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Les pilotes de F1 prévoient de prendre une position publique collective contre le racisme avant le Grand Prix d’Autriche de dimanche.

Les 20 pilotes de la grille de la F1 porteront et des T-shirts sur lesquels sera affiché le message « End Racism » que l’on peut déjà voir un peu partout autour du circuit de Spielberg et sur les monoplaces.

Les pilotes se sont rencontrés vendredi soir en Autriche et ont été unanimes dans leur soutien à la lutte contre le racisme et la nécessité d’une diversité accrue dans le sport automobile.

Mais il y avait des opinions divergentes quant à savoir s’ils devaient mettre un genou à terre sur la grille avant la course comme cela a été annoncé plus tôt cette semaine.

Quinze des vingt pilotes aurait souhaité mettre un genou à terre ce dimanche pour montrer leur soutien dans la lutte contre le racisme, alors que cinq d’entre eux auraient émis des doutes sur ce geste.

Il est donc possible que certains pilotes décident à titre personnel de poser un genou à terre ce dimanche.

« La Grand Prix Drivers ‘Association [GPDA] a tenu un certain nombre de réunions virtuelles avec les 20 pilotes de F1 pour convenir de la meilleure façon de montrer leur soutien collectif à la lutte contre le racisme avant le Grand Prix de ce week-end. » peut-on lire dans un communiqué de la GPDA.

« Les 20 pilotes sont unis avec leurs équipes contre le racisme et les préjugés, tout en adoptant les principes de la diversité, de l’égalité et de l’inclusion et en soutenant l’engagement de la F1 à cet égard. »

« Ensemble, les pilotes montreront tous leur soutien public à cette cause dimanche avant la course, reconnaissant et respectant que chaque individu a la liberté de montrer son soutien pour mettre fin au racisme à sa manière et sera libre de choisir comment le faire avant le départ de la course dimanche. »

On s’attend à ce que le pilote Mercedes Lewis Hamilton se démarque de ses camarades ce week-end en montrant son soutien à la lutte contre le racisme avec un geste fort.

Le sextuple champion du monde, seul pilote Noir en F1, courra cette saison au volant d’une monoplace à la livrée totalement Noire, avec une combinaison Noire et un casque Noir affichant le message « Black Lives Matter » au sommet.

Lewis Hamilton s’est rendu sur Instagram pour réfuter les affirmations d’un tabloïd britannique selon lesquelles il aurait exigé un salaire astronomique, insistant à la place sur le fait qu’il n’avait même pas entamé de discussions avec Mercedes concernant un nouveau contrat.

Le champion du monde en titre, qui a remporté cinq de ses six titres avec Mercedes, se retrouvera hors contrat à la fin de cette campagne 2020, bien que lui et le patron de l’équipe Toto Wolff aient indiqué leur intention de rester ensemble.

Samedi matin, le Daily Mail a rapporté que Hamilton demandait un salaire plus élevé que celui que Mercedes était prêt à offrir, mais le principal intéressé a répondu au média cité en publiant un message sur ses réseaux sociaux.

« Les médias continuent donc d’écrire sur (mon) contrat, mais je n’ai même pas parlé à Toto à ce sujet encore. » a écrit Hamilton.

« Je n’ai aucun exigence, les négociations n’ont pas encore commencé. Alors s’il vous plait, arrêtez d’écrire des conneries. »

Ce vendredi, Toto Wolff a laissé entendre que la signature de Lewis Hamilton et de son coéquipier Valtteri Bottas ne serait qu’une simple formalité, bien qu’il ait déclaré qu’il n’y avait « aucune urgence » à régler les affaires.

« Je suppose que nous allons bientôt faire les prochaines étapes, mais je ne veux pas m’engager sur le timing, parce que je ne veux pas répondre aux questions chaque week-end de course pour savoir pourquoi les contrats ne sont pas conclus. » a déclaré l’Autrichien.

