Avec un seul point concédé à Norris, Verstappen s’en tire bien

La comparaison entre les performances de Max Verstappen et de son jeune équipier Liam Lawson chez Red Bull donne une idée du niveau de pilotage produit par le Champion du monde en titre pour tirer la quintessence de son matériel, qui peine à lui offrir le niveau de performance nécessaire pour jouer la victoire.

Tout comme dans un meilleur casino en ligne de France, où l’expérience et la maîtrise des stratégies font toute la différence pour obtenir les meilleurs résultats, Verstappen démontre son talent en exploitant chaque opportunité sur la piste, même lorsque la voiture n’est pas à son meilleur niveau.

Verstappen a réalisé du très bon travail en Chine, en prenant tous les points possibles aussi bien en course Sprint qu’en Grand Prix, concédant certes un important nombre de points (14) à Oscar Piastri, l’homme fort du week-end, mais en n’en perdant qu’un seul sur l’autre pilote McLaren et actuel leader du championnat du monde, Lando Norris. Même s’il n’a pas terminé sur le podium dimanche, Verstappen est parvenu à sécuriser une importante quatrième place.

C’est donc en seconde position du championnat et avec huit unités de retard sur le pilote britannique que le pilote Red Bull se tourne désormais vers la prochaine épreuve.

« Aujourd’hui, le début de la course a été assez difficile pour les voitures de milieu de peloton », a commenté Verstappen au terme de la course. « Nous avons décidé de suivre notre rythme, qui était un peu plus lent que celui des voitures autour de nous, car nous tentions de ne pas détruire nos pneus. Avec les pneus durs, le début a été difficile, mais lors du deuxième relais, les performances étaient beaucoup plus prometteuses et nous avons constaté que la voiture avait beaucoup plus de rythme. Les 19 derniers tours ont été plus positifs et meilleurs que prévu, car nous avions des temps au tour équivalents à ceux des pilotes de tête. Nous maîtrisions mieux la voiture et avions beaucoup plus d’adhérence sur les pneus, donc tout semblait plus prometteur et c’était plus amusant à conduire. »

Verstappen estime pouvoir tirer de nombreuses leçons de ce week-end et espère « que cela signifie que nous pourrons obtenir de meilleures performances au Japon, en particulier sur un circuit que j’aime vraiment piloter. »

« Nous avons encore beaucoup de travail à faire, car nous ne sommes pas là où nous voulons être et notre voiture n’est pas si facile à conduire », ajoute-t-il, « mais au moins le dernier relais était plus prometteur et il y a beaucoup de choses que nous pouvons analyser. Dans l’ensemble, c’était agréable de courir à Shanghai : c’est un super circuit et une super ville. »

Sondage – Verstappen est-il si valorisé qu’il mène tout autre pilote Red Bull à l’échec?

Il est régulièrement suggéré par les amateurs de sports mécaniques que les différences de performances entre deux pilotes au sein d’une même structure sont essentiellement dues à la direction prise par l’équipe en question vers les souhaits de comportement ou d’exploitation de l’auto d’un pilote « privilégié » par rapport à l’autre, ou que l’effort naturel d’une équipe puisse se tourner vers celui qui demeure le plus performant, ou engagé à plus long terme avec l’équipe.

Cette suggestion est très régulièrement réfutée par les équipes elles-mêmes, des dirigeants aux ingénieurs piste, mais cette croyance a la vie dure et l’on parle parfois de « nature » d’auto ou de type d’exploitation (notamment en matière d’usure des pneus) convenant mieux à un « style de pilotage » qu’à un autre.

Il a cependant effectivement pu arriver que des pilotes disposent en premier lieu d’une nouvelle introduction, souvent appelée « amélioration », mais qui, en qualité d’évolution, n’apporte en réalité pas systématiquement un accroissement de performances ou une amélioration de comportement de manière effective !

La corrélation entre les données usine et piste reste un sujet difficile à maitriser et la saison 2024 l’a encore démontré, avec des équipes telles qu’Aston Martin ou Ferrari se perdant à différents moments de la saison sur des introductions supposées améliorer le comportement des autos.

Parfois, c’est aussi un manque de nouvelles pièces qui amène une équipe à choisir d’attribuer celle-ci à un pilote par rapport à un autre. On a vu cela fréquemment chez Williams cette année, où Albon a bien souvent été le choix de la raison par rapport à Logan Sargeant lorsqu’une seule évolution était disponible, mais dans d’autres cas, comme chez Mercedes, il a même été rappelé que Lewis Hamilton avait fait le choix de « donner » son matériel à son équipier George Russell.

Lire aussi : Verstappen sans filtre sur sa relation avec Mercedes, Wolff, Ferrari, Aston Martin…

Quoi qu’il en soit, Red Bull a parfois été accusé cette année, par le clan Pérez en premier lieu, de ne pas équiper le Mexicain de la même manière que son redoutable équipier, comme si le team souhait activement saboter la performance de son propre pilote. Au point d’amener l’équipe à définitivement clore le sujet en fin de saison et d’attribuer un tout nouveau châssis en fin de saison à celui qui luttait régulièrement pour sortir de la Q1 le samedi et rallier l’arrivée dans les points le dimanche tandis que l’équipe tentait bel et bien de sauver sa couronne au championnat du monde des constructeurs.

Consultant Sky Sports F1, Jenson Button l’a encore bien rappelé récemment : les équipes n’ont aucune envie ou idée de ralentir l’un de leurs pilotes et auront toujours comme préférence de devoir gérer des situations entre ceux-ci s’ils venaient à lutter en interne ou sur la piste, que de devoir faire intrinsèquement ce que personne ne souhaite en F1 : rouler lentement !

Et vous, qu’en pensez-vous ? Dites-le-nous en répondant au sondage et dans les commentaires !

 

Honda : “Tsunoda a la capacité d’être promu chez Red Bull”

Alors que Yuki Tsunoda a pu tester la Red Bull lors des essais d’après-saison d’Abou Dhabi, Honda espère désormais que le Japonais remplacera Sergio Pérez au sein de l’écurie autrichienne en 2025.

Après la pression mise par Honda, Yuki Tsunoda a eu la chance de piloter la Red Bull lors des tests d’Abou Dhabi.

“Nous avons pu répondre à sa demande de participer au test”, a indiqué Koji Watanabe, président de HRC (Honda Racing Corporation). “J’ai entendu dire qu’il était très satisfait.”

“J’ai eu diverses discussions avec Christian Horner au sujet des pilotes pour la saison prochaine et au-delà”, poursuit Watanabe. “Comme je le dis toujours, l’équipe a le droit de décider du pilote, donc notre opinion est simplement pour référence.”

