Eddie Jordan estime que Lando Norris ”a fait des conneries” cette saison

Selon Eddie Jordan, ancien patron d’écurie de Formule 1, Lando Norris n’est pas en mesure de se battre avec un pilote comme Max Verstappen.

Eddie Jordan est connu pour avoir été patron d’écurie, mais également pour ne jamais avoir eu sa langue dans sa poche. Le Britannique s’est cette fois-ci attaqué à son compatriote Lando Norris. Selon Jordan, le pilote Red Bull n’a pas les armes pour se battre avec le Champion du monde en titre.

Dans le podcast Formula For Success, David Coulthard, déclarait avoir confiance en Lando Norris pour un jour devenir Champion du monde de F1. C’est là qu’Eddie Jordan est intervenu.

Lando n’est pas encore tout à fait au point ”, a déclaré Jordan. “Il ne l’a pas fait sur le départ, il ne l’a pas fait sur la course de la pole position jusqu’au virage. »

Il a la vitesse, sans aucun doute. Il a la vitesse. Mais il n’y a rien en moi qui me dise que j’ai vu en Lando, quelque chose que Max a pu faire dimanche. Rien. Je suis désolé, ce n’est tout simplement pas là.”

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Si je veux être un grand champion du monde, j’ai beaucoup à apprendre, et je dois commencer à me repasser ces vidéos sur ce que c’est vraiment que d’être dur, coriace et victorieux. Et je suis désolé, pour l’instant, il ne l’a pas fait ”, a déclaré Eddie Jordan.

“Il a fait des conneries avec les podiums. Il a fait des conneries sur la ligne de départ. Honnêtement, combien de courses aurait-il dû gagner cette année ? ”, a conclu Eddie Jordan.

À trois week-ends de course de la fin de la saison, Lando Norris compte 62 points de retard sur Max Verstappen et a vu ses espoirs de titre s’éloigner après sa contre-performance du Grand Prix du Brésil.

De son côté, Max Verstappen sera titré Champion du monde de F1 pour la quatrième fois d’affilée s’il repart de Las Vegas avec 60 points d’avance sur Lando Norris.

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Gabriel Bortoleto est “comme Max Verstappen”, selon Ralf Schumacher

Mick Schumacher estime que Gabriel Bortoleto, nouvelle recrue de Sauber pour la saison 2025, s’affirme autant en piste que Max Verstappen.

Gabriel Bortoleto, actuel leader du Championnat de Formule 2, fera le grand saut l’année prochaine en passant en F1. Le jeune pilote brésilien fera équipe avec Nico Hülkenberg chez Sauber, la jeunesse alliée à l’expérience. Toutefois, jeunesse ne rime pas avec tendresse avec Gabriel Bortoleto, c’est en tout cas ce que pense Ralf Schumacher.

Je pense que c’est une bonne chose que l’équipe s’engage dans une nouvelle voie avec un jeune pilote qui a gagné en Formule 3 et qui est actuellement en tête de la Formule 2. C’est un niveau similaire à celui d’Oscar Piastri ”, a-t-il déclaré. “Un pilote doit s’affirmer et ensuite ne pas se permettre de faire des erreurs, comme Max Verstappen.”

Cependant, ça ne sera pas simple pour le pilote brésilien, car en 2025, la Sauber devrait rester une monoplace de fond de grille.

“Avec Sauber en tant qu’équipe, ce n’est pas si facile non plus, car ils ont actuellement une très mauvaise voiture. La rumeur veut qu’une grande partie de l’équipe ait été vendue au Qatar pour des raisons économiques. C’est l’une des raisons pour lesquelles le choix s’est finalement porté sur Bortoleto.”

“Je pense que la combinaison entre le jeune talent qu’est Bortoleto et l’expérimenté Nico Hülkenberg est une bonne chose”, a conclu Ralf Schumacher.

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Pour Bortoleto et pas Schumacher ? 

Un vent de jeunesse va souffler sur la grille 2025, avec Bortoleto, Doohan, Antonelli et Bearman.

S’adressant aux médias, Mattia Binotto, chef d’Audi F1, a été interrogé sur les raisons pour lesquelles il avait choisi Bortoleto plutôt que Schumacher.

“Nous avons eu plusieurs discussions, il était certainement un candidat solide ”, a-t-il expliqué. “Je le connais très bien par le passé, je connais ses forces et peut-être aussi ses faiblesses, mais je pense qu’il aurait été un bon choix.”

“Je pense qu’il y a eu beaucoup de candidats et Mick aurait certainement été un bon choix aussi. Et je pense que nous devrions peut-être demander la même chose à Toto : pourquoi Kimi et pas Mick ?”

“Je pense qu’à un moment donné, il faut prendre une décision et la prendre. Aujourd’hui, nous avons pris la décision d’employer et d’engager Gabriel et nous sommes heureux”, a conclu l’Italien.

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Pérez affirme avoir réalisé “l’un de ses meilleurs” week-ends de la saison au Brésil

Sergio Pérez, pilote pour Red Bull en F1, affirme être très satisfait de son week-end de course au Brésil.

Contre toute attente Sergio Pérez a déclaré que son week-end de course à São Paulo était “l’un de ses meilleurs” de cette saison de F1. Le pilote mexicain n’a pourtant récolté qu’un seul point.

En résumé, Sergio Pérez s’est qualifié en 13e position sur la grille de départ de la Course Sprint. Lors de cette première course, il a terminé à la huitième place, récoltant de fait le dernier point alloué. Le coéquipier de Max Verstappen s’est à nouveau élancé depuis la 13e marque sur la grille de départ du Grand Prix du Brésil, terminant à une triste onzième position. Sa course a rapidement été plombée par un tête-à-queue dans le premier tour du Grand Prix.

Son voisin de garage, qui s’élançait depuis la 17e place sur la grille de départ du Grand Prix du Brésil, s’est imposé avec la manière avec plus de 51 d’avance sur Sergio Pérez.

Alors que le pilote mexicain est en plein milieu d’une tempête médiatique, des rumeurs faisant état de son départ de Red Bull et même de son départ à la retraite, c’est au final un nouveau mauvais week-end de course.

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Pérez a vu des points positifs

C’est la troisième fois que le pilote de 34 ans ne termine pas dans la zone des points lors des cinq derniers Grands Prix. Malgré cela, Sergio Pérez a affirmé avoir appris beaucoup de choses du Grand Prix du Brésil.

Il y a des points positifs dans ce week-end, et évidemment, la victoire de Max est très importante pour l’équipe”, a déclaré Sergio Pérez. “En ce qui concerne l’élan, le week-end a été très fort en termes de rythme, donc il y a beaucoup de points positifs.

