Hamilton : aucun pilote n’a remporté de championnat sans une bonne voiture

Le septuple champion du monde de F1, Lewis Hamilton, est convaincu qu’avoir une bonne équipe et une bonne voiture sont les deux facteurs décisifs dans le succès des pilotes de Formule 1.

Le week-end dernier en Turquie en remportant sa 94e victoire en Formule 1, Lewis Hamilton a décroché un septième titre mondial en catégorie reine du sport automobile, égalant ainsi le record jusque-là détenu par Michael Schumacher.

Malgré le talent évident du Britannique, certains détracteurs estiment que ses succès reposent sur la meilleure voiture du plateau depuis des années, bien plus que sur le talent naturel d’Hamilton.

Interrogé sur le sujet, Lewis Hamilton s’est voulu très franc et a insisté sur le fait qu’avoir du bon matériel à sa disposition était évidemment un élément essentiel dans ce sport pour réussir, le Britannique rappelant qu’aucun pilote n’a jamais remporté de championnat sans une bonne voiture.

« Je veux vivre ce genre de week-end plus souvent. Dans des conditions délicates comme celles-ci [à Istanbul], cela m’offre plus d’opportunités de montrer que je peux le faire. » nous explique Hamilton.

« Je pense mériter le respect, j’espère en tout cas l’avoir auprès de mes pairs. Je pense qu’il ont pu voir à quel point c’était difficile, et surtout que ce n’est pas qu’une question de voiture. »

« Cependant, je n’aurais jamais pu faire tout ça sans un groupe de personnes extraordinaires derrière moi – mais il y a aussi un grand pilote qui est à mes côtés [Valtteri Bottas], qui a la même voiture que moi et qui, de toute évidence, n’as pas fini là où j’ai terminé. »

« J’ai pris note des remarques qu’ont pu faire certains anciens pilotes à mon sujet, mais je vous promets vraiment, et j’espère que je tiendrai ma parole, que dans dix ou vingt ans je regarderai en arrière et j’encouragerai les prochains jeunes qui seront ici. Que ce soit Lando [Norris], George [Russell] ou bien Max [Verstappen]. »

« Je sais à quel point il est difficile de faire ce travail et je sais comment cela fonctionne. Il faut bien-sûr avoir une bonne équipe, et évidemment une super bonne voiture, et aucun pilote n’a jamais remporté de championnat sans cela. »

« C’est la même chose au Karting, vous devez avoir le bon équipement. Je me souviens de mon premier championnat, j’ai couru et le gamin qui a gagné avait un moteur Rocket préparé par le père de Jenson Button. »

« Ces moteurs étaient de vraies fusées comparé au moteur bon marché et merdique que j’avais et qui était une cinquième main. Je ne pouvais pas suivre le rythme. »

« Je me souviens que mon père a dû hypothéquer la maison pour obtenir ce moteur de 2000 livres sterling. J’ai ensuite installé ce moteur sur mon Karting et je me suis retrouvé devant le garçon qui gagnait tout. » 

« Alors, bien-sûr que vous devez avoir le bon équipement. C’est quelque chose qui sera toujours présent dans ce sport. Mais c’est aussi ce que vous en faites qui compte vraiment aussi, et j’espère l’avoir prouvé aujourd’hui. »

Ce n’est pas une blague, la pluie pourrait s’inviter à Bahreïn !

Les premières prévisions météo pour le Grand Prix de Bahreïn font état de possibles averses pour les journées de samedi et de dimanche à Sakhir.

Difficile à croire, mais les pilotes pourraient bien disputer les qualifications et la course sur une piste humide ou partiellement humide en plein milieu du désert le week-end prochain pour la quinzième manche de la saison 2020 de Formule 1.

Les premières prévisions (dont la fiabilité est encore faible à une semaine du départ) annoncent de possibles averses en fin de mâtiné pour la journée de samedi et une possibilité d’averses à partir du début d’après-midi jusqu’en soirée.

Pour le dimanche, jour de la course, le ciel devrait être très couvert durant une grande partie de la journée au dessus du circuit de Sakhir et de faibles averses sont possibles en fin d’après-midi à l’heure du départ du Grand Prix de Bahreïn (17h10 heure locale).

Evidemment, ces prévisions météo sont loin d’être fiables à plusieurs jours de l’événement et il faudra donc attendre encore quelques jours pour enfin avoir des prévisions d’une plus grande fiabilité.

Comme pour tous les Grands Prix de la saison, nous publierons sur F1only.fr un bulletin météo précis et mis à jour en temps réel cette semaine avant le début du week-end. Restez connectés.

Alex Albon : beaucoup de points positifs à retenir de la Turquie

Septième à l’arrivée du Grand Prix de Turquie, le pilote Red Bull Alex Albon estime qu’il y  a beaucoup de points positifs à retenir de la quatorzième manche de la saison.

Le Thaïlandais explique que lui et son équipe ont pu tester « de nouvelles choses » sur sa monoplace à Istanbul, ce qui l’a rendu un peu plus prévisible et l’a certainement aidé dans les conditions piégeuses qu’ont rencontré tous les pilotes en Turquie sur une piste très glissante.

« Ce fut un bon week-end pour moi. » explique Albon. « Nous avons pu tester certaines choses sur ma voiture qui, à mon avis, l’ont rendu plus prévisible. »

« En tant qu’équipe, nous étions également très forts, et compte tenu de la façon dont nous avons débuté le week-end, c’était un peu frustrant de repartir avec si peu de points. Mais dans l’ensemble, il y a beaucoup de points positifs à retenir de la Turquie. »

« Ce fut un week-end fort et je suis sûr que nous allons dans la bonne direction. Pour ma part, les choses se sont améliorées et j’étais également satisfait de la voiture dans le simulateur. Nous allons désormais à Bahreïn et nous verrons bien. »

Rappelons qu’Alex Albon est sous pression et que ses patrons lui ont laissé jusqu’à la fin de la saison pour prouver qu’il mérite son baquet chez Red Bull la saison prochaine.

