Herbert, commissaire à Mexico, fustige “l’horrible mentalité” de Verstappen

Johnny Herbert, qui était membre du collège des commissaires au Mexique, est revenu sur les pénalités infligées à Max Verstappen.

Après avoir poussé hors piste Lando Norris au virage 4, puis quitté la piste et gagné un avantage au virage 8, Max Verstappen avait écopé de deux fois dix secondes de pénalité au Grand Prix du Mexique.

“Ce sont les directives que nous avons suivies, les équipes étaient d’accord avec nos décisions”, a justifié Herbert à Action Network. “La bonne décision a été prise, la pénalité de 20 secondes pour Max Verstappen n’était pas sévère. Le style de conduite de Verstappen était-il à la limite ou excessif ? Oui, c’était le cas.”

“Le style de conduite de Verstappen était agressif, surtout lorsqu’il sort un autre pilote de la piste. C’est un non absolu de ma part, de la part des pilotes actuels, des anciens pilotes et des commissaires.”

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Herbert : Verstappen “n’a pas besoin de faire ça”

Même s’il avoue être “un grand fan de Verstappen”, Herbert a dénoncé la “mentalité” du Néerlandais lors du Grand Prix du Mexique.

“Je suis un grand fan de Verstappen et cela me frustre énormément quand il conduit comme il l’a fait au Mexique”, a poursuivi Johnny Herbert. “Il n’a pas besoin de faire ça, il est tellement bon dans le cockpit, et à ce stade du championnat il a juste besoin de rester en dehors des problèmes et de conduire aussi bien que possible.”

“Lorsque Verstappen entre dans cette horrible mentalité d’essayer d’obtenir un avantage en sortant un autre pilote de la piste pour que Ferrari puisse faire le doublé, c’est là que Verstappen doit savoir qu’il n’a pas besoin de faire cela. Il suffit de gagner de la manière la plus propre possible.”

“Je ne vois pas la conduite de Verstappen changer parce que l’objectif numéro un est d’empêcher Norris de réduire l’écart pour le championnat des pilotes. Nous avons potentiellement encore beaucoup de batailles en course intéressantes à venir.”

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Herbert répond à Jos Verstappen 

Après le Grand Prix du Mexique, Jos Verstappen s’adressant à De Telegraaf avait demandé à la FIA de regarder “s’il n’y a pas d’apparence de conflit d’intérêts” chez les commissaires. Avant d’ajouter : “D’anciens pilotes, par exemple, qui ont plus de sympathie pour certains pilotes ou [équipes].”

Selon le média néerlandais, Johnny Herbert semblait être visé par le père de Max. Le Britannique a ainsi balayé toutes polémiques liées à l’éventuelle partialité des commissaires.

“Il semble toujours que l’on parle de la ‘partialité’ des commissaires britanniques, mais lorsque nous sommes dans cette pièce, nous respectons les règles et les directives de la FIA”, a expliqué Johnny Herbert. “C’est ainsi que nous devons juger la course sur la piste. Dire que c’est ‘partial’ est absolument ridicule et ne correspond pas à la réalité. Nous essayons autant que possible d’être justes dans notre jugement.”

“Il y a des styles de conduite qui ne sont pas considérés comme corrects selon les directives, et la situation que nous avons eue au Mexique a montré que nous avons pris la bonne décision. Au Mexique, les commissaires autres que moi étaient américain, belge et brésilien, qui ont tous les mêmes pouvoirs les uns que les autres. Dire qu’il y a un parti pris est ridicule.”

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Hill critique la gestion interne d’un Verstappen “libre de faire ce qu’il veut”

Damon Hill, Champion du monde 1996, souhaiterait voir plus de fermeté de la part de Red Bull envers Max Verstappen après le Grand Prix du Mexique.

Le Néerlandais connaît une période agitée où les critiques fusent sur son comportement en piste suite à ses récentes batailles avec Lando Norris, son rival pour le titre de Champion du monde cette saison.

Déjà à Austin, ses deux manœuvres, au départ et en fin de course, avaient fait parler après avoir à chaque fois échappé à la pénalité. À Mexico, en revanche, les secondes de pénalité sont arrivées en quantité pour Verstappen, après deux actions en piste à quelques virages d’intervalle.

Alors que les dix secondes de pénalité suite au premier incident au virage 4 peuvent prêter à débats pour certains, la deuxième action semble être unanimement reconnue comme au-delà des limites.

Le triple Champion du monde en titre avait plongé de manière très agressive sur Lando Norris à l’entrée du virage 7 sans rester en piste mais en doublant tout de même la McLaren, ce qui lui avait valu dix secondes de pénalité supplémentaires.

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Hill : “Il doit y avoir une conversation”

Damon Hill, désormais consultant pour la télévision britannique, s’est ainsi exprimé sur le cas Verstappen. L’ex-pilote Williams estime que c’est à Red Bull “de contribuer à l’attitude du pilote”.

“Il n’y a jamais eu de tentative de décrire publiquement son pilote d’une manière que d’autres personnes reconnaîtraient”, a déclaré Hill sur le Sky Sports F1 Podcast. “C’est toujours un commentaire protecteur de Christian [Horner] sur Max [Verstappen]. On a presque l’impression que Max est libre de faire ce qu’il veut.”

“Son équipe ne critiquera jamais sa façon de conduire. Et je pense que si vous êtes dans une compétition, c’est probablement bien de faire cela publiquement. Mais vraiment, à un moment donné, il doit y avoir une conversation. Il est de la responsabilité de l’équipe de contribuer à l’attitude du pilote.”

Max Verstappen possède encore 47 points d’avance au championnat sur Lando Norris, alors qu’il ne reste que quatre Grands Prix et deux courses Sprint à disputer.

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Max Verstappen sera pénalisé sur la grille du Grand Prix F1 du Brésil

Helmut Marko a confirmé que Max Verstappen sera contraint de subir une pénalité moteur lors du Grand Prix du Brésil, ce dimanche.

Après un week-end au Mexique déjà perturbé par un problème moteur le vendredi, Max Verstappen va devoir subir une pénalité pour un changement de moteur dès ce week-end à São Paulo au Brésil. 

“Le week-end mexicain de Max Verstappen avait déjà mal commencé vendredi, avec une fuite dans l’admission du moteur”, explique Helmut Marko ce mercredi dans sa chronique pour Speedweek.com. “Cela a empêché Max de rouler lors de la première et de la deuxième séance d’essais.”