“Je pense que c’était l’un des meilleurs week-ends en termes de rythme. Nous avons mis la voiture sur la piste et nous avons tout de suite été très compétitifs en FP1. Le week-end a été beaucoup plus compétitif et j’espère que l’élan nous reviendra”, a conclu le pilote Red Bull.

Alors que Max Verstappen pourrait décrocher une quatrième couronne mondiale dès le prochain Grand Prix, Sergio Pérez pointe à la huitième place du Championnat du monde des pilotes. Le Mexicain accuse un retard record de 242 points sur son coéquipier.

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Bernie Ecclestone estime que la FIA a trop pénalisé Max Verstappen

Bernie Ecclestone, ancien patron de la Formule 1, estime que la FIA est trop sévère avec les pilotes.

L’ancien grand argentier de la F1, Bernie Ecclestone, est revenu sur les évènements du Grand Prix du Mexique lors de sa venue à Interlagos le week-end dernier. L’homme, aujourd’hui âgé de 94 ans, vis au Brésil et garde un œil sur la F1 et les controverses qui l’entoure.

Pour le Britannique, la FIA est parfois trop sévère avec les pilotes et va parfois trop loin avec les pénalités. Il faisait la référence aux deux pénalités de 10 secondes chacune infligées à Max Verstappen lors du Grand Prix du Mexique.

« Cela devient trop fou ! On pourrait résumer les règles actuelles en une phrase : ‘Ne vous battez pas, sinon vous aurez des ennuis’”, a déclaré Ecclestone à la RTBF.
« Nous l’avons vu au Mexique avec les deux pénalités de 10 secondes infligées à Max. Une pénalité pour cela, qu’allez-vous faire si quelque chose de plus grave se produit ? Combien de secondes donnez-vous dans ce cas ? Je pense que nous avons dépassé la limite à ce niveau. Ce n’est plus vraiment de la course”, a ajouté l’homme de 94 ans.

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Bernie Ecclestone a été à la tête de la Formule 1 pendant plus de 40 ans. Suite au rachat de la discipline reine du sport automobile par Liberty Media, il a été écarté de son poste. D’après lui, de nombreux aspects ont évolué depuis, ce qui n’est pas nécessairement une mauvaise chose.

« C’est comme partout dans le monde, tout change constamment. Je ne dis pas que les dirigeants actuels font du mauvais travail, mais ils n’ont pas assez regardé les choses en face. Il y a des choses qu’il faut abolir et changer”, a-t-il conclu.

Christian Horner reconnait que Red Bull a discuté avec Fernando Alonso

Ces derniers mois, la question du second baquet Red Bull a été au cœur des rumeurs et des controverses. Sergio Pérez est en effet sur un siège éjectable et s’accroche avec force à son volant.

Si la saison 2024 avait plutôt bien débuté pour le pilote mexicain avec quatre podiums lors des cinq premières courses, tout a basculé à partir du moment où il a prolongé son contrat avec Red Bull. En effet, Sergio Pérez est aujourd’hui complètement décroché par les pilotes de tête et surtout par son coéquipier, Max Verstappen.

Pour rappel, le contrat liant Fernando Alonso à Aston Martin devait expirer à la fin de la saison en cours. Il est bien connu que le double Champion du monde a toujours un œil sur la concurrence et analyse toujours les options qui s’offrent à lui.

Je me souviens d’une réunion avec lui, avec Adrian [Newey], en 2011 ou 2012 à l’arrière d’une voiture de location à l’aéroport de Spa, au sujet du passage de Ferrari et même au début de cette année [nous avons parlé]”, a déclaré Christian Horner, directeur de l’écurie Red Bull.

À l’époque, le contrat de Sergio n’avait pas été prolongé, et Fernando est un pilote expérimenté qui veut toujours connaître toutes les options qui s’offrent à lui. Entre lui et son manager, Flavio, ils sont toujours en train de sonder le marché et cela montre à quel point il est toujours compétitif et performant à l’âge de 43 ans.

“Il est toujours en pleine forme et cela montre que l’âge n’est qu’un chiffre. C’est toujours un pilote de grand prix très compétent et, si on lui en donnait les moyens, je suis sûr qu’il serait aux avant-postes.”

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Alonso aurait-il pu briller avec Red Bull ?

Fernando Alonso est le premier pilote de l’histoire de la F1 à avoir dépassé la barre symbolique des 400 engagements en Grand Prix. Toutefois, le pilote espagnol ne compte aujourd’hui “que” deux titres mondiaux à son actif. Selon Christian Horner, Fernando Alonso aurait pu en compter plus s’il avait fait d’autres choix de carrière.

« C’est un formidable compétiteur, et à la fin de son premier passage chez McLaren, je me souviens d’être allé à Madrid et d’avoir insisté pour qu’il monte dans la voiture« , a ajouté Horner.

« Nous voulions un contrat de deux ans et il n’était prêt à signer que pour un an, et nous étions convaincus qu’il avait un contrat avec Ferrari dans sa poche arrière à ce moment-là, donc nous n’avons pas eu d’accord. »

« S’il était venu nous voir en 2009, les choses auraient peut-être été différentes – et même au milieu de l’année 2009, il était convaincu que s’il montait dans notre voiture, il pourrait encore gagner le championnat cette année-là« , a conclu le directeur de l’écurie Red Bull.

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Les pilotes de F1 s’attaquent à la FIA et à son président

L’Association des pilotes de Grand Prix, qui regroupe tous les pilotes actuels de F1, a adressé une déclaration au président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, pour exprimer leurs préoccupations. Les pilotes ont souligné plusieurs points, notamment une demande de réévaluation des récentes sanctions imposées pour propos injurieux, après les critiques de Ben Sulayem. Max Verstappen a, par exemple, été sanctionné d’une peine similaire à des travaux d’intérêt général pour des jurons prononcés lors de la conférence de presse à Singapour. Charles Leclerc, quant à lui, a écopé d’une amende de 10 000 euros, dont 5 000 euros avec sursis d’un an, pour des propos similaires en conférence de presse au Mexique.

Le GPDA a également exhorté le président de la FIA à revoir sa manière de communiquer, rappelant que les pilotes sont des « adultes » et n’ont pas besoin de conseils sur des sujets “triviaux”. De plus, la lettre inclut une demande de transparence quant à l’utilisation des fonds provenant des amendes infligées aux pilotes et aux équipes. Tous ces sujets ont été discutés lors d’une récente réunion des pilotes au Mexique, qui a abouti à cette déclaration pour exprimer leurs préoccupations.