Au classement des pilotes, Alex Albon occupe actuellement la neuvième position avec 70 points marqués depuis le début de l’année (contre 170 pour son coéquipier Verstappen).

Zanardi transféré à l’hôpital de Padoue dans des conditions stables

Alex Zanardi, hospitalisé à Milan depuis le mois de juillet à la suite d’un grave accident de la route lors d’une sortie d’entrainement de Handbike (vélo à mains), a été transféré à l’hôpital de Padoue.

L’ancien pilote de Formule 1 se trouve dans des conditions physique et neurologique  suffisamment stables pour pouvoir être transféré dans une autre structure hospitalière a fait savoir l’hôpital San Rafaele de Milan dans un communiqué de presse.

« L’hôpital San Rafaele informe qu’aujourd’hui (21 novembre) Alex Zanardi a été transféré à l’hôpital de Padoue. Le patient a atteint un état physique et neurologique de stabilité générale qui lui a permis d’être transféré dans un centre médical qui possède toutes les spécialités cliniques nécessaires » peut-on lire dans le communiqué de l’hôpital San Rafaele.

Hospitalisé dans un premier temps à Sienne, Zanardi avait ensuite été transféré à l’hôpital de Milan dans l’unité de soins intensifs au mois de juillet.

A l’hôpital de Milan, Zanardi a vécu une période de réanimation intensive, puis a été soumis à un parcours chirurgical pour résoudre les complications nées du traumatisme initial, puis pour la reconstruction faciale et crânienne.

L’hôpital a également souligné les progrès réalisés par Alex Zanardi au cours des deux derniers mois : « Au cours des deux derniers mois, il a pu entamer une voie de rééducation physique et cognitive. Tout l’hôpital souhaite des améliorations cliniques progressives à Alex. »

Seidl : il y a une bonne raison pour laquelle Ferrari a signé Sainz

Le directeur de l’équipe McLaren, Andreas Seidl, a déclaré que les récentes performances de Carlos Sainz, y compris au Grand Prix de Turquie le week-end dernier, soulignent pourquoi Ferrari l’a signé pour la saison prochaine.

L’Espagnol Carlos Sainz a connu une saison mitigée jusqu’à présent mais a impressionné par sa performance le week-end dernier à Istanbul en terminant à la cinquième place, alors qu’il s’élançait depuis le fond de la grille sur une piste détrempée et piégeuse.

Ses contributions, ainsi que celles de son coéquipier Lando Norris, ont placé McLaren à la quatrième place du championnat des constructeurs et avec seulement cinq points d’écart par rapport à Racing Point, la troisième place est un objectif réaliste pour l’équipe de Woking.

Seidl a fait l’éloge de l’éthique de travail de Sainz, de sa relation avec son équipe d’ingénieurs et de ses capacités de pilotage, en particulier dans des conditions humides.

« Une course comme la Turquie vient de confirmer la qualité de Carlos » a déclaré Seidl au site de la F1.

« Nous savons par les courses précédentes des dernières années qu’il aime toutes ces conditions difficiles, il aime ces conditions humides ou mixtes. »

« Nous savons qu’il se comporte bien dans ces conditions, et qu’il a ce talent pour adopter la bonne approche en termes de risque. »

« Et il parvient à garder la voiture sur la piste tout en progressant et c’est tout simplement un gros avantage. »

« C’est très utile si vous avez un pilote qui travaille déjà depuis un certain temps avec son ingénieur, et son équipe d’ingénieurs, car dans ces conditions vous avez beaucoup de communication en cours entre le pilote et le mur des stands. »

« Et là, vous voyez aussi l’expérience de Carlos parce qu’il est important alors de rester bref à la radio, calme mais aussi clair pour savoir ce qui se passe sur la piste, afin que nous puissions faire correspondre cela avec les données que nous voyons sur le mur des stands et qu’en fin de compte ils prennent les bonnes décisions au bon moment. »

« C’est un excellent pilote. Il y a une raison pour laquelle Ferrari l’a signé l’année prochaine. J’aime beaucoup aussi l’approche, la façon dont il gère la situation, avec nous. »

« Il est pleinement engagé, très motivant pour toute l’équipe et c’est la clé, je pense aussi, pour les résultats que nous obtenons avec lui en ce moment, donc j’ai vraiment hâte de disputer les trois dernières courses avec lui dans notre équipe, puis j’espère que nous le battrons l’année prochaine. »

Au classement des pilotes, Carlos Sainz occupe actuellement la septième place avec 75 points inscrits depuis le début de l’année.

Alonso fait pression sur Renault pour être dans la soufflerie le 1er janvier

Le directeur exécutif de l’équipe Renault F1, Marcin Budkowski, a révélé que Fernando Alonso souhaite que le travail de développement sur la monoplace de la saison 2022 débute le plus vite possible.

En 2022, la F1 introduira de nouvelles règles aérodynamiques censées favoriser le spectacle et les dépassements en course, mais les équipe ne pourront pas débuter le développement en soufflerie des monoplaces 2022 avant le mois de janvier 2021.

Fernando Alonso, qui rejoindra l’équipe Renault F1 à partir de la saison prochaine, souhaite donc que le travail en soufflerie débute le plus rapidement possible, soit le 1er janvier 2021.

« Nous étions dans la soufflerie [à Enstone] et il a dit : « vous ne pouvez pas exécuter le programme 2022 pour le moment ? ». » explique Marcin Budkowski au site de la F1 à propos de la récente visite d’Alonso à l’usine d’Enstone.

« Nous lui avons dit qu’on ne pouvait pas le faire à cause de la réglementation, et il nous a demandé quand est-ce que nous pourrions débuter. »

« Nous lui avons répondu le 1er janvier et il nous a demandé si nous travaillions à cette date. Nous lui avons dit que normalement non, mais que cette année nous pourrions le faire. »

« Il a alors dit : « ok, je viendrai ici le premier janvier et je vous aiderai. Voilà donc le niveau de motivation de Fernando en ce moment. »

Ces dernières semaines, Fernando Alonso a pu rouler au volant de la Renault RS18 vieille de deux saisons sur les tracés de Bahreïn et d’Abou Dhabi dans le cadre de tests privés.

