Bulletin météo GP du Canada : des averses confirmées pour ce week-end

Alors que la F1 amorce le deuxième tiers de la saison, pilotes et écuries se retrouvent ce week-end à Montréal pour y disputer la neuvième course de la saison. Après une période de chaleur intense avec des températures dépassant les 30°C, Montréal se prépare à un changement significatif des conditions météorologiques à compter de vendredi matin. Voici le bulletin météo détaillé.

Situé sur l’île Notre-Dame à moins de cinq kilomètres du centre-ville de Montréal, le Circuit Gilles Villeneuve est une piste semi-permanente de 4,361 km. L’île Notre-Dame, au milieu du fleuve Saint-Laurent, a été créée pour l’exposition universelle de 1967. Une fois que l’exposition et les Jeux olympiques d’été de 1976 à Montréal ont quitté la ville, la décision a été prise de construire une piste de course automobile.

Depuis 1978, ce circuit accueille le Grand Prix du Canada de Formule 1. La piste porte le nom du regretté pilote canadien Gilles Villeneuve, qui a marqué l’histoire de la Formule 1 avec son talent et sa passion pour la course.

Le tracé du circuit est particulièrement étroit et rapide offrant un mélange de faux droits, de longues courbes, de nombreuses chicanes à fort freinage et d’une épingle. Autant d’ingrédients qui contribuent à des courses spectaculaires avec de nombreux rebondissements. Autre élément emblématique du circuit se trouve à la fin du tour : le Mur des champions, ainsi nommé après que Damon Hill, Jacques Villeneuve et Michael Schumacher s’y soient aventurés pendant le week-end du Grand Prix du Canada de 1999 !

Un nouvel asphalte 

Après la construction du nouveau paddock inauguré pour l’édition 2019 du GP du Canada, le circuit a totalement été resurfacé à l’automne 2023. La hauteur du tunnel passant sous le pont des Îles a également été augmentée d’environ 60 cm pour répondre aux exigences de sécurité. De plus, le système de drainage a été repensé et amélioré, ce qui pourrait s’avérer très utile dès ce week-end, car des précipitations sont attendues.

Situation générale

Les derniers jours à Montréal ont été marqués par un temps sec et des températures estivales (plusieurs records de chaleur ont été battus). À compter de jeudi, une dépression (990 hPa) située entre les Grands Lacs américains et la Baie James se déplace lentement vers l’est.

Un premier front virulent traversera le sud du Québec dans la nuit de jeudi à vendredi, apportant des orages et des précipitations importantes (entre 20 et 30 mm). Dès vendredi et tout au long du week-end, la situation météorologique restera influencée par cette zone de basse pression qui stagnera dans la vallée du Saint-Laurent.

Vendredi 7 juin – EL1 et EL2 

A compter de vendredi, la région de Montréal sera sous l’influence de cette dépression stationnaire. La météo sera donc humide et instable avec des températures en fortes baisses par rapport aux derniers jours : 21°C et 22°C sont attendus pour les deux premières séances d’essais libres. Côté précipitation, un risque élevé d’averses intermittentes est prévu tout au long de l’après-midi de vendredi. Le vent soufflera du secteur Sud-Ouest entre 10 et 20 km/h.

Samedi 8 juin – EL3 et qualifications

Pour samedi, les nuages continueront de dominer le ciel, avec seulement quelques timides éclaircies. Les températures baisseront encore, oscillant entre 19°C pour la séance d’essais libres 3 et 20°C pour la qualification. Des averses sont également possibles dans l’après-midi. Le vent de sud-ouest soufflera modérément, entre 20 et 30 km/h.

Si la piste reste sèche, les pneus les plus tendres apportés par Pirelli à Montréal (C3, C4 et C5), combinés au tout nouveau revêtement, pourraient permettre de battre le record du circuit établi par Lewis Hamilton lors de la qualification de 2018 (1’10 »240).

Dimanche 9 juin – La course 

La dépression continue son déplacement vers l’est, et les derniers modèles indiquent une lente amélioration pour dimanche. Après une matinée maussade, le ciel devrait s’éclaircir au moment du départ de la course (14h heure locale – 20h heure de Paris). Le mercure atteindra 21°C, et un vent du sud-ouest soufflera entre 15 et 25 km/h, avec des rafales atteignant 35 km/h. Tout au long des 70 tours de l’épreuve, un risque modéré d’averses persistera.

Compte tenu de cette situation météorologique, nous mettrons à jour ce bulletin en cas de changement important d’ici dimanche. En attendant, vous pouvez consulter les dernières prévisions heure par heure fournies par notre partenaire météo en cliquant sur ce lien : Celinium.

Esteban Ocon veut oublier la politique et se concentrer sur la piste

Depuis le Grand Prix de Monaco et son accrochage avec son coéquipier Pierre Gasly dans le premier tour de course, Esteban Ocon a connu deux semaines plutôt chargées sur le plan émotionnel. Mais en arrivant à Montréal, le Français veut désormais se concentrer sur son travail en piste.

Esteban Ocon a fait la une des médias ces derniers jours à la suite de son erreur (assumée) au premier tour du Grand Prix de Monaco lorsqu’il a percuté la monoplace de son coéquipier Pierre Gasly. Jugé responsable de cet accrochage, Ocon a écopé d’une pénalité de cinq positions sur la grille de départ du Grand Prix du Canada de ce week-end.

A la veille de cette neuvième manche de l’année, Alpine a également confirmé qu’Esteban Ocon quitterait l’écurie à la fin de la campagne 2024 « d’un commun accord », la nouvelle plaçant une nouvelle fois le Français au centre de l’attention, mais ce dernier a insisté sur le fait qu’il veut désormais pouvoir se concentrer sur son travail. 

« Beaucoup de choses ont été dites ces derniers jours, donc j’ai vraiment hâte de reprendre le volant et de retrouver la piste. » a déclaré Esteban Ocon à la veille du Grand Prix du Canada.

« Je consacre toute ma concentration et mon énergie à l’écurie pour maximiser nos résultats dès ce week-end au Canada. »

« Notre rythme affiché à Monaco était positif, notamment lors des qualifications, où nous avions l’opportunité de faire entrer les deux voitures en Q3. En tant qu’équipe, nous avons effectué des progrès réguliers au fil de la saison. »

« Même si les caractéristiques du circuit sont assez différentes, j’espère que nous pourrons poursuivre sur notre lancée à Montréal et montrer la même vitesse qu’à Monaco. »

« Le peloton est extrêmement serré en ce moment, donc il sera important d’extraire la moindre miette de performance. » a ajouté le Normand.

Doohan remplace Ocon en EL1

Bien qu’impatient de reprendre la piste, le Français devra pourtant attendre les EL2 avant de pouvoir débuter son week-end à Montréal puisqu’il doit laisser son baquet au pilote de réserve de l’équipe, l’Australien Jack Doohan, pour les premiers essais libres du Grand Prix du Canada. 

Alpine a pris la décision de faire rouler Jack Doohan à Montréal car – comme précisé plus haut – Esteban Ocon a écopé d’une pénalité de cinq places sur la grille de départ du Grand Prix du Canada pour son accrochage avec Pierre Gasly il y a quinze jours à Monaco, ce qui signifie que le week-end du Français était dores et déjà compromis.

Jack Doohan remplace Ocon chez Alpine en EL1 au Canada

Le pilote de réserve de l’équipe Alpine, Jack Doohan, remplacera le Français Esteban Ocon au volant de l’A524 ce vendredi pour les essais libres 1 du Grand Prix du Canada à Montréal.