“Mais du côté de HRC, nous pensons que Tsunoda a la capacité d’être promu chez Red Bull et qu’il devrait être l’un des candidats. Tout ce que nous pouvions faire, c’était de lui donner l’occasion de montrer ses capacités au monde entier, c’est pourquoi j’ai demandé à ce qu’il participe à ce test, et nous avons fait en sorte que cela se produise. Je ne l’ai vu [Tsunoda] qu’avant le test, et il m’a dit qu’il voulait un bon résultat et qu’il voulait s’amuser.”

Lire aussi : Jos Verstappen : “Red Bull se ressoude un peu mieux maintenant”

“Depuis, tout ce que j’ai, c’est un rapport du HRC sur place, où il a très clairement analysé les différences entre la voiture [VCARB] et la voiture Red Bull, et a donné à l’équipe des conseils et des commentaires très utiles sur cette base. Après cela, je ne sais pas ce qui se passera, donc nous devrons attendre et voir, mais si tout se passe bien, ce sera génial. De toute façon, il doit déjà piloter pour [VCARB] la saison prochaine, donc je m’attends à ce qu’il réalise de bonnes performances la saison prochaine, quelle que soit l’équipe pour laquelle il pilote.”

Honda : “Il ne nous reste plus qu’à prier”

Takuma Sato, ex-pilote de F1 et désormais conseiller exécutif pour HRC, indique lui qu’il ne “reste plus qu’à prier” pour espérer voir Tsunoda dans la Red Bull en 2025.

“C’est à l’équipe de décider, bien sûr”, a indiqué Sato. “Mais Yuki a dit que son style de pilotage convenait à la Red Bull, avec son avant incisif, donc je pense qu’il a fait un très bon test. Il ne nous reste plus qu’à prier.”

Lire aussi : Tsunoda sur la Red Bull : “L‘impression que la voiture convient à mon style de pilotage”

Jos Verstappen : “Red Bull se ressoude un peu mieux maintenant”

Jos Verstappen voit du positif au sein de l’écurie Red Bull avec notamment un Helmut Marko qui “semble également avoir plus de poids”.

Jos Verstappen, père de Max, n’a pas été avare de commentaires sur la situation chez Red Bull cette année. S’exprimant auprès de De Telegraaf, Verstappen père a indiqué qu’il “reste fidèle” à ses propos tenus dans le passé.

Toutefois, Jos Verstappen voit des points positifs chez Red Bull et notamment le rôle d’Helmut Marko qui semble avoir repris de l’importance en interne. Ainsi, le Néerlandais estime qu’il y a du changement dans l’équipe.

“Oui, c’est le cas”, a indiqué Jos Verstappen à De Telegraaf. “Le conseiller Helmut Marko semble également avoir plus de poids, ce qui est une bonne chose. L’équipe se ressoude un peu mieux maintenant.”

Lire aussi : Verstappen : “C’est très rare d’avoir un coéquipier comme Pérez”

Jos Verstappen : 2025 “sera sans aucun doute une saison importante” 

Après une saison 2024 marquée par un déclin des performances de la Red Bull et du changement en interne, Jos Verstappen estime toutefois que “l’équipe doit à nouveau faire ses preuves” en 2025.

“Ce sera sans aucun doute une saison importante. Beaucoup de choses ont changé au sein de l’équipe et certaines personnes occupent désormais de nouveaux postes, mais j’ai le sentiment que l’équipe doit à nouveau faire ses preuves.”

“Elle doit maintenant prouver qu’elle est toujours rapide, car nous y attachons beaucoup d’importance. Max voit les choses de la même manière. La pression est là, comme il se doit. L’équipe doit maintenant prouver qu’elle a gardé les bonnes personnes avec elle et qu’elle peut à nouveau construire une voiture rapide.”

Malgré le retour en forme de McLaren et Ferrari, Max Verstappen a remporté un quatrième titre de Champion du monde consécutif en 2024. En revanche, Red Bull n’a pas conservé son titre constructeurs, ne terminant qu’à la troisième position derrière McLaren et Ferrari.

Lire aussi : Le top 10 des pilotes de F1 les mieux payés en 2024 selon Forbes

Verstappen : “C’est très rare d’avoir un coéquipier comme Pérez”

Max Verstappen a tenu à défendre son coéquipier Sergio Pérez dont la place est en grand danger au sein de l’écurie Red Bull.

Pourtant, le bilan comptable de Sergio Pérez est difficilement défendable avec ses 285 points de retard sur Max Verstappen au championnat pilotes. 

Seulement huitième du championnat, le Mexicain peut être considéré comme responsable de la perte du titre constructeurs pour Red Bull, qui a finalement terminé troisième derrière McLaren et Ferrari. 

Alors que Pérez détient un contrat courant jusqu’en 2026, les dernières rumeurs semblent indiquer que son baquet soit en grand danger, plus que jamais, avec un Liam Lawson qui ferait office de favori pour le remplacer.

Lire aussi : Il y aurait “16 millions en jeu” avec le contrat de Pérez, selon Rosberg

Verstappen : “Les gens ont été très durs avec Pérez”

Malgré la saison médiocre connue par Pérez, Max Verstappen a toutefois défendu le Mexicain, estimant avoir “toujours très bien travaillé” avec lui, et a souligné que ses difficultés pouvaient être mises sur le compte d’une monoplace complexe à piloter.

“Je ne sais pas ce qu’il en est”, a avoué Verstappen. “Cela dépend de l’équipe. J’ai toujours très bien travaillé avec Checo. C’est un gars génial, honnêtement. C’est très rare d’avoir un coéquipier comme lui, qui a toujours été très bon et juste un bon gars. Je travaille avec lui tous les week-ends, semaine après semaine.”

“Je trouve que les gens ont été très durs avec lui. Bien sûr, certains week-ends auraient pu être meilleurs. Mais parfois, les gens ont été très durs avec lui parce qu’il n’est pas idiot. Il a toujours été considéré comme un grand pilote. Cela a été difficile, mais cela a été difficile pour tout le monde dans l’équipe, parce que parfois il était très difficile de piloter.”

Lire aussi : Le top 10 des pilotes de F1 les mieux payés en 2024 selon Forbes

Il y aurait “16 millions en jeu” avec le contrat de Pérez, selon Rosberg

Nico Rosberg, Champion du monde 2016, s’est exprimé sur la situation contractuelle de Sergio Pérez, dont la place est en grand danger chez Red Bull.

Malgré un contrat courant jusqu’en 2026, Sergio Pérez semble être plus que jamais sur la sellette chez Red Bull. Liam Lawson serait même le grand favori pour remplacer le pilote mexicain en grande difficulté.