Ces essais auront permis au double champion du monde de reprendre ses marques au volant d’une Formule 1 après presque deux années en dehors de la discipline, tandis qu’il a dû également apprendre de nouvelles procédures au volant.

Ces préparatifs ont été cruciaux pour l’Espagnol, puisque les essais hivernaux en 2021 seront limités à trois journées (à diviser entre les deux pilotes de l’équipe).

« Nous n’aurons que trois jours de roulage en essais hivernaux pour nos deux pilotes l’année prochaine, donc, en pratiquant les procédures FIA, toutes les diverses choses dont il aura besoin, et qui pourraient être différentes de ce qu’il a vécu avant, cela peut être bénéfique, même s’il s’agit d’une voiture vieille de deux ans. »

Tsunoda : les fans au Japon attendent un pilote de F1 japonais

Yuki Tsunoda, petit protégé de Honda et membre du programme junior de Red Bull, a de très grandes chances de se retrouver en F1 en 2021, probablement chez AlphaTauri aux côtés du Français Pierre Gasly.

Tsunoda, qui évolue actuellement en Formule 2, a participé à un test au volant de l’AlphaTauri il y a quelques semaines afin d’accumuler les 300 kilomètres nécessaires à l’obtention d’une super licence, sésame indispensable pour espérer passer en F1.

Dans un entretien accordé au site de la F2, Yuki Tsunoda est revenu un peu plus en détail sur les objectifs que lui a fixé Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull, qui suit la carrière du Japonais depuis ses débuts.

On apprend ainsi que Yuki Tsunoda doit impérativement terminer sa saison 2020 de F2 parmi les cinq premiers s’il souhaite passer en Formule 1 en 2021.

« Helmut [Marko] m’a informé que je devais bien faire cette saison, que je devais être cinquième pour obtenir une super licence. » a expliqué Tsunoda.

« Il a dit que si j’étais cinquième, alors je me qualifierais pour piloter en Formule 1, mais si j’ n’y arrivais pas, je devrais piloter de nouveau au Japon. »

« C’était strict, mais je suis d’accord avec lui. Si vous êtes un bon pilote comme George Russell, Lando Norris ou Charles Leclerc, alors que je pense que vous n’avez besoin que d’un an en Formule 2 – vous n’avez pas besoin de deux ou trois ans. »

« Il faut être performant à chaque course. C’est de la pression, mais c’est une bonne mentalité. Cette année n’a pas été trop mauvaise, mais nous verrons ce qui se passera à l’avenir. »

« Mon rêve est d’être champion de Formule 1 et si j’avais eu des difficultés en Formule 2, cela serait devenu vraiment difficile. »

« Vous savez, les fans au Japon attendent qu’un pilote soit en Formule 1. Je peux voir cela sur les réseaux sociaux. Je dirais que j’ai une pression qui arrive du Japon, mais c’est une bonne pression. »

« Ils attendent un pilote de F1 japonais et je suis l’un des plus proches pour y parvenir. Je veux le faire pour eux. »

Bien que la décision finale ne lui revient pas, Tsunoda a pour l’instant coché toutes les cases, puisque le Japonais est actuellement troisième du championnat de F2, alors qu’il ne reste que deux manches à disputer.

Vettel salue l’arrivée d’un carburant synthétique en F1

Sebastian Vettel a salué les efforts de la F1 vers l’utilisation de carburants durables à l’avenir et espère que le travail entrepris par le sport pourra changer la donne dans l’industrie des voitures de route.

Dans une mise à jour publiée la semaine dernière détaillant les progrès accomplis par la Formule 1 au cours des derniers mois pour atteindre une empreinte carbone nette zéro d’ici 2030, la catégorie reine a indiqué que des travaux étaient en cours sur la façon dont la technologie des moteurs hybrides pourra être combinée avec des carburants durables lors de l’introduction d’un moteur nouvelle génération prévue en 2026.

Le quadruple champion du monde, Sebastian Vettel, estime que l’ingénierie et la puissance intellectuelle de la F1 pourront être utilisées à bon escient dans ce domaine pour aider à faire une plus grande différence à l’avenir.

« Vous apprenez au fur et à mesure et surtout quand vous avez des enfants dans ce monde, vous vous demandez toujours dans quel genre de monde vous allez les laisser et dans lequel ils grandiront. » a expliqué Vettel à Sky Sports.

« Pour l’avenir, il y a des plans, et surtout le plus intéressant selon moi, est l’introduction des biocarburants ou des carburants synthétiques. »

« Cela pourrait vraiment changer la donne également pour la mobilité en dehors de la Formule 1 dans le monde entier. »

« Nous avons la technologie et la puissance de l’ingénierie pour agir plus rapidement sur ce point et nous devons changer et ce sera un statut et un jeu complétement différents pour la Formule 1. Nous avons les ressources, nous dépassons de l’argent, alors dépensons-le pour quelque chose d’utile qui trouvera également son chemin sur la route. » 

Rappelons qu’à partir de la saison 2022, la Formule 1 introduira le E10 avec 10% d’éthanol, tandis que le développement d’un carburant plus durable est toujours en cours.

Sainz s’inquiète du manque d’essais avant de rejoindre Ferrari

Carlos Sainz s’inquiète déjà de devoir participer à seulement une journée et demie de tests avant de débuter la saison 2021 au sein de sa nouvelle équipe Ferrari.

En effet, les essais hivernaux de la F1 ne dureront que trois jours en 2021, soit un peu plus d’une journée par pilote, ce qui ne laissera pas beaucoup de temps d’adaptation à tous ceux qui débuteront au sein d’une nouvelle équipe comme Carlos Sainz, Sebastian Vettel, Daniel Ricciardo ou encore Fernando Alonso, bien que le double champion du monde ait déjà roulé durant cinq journées cette année avec Renault.

