Mercedes préoccupé par les abandons à répétition d’Antonelli

Le directeur technique de Mercedes, James Allison, admet que les récents abandons de Kimi Antonelli sont « difficiles à avaler ».

Le jeune pilote a abandonné après 44 tours lors de sa course à domicile à Imola en raison d’un problème de contrôle de l’accélérateur, tandis que c’est une panne moteur le week-end dernier en Espagne qui a provoqué la sortie de la voiture de sécurité et une fin de course controversée.

À Imola, il était huitième au moment de son abandon, tandis que le week-end dernier, il était septième et se rapprochait d’un Lewis Hamilton en difficulté.

« Kimi est jeune et plein de l’optimisme de la jeunesse », a déclaré Allison lors du dernier débriefing Mercedes, « mais je sais pertinemment que nos échecs récents ont ébranlé Kimi. Deux abandons, l’un causé par un problème de châssis, l’autre par un problème de PU en seulement trois courses, c’est difficile à avaler », admet le Britannique.

Malgré ces échecs, et contrairement à certains, le jeune pilote a su garder son sang-froid dans les deux cas et n’a pas piqué de crise.

« Cela mis à part, Kimi sait qu’il doit encore progresser », déclare Allison.

« Mais malgré tout, nous avons accompli un travail très positif avec lui et il a acquis une expérience formidable en courant sur un circuit très dynamique comme celui de Barcelone, avec des températures avoisinant les 50 degrés et en gérant des pneus tendres dans ces conditions.»

Cela lui a permis d’acquérir très rapidement de l’expérience, et il s’en est plutôt bien sorti.

Le jeune pilote devrait connaître d’autres frustrations plus tard dans la saison, car la panne moteur à Barcelone lui vaudra presque certainement une pénalité sur la grille lorsqu’il dépassera son quota de moteurs plus tard dans la saison, peut-être même à Monza.

« Cela met une certaine pression sur le pool », explique Allison. « Nous pourrions installer un nouveau moteur le week-end prochain sans encourir de pénalité, car nous sommes encore en dessous du nombre maximum autorisé par an sans pénalité.

Mais bien sûr, nous ne sommes qu’à un tiers de la saison, ce qui va mettre le pool à rude épreuve si nous devons le faire durer jusqu’à la fin de l’année.

Nous allons donc réfléchir à la meilleure façon de gérer les ressources restantes. Mais, oui, ce n’est évidemment pas agréable quand un groupe motopropulseur sort du pool avant d’avoir atteint sa durée de vie maximale. »

Après la déception cuisante de Monaco, où aucun des deux pilotes n’a terminé dans les points, Mercedes a changé sa philosophie de réglage, une décision qui semble avoir porté ses fruits.

« Je pense que le plus important dans ces trois courses, c’est que nous nous sommes complètement trompés dans la configuration de la voiture lors des deux premières », admet-il. « Nous avons trop sollicité l’essieu arrière et nous en avons beaucoup souffert. Nous avons donc abordé Barcelone avec un état d’esprit différent.

Et sur un circuit qui aurait détruit nos pneus si nous avions adopté la même approche qu’à Imola et Monaco, nous avons en fait été un peu plus nous-mêmes.

Donc, en regardant vers l’avenir et en sachant que nous pouvons faire mieux et aller plus loin dans cette voie lors des prochaines courses, je pense que c’est une bonne chose. »

Oscar Piastri, un homme de glace qui ressent néanmoins des émotions !

Le leader du championnat, Oscar Piastri, rejette les rumeurs selon lesquelles il serait « apparenté » à l’Iceman Kimi Raikkonen.

Alors que son coéquipier affiche ouvertement ses émotions, sans chercher à les cacher, surtout lorsqu’il estime avoir commis une erreur, Piastri, lui, ne laisse rien transparaître.

Qu’il commette une erreur et fasse un tête-à-queue, qu’il décroche la pole position avec une demi-seconde d’avance, qu’il perçoive des consignes d’équipe favorables à son coéquipier ou qu’il remporte sa troisième victoire consécutive, sa réaction est presque toujours la même. Tel un bon joueur de poker, il ne dévoile jamais son jeu.

Lorsqu’on a fait remarquer à l’Australien que sur les réseaux sociaux, son « attitude nonchalante » était de plus en plus comparée à celle de Kimi Raikkonen, et que certains le surnommaient en plaisantant le fils de l’Iceman, Piastri a répondu : « Je ne suis pas sûr de vouloir être surnommé Ice Boy !

Je pense que les émotions sont différentes à chaque fois », a-t-il poursuivi. « Il y a certainement eu des qualifications et des courses où je n’étais pas nonchalant et où il y avait beaucoup d’émotion derrière. Mais il y en a d’autres où vous partez en sachant que si vous faites du bon travail, vous pouvez obtenir le résultat que vous voulez.

Ne vous méprenez pas, a-t-il ajouté, c’est incroyablement satisfaisant, mais je pense que je ne suis tout simplement pas quelqu’un de très émotif. C’est comme ça que je suis, vraiment.