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Une pénalité moteur inévitable pour Verstappen 

Helmut Marko, conseiller Red Bull, qui explique une nouvelle fois le handicap moteur subi par Verstappen au Mexique, en profite également pour révéler qu’une pénalité tombera bien pour le Néerlandais dès ce week-end au Brésil.  

“Le rythme [de course au Mexique] ne convenait pas non plus parce que le problème moteur mentionné plus haut a nécessité l’installation d’un autre moteur qui était en fin de cycle et qui n’était plus prévu pour la course”, indique Marko. “C’est l’une des raisons pour lesquelles nous étions l’une des voitures les plus lentes en ligne droite.”

“Lorsqu’un moteur de Formule 1 atteint un certain nombre de kilomètres, la perte de puissance est très sensible. Nous sommes en train d’étudier la possibilité de réutiliser ce moteur avec la fuite. Mais là encore, le kilométrage ne permet plus vraiment de l’utiliser.”

“Tout cela signifie que nous ne pourrons pas éviter un changement de moteur au Brésil, avec une pénalité correspondante.”

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Combien de places de pénalité pour Verstappen ? 

En cas d’un simple changement de moteur, cette pénalité devrait être de cinq places sur la grille de départ du Grand Prix du Brésil ce dimanche, car Max Verstappen a déjà dépassé son quota moteur, limité à quatre par saison.

Au premier dépassement de ce quota, un pilote écope de dix places de pénalité, ce qui était le cas du Néerlandais en Belgique plus tôt cette année. En revanche, puisqu’il s’agit d’un deuxième dépassement de son quota, la pénalité sur la grille est réduite à cinq places. 

Toutefois, la situation pourrait être encore pire pour Verstappen s’il était contraint de se voir installer une nouvelle unité de puissance complète, ce qui le renverrait en fond de grille. 

Pour rappel, le pilote Red Bull arrive au Brésil avec 47 points d’avance sur Lando Norris au championnat du monde, alors qu’il ne reste plus que quatre Grands Prix et deux courses Sprint à disputer cette saison.

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Jos Verstappen s’en prend aux commissaires “qui n’aiment pas” son fils

Après les 20 secondes de pénalité reçues par Max Verstappen ce week-end, Jos, son père, a tout simplement remis en cause l’intégrité de certains commissaires en poste à Mexico.

Jos Verstappen est connu pour ne pas avoir sa langue dans sa poche. Alors que Max Verstappen a reçu deux fois dix secondes de pénalité à Mexico, il n’en fallait pas plus pour déclencher une nouvelle sortie médiatique de Jos, qui devrait être très remarquée.

Pour rappel, Max Verstappen a été pénalisé à deux reprises au Mexique pour deux actions qui ont eu lieu au dixième tour de course. La première pénalité pour avoir poussé Lando Norris hors piste au virage 4, et la deuxième pour avoir quitté la piste et gagné un avantage durable aux virages 7 et 8.

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Jos Verstappen : “Max doit conduire comme il l’entend”

Verstappen père se demande ainsi “s’il n’y a pas d’apparence de conflit d’intérêts” au sein des commissaires qui étaient en poste tout au long du week-end du Grand Prix du Mexique.

“Norris pourrait maintenant penser encore plus : ‘Je dois être prudent’ ”, a tout d’abord indiqué Jos Verstappen à De Telegraaf. “Si vous regardez les actions de dimanche, le deuxième moment de Max a peut-être été un peu trop, mais il laisse passer cela.”

“Vous pouvez commencer à en parler pendant très longtemps, mais cela ne change rien de toute façon. Max doit conduire comme il l’entend. Il doit le faire parce que la voiture n’est pas assez bonne et qu’il fait tout ce qu’il peut pour gagner le titre.”

“Mais Max ne va pas changer son style de conduite parce qu’il y a quelques commissaires présents qui ne l’aiment pas de toute façon. La FIA devrait se pencher sur la composition des commissaires, sur les personnes qu’elle a nommées et sur la question de savoir s’il n’y a pas d’apparence de conflit d’intérêts. D’anciens pilotes, par exemple, qui ont plus de sympathie pour certains pilotes ou [équipes].”

Selon le média néerlandais, dont le journaliste Erik van Haren est réputé proche du clan Verstappen, Jos ferait ici référence à deux membres du collège des commissaires du Grand Prix du Mexique. 

D’un côté le Britannique Johnny Herbert, ancien pilote de F1 qui est également consultant sur Sky Sports F1, le diffuseur de la F1 en Grande-Bretagne. Et de l’autre Tim Mayer, qui est le fils du co-fondateur de McLaren, Teddy Mayer.

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Leclerc pourrait lui aussi être pénalisé par la FIA

Max Verstappen va peut-être accomplir ses travaux d’intérêt général en compagnie d’un autre pilote de la grille.

En effet, après avoir prononcé le fameux “F Word” en conférence de presse, Max Verstappen a reçu des travaux d’intérêt général de la part de la FIA. Mais à Mexico Charles Leclerc a été soumis à une enquête de la FIA après avoir proféré un juron lors de la conférence de presse.

Interrogé par la presse après sa troisième place à l’arrivée du Grand Prix du Mexique, le pilote Ferrari est revenu sur le moment où il a perdu le contrôle de sa monoplace.

Qu’est-ce que vous vous êtes dit quand vous avez ramené la voiture sur la piste ?”, lui a -t-on demandé.

Leclerc a alors répondu : “J’ai eu un survirage, puis quand j’ai récupéré de ce survirage, j’ai eu un survirage de l’autre côté. Je me suis alors dit ‘f***’.”

Conscient de son écart de langage, Charles Leclerc s’est tout de suite excusé et a dit “je ne veux pas rejoindre Max.

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Charles Leclerc pourrait à l’avenir être pénalisé pour avoir enfreint l’article 12.2.1k du code sportif international de la FIA.

Le pilote Ferrari espère que ses excuses suffiront à éviter l’ouverture d’une l’enquête ou permettront de la clore rapidement sans sanction.

Ferrari passe Red Bull au Championnat

Côté piste, Charles Leclerc a donc terminé le Grand Prix du Mexique en troisième position derrière Carlos Sainz vainqueur et Lando Norris second. Le pilote monégasque occupe toujours la troisième place du classement des pilotes. Mais ce qu’il faut retenir ce week-end, c’est la belle prestation globale de la Scuderia Ferrari qui lui a permis de dépasser Red Bull au classement des constructeurs et de se positionner en seconde place du Championnat. À quatre Grands Prix de la fin de la saison, la firme italienne compte 29 points de retard sur McLaren et peut encore rêver du titre mondial.

