La grille F1 2026 : le plateau actuel et toutes les rumeurs

La situation contractuelle actuelle de chaque pilote de F1 – et toutes les rumeurs sur ce qui pourrait se passer ensuite

Écurie

Pilote

Fin de contrat

McLaren

Lando Norris

« Long terme »

 

Oscar Piastri

2026

Ferrari

Lewis Hamilton

Plusieurs années

 

Charles Leclerc

Plusieurs années

Red Bull

Max Verstappen

2028

 

Yuki Tsunoda

2025

Mercedes

George Russell

2025

 

Kimi Antonelli

2025

Aston Martin

Fernando Alonso

2026

 

Lance Stroll

« 2025 et au-delà »

Alpine

Pierre Gasly

« Long terme »

 

Franco Colapinto

2025

Haas

Esteban Ocon

Contrat pluriannuel

 

Oliver Bearman

Contrat pluriannuel

Williams

Alex Albon

2025

 

Carlos Sainz

« Au-delà de 2026 »

Racing Bulls

Liam Lawson

2025

 

Isack Hadjar

2025

Audi (Sauber)

Nico Hulkenberg

Contrat pluriannuel

 

Gabriel Bortoleto

Contrat pluriannuel

Cadillac

À confirmer

À confirmer

 

À confirmer

À confirmer

 

Sergio Perez vers un retour en F1 avec Cadillac ?

Sergio Perez a donné un aperçu de ses vacances estivales sur les réseaux sociaux, alors que les spéculations s’intensifient autour de son éventuel retour en Formule 1 en 2026.

Écarté par Red Bull fin 2024 après une série de résultats décevants, le pilote mexicain a pris du recul vis-à-vis de la discipline, tout en restant un acteur incontournable du marché des transferts.

Selon le média allemand AMuS, Perez figure également sur la liste d’Alpine pour remplacer Franco Colapinto en 2026, mais c’est un projet avec Cadillac qui paraît aujourd’hui le plus concret.

D’après The Race, Perez devrait former le tout premier duo de pilotes Cadillac en F1 aux côtés de Valtteri Bottas. La rumeur du retour du Finlandais avait déjà circulé en début de semaine, et il semblerait que l’écurie américaine privilégie un duo expérimenté.

Les deux hommes ont en commun d’avoir déjà remporté des Grands Prix et d’avoir été les lieutenants de Lewis Hamilton et Max Verstappen ces dernières années. Un atout de taille pour une nouvelle équipe qui s’apprête à faire ses débuts dans la catégorie reine en 2026.

Sur Instagram, Perez n’a laissé filtrer aucun indice explicite concernant Cadillac, mais ses publications le montrent en plein entraînement à la salle de sport, tout en profitant de moments familiaux.

 
 
 
 
 
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Max Verstappen fait le buzz avec une vidéo hilarante de ses vacances

En pleine pause estivale de la Formule 1, Max Verstappen s’est offert un moment de détente devenu viral sur les réseaux sociaux. Le quadruple champion du monde a effrayé sa compagne Kelly Piquet lors d’une scène cocasse filmée par son ami Antonio Félix da Costa, pilote Porsche en Formule E.

Dans la séquence, on voit le Néerlandais au volant d’une voiturette de golf, accompagné de Kelly et de leur fille. Fidèle à son style de course, il quitte soudainement la piste pour effectuer un dépassement improvisé, déclenchant les cris de Piquet et les rires de ses proches.

Ce moment léger contraste avec une saison compliquée pour Verstappen. En difficulté avec la RB21, il accuse un retard de 97 points sur Oscar Piastri et ne semble plus en mesure de défendre son titre, comme l’a reconnu récemment Helmut Marko. Malgré tout, le pilote Red Bull garde le sourire et a confirmé son engagement avec l’écurie de Milton Keynes jusqu’en 2026, année charnière avec l’arrivée de la nouvelle réglementation moteurs.

En attendant, ses vacances mêlent détente, voyages en famille et golf, discipline qu’il n’hésite pas à transformer en terrain de jeu… de course.

 
 
 
 
 
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Classement des écuries à avoir placé leurs deux monoplaces dans les points en 2025

Rien ne va plus chez Red Bull. Longtemps référence de la Formule 1, l’écurie de Milton Keynes traverse une saison 2025 cauchemardesque par rapport à ses standards, pointant seulement à la quatrième place du championnat constructeurs. Un résultat qui pourrait bien être son pire depuis 2015, confirmant la fin d’un cycle de domination.

Si Max Verstappen continue de sauver l’honneur en marquant des points lors de 13 des 14 Grands Prix disputés, la RB21 peine à suivre le rythme. L’écart de performance entre ses deux pilotes illustre les difficultés de l’équipe. Liam Lawson, aligné sur deux courses, est resté bredouille, tandis que Yuki Tsunoda n’a terminé dans le top 10 qu’à trois reprises (Bahreïn, Miami, Imola).

Une statistique résume l’ampleur du déclin : seulement trois arrivées dans les points avec les deux voitures en 14 manches. L’an passé, malgré déjà quelques fragilités, Red Bull en comptait dix à la même étape du championnat.

Le contraste avec la concurrence est criant. McLaren (13) et Ferrari (11) dominent ce secteur, Mercedes (7) et Williams (5) font mieux, tandis qu’Aston Martin et Haas y sont parvenus deux fois, contre une seule pour Stake et Racing Bulls.

Le symbole de cette crise ? Le Grand Prix d’Autriche, où Verstappen n’a pas marqué… et Tsunoda non plus. Une image inquiétante pour une équipe désormais coincée dans le ventre mou du plateau.

