F1 – Aston Martin lorgne sur George Russell en vue de 2026

Selon une source bien informée citée par Motorsport, Aston Martin envisagerait sérieusement de recruter George Russell pour mener son projet de F1 à partir de 2026, date à laquelle le sport connaîtra une importante refonte de sa réglementation technique.

Le contrat de Russell avec Mercedes arrive à échéance à la fin de la saison, et bien qu’une prolongation ait longtemps été perçue comme une formalité, aucun accord n’a encore été officialisé. Ce flou alimente les spéculations autour d’un possible changement de cap du pilote britannique.

Si une telle option se concrétisait, Aston Martin devrait alors réévaluer son duo de pilote actuel. Officiellement, Fernando Alonso et Lance Stroll sont engagés jusqu’en 2026. Cependant, la position de Stroll semble solidifiée par les liens familiaux – son père, Lawrence Stroll, étant propriétaire de l’équipe.

Quant à Alonso, sa présence remarquée dans le motorhome Alpine durant le Grand Prix du Canada a ravivé les rumeurs d’un éventuel retour dans l’écurie française, deux ans après l’avoir quittée. Le jeu des chaises musicales pourrait bien s’intensifier dans les mois à venir.

Mercedes peut-elle se passer de George Russell ? 

George Russell, qui est le seul pilote de renom sans contrat pour 2026, a insisté sur le fait qu’il ne discutait avec aucune autre équipe après sa victoire impressionnante sur Max Verstappen (Red Bull) au Canada.

« Non, je ne parle avec personne d’autre ni avec aucune équipe qui a manifesté son intérêt. J’ai toujours dit clairement que mon intention était de rester chez Mercedes. Cela a toujours été clair », a-t-il souligné. « Et, vous savez, je suis loyal envers Mercedes. Ils m’ont donné ma chance en Formule 1. Je n’ai aucune rancœur suite aux discussions qui ont eu lieu, en particulier autour de Max, car, comme je l’ai dit à maintes reprises, pourquoi les équipes ne s’intéresseraient-elles pas à Max si tout le monde le pouvait, si tous les pilotes étaient libres de tout contrat pour l’année prochaine ? Max serait le numéro un pour toutes les équipes. C’est compréhensible.
Mais au final, il n’y a que deux places dans chaque écurie et je savais que si je continuais à performer comme je le fais, ma position ne serait en aucun cas menacée. Je me sens donc bien. Nous ne sommes pas pressés de négocier mon contrat. »

GP du Canada : George Russell conserve sa victoire après le rejet de la réclamation de Red Bull

George Russell a vu sa victoire au Grand Prix du Canada confirmée ce dimanche soir, après que les commissaires ont rejeté la réclamation déposée par Red Bull concernant un incident survenu derrière la voiture de sécurité en fin de course.

La contestation faisait suite à une manœuvre controversée dans les derniers tours, alors que la course était neutralisée à la suite de l’accrochage entre les deux McLaren d’Oscar Piastri et Lando Norris. Ce contact, survenu à trois boucles du drapeau à damier, avait entraîné l’abandon de Norris et le déploiement de la voiture de sécurité.

Dans les instants suivants, Max Verstappen, alors deuxième, s’est retrouvé brièvement devant Russell, affirmant que le pilote Mercedes avait freiné brutalement devant lui. Le Néerlandais a immédiatement exprimé son agacement à la radio : « George a freiné de manière agressive », a-t-il déclaré à son ingénieur Gianpiero Lambiase. Ce dernier a assuré qu’une vérification serait effectuée pour déceler toute infraction.

Russell, de son côté, a aussi fait part de ses impressions : « Verstappen vient de me dépasser sous la voiture de sécurité », a-t-il signalé à son ingénieur Marcus Dudley, suggérant une possible infraction du pilote Red Bull.

Peu après, Lambiase a réagi à la lumière des images disponibles : « L’incident avec Russell a été étudié. Max, c’est assez évident. Ne te laisse pas prendre à ce jeu. »

La situation laissait entendre que Russell aurait pu chercher à inciter Verstappen à le dépasser sous régime de safety car, ce qui aurait valu à ce dernier une pénalité — potentiellement lourde de conséquences au vu de ses 11 points de pénalité actuels.

Mais après une audience approfondie et près de six heures d’examen, les commissaires ont conclu que les éléments avancés par Red Bull ne justifiaient aucune sanction à l’encontre du pilote Mercedes. Aucune infraction formelle n’a été retenue, confirmant ainsi la victoire de Russell à Montréal.

Verstappen, deuxième à l’arrivée, conserve ses points au championnat, tandis que la tension entre les deux rivaux ne cesse de monter à l’approche des prochaines manches.

Classement des championnats de F1 2025 après le Grand Prix du Canada

Comment le Grand Prix de Formule 1 du Canada 2025 a-t-il influencé le classement du championnat des pilotes et des constructeurs ?