« Avoir juste une journée et demie pour se préparer pour une saison sans avoir auparavant testé la voiture, je pense que c’est pratiquement impossible d’être préparé pour la première course. » a déclaré Carlos Sainz en Turquie le week-end dernier.

« Cela devrait rendre ma première moitié de saison chez Ferrari très difficile, mais aussi pour Fernando [Alonso], Daniel [Ricciardo] et les autres pilotes qui changent d’équipe. »

« Je ne comprends pas pourquoi nous n’aurons que trois jours, un jour et demi par pilote. Honnêtement, je ne suis pas en faveur de cela, d’autant plus qu’il n’y aura pas de tests pendant la saison. »

L’Espagnol aurait aimé au moins pouvoir rouler pendant les tests d’après saison à Abou Dhabi le mardi 15 décembre, mais ce test est réservé aux pilotes n’ayant pas pris de le départ de plus de deux  Grands Prix, ce qui n’est pas son cas.

De plus, la Scuderia Ferrari a confirmé ce jeudi soir les noms des deux pilotes qui participeront à ces tests (Fuoco et Swhartzman).

La F1 confirme trois cas positifs Covid-19 cette semaine

Après avoir réalisé plus de 700 tests COVID-19 cette semaine, la F1 confirme avoir detecté 3 cas positifs en plus du directeur de Pirelli, Mario Isola, qui a été testé positif dimanche dernier avant le départ du Grand Prix de Turquie.

« La FIA et la Formule 1 peuvent aujourd’hui confirmer qu’entre le vendredi 13 novembre et le jeudi 19 novembre, 746 tests de COVID-19 ont été effectués sur des pilotes, des équipes et du personnel. » peut-on lire dans le rapport hebdomadaire publié par la F1.

« Parmi ceux-ci, trois personnes ont été testées positives, en plus du cas positif annoncé précédemment concernant Mario Isola, directeur de Pirelli en F1. »

« La FIA et la Formule 1 fournissent ces informations agrégées à des fins d’intégrité et de transparence de la compétition. »

« Aucun autre détail concernant les équipes ou les individus ne sera fourni par la FIA ou la Formule 1 et les résultats seront rendus publics tous les 7 jours. »

Rappelons également que le directeur par intérim de l’équipe Williams, Simon Roberts, a lui aussi été testé positif avant le Grand Prix de Turquie, tout comme plusieurs membres de l’équipe britannique juste avant de s’envoler pour Istanbul.

Concernant les pilotes, seuls les deux pilotes Racing Point, Sergio Perez et Lance Stroll, ont été testés positif cette saison. Perez a dû louper les deux Grands Prix à Silverstone, tandis que Lance Stroll n’a pas participé au Grand Prix de l’Eifel.

Bientôt la fin de l’aventure pour Ricciardo chez Renault F1

Marcin Budkowski, le directeur exécutif de l’équipe Renault F1, admet que Daniel Ricciardo va manquer à toute l’équipe lorsqu’il rejoindra McLaren à la fin de cette année.

Le pilote australien a rejoint l’équipe Renault F1 en 2019 et a tout de suite apporté avec lui sa bonne humeur et son enthousiasme contagieux.

Au fil des mois, Daniel Ricciardo a réussi à construire autour de lui une équipe solide et le départ de l’Australien va naturellement laissé un grand vide au sein du team.

« Il est au sommet de sa forme, il pilote exceptionnellement bien et cela se voit dans les résultats de l’équipe, mais aussi dans ses résultats personnels. » a déclaré Marcin Budkowski au Grand Prix de Turquie le week-end dernier.

« Bien-sûr, il nous manquera, mais le personnage nous manquera aussi. C’est un personnage souriant, engageant et c’est un plaisir de travailler avec lui. »

« Daniel entre dans une pièce et soudainement il y a de l’ambiance, parce que son sourire et son enthousiasme sont contagieux. »

Alors que Renault F1 est actuellement engagée dans la lutte pour la troisième place au classement des constructeurs avec McLaren et Racing Point, Budkowski donne son point de vue sur l’amélioration des performances de son équipe cette année.

« Je pense que la voiture est clairement meilleure que celle que nous avions l’année dernière. Nous avons réussi à corriger certaines principales faiblesses de la monoplace de l’an dernier. »

« Nous avons fait de bonnes améliorations et cela nous a évidemment poussé dans la hiérarchie. Mais nous avons également mieux compris la voiture. »

« Je n’appellerais pas cela une percée, mais plutôt un apprentissage et une compréhension progressifs de la voiture. Donc, si vous comprenez mieux la voiture, vous vous améliorez. »

« Quand toutes ces choses se réunissent, vous commencez à mieux performer. Nous sommes dans un groupe si serré et les différences sont minimes entre les voitures du milieu de peloton, alors qu’en étant en tête du groupe, vous arrivez à saisir les opportunités tels que des podiums – comme nous l’avons vu. »

Jusqu’à présent, le meilleur résultat de Daniel Ricciardo avec Renault a été une double troisième place en 2020 aux Grands Prix de l’Eifel et d’Emilie-Romagne.

Russell explique comment Hamilton l’a aidé à devenir un meilleur pilote

Le pilote Williams George Russell a révélé que le fait d’avoir pu observer Lewis Hamilton au plus près lorsqu’il était pilote de réserve chez Mercedes l’a énormément aidé pour devenir un meilleur pilote.

Russell, qui a rejoint l’équipe Williams en 2019 en tant que titulaire, a d’abord débuté sa carrière au sein de l’équipe Mercedes en 2017 où il occupait le poste de pilote de réserve.

A ce titre, le Britannique a pu côtoyer de près Lewis Hamilton et Valtteri Bottas et a également pu participer aux fameux briefings et débriefings de l’équipe en compagnie des ingénieurs, des dirigeants et des pilotes.