L’Australien participera à sa première séance d’essais libres de l’année au volant de l’Alpine ce vendredi sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal, il remplacera le titulaire Esteban Ocon qui débutera donc son week-end lors de la deuxième séance d’essais libres. 

La décision de placer Jack Doohan dans le cockpit d’Esteban Ocon n’a absolument aucun lien avec l’annonce faite plus tôt cette semaine par Alpine qui a confirmé que le Français quitterait l’équipe à la fin de cette campagne 2024

Un porte parole de l’équipe Alpine a également indiqué que cela ne faisait partie d’aucune mesure disciplinaire contre Esteban Ocon après l’accrochage de ce dernier avec son coéquipier au Grand Prix de Monaco. 

Alpine a pris la décision de faire rouler Doohan à Montréal car Esteban Ocon a écopé d’une pénalité de cinq places sur la grille de départ du Grand Prix du Canada pour son accrochage avec Pierre Gasly il y a quinze jours à Monaco, ce qui signifie que le week-end du Français était dores et déjà compromis.

« Je suis vraiment excité de me retrouver en piste à Montréal pour les EL1. » a déclaré Doohan à propos de son opportunité de rouler en EL1 au Canada.

« Ce sera ma première participation sur le Circuit Gilles Villeneuve, ce que j’attends avec impatience. Je suis reconnaissant envers l’équipe pour l’opportunité d’avoir plus de temps de piste et également de me familiariser avec les machines 2024 en début de saison. »

« Cela m’aidera également dans le travail que je fais dans le simulateur, en particulier lors des manches européennes. Je me concentrerai pour faire de mon mieux pour l’équipe et maximiser la séance pour les deux pilotes, en examinant certains éléments de test et en comprenant la nouvelle surface de piste. »

Pirelli n’est pas contre une guerre des manufacturiers en F1

Le patron de Pirelli, Mario Isola, a expliqué les raisons pour lesquelles – selon lui – la Formule 1 ne peut plus se permettre d’avoir différents fournisseurs de pneumatiques comme à une certaine époque.

Depuis 2011, Pirelli est le fournisseur unique de pneumatiques en Formule 1, ce qui signifie que la firme italienne conçoit, développe et produit les mêmes pneus pour toutes les équipes de la grille. Pirelli est engagé par contrat jusqu’à la saison 2027 avec une option pour une année supplémentaire que seule la FIA pourra ou non activer.

Le fait d’avoir un seul et unique fournisseur de pneus en Formule 1 permet d’avoir une certaine équité parmi les équipes de la grille qui sont toutes logées à la même enseigne tout au long de l’année. Mais les fans pour leur part aimeraient plus que tout pouvoir de nouveau assister à une bataille de manufacturiers comme ce fut le cas dans le passé avec, par exemple, avec Michelin et Bridgestone.

Lorsqu’on demande au patron de Pirelli si sa société est ouverte à une bataille de fabricants comme à l’époque ou bien le fait d’être seul leur convient, l’Italien nous répond : « Bien sûr, nous aimons la compétition. » confie Mario Isola en exclusivité à F1only.fr.

« J’ai démarré ma carrière en sport automobile, nous étions en compétition ouverte, ce n’était pas en F1 mais en GT racing mais c’est une approche différente, une implication différente avec les équipes etc.. mais la réalité c’est que le monde change. »

« Il faut accepter que certains changements sont nécessaires s’il faut réduire les coûts. Parce que par le passé, il ne faut pas oublier qu’en compétition ouverte, il fallait faire des tests, disons, presque chaque jour. »

« Ils avaient une voiture de test dédiée, des ingénieurs, des mécaniciens, des pilotes juste pour les tests de pneus et bien sûr, tout cela augmente les coûts de façon considérable. Cela représente une immense quantité d’argent qui doit être mise sur la table. »

« L’autre point, c’est que si on fournit les mêmes produits à tous les pilotes, on ne crée pas de différentiel avec les pneus. On veut que les pilotes soient les héros du show. On veut que la meilleure voiture gagne. »

« Pour nous, ce serait mieux [d’avoir un concurrent] mais nous aimons le sport comme il est. On ne veut pas un championnat qui serait déterminé par le fournisseur de pneus. »

« Avec les bons pneus, vous pouvez réaliser une bien meilleure performance, on peut gagner une demi-seconde, je ne vais pas dire facilement, mais plus facilement si on compare le développement du pneu avec celui d’une unité de puissance. »

« Avec cette possibilité, on prend vraiment le risque que le championnat… ou au moins que toutes les voitures équipées par un manufacturier soient à l’avant et que celles équipées par l’autre soient à l’arrière. Et ce n’est pas ce que nous voulons. » conclut Mario Isola.

Verstappen réagit à la prolongation de Perez chez Red Bull

Max Verstappen s’est dit « heureux » de pouvoir poursuivre sa collaboration au sein de l’équipe Red Bull avec le Mexicain Sergio Perez pour les deux prochaines saisons.

A la veille du Grand Prix du Canada, Red Bull a annoncé une prolongation de contrat de deux ans pour Sergio Perez, ce qui signifie que le Mexicain sera le coéquipier de Max Verstappen (qui est sous contrat jusqu’en 2028) au cours des deux prochaines saisons.

S’exprimant sur le sujet, le pilote néerlandais se dit heureux d’avoir Sergio Perez à ses côtés pour encore deux années : « C’est une excellente nouvelle que Checo [Perez] ait signé à nouveau avec l’équipe jusqu’en 2026 et je suis heureux que nous puissions poursuivre le partenariat fructueux que nous avons construit ces dernières années. » a déclaré Verstappen.

« Nous avons connu une saison record l’année dernière et l’équipe est très forte, nous sommes donc impatients de bâtir sur ce succès au cours des deux prochaines années. »

Préparation du Canada au simulateur

D’un point de vue purement sportif, Max Verstappen a indiqué qu’il avait passé du temps à l’usine avec son équipe après un Grand Prix de Monaco « difficile » où le Néerlandais a terminé sixième.

Au cours des derniers jours, le pilote Red Bull a travaillé dans le simulateur pour préparer au mieux le Grand Prix du Canada sur un tracé de Montréal composé de vibreurs à l’ancienne qui pourraient une nouvelle fois mettre en difficulté la RB20 comme à Monte Carlo il y a quinze jours.

« Après un week-end difficile à Monaco, j’ai passé du temps avec l’équipe à l’usine cette semaine et j’ai travaillé dans le simulateur pour préparer le Grand Prix du Canada. » a poursuivi le triple champion du monde à la veille de la neuvième manche de l’année.

« Le circuit est très unique parce qu’il comporte des vibreurs à l’ancienne et il existe de nombreuses possibilités de dépassement. Il sera très important de bien régler la voiture et de trouver le bon équilibre entre vitesse de pointe et bonne stabilité au freinage. »

« Après, c’est toujours agréable de courir à Montréal. L’environnement est unique, l’ambiance dans la ville est géniale et les supporters sont très passionnés. »

Avant le Grand Prix du Canada, Max Verstappen est toujours leader du championnat du monde des pilotes avec 31 points d’avance sur Charles Leclerc. 

