L’équipe Haas est prête à donner du temps de roulage aux jeunes pilotes Ferrari

Les contrats des deux pilotes actuels de l’équipe Haas, Romain Grosjean et Kevin Magnussen, arrivent à échéance à la fin de la présente saison.

Günther Steiner, le directeur sportif de l’écurie américaine, se voit donc face à un marché des pilotes très ouvert et n’a que pléthore de candidats devant lui.

Pour l’aider à prendre une décision, l’Italien et son équipe sont prêts à faire rouler lors des premières séances d’essais libres du vendredi des jeunes pilotes issus de la filière Ferrari.

Les liens entre la Scuderia et Haas sont assez étroits puisque, outre la fourniture de l’unité de puissance, des suspensions, de la boîte de vitesses… Ferrari à aidé l’équipe américaine cette saison durant les difficultés rencontrées pendant la crise sanitaire.

En marge du Grand Prix de Russie ce jeudi à Sotchi, Steiner à répondu par l’affirmative à la question de savoir si des jeunes pilotes issus de la filière Ferrari pourraient se retrouver dans le baquet d’une Haas lors de certains EL1 d’ici à la fin de la saison.

« C’est possible. Cela viendra plus de Ferrari, par exemple s’ils nous demandent de les aider. »

« Ils nous aident cette année parce que nous avons nos problèmes avec la Covid-19. Alors comme ils nous aident, c’est normal que nous nous entraidions. » explique Steiner.

Les trois noms qui reviennent avec le plus d’insistance pour prétendre à un baquet en Formule 1 l’an prochain sont Robert Shwartzman, Callum Ilott et Mick Schumacher, tous trois engagés dans le championnat de F2.

Mais la Ferrari Driver Academy compte également d’autres pilotes en ses rangs comme Giuliano Alesi et Marcus Armstrong, qui participent eux aussi au championnat de F2 ou encore Enzo Fittipaldi et Arthur Leclerc en F3 et enfin le jeune Dino Beganovic engagé en F4.

Signer Sergio Perez n’est pas « aussi évident qu’il n’y paraît » pour Haas

Le directeur de l’équipe Haas, Guenther Steiner, a déclaré que signer Sergio Perez n’était pas une évidence pour l’équipe malgré la récente disponibilité du Mexicain et son important soutien financier potentiel.

Sergio Perez quittera l’équipe Racing Point à la fin de cette saison et sera remplacé l’an prochain par l’Allemand Sebastian Vettel au sein de l’écurie qui sera rebaptisée cet hiver Aston Martin F1.

Le Mexicain est donc activement à la recherche d’un baquet pour la saison 2021 et l’équipe Haas fait automatiquement partie des équipes qui pourraient intéresser Perez puisque l’écurie américaine n’a pas encore dévoilé son futur line-up pour la saison prochaine.

Perez – qui bénéficie d’un soutien important de la part de sponsors mexicains – semble être une proposition attrayante, mais Steiner dit que la situation n’est pas aussi simple qu’elle n’y paraît.

« Il n’y a rien pour le moment qui est une évidence, car il y a tellement d’options. » a déclaré Steiner ce jeudi à Sotchi devant les médias.

« Nous devons essayer de prendre la meilleure décision pour l’équipe à moyen et long terme. Parce que tout de suite, nous n’avons pas de problème, mais nous devons voir où voulons-nous aller à moyen et long terme. C’est là que se trouve l’opportunité. »

« Ce n’est pas que nous ayons besoin de liquidités rapidement pour l’année prochaine – nous nous en tirons bien. »

« Il faut voir sur le long terme. Comment pouvons-nous nous améliorer? Comment tirer le meilleur parti de l’équipe? Comment revenir à nos performances de 2018 et mieux? »

« Je pense qu’il y a plus d’opportunités maintenant avec le plafond budgétaire à partir de l’année prochaine et les nouveaux règlements pour 2022. C’est beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît. »

« C’est sûr que Checo [Perez] est un bon pilote; Je ne douterais jamais de lui, mais est-il le meilleur pour le moyen à long terme? »

« Je ne sais pas. C’est de cela dont nous discutons et ce n’est donc pas aussi évident qu’il n’y paraît. »

Alex Zanardi fait des « progrès significatifs » mais les médecins se veulent prudents

L’hôpital San Rafaele de Milan dans lequel Alex Zanardi a été admis le 24 juillet dernier, communique ce jeudi un nouveau bilan sur l’état de santé de l’Italien, victime d’un accident de la route au mois de juin dernier.

Dans son communiqué, l’hôpital San Rafaele se veut prudent mais indique « quelques progrès significatifs » de la part d’Alex Zanardi.

