Lewis Hamilton regrette un arrêt tardif de Ferrari à Monza

Lewis Hamilton a exprimé sa frustration à l’issue du Grand Prix d’Italie, estimant qu’un arrêt au stand plus anticipé de la part de Ferrari aurait pu lui permettre de viser un meilleur résultat. Parti depuis la dixième place après avoir purgé une pénalité héritée du week-end précédent à Zandvoort, le Britannique avait pourtant réussi à se frayer rapidement un chemin dans le peloton pour intégrer le top 6.

Le septuple champion du monde a réalisé plusieurs dépassements solides dans les premiers tours, ce qui lui a permis de revenir dans la zone des gros points et de se positionner derrière George Russell, son ancien coéquipier chez Mercedes. Ce début de course encourageant contrastait avec les difficultés rencontrées ces dernières semaines, où Hamilton avait enchaîné des résultats décevants.

Confiant après cette première partie de course, Hamilton pensait avoir les cartes en main pour aller chercher un meilleur classement final. Mais selon lui, Ferrari aurait dû anticiper son arrêt aux stands afin d’optimiser sa stratégie et de mieux tirer parti de son rythme. « Nous étions dans une bonne dynamique et je pense qu’en s’arrêtant plus tôt, nous aurions pu viser plus haut », a-t-il confié après la course.

Malgré ce sentiment d’occasion manquée, le Britannique s’est montré satisfait d’avoir retrouvé des sensations positives au volant et de s’être battu aux avant-postes. Dans une saison globalement compliquée, ce résultat reste encourageant et offre un regain de confiance à Hamilton, qui espère transformer ces progrès en performances concrètes lors des prochaines manches du championnat.

« J’ai pris un très bon départ, j’ai dû lever le pied juste après le départ, simplement parce que c’était un très bon départ », a déclaré Hamilton aux médias. « Je me suis retrouvé coincé entre deux voitures. Mais à part ça, j’ai très bien positionné la voiture. »

Hamilton a effectué son unique arrêt au stand au 38e tour, 10 tours après celui de Russell. Le pilote de 40 ans a souligné que Ferrari aurait pu le faire rentrer plus tôt aux stands afin de devancer le pilote Mercedes, estimant qu’un résultat dans le top 5 était à portée de main.

« J’ai remonté le peloton, je pense que j’aurais pu terminer cinquième aujourd’hui », a-t-il déclaré. « J’étais à 1,5 seconde derrière George, nous aurions dû essayer de le devancer. Nous avons manqué cette occasion. »

Stella justifie les consignes d’équipe de McLaren à Monza, « une décision difficile mais juste »

Andrea Stella a tenu à clarifier la stratégie adoptée par McLaren lors du Grand Prix d’Italie, où Oscar Piastri a dû céder sa position à Lando Norris en fin de course. Le directeur de l’écurie britannique a expliqué que cette décision visait à limiter les conséquences d’un arrêt au stand trop long de Norris et à assurer le meilleur résultat possible.

McLaren avait choisi de prolonger le relais de ses deux pilotes afin de basculer sur les pneus tendres pour une attaque finale. Dans cette configuration, Piastri, installé en troisième position, a été le premier rappelé aux stands afin de contenir Charles Leclerc, qui exerçait une forte pression derrière lui. L’Australien a bénéficié d’un arrêt éclair de 1,9 seconde et est reparti sans encombre. Norris, entré un tour plus tard, a en revanche perdu un temps précieux en raison d’un problème avec la clé à roue, ce qui l’a relégué derrière son coéquipier au retour en piste.

Leader du championnat, Piastri s’est alors retrouvé devant Norris, mais l’équipe a choisi d’intervenir. Stella a confirmé que le Britannique, victime d’un aléa technique indépendant de sa volonté, devait récupérer sa position initiale. « C’était une décision difficile mais juste, » a-t-il souligné, rappelant que le contexte différait de celui de la Hongrie en 2024, où les rôles avaient été inversés et où McLaren avait demandé à Norris de rendre la place à Piastri.

Surpris par cette consigne, Piastri a admis après la course qu’il considérait qu’un arrêt raté « faisait partie de la course ». Néanmoins, le pilote australien s’est conformé aux instructions et a terminé troisième, derrière Norris, qui a conservé la deuxième place. Avec ce résultat, l’écart au championnat reste solide : Piastri conserve 31 points d’avance sur son coéquipier.

Stella a insisté sur le fait que cette décision ne signifiait pas que McLaren limitait la compétition interne : « Nous avons demandé à Oscar de restituer la position, mais ensuite ils étaient libres de se battre. » Un choix qui continue d’alimenter le débat autour de la gestion des consignes d’équipe, mais qui permet à McLaren de rester dans la course face à une Red Bull revigorée.