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Hamilton se moque du pilotage de Verstappen à Mexico

Lewis Hamilton, pilote pour l’écurie Mercedes, a reconnu s’être douté pendant la course que le panache du fumé qu’il avait aperçu devait avoir un lien avec Max Verstappen.

Dans les premiers tours du Grand Prix du Mexique, Max Verstappen et Lando Norris ont une nouvelle fois livré bataille en piste, mais aussi en dehors. Les deux hommes se battaient alors pour le gain de la seconde position, détenue à ce moment de la course par le pilote Red Bull.

Mais à l’image de la fin de course du Grand Prix des États-Unis, Max Verstappen n’a rien fait pour laisser le moindre espace à Lando Norris, contraint à deux reprises de passer les quatre roues au-delà des lignes blanches.

Au volant de sa Mercedes, Lewis Hamilton ne pouvait pas se battre aux avant-postes, toutefois, il s’est rapidement douté du nom de celui qui avait provoqué l’apparition d’un panache de fumée.

Pour ses manœuvres des virages 4 et 7 sur Lando Norris, Max Verstappen a reçu deux pénalités de dix secondes.

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Hamilton taquine son ancien rival

Lewis Hamilton n’a pas clairement vu ce qu’il s’était passé devant lui, mais il s’est rapidement fait une idée.

Je ne l’ai pas vu”, a déclaré le septuple champion du monde de F1. “Je pouvais voir un groupe de voitures devant et j’ai vu un panache de fumée, comme de la poussière et je savais que c’était – je savais que ça devait être [Verstappen]”. Tout en ajoutant en souriant, “Genre, c’est sûr que c’était lui.

Lewis Hamilton sait de quoi il parle et sait ce que Lando Norris doit endurer depuis quelques courses. En effet, le septuple Champion du monde s’est déjà frotté à Max Verstappen, notamment lors de la saison 2021 de F1.

“J’en ai fait l’expérience à de nombreuses reprises avec Max. Vous ne devriez pas pouvoir lancer la voiture à l’intérieur et être en tête, puis partir, et conserver la position. Cela a toujours été une zone grise”, a déclaré Hamilton. “C’est pourquoi il [Verstappen] s’en est tiré pendant si longtemps.

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Russell : “19 pilotes sur 20 sont sur la même longueur d’onde”

George Russell est revenu sur les récentes batailles entre Max Verstappen et Lando Norris, chacune ayant terminé en dehors des limites de piste.

À l’arrivée du Grand Prix des États-Unis, Lando Norris avait écopé d’une pénalité de cinq secondes pour avoir terminé son dépassement en dehors des limites de course. Une décision qui avait fait débat puisque le pilote britannique avait été largement accompagné en dehors de ces limites par Max Verstappen.

À Mexico, Max Verstappen a réédité la manœuvre sur Lando Norris. Mais cette fois-ci le pilote Red Bull a reçu deux pénalités de 10 secondes, une pour chaque incartade. Une sanction lourde de conséquences pour le pilote Red Bull qui a terminé à la sixième place du Grand Prix.

De son côté, George Russell se dit satisfait de cette réaction des commissaires de course et espère que ce genre de comportement n’aura plus sa place en course.

“Je suis heureux de voir que ces incidents ont été sanctionnés aujourd’hui et je pense qu’à l’avenir, au Brésil, ce que nous avons vu aujourd’hui et ce que nous avons vu la semaine dernière ne pourront plus être tolérés”, a déclaré le pilote Mercedes. 

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La controverse née la semaine dernière a mis en évidence des inconstances et une urgence a ce que la situation soit clarifiée par les organes directeurs.

Les commissaires voulaient attendre la saison 2025, alors c’est un problème récurrent cette année. Je dirais que 19 pilotes sur 20 ont dit, ‘si c’est incorrect, fait le changement aujourd’hui’.

Alors qu’ils ne sont que vingt pilotes sur la grille, on pourrait penser qu’il est facile de mettre en place de nouvelles directives en F1. Toutefois, George Russell affirme que ce n’est pas si simple.

Vous pensez qu’il devrait être facile de changer si tout le monde est d’accord, mais cela semble parfois plus difficile que cela ne devrait l’être lorsque les choses doivent être approuvées et que nous devons procéder à un vote. Mais comme je l’ai dit, 19 fois sur 20, nous sommes tous d’accord sur ce qu’il faut faire.

Les pilotes vont-ils trop loin ? 

Le pilote Mercedes estime que les batailles que l’on voit en ce moment en piste vont au-delà de l’acceptable.

En ce moment, on assiste à un certain nombre de manœuvres qui sont tout simplement… cela devient plus que divertissant ou plus que sportif, c’est presque injuste à un certain point maintenant.”

George Russell a comparé les affrontements Verstappen-Norris d’Austin et de Mexico, et les met en parallèle avec les évènements vus au Brésil en 2021. 

On peut dire que le premier affrontement était peut-être à 60-40. Le dernier, je n’ai rien vu de tel depuis le Brésil [2021].”

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Martin Brundle sur Max Verstappen : « Je déteste quand il fait ce genre de choses »

L’affrontement entre Lando Norris et Max Verstappen, les deux candidats les plus probables au titre mondial des pilotes 2024, a pris une intensité nouvelle sur les derniers GP en date.

Il y a tout d’abord eu la polémique d’Austin, où la manière dont Verstappen a emmené Norris hors-piste a dégouté de nombreux pilotes et observateurs ; d’autant plus que les commissaires sportifs de la FIA ont alors pénalisé Norris dans ce qui fut alors considéré comme un avantage gagné sur le pilote Red Bull.

Pas étonnant, dès lors, que Verstappen se soit senti autorisé à renouveler des manœuvres très douteuses en plusieurs occasions dans les premiers tours du Grand Prix de Mexico City, où les deux protagonistes se sont de nouveau confrontés aux limites de piste… et réglementaires. Cette fois, les commissaires ont fait passer un message fort : le leader du championnat du monde a écopé de deux pénalités distinctes de 10 secondes en course, ce qui a évidemment eu une incidence forte sur son résultat à l’arrivée (sixième) et le bilan mathématique au terme de l’épreuve.

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Verstappen trop bon pour devoir faire ça

Martin Brundle, ex-pilote F1 et commentateur vedette de Sky Sports F1, a donné son ressenti sans filtre sur l’action vue lors du GP de Mexico.

« Je suis tellement en admiration devant Max, et je déteste quand il fait ce genre de choses. Il est meilleur que cela. Il est trop bon », a tranché le Britannique.