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Déclaration intégrale du GPDA

Comme c’est le cas dans tous les sports, les participants doivent se conformer à la décision de l’arbitre, qu’ils l’apprécient ou non, qu’ils soient d’accord avec elle ou non. C’est ainsi que fonctionne le sport. Les pilotes (nos membres) ne sont pas différents et le comprennent parfaitement.

Nos membres sont des pilotes professionnels qui courent en Formule 1, le summum du sport automobile international. Ils sont les gladiateurs et chaque week-end de course, ils offrent un grand spectacle aux fans.

En ce qui concerne les jurons, il y a une différence entre les jurons destinés à insulter les autres et les jurons plus décontractés, tels que ceux que vous pourriez utiliser pour décrire le mauvais temps, ou même un objet inanimé tel qu’une voiture de Formule 1, ou une situation de conduite.

Nous demandons instamment au Président de la FIA de tenir compte de son propre ton et de son propre langage lorsqu’il s’adresse à nos pilotes membres ou qu’il parle d’eux, que ce soit dans un forum public ou autre. De plus, nos membres sont des adultes, ils n’ont pas besoin de recevoir des instructions par l’intermédiaire des médias, sur des sujets aussi triviaux que le port de bijoux ou de caleçons.

Le GPDA a, à de nombreuses reprises, exprimé son opinion selon laquelle les amendes infligées par les chauffeurs ne sont pas appropriées pour notre sport. Au cours des trois dernières années, nous avons demandé au président de la FIA de partager les détails et la stratégie concernant la manière dont les amendes financières de la FIA sont allouées et où les fonds sont dépensés. Nous avons également fait part de nos inquiétudes quant à l’image négative que les amendes financières donnent de notre sport. Nous demandons une fois de plus au Président de la FIA de dévoiler la transparence financière et d’engager un dialogue direct et ouvert avec nous. Toutes les parties prenantes (la FIA, la F1, les équipes et le GPDA) devraient déterminer ensemble comment et où l’argent est dépensé au profit de notre sport.

Le GPDA souhaite collaborer de manière constructive avec toutes les parties prenantes, y compris le président de la FIA, afin de promouvoir notre grand sport dans l’intérêt de tous ceux qui y travaillent, le paient, le regardent et l’aiment. Nous jouons notre rôle.

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Max Verstappen se paye la presse F1 britannique

Max Verstappen, vainqueur du Grand Prix du Brésil le week-end dernier, s’est ouvertement moqué de la presse anglaise en conférence d’après course.

Le pilote Red Bull s’est montré plutôt taquin avec les journalistes britanniques lors de la conférence de presse qui suit la course et le podium. Ce dernier n’avait plus remporté de Grand Prix depuis plusieurs mois et est allé briser cette longue série en s’imposant avec la manière à Sao Paulo.

Parti depuis la 17e place sur la grille de départ, le triple Champion du monde en titre a étalé son talent de pilotage sur piste mouillée, pour finalement remporter l’une des courses les plus importantes et marquantes de sa carrière.

Max Verstappen compte désormais 62 points d’avance sur Lando Norris (son rival au Championnat) qui a terminé sixième à Sao Paulo. Le pilote britannique de l’écurie McLaren voit donc ses espoirs de titre s’éloigner, le tout à seulement trois week-ends de course de la fin de la saison.

Accompagné de Pierre Gasly ainsi que d’Esteban Ocon en conférence de presse, Max Verstappen s’est amusé du peu de monde présent dans la salle d’interview.

« J’ai une petite question à poser« , a déclaré Verstappen lors de la conférence de presse qui a suivi la course. « Je veux dire, j’apprécie que vous soyez tous là… mais je ne vois pas de presse britannique…« 

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« Ils doivent courir vers l’aéroport, ou ne ils ne savent peut-être pas où se trouve la conférence de presse ? »

Les rires ont alors éclaté dans la salle, rires provenant des journalistes comme des pilotes.

Pierre Gasly a même déclaré : « C’est une bonne question ».

Depuis plusieurs semaines, le vent semblait tourner dans la mauvaise direction pour Max Verstappen. En effet, il voyait son avance au Championnat se réduire, et accumulait les mauvais gestes et mauvaises manœuvres en piste. Au Mexique, le Batave avait même reçu deux pénalités de dix secondes chacune.

Mais à Sao Paulo, le triple Champion du monde a fait parler la poudre et a remis l’église au milieu du village. Nous sommes passés d’une situation où Lando Norris semblait être parti pour faire tomber le pilote Red Bull, à un possible quatrième sacre consécutif de Max Verstappen lors du Grand Prix de Las Vegas. Comme quoi en F1, il n’y a pas que les monoplaces qui vont vite.

Verstappen “sur un pied d’égalité” avec Schumacher après sa victoire au Brésil ? 

Après la sensationnelle victoire de Max Verstappen au Brésil, Timo Glock, ex-pilote de F1 allemand, n’a pas hésité à comparer le Néerlandais avec la légende Michael Schumacher.

L’incroyable remontée de Max Verstappen au Brésil sous la pluie a été souligné par bon nombre de personnes dans le paddock. 

Parti 17e, le pilote Red Bull est très rapidement remonté jusqu’en sixième place, après un bon premier tour et plusieurs dépassements. Certes aidé par un drapeau rouge, le Néerlandais a ensuite écrasé la concurrence enchaînant meilleur tour sur meilleur tour.

Les compliments ont été nombreux pour le probable futur quadruple Champion du monde. La comparaison a même été faite en Allemagne avec un certain Michael Schumacher, septuple Champion du monde.

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Glock : “Max est incroyablement bon”

Timo Glock, 91 Grands Prix en F1, place déjà Verstappen “sur un pied d’égalité” avec la légende Schumacher.

“Il reste encore un peu de temps avant le titre de Champion du monde”, a tout d’abord indiqué Glock sur Sky Sport Allemagne. “Mais en ce qui concerne les qualités sous la pluie, les qualités de pilote de course, on peut déjà mettre Max Verstappen sur un pied d’égalité avec Michael Schumacher.”

“Max est incroyablement bon, ce qu’il parvient à faire à chaque fois en course est tout à fait exceptionnel. Unique.”

Max Verstappen pourra dès Las Vegas, le prochain Grand Prix, être sacré Champion du monde pour la quatrième fois consécutivement. Il se rapprocherait alors du record de cinq titres de Champion de monde remportés consécutivement par Michael Schumacher, justement, au début des années 2000.

