Fred Vasseur pointe un problème structurel lié à la gestion des pneus

Pour Frédéric Vasseur, directeur de la Scuderia Ferrari, la gestion de la température des pneus reste l’un des défis majeurs de la Formule 1, un problème qui, selon lui, perdure « depuis au moins 25 saisons ».

Alors que la gestion des pneumatiques a toujours été un élément central de la performance en course, son importance s’est accentuée depuis l’arrivée de Pirelli en tant que fournisseur unique en 2011, avec pour mission de produire des gommes sujettes à la dégradation.

En 2025, McLaren apparaît comme la seule écurie capable de maintenir une forte cadence derrière une autre voiture sans compromettre l’intégrité de ses pneus. Une situation qui illustre, selon Vasseur, l’importance de cet enjeu technique dans un peloton plus resserré que jamais.

« Ce n’est pas le facteur clé de cette saison, c’est celui des 25 dernières », a-t-il souligné face aux médias. « C’est encore plus vrai lorsque le peloton est serré, mais McLaren, d’une séance à l’autre, en fonction des conditions, peut perdre six ou sept dixièmes, et tout cela est influencé par les conditions. Nous avons tous du mal à être compétitifs dans toutes les conditions, mais cela dépend aussi du revêtement et du tracé du circuit. Nous avons déjà vu qu’il sera difficile de revenir sur McLaren, car ils ont l’avantage. Sur certaines pistes ou dans certaines conditions, nous pouvons les battre, mais dans l’ensemble, ils ont l’avantage. Nous sommes toutefois toujours en lice avec Mercedes et Red Bull. Nous sommes toujours en lice pour remporter certaines courses, et c’est important pour l’équipe entre 2025 et 2026. »

Lando Norris toujours en quête de sensations avec la McLaren de 2025

Lando Norris a admis qu’il ne retrouvait pas encore le confort de pilotage qu’il avait avec la McLaren de 2024, malgré l’introduction d’une nouvelle suspension avant cette saison. Mis en difficulté en qualifications par un manque de ressenti à l’avant, le Britannique a vu son équipe réagir avec une mise à jour technique au Canada. Son coéquipier Oscar Piastri, lui, a préféré conserver l’ancienne configuration, la jugeant plus efficace.

Après un accrochage à Montréal et un écart porté à 22 points entre les deux hommes, Norris a répliqué avec une victoire en Autriche et un doublé à Silverstone, réduisant l’écart à 15 points. Malgré cette dynamique, il affirme ne pas être encore pleinement à l’aise avec la MCL39.

« Honnêtement, c’est une question à laquelle je ne peux pas répondre clairement à l’équipe. Si vous me demandez maintenant si c’est mieux ou non, je ne peux pas vous donner de réponse définitive », a déclaré Norris aux médias. « C’est quelque chose qui, selon nous, pourrait faire évoluer les choses dans la bonne direction, mais le changement est minime. Ce n’était pas du genre : ‘Nous savons que cela va aider, que cela va améliorer les performances’, ce n’est pas non plus un élément qui influe sur les performances.

« Je ne peux pas donner une réponse claire à l’équipe. Je dois simplement faire confiance à l’équipe qui a mis cela en place et croire que c’est la bonne direction pour me donner plus ou de meilleures sensations, ou plus de contraste dans les sensations. J’ai certainement ressenti quelque chose de plus en Autriche, mais je n’ai pas non plus l’impression d’être revenu au niveau où j’étais l’année dernière en termes de sensations et de compréhension. C’est compliqué, car beaucoup d’autres choses ont changé.

Je suis le dernier à dire : ‘Les gars, la voiture n’est pas bonne ou n’est pas aussi bonne ou quoi que ce soit d’autre’. Je ne veux jamais blâmer la voiture, mais je n’étais certainement pas satisfait. « Je l’ai clairement fait savoir à l’équipe, et je pense que cela m’a permis de travailler de mon côté et à l’équipe de travailler du sien. Ensemble, nous avons apporté quelques améliorations, et j’en suis satisfait jusqu’à présent. »

Vidéo – Il y a un an, Oscar Piastri remportait son premier Grand Prix en F1

Oscar Piastri a décroché sa première victoire en Formule 1 lors du Grand Prix de Hongrie 2024. L’Australien a mené McLaren vers un doublé, franchissant la ligne d’arrivée devant son coéquipier Lando Norris. Lewis Hamilton a complété le podium pour Mercedes, grâce à une stratégie d’arrêt anticipé.

Derrière, Charles Leclerc, Max Verstappen, Carlos Sainz, Sergio Perez, George Russell, Yuki Tsunoda et Lance Stroll ont complété le top 10.

Pierre Gasly, parti depuis la voie des stands après une séance de qualifications manquée par Alpine, a dû abandonner sur problème hydraulique, signant son deuxième abandon consécutif.

Mal parti depuis la pole, Norris s’était fait dépasser par Piastri, puis brièvement par Verstappen, contraint de rendre sa position. Hamilton, grâce à un arrêt précoce, avait pris l’ascendant sur le Néerlandais, avant un contact en fin de course qui avait relégué Verstappen à la cinquième place.

Depuis ce premier succès en F1, Oscar Piastri a remporté six autres Grands Prix (Bakou, Shanghai, Sakhir, Djeddah, Miami, Barcelone) et se positionne aujourd’hui en tête du classement des pilotes, faisant de lui un réel prétendant au titre mondial en 2025 !

Zak Brown sur le départ d’Horner : « Pas une surprise, mais un timing étonnant »

Le PDG de McLaren, Zak Brown, a réagi au départ de Christian Horner de Red Bull, survenu trois jours après le Grand Prix de Grande-Bretagne, estimant que si la décision n’était « pas surprenante », le moment choisi l’était davantage.