« L’hôpital IRCCS San Raffaele de Milan informe que M. Alex Zanardi, hospitalisé depuis le 24 juillet, suit un parcours de soins sub-intensifs, préparé par une équipe multidisciplinaire coordonnée par les professeurs Luigi Beretta, directeur de la neuroreanimation, Mario Bussi, Directeur de l’oto-rhino-laryngologie, Sandro Iannaccone, directeur de la neuroréadaptation, et Pietro Mortini, directeur de la neurochirurgie. »

« Parallèlement, une nouvelle voie chirurgicale visant la reconstruction cranio-faciale a commencé. »

« Une première chirurgie a déjà été réalisée avec succès, il y a quelques jours, par le professeur Mario Bussi et une deuxième intervention du professeur Pietro Mortini est déjà prévue dans les prochaines semaines. »

« De plus, pendant plusieurs jours, Alex Zanardi a suivi des séances de rééducation cognitive et motrice, avec l’administration de stimuli visuels et acoustiques, auxquels le patient répond avec des signes transitoires et initiaux d’interaction avec l’environnement. »

« Face à ces progrès significatifs, les médecins réitèrent cependant la persistance d’un tableau clinique général complexe, sur le pronostic duquel il est absolument prématuré d’être déséquilibré. »

Sergio Perez privé de mise à jour sur sa monoplace à Sotchi

Le Mexicain Sergio Perez sera privé de mise à jour sur sa monoplace ce week-end pour le Grand Prix de Russie en raison d’un manque de nouvelles pièces pour Racing Point à la suite du crash de Lance Stroll au Mugello.

Au Grand Prix de Toscane, le Canadien Lance Stroll est allé percuter les barrières de pneus à haute vitesse en course et a détruit sa monoplace qui était équipée de nouvelles pièces.

Avant la course en Italie, l’ambition de l’équipe était de produire un deuxième ensemble de pièces pour donner à Sergio Perez la même mise à niveau pour le Grand Prix de Russie.

Racing Point a tenté de produire deux nouveaux packages de la mise à niveau, mais en raison d’un retard dans la production, ils n’ont pas été en mesure de livrer toutes les nouvelles pièces ce week-end à Sotchi.

Par conséquent, seul Lance Stroll bénéficiera du package de mises à jour sur sa monoplace ce week-end au Grand Prix de Russie, notamment parce que le Canadien est devant son coéquipier au championnat du monde des pilotes et que Sergio Perez quittera l’équipe à la fin de cette saison.

Cela signifie que Perez – qui a terminé cinquième en Toscane – devra attendre au moins le Grand Prix de l’Eifel en Allemagne au plus tôt pour mettre la main sur le nouveau package.

Cyril Abiteboul : Fernando Alonso est « extrêmement motivé »

Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing, a pu constater de lui-même l’extrême motivation de Fernando Alonso cette semaine lors d’une visite du double champion du monde à Enstone et à Viry.

Cette semaine, le pilote espagnol s’est rendu à Enstone en Angleterre pour mouler son baquet et commencer à travailler dans le simulateur de Renault en vue de son retour en catégorie reine du sport automobile en 2021.

Après Enstone, Alonso s’est envolé pour Paris pour retrouver les techniciens moteurs Renault à Viry dans le cadre d’une visite aux bancs et aux ateliers de construction de moteurs sur le site français.

« C’était formidable de revoir Fernando en personne dans l’équipe. » a décalé Cyril Abiteboul, directeur général et team principal de Renault F1, après la visite d’Alonso.

« Il est extrêmement motivé à l’idée de reprendre de la meilleure façon possible. Il veut véritablement s’impliquer dans les préparatifs. »

« Ces trois jours à Enstone et à Viry ont permis aux deux parties de renouer des liens et de poser des fondations très tôt. Cela sera essentiel pour démarrer du bon pied la saison 2021, une année clé dans notre progression en tant qu’équipe. »

Alonso : « Ce serait fantastique » de voir Sainz sur le podium avec Ferrari en 2021

Fernando Alonso estime que ce serait « fantastique » de voir Carlos Sainz sur le podium dès sa première année chez Ferrari en 2021.

Le double champion du monde Fernando Alonso – qui fera son grand retour en F1 avec Renault l’an prochain – ne tarit pas d’éloges sur son compatriote Carlos Sainz, qui quittera l’équipe McLaren à la fin de cette saison 2020 pour rejoindre Ferrari.

« Ces dernières années il a beaucoup grandi. Il a disputé des courses où le résultat était nécéssaire et il l’a toujours été là. » explique Fernando Alonso au journal espagnol AS.