« Il n’y a aucune urgence en la matière. Nous voulons tous le faire, et quand le moment sera venu, nous l’annoncerons. »

Le pilote Red Bull Alex Albon ne pourra pas bénéficier du nouvel aileron avant sur sa RB16 pour la suite du week-end.

Ce vendredi, le pilote Red Bull Max Verstappen a brisé l’aileron avant évolué de sa monoplace sur l’un des vibreurs du tracé Red Bull Ring pendant la seconde séance d’essais libres du Grand Prix d’Autriche.

Cet aileron était un nouveau concept introduit par l’équipe pour cette première course de l’année, alors que seuls deux exemplaires ont produits par l’écurie (un pour Verstappen et l’autre pour Albon).

Helmut Marko, le consultant motorsport de Red Bull, a confirmé ce samedi qu’Alex Albon ne pourrait pas bénéficier du nouvel aileron avant pour la suite du week-end et qu’il ne serait monté que sur la RB16 de Verstappen.

« Max a cassé l’un des deux nouveaux ailerons avant disponible sur le vibreur au virage numéro 6. Par conséquent, nous ne pouvons plus équiper les deux voitures de la même manière et Alex Albon ne peut pas avoir le nouvel aileron avant. » a confirmé Marko au micro d’ORF, cité par Motorsport-Magazin.

Alex Albon devra donc poursuivre le week-end du Grand Prix d’Autriche avec un aileron avant version Barcelone sur sa RB16.

Romain Grosjean pense qu’il est « inacceptable » que les meilleurs pilotes de Formule 1 comme Lewis Hamilton gagnent plus de 40 millions de dollars par an alors que certains de ses rivaux gagnent beaucoup moins.

Avec la F1 envisageant une certaine forme de plafond salarial pour les pilotes à l’avenir dans le cadre des mesures de réduction des coûts, certains sont en faveur de cette décision, car ils estiment que cela pourrait même améliorer les choses, tandis que d’autres s’y opposent car ils estiment que les grandes stars devraient pouvoir gagner plus.

Grosjean, qui est directeur de l’association des pilotes de Grand Prix (GPDA), a déclaré qu’il y avait eu un débat sur la question – et l’une des préoccupations était que le plafonnement des salaires au sommet pourrait avoir un impact sur la carrière des jeunes pilotes.

« Nous avons eu cette discussion au GPDA. » a expliqué Romain Grosjean ce vendredi à Spielberg cité par Autosport.

« Certains étaient pour, d’autres étaient contre. Je pense qu’il est inacceptable que Lewis Hamilton – par exemple – gagne plus de 40 millions de dollars alors que certains pilotes gagnent 150 000 € par an pour le même travail. »

« Cependant, ce qui a été souligné, c’est que si nous plafonnons les salaires des pilotes, nous brisons toute l’échelle du sport automobile. »

« Qui investirait de l’argent dans des programmes de jeunes pilotes pour payer leurs courses s’ils ne peuvent pas récupérer leur argent en prenant un pourcentage des salaires élevés des pilotes? C’est le débat. »

« Personnellement, je n’étais pas nécessairement contre l’idée d’avoir les salaires des pilotes  dans le plafond budgétaire. »

« Mais alors, à coup sûr, vous vous interrogeriez sur le fabricant ou le gestionnaire qui viendrait dépenser une fortune sur un pilote pour récupérer 20% de quelque chose qui est plafonné, il ne récupérerait alors jamais son argent… »

Ce samedi, Lewis Hamilton a d’ailleurs tenu à souligner sur ses réseaux sociaux que les différentes rumeurs qui ont émergé cette semaine dans certains médias « spécialisés » au sujet de son salaire n’étaient que des « conneries ».

Le Britannique ayant insisté sur le fait qu’il n’avait pas encore débuté de négociation avec Mercedes pour 2021.

Le pilote Red Bull Alexander Albon se méfie comme de la peste des vibreurs « tueurs d’aileron » sur le tracé du Red Bull Ring en Autriche ce week-end.