Toutefois, la prolongation de contrat de Pérez plus tôt cette année pourrait rendre un départ du Mexicain plus compliqué que prévu.

Lire aussi : Tsunoda sur la Red Bull : “L‘impression que la voiture convient à mon style de pilotage”

Rosberg : “[Pérez] veut au moins son argent”

Nico Rosberg, désormais consultant, a même dévoilé des rumeurs selon lesquelles “16 millions” seraient en jeu avec le contrat en place pour Pérez.

“Sergio Perez a été l’un des mystères de ces derniers temps, comment vous pouvez perdre si extrêmement votre forme ?”, a indiqué Nico Rosberg à Sky Sports F1. “Il est tellement en retrait qu’il a du mal à s’approcher des six ou sept dixièmes de Max [Verstappen], ce qui est énorme en F1.”

“C’est pourquoi toutes les rumeurs suggèrent qu’il est sur le départ, mais il ne l’a pas encore confirmé, car il a apparemment un contrat pour l’année prochaine. Et nous avons entendu des rumeurs selon lesquelles il y aurait environ 16 millions en jeu. Il veut au moins son argent, il ne va donc pas partir si facilement. Et je pense qu’il y a des discussions d’avocats en ce moment.”

Pour ce qui est du remplaçant de Sergio Pérez, Nico Rosberg estime que “c’est une décision difficile” pour Red Bull.

“Qui devrait le remplacer ?”, poursuit Rosberg. “Oui, c’est une décision difficile à prendre, et les options ne sont pas fantastiques en raison du manque d’expérience de Lawson. Mais je pense que la rumeur veut qu’ils optent pour Lawson, le nouveau pilote qu’ils ont engagé récemment dans la voiture Racing Bull. Ce n’est pas évident non plus parce que contre Yuki Tsunoda, ce n’est pas comme s’il avait été sur une autre planète, il a été là ou à peu près là. Mais je pense que c’est le pari qu’ils prendront.”

Lire aussi : Les résultats F1 des essais d’après-saison d’Abou Dhabi 2024

Tsunoda sur la Red Bull : “L‘impression que la voiture convient à mon style de pilotage”

Après avoir eu la chance de tester la Red Bull à Abou Dhabi lors des tests d’après-saison, Yuki Tsunoda estime que cette monoplace semble bien lui convenir.

Cette déclaration de Yuki Tsunoda intervient alors que le baquet de Sergio Pérez chez Red Bull semble plus en danger que jamais, avec Liam Lawson qui serait le favori pour remplacer le Mexicain.

Au volant de la Red Bull à Abou Dhabi, Tsunoda a en tout cas pris du plaisir à piloter une voiture différente par rapport à sa VCARB.

“Le test d’après-saison d’Abu Dhabi a été très amusant aujourd’hui, c’est la première fois au cours des quatre dernières années que je pilote une voiture différente”, a indiqué Tsunoda. “Vous pouvez physiquement sentir pourquoi la RB20 s’est battue pour un championnat cette année, elle semble être une voiture très différente à piloter.”

“Nous avons eu une journée très proactive aujourd’hui et j’en suis très heureux. J’ai encore beaucoup à apprendre, mais l’équipe a fait un excellent travail en préparant un très bon roulage aujourd’hui, et l’atmosphère dans le garage était très agréable.”

Lire aussi : Les résultats F1 des essais d’après-saison d’Abou Dhabi 2024

Tsunoda : “Je n’ai pas eu beaucoup de mal à m’adapter”

“J’ai l’impression que la voiture convient à mon style de pilotage et je n’ai pas eu beaucoup de mal à m’adapter, même sur les longs relais, j’ai pu rouler de manière constante aujourd’hui et j’ai pu sentir les limites de la voiture, ce qui, si vous n’avez pas confiance en la voiture, vous empêche de les tester”, poursuit Tsunoda.

“Je suis plus heureux que jamais en ce moment et m’assurer que l’équipe dispose des informations dont elle a besoin à chaque relais est la chose la plus importante à tirer de cette journée.”

Lire aussi : OFFICIEL : La nouvelle écurie Cadillac F1 sera équipée par un moteur Ferrari en 2026

Le départ de Sergio Pérez de chez Red Bull serait déjà acté 

Alors que Sergio Pérez réalise une saison 2024 médiocre, il sera écarté par Red Bull après le Grand Prix d’Abou Dhabi, selon Fox Sports México.

En grande difficulté cette année chez Red Bull, il apparaît de plus en plus probable que le Mexicain soit remplacé pour 2025. Sergio Pérez ne pointe qu’à la huitième place du championnat du monde, dernier des pilotes appartenant aux quatre top teams, et surtout très loin de son coéquipier. Alors que Max Verstappen est déjà sacré Champion du monde et totalise 429 points, Pérez ne compte que 152 unités au compteur.

Le Mexicain n’est également plus monté sur le podium depuis le Grand Prix de Chine 2024, à savoir la cinquième manche de la saison, et n’a plus gagné un Grand Prix depuis l’Azerbaïdjan en avril 2023, une éternité pour un pilote Red Bull.

Lire aussi : Red Bull estime que l’aileron arrière de McLaren a faussé le championnat constructeurs

Abou Dhabi 2024, le dernier Grand Prix de Sergio Pérez chez Red Bull ?

Fox Sports México annonce ainsi que le Grand Prix d’Abou Dhabi sera la dernière course de Sergio Pérez au volant de la Red Bull, et que l’écurie autrichienne étudie comment se séparer de son pilote.

Le média mexicain ajoute que “la réaction du pilote à la décision de l’équipe de ne pas continuer déterminera la fin de sa relation, car une résiliation de contrat coûterait à Red Bull un montant à six chiffres (USD).”

Toujours selon Fox Sports México, l’écurie Cadillac, qui arrivera en F1 en 2026, pourrait représenter une opportunité pour Sergio Pérez afin de retrouver une place de titulaire sur la grille. Concernant le remplaçant du Mexicain chez Red Bull, Yuki Tsunoda et Liam Lawson sont les favoris, ce qui pourrait alors permettre à Isack Hadjar de faire ses débuts en F1 avec Racing Bulls en 2025.

Lire aussi : Bernie Ecclestone met en vente son incroyable collection de 69 F1

DEBAT : Polémiques ou grande maitrise, que gardez-vous de la saison 2024 de Verstappen ?

La saison 2024 est-elle celle de la sagesse pour Max Verstappen ? Presque ! Après deux saisons sans réelle concurrence, le pilote néerlandais a été confronté cette année à de multiples défis.

Red Bull a en effet fait figure de colosse aux pieds d’argile en 2024.

