Catalunya et compte désormais 23 points de retard sur son coéquipier Ferrari au championnat.

Le directeur de l’écurie Ferrari, Frédéric Vasseur, a révélé que Hamilton avait connu un problème sur sa voiture avant l’intervention tardive de la voiture de sécurité, sans toutefois préciser la nature de ce problème.

GP d’Espagne : Piastri s’impose, Verstappen implose

Oscar Piastri a remporté ce dimanche le Grand Prix d’Espagne, convertissant sa pole position en victoire malgré une fin de course perturbée par une voiture de sécurité. Le pilote australien signe ainsi son cinquième succès de la saison, devant son coéquipier Lando Norris, pour un doublé McLaren inédit depuis plus de dix ans.

Parti en tête, Piastri a maîtrisé la majeure partie de la course, même si l’intervention tardive de la voiture de sécurité a resserré les écarts dans les derniers tours. Leclerc complète le podium après avoir profité des déboires de Max Verstappen, pénalisé et relégué à la 10e place.

Départ maîtrisé pour Piastri, Norris en difficulté

Le départ a été favorable à Piastri, qui a conservé la tête dans le premier virage. En revanche, Norris a perdu une position au profit de Verstappen. Derrière, Charles Leclerc a rapidement pris l’ascendant sur son coéquipier Lewis Hamilton, en difficulté dans les premiers relais. L’ordre s’est stabilisé à l’avant, avec Piastri menant devant Verstappen et Norris.

Batailles stratégiques et premiers arrêts

Verstappen a lancé la valse des arrêts au 14e tour, optant pour de nouveaux pneus tendres. McLaren a réagi quelques tours plus tard : Norris s’est arrêté au 22e tour, suivi de Piastri un tour plus tard. Tous deux chaussaient des gommes mediums, leur permettant de recoller progressivement à Verstappen.

Classement du GP d’Espagne

En milieu de peloton, les incidents se multipliaient : un accrochage entre Lawson et Albon a endommagé l’aileron avant de ce dernier. Albon a reçu une pénalité de 10 secondes avant d’abandonner, après avoir quitté la piste pour gagner une position.

Un sprint final mouvementé

À l’approche des derniers tours, Verstappen, Norris puis Piastri ont chacun effectué un troisième arrêt pour préparer un sprint final. L’ordre restait inchangé jusqu’à la sortie de la voiture de sécurité au 55e tour, provoquée par l’abandon de Kimi Antonelli, en proie à un problème mécanique.

Au redémarrage, Verstappen a perdu le contrôle de sa Red Bull, permettant à Leclerc de s’emparer de la troisième place. Quelques instants plus tard, un contact entre Verstappen et Russell dans le virage n°5 a entraîné une enquête et une pénalité de dix secondes à l’encontre du Néerlandais.

Piastri n’a pas été inquiété en tête et a filé vers la victoire. Norris l’a suivi pour offrir à McLaren un doublé historique. Leclerc monte sur son troisième podium de la saison. Russell a terminé quatrième, tandis que Nico Hülkenberg a profité du chaos final pour remonter à une impressionnante cinquième place. Hamilton s’est classé sixième, devant Isack Hadjar, Pierre Gasly et Fernando Alonso, ce dernier inscrivant enfin ses premiers points de la saison devant son public.

F1 – Les classements pilotes et constructeurs après le GP d’Espagne

PPilote Equipe Points
1O. PiastriMcLaren309
2L. NorrisMcLaren275
3M. VerstappenRed Bull205
4G. RussellMercedes184
5C. LeclercFerrari151
6L. HamiltonFerrari109
7K. AntonelliMercedes64
8A. AlbonWilliams64
9N. HülkenbergSauber37
10I. HadjarVCARB37
11L.StrollAston Martin32
12F. AlonsoAston Martin30
13E. OconHaas28
14P. GaslyAlpine20
15L. LawsonVCARB20
16O. Bearman Haas16
17C. SainzWilliams16
18G. BortoletoSauber14
19Y. TsunodaRed Bull12
20F. ColapintoAlpine0
21J. DoohanAlpine0
PEquipe Points
1McLaren 584
2Ferrari260
3Mercedes248
4Red Bull 214
5Williams80
6Aston Martin62
7Racing Bulls60
8Sauber51
9Haas44
10Alpine20

Leclerc assume pleinement le pari stratégique manqué en qualifications

Charles Leclerc a tenu à assumer « l’entière responsabilité » de la stratégie adoptée par Ferrari lors des qualifications du Grand Prix d’Espagne. Le pilote monégasque, qui s’élancera depuis la septième position sur la grille à Barcelone, a choisi de ne réaliser qu’une seule tentative en Q3, contrairement à ses rivaux directs qui ont tous effectué deux tours rapides.

Cette approche visait à préserver un train de pneus tendres pour la course, qui devrait se jouer sur deux arrêts, les gommes dures C1 s’étant montrées peu efficaces sur le circuit catalan.

Devancé par Lewis Hamilton – cinquième – pour la deuxième fois seulement cette saison, Leclerc a reconnu que cette décision lui revenait et n’a pas cherché à en imputer la responsabilité à son équipe.

« Je pense qu’il est toujours plus facile avec deux trains en Q3, et je ne sais pas combien de temps j’aurais pu gagner », a déclaré Leclerc. « Mais j’assume l’entière responsabilité du déroulement des qualifications, c’était mon choix. En Q3, j’ai choisi de partir au milieu alors que l’équipe me poussait à partir à la fin. Je voulais avoir un plan B au cas où je commettais une erreur lors du premier tour, et je voulais avoir la possibilité de faire un deuxième tour. C’est donc ma responsabilité, et nous avons fait ces choix pour avoir de meilleurs pneus pour la course. Si nous faisons une très mauvaise course, je devrai assumer la responsabilité d’un mauvais week-end. Si tout se passe bien, je serai heureux de m’attribuer le mérite d’avoir poussé l’équipe dans une certaine direction, mais seul le temps nous le dira. Évidemment, la 7e place est un peu en dessous de nos attentes, même avec les choix que j’ai faits pour les qualifications, je m’attendais à être un peu mieux classé, mais c’est comme ça, le choix est fait. »