Ce vendredi pendant la seconde séance d’essais libres du Grand Prix d’Autriche, le coéquipier d’Alex Albon, le Néerlandais Max Verstappen, est allé briser l’aileron avant de sa monoplace sur l’un des vibreurs du tracé autrichien.

Pourtant, cette année la FIA a décidé de supprimer les fameuses « saucisses » qui étaient positionnées sur les deux derniers virages du circuit et qui avaient causé de sérieux dégâts sur les monoplace de F1 l’an dernier pendant les essais libres.

Malgré cela, les vibreurs du Red Bull Ring restent assez agressifs avec les monoplaces et les pilotes ont donc reçu la consigne avant d’arriver à Spielberg d’éviter de trop grimper dessus.

Plus facile à dire qu’à faire, puisque les pilotes doivent aller chercher les limites de la piste et donc grimper le plus loin possible sur ces vibreurs pour essayer de « gratter » quelques dixièmes par tour.

Auteur du treizième temps lors de la seconde séance d’essais libres de ce vendredi, le pilote Red Bull Alex Albon va tout faire pour ne pas prendre trop de risques pour la suite du week-end.

« Vous devez apprendre où sont les limites ici, parce que certains vibreurs sont dangereux et certains d’entre eux peuvent être des tueurs d’aileron avant. » explique Albon.

« Mais dans l’ensemble, la voiture se comportait relativement bien. J’ai juste hâte d’être à demain [samedi pour les qualifications]. »

Mise à jour le 4/07 à 11h45 : Albon ne bénéficiera pas du nouvel aileron avant pour la suite du week-end.

Helmut Marko, le consultant motorsport de Red Bull, a confirmé ce samedi qu’Alex Albon ne pourrait pas bénéficier du nouvel aileron avant pour la suite du week-end et qu’il ne serait monté que sur la RB16 de Verstappen.

« Max a cassé l’un des deux nouveaux ailerons avant disponible sur le vibreur au virage numéro 6. Par conséquent, nous ne pouvons plus équiper les deux voitures de la même manière et Alex Albon ne peut pas avoir le nouvel aileron avant. » a confirmé Marko au micro d’ORF.

Alex Albon devra donc poursuivre le week-end du Grand Prix d’Autriche avec un aileron avant version Barcelone sur sa RB16.

La F1 a indiqué aujourd’hui avoir déjà procédé à un peu plus de 4000 tests Covid-19 depuis le vendredi 26 juin et aucun cas positif n’a été détecté à ce jour.

Pour permettre au sport de reprendre cette année, la F1 et la FIA ont mis en place une série de mesures visant à rendre le paddock totalement hermétique au virus de la Covid-19.

Pour ce faire, des tests PCR sont pratiqués sur toutes les personnes accréditées pour les différentes manches de la saison 2020, et jusqu’à présent, aucun cas positif n’a été detecté.

« La FIA et la Formule 1 peuvent confirmer aujourd’hui qu’entre le vendredi 26 juin et le jeudi 2 juillet, 4 032 personnes [pilotes, personnel d’équipes] ont été testés pour le COVID-19. De ce nombre, aucune personne n’a été testée positive. » peut-on lire dans un communiqué de la F1 ce samedi.

« La FIA et la Formule 1 fournissent ces informations agrégées à des fins d’intégrité et de transparence vis à vis de la concurrence. »

« Aucun détail spécifique sur les équipes ou les individus ne sera fourni par la FIA ou la Formule 1 et les résultats seront rendus publics tous les 7 jours. »

L’équipe Red Bull Racing ne devrait pas tarder à introduire son propre système DAS sur sa RB16, comme l’a laissé entendre Christian Horner, le directeur de l’équipe de Milton Keynes,  ce vendredi en Autriche.

Ce vendredi à Spielberg, l’équipe Mercedes a décidé de faire rouler ses deux pilotes avec le très controversé système DAS monté sur la W11.

Ce système – qui permet au pilote d’agir sur l’angle des roues avant en poussant ou en tirant sur la colonne de direction – a fait couler beaucoup d’encre pendant les essais hivernaux à Barcelone mais a été jugé parfaitement légal par la FIA avant le début de la saison 2020.