Expliquant cette décision, le directeur de l’écurie McLaren, Stella, a déclaré à Sky F1 : « C’était clairement une décision prise depuis le mur des stands. C’était une décision parce que non seulement nous avions un problème au stand, mais nous avions également séquencé les arrêts au stand de manière à conserver notre position après les arrêts, mais les positions ont changé d’une manière ou d’une autre. Nous avons donc estimé que la bonne chose à faire était de revenir à la position initiale et de les laisser courir. Je tiens à remercier Oscar, car il n’a pas compliqué les choses. Une fois de plus, Oscar et Lando ont démontré les principes et les valeurs qui nous animent dans la course automobile. »

Helmut Marko salue la « résurrection » de Red Bull à Monza

Helmut Marko n’a pas caché son enthousiasme après le retour en force de Red Bull au Grand Prix d’Italie. Le conseiller sportif de l’écurie a qualifié la victoire de Max Verstappen à Monza de véritable « résurrection », tant pour le pilote néerlandais que pour l’équipe autrichienne, en difficulté ces dernières semaines.

Verstappen, parti en pole position, a parfaitement converti son avantage pour décrocher son premier succès depuis Imola, mettant ainsi fin à une disette de victoire inhabituelle. Si le quadruple champion du monde a survolé la course avec près de vingt secondes d’avance sur la McLaren de Lando Norris, il a d’abord dû composer avec une lutte intense lors des premiers tours. Dès le départ, Norris a pris le dessus, forçant Verstappen à couper la première chicane. La direction de course lui a immédiatement demandé de rendre la position, ce qu’il a fait avant de reprendre rapidement l’ascendant sur son rival britannique.

À partir de là, le pilote Red Bull a imposé un rythme implacable, creusant un écart irrattrapable. En franchissant la ligne d’arrivée après 1 h 13 min 23 s, il a non seulement signé la victoire la plus nette de la saison pour son équipe, mais également signé la course de Formule 1 la plus rapide jamais enregistrée.

Helmut Marko a souligné le contraste saisissant avec la situation vécue en Hongrie, où Red Bull s’était contentée de se réjouir d’un unique point marqué. « Il y a deux courses encore, nous parlions simplement de sauver l’honneur avec une petite récolte. Aujourd’hui, Max nous offre un triomphe magistral, » a-t-il déclaré, insistant sur la performance exceptionnelle de son pilote.

Ce succès retentissant apparaît comme un tournant symbolique pour l’écurie de Milton Keynes, qui cherchait à se relancer après plusieurs week-ends compliqués. Avec un Verstappen de nouveau dominateur et une machine compétitive, Red Bull espère désormais renouer avec la constance qui a fait sa force ces dernières saisons.

« Il y a deux courses, en Hongrie, [nous] étions encore heureux si nous obtenions un point », a déclaré Marko à Sky DE. « Ici, nous gagnons avec 20 secondes d’avance. À l’exception du premier virage, tout s’est déroulé de manière souveraine. Max a constamment contrôlé la course et nos seules inquiétudes concernaient l’éventuelle intervention d’une voiture de sécurité. C’est pourquoi nous avons un peu retardé l’arrêt au stand. »

« On ne peut rien dire quand il a 20 secondes d’avance », a ajouté Marko. « C’est tout simplement Max. Quelle résurrection, nous sommes tous ravis. »

« Quand je repense à l’année dernière, à Monza, c’était notre pire course », se souvient Marko. « Je crois en Bakou. Les circuits rapides devraient mieux nous convenir. Je pense que nous pouvons rivaliser avec les meilleurs sur la plupart des circuits grâce à nos propres moyens. »

Oliver Bearman proche de la suspension après une nouvelle sanction à Monza

Oliver Bearman s’est rapproché dangereusement d’une suspension en Formule 1 après avoir écopé d’une nouvelle sanction lors du Grand Prix d’Italie. Le pilote Haas compte désormais dix points de pénalité sur sa super licence, soit seulement deux de moins que le seuil critique entraînant une exclusion automatique d’une course.

L’incident est survenu à l’entrée de la deuxième chicane de Monza, lorsque Bearman a tenté de défendre sa position face à Carlos Sainz. Placé à l’intérieur, le Britannique est entré en contact avec la Williams du pilote espagnol, entraînant une enquête des commissaires. Après examen des images vidéo et des caméras embarquées, Bearman a été jugé responsable de la collision. Les officiels lui ont infligé une pénalité de 10 secondes, assortie de deux points supplémentaires sur sa super licence.

Le rapport des commissaires a détaillé leur décision : « La voiture n°55 a tenté de dépasser la voiture n°87 à l’extérieur dans le virage n°4 et avait son essieu avant devant celui de la voiture n°87 à l’apex, ce qui lui donnait le droit à la ligne de course. Le pilote de la voiture 87 a défendu sa position à l’intérieur au lieu de céder sa place, provoquant ainsi la collision. »

Cette sanction porte le total de Bearman à dix points sur une période de douze mois, alors que le seuil maximal autorisé est de douze. Sa prochaine série de points ne sera effacée que le 1er novembre, ce qui le place sous une pression considérable pour les courses à venir. Un nouvel incident similaire pourrait lui valoir une suspension automatique, une situation rare mais déjà vécue par d’autres pilotes par le passé.

Où en est la saison MotoGP 2025 ?