George Russell a donc révélé les leçons qu’il avait retenues en regardant Lewis Hamilton travailler au quotidien lors d’un week-end de course – ainsi que la façon dont Hamilton l’avait soutenu après son accident malheureux au Grand Prix d’Emilie-Romagne.

« Personnellement, je suis à court de superlatif concernant Lewis. Je pense que tout le monde sait à quel point il est génial, mais pour moi, lorsque j’ai rejoint Mercedes et que je l’ai vu travailler, je savais qu’il ne comptait pas uniquement sur son talent personnel. » a explique Russell dans le podcast de la F1 Beyond the Grid.

« Il ne se réveille pas le dimanche matin, saute dans la voiture et est le plus rapide. Il y consacre énormément d’efforts, pour lesquels je ne pense pas qu’il en obtienne le mérite. »

« Mon respect a énormément grandi pour lui. Il travaille sur le plus petit des détails, juste pour exceller et obtenir ce petit plus de lui-même. »

« Je lui ai parlé après Imola [course durant laquelle Russell a crashé sa Williams derrière la Safety Car] et il m’a donné des mots incroyablement sages. Il m’a dit en quelque sorte qu’il serait là pour moi si j’avais besoin. »

« J’ai beaucoup appris de lui en participant aux débriefings aussi, notamment en apprenant ce qu’il recherche pour rendre la voiture plus rapide et ce sur quoi il travaille avec son style de pilotage, ce qui m’a en fait aidé à devenir un meilleur pilote au cours des 18 derniers mois. »

« J’ai compris ce dont j’avais besoin pour rendre la voiture plus rapide et j’ai compris que c’était ce que faisait Lewis. Il établit la référence en ce moment, c’est un pilote incroyable, un type incroyable et j’ai juste beaucoup de respect pour lui. »

Le jeune britannique se souvient également de sa toute première rencontre avec Lewis Hamilton, c’était en 2007, année durant laquelle le septuple champion du monde a débuté sa carrière en Formule 1 avec l’équipe McLaren.

« La première fois que je l’ai rencontré c’était en 2007. Je me souviens, il est venu au PF1 [une piste de Karting] lors de sa première saison en Formule 1. »

« Il est arrivé dans une Mercedes vêtu de sa combinaison McLaren Vodafone et évidemment tout le monde en piste l’a assailli, et j’ai réussi à avoir une photo avec lui. »

« J’avais une coupe de cheveux lamentable, et il soutiendra probablement que sa coupe de cheveux à l’époque n’était pas beaucoup mieux. »

« Il y a donc une photo embarrassante que j’ai vu circuler il n’y a pas si longtemps. Donc, je pense que pour nous deux, nous préférons que cela reste à l’écart…. »

L’Arabie Saoudite promet une course de F1 passionnante

Les organisateurs du Grand Prix d’Arabie Saoudite, qui fera son entrée au calendrier de la F1 en 2021, assurent qu’il faudra s’attendre à une course « passionnante » et avec « beaucoup de dépassements ».

Le premier Grand Prix d’Arabie Saoudite se déroulera le 28 novembre 2021 dans la ville de Jeddah sur un tracé urbain empruntant la fameuse Corniche sur le bord de mer, le tout en pleine nuit pour une course nocturne.

La F1 devrait logiquement rester trois saisons à Jeddah, avant de basculer en 2024 vers Qiddiya à l’intérieur du pays où est en train d’être construit un circuit permanent dans un complexe entièrement dédié au sport automobile en plein milieu du désert.

En attendant, la Formule 1 disputera sa toute première course en Arabie Saoudite à Jeddah et l’organisation assure que le spectacle sera au rendez-vous.

« Nous ne voulons pas être n’importe quelle course, nous voulons être la meilleure course. » explique le prince Khalid Bin Sultan Al Faisal  à nos confrères de Motorsport-Magazin.

« Ce sera exceptionnel pour tout le monde, je peux vous le promettre, que vous regardiez à la télévision ou bien que vous nous fassiez l’honneur de venir en personne. »

« Ce n’est pas seulement une question de décor. » souligne le Prince. « C’est aussi une question de course, ce doit être passionnant et rapide. »

« En même temps, il s’agit d’un tracé urbain, donc, nous ne partons pas d’une feuille totalement blanche. Nous sommes limités par cela, mais si vous regardez la Corniche, cela peut vous donner une idée. »

« Nous garantissons que ce sera une course rapide et passionnante avec beaucoup de dépassements. Nous aimons le Grand Prix de Monaco, mais la course n’est pas si excitante que cela, parce qu’il n’y a pas de dépassement. »

« Nous voulons un circuit urbain qui a l’air beau, qui offre une belle toile de fond et en même temps une autre course passionnante. »

Calendrier F1 2021 provisoire 

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La fondation Keep Fighting finance la production de 5000 casques

La Keep Fighting Foundation, fondée par la famille de Michael Schumacher (pour promouvoir l’esprit de persévérance pour lequel le septuple champion du monde de Formule 1 était connu dans le monde entier), sera le premier partenaire de l’initiative FIA ​​Affordable & Safe Helmet.

La Fondation a accepté de financer la production de 5000 casques qui seront distribués gratuitement à un bénéficiaire qui sera choisi au début de l’année 2021.

Pour cette occasion spéciale, un design unique autour du logo de la Fondation a été créé représentant un dragon comme un symbole de puissance et de force – une œuvre d’art bien connue des fans de Michael Schumacher du monde entier.

La FIA a travaillé sur cette initiative très ambitieuse pour faciliter le déploiement d’un casque de moto qui répond aux normes de sécurité de l’ONU, qui est confortable dans les climats chauds et humides, et est disponible à un prix de vente cible d’environ 20 dollars.

Le département FIA Sport, qui est normalement chargé de développer des équipements de sécurité pour les concurrents, a utilisé son expertise pour atteindre cet objectif. Sur les marchés où la population est largement dépendante du transport motorisé à deux roues, et où le climat chaud et le prix d’achat élevé empêchent de nombreux motocyclistes de porter un casque, ce casque innovant contribuera fortement à réduire les accidents liés à la moto.