Après plus de deux décennies à la tête de l’écurie de Milton Keynes, Horner a quitté ses fonctions de directeur d’équipe et de PDG dans un contexte de turbulences internes. Ces dernières saisons, il avait été confronté à une enquête pour comportement inapproprié – dont il a été blanchi –, aux critiques publiques de Jos Verstappen, à une lutte de pouvoir en interne, au départ de plusieurs cadres clés et à une baisse des performances.

Zak Brown a décrit la situation comme un « drame » prolongé et estime que le camp Red Bull n’a jamais retrouvé de stabilité depuis le début de cette crise.

Interrogé sur le caractère surprenant du départ de Horner, Brown a déclaré à TSN : « Peut-être le moment, mais pas le résultat. Je pense qu’il y a eu beaucoup de remous ces deux dernières années, et il ne semble pas que ces vagues se soient dispersées. Peut-être que cela commence à empirer, donc je ne suis pas surpris en milieu de saison, mais nous restons concentrés sur le championnat. Max est toujours dans la course, nous devons donc rester vigilants. Mais oui, ils ont connu un succès formidable [avec Horner]. »

Jenson Button va mettre un terme à sa carrière de pilote

Champion du monde de Formule 1 en 2009, Jenson Button a annoncé qu’il ne poursuivrait pas sa carrière à temps plein en 2026, tournant ainsi la page sur 28 années de présence continue dans le sport automobile. Actuellement engagé en Championnat du monde d’endurance (WEC) avec le Cadillac Hertz Team JOTA, le Britannique quittera son volant à l’issue de la saison en cours.

Button, aujourd’hui âgé de 45 ans, a débuté sa carrière professionnelle en 1998 en Formule Ford, avant de gravir les échelons jusqu’à la Formule 1, où il a fait ses débuts en 2000 avec l’écurie Williams. En 2009, il a décroché le titre mondial avec Brawn GP lors d’une saison restée dans les annales. Il a disputé 306 Grands Prix et remporté 15 victoires au cours de 17 saisons complètes en F1. Sa dernière apparition dans la discipline remonte au Grand Prix de Monaco 2017, où il avait brièvement remplacé Fernando Alonso chez McLaren.

Depuis son retrait de la F1, Button a multiplié les participations dans différentes catégories, notamment en endurance. Bien qu’il ait confirmé qu’il pourrait encore s’aligner sur quelques épreuves ponctuelles, il a exclu tout retour à un programme complet à l’avenir.

McLaren refuse les consignes d’équipe : Norris et Piastri libres de se battre pour le titre

Le patron de McLaren, Zak Brown, a affirmé que son équipe ne donnerait aucune consigne de course à ses pilotes dans la lutte pour le titre mondial. En pleine bataille pour le championnat, Oscar Piastri et Lando Norris sont désormais les deux principaux prétendants, séparés par seulement huit points au classement des pilotes à mi-saison. Max Verstappen, troisième, accuse un retard de 69 points sur le leader australien.

Malgré la tension croissante entre les deux hommes forts de Woking — marquée par des accrochages évités de justesse en Autriche et un contact au Canada — Brown a réitéré sa volonté de maintenir une égalité de traitement. « Ils sont libres de se battre », a-t-il déclaré, soulignant l’importance de la compétition interne, même si cela engendre des courses à haut risque pour l’équipe.

Alors que McLaren se retrouve pour la première fois depuis plus d’une décennie dans une position de force au championnat, la direction choisit de privilégier le sport et la méritocratie plutôt que des ordres hiérarchiques, laissant la bataille se jouer entre Piastri et Norris jusqu’au bout.

« Nous les laissons faire. C’est à eux de décider qui remportera le championnat du monde », a déclaré Brown lors du Goodwood FOS. « J’espère que ce sera l’un des deux. Je pense que nous devons encore creuser un peu plus notre avance avant de nous sentir à l’aise. Mais on n’est jamais vraiment à l’aise dans ce sport, alors laissons-les continuer à courir. Je pense que l’Autriche a été une excellente démonstration de leur capacité à se battre l’un contre l’autre de manière propre. »

F1 2025 : Red Bull en net recul à mi-saison, McLaren en pleine ascension

À l’issue des 12 premières manches du championnat 2025, Red Bull traverse l’une des périodes les plus délicates de son histoire récente. Marquée par le départ de Christian Horner après plus de deux décennies à la tête de l’équipe, la première moitié de saison a vu l’écurie de Milton Keynes chuter lourdement au classement.

Avec seulement 172 points inscrits, soit 201 de moins qu’à la même étape l’an dernier, Red Bull accuse la plus forte baisse de performance du plateau. Un chiffre d’autant plus frappant que 165 de ces points ont été marqués par Max Verstappen à lui seul, soulignant la contribution quasi exclusive du quadruple champion du monde au bilan de l’équipe.

Par comparaison, Ferrari, actuellement deuxième du championnat constructeurs, affiche un déficit de 80 points par rapport à 2024, tandis que Mercedes enregistre une baisse plus modérée de 11 unités. Seule McLaren se démarque par une progression spectaculaire : avec 165 points supplémentaires par rapport à l’an dernier à la même période, l’équipe britannique se positionne comme la nouvelle référence et vise désormais le record de 860 points inscrits en une saison — établi justement par Red Bull en 2023.

Derrière ce trio, Williams et Stake F1 progressent également par rapport à leurs performances de la saison précédente, tandis qu’Aston Martin connaît un léger recul.

En pleine recomposition interne, Red Bull devra réagir rapidement pour enrayer cette dynamique à la baisse et préserver ses ambitions face à une concurrence plus affûtée que jamais.