Au nombre de victoires, Verstappen avec son 62e succès en F1 au Brésil s’est encore rapproché de l’Allemand, qui compte pour rappel 91 victoires.

Ce week-end, le pilote Red Bull a toutefois battu un record qui était détenu par Michael Schumacher, celui du plus grand nombre de jours consécutifs en tête du championnat du monde, qui était jusqu’ici de 896 jours.

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Norris estime que Verstappen a remporté le Grand Prix par “chance”

Lando Norris a qualifié la victoire de Max Verstappen au Brésil et indirectement le podium des deux pilotes Alpine de “simple chance”.

Le pilote McLaren avait réalisé une belle séance de qualification pour s’octroyer le droit de partir depuis la première marque sur la grille de départ du Grand Prix du Brésil. Toutefois, rien ne s’est passé comme prévu. En effet, dès le départ, Lando Norris a vu George Russell lui prendre la tête de la course. Les deux hommes semblaient bien partis pour se battre pour la victoire, mais la pluie, la direction de course et Franco Colapinto en ont décidé autrement.

Alors que la pluie s’abattait avec force sur la piste brésilienne, certains pilotes ont décidé de passer aux stands pour chausser un second train de pneus intermédiaire ou pluies. D’autres ont tenté de paris presque fous de rester en piste et d’attendre un fait de course.

Il n’aura pas fallu attendre trop longtemps, le déluge qui frappait Sao Paulo a incité la direction de course à faire entrer en piste la voiture de sécurité. Alors que tout se passait sans accros depuis le début du Grand Prix, la baisse de rythme derrière la VS et donc la baisse des températures des pneus, a probablement joué un grand rôle dans l’accident de Franco Colapinto. Ce crash a provoqué la neutralisation de la course par un drapeau rouge. Un fait de course qui au final a complètement chamboulé le déroulé du Grand Prix.

Le drapeau rouge a parfaitement aidé Esteban Ocon, Max Verstappen et Pierre Gasly, qui ne s’étaient pas encore arrêtés et qui ont pu changer de pneus “gratuitement” pendant l’interruption de course.

Après la course, lors de son entretien avec F1 TV, Norris a exprimé son mécontentement concernant la gestion du drapeau rouge.

Vous pouvez changer les pneus sous le drapeau rouge”, a-t-il déclaré. “C’est ce que les autres ont fait. Ce n’est pas de chance. C’est malheureux, parfois ça se passe comme ça. Nous n’avons rien fait de mal. Je me fiche de ce que les gens disent.”

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Norris n’a pas fait la course “parfaite”

“Rester à en piste n’était pas la bonne chose à faire. Il n’aurait pas dû y avoir de drapeau rouge et il y a eu l’accident à la fin qui a causé le drapeau rouge.”

“C’est parfois la vie. On prend un pari, ça a payé pour eux. Ce n’est pas du talent, c’est de la chance. Un peu malchanceux, c’est tout.”

S’il peut effectivement nourrir des regrets quant à cette interruption de course, Lando Norris sait également qu’il n’a pas fait la course parfaite.

“J’ai encore commis quelques erreurs”, a-t-il ajouté. “J’avais des voitures à ma gauche, à ma droite, j’ai bloqué les arrières et je suis parti.”

J’ai perdu deux positions. C’est ma faute. La course n’a pas été parfaite pour moi. Je pense que quoi qu’il en soit, la quatrième place était le meilleur résultat que l’on pouvait obtenir parmi ceux qui n’ont pas boxé et qui n’ont pas eu de chance”, a conclu le pilote McLaren.

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Stats – Verstappen met fin à 11 GP sans victoire ; tous les vainqueurs 2024

En remportant le Grand Prix de Sao Paolo, au Brésil, Max Verstappen a repris un net avantage dans la course au titre mondial 2024, qu’il est en mesure de sceller dès la prochaine manche, sur le Grand Prix de Las Vegas.

Pourtant, même si l’on pourrait avoir l’impression que le Hollandais domine sur le monde de la F1 de manière totale, il est important de rappeler que ce succès sur la piste humide d’Interlagos marquait la fin d’une longue période de disette pour celui qui n’avait effectivement plus l’habitude de voir les dimanche de GP s’enchainer sans trophées de victoire.

Cela faisait 11 GP que Max Verstappen n’avait pas gagné. Autre statistique étonnante de cette saison 2024, son rival principal, Lando Norris, n’a remporté que très peu de courses le dimanche ; pas plus, en tout cas, que plusieurs autres pilotes. L’échec de Verstappen à réaliser un monopole sur la première marche du podium en 2024 de la même façon qu’il le faisait en 2023 a eu pour conséquence de voir de nombreux pilotes vainqueurs en F1 en 2024, mais celles-ci se sont fortement éparpillées, ce qui a permis à Verstappen de conserver une forte avance créee par sa domination de début de saison.

Voici la liste des vainqueurs des différents Grands Prix de cette saison F1 2024, qui permet notamment de voir que sept pilotes ont remporté au moins un GP cette saison et que la seule équipe du top 4 dans laquelle un seul pilote a été victorieux est Red Bull : Sergio Pérez est en effet notablement l’unique pilote des huit engagés chez les top teams à ne pas avoir sabré le champagne au sommet en 2024…

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Le calendrier F1 2024 et les vainqueurs de GP

Date Grand Prix Vainqueur Equipe
2 mars GP de Bahrein Max Verstappen Red Bull
9 mars GP d’Arabie Saoudite Max Verstappen Red Bull
24 mars GP d’Australie Carlos Sainz Ferrari
7 avril GP du Japon Max Verstappen Red Bull
21 avril GP de Chine Max Verstappen Red Bull
5 mai GP de Miami Lando Norris McLaren
19 mai GP d’Emilie Romagne Max Verstappen Red Bull
26 mai GP de Monaco Charles Leclerc Ferrari
9 juin GP du Canada Max Verstappen Red Bull
22 juin GP d’Espagne Max Verstappen Red Bull
30 juin GP d’Autriche George Russell Mercedes
7 juillet GP de Grande-Bretagne Lewis Hamilton Mercedes
21 juillet GP de Hongrie Oscar Piastri McLaren
28 juillet GP de Belgique Lewis Hamilton Mercedes
25 août GP des Pays-Bas Lando Norris McLaren
1 septembre GP d’Italie Charles Leclerc Ferrari
15 septembre GP d’Azerbaidjan Oscar Piastri McLaren
22 septembre GP de Singapour Lando Norris McLaren
18 octobre GP des Etats-Unis Charles Leclerc Ferrari
27 octobre GP du Mexique Carlos Sainz Ferrari
3 novembre GP du Brésil Max Verstappen Red Bull
 
Verstappen a remporté à lui seul 8 succès en 2024. 12 autres succès sont revenus à des pilotes ne roulant pas pour Red Bull : 5 chez McLaren, 4 chez Ferrari, 3 chez Mercedes.  