Nombre(s) de doubles arrivées dans les points pour les écuries de F1 en 2025

Écurie Nombre
McLaren 13
Ferrari 11
Mercedes 7
Williams 5
Red Bull 3
Aston Martin 2
Haas 2
Stake F1 1
Racing Bulls 1
Alpine 0

Les derniers vainqueurs du Grand Prix des Pays-Bas à Zandvoort en Formule 1

Après plus de trois décennies d’absence, le Grand Prix des Pays-Bas a fait son grand retour au calendrier de la Formule 1 en 2021. Réinstaurée sur le légendaire circuit de Zandvoort, cette épreuve a immédiatement retrouvé sa place parmi les rendez-vous incontournables de la saison, portée par l’enthousiasme débordant des amateurs néerlandais et l’ascension fulgurante de Max Verstappen.

Retour du Grand Prix à Zandvoort

Disparu du calendrier depuis 1985, le circuit côtier de Zandvoort a retrouvé son aura d’antan dès la saison 2021. Son tracé rapide, sinueux et exigeant, ainsi que ses tribunes orange flamboyantes, font désormais de chaque édition une fête du sport automobile.

Les vainqueurs depuis le retour du GP

Depuis la reprise de la course, le palmarès du Grand Prix des Pays-Bas s’est révélé on ne peut plus limpide : Max Verstappen, porté par le public néerlandais, s’est imposé à chaque édition depuis 2021.

  • 2021 : Max Verstappen (Red Bull Racing)
  • 2022 : Max Verstappen (Red Bull Racing)
  • 2023 : Max Verstappen (Red Bull Racing)
  • 2024 : Lando Norris (McLaren)

Un règne sans partage

Le pilote néerlandais, déjà champion du monde, a littéralement dominé son épreuve nationale, offrant à la foule acquise à sa cause des victoires mémorables à chaque édition. Maîtrisant le circuit comme personne, Verstappen a transformé le retour du Grand Prix des Pays-Bas à Zandvoort en véritable célébration nationale. Le orange, bien que n’étant pas celui des fans hollandais, a été à l’honneur l’an dernier, avec la victoire de la McLaren « papaye » de Lando Norris.

Zandvoort, temple de l’Orange Army

À chaque course, le circuit vibre au rythme des encouragements de la célèbre « Orange Army », les supporteurs de Verstappen, qui colorent les dunes du littoral néerlandais. Ce soutien populaire massif contribue à faire du Grand Prix des Pays-Bas l’un des événements les plus spectaculaires et chaleureux du championnat.

En somme, depuis le retour tant attendu de la Formule 1 à Zandvoort, Max Verstappen règne en maître sur son territoire, inscrivant un peu plus son nom dans l’histoire du sport automobile néerlandais et mondial.

 

L’histoire du Grand Prix de Formule 1 des Pays-Bas

Le Grand Prix des Pays-Bas occupe une place singulière dans l’histoire de la Formule 1. Symbole de passion et de ferveur populaire, cette épreuve a connu plusieurs vies, traversant les décennies, les interruptions et les métamorphoses de circuits, avant de devenir un rendez-vous incontournable du calendrier mondial.

Les prémices : Zandvoort, berceau du Grand Prix

C’est en 1948, sur le circuit de Zandvoort, que tout commence. Situé au bord de la mer du Nord, au cœur des dunes, le tracé original de Zandvoort s’étend alors sur près de 4,2 km. Il devient rapidement une référence grâce à ses courbes rapides et ses changements d’élévation naturels, défiant pilotes et écuries lors de courses hors-championnat. Dès la création du championnat du monde de Formule 1 en 1950, le Grand Prix des Pays-Bas y trouve sa place, s’y tenant presque chaque année jusqu’en 1985. Durant cette période, Zandvoort voit de grandes légendes s’y illustrer, à l’image de Jim Clark, Jackie Stewart, Niki Lauda ou Alain Prost.

Le circuit de Zandvoort : évolutions et interruptions

Le tracé d’origine, réputé exigeant, subit plusieurs modifications pour des raisons de sécurité. En 1973, l’accident tragique de Roger Williamson suscite une prise de conscience quant aux normes de sécurité. Au fil des ans, des portions sont modifiées, raccourcies ou protégées par de nouveaux dispositifs, mais l’âme du circuit demeure intacte, offrant toujours des courses spectaculaires le long des dunes balayées par les vents du Nord.

Malgré sa renommée, Zandvoort doit céder sa place au calendrier après 1985, en raison de difficultés financières et d’infrastructures devenues obsolètes. Pendant plus de trois décennies, le Grand Prix des Pays-Bas disparaît du championnat du monde.

Roemond et les alternatives envisagées

Durant cette longue absence, plusieurs projets émergent pour réintroduire le Grand Prix des Pays-Bas. Le circuit de Roemond (également appelé Circuit de Peel), situé dans le sud du pays, est parfois évoqué dans les années 1990 ; il accueille quelques compétitions nationales mais n’atteint jamais le statut de course F1. D’autres sites, comme Assen (le célèbre TT Circuit), font l’objet de discussions, profitant de leur infrastructure moderne, mais aucune alternative ne parvient à s’imposer réellement face à la légende de Zandvoort.

Le retour triomphal à Zandvoort

En 2021, le Grand Prix des Pays-Bas fait son grand retour sur le circuit rénové de Zandvoort. Remanié pour répondre aux normes actuelles – nouveaux virages inclinés, stands modernisés, sécurité renforcée – le tracé retrouve sa place dans le cœur des fans. Ce retour est marqué par le règne sans partage de Max Verstappen, enfant du pays, qui a remporté trois des quatre dernières éditions disputées. Seul Lando Norris est parvenu à s’imposer avec sa McLaren, l’an dernier, depuis le retour de la F1 sur le tracé du héros local.