Les recherches montrent que le port du casque est l’une des interventions de sécurité routière les plus efficaces, réduisant le nombre de traumatismes crâniens chez les cyclomoteurs et les motocyclistes d’environ 44%.

Sur trois marchés très différents – l’Inde, la Jamaïque et la Tanzanie – des essais pilotes du casque sont actuellement en cours. Cela sera suivi de projets en Colombie, en République dominicaine et au Costa Rica au début de 2021, visant à mettre en valeur l’importance des casques de haute qualité et à créer les conditions du marché pour un déploiement à grande échelle.

Alors que deux ou trois fabricants internationaux de casques prévoient de participer à la production la première année, l’objectif est que cela augmente continuellement et d’avoir un fabricant dédié pour chaque région du monde concernée.

Pour créer un impact durable sur la sécurité routière, les entreprises d’un large éventail de secteurs sont invitées à donner des casques à leurs employés, à la communauté qu’ils servent ou même à distribuer le casque dans des pays particulièrement touchés par les problèmes de sécurité de la mobilité à deux roues.

« Le port du casque est une question clé de la sécurité routière. Selon des études menées par les Nations Unies, les motocyclistes sont 27 fois plus susceptibles de mourir et 6 fois plus susceptibles d’être blessés dans des accidents de la route que les occupants de voitures particulières. » a déclaré Jean Todt, président de la FIA.

« Il est essentiel de trouver des moyens de garantir que les casques offrent une meilleure protection aux motocyclistes. »

« Le programme FIA ​​de casques abordables et sûrs fait partie de l’action consolidée que notre Fédération entreprend pour avoir un impact profond sur ce défi mondial. »

« Je remercie sincèrement notre premier partenaire – la Keep Fighting Foundation – pour cette réalisation et j’invite toutes les organisations à soutenir l’initiative à travers des partenariats de marque, des dons et un soutien stratégique. »

« La Fondation est honorée de soutenir le programme de casques abordables et sûrs de la FIA, car nous pensons qu’il s’agit d’une question naturelle et logique dans laquelle s’impliquer. » a déclaré Sabin Kehm, membre de l’association Keep Fighting et ancienne manager de Michael Schumacher.

« L’objectif d’augmenter la sécurité des casques grâce à une technologie de pointe ou – comme dans ce cas – une plus grande disponibilité a toujours été proche du cœur de Michael, et grâce à notre don de casques, nous espérons créer une vague de dynamisme mondial autour de ce projet. »

Plus de Grands Prix et une rotation des circuits en F1 ?

L’actuel PDG de la F1, Chase Carey (qui laissera sa place à Stefano Domenicali à partir de janvier 2021) a annoncé ce jeudi que le calendrier de la Formule 1 pourrait être composé à l’avenir de 24 Grands Prix avec une éventuelle rotation des circuits.

Il y a quelques jours, la F1 présentait son calendrier 2021 provisoire composé de 21 courses et d’un Grand Prix encore à confirmer au mois d’avril (certainement le Grand Prix du Vietnam).

A court terme, la Formule 1 envisage la mise en place d’un calendrier à 25 Grands Prix par saison, mais pour que cela puisse être réalisé, il faudra évidemment quelques ajustements comme des week-ends de deux jours (déjà expérimenté cette année à Imola).

« Nous prévoyons de passer à un calendrier à 24 Grands Prix dans les prochaines années et nous allons probablement effectuer une rotation de quelques courses afin de pouvoir accueillir de nouveaux partenaires. » a déclaré Carey.

« Mais ils seront limités, car les partenariats à long terme continuent d’être notre priorité. De nombreux endroits où nous avons couru cette année (Portimao, Imola, Nürburgring…) ont exprimé leur envie d’être là à l’avenir et d’autres pays ont déjà manifesté leur intérêt. »

« Les défis du virus ont été surmontés avec succès en 2020. Pour la saison prochaine, autant d’événements que possible se tiendront avec la présence du public. »

« Nous prévoyons des événements avec des spectateurs qui offriront une expérience proche de la normalité en espérant que nos accords soient honorés. » 

« Nous allons également chercher à ramener le Paddock Club à nos événements. Nous avons de grands projets pour celui-ci qui ont été reportés cette année et nous nous attendons à ce qu’ils contribuent de manière significative à notre croissance à long terme. »

« Nous avons également une saison 2022 encore plus excitante qui arrive avec de nouvelles voitures et des nouveaux règlements pour dynamiser la compétition et l’action sur la piste, avec un modèle commercial plus sain pour élargir l’attrait du sport. »

« Cela dit, nous reconnaissons que nous n’avons pas de boule de cristal concernant l’évolution du virus et nous serons donc prêts pour l’inconnu. »

« Mais ce dont nous sommes certains, c’est que lorsque le monde dépassera le virus, la F1 sera prête à reprendre là où nous étions avant l’interruption. »

Calendrier F1 2021 provisoire

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Renault place Ricciardo parmi les quatre pilotes un cran au dessus des autres

Selon le directeur sportif de Renault F1, Alan Permane, l’Australien Daniel Ricciardo fait partie d’un groupe restreint de quatre pilotes en Formule 1 qui sont un cran au dessus des autres.

Daniel Ricciardo a rejoint l’équipe Renault F1 en 2019 et a décroché cette année deux podiums au Grand Prix de l’Eifel et au Grand Prix d’Emilie-Romagne pour son équipe.

Après les trois dernières courses de la saison 2020, le pilote australien quittera Renault F1 pour rejoindre Lando Norris chez McLaren.