Les dates du calendrier F1 2024 : les GP restants

Il reste encore trois manches du championnat du monde de Formule 1 à disputer. Ces manches de tiendront au mois de novembre et début décembre. Avec son avance au championnat du monde des pilotes, Max Vertappen dispose statistiquement d’une chance énorme de remporter un quatrième titre mondial en autant d’années consécutives. 

Pour remporter la couronne 2024, Vertappen peut « simplement » s’imposer sur le Grand Prix de Las Vegas, prochaine manche du calendrier, à condition que Lando Norris ne termine pas au moins deuxième.

23 novembre GP de Las Vegas
1 décembre GP du Qatar
8 décembre GP d’Abou Dhabi

Verstappen a eu “envie de détruire le garage” après sa qualification ratée

Max Verstappen a déclaré qu’il avait eu envie de détruire le garage Red Bull après sa qualification ratée du Grand Prix du Brésil, avant de remporter une fantastique victoire sous les trombes d’eau qui s’abattaient sur Sao Paulo.

Dire que Max Verstappen est passé par toutes les émotions possibles ce week-end est un euphémisme. En effet, sur la piste d’Interlagos, le pilote Red Bull a un temps pensé vivre un week-end de course cauchemardesque avant de triompher et de remporter un succès plus que crucial dans la course au titre.

Le triple Champion du monde savait qu’il allait partir avec cinq places de pénalités sur la grille de départ du Grand Prix. Mais ce qu’il ne pouvait pas maitriser, c’était les interruptions de séance lors de la qualification. Max Verstappen pensait pouvoir passer en Q3, mais l’accident de Lance Stroll l’a coupé dans son élan. Une injustice selon le pilote Red Bull qui a pointé du doigt le temps de réaction de la direction de course qui a permis à Lando Norris de terminer son tour et de passer dans le top 10. De son côté Max Verstappen a été contraint de s’élancer depuis la 17e marque sur la grille de départ.

Le Néerlandais a reconnu qu’il avait vécu de véritables “montagnes russes” d’émotions ce dimanche.

Je suis passé par toutes les émotions, de l’envie de détruire le garage [après les qualifications] à la victoire. Ça a été des montagnes russes”, a déclaré Verstappen.

En remportant sa première victoire en dix courses et profitant d’une journée compliquée pour son rival Lando Norris, le pilote Red Bull a porté son avance au Championnat du monde des pilotes à 62 points. Cela lui donne une première balle de match, en effet Max Verstappen pourrait décrocher une quatrième couronne mondiale de suite dès la prochaine course à Las Vegas.

C’est incroyable de gagner ici en étant si loin sur la grille. Je m’attendais à perdre des points au championnat. Maintenant, je veux juste des courses propres. Mais je ne pense pas à décrocher le titre à Vegas.”

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La course “référence” de Verstappen en F1 ? 

Le pilote Red Bull savoure cette 62e victoire en F1 et reconnait qu’elle fait partie de ses plus belles courses dans la discipline.

La pluie est arrivée, nous sommes restés à l’extérieur, ce qui était très compliqué, et je devais juste garder la voiture sur la piste”, a-t-il expliqué. “C’était impossible à conduire dans ces conditions. J’avais l’impression de conduire un bateau ou un jet-ski.”

“L’enjeu était de taille, car je devais être conscient du championnat, alors pour moi, c’est la meilleure [victoire]. Et c’est un énorme coup de pouce pour l’équipe, car la période a été difficile.”

Comme tout grand pilote, une victoire dans leur carrière se distingue en particulier. Jusqu’ici on pouvait peut-être retenir celle d’Abou Dhabi 2020, mais Interlagos 2024 a de quoi rester dans les mémoires.

Lire aussi : Une simple amende pour Norris et Russell suite à l’incident du départ avorté

Qui a été élu pilote du jour ce dimanche à l’arrivée du Grand Prix F1 du Brésil ?

Max Verstappen a largement été élu pilote du jour ce dimanche après une incroyable remontée de la 17e place sur la grille, jusqu’à la victoire du Grand Prix du Brésil.

PPiloteRésultat GPVote
1M. Verstappen1er39.6%
2E. Ocon2e11.1%
3F. ColapintoAbandon6.7%
4P. Gasly3e5.5%
5L. Norris6e5.1%

Sondage – Quel est votre pilote du jour du Grand Prix F1 du Brésil 2024 ?

Expliquez-nous votre choix dans les commentaires !

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Norris : “Si Max était parti devant, il nous aurait mis un tour”

Le Grand Prix du Brésil a possiblement porté l’estocade sur les espoirs de couronnement de Lando Norris en fin de saison. Alors qu’il disposait de circonstances extrêmement favorables en se présentant sur la grille de départ du Grand Prix disputé sur le tracé d’Interlagos, à Sao Paolo, le pilote Britannique a vu simultanément sa course tourner à l’eau de boudin, tout en assistant, impuissant, à la résurrection de celle de son rival Max Verstappen, pourtant parti dix-septième. La piste humide et les conditions changeantes de manière incessante n’ont été que quelques-uns des facteurs avec lesquels Norris n’a pas pu conserver le contrôle de sa course, qui a débuté par une cacophonie dans la procédure de départ, qu’il n’a pas respectée à la lettre et qui fait l’objet d’une investigation officielle des commissaires sportifs après la course.

Voici les mots du Britannique, forcément extrêmement déçu, à l’arrivée lorsqu’il s’est présenté dans le pen avec désormais 62 points de retard sur Verstappen au championnat du monde des pilotes.

Voir aussi : Les résultats du Grand Prix F1 du Brésil 2024

 

Que s’est-il passé avec le départ avorté ?
Je ne suis pas sûr, j’ai besoin d’aller voir l’équipe.

Raconte-nous le départ principal ?
Nous avons eu du patinage avec les roues ; le côté gauche semblait un peu mieux que le côté droit…

L’arrêt au stand s’est passé au moment de l’intervention de la Voiture de Sécurité Virtuelle et n’a pas semblé aller en ta faveur, le regrettes-tu ?