Pour lui, Max Verstappen a même été « chanceux » d’éviter une pénalité plus sévère pour sa conduite agressive contre Lando Norris lors du Grand Prix de Mexico, alors même qu’il a été repris deux fois par la FIA.

« L’incident du virage 7 est juste un moment de brouillard rouge, et en fait un moment ridicule », a déclaré Brundle. « Il les a emmenés tous les deux dehors et il a eu de la chance de ne pas être pénalisé pour avoir traversé la piste ou quelque chose comme ça. »

« Je suis tellement admiratif de Max, et je déteste quand il fait ce genre de choses. Il est meilleur que ça. Il est trop bon. Je pense qu’il est frustré parce qu’il a la troisième voiture la plus rapide en ce moment. Nous savons qu’il est fougueux et qu’il est agressif – et c’est ce que vous voulez, c’est ce que nous faisons – mais il y a une limite. Sur le deuxième incident, il a dépassé les limites. S’il continue à recevoir des pénalités, il devra l’apprivoiser [cette agressivité]. »

Reste que Verstappen est solidement soutenu par son directeur d’équipe Christian Horner, qui s’est présenté en conférence de presse après le GP du Mexique armé d’une télémétrie montrant selon lui à quel point Lando Norris avait lui-même changé son style d’approche du virage avec agressivité. Si Verstappen est désormais sous l’œil des commissaires et des autres pilotes, il reçoit encore un fort soutien de son propre clan concernant son attitude en piste.

À quatre manches de la fin du championnat du monde de F1, Verstappen compte 47 points d’avance sur Norris au classement des pilotes de F1 et sait qu’un résultat vierge ou une contrariété pour le Britannique coûterait bien plus au pilote McLaren, qui ne peut se permettre de contacts. De quoi rappeler les calculs et instincts de certains des plus légendaires et redoutables pilotes de l’Histoire de la F1.

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Zak Brown s’en prend au « ridicule » de Max Verstappen et « applaudit les commissaires de la FIA »

Le directeur général de McLaren, Zak Brown, a félicité les commissaires de la FIA pour avoir infligé à Max Verstappen deux pénalités de temps de 10 secondes lors du Grand Prix de Mexico de F1.

Verstappen a reçu deux pénalités pour avoir forcé Lando Norris à sortir de la piste à deux reprises. La première manœuvre s’est produite au virage 4, lorsque Norris a tenté de dépasser Verstappen à l’extérieur du virage.

La même chose s’est produite dans le virage 7, Verstappen tentant de faire vaciller son rival pour le titre F1 en amenant le pilote McLaren à devoir choisir entre un contact et une sortie de piste.

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Verstappen pénalisé

Verstappen s’est vu infliger deux pénalités de temps distinctes de 10 secondes, ce qui l’a fait chuter bien loin dans le classement, jusqu’à la sortie des points, avant de finalement terminer sixième.

Interrogé sur les pénalités de Verstappen, Brown a déclaré à Sky Sports : « Cela devient un peu ridicule. J’applaudis les commissaires de la FIA. Assez, c’est assez. Il faut juste avoir une bonne course propre pour aller de l’avant. »

« Lando a été brillant. Félicitations à Carlos [Sainz] – il a fait une belle course. C’était une course passionnante. »

Brawn estime cette fois que les commissaires ont montré à l’ensemble des pilotes de la grille quels seraient les standards acceptés ou rejetés en termes de pilotage.

« Je pense que les commissaires sont sur le coup – c’est clair avec les pénalités qu’ils ont infligées. Nous n’avons pas besoin de faire quoi que ce soit », a-t-il ajouté. « Il suffit de laisser les commissaires faire leur travail. Ils ont fait du bon travail ce week-end. »

Avec la victoire de Carlos Sainz et la troisième position de Charles Leclerc à Mexico, Ferrari est une réelle menace pour McLaren pour le titre mondial des constructeurs. La Scuderia n’accuse un retard que de 29 points sur l’équipe papaye, avec quatre manches à disputer en cette fin de saison.

 « C’est beaucoup plus serré que d’habitude, beaucoup plus serré que je ne le souhaiterais », admet l’Américain dans un sourire. L’homme d’affaires voit cependant le côté palpitant de cette lutte pour les fans. « C’est une bonne chose pour la F1. C’est formidable de voir Ferrari et McLaren se battre pour le championnat du monde. On ne peut certainement pas exclure Red Bull. La fin de la saison s’annonce passionnante. »

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Wolff satisfait des pénalités reçues par Verstappen : “C’est bon pour la course”

Toto Wolff a validé la “nouvelle interprétation” des commissaires qui ont pénalisé Max Verstappen à deux reprises à Mexico.

Max Verstappen, habitué à repousser les limites lors de ses batailles en piste, s’est vu infliger deux pénalités de dix secondes ce dimanche pour deux incidents à quelques secondes d’intervalle.

Il a d’abord été jugé coupable d’avoir poussé Lando Norris hors piste au virage n°4, puis d’avoir quitté la piste et gagné un avantage durable aux virages 7 et 8 après un plongeon très agressif sur son rival pour le titre.

Toto Wolff, qui a bien connu les manœuvres à la limite de la réglementation de Verstappen en 2021, estime que les décisions prises par les commissaires lors du Grand Prix du Mexique vont marquer un tournant pour les pilotes.

“Un pilote repoussera toujours ses limites et lorsque les règles, ou l’exécution des règles, ou l’interprétation des règles, permettent une certaine façon de courir, un pilote comme Max va toujours l’exploiter”, a d’abord expliqué Wolff à Mexico. 

“Et je pense que maintenant qu’il y a eu une nouvelle interprétation et une nouvelle exécution de ces règles, je pense que cela va changer la façon de courir de tout le monde à l’avenir. Vous ne verrez plus cela.”

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Toto Wolff : “Cela crée un précédent”

Toto Wolff estime ainsi que le Grand Prix du Mexique a créé “un précédent” qui est “bon pour la course”.

“Depuis les premiers jours en karting, vous savez que vous ne survivrez pas à l’extérieur si vous n’êtes pas en tête”, a-t-il débuté son analyse. “Je pense donc que les règles sont assez claires et que les pilotes le savent. Mais comme je l’ai déjà dit, tout le monde essaie de pousser cela, et si vous vous en sortez, c’est la nouvelle limite. Cela va-t-il donc changer ? Absolument. Je pense qu’il y a maintenant un précédent, et je pense que d’autres ont pris des pénalités en course également.”