CLASSEMENT DES CONSTRUCTEURS DE F1 APRÈS 12 COURSES EN 2024 VS 2025

Écurie Nombre de points en 2024 Nombre de points en 2025 Différence (+/-)
McLaren 295 460 +165
Mercedes 221 210 -11
Red Bull 373 172 -201
Ferrari 302 222 -80
Williams 4 59 +55
Stake 0 41 +41
Racing Bulls 31 36 +5
Aston Martin 68 36 -32
Haas 27 29 +2
Alpine 9 19 +10

Sondage : En tête à mi-saison, Oscar Piastri est-il le favori pour remporter le titre mondial ?

Avec douze Grands Prix disputés et autant à venir, Oscar Piastri occupe la tête du championnat du monde de Formule 1 2025. Le pilote australien, victorieux lors de la manche d’ouverture à Bahreïn, n’a depuis jamais quitté la première place du classement, devenant le premier représentant de son pays à mener le championnat depuis son manager, Mark Webber, en 2010.

À mi-parcours, l’écart reste toutefois assez mince : seulement huit points le séparent de son coéquipier chez McLaren, Lando Norris. Tous deux sont engagés dans une lutte serrée pour tenter d’offrir à l’écurie de Woking son premier titre pilote depuis Lewis Hamilton en 2008.

L’histoire joue en faveur de Piastri : sur les 75 saisons précédentes, le pilote en tête à la mi-saison a été sacré à 56 reprises. Mais certains contre-exemples notables nuancent cette tendance. Lewis Hamilton détient le record du nombre de championnats menés à mi-course sans titre à la clé — quatre fois, notamment en 2007, 2010, 2016 et 2021. Il partage ce record avec Alain Prost, autre quadruple champion, qui a vu le titre lui échapper en tête à mi-saison à quatre reprises également.

D’autres grands noms comme Jim Clark, Niki Lauda, Fernando Alonso, Nico Rosberg et Sebastian Vettel ont également connu cette mésaventure. Et en 1997, Michael Schumacher avait mené jusqu’à mi-parcours avant de devenir le seul pilote de l’histoire à être exclu d’un championnat, à la suite de son accrochage controversé avec Jacques Villeneuve à Jerez.

Si les statistiques sont encourageantes pour Piastri, elles rappellent aussi que la seconde moitié de saison peut encore tout changer.

Norris minimise l’impact de la nouvelle suspension McLaren sur ses récentes victoires

Lando Norris a tenu à tempérer les débats autour de la nouvelle suspension avant introduite par McLaren, affirmant que ses succès récents en Formule 1 sont davantage liés à un travail mental qu’à une évolution technique décisive.

Depuis le début de la saison, le Britannique exprimait des difficultés à trouver de bonnes sensations à l’avant de la MCL39, tandis que son coéquipier Oscar Piastri enchaînait les victoires — quatre lors des six premières manches — pour s’installer en tête du championnat.

Mais la dynamique s’est inversée depuis le Grand Prix de Monaco. Norris a remporté trois des cinq dernières courses, réduisant l’écart au classement à seulement huit points. Deux de ces succès, en Autriche et à Silverstone, ont été obtenus avec la nouvelle suspension avant, introduite au Canada, mais uniquement utilisée par Norris. Piastri, lui, a préféré conserver l’ancienne spécification, jugeant l’apport technique négligeable.

« Les gens en parlent trop », a estimé Norris à propos de cette évolution technique. Selon lui, sa progression récente est surtout le fruit d’un travail personnel en profondeur : « C’est dans la tête que les choses ont changé. »

« Ça pourrait être pire. Ça aurait pu être pire… Les gens en parlent probablement trop », a expliqué Norris aux médias. « C’est juste mon opinion honnête. C’est peut-être que cela m’aide, et quand je dis ‘aide’, c’est de quelques centièmes, quelques millièmes, je ne sais pas. C’est impossible de mettre un chiffre dessus. C’est quelque chose que l’équipe pensait qui pourrait me donner plus de sensations, et je suis parti avec ça, ma foi en l’équipe et ma conviction qu’ils pensaient que cela pourrait aider. Ce n’est pas une garantie, mais cela pourrait aider. »

« Oui, j’ai remporté deux courses depuis. J’étais très rapide au Canada, mais je ne vais pas dire que c’est grâce à ça, évidemment. Je veux attribuer cela davantage à mon travail acharné, au travail que j’ai accompli en dehors de la piste, avec mon équipe et avec les nombreuses personnes qui m’entourent. Je pense que cela tient beaucoup plus à cela qu’à quelques modifications apportées à la suspension. J’espère qu’un jour, nous pourrons faire des essais consécutifs et que j’aurai peut-être une meilleure sensation, mais ce n’est pas sûr. J’ai eu de bonnes sensations lors des dernières courses, mais je pense que cela tient davantage au fait que j’ai travaillé pour améliorer mes sensations et minimiser celles qui me manquaient dans certains domaines, plutôt qu’aux nombreuses améliorations apportées à la voiture.»

« Mais nous avons amélioré la voiture. Nous avons bénéficié de mises à niveau le week-end dernier, et cela aide. Nous avons gagné avec 30 secondes d’avance, nous avons gagné avec 20 secondes d’avance en Autriche, donc la voiture est vraiment très bonne. Je préfère attribuer cela à mon travail acharné plutôt qu’à autre chose, mais c’est une combinaison des deux. »

Connaissez-vous McLaren Automotive, le groupe derrière l’équipe F1 ?

McLaren Automotive est un constructeur de supercars ultra-performantes et légères. Lancée en 2010, la société fait partie du groupe McLaren Group Holdings.

Basée au McLaren Technology Centre (MTC) à Woking, dans le Surrey, en Angleterre, McLaren Automotive est animée par le défi de créer les véhicules les plus exaltants, les plus engageants et les plus emblématiques au monde. Forte de plus de 60 ans d’expérience dans le domaine de la course automobile, McLaren a produit certaines des supercars les plus spectaculaires jamais construites.

