À l’issue d’un week-end particulièrement compliqué sur le Hungaroring, Lewis Hamilton a confirmé sa participation au Grand Prix des Pays-Bas, prévu après la pause estivale.
Le pilote britannique a connu une qualification décevante à Budapest, échouant en Q2 et ne signant que le 12e temps, loin derrière son coéquipier Charles Leclerc, auteur d’une pole position surprise. Frustré par sa performance, Hamilton s’était qualifié lui-même d’« inutile », estimant que Ferrari devait « changer de pilote » pour espérer de meilleurs résultats.
Dimanche en course, Hamilton a tenté une approche stratégique différente en prenant le départ en pneus durs, espérant tirer profit d’un long relais initial avant de chausser des gommes plus fraîches en fin de Grand Prix. Mais cette stratégie n’a pas porté ses fruits.
Reparti 16e après son arrêt, le septuple champion du monde est remonté jusqu’à la 12e place, échouant aux portes des points. Il n’a pas réussi à dépasser Isack Hadjar ni Kimi Antonelli, ce dernier conservant la 10e position. À noter que Lando Norris, futur vainqueur de la course, a même pris un tour à Hamilton, une première depuis Imola 2022.
Ce résultat marque l’un des pires week-ends d’Hamilton depuis son arrivée chez Ferrari, avec une 12e place finale qui illustre les difficultés actuelles du Britannique à s’adapter à sa nouvelle monture.
Malgré cette contre-performance, Hamilton a assuré aux médias qu’il serait bien au départ du prochain Grand Prix à Zandvoort, à la reprise du championnat.
« J’ai hâte de revenir, je serai de retour, oui », a-t-il déclaré. « Nous avons clairement apporté des améliorations, et c’est dommage que nous ne soyons pas aussi compétitifs que les gars devant. Mais nous avons vu Charles réaliser deux très bonnes courses, et la voiture progresse clairement, donc nous devons continuer à essayer d’en tirer le maximum. »
Pressé par Sky Sports F1 sur l’origine de ses commentaires après les qualifications, Hamilton a fait allusion à des problèmes en coulisses.
« Pas particulièrement, quand on a un sentiment, on a un sentiment », a-t-il répondu lorsqu’on lui a demandé s’il pouvait clarifier ses propos. « Il se passe beaucoup de choses en coulisses qui ne sont pas géniales, mais j’aime toujours la course. »