Malgré le fait que le DAS ait été jugé légal par la FIA, l’équipe Red Bull Racing a tout de même porter une réclamation officielle ce vendredi auprès de la FIA pour s’assurer à nouveau de la conformité de ce système.

Il ne faut pas se tromper, si Red Bull a décidé de porter une réclamation ce week-end contre Mercedes, c’est uniquement pour avoir des clarifications techniques détaillées de la part des commissaires de course du Grand Prix d’Autriche, qui ont dû bosser plus de six heures ce vendredi pour publier un compte rendu détaillé [que vous pouvez voir tout en bas de cet article] sur les raisons pour lesquelles le DAS de Mercedes est légal.

En effet, vous devez certainement vous souvenir de l’affaire Renault l’an dernier au Grand Prix du Japon où l’équipe du constructeur français avait été placée sous enquête après la course suite à une réclamation portée par l’équipe Racing Point concernant une potentielle non conformité sur le système de freinage des deux monoplaces.

Racing Point reprochait à Renault d’utiliser un système d’aide à la conduite en rapport avec le système d’ajustement d’équilibre du freinage de la RS19 qui se faisait de façon quasi automatique entre chaque virage.

Ce système avait été jugé légal par la FIA avant le début de la saison 2019, mais les commissaires de course du Grand Prix du Japon ont eu un tout autre jugement en déclarant que le système utilisé par les deux Renault n’était pas un système automatique et donc pas illégal en soi, mais que ce système constituait une aide apportée aux pilotes, ce qui est pour le coup jugé illégal par la FIA. Les deux Renault ont donc été exclues des résultats du GP du Japon 2019.

Red Bull peut désormais introduire son DAS

Maintenant que Red Bull a la double certitude que le système DAS de Mercedes est parfaitement légal, l’équipe basée à Milton Keynes devrait prendre la décision d’introduire elle aussi un système similaire sur la RB16 pilotée par Max Verstappen et Alexander Albon.

On ne sait pas si Red Bull a vraiment développé un tel système, mais Christian Horner a laissé entendre que son équipe introduirait « peut-être » une technologie similaire sur sa monoplace.

« Nous attendrons de voir si il est adapté sur leurs voitures [Mercedes], évidemment c’est un système compliqué, c’est un système intelligent. »

« De toute évidence, nous recherchons des éclaircissements auprès de la FIA, nous posons simplement des questions à ce sujet. » déclarait Horner ce jeudi juste avant de déposer une réclamation contre Mercedes.

Lorsqu’on lui demande si cela veut dire oui, mais qu’ils ne savent pas encore s’ils vont le mettre sur la voiture, Horner a répondu : « Vous pouvez l’interpréter comme ça si vous le souhaitez! »

« Cela dépend de ce qu’il fait [le DAS] et réalise réellement. Tout doit gagner sa place sur la voiture.  Évidemment, c’est un système intelligent, un système ingénieux, ces règles sont si complexes, il suffit de comprendre dans quelle partie du règlement il s’inscrit. »

Si Red Bull a réellement développé une technologie similaire au DAS cette année, il pourrait être introduit au Grand Prix de Hongrie programmé le 19 juillet, mais le plus logique serait de le placer sur la monoplace lors de la seconde course en Autriche qui se disputera la semaine prochaine, afin de pouvoir comparer les données « avec » et « sans » DAS.

Le compte rendu des commissaires

2020 Austrian Grand Prix – Corrected Decision – Protest – Car 77

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, a reconnu que Mercedes et Honda avaient pris un certain avantage au cours de la période d’arrêt forcé en continuant à développer leur unité de puissance.

En plein cœur de la crise sanitaire, les équipes de F1 ont eu l’obligation de fermer leurs usines pendant de longue semaines, ce qui ne leur a pas permis de travailler sur le développement des moteurs ou de la monoplace.