“Je pense donc que cela crée un précédent et que vous devez probablement à partir de maintenant laisser de l’espace à l’extérieur du virage si la voiture est à côté de vous à la même hauteur, disons. Et freiner tardivement et entraîner l’autre voiture hors de la piste tout en roulant également hors de la piste, je pense que ce n’est plus possible. Ce n’est plus autorisé. Je pense que c’est bon pour la course.”

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Pourquoi Max Verstappen a reçu 20 secondes de pénalité au Mexique ?

Les commissaires ont publié leurs justifications suite aux deux pénalités de dix secondes infligées à Max Verstappen.

Après les épisodes déjà polémiques à Austin au départ et en fin de course, la bataille entre Max Verstappen et Lando Norris a repris dès le début de Grand Prix à Mexico. Cette fois, en revanche, c’est Max Verstappen qui a été jugé coupable, à deux reprises en l’espace de quatre virages.

Les deux incidents se sont produits dans le dixième tour de course. À ce moment-là, Carlos Sainz venait de récupérer la tête de course devant Verstappen. Norris, troisième, souhaitait alors dépasser au plus vite son rival pour le titre pour tenter de challenger le pilote Ferrari.

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Premier incident : Verstappen pénalisé pour avoir poussé Norris hors piste

La première action se déroule au virage n°4 où Lando Norris a retardé son freinage à l’extérieur de Max Verstappen. Alors que les deux voitures sont côte à côte, le pilote Red Bull sort le Britannique qui est ainsi contraint de couper le virage suivant.

“Norris tentait de dépasser Verstappen par l’extérieur au virage 4”, a débuté l’explication des commissaires. “Norris était devant Verstappen à l’entrée, à la corde et vers la sortie du virage lorsqu’il a commencé à être poussé hors de la piste.”

“Les commissaires estiment que la manœuvre a été effectuée de manière sûre et contrôlée et que Norris aurait pu effectuer la manœuvre sur la piste s’il n’avait pas été forcé à sortir de la piste par Verstappen. Norris a coupé le virage mais a immédiatement rendu à Sainz la position qu’il a ainsi gagnée. La pénalité est la pénalité standard dans de tels cas.”

Suite à cet incident, Max Verstappen a donc reçu dix secondes de pénalité mais également deux points sur sa licence, portant son total à six points de pénalité sur les 12 derniers mois. Pour rappel, si un pilote reçoit 12 points de pénalité sur une période d’un an, il est alors suspendu pour la course suivante. Kevin Magnussen en a justement fait les frais cette saison, étant suspendu pour le Grand Prix d’Azerbaïdjan.

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Deuxième incident : Verstappen pénalisé pour avoir quitté la piste et gagné un avantage durable

Quelques mètres plus loin, souhaitant immédiatement reprendre sa position, Max Verstappen a tenté une attaque plus qu’optimiste sur la McLaren à l’entrée du virage 7. Avec ce freinage pour le moins agressif, le Néerlandais n’a même pas pu prendre le virage, obligeant au passage Norris à sortir de la piste, sans lui rendre la position par la suite.

“Après l’incident du virage 4, Verstappen a tenté de dépasser Norris par l’intérieur au virage [7]”, ont indiqué les commissaires. “Verstappen était en avance à la corde du virage [7] et aurait été en droit d’avoir de la place pour faire la course. Cependant, il n’a pas été en mesure de terminer la manœuvre sur la piste, a quitté la piste et a gardé l’avantage durable en gagnant la position, forçant par ailleurs Norris à sortir de la piste. La pénalité est la pénalité standard pour avoir quitté la piste et gagné un avantage durable.”

Pour ce deuxième incident, Max Verstappen a reçu dix autres secondes de pénalité, l’obligeant à rester immobilisé pendant 20 secondes lors de son arrêt au stand. Il n’a toutefois pas reçu de point de pénalité sur sa licence pour cette action.

Au final, Lando Norris a terminé deuxième de la course derrière Carlos Sainz, alors que Max Verstappen a lui fini sixième, très loin de la tête de course.

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Vidéo – Les moments forts du Grand Prix du Mexique

Le Grand Prix de Mexico a offert une course pleine d’action, lors de laquelle les batailles roues contre roues ont été fort nombreuses à tous les niveaux de la grille. Entre une nouvelle rencontre Verstappen/Norris qui s’est cette fois conclue par du temps de pénalité à l’encontre du leader du championnat du monde ou encore les grosses actions ayant impliqué Sergio Pérez et Liam Lawson, les moments forts n’ont pas manqué. Et cela a commencé dès le départ, avec la mise hors-jeu de Yuki Tsunoda et Alex Albon de manière spectaculaire. 

Retrouvez le résumé vidéo en français de ce Grand Prix passionnant ci-dessous ! 

 

Max Verstappen surpris par ses Qualifications : “Un résultat incroyable”

Après un vendredi où il a été privé d’une grande partie du roulage, Max Verstappen s’est réjoui d’avoir signé le deuxième temps en Qualifications.

“Je suis très heureux d’être sur la première ligne. Honnêtement, je ne m’attendais pas à ce que ce soit possible”, indiquait Verstappen à la sortie de sa voiture au micro de la F1.

En effet, le leader du championnat n’a pas connu la meilleure préparation pour cette séance de Qualifications. Perturbé par des problèmes moteur, le Néerlandais n’a enregistré que 18 petits tours ce vendredi, dont seulement quatre en EL2, dans une séance dédiée à Pirelli.

“Hier, j’ai fait quatre tours [en EL2], deux tours avec moins de carburant et deux tours avec plus de carburant”, a expliqué Verstappen en conférence de presse. “C’était donc une perte totale, aucune information. Donc, oui, pour moi, les EL3 ont été cruciaux. J’ai essayé de faire autant de tours que possible et, oui, nous étions derrière.”

“La voiture n’était pas super et tout était juste très difficile. Je savais donc que les Qualifications allaient être difficiles, mais nous avons fait quelques derniers ajustements. Les choses ont commencé à s’améliorer, mais être sur la première ligne, c’est un résultat incroyable pour nous.”

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Verstappen : “Je ne m’attends pas à des miracles” sur le rythme de course

Questionné sur les progrès réalisés sur sa monoplace avant les Qualifications, Max Verstappen assure que ça ne pouvait aller que dans la bonne direction.

“Je n’ai pratiquement pas fait de tours, donc je pense que ça ne pouvait qu’aller mieux”, a indiqué Verstappen. “Donc, oui, nous étions très en retrait. Jusqu’à présent, bien sûr, le week-end a été assez terrible dans ce sens.”