La gamme de produits de la société, qui comprend les modèles GTS, supercars, Motorsport et Ultimate, est commercialisée dans plus de 40 marchés à travers le monde. Ses voitures sont assemblées à la main au McLaren Production Centre (MPC), situé sur le même campus que le MTC, qui abrite également McLaren Racing.

McLaren Group Holdings, le tronc de McLaren

Créée en avril 2025, McLaren Group Holdings Limited chapeaute le portefeuille et les investissements de CYVN au Royaume-Uni et guide la vision de son actionnaire. CYVN Holdings est un opérateur de mobilité avancée et un véhicule d’investissement basé à Abu Dhabi.

McLaren Group Holdings supervise McLaren Automotive, qui a récemment fusionné avec Forseven, l’investissement phare de CYVN au Royaume-Uni. Le nouveau groupe comprend également la participation de CYVN dans McLaren Racing et la nouvelle société McLaren Licensing.

Réputée pour son innovation et son excellence technologique, McLaren est l’une des plus grandes entreprises indépendantes du Royaume-Uni.

En sports mécaniques, McLaren aligne une équipe emblématique en Formule 1, qui détient le titre de champion du monde des constructeurs 2024 et domine actuellement le teableau 2025 du côté des pilotes et des équipes. McLaren est également engagé jusqu’en fin de cette saison en Formule E et met en place son programme hypercar en WEC, qui remplacera son engagement en FE. Enfin, on retrouve McLaren bien installé dans le championnat américain IndyCar, d’où proviennent régulièrement des rumeurs de transfert de pilotes McLaren sur le plateau F1.

Le Festival de Goodwood 2025 : McLaren met le paquet avec l’hypercar W1

La nouvelle McLaren W1 a faire ses débuts mondiaux aux côtés des McLaren P1 et la F1 au Goodwood Festival of Speed, mettant en valeur l’incroyable lignée des voitures « 1 » de McLaren.

Le 30e anniversaire de la victoire emblématique aux 24 Heures du Mans est marqué par la première apparition publique de la nouvelle supercar McLaren 750S Le Mans en édition spéciale et par des démonstrations de la McLaren F1 GTR, voiture de course victorieuse en 1995, pilotée par JJ Lehto.

La Solus GT revient à Goodwood Hill pour la troisième année consécutive, avec un exemplaire unique appartenant à un client de cette hypercar réservée aux circuits. Le Goodwood Festival of Speed 2025 aura lieu du 10 au 13 juillet au Goodwood Estate, dans le West Sussex, au Royaume-Uni.

Ce mois-ci, le Goodwood Festival of Speed permettra à McLaren Automotive de célébrer ses remarquables succès en matière de voitures de route et de sport automobile, en accord avec le thème du festival 2025, « Champions and Challengers » (Champions et challengers). « Champions et challengers ». Exposée pour la première fois au public et occupant une place centrale dans la « McLaren House », la McLaren W1 combine les attributs d’une véritable supercar, à savoir une puissance sensationnelle, un spectacle authentique et une connexion pure avec le conducteur, pour offrir une expérience de conduite incroyable sur route ou sur circuit.

Seuls 399 exemplaires ont été proposés aux clients, et tous ont déjà trouvé preneur. Dotée d’un tout nouveau groupe motopropulseur hybride V8 de 1 275 ch entraînant les roues arrière et d’une aérodynamique active révolutionnaire, notamment un effet de sol inspiré de la Formule 1, la W1 est la troisième voiture de la lignée unique des « 1 » de McLaren.

Elle sera exposée à Goodwood aux côtés des légendaires McLaren F1 et McLaren P1™, illustrant ainsi comment McLaren a défié les conventions à travers plusieurs époques en proposant trois voitures véritablement phénoménales, liées par leur ADN, mais chacune avec sa propre histoire.

McLaren célébrera également les 30 ans de sa victoire aux 24 Heures du Mans, remportée dès sa première participation, avec deux événements exceptionnels lors du Festival of Speed 2025. La F1 GTR qui a remporté la célèbre course d’endurance, et qui vient d’être restituée après avoir été exposée dans le cadre de l’exposition « McLaren a Name for Eternity » au Musée du Mans, fera une apparition dynamique exceptionnelle lors du festival. La voiture n° 59 sera pilotée sur la Goodwood Hillclimb par JJ Lehto, l’un des trois pilotes qui ont remporté la célèbre victoire de McLaren. La nouvelle 750S Le Mans s’inspire également du triomphe de 1995.

Annoncée en juin, cette supercar très exclusive sera présentée aux clients et aux passionnés de McLaren qui visiteront la McLaren House. Limitée à 50 exemplaires, la 750S Le Mans est équipée d’un nouveau kit McLaren Special Operations (MSO) High Downforce qui améliore l’appui aérodynamique et les performances sur circuit. Elle rend ainsi hommage à la légendaire McLaren F1 LM, elle-même construite en série très limitée pour célébrer notre victoire emblématique au Mans. Au cours des deux dernières éditions du Goodwood Festival of Speed, McLaren a offert des moments à couper le souffle avec la Solus GT, une voiture réservée à la piste. Cette hyper-GT monoplace, issue de l’imagination, est équipée d’un moteur V10 atmosphérique de 5,2 litres développant 840 ch et pèse moins de 1 000 kg. La Solus GT a démontré ses performances extrêmes en 2023, lorsqu’elle a remporté la finale du Timed Shootout dans un spectacle captivant mêlant bruit et vitesse. Et l’année dernière, elle a de nouveau fait son apparition dans la course de côte avec le double champion du monde de Formule 1 Mika Häkkinen au volant d’une voiture de client peinte par MSO pour correspondre exactement à sa voiture de Formule 1 MP4/13, avec laquelle il a remporté le championnat en 1998.