PEquipe Points
1McLaren 584
2Ferrari260
3Mercedes248
4Red Bull 214
5Williams80
6Aston Martin62
7Racing Bulls60
8Sauber51
9Haas44
10Alpine20

PPilote Equipe Points
1O. PiastriMcLaren309
2L. NorrisMcLaren275
3M. VerstappenRed Bull205
4G. RussellMercedes184
5C. LeclercFerrari151
6L. HamiltonFerrari109
7K. AntonelliMercedes64
8A. AlbonWilliams64
9N. HülkenbergSauber37
10I. HadjarVCARB37
11L.StrollAston Martin32
12F. AlonsoAston Martin30
13E. OconHaas28
14P. GaslyAlpine20
15L. LawsonVCARB20
16O. Bearman Haas16
17C. SainzWilliams16
18G. BortoletoSauber14
19Y. TsunodaRed Bull12
20F. ColapintoAlpine0
21J. DoohanAlpine0

GP du Canada : George Russell s’impose les McLaren s’accrochent

George Russell a remporté une victoire magistrale au Grand Prix du Canada 2025, signant le quatrième succès de sa carrière en Formule 1 à l’issue d’une course intense sur le circuit Gilles-Villeneuve. Le pilote Mercedes a su résister jusqu’au bout à Max Verstappen et Kimi Antonelli, dans une épreuve marquée par une collision spectaculaire entre les McLaren de Lando Norris et Oscar Piastri à trois tours de l’arrivée. La course, animée et stratégique, s’est conclue sous voiture de sécurité, scellant le podium avec Russell en tête, suivi de Verstappen et du jeune Antonelli, qui monte sur la boîte pour la première fois de sa carrière.

Départ maîtrisé, bataille stratégique

Dès l’extinction des feux, Russell a conservé l’avantage de sa pole position face à un Verstappen pressant. Kimi Antonelli a pris le meilleur sur Piastri dès le troisième virage pour s’installer en troisième position, tandis qu’un accrochage évité de justesse derrière permettait à Nico Hülkenberg de progresser dans le classement.

La course s’est rapidement stabilisée, chacun gérant l’usure de ses pneus dans l’attente de la fenêtre de ravitaillement idéale. Verstappen a été le premier des leaders à s’arrêter, optant pour des gommes dures. Russell et Antonelli ont réagi dans les tours suivants, maintenant leur place dans le trio de tête.

McLaren : un duel qui tourne au drame

La tension a gagné en intensité dans la deuxième moitié de course, notamment entre les deux McLaren. Norris, auteur d’une belle remontée grâce à une stratégie décalée, a réduit l’écart sur Piastri avant de tenter une attaque hasardeuse dans la ligne droite des stands au 67e tour. Il a percuté l’arrière de la monoplace de son coéquipier, provoquant l’abandon de l’Australien. Norris a reconnu sa responsabilité dans l’accrochage dès la fin de l’action. Cette collision a entraîné la sortie de la voiture de sécurité, figée jusqu’au drapeau à damier.

Classement du Grand Prix du Canada

Lewis Hamilton, en proie à des problèmes de performance sur sa Ferrari endommagée, a vécu un Grand Prix compliqué. Charles Leclerc, quant à lui, a vu sa stratégie de deux arrêts compromettre ses chances de podium, exprimant à plusieurs reprises son incompréhension à la radio.

Derrière les leaders, plusieurs incidents ont émaillé la course : Alex Albon a abandonné en raison d’un souci mécanique, Lance Stroll a écopé d’une pénalité pour un contact avec Pierre Gasly, et Liam Lawson a été sanctionné pour non-respect des drapeaux bleus. Malgré ces péripéties, Fernando Alonso et Nico Hülkenberg ont réussi à inscrire des points.

Russell signe ainsi un succès décisif dans la dynamique de la saison, au terme d’un week-end parfait à Montréal. Verstappen, deuxième, limite les dégâts au championnat, tandis qu’Antonelli se rassure après trois Grands Prix sans le moindre point. 

Classement et résultat du Grand Prix de F1 du Canada 2025

Découvrez les résultats très attendus du Grand Prix de Formule 1 du Canada 2025 à Montréal !

Résultat du Grand Prix de F1 du Canada 2025

# Pilote Écurie Écart
1
 
George RUSSELL

 
Mercedes LAP 70
2
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull +0.228
3
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes +1.014
4
 
Oscar PIASTRI
McLaren +2.109
5
 
Charles LECLERC
Ferrari +3.442
6
 
Lewis HAMILTON
Ferrari +10.713
7
 
Fernando ALONSO
Aston Martin +10.972
8
 
Nico HULKENBERG
Stake +15.364
9
 
Esteban OCON
Haas 1L
10
 
Carlos SAINZ
Williams 1L
11
 
Oliver BEARMAN
Haas 1L
12
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1L
13
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1L
14
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1L
15
 
Pierre GASLY
Alpine 1L
16
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1L
17
 
Lance STROLL
Aston Martin 1L
18
 
Lando NORRIS
McLaren 4L
19
 
Liam LAWSON
Racing Bulls DNF
20
 
Alexander ALBON
Williams DNF

George Russell s’offre une magnifique pole au Canada, devant Verstappen et Piastri

George Russell a signé une grande performance lors des qualifications du Grand Prix du Canada, s’offrant une pole position retentissante pour Mercedes sur le circuit Gilles-Villeneuve. Avec un tour en 1:10.899, le Britannique a devancé Max Verstappen (Red Bull) de 60 millièmes et décroché ainsi la sixième pole de sa carrière.

Un an après avoir égalé Verstappen au millième près sur ce même tracé, Russell s’impose cette fois nettement face à la concurrence. Oscar Piastri, solide leader du championnat, complète le top 3 sur la grille, tandis que son coéquipier chez McLaren, Lando Norris, devra se contenter de la septième position après une erreur lors de sa première tentative en Q3.