Un circuit, une légende

Aujourd’hui, le Grand Prix des Pays-Bas est indissociable du circuit de Zandvoort. Il symbolise la tradition, l’innovation et la ferveur d’une nation pour la Formule 1. Des dunes d’hier aux gradins orange d’aujourd’hui, l’histoire du Grand Prix néerlandais est avant tout celle d’un circuit mythique, témoin de l’évolution du sport automobile mondial.

 

Liam Lawson vise davantage de points pour la seconde moitié de la saison

Liam Lawson, pilote néo-zélandais, s’est fixé un objectif clair pour la suite de la saison : augmenter son total de points au championnat. Après un début de saison difficile, marqué par son écart de Red Bull après les deux premières courses, Lawson a retrouvé un bon rythme avec Racing Bulls.

Le jeune pilote a récemment signé trois résultats dans les points lors des quatre derniers Grands Prix, dont le meilleur résultat de sa carrière avec une sixième place en Autriche. Lawson a expliqué que ses difficultés initiales étaient liées à son incapacité à trouver le bon rythme en qualifications, mais il entend capitaliser sur sa forme actuelle pour progresser dans le classement.

« Je ne vais pas dire que les performances n’ont pas été au rendez-vous à cause des circuits », a déclaré Lawson aux médias. « La vitesse a été très, très bonne. Il s’agit simplement de la libérer lors des qualifications, la plupart du temps. Je ne pense donc pas que cela change grand-chose. J’aurai peut-être le temps de réfléchir et de me ressaisir. »

Lawson compte actuellement 20 points, ce qui le place en 15e position du championnat des pilotes.

Interrogé sur son objectif pour la seconde moitié de la saison, Lawson a déclaré : « Honnêtement, marquer plus de points. Nous ne visons pas de position précise. Dans notre situation, il s’agit simplement d’être régulièrement dans les points, c’est ce qui nous a vraiment manqué. Notre objectif est donc d’obtenir des résultats réguliers. »

Helmut Marko salue la décision de Max Verstappen de rester chez Red Bull

Annoncé avec insistance du côté de Mercedes pour 2025, Max Verstappen a mis fin aux spéculations en confirmant depuis le Grand Prix de Hongrie qu’il resterait bien chez Red Bull la saison prochaine.

Ces rumeurs avaient pris de l’ampleur après que George Russell a reconnu, auprès de Sky Sports, l’existence de discussions entre Mercedes et le clan du quadruple champion du monde. L’annonce de Verstappen est intervenue dans un contexte de turbulences, marqué par le départ de Christian Horner, laissant penser que le Néerlandais attendait des changements internes avant de prolonger son engagement.

Sous contrat jusqu’en 2028, Verstappen mènera Red Bull vers la grande révolution de 2026, lorsque l’écurie alignera pour la première fois son propre moteur conçu avec Ford. Mais l’absence d’expérience du constructeur en F1 laisse planer des doutes sur la compétitivité immédiate de l’équipe, d’autant plus qu’elle a déjà connu un déclin depuis le départ d’Adrian Newey.

Si son contrat contiendrait une clause de sortie en cas de résultats hors du top 3, Helmut Marko a qualifié la décision de Verstappen de rester comme étant « sensée », malgré les incertitudes entourant l’avenir de Red Bull.

« D’après ses déclarations, il était clair qu’il voulait rester, et cela a du sens, même si la clause de sortie était devenue applicable », a déclaré Marko. « Personne ne sait ce que sera la situation en 2026. Du côté des moteurs, Mercedes se proclame leader, mais il n’y a aucune preuve. Du côté du châssis, on ne sait pas si quelqu’un va décrocher le jackpot. Il y a donc beaucoup d’incertitude et, de son point de vue, il est beaucoup plus logique de rester, d’observer la situation et, si nous ne sommes pas compétitifs l’année prochaine, de reconsidérer sa décision.»

« Max est un élément très important de notre équipe. Il a remporté ses succès avec Red Bull Racing ; dans sa carrière en Formule 1, il n’a piloté que des voitures Red Bull et, au-delà de son potentiel de pilote, il est tout simplement un membre très important de notre famille. »

James Vowles défend le règlement 2026 face aux critiques

Le patron de Williams, James Vowles, a réagi aux critiques émises par plusieurs pilotes concernant la réglementation 2026 de la Formule 1. Selon lui, ceux qui jugent déjà négativement les nouvelles monoplaces n’ont pas passé assez d’heures dans le simulateur pour avoir une vision précise.

La refonte prévue pour l’an prochain concernera à la fois le châssis et les moteurs, transformant profondément le visage de la discipline. Charles Leclerc a mené la fronde, jugeant que la Ferrari 2026 en développement n’était « pas la plus agréable » à piloter en simulateur, un avis partagé par Alex Albon et Carlos Sainz chez Williams.

Mais Vowles tempère : il affirme que les pilotes qui passent davantage de temps sur le simulateur s’adaptent progressivement aux spécificités des futures F1, et que les jugements actuels restent prématurés.