C’était le bon moment pour s’arrêter. Oui, c’était la bonne chose à faire. Je n’ai donc aucun regret, mais je n’ai pas eu de chance. C’est une règle stupide avec laquelle personne n’est d’accord, mais vous serez toujours d’accord avec elle quand elle vous avantage, vous savez. Tous les pilotes ont dit qu’ils n’étaient pas d’accord avec cette règle et qu’ils voulaient qu’elle soit modifiée. C’est malheureux, mais c’est la règle. Vous en gagnez, vous en perdez, et cela leur a profité aujourd’hui [à Red Bull]. Alors, bravo à eux.

Est-il difficile de digérer ce résultat pour le championnat ?
C’est assez facile. J’ai fait tout ce que je pouvais aujourd’hui. C’est tout. Max a gagné la course. Tant mieux pour lui, mais cela ne change rien pour moi.

Y avait-il trop d’appui aujourd’hui sur la McLaren ? 
Non, l’aileron nous a plutôt aidés aujourd’hui, mais nous n’étions pas assez rapides. Max était facilement plus rapide que nous et je pense que s’il était parti de l’avant, il nous aurait probablement mis un tour. Le rythme était bon, je pense qu’il était similaire à celui de George [Russell], mais la Red Bull était très rapide aujourd’hui.

Vous avez vécu des émotions en dents de scie ce week-end…
Oui, on peut dire que ça a été un week-end en dents de scie, c’est sûr. Je ne peux pas faire grand-chose de plus. 

En réalité, j’ai probablement terminé troisième, c’est donc difficile. Max serait probablement passé de toute façon et nous aurait probablement battus, mais, oui, nous n’avons pas eu de chance. Rien de plus. J’ai commis quelques erreurs, que j’admets, et qui m’ont coûté quelques places à la fin, mais c’est tout…

De 17e à 1er et leader conforté du championnat : le dimanche fou de Verstappen

Max Verstappen a signé une victoire extrêmement significative pour la défense de son titre mondial en s’imposant sur le tracé de Sao Paolo, dimanche, au terme d’une course incroyable de rebondissements, sur une piste humide du départ à l’arrivée.

Parti 17e sur la grille de départ, le triple champion du monde en titre a bouclé le premier tour avec déjà sept positions de gagnées, avant de progressivement voir sa course prendre une tournure de plus en plus positive.

Le succès de Verstappen est d’autant plus notable que Lando Norris, qui disposait là d’une occasion incomparable de reprendre de très gros points et resserrer l’écart au championnat, n’a franchi la ligne d’arrivée qu’au sixième rang de cette course haletante.

« Quelle course incroyable, les gars ! Vous savez quoi ? C’est simplement magnifique ! Je vous le dis ! », s’est exclamé le vainqueur de la radio, avant de venir célébrer avec alégresse la victoire dans le Parc Fermé avec son équipe.

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Une première victoire en 11 GP

Verstappen renoue donc non seulement avec une victoire qui lui échappait depuis 11 Grands Prix, mais il réalise surtout une opération mathématique significative en faisant passer son total personnel à 393 points, 62 de plus que Norris.

« Mes émotions ont été des montagnes russes avec la course interrompue par drapeau rouge, on est restés loin des ennuis et on a pris les bonnes décisions ; on volait ! Tous ces facteurs ont mené là. Bon sang ! », s’est réjoui Verstappen au micro de Rubens Barrichello, une fois arrivé dans la zone d’interview de la F1.

Verstappen a eu un rythme incontestable en fin de course, après avoir pris la tête du Grand Prix. Celui qui bat le record de Michael Schumacher de la plus longue période consécutive passée aux commandes du championnat du monde de Formule 1 a aligné 17 meilleurs tours en course pour finir par franchir la ligne d’arrivée 19 secondes devant Esteban Ocon, deuxième.

« C’était très difficile de dépasser ici avec le nouveau tarmac et il n’y avait qu’une trajectoire, mais j’avais confiance dans les freins, ça aide », a-t-il soufflé, avant d’aller dignement célébrer son succès sur le podium devant la foule de près de 300’000 spectateurs.

Course – Verstappen maître de la pluie au Brésil, double podium pour Alpine

Max Verstappen a brillé à Sao Paulo et a remporté le Grand Prix du brésil au terme d’un incroyable scénario. Double podium inespéré pour Alpine !

Désordre au départ

Avant même l’extinction des feux, dans le tour de formation, Lance Stroll est allé taper le mur au virage quatre. Les roues arrière de sa monoplace se sont bloquées au freinage, le propulsant dans le mur puis le gravier.

Les pilotes s’étant levés tôt et ayant disputé une séance de qualification ce matin, les nerfs sont mis à rude épreuve. Alors que Lando Norris et le reste de la grille s’étaient positionnés sur la grille pour le départ, la direction de course a décidé de l’annuler afin de laisser le temps aux commissaires de piste la possibilité de dégager la voiture de Lance Stroll. Toutefois, le pilote McLaren a relancé un tour de formation, sans en être autorisé. La totalité de la grille a alors démarré, alors que les feux n’étaient pas au vert. Une enquête de la FIA a donc été lancée à l’encontre de Lando Norris … quel début de course, à l’image du week-end.

À l’extinction des feux, la pluie avait fait son retour. Lando Norris n’est pas parvenu à conserver l’avantage et a vu George Russell lui prendre la première place. La première victime de ce départ fut Sergio Pérez, parti en tête à queue. Le Mexicain a pu reprendre la course. Plus loin dans le peloton, Max Verstappen apparaissait déjà en dixième position, sept places de gagnées !

Après cinq tours de course, George Russell était toujours en tête, avec une petite seconde d’avance sur Lando Norris qui haussait le rythme. Derrière, Yuki Tsunoda tenait un peu moins la cadence, mais conservant Esteban Ocon dans ses rétroviseurs. Charles Leclerc complétait le top 5 alors que Verstappen continuait sa fantastique remontée en virant en huitième position.

La folle remontée de Max Verstappen

À l’entame du 10e tour, Oscar Piastri s’est fait surprendre par Max Verstappen qui est allé lui prendre la septième position. Le premier rempart de Lando Norris avait alors déjà cédé. Un tour plus tard, Max Verstappen passait en sixième position grâce à son dépassement sur Liam Lawson.

Au milieu du peloton, Lewis Hamilton déclarait avoir des problèmes de maniabilité avec sa monoplace, la faute à un mauvais réglage de hauteur de caisse. Le septuple Champion du monde a même perdu le contrôle dans le dernier virage, le forçant à passer par la pelouse. Quelques virages plus tard, il a même été dépassé par Franco Colapinto.

Toujours déchainé, Max Verstappen se montrait dans les rétroviseurs de la Ferrari de Charles Leclerc, qui lui-même mettait la pression sur Esteban Ocon. Après vingt tours, George Russell menait toujours les débats, devant Lando Norris et Yuki Tsunoda.