Mercedes a confirmé ses progrès avec la quatrième place de Kimi Antonelli, qui s’élancera aux côtés de son coéquipier Lewis Hamilton, cinquième sur la grille. Fernando Alonso (Aston Martin) occupera la sixième place.

Du côté de Ferrari, Charles Leclerc n’a pas pu concrétiser son potentiel après une erreur dans son deuxième tour rapide, qui le relègue derrière Norris. Isack Hadjar, impressionnant avec Racing Bulls, s’est hissé en neuvième position, mais pourrait être rétrogradé de trois places pour avoir gêné Carlos Sainz en Q1. Alex Albon (Williams) complète le top 10, malgré un drapeau rouge provoqué en Q1 par un élément de carrosserie s’étant détaché de sa monoplace.

Tensions en Q1 : Sainz écarté, Gasly OUT

La première phase des qualifications a été mouvementée. Un drapeau rouge causé par Albon a resserré les écarts, forçant une ruée en piste à cinq minutes de la fin. Norris, alors en danger, a terminé la séance avec le meilleur temps, devant Piastri et Hamilton.

Classement de qualifications du Grand Prix du Canada 

Carlos Sainz, en revanche, a vu sa tentative compromise par Hadjar, ce qui l’a empêché de progresser en Q2. L’Espagnol, visiblement furieux, échoue à la 17e place, à seulement 0,020 seconde de la qualification. Il est devancé de justesse par Gabriel Bortoleto (Stake), qui rate également la Q2 pour huit millièmes. Lance Stroll (Aston Martin) n’a pas brillé devant son public, se classant 18e, suivi de Liam Lawson (Racing Bulls) et Pierre Gasly (Alpine).

Colapinto en embuscade lors de la Q2

En Q2, George Russell a de nouveau dominé avec un tour en 1:11.570. Yuki Tsunoda n’a pu faire mieux que 11e, mais partira dernier en raison d’une pénalité de 10 places pour avoir dépassé sous drapeau rouge lors des essais. Franco Colapinto (Alpine) en profite pour gagner une position, devançant son coéquipier Pierre Gasly pour la première fois depuis son arrivée dans l’écurie.

Nico Hülkenberg (Stake), Oliver Bearman (Haas) et Esteban Ocon (Haas) ont également été éliminés en Q2.

Classement et résultats des qualifications du Grand Prix du Canada

Consultez les résultats complets des qualifications du Grand Prix du Canada, qui s’est déroulé sur le circuit Gilles-Villeneuve.

Résultats des qualifications du Grand Prix du Canada

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
George RUSSELL
Mercedes 1:10.899 M
2
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:11.059 M
3
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:11.120 S
4
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:11.391 M
5
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:11.526 S
6
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:11.586 M
7
 
Lando NORRIS
McLaren 1:11.625 S
8
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:11.682 S
9
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:11.867 S
10
 
Alexander ALBON
Williams 1:11.907 S
11
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:12.102 S
12
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:12.142 M
13
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:12.183 S
14
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:12.340 S
15
 
Esteban OCON
Haas 1:12.634 S
16
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:12.385 S
17
 
Carlos SAINZ
Williams 1:12.398 S
18
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:12.517 M
19
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:12.525 S
20
 
Pierre GASLY
Alpine 1:12.667 S

Classement et résultats des Essais Libres 3 du Grand Prix du Canada

Résultats des Essais Libres 3 du Grand Prix du Canada

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Lando NORRIS
McLaren 1:11.799 S
2
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:11.877 S
3
 
George RUSSELL
Mercedes 1:11.950 H
4
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:12.050 S
5
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:12.072 S
6
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:12.247 H
7
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:12.348 S
8
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:12.519 S
9
 
Carlos SAINZ
Williams 1:12.519 S
10
 
Alexander ALBON
Williams 1:12.573 S
11
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:12.651 H
12
 
Pierre GASLY
Alpine 1:12.684 S
13
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:12.791 H
14
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:12.794 H
15
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:12.825 S
16
 
Esteban OCON
Haas 1:12.827 M
17
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:13.060 S
18
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:13.072 S
19
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:13.172 S
20
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:13.573 S

Verstappen minimise la menace McLaren avant le Grand Prix du Canada

À la veille du Grand Prix du Canada, Max Verstappen a balayé d’un revers de main la pression que pourrait exercer McLaren, déclarant que l’écurie britannique « n’est même pas dans [sa] tête ».

Le pilote Red Bull, sous le feu des projecteurs après son accrochage avec George Russell en Espagne — incident qui lui a valu un point de pénalité, le rapprochant dangereusement d’une suspension —, semble déterminé à se recentrer sur la compétition.

À Montréal, le Néerlandais arrive avec la confiance que lui confère un palmarès sans faute ces trois dernières saisons sur le circuit Gilles-Villeneuve. L’an passé, il avait su tirer profit de conditions météorologiques changeantes et d’une mauvaise décision stratégique de Lando Norris pour s’imposer.

Cependant, Verstappen reste conscient que le contexte a évolué depuis l’édition précédente, alors que McLaren a gagné en compétitivité. Malgré tout, le quadruple champion du monde préfère se concentrer sur sa propre performance plutôt que sur celle de ses rivaux.