« Ce n’est pas que son niveau a augmenté, parce qu’il était déjà très haut chez Toro Rosso et chez Renault, mais il n’avait peut-être pas la confiance et le soutien total de l’équipe durant ces années. »

« Je pense que Carlos a fait des super courses en 2016, 2017 et 2018 et qu’il n’a pas eu la même répercussion que ces deux dernières années et il a beaucoup grandi dans ce sens. »

« Sa signature chez Ferrari est une excellente nouvelle pour l’Espagne et notre sport. Avoir Carlos dans l’équipe la plus légendaire de la F1 à son âge assure un bel avenir à notre pays [dans le sport]. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense que son compatriote peut décrocher un podium dès sa première année chez Ferrari, Alonso répond: « Ce serait fantastique. »

« Mais je pense que nous visons tous les deux 2022. Mais bon, Ferrari reste Ferrari. En 2014, pour ma dernière année là-bas, nous avons eu une année difficile, mais en 2015 ils ont réussi à gagner dès la deuxième course en Malaisie. »

« Ils ne peuvent jamais être exclus, bien qu’ils souffrent cette année et que ce pourrait être la même chose l’année prochaine. Mais je pense qu’ils peuvent encore tenir tête à Mercedes et offrir beaucoup de batailles, c’est ce que nous espérons tous. »

Honda a appliqué des contre-mesures sur son moteur avant le GP de Russie

Honda a eu un peu plus de temps après la course au Mugello pour analyser les raisons qui ont forcé Max Verstappen à abandonner au Grand Prix d’Italie à Monza.

Le pilote Red Bull n’a pas terminé la course à Monza en raison d’un problème lié au moteur Honda, tandis qu’il a connu un autre problème mécanique sur la grille de départ du Grand Prix de Toscane au Mugello [il abandonnera finalement après le départ en raison d’un crash].

Avec trois courses d’affilé depuis le Grand Prix de Belgique, les ingénieurs de Honda n’ont pas eu suffisamment de temps pour analyser les raisons de cet abandon, mais c’est désormais chose faite avant le Grand Prix de Russie et Honda indique avoir appliqué quelques contre-mesures.

« En utilisant le temps écoulé depuis le Mugello, notre priorité a été d’analyser soigneusement la raison de l’abandon de Max [à Monza]. » nous explique Toyoharu Tanabe, directeur technique de Honda.

« Notre enquête a révélé que plusieurs facteurs étaient à l’origine du problème et nous avons pu appliquer des contre-mesures pour faire face à chacun d’entre eux, dans le but de garantir que le défaut ne se reproduise plus. »

« La piste de Sotchi présente un défi très différent des trois derniers circuits à grande vitesse, Spa, Monza et Mugello. »

« Il présente certaines caractéristiques d’un circuit urbain, comme plusieurs virages à 90 degrés, mais il possède également deux lignes droites assez longues. »

« Comme d’habitude, nous passerons les essais libres à optimiser les performances des PU pour les qualifications et la course et nous attendons avec impatience un week-end sans problème avec les quatre voitures. »

En Russie, la FIA met en garde les pilotes avant les qualifications

Le directeur de course de la FIA, Michael Masi, a déjà prévenu les pilotes avant le Grand Prix de Russie programmé ce week-end à Sotchi concernant les tours de préparation en qualifications.

C’est désormais devenu une habitude pour les pilotes de F1 que de ralentir fortement lors d’un tour de préparation avant de s’élancer en qualifications, le but de la manœuvre étant de se laisser suffisamment d’air propre devant eux pour tenter de boucler le tour le plus rapide.

Mais sur certains circuits comme à Sotchi ce week-end, le fait de ralentir brutalement à la fin du dernier secteur pourrait mener à des incidents en piste, notamment aux alentours des virages 12 et 13.

Pour cette raison, Michael Masi a déjà mis en garde les pilotes qui voudront créer un écart avec la monoplace qui les précède qu’il ne sera pas possible de le faire entre ces deux virages à Sotchi.

« Tout pilote ayant l’intention de créer un écart devant lui afin d’obtenir un tour clair ne doit pas tenter de le faire autour des virages 12 et / ou 13. » a indiqué Masi dans une note envoyées aux équipes ce jeudi.

« Tout pilote ayant été aperçu en train de faire cela sera signalé aux stewards comme étant en violation de l’article 27.4 du Règlement Sportif. »

Avant la séance de qualifications du Grand Prix de Russie programmé ce samedi 26 septembre, la FIA devrait également communiqué le fameux temps au tour maximum à respecter pour les pilotes.

Fernando Alonso a moulé son baquet chez Renault F1

En début de semaine, le double champion du monde Fernando Alonso a effectué sa première visite chez Renault à Enstone pour préparer sa saison 2021 en Formule 1.

L’Espagnol a retrouvé son écurie de cœur en se rendant sur les sites d’Enstone (Royaume-Uni) et de Viry-Châtillon (France) pour la première fois depuis plus de dix ans.

La carrière de Fernando en F1 est liée à Renault. L’Espagnol a fait ses débuts dans l’équipe en 2002, alors qu’il n’était âgé que de vingt-et-un ans. Il a signé sa première victoire en 2003 avant de remporter ses deux titres avec Renault en 2005 et 2006, puis de revenir en 2008 et 2009.

Fernando Alonso et l’équipe Renault sont toutefois focalisés sur l’avenir et la visite de cette semaine avait pour but de commencer les préparatifs de la saison 2021.