Cette année, McLaren exposera et pilotera à nouveau un exemplaire client de cette supercar extraordinaire, qui incarne les possibilités de personnalisation et le savoir-faire artisanal luxueux propres à McLaren Special Operations. Les supercars 750S et Artura MCL38 Celebration Edition participeront aux courses dynamiques de Goodwood. Annoncés peu après que l’équipe McLaren Formula 1 ait remporté le championnat du monde des constructeurs de Formule 1 2024, seuls neuf exemplaires de chaque modèle 750S et Artura seront produits. Les voitures Celebration Edition arborent une livrée conçue par MSO, centrée sur les couleurs Papaya Orange et Anthracite qui distinguent McLaren dans le monde du sport automobile. De plus, 2025 marquera le dixième anniversaire des voitures « LT » de McLaren, aussi passionnantes qu’inoubliables.

Présentée aux propriétaires et autres passionnés en mars dernier, l’initiative « Celebrate LT » a rassemblé la communauté mondiale des propriétaires de LT à travers des événements communautaires organisés par les concessionnaires. Les modèles LT de la collection Heritage de McLaren seront exposés dans le « Supercar Paddock » de Goodwood, où ils participeront à des démonstrations dynamiques.

Le Face-à-face des coéquipiers de F1 : Qualifications, Course, classement de la saison 2025

Consultez cette page après chaque week-end de course de la saison de F1 pour connaître les derniers scores et voir quel pilote de chaque équipe est en tête dans les qualifications, les courses et au championnat.

McLaren : Lando Norris VS Oscar Piastri

 

 

Norris

Piastri

QUALIF

Qualification

5

7

 

Sprint

0

2

COURSE

Grand Prix

6

6

 

Sprint

1

1

CHAMPIONNAT

Points

226

234

 

Classement

2e

1er

Mercedes : George Russell VS Kimi Antonelli

 

 

Russell

Antonelli

QUALIF

Qualification

11

1

 

Sprint

1

1

COURSE

Grand Prix

12

0

 

Sprint

2

0

CHAMPIONNAT

Points

146

63

 

Classement

4e

7e

Red Bull : Max Verstappen VS Yuki Tsunoda

 

 

Verstappen

Tsunoda

QUALIF

Qualification

10

0

 

Sprint

1

0

COURSE

Grand Prix

9

1

 

Sprint

1

0

CHAMPIONNAT

Points

165

10

 

Classement

3e

17e

Ferrari : Charles Leclerc VS Lewis Hamilton 

 

 

Leclerc

Hamilton 

QUALIF

Qualification

8

4

 

Sprint

1

1

COURSE

Grand Prix

9

2

 

Sprint

0

2

CHAMPIONNAT

Points

119

103

 

Classement

5e

6e

Haas : Esteban Ocon VS Oliver Bearman

 

 

Ocon

Bearman

QUALIF

Qualification

6

6

 

Sprint

1

1

COURSE

Grand Prix

8

4

 

Sprint

1

1

CHAMPIONNAT

Points

23

6

 

Classement

10e

18e

Williams : Alex Albon VS Carlos Sainz 

 

 

Albon

Sainz

QUALIF

Qualification

7

5

 

Sprint

2

0

COURSE

Grand Prix

9

3

 

Sprint

2

0

CHAMPIONNAT

Points

46

13

 

Classement

8e

15e

Aston Martin : Lance Stroll VS Fernando Alonso

 

 

Stroll

Alonso

QUALIF

Qualification

0

12

 

Sprint

1

1

COURSE

Grand Prix

4

8

 

Sprint

2

0

CHAMPIONNAT

Points

20

16

 

Classement

12e

14e

VCARB : Isack Hadjar VS Liam Lawson 

 

 

Hadjar

Lawson

QUALIF

Qualification

8

2

 

Sprint

1

0

COURSE

Grand Prix

9

1

 

Sprint

1

0

CHAMPIONNAT

Points

21

12

 

Classement

11e

16e

Sauber : Nico Hülkenberg VS Gabriel Bortoleto

 

 

Hülkenberg

Bortoleto

QUALIF

Qualification

6

6

 

Sprint

1

1

COURSE

Grand Prix

9

3

 

Sprint

1

1

CHAMPIONNAT

Points

37

4

 

Classement

9e

19e

Alpine : Pierre Gasly VS Franco Colapinto

 

 

Gasly

Colapinto

QUALIF

Qualification

5

1

 

Sprint

0

0

COURSE

Grand Prix

4

2

 

Sprint

0

0

CHAMPIONNAT

Points

19

0

 

Classement

13e

20e

La FIA prête à accueillir une écurie chinoise en Formule 1

Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, s’est dit favorable à l’entrée d’une équipe chinoise en Formule 1, laissant entendre qu’un nouveau processus d’appel à manifestation d’intérêt pourrait être lancé.

Alors que la discipline accueillera une 11e équipe en 2026 avec l’arrivée de Cadillac, officialisée après plusieurs années de démarches, Ben Sulayem n’exclut pas l’idée d’élargir encore la grille. Il a clairement indiqué qu’une candidature en provenance de Chine serait envisagée positivement.

La F1 n’a jamais connu d’écurie chinoise depuis ses débuts, malgré l’essor grandissant du sport automobile dans le pays. Avec le soutien institutionnel affiché par la FIA, une telle perspective pourrait relancer l’intérêt de groupes chinois pour un engagement dans la catégorie reine du sport automobile.