Ferrari, dont l’usine est située en Italie – l’un des pays les plus touchés par la crise de la Covid-19 – n’a absolument rien pu faire en termes de développement et se retrouve donc avec une monoplace au concept complétement raté pour la première course de la saison en Autriche, ainsi qu’un moteur qui n’a pas évolué depuis les essais hivernaux de Barcelone en février.

Le problème est que le développement des unités motrices en F1 est désormais en partie gelé, ce qui ne va pas permettre à l’écurie italienne d’apporter de mise à jour moteur pour le reste de la saison, ce qui aura également un impact sur ses écuries clientes Haas et Alfa Romeo.

« Non, nous avons les mêmes moteurs qu’en Australie. Comme je l’ai déjà dit, nous avons fermé l’usine pendant longtemps, donc il y a eu très peu de temps pour se développer. » nous explique Mattia Binotto.

« Nous n’avons donc rien apporté de différent. Maintenant, l’unité de puissance est gelée pour la saison. »

« Je sais que d’autres fabricants en ont profité pour continuer à se développer [Mercedes et Honda] et à travailler. Nous en étions conscients. »

« Ils ont finalement pris un avantage. Cela fait partie du jeu. Je pense que cela fait partie de tous les compromis que nous avons acceptés au cours de la période d’arrêt, dans la perspective du bien du sport. »

Mercedes et Honda les grands gagnants

Mercedes et Honda de leur côté sont les grands gagnants, puisque les deux fabricants sont arrivés ce week-end en Autriche avec une mise à jour moteur pour régler des problèmes de fiabilité et gagner en performance.

Cette année, l’obligation de fermeture des usines s’appliquait également au motoristes, mais une faille dans la réglementation a permis à certains fabricants comme Honda de retarder la mise à l’arrêt de leur usine.

En effet, un article du règlement sportif [le 21.10] de la F1 stipule que : « Une exception sera faite pour les usines basées dans des pays où la loi et / ou les syndicats imposent des périodes de fermeture différentes. »

« Dans ce cas, ces usines peuvent remplacer certains jours de la période de fermeture par les périodes imposées localement. »

« Les fabricants de PU touchés par cette situation doivent faire une déclaration à la FIA afin que leur personnel ne soit pas autorisé à aller travailler dans le pays qui n’est pas fermé pendant ces périodes. »

Hors Honda, qui possède une usine au Japon à Sakura, n’a procédé qu’à un arrêt partiel, de son usine, choisissant plutôt de prendre le reste de cette période cet été, ce qui signifie que le constructeur japonais a pu travailler plus longtemps sur son unité de puissance en ce début d’année.

Mercedes pour sa part avait déjà planifié une mise à jour moteur pour le Grand Prix d’Australie qui a été annulé à la dernière minute et est donc arrivée en Autriche avec un moteur déjà évolué.

Renault stoppe également son développement

Ferrari n’est pas le seul fabricant à stopper le développement de son unité de puissance, puisque le constructeur français Renault a lui aussi décidé qu’il n’y aurait plus aucune mise à jour de son moteur pour le reste de l’année pour les même raisons que Ferrari.

Là encore, cette décision aura un impact sur l’équipe McLaren, qui est la seule écurie cliente de Renault en F1 cette année.

Neuvième au terme de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix d’Autriche et à près d’une seconde de la Mercedes du leader de la session Lewis Hamilton, Charles Leclerc accusait le coup ce vendredi soir.

Avant d’arriver en Autriche, la Scuderia Ferrari a admis que le concept de sa monoplace pour la saison 2020 était complétement raté, mais qu’en raison de la crise du coronavirus, l’équipe de Maranello n’a pas été en mesure de développer et fabriquer un nouveau package aérodynamique pour la première course de l’année.

C’est donc avec une monoplace complétement ratée que les deux pilotes Ferrari ont débarqué sur le Red Bull Ring ce week-end et les deux premières séances d’essais libres disputées ce vendredi n’ont pas rassuré Charles Leclerc sur le niveau de performance de sa monoplace.