Interrogé sur ses attentes pour le week-end, il a déclaré aux médias : « Oui, je veux dire, c’est un peu différent cette fois-ci.
Si nous pouvons nous battre pour le podium, face à Ferrari et Mercedes, ce serait une belle réussite. »

Mercedes a créé la surprise au Canada la saison dernière, Russell étant en lice pour la victoire après avoir décroché la pole position.
Le Britannique a été le plus rapide lors des essais libres du vendredi, tandis que Verstappen n’était que neuvième, après avoir changé de réglages entre la première et la deuxième séance. Il devrait revenir aux réglages qui lui ont permis d’être le plus rapide à l’issue de la FP1, la première fois cette saison qu’il termine en tête d’une séance d’essais libres.

Verstappen se soucie davantage de Mercedes que de McLaren, soulignant que « ils sont rapides partout ». Il a ajouté : « Je n’y pense même pas. Je me concentre davantage sur les autres équipes dont je sais que, l’année dernière, par exemple, Mercedes était très forte ici. Je pense que si l’on compare l’année dernière à cette année, ils seront peut-être encore plus compétitifs. Il sera donc déjà assez difficile de se battre pour le podium. »

Classement et résultats des Essais Libres 2 du Grand Prix du Canada 

Découvrez tous les résultats des essais libres 2 du Grand Prix de Canada 2025 de Formule 1.

Résultats des Essais Libres 2 du Grand Prix du Canada 

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
GeorgeRUSSELL
Mercedes 1:12.123 M
2
 
Lando NORRIS
McLaren 1:12.151 M
3
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:12.411 S
4
 
Alexander ALBON
Williams 1:12.445 S
5
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:12.458 S
6
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:12.562 M
7
 
Carlos SAINZ
Williams 1:12.631 S
8
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:12.653 S
9
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:12.666 M
10
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:12.751 M
11
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:12.799 M
12
 
Pierre GASLY
Alpine 1:12.874 S
13
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:12.896 S
14
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:12.914 S
15
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:12.939 S
16
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:13.080 S
17
 
Esteban OCON
Haas 1:13.175 S
18
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:13.898 S
19
 
Lance STROLL
Aston Martin   S
20
 
Charles LECLERC
Ferrari  

Villeneuve critique l’absence de sanction contre Russell après l’incident avec Verstappen en Espagne

Jacques Villeneuve a remis en question la décision des commissaires de course de ne pas sanctionner George Russell pour son rôle dans l’accrochage avec Max Verstappen lors du Grand Prix d’Espagne.

Peu après le redémarrage de la course, Russell a contraint Verstappen à élargir dans le virage n°1. Red Bull a alors conseillé à son pilote de céder la position afin d’éviter toute sanction. Mais quelques virages plus tard, au virage n°5, Verstappen est entré en contact avec la Mercedes, ce qui lui a valu une pénalité de dix secondes et l’ajout de trois points sur sa super licence.

Ce nouvel accroc porte à 11 le total de points de pénalité du Néerlandais sur une période de 12 mois, le plaçant à un seul point d’une suspension automatique pour une course. De son côté, Russell n’a fait l’objet d’aucune mesure disciplinaire.

Pour Villeneuve, champion du monde 1997, cette décision est contestable : il estime que Russell aurait dû être pénalisé dès le premier incident, pointant une incohérence dans l’application du règlement.

« Ce n’était pas intentionnel, c’est arrivé dans le feu de l’action », a déclaré Villeneuve. « Il voulait immédiatement reprendre sa position, mais il a complètement raté son coup, et les gens ont immédiatement crié qu’il l’avait fait exprès et qu’il voulait faire sortir Russell. Ce qui est fou, c’est que Russell méritait une pénalité. Il a touché Max à l’arrière en entrant dans le virage n°1. Selon le règlement, cela revient à provoquer une collision et à pousser un autre pilote hors de la piste. Alors pourquoi n’a-t-il pas été pénalisé pour cela ? S’il y a des règles, elles doivent s’appliquer à tout le monde. Russell méritait une pénalité. Verstappen a perdu beaucoup de points à cause de cette pénalité ; il n’a terminé que 10e. Il sait qu’il n’a pas la meilleure voiture, alors pour obtenir des résultats, il doit rouler à la limite, voire au-delà, et à un moment donné, cela conduit à des erreurs ou à des mauvais jugements, ce qui rend sa lutte pour le titre mondial beaucoup plus difficile. »

La F1 renonce à un lancement commun en 2026, retour aux présentations individuelles des écuries

La Formule 1 devrait abandonner le format exceptionnel de présentation collective adopté en 2024, avec un retour aux lancements individuels pour chaque équipe en amont de la saison 2026. L’événement « F1 75 », organisé à l’O2 Arena de Londres en février dernier pour marquer le 75e anniversaire du championnat, ne sera pas reconduit l’an prochain, principalement en raison de l’introduction d’un nouveau règlement technique.

À Londres, les dix écuries avaient dévoilé leurs livrées dans le cadre d’un spectacle à guichets fermés, animé par le comédien Jack Whitehall. Si un tel format pourrait être réenvisagé à l’avenir, l’année 2026 ne s’y prête pas. Les profondes modifications réglementaires attendues, notamment sur les unités de puissance, imposent aux équipes de concevoir des monoplaces totalement nouvelles.