Lors de ses deux jours à Enstone, Alonso a bouclé une journée complète dans le simulateur de l’équipe, moulé son baquet et rencontré les ingénieurs de la direction technique de Renault avant de visiter la soufflerie pour observer les progrès pour l’an prochain.

Fernando s’est ensuite envolé pour Paris pour retrouver les techniciens moteurs Renault à Viry dans le cadre d’une visite aux bancs et aux ateliers de construction de moteurs sur le site français.

« Revenir à Enstone était une excellente expérience » a déclaré Fernando Alonso.

« Ces journées étaient riches en émotions. Beaucoup de choses ont changé ; le simulateur est nouveau, la soufflerie a été mise à jour, mais certaines choses sont restées les mêmes : les bureaux, la salle de sport que je fréquentais souvent… »

« C’était comme une première journée à l’école, avec beaucoup de choses à apprendre et d’informations à digérer, mais c’était extrêmement productif. »

« J’ai suivi un programme dans le simulateur, je me suis un peu habitué à la voiture, j’ai testé les installations — la dernière fois que j’étais venu, le simulateur n’existait pas encore ! »

« J’ai ensuite moulé mon baquet avant des réunions avec des personnes clés pour comprendre le programme de l’année prochaine. Il s’agissait vraiment de se remettre dans le bain. »

« Je crois que l’équipe a tous les atouts en main pour l’avenir. Les dernières courses ont été encourageantes pour tout le monde, y compris moi. »

« Revoir Renault être compétitif est une bonne chose pour le sport et je me suis réjoui de voir ces progrès. »

« Le chemin est encore long et le milieu de tableau est extrêmement serré, mais je pense qu’ils ont fait un travail incroyable en piste. »

« Les deux dernières courses ont été très excitantes à regarder et j’ai hâte de revenir dans le match. Je vais maintenant suivre tout ce que l’équipe attend de moi : des jours de simulateur, apporter mon aide sur certains week-ends et être disponible pour tout ce dont elle a besoin. »

Vers l’ajout d’une course « surprise » au calendrier de la F1 ?

Certains directeurs d’équipe sont favorables à l’idée d’ajouter une course « surprise » au calendrier de la F1 afin d’apporter un peu plus d’imprévisibilité au sport et donc d’améliorer le spectacle.

Cette année en raison de la crise sanitaire, la F1 a dû faire preuve d’imagination pour remplacer les destinations annulées et a donc choisi d’ajouter des circuits que la catégorie reine du sport automobile ne visitait plus depuis un long moment ou n’avait même encore jamais visité.

En 2020, des circuits comme le Mugello, Imola, Istanbul, Portimao au Portugal ou encore le Nürburgring ont donc fait leur apparition au calendrier et les différents patrons d’écurie ne s’opposeraient pas à ce qu’une de ces courses soit ajoutée au calendrier en tant que Grand Prix « surprise ».

« C’est formidable que la F1 se rende sur ces différents sites et nous en avons encore d’autres avec Istanbul et Imola. » a déclaré Christian Horner, le directeur de l’équipe Red Bull Racing.

« Cela maintient la compétition pour une place pour l’une des 22 courses du calendrier et je pense que ce serait bien d’avoir une sorte de course d’invitation une fois par an pour se rendre sur ces différentes pistes. »

Le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, est également favorable à l’idée et juge le concept très interessant.

« Je pense que c’est un nouveau concept intéressant qui est né de la nécessité d’avoir plus de courses à l’ère du COVID, et c’est intéressant. » a déclaré Wolff.

« Vous pouvez certainement voir plus de vulnérabilité. Les équipes se présentent avec peu de connaissances sur ces pistes, et vous pouvez voir que les performances sont très différentes d’une piste où nous allons souvent. »

« Vous venez au Nurburgring ou vous venez à Silverstone, où nous y sommes allés chaque année, il n’y a donc pas grand-chose que vous puissiez optimiser en étant simplement créatif ou flexible dans la réflexion, car nous y sommes allés tellement de fois. »

Du côté de chez Haas, même son de cloche avec Guenther Steiner, qui aimerait avoir un peu plus d’imprévisibilité: « J’aime le changement, si vous faites toujours la même chose, vous en connaissez toujours le résultat – c’est beaucoup plus prévisible lorsque vous faites toujours la même chose. »

« Je pense que ce serait formidable si nous pouvions faire une rotation, si c’est possible commercialement, et c’est à la Formule 1 de se pencher là-dessus. »

« En voyant ce qui s’est passé au Mugello, j’attends vraiment avec impatience le Nürburgring, Portimao et Imola. »

Magnussen ne peut que constater un marché des pilotes compétitif

Kevin Magnussen est bien conscient que son baquet chez Haas est convoité par de nombreux candidats potentiels et l’avenir du Danois en F1 devrait se jouer dans les prochains mois.