Officiel : Sergio Perez prolonge avec Red Bull pour deux ans

Red Bull a mis un terme définitif à toutes les rumeurs ce mardi à la veille du Grand Prix du Canada en confirmant la présence de Sergio Perez dans son équipe de Formule 1 pour deux saisons supplémentaires, soit jusqu’à la fin de la campagne 2026.

Sergio Perez, 34 ans, compte cinq victoires en course avec Red Bull Racing, 29 podiums et trois pole positions, dont une première pole position pour un pilote mexicain. Le pilote né à Guadalajara a été surnommé le « roi des rues » et le  « ministre mexicain de la Défense », suite à sa contribution mémorable au premier championnat du monde de Max Verstappen à Abou Dhabi en 2021. 

« C’est maintenant un moment important pour confirmer notre alignement pour 2025 et nous sommes très heureux de continuer à travailler avec Checo. » a déclaré Christian Horner, le Team Principal de Red Bull.

« La continuité et la stabilité sont importantes pour l’équipe et Checo et Max forment un partenariat fructueux et solide, assurant notre tout premier doublé pour l’équipe dans le championnat l’année dernière. »

« Checo a connu un bon début d’année 2024 avec des deuxièmes places à Bahreïn, en Arabie Saoudite et au Japon puis son podium en Chine. Les dernières courses ont été difficiles, il y a une convergence sur la grille, mais nous avons confiance en Checo et attendons avec impatience son retour à une forme et à des performances éprouvées, que nous voyons si souvent. »

« L’année dernière a été une saison de licorne et nous devrons travailler dur pour conserver nos titres, mais nous sommes assurés de notre effectif et de l’équipe dans son ensemble, ce qui est impératif dans ce qui s’annonce comme un championnat serré cette année. »

S’exprimant dans la foulée de l’annonce, Sergio Perez se dit évidemment très heureux de pouvoir continuer à rouler pour Red Bull Racing en Formule 1 pour encore au moins deux saisons.

« Je suis vraiment heureux d’engager mon avenir dans cette grande équipe, c’est un défi comme aucune autre course pour Red Bull Racing, à la fois sur piste et hors piste. » a déclaré le Mexicain.

« Je suis ravi de rester ici pour poursuivre notre voyage ensemble et contribuer à la belle histoire de cette équipe pendant encore deux années. »

« Faire partie de l’équipe est un immense défi que j’adore. Nous avons un grand défi cette année et j’ai pleinement confiance en toute l’équipe que l’avenir est radieux ici et je suis ravi d’en faire partie. »

« Je tiens à remercier tout le monde pour toute la confiance qu’ils m’accordent, c’est beaucoup et je veux la rendre en retour avec d’excellents résultats sur piste et hors piste. Je pense que nous avons beaucoup de travail à faire, nous avons encore beaucoup de championnats à gagner ensemble. »

Lewis Hamilton a le droit aux améliorations sur sa Mercedes au Canada

Le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a confirmé que le septuple champion du monde Lewis Hamilton allait lui aussi pouvoir rouler avec le nouvel aileron avant – introduit en premier sur la monoplace de George Russell à Monaco – dès ce week-end au Grand Prix du Canada.

A Monaco il y a quinze jours, Mercedes a choisi de monter le nouvel aileron avant uniquement sur la monoplace de George Russell comme cela se fait habituellement au sein de toutes les écuries de la grille. Mais Lewis Hamilton lui-même a tenu des propos énigmatiques en laissant penser que Mercedes favorisait son coéquipier maintenant que le Britannique s’apprête à quitter l’équipe pour rejoindre Ferrari à partir de la saison 2025.

« Je ne prévois pas d’être devant George en qualifications, en particulier cette année, mais nous devons simplement continuer à pousser et avoir des courses solides. » a déclaré Lewis Hamilton, tout en soulignant que les améliorations apportées par Mercedes à Monaco étaient réservées à Russell.

Mais à la veille du Grand Prix du Canada qui se déroule du 07 au 09 juin sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal, Toto Wolff a confirmé que Lewis Hamilton allait lui aussi recevoir ce nouvel aileron avant ce week-end, ainsi que d’autres nouveautés.

« Les deux pilotes disposeront de l’aileron avant mis à jour au Canada, ainsi que de quelques autres éléments de développement pour cet événement. » a confirmé le patron de Mercedes.

Concernant les performances de ce nouvel aileron avant, Toto Wolff a également confirmé que Mercedes a pu obtenir quelques gains marginaux sur la monoplace de Russell à Monaco et c’est donc pour cette raison que le nouvel aileron est monté sur les deux monoplaces dès ce week-end à Montréal.

« Il offrait un petit gain de temps au tour dans les rues étroites de la Principauté et devrait offrir un plus grand bénéfice sur les circuits à venir. » a ajouté Wolff à propos du gain en termes de performance de ce nouvel aileron.

« Cela dit, la situation en tête du peloton est incroyablement compétitive. Le peloton s’est resserré et nous ne nous faisons aucune illusion sur le fait que d’autres continueront à s’améliorer. Nous devrons continuer à travailler dur et avec diligence pour nous intégrer dans la course. »

« Nous avons passé un week-end encourageant à Monaco. Nous avons continué à faire de solides progrès avec notre voiture, en améliorant son équilibre général et en nous rapprochant de celles qui nous précèdent. »

« Ces progrès ne se voient pas encore en termes de positions, mais si nous pouvons continuer à réduire l’écart avec les voitures les plus rapides, nous savons que ce sera le cas en temps voulu. »

Avant le Grand Prix du Canada, l’équipe Mercedes occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec 88 points de retard sur McLaren. 

Officiel : Esteban Ocon et Alpine se sépareront à la fin de la saison 2024

L’équipe Alpine a confirmé à la veille du Grand Prix du Canada le futur départ de son pilote Esteban Ocon à la fin de la saison 2024, les deux parties ayant convenu de se séparer d’un commun accord.

Le départ d’Esteban Ocon fin 2024 mettra fin à une collaboration de cinq ans entre l’équipe du constructeur français et Esteban Ocon, au cours de laquelle Alpine et Ocon ont enregistré leur première victoire en Grand Prix au Grand Prix de Hongrie 2021, un moment marquant pour la marque, l’équipe et Esteban Ocon lui-même.

Esteban Ocon a ensuite signé deux autres podiums durant cette période : son premier en Formule 1 en terminant deuxième du Grand Prix de Sakhir 2020, et une troisième place au Grand Prix de Monaco 2023. En 2022, il s’était classé huitième du championnat pilotes, contribuant à la quatrième position de l’écurie chez les constructeurs.

« Courir pour cette équipe en Formule 1 a été un chapitre important de ma vie. » a déclaré Esteban Ocon.

« Même si j’y suis pilote de course depuis cinq ans, ma carrière professionnelle a commencé à Enstone quand je n’étais qu’un adolescent. »

« Ce sera donc toujours un endroit particulier pour moi. Nous avons vécu de grands moments ensemble, mais aussi certains plus difficiles, et je suis extrêmement reconnaissant envers tous les membres de l’écurie pour ces moments inoubliables. »

« J’annoncerai mes projets très bientôt, mais en attendant, je me concentre entièrement sur cette équipe en piste et sur la réussite de la suite de la saison. »

Le Français disputera encore seize courses avec Alpine cette saison et les deux parties comptent bien évidemment continuer à travailler ensemble pour le bien de l’équipe.

« Nous tenons tout d’abord à remercier Esteban pour son engagement auprès de l’équipe au cours des cinq dernières années. » a déclaré Bruno Famin, le Team Principal d’Alpine.