« La première fois que nos pilotes de simulateur ont conduit selon le règlement 2026, cela a été difficile car cela représente un changement complet dans certains aspects de la conduite », a-t-il déclaré aux médias. « La deuxième fois, c’était plus normal, [mais] il y avait encore des plaintes, et à la quatrième fois, il n’y avait plus vraiment de discussion ; c’était devenu la norme. Je demande donc à tout le monde d’être prudent. Demandez aux pilotes combien de fois ils ont conduit le simulateur avant de juger leur réponse. Je vous garantis que la première réponse sera probablement « une fois ». Et ceux qui l’ont fait quatre ou cinq fois [diront] : « J’aime bien. Je comprends maintenant. »

Vowles estime également que la variation de la vitesse maximale pourrait améliorer les courses de F1.

« Je pense que les différences de vitesse sur certaines lignes droites seront beaucoup plus importantes en raison de la marge de manœuvre dont on disposera l’année prochaine en matière d’énergie et de modes, et je pense donc qu’à un moment donné, les dépassements pourraient en fait être accentués, et non entravés », a-t-il expliqué. « Le concept de course signifie donc que si vous avez une voiture plus rapide, vous disposez de plus d’outils en tant que pilote que cette année, y compris le DRS. C’est ce que je pense pour le moment. »

Vowles est conscient que le règlement technique 2026 n’est pas parfait et espère que les commentaires des équipes seront pris en compte pour affiner la formule.

« Nous avons encore beaucoup de travail à faire pour l’affiner, et nous devons faciliter la tâche des pilotes, car je pense que la charge de travail est actuellement très, très difficile pour eux, ce qui est d’ailleurs un autre commentaire qu’ils ont fait », a-t-il déclaré. « Mais nous avons encore six mois devant nous avant d’y arriver, donc je suis convaincu que nous pouvons y arriver. »

Vettel critique la direction prise par la F1 avec le règlement 2026

Sebastian Vettel a exprimé ses doutes sur la nouvelle réglementation technique que la Formule 1 adoptera en 2026. Le quadruple champion du monde rejoint ainsi les critiques concernant la refonte majeure prévue, qui touchera à la fois le châssis et les moteurs.

Le futur groupe motopropulseur hybride misera sur une répartition inédite, avec 50 % de la puissance générée par la partie électrique, le reste provenant d’un moteur thermique plus efficient alimenté par un carburant durable.

Si ce projet semble en phase avec les convictions écologiques de Vettel, l’Allemand juge que les responsables de la discipline n’ont pas appliqué ces ambitions de la meilleure manière possible, malgré des intentions qu’il reconnaît comme louables.

« Le nouveau règlement ne me convainc pas encore tout à fait », a déclaré Vettel à Auto Motor und Sport. « La récupération d’énergie est une excellente chose, mais la limiter à l’essieu arrière et ignorer l’essieu avant n’a aucun sens pour moi. »

Vettel estime que la F1 répète les mêmes erreurs qu’en 2014, lorsque l’introduction des moteurs hybrides avait entraîné une augmentation massive des coûts pour les écuries et les constructeurs.

« Le règlement de 2014 était bon dans son principe. L’idée derrière était bonne », a-t-il déclaré. « Mais la mise en œuvre n’était pas bonne. Cela a coûté beaucoup trop cher et n’a rien apporté»

Il a ajouté : « Les solutions innovantes issues de la réglementation précédente [actuelle] sur les moteurs sont abandonnées afin de réduire les coûts.»

« Cela vise à attirer de nouveaux constructeurs. La composante électrique est globalement bonne, et elle est également nécessaire dans le domaine de la mobilité. Mais sur la route, nous sommes déjà plus avancés avec la mobilité 100 % électrique, en raison de son efficacité imbattable. »

Cependant, Vettel ne pense pas non plus que la F1 doive s’engager dans la voie du tout électrique comme la Formule E.

« Le sport automobile a des exigences différentes », a déclaré l’ancien pilote de Red Bull, Ferrari et Aston Martin. « Aux 24 Heures du Mans, elles sont complètement différentes de celles de la Formule 1 ou des catégories juniors. Dans tous les cas, cela ne fonctionnera pas avec des moteurs entièrement électriques. »

Le poids minimum d’une voiture de F1 est passé à 800 kg cette année, contre 642 kg en 2023 avant l’introduction des unités hybrides plus lourdes.La nouvelle génération de voitures qui doit entrer en service l’année prochaine est censée être plus légère et plus agile, mais Vettel estime que la F1 ne fait pas assez pour résoudre le problème du poids.

« Nous avançons un peu dans cette direction, mais ce n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan », a-t-il expliqué. « Les voitures sont beaucoup trop lourdes. Elles devraient en fait peser 200 kg de moins. »

Interrogé sur la formule de moteur idéale selon lui, Vettel a répondu : « La question est toujours la même : que cherche-t-on à atteindre ? Comment y parvenir ? D’où viennent les fonds ? Le moteur actuel est trop cher. À part la version hybride, il n’y a pas eu de transfert vers la production en série car c’était trop complexe et trop coûteux. »

« D’un point de vue sportif, la compétition doit être aussi serrée que possible sans nuire à l’esprit de la Formule 1 », a-t-il déclaré. « Et les gens doivent également pouvoir se permettre ce sport. »

Sondage – FLOP – Quel est le pilote qui vous a le plus déçu en ce début de saison 2025 de F1 ?

Après 14 weekends de Grand Prix, il est temps de faire le bilan. Maintenant que les pilotes sont en vacances, il est temps pour certains d’entre eux de faire le point sur leur début de saison. Une question s’impose donc après avoir voté pour le meilleur pilote de ce début de saison ; quel pilote vous a le plus déçu en ce début de saison 2025 de F1 ? Lewis Hamilton et ses débuts compliqués chez Ferrari, Tsunoda enfin promu chez Red Bull ou les coéquipiers de Pierre Gasly chez Alpine ?