Ne vous méprenez pas, insiste-t-il, il y a quand même des moments où je suis ému.

Après les courses, cela dépend un peu de la course. Si vous vous êtes battu avec quelqu’un pendant toute la course et que vous gagnez, alors oui, vous êtes plutôt excité. Mais si vous avez un peu d’avance, vous savez en quelques tours que ça va se passer comme vous le souhaitez, et cela ne déborde pas trop. Voilà, c’est comme ça que je suis. »

La chance des fans d’avoir un duel inter-équipiers et équipes pour le titre

Les fans de Formule 1 sont gâtés en 2025, même si nombre d’entre eux, supporters en premier lieu des Ferrari et de Charles Leclerc et Lewis Hamilton, peinent sans doute à trouver dans cette saison tous les éléments pouvant les réjouir. Reste que la dynamique observée dans ce championnat, qui permet d’assister à une lutte entre équipiers chez McLaren avec Oscar Piastri et Lando Norris – ainsi que celle entre équipes rivales, avec le champion du monde en titre Max Verstappen venant challenger le duo, offre de quoi se régaler.

La plupart du temps, on assiste à une lutte entre les rivaux pour le titre, comme en 2021 où Lewis Hamilton, dans sa Mercedes, a livré une bataille acharnée à Verstappen, ou à une lutte au sein d’une même équipe, comme entre 2014 et 2016, où le Britannique s’est affronté à son coéquipier Nico Rosberg.

Mais cette saison, nous avons la chance d’avoir les deux. Tous les ingrédients sont réunis pour une lutte titanesque. Les campagnes les plus mémorables sont celles qui offrent quelque chose d’un peu différent, et c’est le cas cette année.

En 2003, Michael Schumacher a défendu avec succès son titre avec Ferrari, mais les défis lancés par Juan Pablo Montoya dans sa Williams et Kimi Raikkonen dans sa McLaren ont rendu la course très serrée jusqu’à la fin.

Puis il y a eu la saison 2010, unique en son genre, qui a vu Fernando Alonso, chez Ferrari, se battre toute l’année contre deux duos de coéquipiers : Sebastian Vettel et Mark Webber chez Red Bull, et Lewis Hamilton et Jenson Button chez McLaren.

Cependant, la situation actuelle peut être comparée avec le plus de précision à celle de 2007, lorsque Alonso et Hamilton, chez McLaren, ont affronté la Ferrari de Raikkonen.

Piastri a récemment fait allusion à cette campagne légendaire, déclarant que Norris et lui « essayaient de répéter 2007 ». Il n’aura pas manqué de remarquer que les luttes intestines à Woking cette année-là avaient permis au pilote finlandais de s’emparer de son seul et unique titre…!

Officiel : Kimi Raikkonen absent au GP d’Italie

Le pilote Alfa Romeo Kimi Raikkonen n’a pas été autorisé à participer au Grand Prix d’Italie avec son équipe ce week-end à Monza après avoir été testé positif au Covid-19 le week-end dernier à Zandvoort.

C’est donc une nouvelle fois le pilote de réserve de l’équipe Alfa Romeo, le Polonais Robert Kubica, qui pilotera la C41 ce week-end à Monza.

« Je tiens avant tout à souhaiter le meilleur à Kimi. J’espère qu’il se remettra totalement et reviendra bientôt dans le cockpit. » à déclaré Kubica

« Contrairement à Zandvoort, c’est un tracé que je connais bien, donc cela m’aidera surtout que le nouveau format de qualifications sprint fait que nous n’aurons qu’une courte séance d’essais. »

« J’ai hâte de courir à Monza, c’est un circuit incroyable où j’ai décroché mon premier podium en 2006. »

Ce week-end à Monza, Alfa Romeo courra avec une livrée spéciale de sa C41 aux couleurs de l’Italie.

 

Kimi Raikkonen doit-il stopper sa carrière en F1 ?

Les années passent et la question de savoir si Kimi Raikkonen prendra ou pas sa retraite à la fin de la saison revient également sur la table chaque année.

Le pilote Alfa Romeo aura 42 ans au mois d’octobre prochain et bien qu’il n’y ait absolument aucun doute sur sa parfaite condition physique, ni même sur son talent, beaucoup se demandent s’il ne serait pas temps pour le Finlandais de laisser sa place à la jeune génération.

Après avoir débuté sa carrière en F1 en 2001, avoir décroché la couronne mondiale en 2007 avec Ferrari et avoir pris le départ de 341 Grands Prix, l’actuel pilote Alfa Romeo est plus habitué au fond de peloton qu’aux podiums ces dernières années et n’a marqué qu’un seul point depuis le début de la campagne 2021 au volant d’une monoplace ne lui permettant pas de se battre pour un top dix de façon régulière.