« Je continue de penser que nous avons besoin de plus d’équipes que de courses », a déclaré Ben Sulayem. « Les pilotes viennent me voir et me disent : ‘S’il vous plaît, plus de courses’. « Lorsque nous avons lancé l’appel à manifestation d’intérêt [en 2023], sur quoi se basait le résultat ? Sur une procédure régulière, un cadre de compétences, sans tenir compte de l’entreprise, tant qu’elle répondait aux exigences de la FIA. Nous avons une 11e équipe. Je pense que nous devrions examiner les performances de cette 11e équipe, puis, s’il y a une candidature chinoise, et je parle maintenant au nom de la FOM devant vous, ils seront d’accord, car il s’agit de pérenniser l’activité. »

Ben Sulayem a clairement indiqué qu’il n’y avait pas d’urgence à créer une 12e équipe. Cependant, compte tenu de l’essor fulgurant de la F1 ces dernières années, l’ajout d’une nouvelle équipe, en particulier une équipe chinoise, renforcerait encore son attrait sur le plus grand marché commercial de la planète.

« S’il y avait une équipe chinoise, par exemple, et que la FOM l’approuvait, et je suis sûr à 100 % qu’elle l’approuverait, cela ne rapporterait-il pas plus d’argent avec l’arrivée de la Chine ? Je pense que oui », a-t-il déclaré. « Devons-nous remplir [la grille] avec une 12e équipe pour le simple plaisir de remplir [la grille] avec une 12e équipe ? Non. Ce sera la bonne équipe. »

Ben Sulayem a confirmé que depuis le processus initial de manifestation d’intérêt il y a deux ans et demi, les conditions d’entrée ont été renforcées, affirmant que des leçons avaient été tirées.

« Le moment viendra où nous estimerons qu’il est opportun de lancer un appel à manifestation d’intérêt », a-t-il déclaré. « Nous ne sommes pas là pour contrarier les autres équipes, mais nous ne le ferons pas juste pour le plaisir. Cela doit en valoir la peine. Pour nous, la [12e] équipe doit apporter une valeur ajoutée à la pérennité de l’activité de la Formule 1, et l’activité de la Formule 1 n’est pas une question de revenus, mais de longévité du championnat lui-même. »

Voici la raison pour laquelle Oscar Piastri a été privé de victoire à Silverstone

Les commissaires de Silverstone expliquent pourquoi Oscar Piastri a écopé d’une pénalité de 10 secondes pour avoir freiné de manière irrégulière sous le régime de la voiture de sécurité lors du Grand Prix d’aujourd’hui.

Lorsque le directeur de course a annoncé l’arrivée de la voiture de sécurité dans ce tour et que les feux se sont éteints, Piastri a soudainement freiné brusquement (pression de freinage de 59,2 psi) et réduit sa vitesse au milieu de la ligne droite entre les virages T14 et T15, passant de 218 km/h à 52 km/h, obligeant Max Verstappen à effectuer une manœuvre d’évitement pour éviter une collision.

Cela a momentanément permis au pilote Red Bull de dépasser la voiture n° 81, une position qu’il a immédiatement rendue.

L’article 55.15 du règlement sportif de la FIA exigeait que l’Australien roule à une vitesse ne comportant aucun freinage brusque ni aucune autre manœuvre susceptible de mettre en danger les autres pilotes à partir du moment où les feux de la voiture de sécurité sont éteints.

Selon les commissaires, l’action de Piastri constituait clairement une infraction à cet article et, conformément aux directives en matière de sanctions, ils lui ont infligé une pénalité de 10 secondes, ainsi que 2 points de pénalité (ce qui lui en fait un total de 6 pour la période de 12 mois).

S’exprimant immédiatement après la course, Piastri a refusé de faire tout commentaire, craignant de dire quelque chose de mal et d’encourir une sanction supplémentaire. Cependant, dans la salle de récupération avant la cérémonie du podium, il a insisté sur le fait qu’il avait freiné exactement au moment où les feux de la voiture de sécurité se sont éteints.

« La voiture de sécurité semblait avoir été appelée un peu tard », a déclaré Zak Brown à Sky Sports. « C’est le leader qui contrôle… Je pense que Max a accéléré, Oscar a freiné, ce qui a rendu la situation pire qu’elle ne l’était », a-t-il ajouté.

« La télémétrie ne correspondait pas à ce qu’on a vu à la télévision », a-t-il insisté. « Mais c’est comme ça. Je pense que chaque fois qu’on inflige ce genre de sanctions, il y a une part de subjectivité. Je pense que lorsqu’ils freinent à fond, ils atteignent 130-140 PSI, donc ils essaient de faire monter la température des pneus, il pleut, la décision est tardive… C’était serré. »

« Nous avons bien sûr fait part de notre avis au directeur de course, notamment sur le fait que nous avons trouvé que la voiture de sécurité avait été appelée relativement tard », a déclaré le directeur de l’équipe, Andrea Stella. « Cela n’a pas laissé beaucoup de temps au pilote en tête pour prendre le contrôle du peloton et suivre la procédure de redémarrage.

« Nous pensons globalement que la pénalité est sévère », a-t-il ajouté, « mais nous allons examiner les données. Comme d’habitude, nous verrons s’il y a des leçons à tirer de cette expérience.

« Pour l’instant, nous ne pouvons pas faire grand-chose. Nous devons simplement accepter la situation.

C’est difficile pour Oscar, car il a très bien piloté. Mais nous ne sommes qu’à mi-saison. Il y aura beaucoup d’autres occasions et je pense que cela motivera encore plus Oscar. »

Zak Brown s’inquiète d’un potentiel transfert de Max Verstappen chez Mercedes

Zak Brown, le PDG de McLaren, estime que si Max Verstappen choisissait de partir de Red Bull pour se diriger vers Mercedes se serait un transfert « effrayant ».

C’est le sujet du moment dans le paddock F1, est-ce que Max Verstappen rejoindra Mercedes en 2026 ? Même si le quadruple Champion du monde est sous contrat chez Red Bull jusqu’en 2028, l’incertitude plane sur son avenir. George Russell, sans contrat pour 2026, a lui-même confirmé en Autriche que des discussions avaient lieu entre le Néerlandais et son équipe.