Dans ce contexte, un événement commun organisé suffisamment en amont — dès les premières semaines de janvier — se heurterait aux contraintes logistiques et techniques que représentent les préparatifs intensifs de l’intersaison. Les premiers essais hivernaux étant prévus fin janvier à Barcelone, les équipes privilégieront des présentations personnalisées, comme le veut la tradition, pour dévoiler à la fois leurs livrées et leurs nouvelles monoplaces.

Sondage – Quel rookie vous impressionne le plus en 2025 ?

La saison 2025 de Formule 1 se distingue par la présence exceptionnelle d’une vague de jeunes talents : pas moins de sept pilotes effectuent leurs débuts dans la discipline cette année, représentant ainsi un tiers du plateau. Une densité rare, qui souligne la transition générationnelle en cours.

De Kimi Antonelli, propulsé dans le baquet Mercedes avec l’objectif de se battre pour le podium, à Gabriel Bortoleto, titularisé chez Stake (écurie de fond de grille) ces recrues abordent leur première campagne dans des contextes extrêmement variés.

À ce groupe principal s’ajoutent Jack Doohan et Franco Colapinto, engagés successivement par Alpine. Leur rotation au sein de l’équipe française a temporairement porté le total des pilotes engagés à plus de vingt, brouillant encore un peu plus la définition du statut de « débutant ».

Tous ces jeunes pilotes évoluent dans un environnement exigeant, où la pression du résultat est immédiate. Comme l’a montré le remplacement précoce de Doohan. Leurs performances sont d’autant plus difficiles à évaluer qu’elles dépendent largement du niveau de compétitivité de leur monoplace. Un Antonelli ne peut se permettre les résultats d’un Bortoleto chez Mercedes, sous peine de voir sa position fragilisée. À l’inverse, un rookie dans une écurie modeste capable de marquer des points régulièrement suscitera vite l’intérêt des équipes de tête. Parmi les plus en vue, Isack Hadjar s’est imposé comme l’une des révélations de la saison, rebondissant avec brio après un début difficile à Melbourne. Antonelli, de son côté, confirme son statut de grand espoir, tandis que Bearman et Bortoleto ont laissé entrevoir de belles promesses, malgré un contexte technique délicat.

Cette génération 2025 est soumise à une forme de sélection naturelle accélérée, où seuls les plus performants et constants parviendront à pérenniser leur place au sein de la grille.

Mercedes préoccupé par les abandons à répétition d’Antonelli

Le directeur technique de Mercedes, James Allison, admet que les récents abandons de Kimi Antonelli sont « difficiles à avaler ».

Le jeune pilote a abandonné après 44 tours lors de sa course à domicile à Imola en raison d’un problème de contrôle de l’accélérateur, tandis que c’est une panne moteur le week-end dernier en Espagne qui a provoqué la sortie de la voiture de sécurité et une fin de course controversée.

À Imola, il était huitième au moment de son abandon, tandis que le week-end dernier, il était septième et se rapprochait d’un Lewis Hamilton en difficulté.

« Kimi est jeune et plein de l’optimisme de la jeunesse », a déclaré Allison lors du dernier débriefing Mercedes, « mais je sais pertinemment que nos échecs récents ont ébranlé Kimi. Deux abandons, l’un causé par un problème de châssis, l’autre par un problème de PU en seulement trois courses, c’est difficile à avaler », admet le Britannique.

Malgré ces échecs, et contrairement à certains, le jeune pilote a su garder son sang-froid dans les deux cas et n’a pas piqué de crise.

« Cela mis à part, Kimi sait qu’il doit encore progresser », déclare Allison.

« Mais malgré tout, nous avons accompli un travail très positif avec lui et il a acquis une expérience formidable en courant sur un circuit très dynamique comme celui de Barcelone, avec des températures avoisinant les 50 degrés et en gérant des pneus tendres dans ces conditions.»

Cela lui a permis d’acquérir très rapidement de l’expérience, et il s’en est plutôt bien sorti.

Le jeune pilote devrait connaître d’autres frustrations plus tard dans la saison, car la panne moteur à Barcelone lui vaudra presque certainement une pénalité sur la grille lorsqu’il dépassera son quota de moteurs plus tard dans la saison, peut-être même à Monza.

« Cela met une certaine pression sur le pool », explique Allison. « Nous pourrions installer un nouveau moteur le week-end prochain sans encourir de pénalité, car nous sommes encore en dessous du nombre maximum autorisé par an sans pénalité.

Mais bien sûr, nous ne sommes qu’à un tiers de la saison, ce qui va mettre le pool à rude épreuve si nous devons le faire durer jusqu’à la fin de l’année.

Nous allons donc réfléchir à la meilleure façon de gérer les ressources restantes. Mais, oui, ce n’est évidemment pas agréable quand un groupe motopropulseur sort du pool avant d’avoir atteint sa durée de vie maximale. »

Après la déception cuisante de Monaco, où aucun des deux pilotes n’a terminé dans les points, Mercedes a changé sa philosophie de réglage, une décision qui semble avoir porté ses fruits.

« Je pense que le plus important dans ces trois courses, c’est que nous nous sommes complètement trompés dans la configuration de la voiture lors des deux premières », admet-il. « Nous avons trop sollicité l’essieu arrière et nous en avons beaucoup souffert. Nous avons donc abordé Barcelone avec un état d’esprit différent.

Et sur un circuit qui aurait détruit nos pneus si nous avions adopté la même approche qu’à Imola et Monaco, nous avons en fait été un peu plus nous-mêmes.