« Ça fait du bien d’être de retour dans la voiture, mais d’un autre côté, ce n’était pas une bonne journée pour nous. » a déclaré Charles Leclerc ce vendredi soir.

« C’était probablement pire que ce à quoi nous nous attendions. Beaucoup de voitures sont très proches, ce qui est excitant à voir d’une part, mais d’autre part, nous aimerions nous battre un peu plus au classement, nous devons donc travailler assez dur pour demain [samedi] et nous verrons comment cela se passera. »

« Le plus difficile en fait c’est que l’équilibre général de la voiture n’est pas si mal. » ajoute le pilote Ferrari.

« Nous devons rattraper notre retard en tant que performance globale. C’est aussi la vitesse dans les virages, on semble perdre par rapport aux autres. »

« L’équilibre était assez bon mais pas l’adhérence globale de la voiture – je suppose que ce n’est pas seulement une chose, c’est aussi l’ensemble complet que nous devons mettre à niveau. »

« Nous essaierons différentes façons pour demain, pour essayer de faire fonctionner la voiture d’une manière différente et voir si nous pouvons gagner en performance … »

« De toute évidence, il est très important de faire les bons choix ce soir [vendredi] pour revenir avec une voiture plus forte demain. »

Ce samedi 4 juillet 2020, les pilotes de F1 prendront la piste pour la toute dernière séance d’essais libres [EL3] du Grand Prix d’Autriche, avant de participer à la première séance de qualifications de l’année.

La troisième séance d’essais libres [EL3] du Grand Prix d’Autriche est programmée à 12h00 (heure de Paris), tandis que les qualifications débuteront à 15h00 (heure de Paris).

Ce vendredi en Autriche, c’est le pilote Mercedes Lewis Hamilton qui a dominé les deux premières séances d’essais libres, alors que son coéquipier Valtteri Bottas occupait pour sa part la seconde place lors des deux séances.

Ce dimanche 5 juillet, le départ du Grand Prix d’Autriche 2020, première manche de la saison 2020, sera donné à 15h10 (heure de Paris).

Renault F1 a retrouvé la piste aujourd’hui en donnant le coup d’envoi de ses préparatifs pour le Grand Prix d’Autriche ouvrant la saison à Spielberg.

Daniel Ricciardo a conclu la journée avec le cinquième meilleur temps tandis qu’Esteban Ocon, qui dispute officiellement son premier Grand Prix sous les couleurs Renault cette semaine, s’est classé onzième près de 600 jours après son dernier départ en F1.

Alan Permane, directeur sportif de l’équipe Renault F1, estime que le rythme de la RS20 sur le tracé autrichien était très solide aujourd’hui, autant sur les relais de course que sur un rythme de qualifications, alors que Renault a introduit sur sa monoplace une triple mise à jour.

« C’était une excellente journée de la part de nos pilotes et, bien sûr, de l’équipe. Nous sommes arrivés fin prêts après deux jours d’essais ici il y a quelques semaines. » explique Permane.

« Nous étions tout de suite dans le rythme ce matin avec des voitures performantes et des pilotes satisfaits de l’équilibre et de l’adhérence. »

« Notre rythme sur les longs relais était également bon cet après-midi et, avec des informations récoltées sur tous les types de pneus, nous pouvons développer une bonne stratégie de course. Nous sommes impatients d’en découdre aux qualifications demain. »

Le patron de l’équipe Renault, Cyril Abiteboul, a admis qu’il regardera de près les performances de la Racing Point ce week-end en Autriche.

La Racing Point pilotée par Sergio Perez et Lance Stroll cette année a fait couler beaucoup d’encre au cours des essais hivernaux, notamment parce que la RP20 ressemble comme deux gouttes d’eau à la Mercedes de la saison dernière.

L’équipe Racing Point bénéficie d’un partenariat technique avec Mercedes, ce qui lui permet d’utiliser de nombreuses pièces en provenance de chez Mercedes, puisque le constructeur allemand fournit déjà la boîte de vitesses, le moteur, ainsi que des composants électroniques et hydrauliques.