L’équipe américaine Haas n’a toujours pas dévoilé les noms de ses pilotes pour la saison 2021, alors que les deux pilotes actuels Romain Grosjean et Kevin Magnussen arrivent tous deux en fin de contrat.

Interrogé sur son avenir, Magnussen est bien conscient que l’arrivée sur le marché de pilotes comme Nico Hülkenberg et Sergio Perez va inévitablement ébranler le mercato cet hiver et faire réfléchir ses patrons, qui auront la possibilité de signer des pilotes en provenance de grandes équipes.

« J’ai appris qu’on ne peut jamais être sûr de rien en F1. C’est clairement un marché des pilotes très compétitif quand on voit qui est disponible. » explique Magnussen au journal danois Ekstra Bladet.

« Il y a Perez et Hülkenberg, puis des pilotes juniors Ferrari comme Schumacher ou Shwartzman ou IIot. »

« Ils ont une connexion avec Ferrari et nous sommes une équipe Ferrari avec Alfa Romeo. Cela signifie qu’il y a un nombre raisonnable de prétendants pour le baquet. »

« Je préférerais être dans une position totalement sûre avec un contrat signé. Mais je le prends comme ça vient et je suis devenu meilleur pour me concentrer sur mon travail, malgré le fait que ces choses tournent en arrière plan et malgré la pression. »

« J’ai plus confiance en moi. Je peux faire de mon mieux sous cette pression et en tirer profit. Dans le passé, j’ai été vraiment touché par cela, et je n’arrivais pas à me mettre dedans et aller au-delà de ma performance. Je sens que je suis devenu meilleur dans ce domaine. »

Le directeur de l’équipe Haas, Guenther Steiner, a récemment déclaré qu’il pourrait prendre une décision en fin d’année, voire cet hiver.

Toto Wolff en stress à l’idée d’accueillir les caméras de Netflix en Russie

Ce week-end au Grand Prix de Russie, l’équipe Mercedes accueillera dans ses installations à Sotchi une équipe de tournage de Netflix, alors qu’elle enregistrera des images pour la troisième saison de Drive To Survive.

Mais compte tenu de ce qui s’est passé la dernière fois lorsque Mercedes a ouvert ses portes à l’équipe Netflix au Grand Prix d’Allemagne 2019, le directeur de l’équipe, Toto Wolff, a admis être un peu inquiet avant le Grand Prix de Russie.

L’année dernière, la course de Hockenheim a vu Mercedes célébrer 125 ans de participation dans le sport automobile, en dévoilant une livrée spéciale pour le Grand Prix d’Allemagne, tandis que les membres de l’équipe arboraient des tenues rétro dans le garage.

Mais alors que les caméras de Netflix filmaient de l’intérieur, la course de Mercedes s’est déroulée de façon inattendue avec un  Valtteri Bottas qui a crashé sa F1 à moins de 10 tours de l’arrivée – tandis Lewis Hamilton a lui aussi tapé un mur, ce qui a obligé le Britannique à rentrer aux stands pour changer d’aileron avant, mais son arrêt a duré une éternité [50 secondes].

Au final, le Grand Prix d’Allemagne a été la pire course de Mercedes au cours de la saison 2019 avec un abandon pour Bottas et une lointaine neuvième place pour Hamilton à l’arrivée de l’épreuve.

Toto Wolff espère donc que la présence des caméras de Netflix ce week-end au Grand Prix de Russie ne soit pas de mauvaise augure pour la performance de son équipe sur l’Autodrome de Sotchi.

« L’année dernière, [l’équipe de tournage] nous a suivis à Hockenheim où nous avons célébré notre course à domicile et 125 ans de sport automobile – et avons eu notre pire course de la saison. » a déclaré Wolff.

« Cela a donné un épisode Netflix très divertissant, mais nous espérons que cette fois nous pourrons avoir un excellent contenu et une belle course. »

L’Autrichien peut tout de même laisser un peu retomber la pression puisque son équipe a remporté chaque Grand Prix de Russie depuis que la course a été ajoutée au calendrier en 2014.

Après le carambolage au Mugello, Sainz souhaite discuter avec les pilotes en Russie

Après avoir été l’un des pilotes impliqués dans un terrible crash lors de la dernière course au Mugello, Carlos Sainz a déclaré qu’il souhaitait des discussions entre les pilotes ce week-end au Grand Prix de Russie afin d’éviter qu’un incident similaire ne se reproduise.

Carlos Sainz a été pris dans l’accident lors du redémarrage de la Safety Car au Grand Prix de Toscane qui a également éliminé Kevin Magnussen, Antonio Giovinazzi et Nicholas Latifi dans la ligne droite des stands.

Avant la course de cette semaine à Sotchi dans le cadre du Grand Prix de Russie, l’Espagnol dit vouloir s’assurer qu’un tel accident ne puisse plus se reproduire à l’avenir et va donc remettre le sujet sur la table vendredi lors du traditionnel briefing des pilotes.