Avant même le début de la saison, un scandale est venu chambouler l’équilibre de l’écurie Championne du monde pilotes et constructeurs en 2023. En effet, début février éclate “l’affaire Horner”. Accusé de comportements inappropriés envers une collaboratrice et visé par une enquête interne, Christian Horner avait été innocenté à l’issue d’une enquête en interne.

Dans les jours et les mois qui ont suivi, Helmut Marko, conseiller spécial de Red Bull a laissé entendre qu’il pourrait claquer la porte de l’écurie. Du côté du clan Verstappen, Jos a directement a fait pression sur le directeur de l’équipe.

Malgré cette lutte intestine, qui aurait pu déstabiliser n’importe quel pilote, Max Verstappen a fait preuve de maturité et a fait le travail en remportant sept des dix premières courses de la saison. Jusqu’ici, et malgré un semblant de concurrence émanant du côté de chez McLaren et de Ferrari, Max Verstappen semblait bien parti pour remporter facilement le titre mondial en 2024.

Paul Vaussy (F1Only.fr) – “Un père aussi sûr de l’aider que toxique”

Aussi brillant soit-il, Max Verstappen rend parfois le fait de l’aimer et le soutenir difficile, comme il l’a parfois été avec Michael Schumacher ou Ayrton Senna.

Aussi transcendants les rappels de son niveau soient-ils lors de courses comme le Grand Prix du Brésil, ses écarts de comportement en piste, au moment de se trouver face à une forme d’adversité, semblent jalonner un parcours du reste irréprochable. Certains observateurs, tels que Martin Brundle, l’ont parfaitement résumé cette année après le GP des USA : en toutes circonstances, Verstappen si est bon qu’il n’a guère besoin de se rabaisser à des manœuvres questionnant les limites de la décence entre pilotes ou de l’interprétation des règles sportives. Le Hollandais n’en a simplement pas besoin, et sa brillance en piste suffit à faire la différence.

Ce besoin de rappeler avec autorité à ses adversaires plus tendres à quel point il lui est envisageable de chercher un avantage coûte que coûte, notamment dans le combat roues contre roues, caractérise désormais Verstappen depuis plusieurs saisons et est profondément ancré dans l’esprit de ses rivaux. Lewis Hamilton, Charles Leclerc, ou encore Lando Norris le savent désormais bien, et rester propre face à Verstappen signifie bien souvent accepter de ne pas se comporter pas avec la même impunité, ou d’espérer que justice soit rendue par les commissaires de piste.

Parlons donc surtout, comme l’a fait Christian Horner immédiatement après le quatrième titre acquis par son pilote à Las Vegas, ce qui aura aussi caractérisé Verstappen hors-piste : une abnégation là aussi hors-normes, un rôle de leader et fédérateur des efforts du team, en restant concentré en dépit de la tourmente interne vécue par une équipe Red Bull se déchirant en interne depuis le décès de Dietrich Mateschitz, et plus particulièrement sur l’initiative d’un clan dévastateur pensant aider le jeune pilote, mené par son père ; et de laquelle Toto Wolff a lui aussi tenté de profiter en tentant par tous les moyens de d’adjuger les services de celui dont il sait qu’il ferait, comme le principal intéressé l’affirme lui-même, la différence au volant de n’importe quelle auto. Face à ce même père qui l’a sans aucun doute bien plus desservi cette saison qu’il ne l’a aidé en étant à deux doigts de faire imploser le top team l’ayant mené vers la F1 et le succès planétaire, Max Verstappen a sans doute dû faire face en 2024 à son plus grand défi. Cela, ni Schumacher, ni Senna n’avaient eu à le faire…

Patrick Angler (invité du site F1actu.com) : “Le pilote qui vous donne envie de le haïr”

Max Verstappen, un nom qui fait vibrer les passionnés de Formule 1 autant qu’il divise les opinions. Son année 2024 aura été une nouvelle démonstration de force et de maîtrise chirurgicale au volant d’une monoplace pourtant pas au meilleur de sa forme. Mais au-delà des chiffres et des podiums, c’est l’homme derrière le volant qui intrigue. Un pilote à la fois génial et énervant, un mélange détonnant de talent brut et de caractère bien trempé.

Verstappen, c’est le genre de pilote qui vous donne envie de le haïr… et de l’admirer en même temps. Son style de pilotage, parfois limite, ses coups d’éclat et ses déclarations provocantes ne laissent personne indifférent. Il bouscule les codes, repousse les limites, et ça, ça plaît ou ça déplaît. Mais au-delà de la polémique, il y a un champion hors-norme, un guerrier qui ne lâche jamais rien. Sa capacité à rebondir après chaque coup dur, à se concentrer sur l’essentiel et à mettre la pression sur ses adversaires est tout simplement impressionnante. Sa victoire au Brésil en est la parfaite illustration.

Alors, Verstappen, génie ou provocateur ? Les deux, sans doute. Un mélange explosif qui fait le sel de la Formule 1. Car si le sport automobile est une affaire de chronos, c’est aussi un spectacle, et en ce sens, Verstappen est un acteur hors pair qui utilise autant ses résultats que les polémiques, comme arme pour mener une guerre psychologique contre ses adversaires.

 

Thibaud Comparot (F1Only.fr) – “Une face inattendue de Verstappen : la patience”

Le retour inespéré de la concurrence a mis une certaine pression sur Verstappen.

Il faut reconnaitre qu’on ne s’y attendait pas vraiment, mais Red Bull a vu Ferrari et surtout McLaren revenir à vitesse grand V dans ses rétroviseurs. Alors que la RB20 perdait en performance, Max Verstappen a, à l’inverse de Sergio Pérez, réussi à stopper l’hémorragie en glanant le moindre petit point. Quand Lando Norris, Oscar Piastri, Charles Leclerc, Carlos Sainz, Lewis Hamilton et George Russell remportaient des Grands Prix, Max Verstappen a su faire le dos rond.

On a découvert cette saison une face inattendue de la personnalité de Max Verstappen, la patience. Il aura fallu attendre 11 Grands Prix de l’Espagne au Brésil, avant de voir le Batave remonter sur la plus haute marche du podium. Après une véritable maestria à Interlagos, Max Verstappen, implacable comme à son habitude, est allé décrocher une quatrième couronne mondiale à Las Vegas. Oui le titre de 2021 était peut-être le plus spectaculaire, mais celui de 2024 a probablement été le plus dur à remporter pour Max Verstappen.

Le point noir ? Le Max Verstappen de 2021 a ressurgi dans ses batailles avec Lando Norris, envoyant à plusieurs reprises son rival en dehors des limites de piste.