“Mais, oui, être sur la première ligne avec les difficultés que nous avons eues, je pense, montre que nous sommes restés calmes et que nous avons essayé de regarder les données, pour essayer de comprendre la voiture un peu plus et essayer d’être un peu plus compétitifs.”

Invité à s’exprimer sur le rythme de sa voiture en course, Verstappen ne se fait guère d’illusions alors qu’il ne sait pas réellement où se situe sa monoplace dans ces conditions.

“Je ne m’attends pas à des miracles”, a concédé Verstappen. “Je pense qu’à Austin, Ferrari était très, très rapide. Bien sûr, cette semaine-là, McLaren n’était peut-être pas aussi fort, mais en course, je pense qu’ils étaient tout de même compétitifs. Donc, de mon côté, je ne sais pas. Je pense que nous le saurons demain.”

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Stats F1 : Sur quel GP Verstappen peut-il déjà gagner le titre pilotes F1 2024 ?

Dans quel délai le titre pourrait-il théoriquement être remporté ?

On parle régulièrement de l’avance de Max Verstappen sur Lando Norris au championnat, mais il est sans doute désormais plus clair de simplifier la donne en expliquant le scénario dans lequel le pilote Red Bull pourrait décrocher sa quatrième couronne mondiale le plus vite.

Ainsi, quoi qu’il arrive au cours des prochaines semaines, Verstappen pourrait théoriquement remporter le titre au plus tôt, si les résultats lui étaient favorables, le week-end du GP de São Paulo, au Brésil, du 1er au 3 novembre.

Mais une telle perspective semble peu probable étant donné que pour être dans cette position et être champion sur le fameux tracé d’Interlagos, Verstappen devrait terminer ce week-end brésilien avec au moins 86 points d’avance, soit 29 de plus que son avance actuelle, à creuser en l’espace de seulement deux week-ends de course.

La grille de départ F1 du Grand Prix du Mexique 2024

Cela reste possible. Si Norris ne gagne pas de terrain ce dimanche Mexique, puis au Brésil, un couronnement sous les lumières de Las Vegas le 24 novembre est bien plus envisageable envisageable. Verstappen devra alors terminer l’épreuve avec 61 points d’avance, soit simplement une poignée de plus qu’aujourd’hui. 

Norris, bien sûr, aura à coeur de contrarier un tel scénario et espérera emmener le championnat jusqu’aux deux dernières manches qui se tiennent au Moyen-Orient ; tout d’abord au Qatar, puis à Abou Dhabi.

Les points restant à attribuer après chacune des dernières courses

 
Grand Prix Date Points encore en jeu
Mexico 27 octobre 120
Sao Paulo 3 novembre 86
Las Vegas 24 novembre 60
Qatar 1er décembre 26
Abou Dhabi 8 décembre 0

 

Max Verstappen pénalisé sur la grille de départ du Grand Prix du Mexique ? 

Red Bull n’exclut pas de voir Max Verstappen être pénalisé sur la grille de départ du Grand Prix du Mexique, suite aux soucis moteur rencontrés par l’actuel leader du championnat du monde des pilotes.

Max Verstappen vit un début de week-end de course plus que poussif. En effet, sur les deux heures et demie de roulage combinées entre les EL1 et les EL2, Verstappen n’a pu couvrir que 18 tours.

Lors de la première séance, le Batave a rapporté à son ingénieur Gianpiero Lambiase qu’il manquait de puissance. Malgré cette inquiétude, le pilote Red Bull a tout de même signé le quatrième temps de la première séance.

De retour en piste pour disputer les EL2, séance dédiée aux tests Pirelli, Max Verstappen a signalé un “bruit bizarre… dans le moteur”. Toutefois, son ingénieur de course lui a dit de continuer. Inquiété par les bruits produits par son unité de puissance, le Néerlandais a une nouvelle fois appelé son équipe à la radio en affirmant que, “ce bruit est très inquiétant et ne peut pas être normal.

Il est alors rentré aux stands et n’en est jamais ressorti. “La voiture 1 ne roulera pas à nouveau en EL2, car nous enquêtons davantage sur un problème d’unité de puissance”, a déclaré l’écurie sur X.

La situation de Max Verstappen est préoccupante, car il a atteint la limite avec les composants de son moteur et a déjà dépassé son allocation de moteurs à combustion interne pour la saison. Il a d’ailleurs pris une pénalité lors du Grand Prix de Belgique pour l’installation de son cinquième moteur à combustion interne.

Christian Horner, directeur de l’écurie Red Bull, ne ferme pas la porte à une pénalité.

On n’est jamais à l’abri, comme nous venons de le voir lors de la dernière séance”, a-t-il déclaré. “Mais j’espère que ce n’est qu’un petit problème.

Je pense qu’il s’agit plutôt d’une question pour notre partenaire moteur, qui doit savoir s’il se sent à l’aise à la fin de l’année. Mais vous êtes toujours à la limite.

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Une journée à oublier pour Verstappen  

De son côté Max Verstappen a qualifié son vendredi de journée à oublier.

C’était du côté du moteur et nous vérifions, je ne sais pas exactement ce que c’est. De mon côté, c’est une journée plutôt inutile. Quatre ou cinq tours, il n’y a pas grand-chose à en tirer pour le moment”, a déclaré Verstappen. “Je n’ai jamais eu de bons relais, seulement quatre ou cinq tours au total et ce, même avec quelques tours en mode long relais. Une journée à oublier.”

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Les commissaires “sont de vrais amateurs” selon Jacques Villeneuve

Jacques Villeneuve, ancien pilote de Formule 1 et Champion du monde en 1997, estime que les commissaires de course ont fait preuve d’amateurisme au moment de rendre une décision sur la bataille entre Max Verstappen et Lando Norris à Austin.

Selon le consultant Canal +, la pénalité infligée à Norris était justifiée, mais il ajoute que le pilote Red Bull aurait dû lui aussi être pénalisé.

Les commissaires ont gâché la fin de course. Au départ, Max mérite-t-il une pénalité pour avoir poussé Lando complètement hors de la piste ? Oui. Regardons l’incident au cours duquel Lando a été sanctionné. Lando a-t-il réaccéléré alors qu’il se trouvait à l’extérieur de la piste ? Oui, il l’a fait. Était-il en tête à la corde ? C’est difficile à voir vu l’angle, mais c’est possible. Pourquoi est-il sorti de la piste ? Parce qu’il a été poussé hors de la piste. Il a pris l’avantage, mais Max n’a pas pris le virage. Ils étaient tous les deux hors-piste”, a-t-il déclaré à CanadaCasino.ca.