Quels sont les enjeux restants sur cette saison MotoGP 2025 ? Si le titre mondial ne semble plus pouvoir échapper au pilote espagnol Marc Marquez (Ducati), la question reste de savoir quand celui-ci pourra mathématiquement sceller sa couronne mondiale. Après le GP de Catalogne, qui s’est tenu ce week-end, le calendrier MotoGP compte encore au menu un total de sept épreuves, lors desquelles chaque wee-end de course comptera une manche sprint et une course longue, pour un total de 259 points à attribuer en cas de carton plein (37 points fois sept).

A la mi-septembre, c’est en Principauté de St Marin, sur les terres de Valentino Rossi, que débarquera le MotoGP. Ensuite, direction des destinations plus lointaines, avec les manches du Japon, d’Indonésie et d’Australie, sur le fameux circuit de Phillip Island. La tournée extra-européenne prendra fin avec le Grand Prix de Malaisie, à Sepang, un tracé qui manque aux fans de Formule 1 ! Pour terminer, le MotoGP revient dans la pénisule hispanique, avec les GP du Portugal et de Valence pour clôturer la saison 2025.

Le calendrier MotoGP 2025 des courses à disputer :

14 septembre
Saint-Marin
 
28 septembre
Japon
 
05 octobre
Indonésie
 
19 octobre
Australie
 
26 octobre
Malaisie
 
09 novembre
Portugal
 
16 novembre
Valence
 

Oscar Piastri frustré par un après-midi compliqué à Monza, « jamais bon signe »

Oscar Piastri a reconnu avoir connu des difficultés en début de course lors du Grand Prix d’Italie, avant de trouver son rythme au fil du premier relais. Le pilote McLaren, parti depuis la troisième position, a expliqué que cette montée en cadence tardive n’était « jamais bon signe » dans une épreuve aussi exigeante que celle de Monza.

Dès l’extinction des feux, le leader du championnat a perdu du terrain face à Charles Leclerc, auteur d’un départ agressif au volant de sa Ferrari. Piastri a dû s’employer pour reprendre l’avantage, réussissant deux manœuvres de dépassement sur le Monégasque afin de sécuriser sa troisième place. Une fois installé, il a toutefois rapidement vu Lando Norris creuser l’écart devant lui, tandis que Max Verstappen s’échappait en tête.

L’Australien a admis que son rythme s’était progressivement amélioré à mesure que ses pneus perdaient en performance, une situation qui lui a permis de prolonger son relais jusqu’à l’arrêt unique prévu par McLaren. Premier appelé par l’équipe, Piastri a profité d’un changement de gommes rapide pour ressortir devant Norris, retardé par un arrêt plus long au passage suivant.

Mais l’espoir d’un podium en deuxième position a été de courte durée. L’écurie de Woking a rapidement ordonné à Piastri de céder sa place à son coéquipier. Sans vraiment saisir les raisons de cette consigne, le jeune pilote s’est exécuté et s’est contenté de la troisième marche du podium.

Ce résultat, conjugué à la victoire de Verstappen et à la deuxième place de Norris, réduit son avance au championnat à 31 points. Une contre-performance relative, mais qui illustre les difficultés rencontrées par Piastri tout au long d’un dimanche qu’il a lui-même qualifié de « compliqué ».

« Oui, le début a été difficile, c’est certain », a déclaré Piastri. « Je pense que mes deux premiers tours n’ont peut-être pas été les meilleurs. Nous semblions avoir un bon rythme pour les deux premiers tours, par rapport à Charles. Et puis j’ai pu le dépasser, et la course s’est déroulée sans encombre à partir de là. J’ai juste eu un peu de mal pendant la première partie de la course. La voiture n’était pas exactement comme je l’aurais souhaité. Une fois que les pneus ont été usés, elle s’est en fait un peu améliorée, ce qui n’est jamais bon signe. Donc oui, je suis content des points, et je les prendrai. »

« Je veux dire, nous avons roulé si longtemps que les pneus tendres semblaient être un bon choix », a ajouté Piastri. « Et, oui, nous sommes restés en piste pour profiter des voitures de sécurité si elles intervenaient. Mais finalement, Max est revenu dans notre fenêtre d’arrêt au stand, donc cela ne servait à rien de rester en piste plus longtemps. Et, oui, il y a eu un petit incident à la fin. Mais ce n’est pas grave. »

Norris revient sur l’arrêt raté de McLaren à Monza

Lando Norris est revenu sur l’incident survenu lors de son passage par les stands au Grand Prix d’Italie, qui a obligé McLaren à trancher en faveur d’un échange de positions en fin de course.

Le Britannique avait occupé la deuxième place durant une grande partie de l’épreuve, avant d’hériter brièvement du commandement lorsque Max Verstappen s’est arrêté pour chausser de nouveaux pneus. Dans la foulée, McLaren a choisi de rappeler d’abord Oscar Piastri. L’Australien a profité d’un arrêt éclair de seulement 1,9 seconde, lui permettant de repartir immédiatement dans le rythme.

Un tour plus tard, ce fut au tour de Norris de passer par son box, mais un problème avec la clé à roue a retardé l’opération. Immobilisé plusieurs secondes, il a perdu de précieuses positions et s’est retrouvé derrière son coéquipier à la sortie des stands.