La stat folle : Si le Championnat avait commencé après Miami, moment de la saison ou la Max Verstappen n’a plus la meilleure monoplace de la grille, le pilote Red Bull serait tout de même en tête du Championnat à l’arrivée du GP de Las Vegas. Dans ce scénario, il aurait actuellement 11 points d’avance sur Lando Norris et 50 sur Charles Leclerc.

Hugo Pommier (F1Only.fr) – “Pas de quoi entacher une saison modèle”

La saison 2024 de Max Verstappen est véritablement exceptionnelle. On le savait fort, mais il a montré qu’il était réellement le meilleur sur la grille à l’heure actuelle, exploitant le maximum de sa Red Bull lors de chaque week-end ou presque. Comme l’a bien dit son dernier rival pour le titre, Lando Norris, Verstappen domine quand il a la meilleure voiture, mais reste toujours présent quand il ne l’a pas.

Certes, il a bénéficié d’une voiture dominante en tout début de saison, mais il a ensuite fait mieux que résister et les chiffres le prouvent. Il avait 53 points d’avance sur Norris au soir du Grand Prix de Miami, un tournant de la saison d’un point de vue des performances, dès la course numéro six, donc très tôt en 2024. Malgré les difficultés de la Red Bull qui ont suivi et la forme de la McLaren, Verstappen bénéfice actuellement de 63 points d’avance sur Britannique et lui a donc repris des points sur cette période. Cela restera comme une saison remarquable, une régularité à un niveau de performance exceptionnel.

Les polémiques hors piste, liées à son langage en conférence de presse n’en étaient même pas une, mettant plus en avant le ridicule de la situation et de la sanction. En revanche, il faut bien dire qu’il a dépassé les limites, au moins à Mexico avec sa deuxième manœuvre sur Norris, mais cela n’est pas suffisant pour entacher sa saison entière qui restera un modèle du genre.

Pierre Waché, directeur technique de Red Bull : “Je ne suis pas confiant pour 2025”

Pierre Waché, directeur technique chez Red Bull, a exprimé son manque de confiance en vue de la saison 2025, s’attendant à voir “une lutte pour toute l’année”.

Alors que Red Bull avait débuté la saison 2024 sur les bases de 2023 à savoir en dominant la concurrence, la hiérarchie a rapidement été bouleversée cette année, avec les retours aux avant-postes de McLaren, Ferrari et Mercedes.

Même si Max Verstappen a brillamment remporté le titre pilotes, le titre constructeurs semble lui désormais perdu pour Red Bull, malgré son début de campagne 2024.

Des doutes sont donc légitimes en vue de la saison 2025 où les quatre top écuries actuelles de la F1 que sont McLaren, Ferrari, Red Bull et Mercedes, pourraient débuter l’année très proches en termes de performance.

Lire aussi : Sergio Pérez reste optimiste : “Le rythme est là, il arrive”

Waché : “Si vous avez confiance dans ce métier, vous êtes mort”

Pierre Waché, directeur technique français de l’écurie Red Bull, a ainsi affirmé ne pas être confiant pour l’année prochaine, qui sera par ailleurs la dernière saison de cette ère réglementaire, ce qui correspond en général à une convergence des performances entre les écuries.

“Je ne suis pas confiant pour 2025”, a indiqué Waché, cité par Motorsport.com. “Je ne suis pas confiant parce que je pense que les autres sont très rapides ou sont déjà là. Ce sera une lutte pour toute l’année.”

Si vous avez confiance dans ce métier, vous êtes mort”, poursuit Pierre Waché. “Vous devez travailler dur, et tout le monde doit travailler dur dans l’équipe. Tout le monde travaille dur. Quand vous voyez le nombre de personnes que nous avons pour essayer de trouver une très petite quantité de performance et ajouter, ajouter et ajouter partout, c’est une tâche très difficile. Je manque de confiance, parce que si j’ai confiance, vous vous endormez, vous n’allez pas travailler et vous ne trouvez pas la performance.”

Lire aussi : Helmut Marko : Les performances de Sergio Pérez sont “inacceptables”

Sergio Pérez reste optimiste : “Le rythme est là, il arrive”

Même si Sergio Pérez a connu un nouveau week-end très compliqué à Las Vegas, le Mexicain ne perd pas espoir, affirmant notamment avoir “compris exactement ce qui s’est passé en qualifications”.

Qualifié 16e et 15e sur la grille à Las Vegas, Sergio Pérez n’a pas pu faire mieux qu’une dixième place à l’arrivée du Grand Prix, là où Max Verstappen terminait cinquième.

Pérez est sur une forme pour le moins mauvaise, n’ayant inscrit que deux petits points lors des trois derniers week-ends de course. Alors que son voisin de garage, Max Verstappen, a remporté le titre pilotes avec deux courses encore à disputer, Red Bull ne pointe qu’à la troisième place du championnat constructeurs, grandement liée aux contre-performances de Sergio Pérez.

Lire aussi : Sergio Pérez a eu “deux occasions, de changer d’équipe” pour 2025

Pérez : “Nous sommes sur le point de redresser la barre”

Toutefois, le Mexicain s’est montré optimiste après le Grand Prix de Las Vegas, estimant être “sur le point de redresser la barre.”

“Je pense [que samedi], nous avons compris ce qui s’est passé, c’est la façon dont les choses se passent actuellement”, a indiqué Sergio Pérez au micro de la F1. “Nous sommes sur le point de redresser la barre. Le rythme est là, il arrive. Nous progressons et nous avons compris exactement ce qui s’est passé en Qualifications. Nous aurions dû faire un meilleur travail et nous ne l’avons pas fait, alors nous allons travailler dur en tant qu’équipe pour revenir dans les deux dernières courses.”

Sergio Pérez pointe actuellement à la huitième place du championnat du monde des pilotes, dernier des pilotes appartenant aux quatre meilleures équipes. Relégué à 251 points de Max Verstappen, il est également le seul pilote des quatre top teams à ne pas s’être imposé en 2024.

Lire aussi : Helmut Marko : Les performances de Sergio Pérez sont “inacceptables”

Helmut Marko : Les performances de Sergio Pérez sont “inacceptables”

Alors que Sergio Pérez a livré une nouvelle prestation indigne d’un pilote Red Bull à Las Vegas, Helmut Marko n’a pas manqué d’affirmer que les performances du Mexicain comparées à celles de son coéquipier sont “inacceptables”.

Après un début de saison correcte au volant d’une Red Bull dominante, Sergio Pérez a totalement perdu pied lorsque les rivaux de l’écurie autrichienne sont rapidement revenus dans le match. Pérez n’a ainsi inscrit que 49 petits points lors des 16 derniers week-ends de course, un total médiocre au volant d’une Red Bull.