Donc, en regardant vers l’avenir et en sachant que nous pouvons faire mieux et aller plus loin dans cette voie lors des prochaines courses, je pense que c’est une bonne chose. »

Sondage – Quel pilote remportera le Grand Prix du Canada 2025 ?

Ce week-end, la F1 défait ses valises sur le circuit Gilles Villeneuve, à proximité de Montréal, pour y disputer la dixième manche du championnat. Le circuit canadien est connu pour être un circuit à l’ancienne où l’on flirte régulièrement avec les murs et les rails. Les erreurs de pilotage sont souvent couteuses et nécessitent souvent l’intervention en piste de la voiture de sécurité.

L’année passée, Max Verstappen s’y était imposé avec trois secondes d’avance sur la McLaren de Lando Norris. George Russell (Mercedes) avait complété le podium. Lando Norris avait été élu « pilote du jour » et avait également signé le meilleur tour en course. La course avait été marquée par le double abandon des Ferrari (Leclerc et Sainz).

 

George Russell reste prudent quant à son avenir chez Mercedes, « rien n’est certain »

Alors que la saison 2025 bat son plein, George Russell a reconnu que son avenir au sein de Mercedes restait incertain. Le Britannique, dont le contrat arrive à échéance à la fin de l’année, n’a pas caché qu’aucune garantie ne lui avait été donnée quant à la suite de son parcours avec l’écurie allemande.

Cette situation alimente les spéculations, notamment autour d’un possible recrutement de Max Verstappen. Le Néerlandais, actuellement lié à Red Bull jusqu’en 2028, disposerait de clauses de performance qui pourraient être activées en cas de déclin prolongé des résultats de l’équipe autrichienne, ce qui pourrait ouvrir la porte à un transfert.

L’idée d’un rapprochement entre Verstappen et Mercedes n’est pas nouvelle. L’an dernier, Toto Wolff n’avait pas caché son intérêt pour le quadruple champion du monde, alors en quête d’un successeur à Lewis Hamilton, parti chez Ferrari. Si cet intérêt semble s’être atténué ces derniers mois, la perspective reste en toile de fond.

Dans ce contexte, Russell, qui vise toujours un premier titre mondial, reste lucide sur les enjeux : « rien n’est certain », a-t-il admis. Malgré des performances solides, il sait que la compétition pour un siège dans une équipe de pointe reste féroce, surtout lorsque des noms comme Verstappen circulent.

Mercedes devra trancher dans les mois à venir, alors que la grille 2026 se dessine progressivement avec les bouleversements liés à la prochaine réglementation technique.

« Non, ce n’est pas sûr », a déclaré Russell à motorsport-total. « Rien n’est certain. Mais si je reste chez Mercedes, l’année prochaine sera ma cinquième année avec l’équipe. Personne ne sait quand son heure viendra. Il faut juste s’assurer de rester performant et de continuer à livrer. Et ensuite, seul le temps nous dira ce qui se passera. »

Russell est arrivé chez Mercedes en 2022, au moment où l’écurie perdait du terrain dans le classement suite à l’introduction de nouvelles réglementations. Cependant, l’équipe basée à Brackley devrait démarrer l’année 2026 en force grâce à une nouvelle refonte du règlement. Alors qu’il cherche à rester chez Mercedes avec un nouveau contrat, Russell espère que la prochaine ère, marquée par de nouvelles règles techniques, lui offrira l’occasion de se battre pour son premier titre.

« Regardez Fernando [Alonso] : il arrive, remporte deux titres lors de ses quatre premières années, et les gens disent : « Il va en gagner dix » », a déclaré Russell. « Il n’a plus remporté de titre depuis. Ou Sebastian [Vettel] : il en remporte quatre, puis plus rien. Si vous regardez Michael Schumacher, il lui a fallu cinq ans chez Ferrari avant de remporter son premier titre. C’est maintenant ma quatrième année chez Mercedes, l’année prochaine sera ma cinquième. »

Mercedes déjà à la recherche du prochain Kimi Antonelli parmi les juniors

La composition de l’équipe Mercedes F1 2025 est intégralement issue du programme junior de l’écurie, dirigé par le conseiller français Gwen Lagrue.

George Russell et Kimi Antonelli ont tous deux été repérés alors qu’ils étaient encore jeunes, puis formés et façonnés pour devenir des talents dignes de siéger dans l’écurie Mercedes F1.

La composition de l’équipe Mercedes F1 pour 2025, avec Russell et Antonelli, marque la première fois que l’écurie basée à Brackley aligne un duo entièrement issu de son propre programme de recrutement et de formation. Mercedes a signé Russell début 2016 alors qu’il courait en Formule 3 européenne, et Antonelli début 2018, alors qu’il n’avait que 12 ans et courait encore en karting.

C’est Gwen Lagrue, homme d’affaires et manager français doté d’un œil avisé pour repérer les talents en course automobile et du savoir-faire nécessaire pour conseiller et accompagner ces talents jusqu’à la Formule 1, qui est chargé de diriger le programme junior et de former les pilotes afin qu’ils deviennent des candidats aptes à représenter l’ensemble de l’équipe Mercedes et la marque sur la scène internationale.