Afin de rétablir l’ordre initial, l’écurie a finalement demandé à Piastri de céder sa position. L’Australien s’est exécuté, permettant à Norris de récupérer la deuxième place derrière Verstappen et de limiter les dégâts au championnat. Grâce à ce résultat, le Britannique a réduit de trois unités l’écart qui le sépare encore de Piastri au classement des pilotes.

Au sujet de la lenteur de l’arrêt au stand, Norris a déclaré : « J’ai eu l’impression d’être resté là pendant un long moment. Je suppose que de temps en temps, nous commettons des erreurs en tant qu’équipe. Aujourd’hui, c’était le cas. J’ai fait tout ce que j’ai pu aujourd’hui. J’ai essayé de me battre contre Max, mais il a fait une bonne course et il a pris la tête, et ils le méritaient. »

« Il n’y a rien d’autre à dire. La deuxième place était notre meilleur résultat, et je dois simplement continuer à faire ce que je fais. »

Dès le début de la course, Norris était engagé dans une bataille avec Verstappen pour la tête et a roulé sur l’herbe à l’approche du premier virage. Ayant finalement perdu près de 20 secondes, Norris a reconnu que McLaren n’avait tout simplement pas de réponse à Red Bull.

« J’ai essayé de rester stable au freinage dans le virage 1, mais je sais toujours que ça va être une belle bataille avec Max. C’était quand même agréable, mais nous n’avions tout simplement pas la vitesse aujourd’hui, pas le rythme de Max et de Red Bull. C’était donc difficile, l’un des premiers week-ends où nous étions juste un peu plus lents. »

Max Verstappen sur sa victoire à Monza « ce fut un week-end incroyable »

Max Verstappen a salué la performance collective de Red Bull après avoir remporté le Grand Prix d’Italie, première victoire de l’écurie depuis le départ de Christian Horner.

Disputée à Monza, la course est entrée dans l’histoire comme la plus rapide jamais enregistrée en Formule 1, avec un temps total de 1 h 13 min 23 s. Parti en pole, Verstappen a brièvement perdu la tête face à Lando Norris, avant de reprendre l’avantage au quatrième tour, au terme d’un duel intense. Dès lors, le Néerlandais n’a plus été inquiété et s’est imposé avec une marge de 19,2 secondes.

Ce succès marque le premier de Verstappen depuis le Grand Prix d’Imola en mai. Ce jour-là, McLaren avait fait polémique avec ses consignes d’équipe, demandant à Oscar Piastri de céder sa place à Norris après un arrêt au stand tardif et coûteux. À Monza, la hiérarchie s’est inversée : Verstappen a imposé son rythme tandis que McLaren s’est contentée des places d’honneur.

Au-delà de la performance, cette victoire possède une valeur symbolique pour Red Bull. Elle survient après le licenciement de Christian Horner, acté à la suite du Grand Prix de Grande-Bretagne. Figure centrale depuis près de deux décennies, l’ancien patron avait accompagné l’équipe dans ses plus grands succès. Verstappen a tenu à mettre en lumière l’importance de ce résultat : « C’est une victoire qui montre la force du collectif. L’équipe a prouvé qu’elle pouvait gagner, même dans ce nouveau chapitre », a-t-il déclaré.

Imperturbable en tête, le quadruple champion du monde a rappelé que Red Bull reste une référence en dépit de ce changement majeur. Cette victoire, acquise avec autorité, pourrait bien représenter le point de départ d’une nouvelle dynamique pour l’écurie autrichienne, déterminée à poursuivre sa domination sans son emblématique directeur.

« Ce fut une journée formidable pour nous, et bien sûr, le premier tour a été un peu malchanceux, mais après cela, nous avons volé, la voiture était vraiment agréable. J’ai pu gérer le rythme assez bien, nous avons fait notre arrêt au bon moment et, avec les pneus durs à la fin, j’ai pu pousser un peu plus ; ils étaient un peu plus résistants, et toute l’équipe a fait un travail fantastique.
Nous avons été au top tout le week-end, et c’est super agréable de gagner ici. Il y a eu beaucoup de batailles, mais je voyais que le rythme était là, et j’ai rapidement pris la tête. Nous allons avancer étape par étape et course par course, mais ce fut un week-end incroyable. »

Classement des championnats F1 2025 après le Grand Prix d’Italie à Monza

Découvrez comment le Grand Prix de F1 d’Italie 2025 à Monza a influencé le classement du championnat des pilotes et des constructeurs de F1 2025 !

PPilote Equipe Points
1O. PiastriMcLaren324
2L. NorrisMcLaren293
3M. VerstappenRed Bull230
4G. RussellMercedes194
5C. LeclercFerrari163
6L. HamiltonFerrari117
7A. AlbonWilliams70
8K. AntonelliMercedes66
9I. HadjarVCARB38
10N. HülkenbergSauber37
11L.StrollAston Martin32
12F. AlonsoAston Martin30
13E. OconHaas28
14P. GaslyAlpine20
15L. LawsonVCARB20
16G. BortoletoSauber18
17O. Bearman Haas16
18C. SainzWilliams16
19Y. TsunodaRed Bull12
20F. ColapintoAlpine0
21J. DoohanAlpine0
PEquipe Points
1McLaren 617
2Ferrari280
3Mercedes260
4Red Bull 239
5Williams86
6Aston Martin62
7Racing Bulls61
8Sauber55
9Haas44
10Alpine20

GP d’Italie – Max Verstappen s’impose à Monza devant les McLaren

Max Verstappen a converti sa pole position en victoire lors du Grand Prix d’Italie, s’imposant pour la troisième fois cette saison au terme d’une course globalement maîtrisée. Le pilote Red Bull a mené la majeure partie des 53 tours et s’est imposé devant les McLaren de Lando Norris et d’Oscar Piastri.