Lors de la dernière course disputée en Autriche, Raikkonen est allé percuter la monoplace de son ancien coéquipier Sebastian Vettel dans le dernier tour du Grand Prix alors que les deux hommes se battaient pour la douzième position en piste.

Après cet accident qui n’a heureusement fait aucun blessé, les commissaires de course du Grand Prix d’Autriche ont estimé que seul Kimi Raikkkonen était responsable et lui ont donc infligé une pénalité de 20 secondes sur son temps final et deux points de pénalité sur sa super licence.

Après cet accrochage, certains observateurs – dont des anciens pilotes de F1- ont relancé le débat pour savoir si Kimi Raikkonen devait encore continuer à courir en catégorie reine.

Cité par le Bild, l’ancien pilote Red Bull David Coulthard estime pour sa part que le Finlandais ferait mieux de stopper sa carrière à la fin de cette saison pour laisser sa place à des jeunes pilotes.

« Moi j’avais 37 ans lorsque j’ai arrêté ma carrière. » a déclaré David Coulthard qui a roulé pour McLaren, Red Bull ou encore Williams.

« Soudainement, vous vous mettez à commettre des erreurs et vous ne voulez pas admettre que c’est de votre faute. »

« Mais c’est bien vous, et j’ai aussi remarqué que c’était souvent dû à un manque de concentration vers la fin d’une course. On l’a également vu avec Michael Schumacher lors de sa dernière année. »

Le talent du champion du monde Kimi Raikkonen est indéniable, mais avec des erreurs qui se multiplient et le jeune Schumacher Jr candidat pour remplacer le Finlandais chez Alfa Romeo, la saison 2021 pourrait bien finalement être l’ultime année de Raikkonen en tant que pilote titulaire. Le contrat de Kimi Raikkonen arrive d’ailleurs à son terme à la fin de cette saison avec l’équipe Alfa Romeo…

Officiel : l’équipe Alfa Romeo à l’amende au GP de France

L’équipe Alfa Romeo a écopé d’une amende ce samedi au terme de la séance de qualifications du Grand Prix de France.

Les commissaires de course du Grand Prix de France reprochent au pilote Alfa Romeo Kimi Raikkonen d’avoir roulé trop vite dans la voie des stands pendant la séance de qualifications.

Durant tout le week-end, la vitesse dans la voie des stands est limitée à 60 km/h, mais le Finlandais a été flashé à 61,2 km/h. Pour cet excès de vitesse, l’écurie écope donc d’une amende forfaitaire d’un montant de 200 euros.

D’un point de vue purement sportif, Kimi Raikkonen s’est qualifié en dix-septième position sur la grille de départ du GP de France après avoir été piégé par un drapeau rouge lors de la Q1.

 

Kimi Raikkonen confirme « un pas en avant » avec le moteur Ferrari

Kimi Raikkonen a confirmé que le moteur Ferrari monté à l’arrière de sa monoplace cette année était bien plus puissant que le précédent, cependant, le pilote finlandais se montre prudent à la veille de la première course de l’année, notamment parce que les autres motoristes ont également amélioré leur moteur cet hiver.

Après des essais hivernaux productifs pour l’équipe Alfa Romeo (elle est l’équipe qui a le plus roulé en trois jours avec AlphaTauri: 422 tours), beaucoup estiment dans le paddock que l’équipe suisse sera un véritable challenger dans le milieu de peloton cette saison.

Lorsqu’on demande à Kimi Raikkonen s’il a pu percevoir une nette différence avec le moteur Ferrari 2021 durant les tests de Bahreïn, le Finlandais confirme que l’unité motrice de Maranello a fait un pas en avant.

« Bien-sûr nous avons un peu plus de puissance, c’est vraiment un pas en avant, mais on s’attend également à ce que les autres motoristes fassent la même chose. » a déclaré Raikkonen ce jeudi à Bahreïn.

« Il faudra voir dans quelle mesure ils se sont améliorés. Mais c’est certainement un pas dans la bonne direction. C’est la même chose avec la voiture, vous en voulez toujours plus, mais je pense que tout va dans le bon sens. »

Interrogé une nouvelle fois sur son avenir en F1, Raikkonen – qui a prolongé pour une seule saison – a indiqué que les performances de l’équipe Alfa Romeo cette année n’influenceraient pas son choix pour 2022.

« Je doute que cela fasse une différence sur ce qui se passera l’année prochaine. Évidemment, mieux nous performons et plus nous sommes heureux en tant qu’équipe mais aussi en tant que pilote. »

« Je pense donc que les années où vous n’êtes pas là où vous voulez êtres, ce sont toujours de longues années. Ce n’est pas aussi amusant et vous pouvez le voir sur le visage des gens. »

« Là où nous serons cette année après la première course, nous continuerons à travailler et à nous améliorer pour nous trouver là où nous voulons être et j’espère que nous arriverons à marquer régulièrement des points. »

« Mais bien sûr, ce ne sera pas facile, tout le monde veut être là, alors nous continuons simplement à travailler. »