Aujourd’hui conseiller de l’équipe junior Mercedes depuis plus de neuf ans, Lagrue a occupé un poste similaire chez Lotus entre 2009 et 2015, tout en dirigeant sa propre agence de conseil en management, Gravity Sports Management, qui a signé des stars telles qu’Esteban Ocon et Alex Albon.

Mais c’est dans la maturation du programme de pilotes de Mercedes que Lagrue s’est vraiment fait remarquer. Comparé au programme de pilotes de Red Bull, dirigé par le conseiller et directeur de Red Bull Racing Helmut Marko, le programme Mercedes a été moins prolifique en termes de nombre de pilotes qu’il a formés en Formule 1. La plus grande différence est bien sûr que Mercedes ne dispose pas d’une deuxième équipe pour accueillir ses meilleurs talents, malgré ses relations étroites avec des écuries clientes telles que Williams (même si c’est par là que Russell est passé).

On pourrait suggérer que cette absence de deuxième équipe explique pourquoi des pilotes tels que Frederik Vesti, pilote de réserve chez Mercedes, ou Pascal Wehrlein, qui connaît aujourd’hui un immense succès (après la F1), ne sont pas sur la grille de départ.

Mais avec Russell et Antonelli en tête et en pleine forme au sein de l’équipe Mercedes F1, il est clair que le programme, qui a vu le jour en 2016, arrive à maturité et porte ses fruits. En karting et dans les séries junior, le travail se poursuit, et tous gardent en tête chez Mercedes qu’il peut être plus efficace sur le long terme de faire monter un jeune pilote que d’aller explorer le marché des transferts -sauf, évidemment, si une opportunité exceptionnelle comme la disponibilité de Max Verstappen ou d’un pilote de très grand calibre comme Charles Leclerc-rendait obligatoire pour l’équipe d’envisager une autre politique.

Stats – La supergrille du début de la saison F1 2025 présente quelques surprises

F1Only vous propose de regarder au-delà des données opposant les équipiers dans leurs luttes internes au sein de leurs équipes respectives pour comparer leurs performances en qualifications depuis le début de la saison de Formule 1 2025.

Ces données sont une compilation des positions de départ de chaque pilote sur l’ensemble des neuf premiers GPs de la saison, hors Sprint. Elles permettent de déterminer, via la place moyenne, le niveau de performance moyen de chaque pilote sur plus d’un tiers de la saison désormais, et en tenant également compte des pénalités pouvant les affecter sur la grille de départ.

On remarque bien évidemment que le leader du championnat du monde, Oscar Piastri, est de loin le meilleur performer en qualifications cette année, partant en moyenne depuis la seconde position de la grille. Notablement, Max Verstappen réalise de meilleures statistiques dans le domaine avec sa Red Bull que l’autre pilote McLaren, Lando Norris. Lewis Hamilton part en moyenne deux rangs derrière son équipier Charles Leclerc lors de chaque course depuis le début de la saison. Enfin, les deux pilotes Williams ainsi qu’Isack Hadjar figurent dans le top 10 des pilotes les mieux qualifiés en moyenne. La différence chez Alpine entre Pierre Gasly et ses équipiers successifs est également notable.

La supergrille de la saison 2025 jusqu’à présent

(actualisée après le GP d’Espagne 2025)

 

 
 

Pilote

Equipe

Pos moyenne

Meilleure pos

Piastri McLaren 2 Pole
Verstappen Red Bull 3 Pole
Norris McLaren 3.4 Pole
Russell Mercedes 4.7 2
Leclerc Ferrari 5.8 2
Hamilton Ferrari 7.8 4
Antonelli Mercedes 8.4 3
Albon Williams 9.6 6
Hadjar RB 9.6 6
Sainz Williams 10.2 6
Alonso Aston Martin 11.4 5
Gasly Alpine 11.6 5
Tsunoda Red Bull 12.1 5
Ocon Haas 14.8 8
Lawson RB 14.9 9
Doohan Alpine 15.5 11
Hulkenberg Stake 15.7 12
Stroll Aston Martin 15.8 8
Bortoleto Stake 16 12
Bearman Haas 17 10
Colapinto Alpine 18 15

La réaction étonnamment clémente de Toto Wolff sur la manoeuvre de Max Verstappen

Toto Wolff a fait partie des nombreux protagonistes du paddock à commenter l’incident entre Max Verstappen et George Russell lors du Grand Prix d’Espagne 2025, qui a valu au Néerlandais une pénalité de dix secondes.

Contrairement à ce que l’on pouvait attendre, Wolff n’a pas lancé d’attaque cinglante contre Verstappen, qui semble avoir délibérément percuté Russell dans le virage n° 5.

Verstappen et Russell se battaient pour la position après le redémarrage de la course, le premier ayant des difficultés avec ses pneus durs froids, mais dans le virage n°1, Russell a pris un virage trop large, poussant Verstappen vers la voie de dégagement et reprenant la course devant la Mercedes.

Red Bull Racing a demandé à son pilote de céder sa position, craignant une pénalité, mais Verstappen n’était pas d’humeur à laisser passer le Britannique de l’équipe Mercedes. Alors qu’il semblait laisser de la place à Russell pour le dépasser, il a finalement accéléré et l’a percuté.

La FIA a ensuite jugé que l’incident du virage n°1 était un incident de course et n’a pris aucune mesure, ce qui signifie que Verstappen avait raison de ne pas céder sa position, mais lui a en revanche infligé une pénalité de dix secondes pour celle du virage n°5, le reléguant à la dixième place sur la grille.