Le Canadien insiste et se demande encore pourquoi Max Verstappen n’a-t-il pas reçu lui aussi une pénalité de cinq secondes.

Les règles sont claires. Quand une voiture pousse une autre personne hors de la piste, elle reçoit une pénalité de cinq secondes. Norris et Max auraient tous les deux dû avoir une pénalité. Un incident n’excuse pas l’autre. Cela aurait permis à Norris d’être troisième et à Max d’être cinquième”, a poursuivi Villeneuve.

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De gros points perdus par Norris ? 

Si l’on suit le raisonnement du Champion du monde 97, Lando Norris aurait alors pu rattraper de précieux points sur le pilote Red Bull, actuel leader du championnat des pilotes.

Les commissaires n’ont pas fait preuve d’équité. Si vous voulez être strict sur les règles, appliquez-les à tout le monde. Cela fait une énorme différence et cela a un réel impact sur le championnat. Si les deux pilotes avaient été pénalisés, Norris aurait eu [trois] points de plus et Max en aurait eu [cinq] de moins, ainsi que deux points supplémentaires pour McLaren grâce à Piastri. Ils n’ont même pas reconnu que Max avait poussé Norris hors de la piste. Ils n’ont même pas regardé. Ce sont de vrais amateurs”, a-t-il ajouté.

Il conclut en rappelant que les fans de F1 veulent voir de la cohérence dans les décisions des commissaires.

“Les commissaires ont fait preuve d’incompétence en ne voyant pas ce qui se passait. Les gens veulent de la cohérence. Cela ne devrait pas être basé sur les résultats de l’action d’un pilote. Cela doit être basé sur l’action elle-même. Parce que Norris a pris l’avantage, ils l’ont pénalisé tout en ignorant qui a commencé. Il s’agissait de deux incidents distincts. Les deux auraient dû être pénalisés de cinq secondes. C’est très clair dans le règlement.

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Max Verstappen affirme penser au règlement quand il se bat roue contre roue

Max Verstappen est revenu sur sa façon de se battre en piste suite à l’incident d’Austin avec Lando Norris.

Le triple champion du monde en titre s’est retrouvé au cœur des discussions après ses manœuvres en piste aux États-Unis, que ce soit concernant celle du départ mais plus encore l’action du virage 12, qui a valu cinq secondes de pénalité à Lando Norris.

Pour certains au-delà de la limite, le Néerlandais s’est lui toujours défendu de ses mouvements en piste après Austin. Il est toutefois clair que Max Verstappen exploite à 100% la réglementation quand il s’agit de se battre roue contre roue avec un adversaire.

L’incident avec Norris en témoigne parfaitement, où il n’a pas hésité à retarder au maximum son freinage pour être devant à la corde, ce qui lui donne, selon les règles, la priorité pour prendre le virage.

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Des batailles “trop réglementées” pour Verstappen 

Interrogé pour savoir s’il pense au règlement lorsqu’il se bat roue contre roue, Max Verstappen a répondu positivement ce jeudi à Mexico : “Oui, bien sûr.”

“Je pense que nous arrivons à un stade où j’ai toujours besoin du livre [des règles] dans la voiture !”, a également indiqué Verstappen. “Au fil des ans, le livre s’est beaucoup étoffé.”

Le Néerlandais a ainsi affirmé que les batailles en piste sont “trop réglementées” même si cela semble être un problème complexe entre les deux versions qui s’opposent.

“C’est définitivement trop réglementé, mais je vois l’autre point de vue : si nous supprimons des règles et qu’il y a à nouveau un incident : ‘Oh, vous avez besoin de plus de règles ! Nous devons être fermes à ce sujet !’ C’est toujours la même chose”, reconnaît Verstappen.

“Dans le passé, nous avions peut-être des règles moins strictes, et vous avez le même argument : ‘Vous savez, nous devons être forts sur ceci, sur cela’. C’est toujours la même histoire.”

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Verstappen : “Impressionnant de voir que les gens peuvent lire dans mes pensées”

Amené à s’exprimer sur l’incident avec Norris, lui suggérant que certaines personnes pensent qu’il n’avait pas l’intention de prendre le virage mais d’être simplement en tête à la corde, Verstappen a démenti cela.

“C’est assez impressionnant de voir que les gens peuvent lire dans mes pensées”, a-t-il rétorqué. “C’est fou. J’essaie toujours de prendre le virage, je ne voulais pas chercher un raccourci, donc je ne sais même pas quoi répondre à cette question.”

Max Verstappen a ensuite détaillé les difficultés rencontrées après son arrêt au stand, rendant difficile sa défense sur Lando Norris.

“Le deuxième relais a été assez difficile”, a concédé Verstappen. “J’ai perdu beaucoup d’adhérence sur l’essieu avant, c’est très difficile de freiner. C’est ce qui a rendu ma défense plus difficile, car je sais que si je freine un peu trop tard, je bloque et je n’ai vraiment pas d’adhérence à l’avant. Ce n’était pas facile pour moi.”

“Je pense que dans l’ensemble, nous avons eu un week-end positif pour nous, mais il y a encore quelques points que nous voulons améliorer pour être dans la bagarre parce que je croyais honnêtement avant la course que je serais dans la bagarre, et nous ne l’avons pas été, donc ce n’était pas l’idéal. Mais au moins, cela a montré des signes prometteurs que nous pourrions peut-être revenir dans la lutte.”

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Leclerc : “Max a toujours été à la limite de la réglementation”

Charles Leclerc, pilote de la Scuderia Ferrari, a déclaré en conférence de presse que Max Verstappen flirtait toujours avec la limite de la réglementation lorsqu’il pilotait.

Moins d’une semaine après l’arrivée du Grand Prix des États-Unis et la très controversée pénalité de cinq secondes infligée à Lando Norris, les débats font toujours rage. McLaren a finalement demandé une révision du résultat du Grand Prix, dans le but de réattribuer la troisième place à Lando Norris.

Pour rappel, Lando Norris est allé dépasser Max Verstappen dans les derniers tours de la course pour le gain de la troisième position. Toutefois, le pilote McLaren a complété son dépassement en ayant dépassé les limites de piste, largement accompagné en dehors des lignes de course par Max Verstappen.

Rival de Max Verstappen depuis ses plus tendres années en karting, Charles Leclerc s’est lui aussi frotté à de multiples reprises au pilote Red Bull. On se rappellera de leurs batailles au Grand Prix d’Autriche 2019 ou au Grand Prix de Bahreïn 2022.