Le déluge s’abat sur Sao Paulo

La bataille battait également son plein entre Yuki Tsunoda et Esteban Ocon pour le gain de la troisième place. Le pilote Alpine ne pouvait que rêver de cette P3, lui qui quittera l’écurie en fin de saison pour rejoindre Haas. De son côté, le pilote japonais semblait marquer le pas et voyait un petit train se former derrière lui … Mais pas n’importe quel train ; Ocon, Leclerc, Verstappen, rien que ça !

Le premier pilote à rentrer aux stands fut Charles Leclerc à l’entame du 25e tour. Le Monégasque est ressorti en piste en 13e position. Chez McLaren on incitait Lando Norris à rester en piste alors même que la pluie s’abattait avec encore plus d’intensité sur Sao Paulo.

Esteban Ocon est allé prendre la troisième place de ce Grand Prix à Yuki Tsunoda, au même moment où Hülkenberg est allé se sortir, provoquant l’interruption de la course par la voiture de sécurité virtuelle.

Les leaders ont décidé de passer aux stands, au moment où la VSC a été retirée. On retrouvait alors en tête de la course Esteban Ocon ! La pluie tombait encore plus fort, on ne voyait plus rien en piste ! Yuki Tsunoda, Liam Lawson et Sergio Pérez avaient peut-être vu le coup venir et avaient décidé de passer des pneus pluies.

Lando Norris est allé dépasser George Russell au terme d’une superbe manœuvre. Malheureusement pour le déroulement de la course, la direction de course a décidé de faire sortir la voiture de sécurité alors qu’aucun pilote n’était parti à la faute. Quel dommage, nous assistions jusqu’ici à une incroyable course.

Esteban Ocon menait la course devant Max Verstappen, Pierre Gasly, Lando Norris et George Russell.

L’accident de Colapinto sous régime de voiture de sécurité

L’accident s’est finalement produit sous voiture de sécurité, avec moins de température dans ses pneus, Franco Colapinto a perdu le contrôle dans la remontée, provoquant un drapeau rouge.

Cette interruption de course va donc permettre à tous les pilotes de changer “gratuitement” de pneus, jackpot pour Esteban Ocon, Max Verstappen et Pierre Gasly qui occupaient les trois premières places de la course, car ils ne s’étaient pas arrêtés.

Pendant cette interruption de course, on a appris la disqualification de Nico Hülkenberg. En effet, ce dernier a été exclu pour avoir reçu l’aide des commissaires pour revenir en piste après son tête-à-queue.

Verstappen prend les commandes

Esteban Ocon a relancé la course conservant max Verstappen et Pierre Gasly dans ses rétroviseurs. Lando Norris a été le premier à se faire piéger et à tirer tout droit dans un virage, permettant à George Russell de reprendre l’avantage.

Au 36e tour de la course, Esteban Ocon menait la meute et comptait plus de trois secondes d’avance sur Max Verstappen. Suivaient Gasly, Russell, Norris et Leclerc. Un peu plus loin, Lewis Hamilton semblait avoir résolu ses problèmes de maniabilité et se positionnait en neuvième position, derrière Yuki Tsunoda.

Week-end à oublier pour Carlos Sainz qui était certes loin dans le classement, qui est allé taper dans le second secteur, provoquant une nouvelle fois l’entrée en piste de la Safety, Car.

La relance de la course a été faite au 43e tour, et une nouvelle fois, Lando Norris s’est fait surprendre, chutant en septième position. À l’avant, Max Verstappen est allé prendre les commandes de la course sur Esteban Ocon. Parti à la faute, Charles Leclerc s’est vu être dépassé par George Russell, le reléguant au cinquième rang. À l’avant, Max Verstappen replaçait l’église au milieu du village, en enchainant les meilleurs tours, il comptait plus de six secondes d’avance sur Esteban Ocon.

À 15 tours de la fin du Grand Prix, Verstappen menait toujours la course et l’animation se faisait au niveau de la neuvième place. Liam Lawson a vigoureusement défendu sa position sur Sergio Pérez, faisant perdre à ce dernier une position sur Lewis Hamilton revenu P10 et donc dans les points.

Max Verstappen remporte le Grand Prix du Brésil

À 10 tours de l’agitation du drapeau à damier, Max Verstappen comptait dix secondes d’avance sur Esteban Ocon. Lando Norris quant à lui ne s’en sortait pas et était toujours bloqué derrière Charles Leclerc (cinquième).

La bataille faisait rage entre Pierre Gasly et Lewis Hamilton pour le gain de la troisième place. Toutefois, il fallait garder en tête que les deux Mercedes étaient sous enquête pour une infraction sur la grille de départ.

Victoire de Max Verstappen, et carton plein pour le pilote Red Bull qui en plus d’avoir remporté la course a également remporté le point du meilleur tour. Le Néerlandais pourrait devenir Champion du monde pour la quatrième fois d’affilée lors du prochain Grand Prix à Las Vegas.

PPilote Equipe ÉcartsPts
1M. VerstappenRed Bull26
2E. OconAlpine+19.418
3P. GaslyAlpine+22.315
4G. RussellMercedes+23.212
5C. LeclercFerrari+30.110
6L. NorrisMcLaren+31.38
7Y. TsunodaVCARB+42.06
8O. Piastri McLaren +44.94
9L. LawsonVCARB+50.42
10L. HamiltonMercedes+50.71
11S. PérezRed Bull+51.5
12O. BearmanHaas+57.0
13V. BottasSauber+63.5
14F. AlonsoAston Martin +78.0
15G. ZhouSauber+79.6
Ab.C. SainzFerrari-
Ab.F. ColapintoWilliams-
Ab.N. HülkenbergHaas-
Np.A. AlbonWilliams-
Np.L. StrollAston Martin-

Verstappen sort de ses gonds après la qualification : “C’est de la pure connerie”

C’est un Max Verstappen énervé et désabusé qui s’est présenté en conférence de presse après son élimination en Q2. Le pilote Red Bull était sur le point d’améliorer son tour et de probablement passer en Q3, mais le crash de Lance Stroll lui a enlevé cette opportunité.

Interrogé sur la fin de sa séance, le pilote Red Bull a pointé du doigt le temps de réaction de la direction de course qui a permis à certains pilotes comme Lando d’améliorer leur temps avant de voir le drapeau rouge être agité.