« Pendant cette période, nous avons célébré des moments fantastiques ensemble, dont le plus beau avec une victoire mémorable au Grand Prix de Hongrie 2021. »

« Il nous reste seize courses à disputer en 2024 avec un objectif clair : continuer à travailler sans relâche en équipe pour obtenir les meilleurs résultats en piste. Nous souhaitons à Esteban le meilleur pour le prochain chapitre de sa carrière lorsque ce moment viendra. »

Marko offre son point de vue sur la collision entre les deux pilotes Alpine

Le conseiller motorsport de Red Bull, Helmut Marko, a offert son point de vue sur la collision entre les deux pilotes Alpine au Grand Prix de Monaco, l’Autrichien soulignant le fait qu’il ne s’agissait pas du premier accrochage entre Gasly et Ocon.

Au premier tour du Grand Prix de Monaco, Esteban Ocon a tenté un dépassement sur son coéquipier Pierre Gasly juste avant l’entrée du tunnel, mais les deux monoplaces se sont touchées et Ocon a été obligé d’abandonner en raison de dégâts trop importants sur sa voiture.

Cette collision entre coéquipiers n’a pas du tout plu au patron de l’équipe, Bruno Famin, qui a d’ailleurs immédiatement exprimé sa colère au micro de Canal+ en plein direct, le Français ayant déclaré qu’il allait avoir une sérieuse discussion avec ses pilotes et qu’il « trancherait dans le vif ».

Jugé responsable de cet accrochage, Esteban Ocon a écopé d’une pénalité de cinq places sur la grille de départ du Grand Prix du Canada (prochaine manche du championnat) et le Normand a même été la cible de nombreuses « fakes news » selon lesquelles Alpine aurait décidé de le suspendre pour le Grand Prix du Canada, et obligeant Esteban Ocon à prendre la parole sur les réseaux sociaux pour confirmer sa présence à Montréal (à lire ici).

Au cours de la dernière décennie, des accrochages entre coéquipiers ont déjà eu lieu dans d’autres équipes, notamment chez Red Bull, où Daniel Ricciardo et Max Verstappen se sont percutés à Bakou en Azerbaïdjan il y a quelques années ou encore Sebastian Vettel et Mark Webber en Turquie en 2010.

S’exprimant sur le sujet, Helmut Marko estime qu’après l’accrochage entre Gasly et Ocon Alpine se retrouve en quelque sorte dans la même situation que Red Bull il y a quelques années, à la seule différence que ce n’est pas la première fois que les deux pilotes Français entrent en collision en piste.

« Nous avons eu cela deux fois chez Red Bull où les coéquipiers se sont touchés, une fois en 2018 avec Daniel [Ricciardo] et Max Verstappen, et une fois avec Mark Webber et Sebastian Vettel en 2010 en Turquie. » explique Marko dans les colonnes de Speedweek, un média appartenant à Red Bull.

« Dans les deux cas, nous avons convoqué les deux pilotes dans l’entreprise, en avons discuté ouvertement avec eux et leur avons fait comprendre que de telles collisions entre coéquipiers n’étaient tout simplement pas acceptables. »

« Ricciardo nous a quittés à la fin de la saison et il n’y a plus eu de tels accidents avec Webber, ils ont juste accepté que cela ne pouvait pas fonctionner ainsi. »

« Les mesures sont difficiles à mettre en œuvre dans un tel cas car il faudrait pouvoir prouver une intention claire, ce qui n’est pas le cas. Le pilote dit alors avoir mal évalué la décision, ce qui signifie que l’intention n’est plus valable. »

« Mais le problème avec Alpine, c’est que ce n’était pas la première fois, et je pense donc que cela rend les choses encore plus difficiles. »

Officiellement, le problème a été réglé en interne chez Alpine après le Grand Prix de Monaco et la présence d’Esteban Ocon à Montréal au volant de son A524 n’a jamais été remise en question. 

Le Grand Prix de Las Vegas promet moins de perturbations en 2024

Les organisateurs du Grand Prix de Las Vegas ont promis que le niveau de perturbations serait moindre et la communication améliorée cette année lorsque la Formule 1 débarquera dans le Nevada en novembre.

Le Grand Prix de Las Vegas 2023 a suscité de nombreuses critiques de la part d’un certain nombre de résidents et de travailleurs locaux, notamment à cause de la fermeture de certaines routes avant, pendant et après la course, ce qui a grandement affecté la circulation dans la ville durant plusieurs semaines.

Mais pour l’édition 2024, les organisateurs ont assuré que les perturbations seraient bien moindres, notamment parce que l’asphalte de la piste a déjà été posé l’an dernier, ce qui signifie qu’il y aura moins de travaux avant que la F1 ne débarque en ville cette année.

« Nous ne connaîtrons pas le même niveau de perturbations que l’année dernière en termes de travaux de construction de la piste. La piste a déjà été asphaltée, elle est désormais en bon état – avec toutes les plaques d’égout sécurisées – nous avons donc éliminé cet obstacle. » a déclaré Brian Yost, directeur des opérations de la Las Vegas Convention & Visitors Authority (LVCVA), cité par Racer.

« Nous savions qu’il y aurait un certain niveau de perturbations, mais cela sera réduit cette année. Nous avons aussi appris à quel point une communication régulière était précieuse, et cette année, la communication sera encore renforcée, que ce soit auprès du grand public, des visiteurs des hôtels, des employés, des plus de 120 000 hommes et femmes qui travaillent sur Las Vegas Boulevard. Nous veillerons à ce que les nouvelles soient diffusées. »

La directrice commerciale de la Formule 1, Emily Prazer, estime pour sa part que l’implication de nombreuses parties prenantes – notamment les complexes hôteliers Caesars, MGM et Wynn aux côtés de la LVCVA – signifie que le Grand Prix de Las Vegas a les reins suffisamment solides pour améliorer drastiquement son efficacité au cours de cette deuxième année.

« Je pense que la communauté était nerveuse parce que cela n’avait jamais été fait auparavant. » a déclaré Emily Prazer.

« Je ne pense pas que quiconque ait été aussi agressif que ce groupe collectif pour fermer Las Vegas Boulevard pendant une longue période. Je comprends donc pourquoi ils ont des inquiétudes. »

« Mais à mon avis, nous avons en quelque sorte fait nos preuves du point de vue logistique. Nous devons maintenant réduire le temps qu’il nous faut pour construire les choses sur lesquelles nous travaillons, encore une fois avec le soutien de tout le monde ici. »

« Et nous travaillons collectivement sur un plan communautaire et de communication beaucoup plus solide qui sera lancé fin juin. »

« Donc, même si je ne vais pas suggérer que ce sera un jour parfait, car évidemment tout le monde a droit à son opinion, nous allons faire beaucoup plus d’efforts pour nous assurer d’apaiser les gens nerveux. »

Le Grand Prix de Las Vegas 2024 est programmé du 21 au 23 novembre, il s’agira de l’antépénultième manche du championnat du monde de Formule 1.

Piastri voit McLaren se battre pour la victoire sur tous les circuits

L’Australien Oscar Piastri pense que McLaren peut désormais se battre pour la victoire sur tous les types de circuits présents au calendrier de la Formule 1 cette saison.