Le départ a offert un premier rebondissement avec Norris prenant brièvement l’avantage, obligeant Verstappen à couper le premier virage et à rendre sa position. Le Néerlandais n’a pas tardé à réagir, reprenant la tête dès le quatrième tour grâce à une attaque autoritaire dans la chicane. Derrière, Piastri s’est battu roue dans roue avec Charles Leclerc, les deux hommes échangeant leurs positions à plusieurs reprises avant que l’Australien ne consolide sa troisième place.

À l’approche des arrêts aux stands, Verstappen a creusé son avance, maintenant les McLaren hors de portée. Le premier abandon est survenu au 25ᵉ tour avec Fernando Alonso, contraint de regagner les stands en raison d’un problème de suspension. Mercedes a déclenché la valse des arrêts au 28ᵉ tour avec George Russell, suivi immédiatement par Kimi Antonelli. Ferrari a attendu quelques tours supplémentaires, lançant Leclerc dans les stands au 34ᵉ tour pour chausser les pneus durs. Verstappen a ensuite imité ses rivaux et s’est arrêté pour sécuriser sa stratégie, laissant temporairement la tête à Norris.

Le classement de la course

La course de McLaren a basculé lors des arrêts. Si l’arrêt de Piastri a été parfaitement exécuté en 1,9 seconde, celui de Norris a été compromis par un problème technique, le retardant plusieurs secondes et le faisant ressortir derrière son coéquipier. L’équipe a choisi d’intervenir en fin de course pour inverser les positions, restituant la deuxième place au Britannique, désormais à trois points de Piastri au championnat.

Ferrari, en revanche, a dû se contenter d’une quatrième place avec Leclerc, suivi de Russell et de Hamilton, qui complètent le top six. Alex Albon a confirmé sa belle saison avec une solide huitième place. Kimi Antonelli, initialement classé huitième, a été rétrogradé en raison d’une pénalité de cinq secondes, ce qui a permis à Gabriel Bortoleto de récupérer cette position.

La dernière place dans les points est revenue à Isack Hadjar. Parti depuis la voie des stands après un changement complet de son groupe motopropulseur, le jeune Français a réalisé une remontée solide pour terminer dixième, signant un nouveau résultat encourageant après son podium surprise à Zandvoort.

Classement du Grand Prix d’Italie de F1 2025

Découvrez tous les résultats du Grand Prix de Formule 1 d’Italie 2025 à Monza !

Classement du Grand Prix d’Italie de F1 2025

# Pilote Écurie Écarts Pneus
1
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull LAP 53 H
2
 
Lando NORRIS

 
McLaren +19.207 S
3
 
Oscar PIASTRI
McLaren +21.351 S
4
 
Charles LECLERC
Ferrari +25.624 H
5
 
George RUSSELL
Mercedes +32.881 H
6
 
Lewis HAMILTON
Ferrari +37.449 H
7
 
Alexander ALBON
Williams +50.537 M
8
 
Gabriel BORTOLETO
Stake +58.484 H
9
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes +59.762 H
10
 
Isack HADJAR
Racing Bulls +63.891 M
11
 
Carlos SAINZ
Williams +64.469 H
12
 
Oliver BEARMAN
Haas +79.288 H
13
 
Yuki TSUNODA
Red Bull +80.701 H
14
 
Liam LAWSON
Racing Bulls +82.351 H
15
 
Esteban OCON
Haas 1 L S
16
 
Pierre GASLY
Alpine 1 L S
17
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1 L H
18
 
Lance STROLL
Aston Martin 1 L S
19
 
Fernando ALONSO
Aston Martin DNF H
20
 
Nico HULKENBERG
Stake DNF M

Hadjar et Gasly sanctionnés après changement complet de moteur

La FIA a confirmé la liste des composants modifiés sur les monoplaces d’Isack Hadjar (Racing Bulls) et de Pierre Gasly (Alpine) à l’occasion du Grand Prix d’Italie.

Éliminé dès la Q1 à Monza, six jours seulement après son podium de Zandvoort, Hadjar a reconnu qu’il « partirait dernier ». Le Français de 20 ans s’élancera finalement depuis la voie des stands, conséquence d’un remplacement intégral du groupe motopropulseur sur sa RB. L’écurie a introduit un cinquième moteur à combustion interne, un turbocompresseur, un MGU-H et un MGU-K, ainsi qu’un troisième accumulateur d’énergie et un troisième système de contrôle électronique. Tous ces éléments dépassent le quota autorisé sur une saison.