Lorsqu’on demande à Alan Permane dans le podcast de la F1 Beyond the Grid s’il est triste de voir partir un pilote comme Daniel Ricciardo dans une équipe concurrente, il répond : « Oui, très triste, honnêtement. »

« Il n’y en a pas beaucoup comme lui sur la grille actuelle, et je ne parle que de ce que je vois,  comme tout le monde peut le voir, – ok j’en vois un peu plus de Daniel – mais il y a lui, il y a Lewis [Hamilton], il y a Charles [Leclerc] et il y a Max [Verstappen]. Je pense que ces quatre pilotes sont à des niveaux très différents. »

« Je serai très triste. Il est très cool dans et en dehors de la voiture. Vous n’en rencontrez pas beaucoup qui sont à peu près parfaits dans les deux sens. »

« Et il a fait un incroyable travail en bâtissant une équipe très forte autour de lui en termes d’ingénierie et de mécaniciens et de personnel dans le garage. »

« Je lui dis chaque semaine qu’il n’est pas trop tard pour changer d’avis. Sérieusement, je le fais et bien-sûr c’est ironique et je sais qu’il ne peut pas changer d’avis…mais qui sait, si cela avait été une saison normale, et que les gens n’avaient pas pris des décisions avant les premiers tours de roue, qui sait où nous serions maintenant ? »

Permane a ensuite ajouté qu’il espérait que l’actuel coéquipier de Ricciardo chez Renault, le Français Esteban Ocon, pourra apprendre de l’Australien et combler l’écart de 56 points qu’il a avec Ricciardo.

« Aucun manque de respect envers Esteban, mais il n’est qu’à un dixième, un demi-dixième derrière, mais là où nous sommes, cela peut être toute une vie. »

« Il s’efforce d’apprendre de Daniel et de combler cet écart là où il le peut, il regarde comment il agit et il voit aussi ce qu’il a fait avec son équipe [de mécaniciens]. S’il peut l’imiter et avoir le même succès tant mieux. »

En 2021, Daniel Riccardo sera remplacé chez Renault [qui deviendra Alpine F1] par le double champion du monde Fernando Alonso.

Ferrari confirme ses pilotes pour les tests d’Abou Dhabi

Robert Shwartzman et Antonio Fuoco seront au volant de la Ferrari SF1000 le mardi 15 décembre pour la journée de tests à Abou Dhabi.

Le Russe et l’Italien étaient tous les deux à Maranello ce jeudi pour mouler leur baquet dans la SF1000 qu’ils piloteront pour la première fois à Abou Dhabi pour les essais post-saison.

Pour Robert Shwartzman, il s’agira de ses débuts dans une séance d’essais collectifs en Formule 1 après avoir fait ses débuts au volant d’une F1 lors d’un roulage à Fiorano au mois de septembre afin de le préparer à rouler en séance d’essais.

Pour Antonio Fuoco, il s’agira du quatrième test au volant d’une Formule 1 après celui de 2015 à Spielberg et ceux de 2016 et 2019 à Barcelone. Au total, l’Italien a déjà bouclé plus de 1400 kilomètres au volant d’une Ferrari à ce jour.

« C’est excitant de savoir que j’aurai la chance de conduire la SF1000 à Abou Dhabi juste après la fin de la saison de Formule 1. » a déclaré Shwartzman.

« J’ai eu l’occasion de tester la SF71H à Fiorano fin septembre et c’était incroyable même si c’était une voiture de presque trois années. »

« J’ai hâte de monter dans la voiture 2020 et de pouvoir prendre la piste avec de nombreux autres pilotes avec lesquels j’ai l’habitude de me confronter en Formule 2. Je compte profiter de cette merveilleuse expérience minute par minute. »

Antonio Fuoco

« Je suis très heureux d’avoir la chance de reprendre le volant de la vraie voiture après avoir fait autant de tours virtuels sur la SF1000 dans le simulateur. » a déclaré Fuoco.

« Pour ceux qui jouent un rôle comme le mien, il est très utile, de temps en temps, de pouvoir monter dans la voiture pour vérifier la corrélation entre l’instrument que j’utilise habituellement et le comportement de la voiture sur la piste. »

« De plus, il y a l’honneur de pouvoir porter la combinaison rouge et de pouvoir piloter une Ferrari sur la piste, une émotion toujours difficile à expliquer avec des mots. »

Les pilotes en piste à Abou Dhabi le 15 décembre

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Bottas va voir si rouler sans pression fera la différence à Bahreïn et Abou Dhabi

Après avoir perdu le combat pour le titre, le Finlandais Valtteri Bottas dit qu’il a hâte de courir désormais sans la moindre pression et tourne déjà son attention vers 2021.

Valtteri Bottas devait absolument battre Lewis Hamilton de huit points au Grand Prix de Turquie la semaine dernière pour empêcher le septuple champion du monde de décrocher le titre, mais après une course catastrophique au volant d’une monoplace endommagée et une quatorzième place à l’arrivée, force est de constater que le pilote Mercedes a échoué.

Maintenant que les deux championnats sont verrouillés, Valtteri Bottas va participer aux trois dernières courses de la saison sans la moindre pression et observera si cela aura un impact sur ses performances en vue de sa préparation pour la prochaine saison.

« Pour les trois dernières courses, il n’y aura pas de pression, alors on verra si cela fait une différence. » a expliqué Bottas, cité par Crash.net.

« J’attends avec impatience ces courses pour essayer d’obtenir de bons résultats qui pourront me donner confiance pour l’année prochaine. »

Valtteri Bottas est actuellement second au championnat du monde à trois courses de la fin de l’année avec 20 points d’avance sur Max Verstappen et 97 points sur Sergio Perez quatrième.

Callum Illott confirmé au volant de l’Alfa Romeo pour les tests d’Abou Dhabi

Callum Illott sera de retour chez Alfa Romeo Racing et en Formule 1 lorsqu’il prendra le volant de la C39 lors de la session d’essais du mois prochain à Abou Dhabi.

Le pilote âgé de 22 ans, membre de la Ferrari Driver Academy (FDA), occupe actuellement la deuxième place du classement du championnat de Formule 2, après avoir remporté trois victoires jusqu’à présent cette saison.

Il a également une expérience antérieure au volant d’une Formule 1, ayant piloté pour l’équipe Alfa Romeo lors d’une session d’essais à Barcelone en 2019.