En l’espace de trois courses, McLaren a décroché une victoire au Grand Prix de Miami avec Lando Norris, puis le Britannique a terminé deuxième lors de la manche suivante à Imola en Italie à seulement sept dixièmes de la Red Bull de Max Verstappen, tandis que son coéquipier Oscar Piastri est monté sur la deuxième marche du podium à Monaco une semaine plus tard.

Sur trois circuits bien différents, McLaren a toujours été dans le rythme avec au moins une de ses monoplaces, ce qui signifie selon Oscar Piastri que son équipe peut désormais se battre pour la victoire sur tous types de tracés.

« Je pense qu’il y a eu trois circuits très différents au cours des trois dernières courses, et nous avons été compétitifs sur chacun d’eux. » a déclaré Piastri après le Grand Prix de Monaco.

« Miami était probablement l’un de nos pires circuits avant cette année. Imola a toujours été gentil et nous y avons fait un très bon week-end. Notre voiture n’a jamais été la plus forte dans les virages lents, et nous avons pourtant été très rapides [à Monaco]. »

« Je pense donc que nous pouvons être confiants partout où nous allons. J’ai l’impression que nous n’avons pas besoin de trop compter sur les circuits à grande vitesse comme c’était le cas l’année dernière, ce qui est très excitant pour l’avenir. »

« Avant les qualifications [à Monaco], nous pensions qu’il pourrait y avoir l’une des quatre [premières] équipes en pole, ce que nous ne pouvions pas dire depuis un moment…Donc, je pense que nous pouvons définitivement nous battre [pour la victoire] chaque week-end. »

Avant le Grand Prix du Canada, l’équipe McLaren occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 68 points de retard sur la Scuderia Ferrari. 

Esteban Ocon dénonce les fakes news et confirme sa présence au Canada

Le pilote Alpine Esteban Ocon a indirectement répondu aux fausses informations qui ont circulé sur le net au lendemain du Grand Prix de Monaco où le Français a dû abandonner dès le premier tour de course suite à un contact avec son coéquipier Pierre Gasly.

Dans le premier tour du Grand Prix de Monaco, Esteban Ocon a tenté un dépassement sur la monoplace de son coéquipier juste avant l’entrée du tunnel, mais malheureusement, les deux Alpine se sont touchées et celle d’Esteban Ocon n’a pas pu être réparée, forçant le Normand à abandonner.

Jugé responsable de cet accrochage par les commissaires de course, Esteban Ocon a écopé d’une pénalité de cinq places sur la grille de départ du Grand Prix du Canada (prochaine manche), tandis qu’il s’est excusé publiquement pour cette « erreur » quelques heures après l’arrivée du Grand Prix de Monaco.

Mais le Team Principal de l’équipe, Bruno Famin, a mis le feu aux poudres en réagissant à chaud au micro de Canal+ où il a indiqué qu’il allait « trancher dans le vif » après un accrochage entre coéquipiers qui n’aurait pas dû avoir lieu. 

Ni une ni deux, les « médias » (souvent les mêmes sites tenus par gens qu’on ne croise jamais dans un paddock) ont sauté sur l’occasion pour faire circuler de fausses informations en annonçant que Esteban Ocon ne serait pas au volant de son Alpine lors de la prochaine course au Canada.

Mais ce vendredi, Esteban Ocon a tenu à rétablir la vérité en publiant un long message sur ses réseaux sociaux dans lequel le pilote Alpine confirme sa présence à Montréal la semaine prochaine pour la neuvième manche du championnat du monde.

« Beaucoup de choses ont été dites au lendemain du Grand Prix de Monaco. Même si j’ai reçu de nombreux messages de soutien, j’ai été profondément attristé par la quantité d’abus et de négativité que j’ai reçus en ligne concernant ma personnalité, ma conduite et ma carrière. » a déclaré le Français sur ses réseaux sociaux.

« Grâce au travail acharné, au soutien et aux sacrifices de nombreuses personnes, j’ai couru dans plus de 140 Grands Prix depuis mes débuts en 2016. J’ai toujours été un compétiteur coriace et, comme la plupart des pilotes, j’ai eu ma part d’incidents. » 

« J’ai eu la chance de courir aux côtés de coéquipiers talentueux et expérimentés, dont des vainqueurs Daniel [Ricciardo], Checo [Perez] et Pierre [Gasly], et un double champion, Fernando [Alonso]. »

« En tant qu’équipiers, nous partions souvent lors des courses très proches les uns des autres, ce qui impliquait dans certains cas des batailles difficiles en piste, et parfois des contacts. »

« Bien sûr, j’ai commis des erreurs. Nous ne sommes pas des robots ; nous sommes des athlètes qui se dépassent chaque jour pour réaliser nos rêves de gagner des courses. La F1 est un sport où les émotions sont vives et les passions profondes. »

« Je vois et ressens cela chaque week-end sur la piste et sur les réseaux sociaux… le bon et le mauvais. Mais les déclarations mal informées et les distorsions grossières que j’ai vues en ligne ces derniers jours sur ma capacité à travailler en équipe se sont révélées inexactes, blessantes et préjudiciables. »

« Depuis mes premiers tours de piste en sport automobile, j’aborde ce sport avec humilité, professionnalisme et respect. Ces valeurs m’ont été inculquées dès mon plus jeune âge. »

« Même si chaque pilote recherche la gloire individuelle, ce sera toujours avant tout un sport d’équipe. J’ai toujours suivi les instructions qui m’ont été données et j’ai couru pour atteindre le maximum pour et avec mon équipe. »

« J’ai assumé la responsabilité de l’incident du premier tour dimanche dernier et, malgré mon abandon, je suis heureux que l’équipe ait ajouté un point au total dans ce qui a été un début de saison difficile pour nous tous. »

« Je respecte Pierre en tant que coéquipier et en tant que compétiteur. Nous avons toujours travaillé de manière collaborative et professionnelle au sein de l’équipe, et cela continuera d’être le cas. »

« Il n’y a pas de récompense sans risque en Formule 1 – et les départs de course sont intenses, encore plus à Monaco où le premier tour peut dicter votre résultat final. »

« En fin de compte, nous sommes tous des compétiteurs et des courses dures et équitables sur tout les circuits sont ce qui rend notre sport si formidable et la principale raison pour laquelle j’aime tant ce sport. »

« J’ai hâte de concourir à Montréal, devant les fantastiques fans canadiens, et de profiter des opportunités passionnantes que l’avenir nous réserve. » a conclu le pilote Alpine.

Alpine F1 n’a pas de calendrier précis pour de prochaines évolutions

Le Team Principal d’Alpine, Bruno Famin, admet qu’il ne sait pas encore à quel moment son équipe sera en mesure d’introduire sa prochaine mise à jour sur l’A524, mais le Français assure que tout le monde à Enstone travaille dur pour trouver plus de performances avant la fin de l’année.

Alpine a débuté la campagne 2024 avec une monoplace mal née et n’a marqué après les huit premières manches de l’année que deux points au championnat grâce à la dixième place d’Esteban Ocon à Miami et une dixième place pour Pierre Gasly à Monaco.

L’A524 a déjà beaucoup évolué depuis le début de la saison, notamment grâce à des améliorations techniques qui visaient à réduire son poids. Ces améliorations ont été introduites en premier sur la monoplace d’Ocon en Chine, soit une course plus tôt que prévu, ce qui prouve à quel points les hommes et les femmes d’Enstone travaillent sans relâche en coulisses.