Côté Alpine, Gasly n’a pas échappé non plus aux changements. Le Normand utilise désormais son cinquième exemplaire de moteur thermique, de turbocompresseur, de MGU-H et de MGU-K. Ces remplacements entraînent automatiquement une sanction, bien que moins lourde que celle infligée à Hadjar.

Enfin, les deux voitures ont été dotées d’un nouvel échappement, le sixième de l’année. La réglementation en autorise huit par saison.

Max Verstappen bat le record historique de vitesse à Monza et tacle Hamilton

Max Verstappen, auteur de la pole position au Grand Prix d’Italie, a établi un nouveau record du tour le plus rapide de l’histoire de la F1, avec un chrono de 1:18.792 à Monza. Le pilote Red Bull a devancé les McLaren de Lando Norris et Oscar Piastri, tout en atteignant une moyenne fulgurante de 264,682 km/h.

Ce temps efface la référence signée par Lewis Hamilton en 2020 au volant de la Mercedes W11, créditée de 264,363 km/h. Le Néerlandais a ainsi amélioré la marque de moins d’un dixième de seconde, scellant une performance historique au Temple de la vitesse.

Interrogé après la séance, le quadruple champion du monde a plaisanté en affirmant qu’il aurait été encore plus rapide… dans la monoplace qui détenait jusque-là ce record.

« Le nouvel asphalte et les nouveaux vibreurs ont rendu la piste plus rapide », a déclaré le vainqueur de 65 Grands Prix à la chaîne néerlandaise Viaplay. « Je pense que vous iriez encore plus vite si vous mettiez la Mercedes 2020 ici, surtout si vous me mettiez au volant ! »

Leclerc veut des clarifications sur le jeu d’équipe chez Ferrari à Monza

Charles Leclerc a indiqué qu’il comptait aborder avec Ferrari la possibilité d’utiliser l’aspiration aérodynamique en qualifications pour optimiser ses chances de départ au Grand Prix d’Italie.

Quatrième lors de la séance qualificative, le Monégasque s’élancera de la deuxième ligne à Monza, aux côtés du leader du championnat Oscar Piastri. Son coéquipier Lewis Hamilton, cinquième, reculera pour sa part sur la grille après la pénalité héritée de Zandvoort. Cette situation alimente l’idée que la Scuderia pourrait mettre en place une stratégie d’équipe, offrant à Leclerc un soutien supplémentaire.

Interrogé sur d’éventuelles discussions à ce sujet, Leclerc a répondu : « Non, pas vraiment. » Il a toutefois précisé qu’il demanderait des explications, tout en relativisant l’importance de ce choix tactique.

« C’est quelque chose dont nous discuterons avec l’équipe », a déclaré Leclerc. « Il est toujours difficile de trouver la solution idéale. Lewis se bat toujours pour partir le plus haut possible sur la grille. Nous en discuterons, mais je ne pense pas que ce soit le point principal aujourd’hui. »

Hamilton prendra désormais le départ de la course en 10e position, ce qui, selon Leclerc, pourrait entraîner des stratégies différentes entre les deux pilotes.

« Chaque fois qu’une voiture part en tête et qu’une autre part un peu plus en arrière, on y pense », a-t-il déclaré. « Mais nous verrons bien. Nous verrons ce que nous déciderons. »

La grille de départ du Grand Prix d’Italie de F1 2025

Découvrez la grille de départ ajustée pour le Grand Prix de F1 d’Italie 2025 à Monza !

La grille de départ du Grand Prix d’Italie de F1 2025

POSITION PILOTE ÉCURIE
1 Max Verstappen Red Bull
2 Lando Norris McLaren
3 Oscar Piastri McLaren
4 Charles Leclerc Ferrari
5 George Russell Mercedes
6 Kimi Antonelli Mercedes
7 Gabriel Bortoleto Stake
8 Fernando Alonso Aston Martin
9 Yuki Tsunoda Red Bull
10 Lewis Hamilton Ferrari
11 Oliver Bearman Haas
12 Nico Hulkenberg Stake
13 Carlos Sainz Williams
14 Alex Albon Williams
15 Esteban Ocon Haas
16 Lance Stroll Aston Martin
17 Franco Colapinto Alpine
18 Liam Lawson Racing Bulls
PIT-LANE Isack Hadjar Racing Bulls
PIT-LANE Pierre Gasly Alpine

GP d’Italie – Max Verstappen signe la pole et un record historique à Monza

Max Verstappen s’est offert la pole position du Grand Prix d’Italie en établissant un nouveau record de vitesse en qualification, le plus rapide jamais enregistré en F1. Le Néerlandais a devancé Lando Norris de près d’un dixième de seconde, les deux hommes verrouillant la première ligne de la grille à Monza. Oscar Piastri a pris la troisième place, devant Charles Leclerc et Lewis Hamilton, ce dernier reculant néanmoins au dixième rang en raison d’une pénalité héritée à Zandvoort.

Pour Isack Hadjar, le week-end a pris une tournure plus difficile. Une semaine après son podium aux Pays-Bas, le Français a été éliminé dès la Q1 pour la première fois de sa carrière. Seizième chrono, le pilote Racing Bulls partira finalement des stands après un changement de moteur confirmé en conférence de presse.