Interrogé en amont du Grand Prix du Mexique sur le style de pilotage de Max Verstappen, le pilote Ferrari a reconnu que son adversaire néerlandais ne facilitait jamais la tâche.

Max a toujours été à la limite de la réglementation, mais c’est ce qui rend les courses contre Max si excitantes. Et c’est aussi pour cela que j’aime vraiment me battre avec lui, parce que vous savez qu’il ne vous laissera jamais de place et qu’il sera toujours à la limite du règlement. C’est ce qui rend ces combats très excitants.

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Une règlementation à revoir ? 

S’exprimant sur la controverse autour de la bataille entre Max Verstappen et Lando Norris à Austin, Charles Leclerc reconnait qu’il y peut-être des choses à revoir dans la règlementation de la FIA.

Cela dit, j’ai l’impression qu’il y a quelques points à Austin que j’ai vus et dont nous devrions peut-être discuter avec la FIA parce que j’ai l’impression que les pénalités ont parfois été un peu trop sévères et nous devons nous assurer que nous sommes tous alignés, la FIA et nous les pilotes, afin de nous assurer que ce que nous pouvons faire et ce que nous ne pouvons pas faire est clair. Quand je dis cela, c’est plus à propos du dépassement d’Oscar [Piastri] le samedi, je pense, qui pour moi ne méritait pas vraiment une pénalité”, a conclu le vainqueur du Grand Prix des États-Unis.

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McLaren demande un droit de révision pour la pénalité de Norris à Austin

McLaren va tenter de convaincre la FIA de revoir la décision prise à Austin où Lando Norris avait reçu cinq secondes de pénalité après son dépassement hors piste sur Max Verstappen.

Cet incident entre les deux rivaux au championnat en fin de course aux États-Unis a été un des principaux sujets de discussion dans le paddock à Austin dimanche dernier.

Au tour 52, Norris voyait enfin une opportunité de dépasser Verstappen pour la troisième marche du podium. Devant le Néerlandais au moment d’aborder le freinage du virage 12, le pilote McLaren se retrouve bel et bien derrière la Red Bull à la corde, et cela a son importance. 

En effet, les commissaires avaient alors indiqué que “selon les lignes directrices sur les normes de pilotage, Norris avait perdu le ‘droit’ de prendre le virage.” Malgré cela, la Britannique a tout de même tenté de passer Verstappen par l’extérieur, ce qu’il a réussi mais en passant largement en dehors des limites de piste, lui valant une pénalité de cinq secondes à l’arrivée et la perte de son podium.

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Audience prévue ce vendredi à 22h30 (heure française)

Quelques jours après cet incident, McLaren a donc demandé un droit de révision concernant cette pénalité, alors qu’Andrea Stella ne semblait, dans un premier temps, pas convaincu par cette idée. 

“Je pense qu’il n’existe pas de nouvelles preuves pertinentes”, avait indiqué Stella, le directeur de l’écurie McLaren. “Les uniques preuves que nous avons utilisées jusqu’à présent pour évaluer notre interprétation, en désaccord avec les commissaires, sont déjà disponibles ! Si l’on ouvrait un droit de révision, je ne pense pas qu’il sera couronné de succès. Il n’est pas nécessaire d’avoir de nouvelles preuves. Il s’agit juste d’une question d’interprétation…”

L’écurie britannique a donc revu sa position et devra convaincre la FIA ce vendredi à 22h30 (heure française) avec un ou des nouveaux éléments pertinents qui n’étaient pas à sa disposition au moment de la décision de pénaliser Norris.

Il est bon de noter que de manière générale, ces droits de révision sont refusés par la FIA. Cette demande de McLaren a donc très peu de chances d’aboutir. Toutefois, en cas d’annulation de la pénalité reçue, Lando Norris récupérerait la troisième place devant Max Verstappen. Alors que 57 points séparent les deux hommes en tête du championnat, cet écart descendrait alors à 51 points.

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Red Bull laisse entrevoir des discussions avec Piastri

Helmut Marko, conseiller spécial de l’écurie Red Bull en F1, a révélé que Mark Webber entretenait des discussions avec l’écurie autrichienne dans l’optique d’un éventuel transfert.

Oscar Piastri, coéquipier de Lando Norris chez McLaren, réalise une saison 2024 plutôt réussie, auréolée de deux victoires en Grand Prix. Une performance impressionnante alors que le jeune australien n’a pas encore deux saisons pleines à son compteur. Son manager, Mark Webber, a largement œuvré en coulisses pour libérer son poulain de son engagement avec Alpine pour l’envoyer chez McLaren en amont de la saison 2023 de F1.

De son côté, Mark Webber a bien connu Red Bull puisqu’il a couru avec l’écurie autrichienne de 2007 à 2013, remportant neuf victoires en Grand Prix. Selon le Dr Helmut Marko, l’ancien pilote de F1 fait aujourd’hui tout son possible pour entretenir des discussions avec son ancienne écurie.

Malgré ses bonnes performances en course avec McLaren, Helmut Marko laisse entendre que le coéquipier de Lando Norris pourrait une nouvelle fois plier bagage pour rejoindre une nouvelle écurie en F1.

Christian Horner, le directeur de l’équipe Red Bull, a récemment parlé de George Russell comme une option potentielle pour 2026, mais il ne faut pas oublier que d’autres pilotes issus du giron Red Bull lorgnent déjà sur une place dans l’écurie mère.

Toujours très bavard dans le paddock et prêt à mettre la pression sur un pilote, Helmut Marko a clairement laissé entendre que Mark Webber pensait à Red Bull pour y placer son pilote.

Disons les choses comme elles sont : Mark Webber cherche intensément à discuter avec nous”, a déclaré le conseiller autrichien à F1-Insider.

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À la place de Verstappen ou de Pérez ?

Les rumeurs envoyant Oscar Piastri chez Red Bull commencent à gagner en intensité, surtout depuis que McLaren a décidé de focaliser ses efforts sur Lando Norris afin de décrocher son premier titre de Champion du monde de F1. De son côté, Oscar Piastri a indirectement reçu la consigne d’aider son voisin de garage à décrocher ce titre mondial.

Une situation qui ne doit pas ravir Mark Webber, condamné au même sort chez Red Bull quand il était équipier de Sebastian Vettel.

En associant Oscar Piastri à Max Verstappen, Red Bull ne ferait-elle pas une mauvaise opération, risquant de reproduire la lutte intestine à Mercedes lors de la saison 2016 (opposant Hamilton à Rosberg). Toutefois, si Max Verstappen venait à quitter Red Bull, il pourrait alors devenir la nouvelle pépite de la firme autrichienne.

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