Mais malgré ces évolutions, l’Alpine A524 est encore loin du compte en termes de performance pure et lorsqu’on demande à Bruno Famin ce qu’il pense des résultats de son équipe depuis l’arrivée de ces nouvelles pièces, le Français a répondu : « Là où je suis satisfait, c’est dans la réaction de l’équipe, car la voiture est ce que tout le monde a pu voir en début de saison, mais nous avons pu apporter des améliorations plus tôt que prévu pour revenir au poids minimum. Et c’était très bien. » a déclaré Bruno Famin le week-end dernier à Monaco en conférence de presse du vendredi.

« Maintenant, nous devons passer à la deuxième phase du développement de cette voiture et c’est ce que nous faisons. Vous savez que nous avons beaucoup travaillé pour comprendre pourquoi nous étions dans une telle situation. »

« Nous avions prévu des améliorations. Nous les avons introduites sur la voiture. Elles ont fonctionné comme prévu, ce qui est bien et nous les avons introduites plus tôt que prévu. C’était bien aussi. Il faut maintenant vraiment repenser un peu la situation et préparer les futures évolutions de manière tout à fait différente. »

« Cela fait partie du processus que nous avons à Enstone et où nous devons revoir notre façon de travailler pour rendre l’entreprise plus agile, plus efficace et réellement axée sur la performance, en changeant les mentalités. »

« Je pense que le fait d’avoir David Sanchez à bord depuis deux semaines nous aidera à aller beaucoup plus vite car il fixe une direction très claire pour le développement de l’équipe, puis de la voiture. »

« Mais pour le moment, il est un peu trop tôt pour dire quand nous pourrons apporter la prochaine mise à niveau significative. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense que David Sanchez peut avoir un impact immédiat sur les performances de son équipe, Bruno Famin a répondu : « Je pense qu’il n’y a rien de magique dans les performances de la voiture. »

« Mais il [Sanchez] a un impact immédiat sur l’état d’esprit de l’équipe, en ouvrant la voie à tout le monde, en fixant une position claire que nous devons suivre pour développer cette voiture et la suivante. »

Avant le Grand Prix du Canada, l’équipe Alpine occupe la neuvième place au championnat du monde des constructeurs à égalité de points avec Williams.

Jeu F1 24 : notre avis et le test complet

Comme chaque année, Codemasters et EA Sports ont pour mission de livrer aux joueurs le jeu sous licence officielle F1. Un jeu d’équilibriste quand il s’agit de renouveler une formule qui fonctionne. Entre trop peu de nouveaux contenus, ou au contraire des changements qui déstabilisent une communauté exigeante, difficile de faire un sans-faute.

Le jeu nous a été fourni le 27 Mai par les développeurs, nous avons décidé de décaler la sortie de notre test afin de vous fournir le plus de détails possibles sur ce millésime où il y a beaucoup de choses à dire, alors installez vous et bonne lecture.

Moins de contenu

Commençons par la disparition de deux contenus qui étaient présents dans F1 23. Tout d’abord le mode histoire « point de rupture » ne rempile pas pour une troisième édition (il était présent sur F1 21 et F1 23). Ce Mode permettait aux nouveaux venus de se familiariser au monde de la Formule 1 via une histoire de dualité de quelques heures.

Cette suppression n’est en soi pas gênante car F1 24 se veut plus didactique que ses prédécesseurs (nous le verrons plus loin), alors qu’une fois l’histoire terminée nous n’y revenions pas.

Les supercars sont également absentes de cet opus, ces dernières permettaient de réaliser des chronos sur les circuits officiels de F1 via les Hotlap Pirelli. Un mode qui n’a certainement pas trouvé son public tant il était anecdotique.

Un mode carrière amélioré

Si les développeurs ont fait l’impasse sur ce contenu c’est pour mieux se concentrer sur le mode carrière. Alors qu’il fallait créer son propre pilote dans les précédentes itérations (ce qui est toujours possible sur F1 24), il est désormais possible de choisir un pilote officiel de la grille (qui rejoindra obligatoirement son écurie officielle), un pilote de F2 (que l’on pourra incarner directement en F1 dans l’écurie de son choix) ou enfin un pilote de légende.

Vous pourrez ainsi incarner James Hunt, Nigel Mansell, Ayrton Senna et une dizaine d’autres, le tout dans le championnat 2024 avec les écuries officielles (à ce titre il n’y a pas de monoplaces de légende dans F1 24).

Vous pourrez incarner des légendes de la F1 en mode carrière

Les pilotes disposent d’une note générale déterminée par des « sous-notes » (rythme, motivation, expérience…) qui évolueront au fil de votre carrière. Votre objectif principal sera d’augmenter cette note afin d’espérer conserver votre baquet, ou mieux, recevoir des propositions d’autres écuries (lors de réunions secrètes).

En plus de cela, vous serez constamment comparé à votre coéquipier, cette comparaison intitulée « renommée » vous apportera des avantages au sein de votre écurie, vous pourrez ainsi bénéficier par exemple de nouvelles pièces avant votre coéquipier. Attention ! Les seules performances en piste ne font pas tout, si votre écurie apprend que vous souhaitez partir ailleurs votre renommée en prendra un certain coup.

La renommée déterminera si vous êtes le chouchou de l’écurie

En cours de saison, un « rival championnat » vous sera attribué, il s’agira d’un pilote proche de vous dans le classement général exactement dans la même veine que F1 23. Un nouveau type de rival apparait le rival « note de pilote » qui, comme son nom l’indique, sera un pilote qui vous talonne en terme de note globale, voyons cela comme une espèce de comparaison de notoriété qui n’a pas forcément de lien intrinsèque avec les positions au championnat.

On sent que les développeurs ont voulu nous impliquer encore plus dans la carrière de notre pilote via les rivalités, c’est plutôt bien réussi et nous sommes mis sous pression en voulant à tout prix battre nos homologues.

Les séances de roulage (que ce soit en essais, en qualifications ou en course) sont également plus intéressantes. Des spécialistes (Aérodynamique, R&D …) vous attribueront des taches à réaliser au cours des week-ends: couper moins de 3 virages, rouler avec des gommes usées tant de tours, réaliser un programme d’essais avec deux trains de pneus différents etc…. Ces taches feront évoluer les spécialistes qui vous permettront d’obtenir des bonus comme par exemple un taux de réussite plus important sur la fabrication des pièces.

Votre ingénieur pourra également en pleine course vous fixer des objectifs: limiter la surchauffe moteur sur 3 tours, dépasser votre coéquipier qui a un moins bon rythme que vous et vous ralentit, profiter d’une piste dégagée pour signer de bons chronos, recharger votre ERS à 75%… Ces objectifs sont toujours pertinents et apportent un vrai plus durant les sessions.

Je ne m’étalerai pas sur le R&D qui est exactement le même que l’année dernière. Tous ces petits ajouts sont assez pertinents et rendent la carrière plus intéressante à suivre et l’on sent une réelle satisfaction ou frustration vis-à-vis des objectifs remplis ou non.

Les nouveaux joueurs pourraient sembler perdus sur ce mode qui est assez complet, et à ce titre, Codemasters les prends par la main et il est facile de comprendre chaque menu et sous menu et ce qui est attendu de nous. A noter qu’un didacticiel est à la disposition des nouveaux venus dans le monde de la F1: ERS, voiture de sécurité, format Sprint, drapeau rouge… la F1 n’aura plus de secrets pour vous.