À vous de trancher :

Comparaison entre le championnat des pilotes de F1 2024 et 2025 à la pause estivale

La pause estivale de la Formule 1 est en cours, offrant aux équipes et aux pilotes un moment de repos avant la reprise de la saison à la fin du mois. Oscar Piastri et Lando Norris abordent les dix dernières manches avec l’ambition de décrocher leur premier titre mondial.

Le duo McLaren a été dominant cette année, totalisant 11 victoires et propulsant l’écurie au sommet du classement. Les deux pilotes ont engrangé beaucoup plus de points que lors de la même période en 2024, Piastri occupant la tête du championnat avec 117 points d’avance sur ses concurrents.

Max Verstappen, de son côté, accuse un déficit de 90 points après les 14 premières courses, Red Bull connaissant un ralentissement de performance notable.

Cependant, le pilote le moins bien loti cette saison reste Carlos Sainz. Après son transfert de Ferrari à Williams, l’Espagnol accuse un retard de 146 points par rapport à la même période l’an dernier.

Alex Albon, coéquipier de Sainz, a en revanche réussi à remonter au classement et se situe désormais juste derrière le duo McLaren et George Russell de Mercedes, confirmant la compétitivité de Williams malgré les difficultés de début de saison.

Avec dix courses restantes, la lutte pour le titre s’annonce intense, McLaren apparaissant comme le principal favori, mais avec Verstappen et Russell prêts à se battre pour inverser la tendance. La seconde moitié de saison devrait ainsi réserver de nombreuses surprises et rebondissements.

Découvrez qui a le plus progressé ou régressé d’une année sur l’autre : 

2025 contre 2024 : les points après 14 courses

 

Pilote

POINTS en 2025

POINTS en 2024

DIFFERENCE

Oscar Piastri

284

167

+117

Lando Norris

275

199

+76

Kimi Antonelli*

64

+64*

George Russell

172

116

+56

Alex Albon

54

4

+50

Esteban Ocon

27

5

+22

Isack Hadjar*

22

+22*

Liam Lawson*

20

+20*

Pierre Gasly

20

6

+14

Gabriel Bortoleto*

14

+14*

Nico Hulkenberg

37

22

+15

Lance Stroll

26

24

+2

Oliver Bearman*

8

6

+2*

Franco Colapinto*

0

0

0*

Jack Doohan*

0

0*

Fernando Alonso

26

49

-23

Charles Leclerc

151

177

-26

Lewis Hamilton

109

150

-41

Max Verstappen

187

277

-90

Yuki Tsunoda

10

22

-12

Carlos Sainz

16

162

-146

* Pilotes n’ayant pas participé à la saison 2024 de F1

Classement des constructeurs 2025 vs 2024 – McLaren en tête, Red Bull en net recul

La Formule 1 profite actuellement de sa pause estivale, offrant aux équipes et aux pilotes un répit avant la dernière ligne droite de la saison. Après 14 courses, McLaren s’affirme comme la grande révélation de l’année, avec 11 victoires à son actif et 193 points de plus que sur la même période en 2024. L’écurie de Woking domine ainsi largement le classement par rapport à ses rivaux.

À l’inverse, Red Bull connaît une chute spectaculaire. Après avoir marqué 214 points de moins que l’an dernier, l’écurie de Milton Keynes fait face à une baisse de performance significative, contrastant fortement avec ses succès passés.

Ferrari, Mercedes et Aston Martin accusent également un léger recul par rapport à 2024, mais les écarts restent relativement limités en comparaison de celui de Red Bull.

Du côté des équipes émergentes, Williams et Stake affichent une progression notable. Williams a accumulé 66 points supplémentaires par rapport à la même période l’an dernier, tandis que Stake, qui n’avait encore aucun point à ce stade de la saison précédente, totalise désormais 51 unités.

Cette pause estivale permet de mesurer les forces en présence et de constater le renversement de tendance qui marque la saison. McLaren s’impose comme la référence actuelle, tandis que Red Bull doit rapidement trouver des solutions pour limiter la perte de terrain avant la reprise. Ferrari, Mercedes et Aston Martin restent dans la course, mais devront se battre pour réduire l’écart. Quant aux outsiders, Williams et Stake prouvent qu’ils peuvent peser dans le championnat et surprendre lors des prochaines manches.

Découvrez ci-dessous qui a le plus progressé et qui a le plus régressé depuis 1 an. 

2025 vs 2024 les points après 14 courses

Équipe

POINTS en 2025

POINTS en 2024

DIFFERENCE

McLaren

559

336

+193

Williams

70

4

+66

Stake

51

0

+51

Racing Bulls

45

34

+11

Alpine

20

11

+9

Haas

35

27

+8

Aston Martin

52

73

-21

Mercedes

236

266

-30

Ferrari

260

345

-85

Red Bull

194

408

-214

Un ancien présentateur de Top Gear prend la défense de Max Verstappen face aux critiques

L’ancien présentateur de Top Gear, Chris Harris, est monté au créneau pour défendre Max Verstappen, affirmant qu’il n’hésiterait pas à le dire si le Néerlandais « était un connard ». Harris a récemment partagé le volant avec le quadruple champion du monde lors d’un tournage autour de la nouvelle Ford Mustang GTD.

Au Royaume-Uni, Verstappen traîne une réputation controversée, héritée notamment de sa lutte intense pour le titre 2021 face à Lewis Hamilton. Cette perception négative persiste malgré ses succès, et s’ajoute à une saison 2025 compliquée, où il accuse un retard de 97 points sur Oscar Piastri.