Zak Brown s’est ainsi exprimé sur ce possible transfert qui ferait sensation. « C’est un peu effrayant », a avoué Brown à ESPN. « Je pense que Mercedes est clairement sur une trajectoire ascendante, ce qui n’est clairement pas le cas de Red Bull pour le moment, et Max est un talent incroyable. Donc, Max chez Mercedes, ça ferait une concurrence assez sérieuse. »

Toutefois, même si Zak Brown tient en haute estime Max Verstappen, il ne sacrifiera ni Lando Norris ni Oscar Piastri pour faire venir le Néerlandais chez McLaren. En effet, le patron de l’écurie britannique affirme avoir en sa possession le meilleur duo de pilotes de la grille actuellement avec les deux leaders du championnat du monde des pilotes.

« Je ne pourrais pas être plus satisfait de notre line-up de pilotes », a ajouté Brown. « Je l’ai dit dès le premier jour, je pense que nous avons le meilleur line-up de pilotes en Formule 1. Je pense qu’il serait difficile, à l’heure actuelle, de contester ce fait statistique. Et en raison de leur personnalité et de leur talent sur et en dehors de la piste, je n’échangerais nos deux pilotes contre aucun autre pilote du plateau. » 

Combien d’argent gagne l’équipe championne du monde de F1 ?

Pourquoi le championnat des constructeurs est-il si important ? Ce n’est pas très romantique, mais la réponse principale est : l’argent !

Si le championnat du monde des pilotes est plus prestigieux en Formule 1, c’est bien le championnat des constructeurs qui dicte la répartition de la considérable cagnotte en fin de saison, ce qui est bien loin d’être négligeable.

Un pactole de plus d’un milliard en 2023

Le trésor se trouvant dans le coffre-fort représente 50 % des recettes des droits commerciaux de la Formule 1 pour chaque saison, de sorte que le bénéfice déclaré de 3,2 milliards de dollars pour 2023 donne lieu à un fonds estimé à 1,6 milliard de dollars à redistribuer entre les 10 équipes.

Comme vous l’avez compris, ce montant total, servant de base de référence, varie d’année en année. Mais les équipes aiment ce système de gratification qui, sous l’ère Liberty Media, s’est révélé être un véritable transformateur de la santé des équipes de F1, qui sont par ailleurs soumises à la stricte obligation de veiller à respecter un plafond budgétaire dans le domaine des dépenses.

Après déduction de certains bonus, comme les 5 % de Ferrari (soit 80 millions au titre de 2023) en reconnaissance de sa contribution à la popularité mondiale du sport, le montant restant est réparti entre les 10 équipes.

Combien gagne l’équipe championne du monde ?

Les champions du monde de F1 reçoivent une timbale d’environ 14 % du montant décrit ci-dessus. L’équipe arrivée en dernière position dispose tout de même d’un revenu correspondant à 6 %, ce qui signifie que le Petit Poucet de la saison 2023 a tout de même empoché une somme avoisinant les 91 millions de dollars.

En 2023, Red Bull Racing aurait gagné environ 140 millions de dollars.

La différence entre chaque position en 2023 était estimée à 8 millions d’euro, ce qui signifie qu’en terminant troisième au classement cette année, et dans l’hypothèse de revenus similaires de la F1, le team s’octroierait une enveloppe d’environ 16 millions de dollars de moins que l’an dernier.

Tout ceci explique pourquoi la bataille en milieu de plateau et même les dernières positions sont tout aussi féroces que celles de tête. On comprend également bien l’euphorie du clan Alpine au Brésil, auteur d’un double podium salvateur ayant fait monter l’équipe de plusieurs rangs au championnat du monde des constructeurs.

Combien d’argent y a-t-il en jeu en F1 cette fin 2024 ?

Cette année en particulier, il y a bien plus que de l’argent en jeu pour McLaren et Ferrari, qui peuvent l’une comme l’autre achever la saison avec le titre de champion.

Ferrari a remporté le titre des constructeurs pour la dernière fois en 2008, tandis que le dernier triomphe de McLaren remonte à 1998. McLaren a terminé en tête du classement en 2007, mais avait été disqualifiée à la suite de l’affaire du Spygate.

Il s’agit de deux des équipes les plus célèbres du sport, toutes deux désireuses de mettre fin à la domination de Red Bull et de Mercedes depuis le dernier titre de Ferrari.

Business – À qui appartient l’équipe McLaren championne du monde ?

McLaren Group (Mumtalakat Holding Company) appartient conjointement à MSP Sports Capital et CYVN Holdings.

McLaren Racing est une filiale de la marque McLaren, dont la société mère est appelée McLaren Group, qui englobe à la fois les écuries de course et le constructeur automobile. Zak Brown a été placé par les investisseurs à la tête du projet racing, qui comprend des engagements en Formule 1 et en IndyCar, ainsi que le lancement d’un nouveau programme en championnat du monde d’endurance, actuellement dans son « âge d’or » en termes de nombre de constructeurs de renom engagés, et tandis que les activités en Formule E de McLaren arrivent simultanément à leur terme, essentiellement en raison du fait que McLaren n’y voit aucun transfert de technologie réellement possible sur ses supercars routiers, ou, plus largement, en termes d’impact marketing.

En 2023, Mumtalakat, le fonds souverain de Bahreïn, a pris le contrôle total du groupe McLaren après être devenu actionnaire en 2007. Bien que le groupe McLaren soit détenu par l’état souverain de Bahreïn, l’écurie de course dispose d’un investisseur externe, la société d’investissement américaine MSP Sports Capital, qui a acheté 15 % des parts pour 185 millions de livres sterling en 2020, alors que l’écurie cherchait à lever des fonds pendant la pandémie de COVID.