Helmut Marko, conseiller Red Bull, ne cache pas que Sergio Pérez est responsable de la perte du titre constructeurs, et donc des primes pour le personnel de l’écurie qui vont avec.

“Il doit y avoir deux pilotes dans l’équipe qui sont capables de marquer des points”, a indiqué Marko à ORF. “Je ne connais pas la différence exacte, mais je pense que Checo a plus de 200 points de retard sur Max [251 en réalité, ndlr]. C’est inacceptable. S’il était proche de Hamilton ou de Russell, des Ferrari ou des McLaren, nous aurions l’avantage.”

“L’essentiel était de gagner le championnat du monde avec Max, mais pour nos employés, c’est une déception, car leurs primes à la fin de la saison dépendent de notre position au championnat des constructeurs. Et cette année, nous n’avons aucune chance de le gagner”.

Lire aussi : Antonio Pérez : “Je n’ai pas l’argent pour acheter une équipe de Formule 1 à mon fils”

L’avenir de Pérez décidé après Abu Dhabi

Malgré ses performances, Sergio Pérez a encore des chances de conserver sa place chez Red Bull en 2025, lui qui est sous contrat jusqu’à fin 2026 avec l’écurie autrichienne. Son avenir sera décidé après Abu Dhabi, avec la décision finale prise par les actionnaires de Red Bull.

“Le plan est qu’il y aura une réunion après Abu Dhabi, et nous rapporterons les résultats de cette réunion à nos actionnaires qui décideront alors du duo de pilotes des deux équipes pour l’année prochaine”, a ajouté Helmut Marko.

Lire aussi : Horner : Verstappen s’est plus investi que jamais dans la tourmente en 2024

Red Bull s’est trompé dans son choix d’aileron arrière pour Las Vegas 

Red Bull a commis une erreur concernant son aileron arrière à Las Vegas, apportant une version trop chargée en appui.

Max Verstappen et Sergio Pérez n’ont pas connu le début de week-end idéal à Las Vegas. Les coéquipiers Red Bull pointaient à de lointaines 17e et 19e positions en fin d’EL2, certes en pneus médiums.

Auto Motor und Sport, média allemand souvient bien informé, a indiqué que Red Bull perdait six dixièmes en lignes droites, la faute à une spécification d’aileron arrière trop chargée en appui.

Helmut Marko, cité par Motorsport.com, a indiqué que c’était la seule spécification d’aileron arrière présente à Las Vegas. 

“Nous n’avons pas d’autre aileron arrière, un aileron arrière plus petit, comme nous le voyons sur nos concurrents”, explique-t-il. “Il serait plus utile, c’est certain”.

Lire aussi : EL2 – Hamilton garde la tête, Red Bull en grande difficulté

Aucune autre spécification d’aileron arrière ne sera apportée

Helmut Marko, conseiller Red Bull, a par ailleurs confirmé qu’aucune autre version ne sera apportée à Las Vegas. Toutefois, l’Autrichien reste optimiste, n’hésitant pas à lancer une petite pique à Mercedes et son habitude de bien performer les vendredis.

“Demain est un jour différent”, poursuit Marko. “Vous l’avez peut-être vu plusieurs fois. Les gens seront les plus rapides le vendredi ou le jeudi, mais cela ne veut pas dire qu’ils seront rapides en course. Il est certain que nous ferons un pas raisonnable.”

Pour rappel, Max Verstappen peut être titré dès ce week-end à condition d’avoir au moins 60 points d’avance sur Lando Norris après le Grand Prix de Las Vegas. Actuellement, 62 unités séparent les deux pilotes.

Ce problème d’aileron arrière pourrait retarder le sacre du Néerlandais, mais cela pourrait surtout handicaper Red Bull dans la course au titre constructeurs, alors que la mission s’annonce déjà très complexe.

Lire aussi : GP F1 de Las Vegas : À quelle heure sont programmées les Qualifications ce samedi ?

Première journée compliquée pour Verstappen : “Comme piloter sur de la glace”

Max Verstappen n’a pas connu une très bonne première journée d’essais à Las Vegas, en difficulté sur une piste glissante.

En EL1, le pilote Red Bull s’était classé cinquième mais à plus d’une seconde de Lewis Hamilton alors qu’en EL2, Verstappen a terminé à une lointaine 17e position avec un chrono réalisé en pneus médiums. Le  triple Champion du monde pointait ainsi à deux secondes pleines de son ancien rival pour le titre 2021.

“C’était glissant. Je pense que nous avons eu beaucoup de mal à faire fonctionner les pneus, surtout sur un tour”, a indiqué Verstappen au micro de la F1. “Je pense que les longs relais ont commencé à être un peu plus compétitifs, mais même là, je pense que nous avons besoin de peaufiner certaines choses.”

“Le rythme sur un tour est assez loin. Bien sûr, les conditions sont uniques ici et il fait très froid, mais au bout du compte, c’est la même chose pour tout le monde, alors nous devons essayer de comprendre ce que nous faisons mal en ce moment.”

“Pour moi, c’est surtout lié aux pneus. L’équilibre de la voiture n’est pas si mauvais que ça, je pense, c’est juste que nous n’avons pas d’adhérence, c’est comme piloter sur de la glace en ce moment.”

Pour rappel, le Grand Prix de Las Vegas pourrait être particulièrement important pour Max Verstappen puisqu’il peut décrocher son quatrième titre mondial consécutif ce dimanche.

Lire aussi : Max Verstappen quadruple Champion du monde de F1 à Las Vegas si …

Sergio Pérez pourrait rester chez Red Bull en 2025, aidé par de gros sponsors

Sergio Pérez pourrait bien réussir à entamer la saison 2025 chez Red Bull, emmenant avec lui de nouveaux sponsors jugés puissants.

En difficulté chez Red Bull depuis de longs mois, Sergio Pérez voit sa place de plus en plus menacée. Malgré la signature d’un contrat jusqu’à fin 2026, les récentes performances du Mexicain le placent plus que jamais sur la sellette.

Liam Lawson et Yuki Tsunoda semblent ainsi être comparés en cette fin de saison chez VCARB dans le but d’une éventuelle promotion au sein de l’écurie mère. Helmut Marko, conseiller Red Bull, n’a lui pas caché son envie de voir un junior de l’écurie autrichienne aux côtés de Max Verstappen en 2025.

Toutefois, tout n’est pas aussi simple. La place de Sergio Pérez ne semble pas être uniquement liée à ses performances, mais également à ses (nombreux) sponsors.

Lire aussi : Pérez affirme avoir réalisé “l’un de ses meilleurs” week-ends de la saison au Brésil

De nouveaux puissants sponsors pour Pérez ?