La première séance a vu Mercedes prendre une option différente en sortant avec des pneus mediums, alors que Leclerc et Hamilton s’installaient en haut du tableau avant que Norris et Piastri ne frappent fort. Verstappen s’est vite intercalé, et la piste s’est rapidement améliorée. Russell a brièvement pris la tête, Sainz et Alonso se sont mêlés à la lutte, mais plusieurs pilotes – dont Lawson et Albon – ont vu leurs chronos annulés pour avoir dépassé les limites de piste.

La Q2 a débuté avec un léger retard, le temps de nettoyer le gravier laissé par l’erreur de Hadjar. Verstappen a alors pris l’avantage en 1:19.140, suivi de Russell et Bortoleto. Piastri a signé le troisième temps, tandis que Norris a vu son premier tour annulé pour avoir coupé la première chicane. Reparti sous pression, le Britannique a dû s’arracher pour passer de justesse en Q3, éliminant Bearman. Williams, malgré des essais encourageants, a échoué avec Sainz et Albon hors du top 10.

En Q3 Max Verstappen a frappé un grand coup en tournant en 1:18 pour s’assurer la pole provisoire. Derrière lui, Piastri a pris place entre les deux Ferrari (2eme et 4eme), tandis que Norris restait en retrait en septième position. Russell, cinquième, s’est plaint à la radio de ses pneus tendres, regrettant les mediums. Sur un second tour, Leclerc n’a pas amélioré et s’est contenté du quatrième temps, juste devant Hamilton, qui devance les Mercedes de Russell et Antonelli.

Le classement des qualifications 

Classement et résultat des qualifications du Grand Prix d’Italie de F1 2025

Découvrez les résultats complets des qualifications du Grand Prix de F1 d’Italie 2025 à Monza !

Résultat des qualifications du Grand Prix d’Italie de F1 2025

# Pilote Écurie Chrono Pneus
1
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:18.792 S
2
 
Lando NORRIS
McLaren 1:18.869 S
3
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:18.982 S
4
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:19.007 S
5
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:19.124 S
6
 
George RUSSELL
Mercedes 1:19.157 S
7
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:19.200 S
8
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:19.390 S
9
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:19.424 S
10
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:19.519 S
11
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:19.446 S
12
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:19.498 S
13
 
Carlos SAINZ
Williams 1:19.528 S
14
 
Alexander ALBON
Williams 1:19.583 S
15
 
Esteban OCON
Haas 1:19.707 S
16
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:19.917 S
17
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:19.948 S
18
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:19.992 S
19
 
Pierre GASLY
Alpine 1:20.103 S
20
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:20.279 S

Hamilton prêt à se sacrifier pour Leclerc à Monza

Lewis Hamilton a déclaré qu’il serait « heureux » de jouer les lieutenants lors des qualifications du Grand Prix d’Italie si Ferrari décidait de l’utiliser pour aider Charles Leclerc.

Tout au long des essais disputés à Monza, les deux pilotes de la Scuderia se sont montrés compétitifs. Leclerc a signé le deuxième temps de la FP3, à seulement 0,021 seconde du leader Lando Norris (McLaren), tandis que Hamilton, auteur du meilleur chrono lors de la première séance, a conclu en septième position, à un quart de seconde du sommet. De quoi nourrir l’espoir des tifosi, malgré une saison globalement compliquée pour Ferrari.

Le Britannique devra toutefois composer avec une pénalité de cinq places sur la grille. Cette sanction fait suite à son comportement lors du Grand Prix des Pays-Bas à Zandvoort, où il n’avait pas assez ralenti sous double drapeau jaune avant l’entrée des stands. Dans ce contexte, Leclerc apparaît comme le seul véritable espoir de Ferrari pour contester la pole position à Norris et à Oscar Piastri, quatrième temps des essais de vendredi.

Une stratégie envisageable pour maximiser les chances du Monégasque serait d’utiliser l’aspiration. À Monza, cette tactique a déjà porté ses fruits par le passé : Hamilton pourrait ainsi donner de la vitesse supplémentaire à son coéquipier dans la longue ligne droite menant à la Parabolica, à condition que les deux pilotes atteignent la Q3. Un scénario difficile à mettre en œuvre, mais une option que le patron de l’équipe, Frédéric Vasseur, pourrait choisir si l’opportunité se présente.

Évaluant cette possibilité, Hamilton a déclaré : « Je sais que Ferrari le faisait il y a de nombreuses années. Je me souviens que lorsque j’ai commencé, j’ai remarqué que Kimi [Raikkonen] et Felipe [Massa] le faisaient souvent. Cela peut être avantageux, mais dans mon passé, j’avais l’impression que cela comportait plus de risques et qu’il fallait souvent sacrifier une personne pour cela, donc je ne sais pas s’ils le feront. Mais si cela permettait à Charles d’y arriver, je serais heureux de jouer ce rôle. »

Quant à savoir si lui et Leclerc se sont entrainés à jouer le coup des aspirations, il a déclaré : « Pas récemment. Non. Nous avons juste fait des trains (d’aspirations) normaux, sans stratégie particulière entre coéquipiers. »

GP d’Italie – Charles Leclerc estime « possible » une pole à Monza

Charles Leclerc s’est montré optimiste à l’issue de la première journée du Grand Prix d’Italie, estimant qu’une pole position était « possible » au vu du niveau affiché par Ferrari. Le Monégasque a signé le deuxième meilleur temps lors des deux séances de vendredi, d’abord derrière Lewis Hamilton, puis derrière Lando Norris.