Huée lors des récents Grands Prix britanniques, la star de Red Bull a trouvé en Harris un défenseur prêt à rétablir son image. Impressionné par sa personnalité et son attitude en dehors des circuits, le journaliste a également salué le talent exceptionnel de Verstappen au volant, estimant que beaucoup se méprennent sur le véritable caractère du champion néerlandais.

« Ce qu’il faut savoir à propos de Max Verstappen, c’est que la plupart des gens au Royaume-Uni se trompent à son sujet, et c’est pourquoi je suppose que je suis fier du film », a déclaré Harris dans son podcast, Chris Harris on Cars. « Mais je pense que nous n’avons pas réussi à changer l’image cynique que les gens ont de lui. Ce que nous avons fait, c’est vous montrer qui il est vraiment, et franchement, c’est l’un des nôtres. »

« C’est un homme très simple qui est né avec un talent inné pour piloter une voiture de course d’une manière que personne ne comprend vraiment. Et plus étrange encore, il est conscient de son talent et, je pense, capable d’exprimer ce qu’il fait. Il a choisi de ne pas le faire complètement dans ce film. Mais cela fait partie du charme du film, n’est-ce pas ? Il ne va pas révéler la recette de sa sauce secrète, mais je dois dire qu’il était vraiment très détendu. C’était un vrai plaisir de travailler avec lui. Je passe peut-être pour un flagorneur, mais je vous assure que s’il n’avait pas été aussi sympa, je vous aurais dit que c’était un connard, mais ce n’était vraiment pas le cas. »

Max Verstappen pessimiste sur les chances de victoire de Red Bull en 2025

Max Verstappen doute que Red Bull puisse remporter une nouvelle course cette saison.

Le quadruple champion du monde a exprimé ce pessimisme après un Grand Prix de Hongrie particulièrement décevant, marqué par sa pire performance de l’année : une huitième place en qualifications et une neuvième position à l’arrivée. Le Néerlandais a été devancé par la Racing Bulls de Liam Lawson, ancien coéquipier, et a frôlé l’humiliation de prendre un tour par Lando Norris, qui s’est imposé au volant de sa McLaren.

Pour Verstappen, les difficultés actuelles de l’écurie ne laissent guère d’espoir d’un redressement après la trêve estivale. « Non, pas vu la façon dont les choses se passent actuellement. C’est comme ça. C’est clair », a-t-il répondu sans détour aux médias néerlandais sur la possibilité de signer une nouvelle victoire.

Red Bull, en perte de vitesse cette saison, voit ainsi son leader afficher un constat alarmant pour la suite du championnat.

« Je ne peux rien y faire. Je pourrais m’énerver, mais ça ne rendra pas la voiture plus rapide. » Verstappen, qui s’est engagé avec Red Bull pour la saison 2026, a admis que « rien ne fonctionne » alors que l’équipe tente de résoudre les problèmes qui entravent les performances médiocres de sa RB21.

« Nous avons essayé beaucoup de choses différentes, mais pour l’instant, rien ne fonctionne », a-t-il expliqué. « Bien sûr, j’ai quelques idées, mais je ne peux pas toujours en parler publiquement. Nous devrons simplement attendre et analyser tout cela après le week-end. Au final, cela ne fait pas trop mal maintenant, car nous ne nous battons plus vraiment pour quoi que ce soit. »

S’adressant à Sky Sports F1, le Néerlandais a ajouté : « Ce fut un week-end très difficile. L’adhérence était très faible et nous n’avons pas pu en tirer grand-chose. C’est très compliqué à expliquer. Malheureusement, rien n’a fonctionné. À Spa, nous avions eu un week-end beaucoup plus compétitif. Je sais que nous ne sommes pas au niveau de McLaren, mais ils ont également fait du bon travail cette année. »

Max Verstappen assume sa disette de podiums : « Rien de surprenant »

Max Verstappen ne voit rien d’étonnant à sa série noire actuelle en Formule 1. Le pilote Red Bull n’a plus goûté au podium depuis le Grand Prix du Canada, enchaînant quatre courses sans trophée – sa plus longue disette depuis 2019, où il avait connu trois courses consécutives sans top 3.

Neuvième lors du dernier Grand Prix de Hongrie, le quadruple champion du monde a reconnu que, compte tenu des difficultés persistantes de la RB21, cette période creuse était prévisible. Au Hungaroring, même le traditionnel regain de performance du vendredi soir n’a pas suffi à relancer son week-end.

Désormais, Verstappen accuse un retard de 97 points sur Oscar Piastri au championnat pilotes. Helmut Marko, conseiller Red Bull, partage son constat : les ambitions de titre pour 2025 sont désormais hors de portée.

« Ce n’est pas une surprise, bien sûr, si l’on considère les problèmes que nous rencontrons », a déclaré Verstappen aux médias. « Je pense qu’à l’autre bout du spectre, pendant quatre ans, j’ai aussi obtenu de très bons résultats. Le succès va et vient. »

Red Bull maintient sa confiance en Yuki Tsunoda malgré les critiques

Le directeur de l’écurie Red Bull, Laurent Mekies, a affirmé que la priorité de l’équipe restait d’offrir à Yuki Tsunoda les conditions nécessaires pour retrouver son niveau, plutôt que d’envisager un changement de pilote.

Le Japonais traverse une saison particulièrement compliquée depuis qu’il a remplacé Liam Lawson au Grand Prix du Japon, battant au passage des records peu flatteurs pour la marque. Après avoir signé la pire qualification de l’histoire de Red Bull, il détient désormais un autre triste record : hors abandons, il est le premier pilote de l’écurie à enchaîner sept courses consécutives sans inscrire le moindre point.