« La troisième triplette de la saison nous a offert des hauts et des bas. Le bon résultat à Monza a été un coup de pouce important pour toute l’équipe, mais ce qui s’est passé au Mugello est quelque chose que j’espère que nous ne reverrons jamais en course. » nous explique Sainz.

« Comme je l’ai déjà dit, le plus important est que tout le monde soit indemne, mais je suis sûr que nous en reparlerons tous ensemble en Russie pour comprendre ce qui s’est passé et convenir de la manière dont nous pouvons l’éviter à l’avenir. »

Pour information, la FIA de son côté a estimé que c’était aux pilotes de faire attention et Michael Masi, directeur de course, ne comptait pas au lendemain du Grand Prix de Toscane modifier les règles sur la relance après une Safety Car.

Giancarlo Minardi très critique : « Je n’aime pas cette F1 »

Giancarlo Minardi, l’ancien patron de l’écurie de F1 Minardi, s’est montré très critique envers la Formule 1 moderne après un Grand Prix de Toscane animé disputé au Mugello il y a quelques jours et qui a été interrompu par deux fois en raison de crashs.

Le crash le plus spectaculaire a eu lieu dans la ligne droite de départ/arrivée lorsque plusieurs pilotes se sont percutés à la relance de la course, notamment parce que le leader Valtteri Bottas a roulé très lentement jusqu’à la ligne d’arrivée, créant sans le vouloir un effet accordéon derrière lui.

Minardi estime que la F1 moderne veut à tout prix donner la priorité au spectacle au détriment de la sécurité des pilotes et l’Italien ne mâche pas ses mots.

« Je n’aime pas cette Formule 1 car nous voulons à tout prix donner la priorité au spectacle, même au détriment de la sécurité, comme nous l’avons vu à l’occasion du premier redémarrage après le retour du safety car [au Mugello]. » nous explique Minardi.

« Les règles ont été modifiées sans que nous ayons pu les essayer au préalable, créant des accidents et le chaos. Les pilotes, dans cette circonstance, ne sont pas en tort. »

« Le Mugello a certainement réussi le test et a démontré que les pilotes ne sont plus habitués à courir sur des circuits historiques avec du gravier juste à côté des vibreurs. »

« Il y avait seulement douze voitures à l’arrivée et cela n’avait pas été vu depuis un bon moment, mais cela ne reflète pas forcément les forces en présence du peloton, même si je suis satisfait de la troisième place d’Albon avec Red Bull et aussi de Renault avec Daniel Ricciardo. »

« Une fois de plus, Mercedes a joué avec ses adversaires. A chaque redémarrage, ils ont pu gagner immédiatement deux secondes d’avance, puis prendre l’avantage tour après tour. Ils ont une force unique, comme en témoigne le meilleur tour de Hamilton à la toute fin. »

« La F1, cependant, doit faire un « point final » car ce n’est pas bon. On ne peut pas continuer à changer les règles qui, entre autres, déstabilisent aussi la lecture de la course. »

Laurent Mekies : « Il n’est pas dans la nature de Ferrari de baisser les bras »

A l’entame d’un nouveau Grand Prix dans une saison très décevante pour elle, l’équipe Ferrari arrive en Russie avec quelques évolutions aérodynamiques et la volonté de bien faire.

Même si les résultats sont très loin des attentes de l’écurie et de ses fans, Laurent Mekies, le Directeur sportif de la Scuderia, affirme que l’état d’esprit reste bon au sein de l’équipe : « La première partie de saison s’est avérée très difficile pour la Scuderia, comme le montrent les résultats. »

« Mais il n’est pas dans la nature de Ferrari de baisser les bras. En aucune circonstance. C’est dans cet esprit que nous abordons le week-end de Sotchi, même si, depuis que nous venons ici, la piste ne nous a jamais été trop favorable. « précise le Français.

Sebastian Vettel et Charles Leclerc bénéficieront de quelques évolutions sur leur SF1000, comme prévu par le plan suivi par Ferrari : « Nous allons introduire quelques petites mises à jour aérodynamiques sur le SF1000, dans le cadre du plan qui s’étend sur les prochaines courses pour corriger au maximum les faiblesses constatées lors des dernières courses, notamment en vue de 2021. »

« On ne s’attend pas à ce que ce petit package nous apporte de grands changements mais il nous permettra de vérifier sa fonctionnalité et de nous donner une base pour les développements futurs. » conclut Mekies.

Les billets pour le GP d’Emilie-Romagne à Imola sont en vente

Le circuit Enzo e Dino Ferrari, à Imola, va accueillir une manche du championnat du monde de Formule 1 cette saison, le week-end du 31 octobre et 1er novembre.

Baptisé le Grand Prix d’Emilie-Romagne, il aura la particularité de se dérouler sur deux jours, le samedi et le dimanche, faisant donc l’impasse sur les traditionnelles deux premières séances d’essais libres du vendredi.