A partir du second semestre 2019, Racing Point a commencé à utiliser la soufflerie de Mercedes pour développer son actuelle monoplace de la saison 2020 qui fait tant parler depuis quelques mois et qui a été baptisée par certains « la Mercedes rose ».

Ce modèle de coopération est basé sur celui qu’utilise l’équipe Haas avec Ferrari depuis 2016, ce qui pourrait vouloir dire en d’autres termes que l’équipe Racing Point est devenue une équipe B de Mercedes.

Dans ce contexte, et surtout parce que la Racing Point semble extrêmement performante, certaines équipes pourraient être tentées cette année de déposer une réclamation auprès de la FIA pour voir si Racing Point respecte bien la réglementation qui encadre les partenariats techniques entre un constructeur et une écurie cliente.

Interrogé ce vendredi à Spielberg en Autriche pour savoir si Renault comptait porter une réclamation au sujet de la Racing Point, Cyril Abiteboul n’a pas écarté l’idée, mais veut d’abord voir de quoi est capable cette monoplace avant de prendre une décision.

« C’est un vieux débat, le débat sur les voitures clientes. Racing Point a pu pousser ça à l’extrême cette année. » explique Cyril Abiteboul.

« Je pense qu’il sera intéressant de voir le temps au tour, car il y a eu beaucoup de spéculations basées sur les tests d’hiver. Et comme nous le savons tous, il est très difficile de dire quoi que ce soit des tests d’hiver. »

« Tout d’abord, cette semaine c’est le retour de la course et nous aurons enfin une idée de la compétitivité respective et si Racing Point est conforme à la réglementation alors ils n’ont évidemment rien à craindre. »

« Mais encore une fois, le retour à la course est la priorité numéro un pour ce week-end. » conclut le manager français.

Le contentieux entre Renault et Racing Point

Rappelons que Racing Point et Renault ont un vieux contentieux qui remonte au Grand Prix du Japon 2019.

A Suzuka en 2019, l’équipe Racing Point a porté une réclamation officielle auprès des commissaires de course concernant la légalité du système de freinage de la Renault RS19 au Grand Prix du Japon.

Après enquête, les commissaires du Grand Prix du Japon ont jugé que « Le système d’ajustement d’équilibre des freins agit comme une aide au pilotage, en évitant au pilote de faire plusieurs ajustements durant le même tour. »

Les deux pilotes Renault ont donc été exclus du Grand Prix du Japon 2019 et Renault a perdu les neuf points inscrits ce jour là.

Malgré le fait qu’il a dominé les deux premières séances d’essais libres du Grand Prix d’Autriche, Lewis Hamilton se veut prudent.

Le pilote Mercedes a été le plus rapide ce vendredi lors des deux séances d’essais libres en Autriche et bien que le rythme de la W11 semblait très compétitif, le Britannique a souligné le manque d’adhérence sur une piste « verte » en ce début de week-end.

« C’est super d’être de retour. Cela fait longtemps. La nouvelle voiture semble évidemment différente de la voiture 2018 que nous avons pu tester à Silverstone il y a quelques semaines, mais je pense que nous avons également pu continuer à améliorer la voiture par rapport à l’année dernière, c’est donc très positif. » a déclaré Hamilton à la fin de sa journée de travail ce vendredi.

« La piste était un peu grasse et même si l’adhérence s’est améliorée, on dirait que la piste ne s’est améliorée que très peu. »

« C’était bien aujourd’hui mais vous ne pouvez jamais prendre trop de risques pendant les essais. Vous ne savez jamais avec quelle puissance et quel niveau de carburant les autres équipes courent. »

« Nous allons donc prendre le résultat d’aujourd’hui avec des pincettes, essayer d’améliorer la voiture ce soir et revenir pour le combat demain. »

Pour sa rentrée des classes ce vendredi, le Français Romain Grosjean espérait peut-être mieux qu’une fuite de liquide sur le système de freinage de sa monoplace, ce qui l’a bloqué au garage durant toute la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Autriche.