Les nouveaux joueurs sont accueillis à bras ouverts

Au niveau des autres modes de jeu, vous retrouverez le mode F1 World, inchangé depuis l’année dernière. Ce mode vous propose des séries ou épreuves renouvelées régulièrement et qui vous permettent d’augmenter votre niveau de licence et améliorer votre monoplace F1 World afin d’accéder à des épreuves de plus en plus élitistes (mini championnat, conduite sous la pluie, conduite sans aide à la trajectoire…).

Vous y retrouverez également un mode Fan Zone où vous choisirez une équipe officielle et un pilote de la grille 2024, ce choix vous intégrera dans une communauté qui en fonction de vos prouesses sur F1 World rapportera des points à votre équipe et pilote, à la fin d’un certain délais (qui semble être de 60 jours lors de notre test) vous recevrez des récompenses en fonction du classement de l’équipe et du pilote que vous avez choisi de supporter. Il faudra que les récompenses soient à la hauteur si Codemasters espère un intérêt sur le long terme de la part des joueurs.

Le mode Fan Zone nous parait assez superficiel

Le gameplay à la manette

Nous arrivons enfin au point le plus important : les sensations de jeu. Les développeurs ont largement communiqué sur une amélioration de la conduite, mais en toute honnêteté, il s’agit plus d’une évolution plutôt que d’une révolution.

Les monoplaces sont très sous-vireuses comparé à F1 23 et il vous faudra travailler vos sorties de virage bien plus que l’année dernière. La sensation de conduite laisse présager que les développeurs ont beaucoup travaillé sur l’appui aérodynamique, ainsi une voiture trop lente en sortie de virage sera sous-vireuse et vous paraitra beaucoup plus lourde.

Les monoplaces sont très sous-vireuses sur cet opus

Vous bénéficierez de bien plus d’appui arrière que sur les opus précédents. Je jouais sur F1 23 avec un anti patinage modéré (à la manette), sur F1 24 j’ai complétement désactivé cette aide et ne suis parti en tête à queue qu’une seule fois. En ce sens, le jeu est beaucoup plus facile sur le ré-accélération.

Mon sentiment est donc ambivalent car nous ne jouons pas à un jeu de F1 pour jouer à jeu de course « facile », et F1 24 semble bien plus accessible à la manette. Néanmoins, cette modification de gameplay laisse d’excellentes sensations de conduite. L’attaque est moins sanctionnée et on s’en donne à cœur joie, il est beaucoup plus facile de rattraper un décrochage d’une monoplace qui a mordu dans l’herbe ou pris trop fort un vibreur. Sentir sa voiture partir de l’arrière puis se « replaquer » au sol est vraiment grisant.

Sur PS5 la dualsense est très bien exploitée, la gâchette de frein sera plus dure, et les moteurs des gâchettes et de la manette retranscrivent très bien le contact avec le tarmac.

Vous aurez à votre disposition trois modes ERS : « Non » qui signifie qu’il sera intégralement géré manuellement, « intermédiaire » qui déploiera automatiquement de l’énergie en phase d’accélération (mais vous avez tout de même un mode dépassement pour libérer encore plus de puissance), et « chrono » qui est un intermédiaire + +. La gestion est assez simple et permet aux nouveau venus d’avoir une « semi automatisation » de l’ERS (pensez dans les réglages pour l’activation de l’ERS à cocher « maintien du bouton » plutôt qu’un simple appui, cela évite d’avoir un ERS laissé activé par oubli.

Le gameplay au volant

Le test au volant sur F1 24 a été réalisé par Cesare avec un Thrustmaster T300rs équipé d’une roue Ferrari SF1000. Ci-dessous, voici son ressenti après quelques heures de jeu…

Tout d’abord, il est bon de préciser que je suis parfaitement conscient que les jeux de F1 développés par EA Sports depuis quelques années sous licence officielle ne sont pas des pures simulations et sont essentiellement destinées au grand public. En ayant ce point bien en tête, je prends tout de même beaucoup de plaisir à jouer lorsque mon emploi du temps le permet et je dois avouer que jusqu’à présent F1 23 a été pour moi le plus réussi car j’y ai retrouvé de bonnes sensations au volant.

Ces sensations ont d’ailleurs été améliorées par le bruit très réaliste des unités de puissance ou encore le bruit des pneus qui frappent les vibreurs. Tous ces détails font que F1 23 a été pour moi un très bon jeu en termes de gameplay avec une immersion totale.

Lors de mes sessions, je ne participe qu’à des week-ends de Grand Prix avec toutes les séances d’essais libres, les qualifications et la course (tous les autres modes ne m’intéressent pas) et j’apprécie particulièrement le fait de devoir partir d’une feuille blanche lors des EL1 et d’aller crescendo au fil du week-end, le tout sans la moindre aide activée dans le jeu et avec un niveau de difficulté maximal.

Sur ce point, F1 23 me permettait d’y aller étape par étape et le moindre petit changement sur la monoplace se ressentait au volant, ce qui me permettait d’affiner les réglages et de gagner les quelques derniers millièmes nécessaires. Je me prenais alors pour un vrai pilote de Formule 1…

Parlons désormais de F1 24 (car vous êtes là pour ça). Je ne vais pas vous mentir, j’ai été choqué dès mon premier tour de roue ! En effet, je n’ai pas réussi à retrouver immédiatement les mêmes sensations que dans F1 23 avec une monoplace au comportement hasardeux avec un train avant flottant et un train arrière trop nerveux. Immédiatement, j’ai trouvé que cela manquait de crédibilité. 

Lors de mes premiers tours, j’étais incapable de savoir ce qui n’allait pas sur la monoplace par rapport à F1 23 et il m’a fallu beaucoup de tours pour commencer à « comprendre » un peu mieux ma monoplace au volant. 

Au bout de quelques heures, j’ai finalement compris que F1 24 a été développé pour être plus à l’aise à la manette, ce qui rend le pilotage au volant plus compliqué et surtout – c’est bien là le problème – moins plaisant que sur F1 23 avec une grosse tendance à être un jeu orienté arcade, un peu trop pour moi (bien que comme précisé plus haut, je suis parfaitement conscient qu’il ne s’agit pas d’une simulation).

En piste, le train arrière de la monoplace est bien trop baladeur pour être réaliste avec un décrochage quasi immédiat sans prévenir, ce qui signifie qu’à chaque virage vous devez vous attendre à ce que l’arrière s’en aille. C’est très frustrant car on a le plus grand mal à avoir la confiance nécéssaire pour attaquer. 

Autre point négatif pour moi et pas des moindres : l’ambiance sonore du jeu. Pour moi, le son des monoplaces et de l’environnement fait tout dans un jeu et, encore une fois, je reviens à F1 23 qui m’avait bluffé au niveau des sons moteur, des vibreurs ou encore des bruits d’environnement dans le garage et sur la piste. Tout cela mis bout à bout fait que lorsque vous pilotiez dans F1 23 vous aviez vraiment l’impression d’être sur un circuit au volant d’une F1 moderne.