“La voiture heurte le mur, il faut un drapeau rouge direct”, a-t-il déclaré. “Je ne comprends pas pourquoi il faut attendre 30 ou 40 secondes pour qu’un drapeau rouge soit déployé. C’est de la pure connerie.

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Pénalisé de cinq places sur la grille de départ pour avoir changé de moteur, Max Verstappen devrait s’élancer depuis la 17e marque.

Le journaliste a alors a expliqué à Max Verstappen que la direction de course attendait que certaines voitures terminent leurs tours de piste. Le pilote Red Bull a alors qualifié la situation de “ridicule”.

Honnêtement, j’ai laissé tomber”, a-t-il déclaré. “C’est tellement stupide d’en parler. C’est ridicule.”

Lando Norris, son grand rival au Championnat du monde des pilotes a quant à lui réalisé le meilleur temps de la séance et partira donc depuis la pole position. Pour rappel, Lando Norris accuse aujourd’hui un retard de 44 points et pourrait, à l’arrivée du Grand Prix du Brésil, revenir à portée de tir du pilote Red Bull !

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Vidéo – Les cinq crashs de la séance qualificative du Grand Prix du Brésil

Lando Norris a signé la pole position du Grand Prix du Brésil. Mais cette séance a surtout été marquée par les multiples accidents qui ont interrompu la séance. Franco Colapinto, Carlos Sainz, Fernando Alonso et Alexander Albon on tout les cinq perdus le controle de leur monoplace sur la piste détrempée d’Interlagos. Des accidents lourds de conséquences puisque que certains ne pourront probablement pas prendre le départ de la course. En effet, la Williams d’Alex Albon est complètement détruite et il reste moins de deux heures avant le départ de la course. Fort heureusement les cinq pilotes s’en sont sorti sans blessures. 

L’accident de Franco Colapinto en début de séance 

La désillusion pour Carlos Sainz 

Lance Stroll fait tomber les Red Bull 

Fernando Alonso dans le mur 

L’énorme choc pour Alex Albon

Verstappen veut “limiter les dégâts” au Brésil

Max Verstappen a terminé à la troisième place de la Course Sprint du Grand Prix du Brésil. Cependant, après avoir été pénalisé, il a finalement été replacé en quatrième position. Le pilote Red Bull a dû patienter avant de trouver l’ouverture sur la Ferrari de Charles Leclerc. S’il est parvenu à remonter sur les McLaren en fin de course, il sait que la tâche sera peut-être plus difficile demain. En effet, le pilote Red Bull pointe du doigt le rythme de course de sa RB20.

“Ça a été une course compliquée”, a déclaré Max Verstappen. “Mais notre rythme était vraiment très bon. Je suis assez satisfait de ma course même si je suis resté longtemps derrière Charles. Mais quand tout le monde est dans le train DRS, c’est difficile d’attaquer. Il a fallu que j’attende quelques erreurs et elles sont arrivées. C’était bien j’ai pu prendre l’avantage. Ce qui me préoccupe le plus c’est le rythme de course de demain, mais aujourd’hui c’était bien.”

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S’il donnera tout ce soir lors de la séance qualificative, il sait que la tâche sera bien compliquée dimanche avec ses cinq places de pénalités.

“Je m’attends à ce qu’ils soient rapides sur un tour, mais si on peut limiter les dégâts ce sera bien. N’oublions pas que j’aurai une pénalité de place sur la grille de départ”, a conclu Max Verstappen.

OFFICIEL : Pénalisé, Verstappen perd sa troisième place de la course Sprint

Max Verstappen a écopé de cinq secondes de pénalité pour une infraction sous voiture de sécurité virtuelle en course Sprint.

Ces cinq secondes font donc repasser Max Verstappen derrière Charles Leclerc, qui hérite de la troisième place de la course Sprint, devant le Néerlandais finalement quatrième.

Verstappen, qui a été reconnu coupable d’avoir été sous le temps minimum en fin de VSC, a également reçu un nouveau point de pénalité sur sa licence, portant son total à sept lors des 12 derniers mois. Pour rappel, si un pilote reçoit 12 points de pénalité au cours des 12 derniers mois, cela entraîne une course de suspension.

L’explication des commissaires

“L’article 56.5 stipule notamment que ‘toutes les voitures doivent également être au-dessus de ce temps minimum lorsque les panneaux lumineux de la FIA passent au vert’ ”, a débuté l’explication des commissaires. 

“Le pilote [Max Verstappen] était 0,63 seconde en dessous du temps minimum en fin de VSC lorsque les panneaux lumineux de la FIA sont passés au vert. Cela indique un avantage sportif obtenu sous VSC.”

“Le pilote a expliqué qu’alors qu’il attendait la fin du VSC et qu’il a reçu la notification indiquant qu’il était en dessous du temps minimum, il a tenté de corriger l’erreur mais ne l’a pas fait au moment où les panneaux sont passés au vert. Il s’agit d’une infraction et la pénalité standard est appliquée pour l’avantage acquis à ce moment-là.”

“L’effet net de cette situation est que le pilote a pris de l’avance par rapport à sa position au début du VSC et non pas en raison du recul de la voiture qui le précédait.”

Max Verstappen s’était en effet retrouvé presque à la hauteur d’Oscar Piastri au moment où la VSC a pris fin.

Cette pénalité fait également perdre un point de plus au Néerlandais au championnat, dont l’avance est réduite à 44 points par rapport à Lando Norris.

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Max Verstappen sous enquête après l’arrivée de la Course Sprint

Max Verstappen a terminé à la troisième place de la Course Sprint, mais est actuellement sous enquête. En effet, le pilote est sous investigation après un incident survenu lors du dernier tour de la course Sprint du Grand Prix du Brésil.

Le Batave s’était élancé depuis la quatrième place sur la grille de départ, il s’est rapidement montré dans les rétroviseurs de Charles Leclerc, mais a mis plusieurs tours pour le passer et virer à la troisième place du Grand Prix Il a ensuite bataillé pour réduire l’écart avec Oscar Piastri et Lando Norris.

Bien qu’il n’ait pas réussi à doubler Piastri (qui avait échangé de position avec Norris), une opportunité s’est présentée dans le dernier tour après la fin d’une voiture de sécurité virtuelle (VSC), mise en place suite à l’abandon de Nico Hülkenberg (Haas).

Alors que la VSC s’achevait, Max Verstappen, très proche de la McLaren d’Oscar Piastri, est suspecté d’avoir potentiellement enfreint les restrictions de vitesse imposées durant cette neutralisation de course, en roulant à une vitesse qui pourrait avoir dépassé le delta autorisé. Une enquête est en cours pour examiner cet éventuel manquement.

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