Lors de la deuxième session, considérée comme la plus représentative, Leclerc a échoué à seulement 0,083 seconde de Norris, offrant un motif d’espoir aux tifosi venus en nombre à Monza. La Scuderia a semblé compétitive, même si le pilote insiste sur la nécessité d’optimiser la SF-25 lors des derniers essais pour espérer concrétiser cet objectif en qualifications.

Interrogé sur la difficulté de piloter la voiture avec un réservoir plein, Leclerc a répondu : « En fait, que ce soit avec un réservoir vide ou plein, la voiture est assez difficile à piloter, mais rapide. Je préfère donc être dans cette position plutôt que d’avoir une voiture régulière, mais lente. Nous devons travailler un peu sur la régularité. Je pense que sur les courtes distances, nous avons réussi à tirer plus ou moins tout le potentiel de la voiture.»

« Cependant, nous devons obtenir cette constance, et nous y travaillons. Mais je pense qu’avec les deux voitures, nous avons essayé différentes choses, en particulier lors de la FP1, et il semble que nous sachions en quelque sorte la direction à prendre. J’espère donc que c’est la bonne, mais je suis convaincu que c’est le cas. »

Au vu de la première journée, Leclerc semble avoir une chance de décrocher une pole position salvatrice, même s’il craint que McLaren et Red Bull aient toutes deux plus de vitesse en réserve. Malgré cela, le pilote de 27 ans pense avoir une chance.

« C’est une question difficile », a déclaré Leclerc, interrogé sur ses chances de se battre pour la pole. « Pour l’instant, je pense que c’est possible, mais je ne sais pas encore à quel point Red Bull et McLaren ont poussé. Je pense qu’ils ont plus que ce que nous avons dans notre poche, donc nous devons encore améliorer la voiture, mais si nous y parvenons, alors je pense que c’est possible. »

GP d’Italie – EL3 – Norris devance Leclerc et Piastri à Monza

Lando Norris a confirmé son statut de favori à Monza en signant le meilleur temps des essais libres du Grand Prix d’Italie, une semaine après avoir dominé les séances à Zandvoort avant de céder la pole à son coéquipier Oscar Piastri.

Le pilote McLaren a couvert son tour le plus rapide en 1:19.331, devançant de 21 millièmes seulement Charles Leclerc, sous les acclamations des tifosi. Troisième, Piastri a terminé à 0,165 seconde de Norris, légèrement en retrait malgré sa position de leader au championnat avec 34 points d’avance. Du côté de Ferrari, Lewis Hamilton n’a pu faire mieux que le septième chrono et a réclamé « plus de puissance » à son équipe, un constat également partagé par Leclerc. À noter que McLaren a testé deux configurations différentes d’aileron avant, Norris choisissant davantage d’appui, ce qui l’a rendu plus efficace dans les chicanes, mais un peu moins rapide dans les lignes droites.

Sous un soleil radieux et une température de piste atteignant 40 degrés, la séance a débuté tranquillement. Pierre Gasly, récemment prolongé chez Alpine, a été le premier à signer un tour chronométré en 1:23.965, rapidement battu par Franco Colapinto, puis par Yuki Tsunoda en 1:21.876. Peu après, Hamilton a commis une erreur au freinage de la première chicane, imité par Piastri qui a surviré à la sortie, tandis que Carlos Sainz et Ollie Bearman ont dû couper dans le gravier. Max Verstappen s’est alors placé en tête avec un temps de 1:20.040, devant Hamilton et Tsunoda, avant d’améliorer encore en 1:19.688. Leclerc, en pneus moyens, s’est intercalé entre les deux, mais Verstappen a conservé l’avantage. McLaren, longtemps discrète avec ses pneus durs, a attendu la deuxième partie de séance pour passer aux simulations de qualifications, Norris s’installant aussitôt en tête en 1:19.331. Malgré une deuxième tentative moins rapide, ce chrono est resté la référence.

Piastri, à trois dixièmes, puis Hadjar, encore en confiance après son podium aux Pays-Bas, se sont provisoirement invités dans le top 3, avant que Verstappen puis Leclerc ne haussent le rythme. Dans les derniers instants, Leclerc a trouvé l’adhérence nécessaire pour se hisser à 21 millièmes de Norris, tandis que Hamilton terminait septième. Au final, derrière Norris, Leclerc et Piastri, suivent Verstappen, Russell, Bortoleto, Hamilton et Hadjar. Antonelli prend la neuvième place devant Albon. Le classement est d’une densité rare : les 20 pilotes se tiennent en moins d’une seconde, Esteban Ocon fermant la marche.