Alors que Russell a poursuivi la course après l’incident, attaquant Verstappen et affichant à l’arrivée son manque de respect pour son rival, Wolff a choisi la voie de la modération dans ses commentaires sur l’incident.

« Je viens d’apprendre que Max avait reçu l’ordre de le laisser passer, n’est-ce pas ? Je ne savais pas », a commenté Wolff. « Pendant la course, nous avions l’impression qu’il avait un problème avec sa voiture, et que c’était pour cela qu’il était si lent à sortir du virage n° 4.

Je veux dire, si c’était de la rage au volant, ce que je ne peux pas imaginer, car c’était trop évident, alors ce n’est pas bien. Mais le fait est que je ne sais pas ce qu’il visait. Voulait-il laisser passer George et le repasser immédiatement, pour mettre George devant ? Ou comme dans les anciens jeux avec le DRS, le laisser passer correctement ? »

« Pour moi, c’est tout simplement incompréhensible. Mais encore une fois, je ne sais pas exactement quelles étaient ses motivations, et je ne veux pas me précipiter et dire, vous savez, que c’était de la rage au volant, etc. Voyons voir quels sont ses arguments. Ce n’était pas sympa », a-t-il maintenu.

L’interviewer de Sky Sports a poussé Wolff à discuter des tactiques de Verstappen sur la piste, ce à quoi l’Autrichien a répondu : « Vous savez, j’ai remarqué une tendance chez les grands, que ce soit en sport automobile ou dans d’autres sports : ils ont besoin d’avoir le monde entier contre eux pour performer au plus haut niveau.

C’est pourquoi parfois, ces grands noms ne se rendent pas compte que le monde n’est pas contre eux, mais que c’est eux qui ont commis une erreur, qui ont tout gâché, etc.

Nous n’avons pas vu de tels moments avec Max depuis de nombreuses années. Évidemment, je sais ce qui s’est passé en 2021, mais je ne sais pas d’où cela vient », a conclu Wolff.

Le responsable de Mercedes fait référence à la lutte acharnée entre Verstappen et Lewis Hamilton, alors pilote Mercedes, lors de la saison 2021 de Formule 1, qui a vu les deux pilotes s’affronter de manière spectaculaire à plusieurs reprises sur la piste.

Quoi qu’il en soit, il est intéressant de noter la manière dont Wolff a géré le dernier accrochage entre Verstappen et un pilote Mercedes…

Cela a-t-il un rapport avec les rumeurs liant le quadruple champion de F1 à un siège chez Mercedes à l’avenir et le fait que Wolff évite de brûler ses ponts ?

Le contrat de Russell avec Mercedes expire à la fin de la saison en cours.

Max Verstappen reconnaît sa responsabilité dans l’accrochage avec George Russell à Barcelone

Max Verstappen a reconnu avoir dépassé les limites lors de son accrochage avec George Russell en fin de Grand Prix d’Espagne, qualifiant l’incident d’« inacceptable » dans un message publié ce lundi sur son compte Instagram.

La course, marquée par une neutralisation tardive à la suite de la sortie de piste de Kimi Antonelli, s’est conclue sur un sprint de six tours. Contraint de repartir en pneus durs – moins performants que ceux de ses rivaux –, Verstappen a rapidement perdu la troisième place au profit de Charles Leclerc, avant de se retrouver en duel avec Russell dans le virage n°1.

Après un contact qui l’a poussé à emprunter la voie de dégagement, le Néerlandais est revenu en piste devant la Mercedes, suscitant l’intervention de son équipe, qui lui a demandé de rendre la position. Verstappen, visiblement agacé, a d’abord ralenti, semblant obtempérer, avant d’accélérer de nouveau dans le virage n°5 et d’entrer en collision avec Russell.

 
 
 
 
 
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Sanctionné de 10 secondes et de trois points sur sa super licence – le plaçant à un seul point d’une suspension –, le quadruple champion du monde a reconnu sa part de responsabilité dans un rare mea culpa. « Ce qui s’est passé avec George ne devrait pas avoir lieu. C’était inacceptable », a-t-il écrit, évoquant également une frustration grandissante au volant dans les derniers tours de course.

« Nous étions sur une stratégie audacieuse et une bonne course à Barcelone, jusqu’à ce que la voiture de sécurité entre en piste », a-t-il écrit. « Notre choix de pneus pour la fin et certaines manœuvres après le redémarrage de la voiture de sécurité ont alimenté ma frustration, ce qui m’a conduit à une manœuvre qui n’était pas correcte et qui n’aurait pas dû se produire. Je donne toujours tout pour l’équipe et les émotions peuvent être vives. On gagne ensemble, on perd ensemble. Rendez-vous à Montréal. »

Verstappen a finalement cédé la place à Russell dans le virage 11 et a franchi la ligne d’arrivée en cinquième position, avant que la pénalité ne le relègue à la dixième place du classement final. Il n’est plus qu’à un point de pénalité d’une suspension, ce qui le place dans une situation délicate pour les deux prochaines courses de F1 au Canada et en Autriche. Il est intéressant de noter que les commissaires ont conclu qu’aucune mesure supplémentaire n’était nécessaire suite au premier accrochage entre Verstappen et Russell dans le virage n°1, ce qui signifie que Red Bull n’avait pas besoin d’ordonner à son pilote de céder la place.