De plus, le circuit situé à Imola a reçu l’autorisation d’accueillir du public, uniquement dans ses tribunes. 13 147 spectateurs très précisément vont donc pouvoir prendre place pour assister au week-end.

Des règles sanitaires strictes

L’accueil du public se fera dans le plus strict respect des règles sanitaires en vigueur sur le sol italien.

En effet, la vente des billets ne se fera qu’en ligne, ceux ci seront nominatifs et valables uniquement pour une des deux journées. Aucune billetterie ne sera présente sur le circuit.

Le port du masque sera obligatoire dans l’enceinte du circuit et les spectateurs ne pourront le retirer qu’une fois qu’ils seront assis sur leur siège. Du gel hydroalcoolique sera mis à disposition. Une distanciation d’un mètre entre chacun d’eux sera bien évidemment obligatoire.

Des places de parking gratuites seront mises à disposition à proximité des tribunes avec un flux régulé afin d’éviter tout rassemblement excessif.

Enfin, chaque spectateur devra se soumettre à une prise de température à l’entrée du circuit. Toute personne présentant des symptômes grippaux ou une température égale ou supérieure à 37,7° C sera placée dans une zone d’isolement près de l’entrée et soumise à une nouvelle mesure après un certain temps.

Si la deuxième mesure détecte également une température supérieure ou égale à 37,5° C, le spectateur ne sera pas autorisé à entrer.

Des billets à quels prix ?

Les billets pour les journées du samedi et du dimanche ont été mis en vente par le circuit et leurs prix varient de 32€ à 550€ selon la tribune et la journée choisie.

Les spectateurs pourront prendre place dans les tribunes installées sur la ligne de départ et dans les virages de Tosa, Acqua Minerali et Rivazza.

Le tableau ci-dessous répertorie les billets mis en vente par tribune ainsi que leur prix :

 

Lewis Hamilton parmi les 100 personnalités les plus influentes du « Time »

Le pilote de F1 Lewis Hamilton figure parmi les 100 personnalités les plus influentes de l’année 2020 selon le magazine Time.

Le magazine américain Time établit annuellement depuis 1998 une liste des 100 personnalités les plus influentes du moment à travers le monde et le pilote Mercedes Lewis Hamilton figure aujourd’hui dans cette liste, notamment parce que le Britannique se bat depuis le début de l’année sur divers sujet extra-sportifs comme le racisme ou encore l’écologie.

« Lewis Hamilton est quelqu’un que j’ai idolâtré. Il est sur le point de remporter son septième championnat de Formule 1 cette saison, égalant le record de Michael Schumacher. » a écrit le pilote de NASCAR Bubba Wallace dans le Time au sujet de Lewis Hamilton.

« Sept est un chiffre magique en course. Dale EarnhardtSr., Jimmie Johnson et Richard Petty ont chacun remporté sept titres de la saison NASCAR. »

« Lewis, 35 ans, est assez jeune pour continuer à remporter des championnats et établir de nouveaux records de tous les temps. »

« Je suis le seul pilote noir au plus haut niveau de la NASCAR. L’exemple de Lewis – en tant que seul pilote Black en F1 – est donc particulièrement significatif pour moi. »

« Il montre que nous pouvons le faire. Le voir conquérir la piste presque chaque week-end, cela me motive à essayer de faire de même. »

« Son activisme a également ému le monde. Lewis a attiré l’attention internationale sur le mouvement BlackLives Matter, à travers son plaidoyer sur les réseaux sociaux et lors d’événements de F1. »

« La préparation mentale de Lewis, son aura, sa capacité à tirer parti de chaque occasion d’utiliser sa plate-forme pour chasser le racisme sont plus qu’un simple modèle pour les pilotes de voitures de course et les autres athlètes. »

« Il est une source d’inspiration pour tout le monde. » conclut Wallace.

Binotto « très excité » à l’idée de travailler avec Sainz chez Ferrari en 2021

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, se dit « très excité » à l’idée d’accueillir l’Espagnol Carlos Sainz dans son écurie à partir de la saison prochaine en F1.

La Scuderia Ferrari aura l’an prochain le duo de pilotes le plus jeune de son histoire avec le Monégasque Charles Leclerc et le Madrilène Carlos Sainz – qui quittera l’équipe McLaren à la fin de cette saison 2020 pour rejoindre Maranello.