Selon Marca, le très populaire Mexicain débutera la saison 2025 chez Red Bull, alors qu’il bénéficiera de nouveaux sponsors, certains partenaires étant jugés très puissants. 

Toujours selon le média espagnol, Red Bull touche environ 30 millions de dollars des sponsors liés à Pérez, sachant que ses partenaires paient également son salaire, estimé à plus de 10 millions de dollars.

Hormis ses avantageux sponsors, Marca indique également qu’une comparaison entre Pérez, Lawson, Tsunoda et même Ricciardo a été effectuée au simulateur sur la RB20, sans que personne ne parvienne à battre les temps du Mexicain, ce qui lui aurait permis de sauver son baquet dès le milieu de saison 2024. 

Tous ces éléments font ainsi dire au média espagnol que Sergio Pérez devrait bien poursuivre son aventure chez Red Bull, tout en précisant “sauf changement de dernière minute (ce qui n’est pas impossible pour Red Bull).”

La prudence doit en effet rester de mise sur ce dossier, surtout si Sergio Pérez continue de prendre l’eau week-end après week-end jusqu’à la fin de saison. Alors que son coéquipier Max Verstappen se dirige vers une quatrième couronne consécutive, Pérez ne pointe qu’au huitième rang, à 242 unités. Pire, Red Bull a chuté à la troisième place chez les constructeurs, quelque chose d’inimaginable en début de saison.

Lire aussi : Ferrari répond aux accusations de triche de Red Bull

OFFICIEL : Max Verstappen sera pénalisé sur la grille du GP F1 du Brésil 

Comme attendu, Max Verstappen utilise ce week-end un nouveau moteur ce qui le fera reculer sur la grille de départ ce dimanche.

Un sixième moteur à combustion interne a été monté sur la Red Bull de Verstappen, ce qui entraîne cinq places de pénalité sur la grille de départ du Grand Prix du Brésil dimanche.

Le Néerlandais avait déjà subi une pénalité sur la grille en Belgique cette saison pour un changement de moteur, mais comme c’était le premier dépassement du quota autorisé, il avait dû reculer de dix places sur la grille. 

Compte tenu qu’il s’agit d’un deuxième dépassement du quota ce week-end, le nombre de places de pénalité est donc réduit à cinq.

Au cœur d’un week-end au format sprint, Max Verstappen subira bel et bien cette pénalité pour la course du dimanche. Au mieux, il partira donc sixième sur la grille de départ du Grand Prix du Brésil.

Verstappen arrive à São Paulo en leader du championnat avec 47 points d’avance sur Lando Norris. Lors des Essais Libres 1 du Grand Prix du Brésil, le pilote McLaren a signé le meilleur temps loin devant le Néerlandais, seulement 15e mais sans avoir complété son tour en pneus tendres.

Lire aussi : EL1 – Norris le plus rapide à Sao Paulo, Verstappen seulement quinzième

Hill critique la gestion interne d’un Verstappen “libre de faire ce qu’il veut”

Damon Hill, Champion du monde 1996, souhaiterait voir plus de fermeté de la part de Red Bull envers Max Verstappen après le Grand Prix du Mexique.

Le Néerlandais connaît une période agitée où les critiques fusent sur son comportement en piste suite à ses récentes batailles avec Lando Norris, son rival pour le titre de Champion du monde cette saison.

Déjà à Austin, ses deux manœuvres, au départ et en fin de course, avaient fait parler après avoir à chaque fois échappé à la pénalité. À Mexico, en revanche, les secondes de pénalité sont arrivées en quantité pour Verstappen, après deux actions en piste à quelques virages d’intervalle.

Alors que les dix secondes de pénalité suite au premier incident au virage 4 peuvent prêter à débats pour certains, la deuxième action semble être unanimement reconnue comme au-delà des limites.

Le triple Champion du monde en titre avait plongé de manière très agressive sur Lando Norris à l’entrée du virage 7 sans rester en piste mais en doublant tout de même la McLaren, ce qui lui avait valu dix secondes de pénalité supplémentaires.

Lire aussi : Max Verstappen sera pénalisé sur la grille du Grand Prix F1 du Brésil

Hill : “Il doit y avoir une conversation”

Damon Hill, désormais consultant pour la télévision britannique, s’est ainsi exprimé sur le cas Verstappen. L’ex-pilote Williams estime que c’est à Red Bull “de contribuer à l’attitude du pilote”.

“Il n’y a jamais eu de tentative de décrire publiquement son pilote d’une manière que d’autres personnes reconnaîtraient”, a déclaré Hill sur le Sky Sports F1 Podcast. “C’est toujours un commentaire protecteur de Christian [Horner] sur Max [Verstappen]. On a presque l’impression que Max est libre de faire ce qu’il veut.”

“Son équipe ne critiquera jamais sa façon de conduire. Et je pense que si vous êtes dans une compétition, c’est probablement bien de faire cela publiquement. Mais vraiment, à un moment donné, il doit y avoir une conversation. Il est de la responsabilité de l’équipe de contribuer à l’attitude du pilote.”

Max Verstappen possède encore 47 points d’avance au championnat sur Lando Norris, alors qu’il ne reste que quatre Grands Prix et deux courses Sprint à disputer.

Lire aussi : Jos Verstappen s’en prend aux commissaires “qui n’aiment pas” son fils

Le soutien financier de Sergio Pérez pourrait arrêter de sponsoriser Red Bull

Le sponsor de Sergio Pérez, l’Escuderia Telmex, pourrait ne plus être associé à Red Bull la saison prochaine.

Le président de l’entreprise mexicaine de communications, Carlos Slim Domit, a confirmé que des discussions étaient en cours avec Red Bull, tout en assurant conserver le sponsoring lié à Sergio Pérez.

“Nous discutons avec l’équipe, nous sommes toujours en pourparlers, ce n’est pas définitif, mais celui avec lequel nous avons toujours l’intention de continuer est Checo”, a indiqué Carlos Slim Domit à ESPN. 

Tant que nous pourrons continuer avec lui, il n’y aura aucun doute. La question du contrat de Checo est indépendante de la question de notre sponsoring, il en a toujours été ainsi depuis qu’il a signé avec l’équipe, mais s’il n’y avait plus d’opportunité de continuer avec l’équipe, nous continuerions certainement avec Checo. L’intention est de continuer avec Checo, où qu’il soit, nous serons avec lui.”

Lire aussi : Pas de journée médias au Brésil pour Alonso parti se soigner en Europe

L’arrivée d’un concurrent à l’Escuderia Telmex chez Red Bull pourrait poser problème 

Selon ESPN Argentine, un concurrent à Escuderia Telmex, à savoir AT&T, va investir de manière importante chez Red Bull, ce qui serait la raison du possible retrait de l’entreprise mexicaine. 