Dans l’après-midi, le pilote Haas a enfin pu reprendre la piste et a réussi à boucler 50 tours de circuit et a signé le seizième temps du jour.

« Ce n’était pas un début idéal pour la journée, mais cela arrive parfois. Les gars ont fait un excellent travail pour nous permettre de faire une installation à la fin de la session juste pour vérifier que les freins étaient de retour à la normale. » nous explique Grosjean.

« Nous avons ensuite eu beaucoup de travail en cours des EL2. Nous avons essayé de rattraper une partie du temps perdu. »

« Je vais vous le dire cependant, en sortant des stands et en appuyant sur l’accélérateur, je me suis dit « wow, ça va vraiment vite ». »

« Cela m’a pris un peu plus de temps que prévu pour revenir et me concentrer sur des choses comme obtenir le bon point de freinage et retrouver la sensation de vitesse – la Formule 1 est très spéciale et unique en ce sens. »

« Mais les choses se sont arrangées et nous avons réussi à exécuter le programme prévu. Il y a évidemment un peu plus de temps à gagner, le milieu de peloton semble certainement assez serré. »

Ce qui devait arriver est bien arrivé ce vendredi puisque l’équipe Red Bull Racing a porté une réclamation officielle auprès de la FIA contre Mercedes.

L’équipe de Milton Keynes souhaite des éclaircissements sur le très controversé système DAS utilisé par Mercedes ce vendredi en essais libres du Grand Prix d’Autriche.

Selon Red Bull Racing, le système DAS utilisé par Mercedes viole les articles 38 du règlement technique qui dit qu’il « ne peut y avoir d’élément réglable avec influence aérodynamique. » et l’article 10.2.3 qui dit que « Les réglages de suspension ne peuvent pas être effectués avec la voiture en marche. »

Hors, le DAS de Mercedes permet effectivement de modifier l’angle des roues avant de la monoplace tout en roulant grâce à un mouvement de la colonne de direction poussée par le pilote et tirée en arrière pour annuler l’effet.

Mise à jour à 1h30 le 4/07/2020 : La FIA a jugé que le DAS utilisé par l’équipe Mercedes cette saison était parfaitement légal.

L’équipe Mercedes a confirmé un problème de boîte de vitesses sur la monoplace pilotée par Valtteri Bottas ce vendredi à l’issue des premiers essais libres du Grand Prix d’Autriche.

Le pilote Mercedes, qui a terminé second lors des deux séances d’essais de ce vendredi, a dû s’arrêter prématurément lors des EL2 justement parce que sa boîte de vitesses faisait des siennes.

Andrew Shovlin, l’ingénieur en chef de l’équipe Mercedes, nous a confirmé ce vendredi soir que les mécaniciens étaient toujours au travail pour essayer de régler ce problème.

« Nous avons eu quelques petits soucis qui ont gêné la course aujourd’hui pour les deux pilotes; Lewis a eu une panne de télémétrie au début de la deuxième session qui nous a retardés et Valtteri s’est arrêté tôt après un problème de boîte de vitesses. » nous explique Shovlin.

« Nous examinons toujours le problème de Valtteri, pour le moment nous ne savons pas ce qui l’a causé. »

« Ce circuit n’a pas été gentil avec nous ces dernières années, mais la voiture semblait fonctionner assez bien depuis le début de cette année. »

Outre ce problème de boîte de vitesses sur la W11 du pilote finlandais, Shovlin estime tout de même que le rythme de la voiture semblait compétitif aujourd’hui avec tout de même deux doublés signés lors des deux séances.

« Nous avons encore du travail à faire sur l’équilibre, mais le plus pertinent est que nous nous attendons à une piste beaucoup plus chaude demain qui mettra les pneus dans une fenêtre de travail différente. »

« Notre rythme semblait compétitif aujourd’hui, mais nous ne savons pas vraiment où tout le monde est en termes de modes de carburant ou de moteur et nous avons tendance à y voir plus clair lorsque les températures grimperont. »