Tsunoda n’a marqué que 7 des 194 points de Red Bull cette saison, accentuant la dépendance de l’équipe à Max Verstappen pour se battre aux avant-postes.

Face aux appels de certains observateurs réclamant un deuxième changement de pilote en cours d’année, Mekies a été clair : Red Bull ne compte pas remplacer Tsunoda et préfère concentrer ses efforts sur son retour en forme.

« La priorité est de donner à Yuki ce dont il a besoin pour performer », a déclaré Mekies à Sky F1. « C’est là que se situe la priorité en ce qui concerne le deuxième siège. C’est ce sur quoi l’équipe se concentre.

Ils ont essayé cela pendant plusieurs courses. Maintenant, nous essayons de trouver ensemble des moyens de faire un pas de plus. »

Mekies a ajouté : « Mais, vous savez, il n’y a aucune raison pour que les performances de Yuki ne soient pas à la hauteur de ce que nous avons vu par le passé. C’est ce sur quoi nous nous concentrons actuellement. »

Le Face-à-face des coéquipiers de F1 : Qualifications, Course, classement de la saison 2025

Consultez cette page après chaque week-end de course de la saison de F1 pour connaître les derniers scores et voir quel pilote de chaque équipe est en tête dans les qualifications, les courses et au championnat.

McLaren : Lando Norris VS Oscar Piastri

 

 

Norris

Piastri

QUALIF

Qualification

6

8

 

Sprint

0

3

COURSE

Grand Prix

7

7

 

Sprint

1

2

CHAMPIONNAT

Points

275

284

 

Classement

2e

1er

Mercedes : George Russell VS Kimi Antonelli

 

 

Russell

Antonelli

QUALIF

Qualification

13

1

 

Sprint

2

1

COURSE

Grand Prix

14

0

 

Sprint

3

0

CHAMPIONNAT

Points

172

64

 

Classement

4e

7e

Red Bull : Max Verstappen VS Yuki Tsunoda

 

 

Verstappen

Tsunoda

QUALIF

Qualification

12

0

 

Sprint

2

0

COURSE

Grand Prix

11

1

 

Sprint

2

0

CHAMPIONNAT

Points

187

10

 

Classement

3e

18e

Ferrari : Charles Leclerc VS Lewis Hamilton 

 

 

Leclerc

Hamilton 

QUALIF

Qualification

10

4

 

Sprint

2

1

COURSE

Grand Prix

11

2

 

Sprint

1

2

CHAMPIONNAT

Points

151

109

 

Classement

5e

6e

Haas : Esteban Ocon VS Oliver Bearman

 

 

Ocon

Bearman

QUALIF

Qualification

7

7

 

Sprint

2

1

COURSE

Grand Prix

9

5

 

Sprint

2

1

CHAMPIONNAT

Points

27

8

 

Classement

10e

19e

Williams : Alex Albon VS Carlos Sainz 

 

 

Albon

Sainz

QUALIF

Qualification

8

6

 

Sprint

2

1

COURSE

Grand Prix

10

4

 

Sprint

2

1

CHAMPIONNAT

Points

54

16

 

Classement

8e

16e

Aston Martin : Lance Stroll VS Fernando Alonso

 

 

Stroll

Alonso

QUALIF

Qualification

0

14

 

Sprint

1

2

COURSE

Grand Prix

5

9

 

Sprint

3

0

CHAMPIONNAT

Points

26

26

 

Classement

12e

11e

VCARB : Isack Hadjar VS Liam Lawson 

 

 

Hadjar

Lawson

QUALIF

Qualification

9

3

 

Sprint

2

0

COURSE

Grand Prix

9

3

 

Sprint

2

0

CHAMPIONNAT

Points

22

20

 

Classement

13e

15e

Sauber : Nico Hülkenberg VS Gabriel Bortoleto

 

 

Hülkenberg

Bortoleto

QUALIF

Qualification

6

8

 

Sprint

1

2

COURSE

Grand Prix

9

5

 

Sprint

1

2

CHAMPIONNAT

Points

37

14

 

Classement

9e

17e

Alpine : Pierre Gasly VS Franco Colapinto

 

 

Gasly

Colapinto

QUALIF

Qualification

6

2

 

Sprint

1

0

COURSE

Grand Prix

5

3

 

Sprint

0

1

CHAMPIONNAT

Points

20

0

 

Classement

14e

20e

Jacques Villeneuve tacle Yuki Tsunoda : « le pire de tous » les coéquipiers de Verstappen

Jacques Villeneuve, champion du monde de Formule 1 en 1997, a vivement critiqué les performances de Yuki Tsunoda depuis son arrivée chez Red Bull, estimant que le Japonais est à ce jour « le pire » coéquipier de Max Verstappen en F1.

Depuis sa promotion au sein de l’écurie autrichienne lors du Grand Prix du Japon, Tsunoda peine à s’imposer. Le pilote de 25 ans n’a inscrit des points qu’à trois reprises au volant de la RB21, avec pour meilleur résultat une neuvième place décrochée à Bahreïn en début de saison.

Alors que son avenir au sein de la discipline reste flou, malgré une légère amélioration récente, Villeneuve estime que Red Bull devrait revoir sa stratégie. Dans un entretien accordé à Vision4sport, l’ancien pilote canadien plaide pour l’arrivée d’un coéquipier d’envergure aux côtés de Verstappen.