Lorsqu’on demande à Mattia Binotto s’il est impatient de commencer à travailler avec Carlos Sainz Jr, le manager Suisse répond: « Je suis très excité. Nous avons fait notre choix et je pense que nous avons fait le bon choix. »

« Je suis très heureux que Carlos rejoigne l’équipe, très satisfait de notre composition. « Tous deux [Saine et Leclerc] sont très jeunes et commencent à avoir de l’expérience. »

« Nous ne cherchons pas seulement à obtenir des victoires, mais un long cycle, en créant des fondations solides, et lorsque vous essayez de créer des fondations solides et en les basant sur une jeune équipe, non seulement du côté des ingénieurs, des techniciens mais aussi des pilotes, c’est le bon choix à faire. »

Carlos Sainz remplacera directement le quadruple champion du monde Sebastian Vettel l’an prochain chez Ferrari, alors que l’Allemand rejoindra pour sa part l’équipe d’usine Aston Martin.

Lorsqu’on lui demande ce qu’il pense de la signature de Vettel chez Aston Martin, Binotto répond: « Je suis vraiment très, très heureux. »

« Je pense que le fait que nous ayons décidé très tôt et que nous lui ayons communiqué très tôt [la décision qu’il ne resterait pas dans l’équipe l’an prochain] devait lui donner une chance de trouver un baquet, et le fait qu’il ait trouvé un baquet est un succès pour nous. »

« Je suis donc très heureux pour lui en tant que pilote, en tant que personne, et heureux pour la Formule 1 car je pense qu’il est important de conserver Sebastian dans le cirque. Je pense que c’est un excellent résultat. »

Sergio Pérez s’estime malchanceux depuis le début de la saison

L’équipe Racing Point a beaucoup fait parler d’elle ces dernières semaines en annonçant la signature de Sebastian Vettel à compter de la saison 2021.

Sergio Pérez fait les frais de cette arrivée du pilote allemand et se voit contraint de quitter l’équipe qui s’appellera Aston Martin dès l’année prochaine.

La saison du pilote mexicain a été mouvementée jusque là puisqu’il a été à ce jour le seul pilote ayant été testé positif à la Covid-19, ce qui l’a empêché de participer aux deux Grands Prix qui se sont déroulés à Silverstone plus tôt dans l’année.

Sans podium à son actif cette saison, au contraire de son équipier Lance Stroll 3ème à Monza, Pérez s’estime peu chanceux : « Je ne pense pas que la chance ait toujours été de mon côté dans les courses jusqu’à présent. J’ai le sentiment que nous pouvons obtenir beaucoup mieux. »

Monté sur le podium en Russie en 2015, le pilote Racing Point compte capitaliser sur son aisance sur la piste de Sotchi pour marquer des gros points ce week-end : « Sotchi a toujours été un circuit où j’ai été fort et je pense que nous pouvons marquer de bons points ce week-end. »  précise-t-il.

« J’aime vraiment Sotchi. J’ai de bons souvenirs ici. C’est une bonne piste et j’aime le défi qu’elle propose. »

« Le freinage est vraiment important ici et il faut être très précis. Il y a beaucoup de virages à angle droit, ce qui n’est pas facile et peut vous surprendre. »

« Vous devez donc vous assurer de réaliser des tours propres, car les murs en béton ne sont jamais loin. » conclut le Mexicain.

La pole position ne sera pas primordiale en Russie

Le circuit du parc olympique de Sotchi, élaboré par Hermann Tilke et cadre du Grand Prix de Russie, est assez différent des autres en ce sens qu’il propose beaucoup de virages à angle droit.

La ligne droite de départ est également très longue et le premier freinage après l’extinction des feux intervient au bout d’un kilomètre, ce qui laisse le temps aux pilotes derrière le poleman de profiter de l’aspiration de celui-ci.

Cette situation avait créé un quiproquo chez Ferrari l’an passé puisque le poleman Charles Leclerc avait fait bénéficier son équipier Sebastian Vettel, 3ème sur la grille, de son aspiration pour lui offrir la première place et propulser ainsi les deux monoplaces rouges en tête.

Selon une discussion qui avait eu lieu avant la course, l’Allemand devait rendre sa positon au Monégasque, ce que le quadruple champion du monde n’avait finalement pas fait avant d’abandonner sur un problème mécanique quelques tours après son premier arrêt au stand.

Cet incident fait dire à Toto Wollf, Directeur de l’équipe Mercedes, que la pole position n’est pas cruciale sur cette piste : « La piste a un tracé assez inhabituel et ce qui la caractérise particulièrement et qui la rend spéciale c’est le long trajet de la pole à la première zone de freinage. »

« Cela signifie que le poleman n’est pas nécessairement dans la position la plus forte pour le départ de la course car les voitures derrière lui bénéficient de l’aspiration. »

« On a pu le voir l’année dernière lorsque Vettel a dépassé Leclerc à l’entame du virage 2 et, en 2017, lorsque Valtteri [Bottas] a battu le poleman Vettel en partant de la 3ème position. »

Donc, malgré un monoplace véloce en qualifications, Mercedes pourrait être fragilisée en course par une position avantageuse sur la grille de départ : « Notre rythme de qualifications a été très fort cette année, mais cette force pourrait facilement se transformer en vulnérabilité le jour de la course à Sotchi. » conclut Wolff.