Cette participation a été portée à 33 % en 2022 alors que le sauvetage des assets de l’équipe étaient cruciaux et que Zak Brown a compris le besoin de pérenniser les infrastructures du groupe et l’avenir à moyen terme.

En avril 2025, CYVN Holdings, une société d’investissement détenue par le gouvernement d’Abu Dhabi, a finalisé l’acquisition de McLaren Automotive, la division automobile de la société, qui lui a permis d’acquérir une « participation minoritaire » dans McLaren Racing, qui gère l’écurie de Formule 1. La part de l’équipe qui a été rachetée n’a pas été divulguée, mais l’équipe a confirmé que Mumtalakat restait un « actionnaire majeur » et que ses activités restaient inchangées.

Norris reste de marbre face aux rumeurs envoyant Verstappen chez Mercedes : « Honnêtement, je m’en fiche »

Lando Norris reste indifférent aux spéculations entourant l’avenir de Max Verstappen en Formule 1. Alors que les rumeurs d’un transfert du pilote Red Bull chez Mercedes se sont intensifiées, notamment après que George Russell a confirmé l’existence de discussions entre son écurie et le quadruple champion du monde, le pilote McLaren assure ne pas être concerné.

La déclaration de Russell, faite en marge du Grand Prix d’Autriche, a ravivé les spéculations, plaçant Verstappen, Toto Wolff et Christian Horner au cœur des débats. Bien que le Néerlandais affirme vouloir garder le contrôle de son avenir, une clause de son contrat lui permettrait de quitter Red Bull s’il ne figure pas dans le top 3 à la trêve estivale. Actuellement quatrième, Russell pourrait voir sa place menacée, d’autant que son contrat expire fin 2025 et que les négociations pour une prolongation sont en suspens.

Malgré l’agitation croissante autour du sujet, Norris reste serein et affirme que les décisions de Verstappen ne changent rien à son propre parcours.

« Non, honnêtement, je m’en fiche », a déclaré le septuple vainqueur de Grand Prix à Sky Sports F1 lors de l’événement McLaren Racing Live à Londres. « Je me fiche de savoir où il va, mais j’apprécie Max en tant que concurrent, et je suis dur… mais j’aime nos batailles. Et, comme il l’a dit, c’est lui qui décide où il va, et il ira là où il pense que c’est le mieux. »

Red Bull voit sa série de points s’arrêter, Ferrari conserve son record historique

Red Bull a vu sa série de résultats consécutifs dans les points prendre fin brutalement en Autriche, manquant ainsi l’opportunité de battre un record détenu par Ferrari depuis 2013.

Sur le Red Bull Ring, les qualifications ont mal commencé : Max Verstappen, gêné par des drapeaux jaunes en Q3, n’a pu faire mieux qu’une 7e place sur la grille, tandis que Yuki Tsunoda s’élançait depuis la 18e position. La course s’est révélée encore plus désastreuse, Verstappen a été contraint à l’abandon dès le premier tour après un accrochage avec la Mercedes de Kimi Antonelli, et Tsunoda a terminé dernier.

Ce double échec met un terme à une série de 77 Grands Prix consécutifs avec au moins un point inscrit, démarrée en Arabie saoudite en 2022. Red Bull échoue à seulement quatre courses du record absolu de Ferrari, établi entre 2010 et 2014 avec 81 résultats dans les points.

Avec Red Bull hors-jeu, McLaren devient l’équipe en activité ayant la plus longue série en cours, avec 49 courses consécutives à l’arrivée dans les points. Pour égaler le record de Ferrari, l’écurie de Woking devra maintenir cette dynamique jusqu’au Grand Prix de Mexico 2026.

Classement des plus longues séries de points consécutifs par équipe

# Écurie Courses Nombre
1. Ferrari Allemagne 2010 -Singapour 2014 81
2. Red Bull Arabie saoudite 2022 -Canada 2025 77
3. McLaren Bahreïn 2010 -Monaco 2013 64
4. Mercedes Brésil 2012 – Russie 2016 62
5. Mercedes France 2021 – Arabie saoudite 2024 62
6. Ferrari Malaisie 1999 – Malaisie 2003 55
7. Mercedes Grande-Bretagne 2018 – Monaco 2021 55
8. McLaren Autriche 2023 – Autriche 2025* 49 (en cours)

McLaren dévoile une livrée « chrome » pour son Grand Prix à domicile à Silverstone

À l’occasion du Grand Prix de Grande-Bretagne, McLaren arborera une livrée inédite baptisée Legacy at Speed, dévoilée lors de l’événement McLaren Racing Live à Londres. Ce design, fruit du partenariat entre l’écurie de Woking et Google Chrome, rend hommage à l’héritage visuel de l’équipe.

« Nous savons que, si nous avons des millions de fans qui suivent l’équipe McLaren Formula 1 depuis des décennies, il y en a des millions d’autres qui découvrent ce sport et notre équipe », a déclaré Louise McEwen, directrice marketing de McLaren Racing. « Pouvoir célébrer et mettre en valeur notre longue histoire avec l’aide de Chrome est un moyen fantastique d’inviter ces nouveaux fans à nous accompagner dans cette aventure. Célébrer avec autant de fans à Londres cette semaine, alors que nous nous préparons pour notre course à domicile, rend cet événement encore plus spécial ! »

McLaren
McLaren

C’est la troisième année consécutive que McLaren revisite ses couleurs chromées, vues précédemment à Silverstone en 2023 et à Austin en 2024, sans reprendre totalement la livrée emblématique des années 2000.

Adrienne Lofton, vice-présidente chez Google, a souligné : « Google Chrome est fier de s’associer à McLaren […] pour dévoiler l’emblématique livrée Chrome. »