Le Britannique se battra pour le titre de Formule 2 lors des deux derniers événements, qui se dérouleront à Bahreïn les 28/29 novembre et 5/6 décembre.

« J’ai vraiment hâte d’être à nouveau dans la voiture à Abou Dhabi et je suis reconnaissant à Alfa Romeo Racing et à la Ferrari Driver Academy pour cette opportunité. » a déclaré Callum Illott.

« Toute chance de conduire une voiture de Formule 1 est importante: c’est un moyen de développer mon expérience, non seulement dans le cockpit, mais aussi en travaillant avec l’équipe: les ingénieurs et l’équipage sont parmi les meilleurs au monde et il y a tellement à apprendre d’eux, alors je vais faire en sorte que cela compte. »

« Callum est l’un des jeunes pilotes les plus prometteurs à gravir les échelons, comme en témoigne sa performance en F2 cette année. » a ajouté Fred Vasseur, team principal de l’équipe Alfa Romeo Racing.

« Il n’a pas eu la chance de pouvoir montrer ses capacités le mois dernier, lorsque les EL1 ont été annulés au Nürburgring, il mérite donc pleinement sa sortie avec l’équipe à Abou Dhabi. »

« Son attitude et son éthique de travail ont laissé une impression très positive dans l’équipe lorsqu’il a testé avec nous l’année dernière et que nous avons vraiment hâte de tester avec lui à Abu Dhabi. »

Cette semaine, l’équipe Williams a également confirmé ses deux pilotes pour les essais d’Abou Dhabi avec Roy Nissany et Jack Aitken au volant d’une FW43.

Pilotes en piste le mardi 15 décembre à Abou Dhabi 

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Norris revient sans tabou sur ses problèmes d’anxiété au début de sa carrière en F1

Le pilote McLaren Lando Norris a brisé un tabou en cette journée internationale de l’homme et s’est ouvert sur les problèmes mentaux dont il a souffert en arrivant en Formule 1 en 2019.

La santé mentale est un sujet rarement abordé en F1 – et dans le sport en général – mais le Britannique Lando Norris a voulu apporter sa pierre à l’édifice en brisant le tabou et en expliquant comment il a lui-même souffert mentalement en 2019 lorsqu’il a débuté sa carrière en Formule 1 avec McLaren.

« Au cours de ma première saison de course en Formule 1, j’aurais pu ressembler au petit nouveau du quartier plein de confiance et d’enthousiasme, mais ce n’était vraiment pas le cas. » explique Lando Norris.

« J’ai dissimulé le fait que je luttais beaucoup avec mon anxiété et mes nerfs. Malgré mon arrivée en F1, quelque chose dont j’avais rêvé depuis que j’ai commencé la course, je me suis retrouvé à remettre en question ma propre confiance en moi: m’inquiéter, savoir si j’avais ce qu’il fallait, à me comparer à mon coéquipier et aux autres pilotes. »

« C’est vissé dans votre tête et c’est difficile à gérer, et je suis sûr que de nombreux autres pilotes ont eu du mal à gérer cela dans le passé. »

« Mais dans le sport, parce que personne ne veut donner un avantage aux adversaires ou montrer ses faiblesses, nous ne parlons pas autant de santé mentale que nous le devrions – et nous devrions vraiment le faire. »

« En travaillant ensemble, nous nous connaissons très bien et, pour que nous puissions tous performer au mieux, nous devons être à l’aise et ouverts les uns avec les autres. »

« Ce n’est pas seulement parce que je conduis la voiture. Tout le monde dans l’équipe doit se sentir bien dans sa peau et dans ce qu’il fait pour être dans le bon état d’esprit et performer. »

« Bien que nous ayons été physiquement séparés pendant la majeure partie de l’hiver et, bien sûr, pendant le confinement, j’ai passé beaucoup de temps à parler à ce groupe de personnes pour essayer de surmonter les nerfs et l’anxiété que je ressentais – ce qui risquait d’affecter ma deuxième année en F1. »

« En discutant avec eux, cela m’a aidé à aborder cette saison avec une bien meilleure image de moi-même – plus confiante, plus positive. »

« Cela met en évidence à quel point le fait de parler à quelqu’un peut être puissant et l’importance d’avoir des personnes autour de vous en qui vous pouvez avoir confiance et compter. »

« Jusqu’à la fin de la saison dernière, j’ai travaillé avec un coach mental pendant quelques années – un autre excellent exemple de quelqu’un à qui je pourrais tendre la main, travailler sur mes nerfs et me mettre dans un état mental plus positif. »

« Mais cette année, je me suis senti suffisamment confiant pour assumer davantage la responsabilité de ma propre santé mentale. »

« Je pense que tout cela fait partie du processus de croissance. J’avais atteint un stade où je me sentais prêt à penser davantage par moi-même lorsqu’il s’agissait de trouver des moyens de surmonter les défis mentaux. »

« J’ai participé à toutes sortes d’activités sur la piste cette année pour aider à soutenir notre partenaire, l’association caritative pour la santé mentale Mind: du design sur les casques avec mon coéquipier Carlos Sainz à la participation au défi de collecte de fonds #MoveforMind de Mind aux côtés de l’ensemble de McLaren. »

« Des activités comme celle-ci sont très amusantes, mais elles visent également à sensibiliser à un problème grave: la santé mentale. »

« C’est quelque chose qui nous concerne tous, mais c’est également quelque chose dont les gens n’ont pas l’impression de pouvoir parler. »

« Cela doit changer et j’espère que le travail que nous faisons chez McLaren, avec l’appui de Mind, pourra être une force motrice pour une meilleure santé mentale pour tous. »

« Si vous avez des problèmes de santé mentale en ce moment, ne luttez pas seul. Contactez quelqu’un à qui vous pouvez parler. »

« La nouvelle plate-forme de soutien de Mind, Side by Side, est là pour vous. C’est une communauté en ligne sûre et solidaire où vous pouvez vous connecter de manière anonyme avec des personnes qui comprennent ce que vous vivez. »