Cela pourrait être un argument supplémentaire chez Red Bull pour se permettre d’écarter Sergio Pérez en 2025, dans un contexte où la place du Mexicain au sein de l’écurie autrichienne est très incertaine.

Également interrogé sur le cas Franco Colapinto, Carlos Slim Domit assure que “Checo” Pérez et les pilotes mexicains resteront toujours la priorité.

“Nous avons souvent été avec de nombreux pilotes, nous avons été avec Bruno Senna, nous avons été avec Pietro Fittipaldi et nous avons été avec les deux pilotes mexicains Checo et Esteban [Gutiérrez]”, a poursuivi Slim. “S’il y a une opportunité de discuter pour faire quelque chose avec Franco, ce ne serait pas en rapport avec Checo.”

“Nous cherchons toujours à soutenir les pilotes latino-américains, Franco se débrouille très bien, mais il ne fait aucun doute que notre projet le plus important a toujours été de poursuivre le développement des pilotes mexicains et Checo, sans aucun doute, est celui qui nous représente tous.”

Lire aussi : Pérez sur 2025 : “Je serai encore là et je continuerai à me battre pour la victoire”

Pérez sur 2025 : “Je serai encore là et je continuerai à me battre pour la victoire”

Alors que l’avenir de Sergio Pérez chez Red Bull semble plus incertain que jamais, le Mexicain est lui convaincu qu’il conservera sa place pour la saison prochaine. 

Après une saison qu’il a lui même qualifié de “terrible” ce jeudi avant son Grand Prix à domicile, son week-end mexicain n’a rien arrangé. Qualifié 18e, il a terminé la course dernier, en 17e position, pas aidé par des dégâts sur sa Red Bull suite à un contact avec un certain Liam Lawson, qui pourrait bien le remplacer prochainement.

Au championnat, Sergio Pérez huitième, pointe à 212 points de son coéquipier et leader du championnat, Max Verstappen. Il est également le seul pilote des quatre meilleures écuries de la saison à ne pas avoir remporté une course en 2024. 

Il est également bon de rappeler que Red Bull a encore perdu une place au championnat ce week-end, au profit de Ferrari. Championne du monde en titre, l’écurie autrichienne aura du mal à faire mieux que troisième cette saison, quelque chose d’impensable en début de saison.

Lire aussi : Jos Verstappen s’en prend aux commissaires “qui n’aiment pas” son fils

Pérez serein sur son avenir

Malgré ces chiffres pour le moins accablants, le Mexicain est certain de garder sa place en F1 chez Red Bull en 2025. Interrogé pour savoir si le Grand Prix du Mexique 2024 était sa dernière course disputée à domicile, Pérez répond par la négative.

“Non, pas du tout”, assure-t-il à Sky Sport Allemagne. “Je serai encore là l’année prochaine et je continuerai à me battre pour la victoire. Car c’est mon rêve.”

De son côté, Helmut Marko, qui ne cache pas son intention d’aligner un jeune pilote aux côtés de Max Verstappen en 2025, n’a pas apprécié le contact entre le Mexicain et Liam Lawson à Mexico.

“C’était la collision inutile avec Lawson avec l’équipe sœur”, a indiqué Marko à Sky Sport Allemagne. “Il faut se comporter différemment. Les dégâts sur son soubassement étaient massifs. Ce qu’il a montré n’était pas pertinent, car la voiture n’était plus au niveau où elle devait être.”

Ensuite questionné sur l’avenir de Sergio Pérez, Helmut Marko, conseiller Red Bull, est resté évasif : “Ouvert”, a-t-il simplement répondu.

Lire aussi : Pérez ne fera pas “un seul mètre dans la voiture” en 2025 selon Ralf Schumacher

Max Verstappen surpris par ses Qualifications : “Un résultat incroyable”

Après un vendredi où il a été privé d’une grande partie du roulage, Max Verstappen s’est réjoui d’avoir signé le deuxième temps en Qualifications.

“Je suis très heureux d’être sur la première ligne. Honnêtement, je ne m’attendais pas à ce que ce soit possible”, indiquait Verstappen à la sortie de sa voiture au micro de la F1.

En effet, le leader du championnat n’a pas connu la meilleure préparation pour cette séance de Qualifications. Perturbé par des problèmes moteur, le Néerlandais n’a enregistré que 18 petits tours ce vendredi, dont seulement quatre en EL2, dans une séance dédiée à Pirelli.

“Hier, j’ai fait quatre tours [en EL2], deux tours avec moins de carburant et deux tours avec plus de carburant”, a expliqué Verstappen en conférence de presse. “C’était donc une perte totale, aucune information. Donc, oui, pour moi, les EL3 ont été cruciaux. J’ai essayé de faire autant de tours que possible et, oui, nous étions derrière.”

“La voiture n’était pas super et tout était juste très difficile. Je savais donc que les Qualifications allaient être difficiles, mais nous avons fait quelques derniers ajustements. Les choses ont commencé à s’améliorer, mais être sur la première ligne, c’est un résultat incroyable pour nous.”

Lire aussi : Norris ne pourra pas compter sur Piastri, 17e sur la grille

Verstappen : “Je ne m’attends pas à des miracles” sur le rythme de course

Questionné sur les progrès réalisés sur sa monoplace avant les Qualifications, Max Verstappen assure que ça ne pouvait aller que dans la bonne direction.

“Je n’ai pratiquement pas fait de tours, donc je pense que ça ne pouvait qu’aller mieux”, a indiqué Verstappen. “Donc, oui, nous étions très en retrait. Jusqu’à présent, bien sûr, le week-end a été assez terrible dans ce sens.”

“Mais, oui, être sur la première ligne avec les difficultés que nous avons eues, je pense, montre que nous sommes restés calmes et que nous avons essayé de regarder les données, pour essayer de comprendre la voiture un peu plus et essayer d’être un peu plus compétitifs.”

Invité à s’exprimer sur le rythme de sa voiture en course, Verstappen ne se fait guère d’illusions alors qu’il ne sait pas réellement où se situe sa monoplace dans ces conditions.

“Je ne m’attends pas à des miracles”, a concédé Verstappen. “Je pense qu’à Austin, Ferrari était très, très rapide. Bien sûr, cette semaine-là, McLaren n’était peut-être pas aussi fort, mais en course, je pense qu’ils étaient tout de même compétitifs. Donc, de mon côté, je ne sais pas. Je pense que nous le saurons demain.”

Lire aussi : La grille de départ F1 du Grand Prix du Mexique 2024