Villeneuve souligne que ni Tsunoda, ni ses prédécesseurs, comme Liam Lawson, n’ont été en mesure d’égaler le niveau d’exigence imposé par le quadruple champion du monde. Il avance même des noms prestigieux comme Charles Leclerc ou Fernando Alonso pour accompagner Verstappen à l’avenir, estimant qu’un tel duo permettrait à Red Bull de retrouver une dynamique plus compétitive.

« Tsunoda est probablement le pire de tous jusqu’à présent », a-t-il déclaré. « Beaucoup de gens disent que c’est injuste, que la voiture est faite pour Max. Mais Max est peut-être le seul à donner de bons retours à l’équipe. Donc oui, ils développent la voiture pour qu’elle soit de mieux en mieux pour lui.

« Ils ne sont pas là pour rendre la tâche difficile au deuxième pilote. Le problème, c’est qu’il n’y en a pas beaucoup comme Max. Si vous regardez le passé, il y en avait plusieurs à son niveau dans le paddock. Et puis il y avait quelques bons pilotes. Et puis quelques pilotes moyens aussi.

« Aujourd’hui, il y a beaucoup de bons pilotes, et non plus seulement quelques-uns. Il n’y a plus vraiment de pilotes exceptionnels. Max se démarque donc vraiment. Il est donc difficile de lui trouver un coéquipier. Car si tous les pilotes qui s’affrontent sont à peine bons, ils auront tous l’air excellents les uns par rapport aux autres.

« Jusqu’à ce que vous ayez quelqu’un comme Max et que vous vous disiez : « D’accord, peut-être qu’ils ne sont pas tous assez bons ! » Alors, est-ce que tous les pilotes qui ont été associés à Max jusqu’à présent étaient des pilotes moyens ? »

« Ce serait bien de voir Leclerc aux côtés de Max pour voir à quel point il est vraiment bon. Ou alors, ce serait bien de mettre Alonso aux côtés de Max, car c’est un pilote connu », a-t-il expliqué. « Ce serait bien de mettre Norris aux côtés de Max, pour voir vraiment si Norris est exceptionnel ou s’il est juste très bon.

« Cela aiderait à quantifier les choses. Nous savons que Max est exceptionnel, mais les pilotes à ses côtés n’ont tout simplement pas été assez bons, et il ne sert à rien de dire : « Oh, pauvres d’eux ». Non, ils ne sont tout simplement pas assez bons. C’est tout. Ils sont à peine bons.

« C’est ce qui s’est passé avec Tsunoda. Il a déjà quatre ou cinq ans d’expérience. Il a donné le meilleur de lui-même et, clairement, ce n’est pas suffisant. C’est tout. On lui a donné sa chance, tant pis pour lui. Il voulait cette chance, il la réclamait à grands cris.

« Il a été mis à l’épreuve et il n’a pas été à la hauteur. C’est aussi simple que cela et on ne peut pas se sentir désolé pour lui. On lui a donné la chance d’intégrer l’équipe de pointe et il n’a pas été à la hauteur. Il a été promu dans la cour des grands et on peut voir sa frustration. Et cela le pousse à conduire encore plus mal, car il sait qu’il n’est pas assez rapide pour le moment. »

F1 – Verstappen pointe un déficit d’adhérence comme cause des difficultés de Red Bull en Hongrie

Max Verstappen a levé le voile sur le principal problème ayant plombé sa course au Grand Prix de Hongrie, où le Néerlandais n’a pu faire mieux qu’une modeste neuvième place, ne sauvant que deux points pour Red Bull.

Parti huitième sur la grille du Hungaroring, le quadruple champion du monde a vécu un week-end compliqué au sein d’une équipe de Milton Keynes en difficulté dès les premiers essais. Son coéquipier du jour, Yuki Tsunoda, s’est élancé depuis la voie des stands après un changement de moteur consécutif à son élimination en Q1, avec un chrono pourtant proche de celui de Verstappen — à seulement 0’’163.

Malgré un rythme correct dans les premiers tours, Verstappen s’est rapidement retrouvé coincé dans le trafic, notamment derrière Fernando Alonso et Gabriel Bortoleto, perdant ainsi de précieuses secondes. Red Bull a alors tenté de contourner le problème en misant sur un undercut précoce, mais la stratégie s’est révélée inefficace.

Au-delà de l’encombrement en piste, le pilote néerlandais a indiqué qu’un souci plus profond l’a empêché de remonter. « Le principal problème, c’est l’adhérence à basse vitesse », a-t-il expliqué. Sa RB21 n’a jamais semblé en mesure de produire le grip nécessaire dans les virages lents du tracé hongrois, ce qui a compromis ses relances et ses tentatives de dépassement.

Ce déficit technique, combiné à une stratégie infructueuse et à un trafic constant, a relégué Verstappen loin de ses standards habituels. À l’approche de la pause estivale, Red Bull devra rapidement trouver des réponses pour relancer la dynamique en vue de la seconde moitié de saison.

Lorsqu’on lui a demandé si la décision de s’arrêter tôt était motivée par la volonté de prendre l’avantage sur Alonso et Bortoleto ou par l’usure des pneus, Verstappen a répondu à certains médias : « Je pense que c’est une combinaison des deux, car je ne me sentais pas bien avec les pneus de toute façon.»

« Je n’avais aucune adhérence. Je dérapais beaucoup. Mais ensuite, je me suis retrouvé coincé dans le trafic. Mais le problème, c’est que même avec des pneus plus récents, je n’avais tout simplement pas d’adhérence à basse vitesse.»

« Tout le monde me distançait dans tous les virages à basse vitesse, et je ne pouvais vraiment rien attaquer. Donc, oui, cela a rendu les choses vraiment difficiles. »