Dans F1 24, l’ambiance sonore est complétement fade, les sons ne sont pas représentatifs de la réalité. Le bruit si caractéristique du moteur Honda par exemple n’est plus reconnaissable dans F1 24. Pire, lorsque vous roulez près d’un mur, le son du moteur qui raisonne contre ce mur vous donne l’impression d’être dans un jeu de science fiction avec des bruits horribles et pas du tout agréables. Lorsque votre monoplace démarre dans le garage, vous n’entendez même pas le son du moteur…

Au bout de quelques jours, j’ai fini par m’habituer un peu plus au comportement des monoplaces au volant dans F1 24, mais en toute honnêteté, je n’ai pas réussi à retrouver les sensations que m’a procuré F1 23. L’ambiance sonore du jeu a fini par m’achever et je suis donc repassé sur F1 23 histoire de voir les différences et je confirme que F1 23 reste pour moi plus plaisant au volant que ce nouvel opus…

Mise à jour : Après avoir pu jouer davantage une fois notre test publié, je dois avouer que j’ai commencé à prendre de plus en plus de plaisir après m’être habitué au comportement nerveux du train arrière. En toute honnêteté, je comprends un peu mieux où les développeurs ont voulu en venir, mais il m’a fallu pas mal de temps pour prendre mes marques. Je ne peux donc que vous conseiller de passer plusieurs heures avant de vous faire une opinion, car je pense que pas mal de joueurs auront le même ressenti et les mêmes préjugés que moi au début.

La technique

Sur current gen (PS5, Xbox Series et PC gamer) les textures sont un peu plus fines, les reflets sur les carrosseries et au sol sont plus évidents, mais disons le, F1 24 n’est pas à la hauteur des standards. Si vous sortez d’un Forza ou d’un Grand Turismo (ou même d’un Need for Speed !) la comparaison fait mal. Certes ce n’est pas ce que l’on attend de la licence F1, mais le moteur graphique Ego qui date de 2010 (qui a été mis à jour depuis bien sûr) et la sortie du jeu sur les PS4 et Xbox One qui sont sorties il y a 11 ans n’arrangent pas les choses… Il devient nécessaire de dépoussiérer tout cela.

Sur PS4 nous n’avons pas remarqué de différence notable par rapport à F1 23. Notons des rediffusions qui sont enfin acceptables et l’on prend du plaisir à revoir les temps forts, encore une fois nous sommes loin des standards mais un effort a été fait depuis l’année dernière.

Les rediffusions sont enfin acceptables. Capture d’écran PS5

Coté audio difficile de ne pas parler des moteurs, alors qu’il était très pertinent sur F1 23, F1 24 nous offre des sons de moteur beaucoup plus aigus et pas franchement agréables, on s’y habitue par la force des choses mais c’est assez perturbant et nous semble loin de la réalité, on ne comprend pas pourquoi avoir changé cela. Notons que si l’on tend l’oreille le déclenchement de l’ERS est perceptible et c’est une bonne chose.

Coté ambiance sonore pas de changement, vibreurs, pit stop, blocage de roue, le tout fait son travail. Vous retrouverez à la radio Jeff, votre ingénieur de course, pas de soucis au niveau de l’acting, en revanche ses interventions sont rarement pertinentes (sauf pour les objectifs en mode carrière) et sont répétitives. De notre côté Cesare a désactivé ces interventions, et du mien j’ai choisi la voix anglaise plus étoffées.

Notons l’ajout des voix officielles des pilotes que vous entendrez pour les « Radio Check » de début de course, les crashs, et les arrivées, sympathique mais il aurait été agréable d’ajouter plus d’interventions dans certains contextes par exemple en cas de contacts avec d’autres monoplaces, déception en qualifications etc…

Au niveau des commentaires Julien Febreau et Jacques Villeneuve seront fidèles au poste et introduiront chacune de vos séances, un plaisir si vous appréciez les commentateurs Canal +.

Des soucis toujours présents

Les fidèles de la franchise le savent, les jeux F1 sont des bons jeux, mais souvent entachés par des bugs ou détails qui peuvent ruiner une course voire une carrière. Bonne nouvelle pas de bug majeur lors de nos sessions, de plus nous avons pour notre test une version qui ne bénéficie pas du patch day one.

En revanche, difficile de ne pas pester contre quelques tracasseries présentes depuis un moment et toujours pas corrigées ou améliorées. L’ingénieur qui dit que l’on perd des places en qualifications alors que l’on n’est pas encore sorti des stands, ou encore qui nous dit à la fin du tour de ne pas rentrer pour nous dire une fois les stands passés qu’il aurait fallu rentrer…

J’ai eu la mésaventure de rentrer aux stands un tour plus tôt que prévu car la piste devenait très humide et glissante, mes mécaniciens ont chaussé des pneus tendres au lieu des intermédiaires espérés (certainement car je n’avais pas donné d’indication précise avant ma rentrée, mais il pleuvait…).

Coté IA, les batailles sont belles et plutôt convaincantes, en revanche la défense est assez musclée et vous verrez régulièrement l’IA se décaler en pleine zone de freinage. Lors des séances d’essais et de qualifications on vous laisse passer sans soucis si vous êtes sur un tour lancé. Par contre en course si vous vous trouvez sur la trajectoire et que vous n’êtes pas assez rapide, il ne sera pas rare de vous faire harponner et trainer sur une centaine de mètres sans la moindre manœuvre de l’IA pour se dégager de là, au-delà de l’agacement de ne pas avoir été évité on est loin d’un comportement normal. Ne soyez donc pas trop gourmand sur la difficulté si vous débutez.

L’IA est plutôt bonne mais parfois surprenante

Les développeurs ont largement communiqué sur la mise à jour des pistes (Spa, Losail…). Vous me trouverez peut-être sévère mais je ne vois pas en quoi nous devons nous réjouir d’avoir des pistes à jour sur un jeu qui sort chaque année, c’est comme si l’on nous vendait les livrées F1 2024, c’est le minimum que l’on attend d’un jeu estampillé « jeu officiel ».

En tant que fan de F1, j’attends du jeu officiel d’être surpris par le niveau de détail que nous réserve la compétition : Avoir des podiums différents sur chaque Grand Prix (fidèles aux vrais podiums), avoir des clins d’œil sur ces derniers comme Lando Norris qui fait sauter le champagne ou Daniel Ricciardo qui boit dans sa chaussure.

La voie des stands manque cruellement de vie, pas de muret des stands avec les tabourets et les chefs d’équipes et ingénieurs (les « panneauteurs » sont eux bien présents et j’adore voir les panneaux sortir des grilles au passage des F1, c’est immersif), les visages des mécaniciens lors du podium sont inchangés et restent fades. Autre détail, lors des arrêts aux stands il serait génial de voir de la fumée s’échapper des écopes de freins. Il s’agit de détails, mais certains détails changent tout.

Plus personnellement, en mode carrière j’aurais aimé avoir des séances d’essais hivernaux pour booster le développement de ma monoplace, ou encore des essais privés Pirelli par exemple. Cesare jouant souvent le chrono aimerait avoir une option permettant d’avoir les datas de son coéquipier, afin de savoir dans quels virages aller chercher quelques dixièmes comme lors des vraies séances d’essais.

Comme les F1 à Monaco, Codemasters est en délicatesse

Verdict

Difficile d’émettre un jugement sur ce F1 24. Par nature, le changement de gameplay divisera les joueurs, et il y a fort à parier qu’un patch viendra affiner les choses (ce qui a déjà été fait entre les previews et le test). A la manette, les sensations de conduite sont excellentes, pour ma part meilleure que sur F1 23, c’est plus brutal, plus instinctif. Au volant, l’avis est beaucoup plus mitigé et beaucoup de repères sont perdus sur une formule qui marchait bien.

Ce que F1 24 montre aujourd’hui c’est que Codesmaters est en capacité de faire un bon jeu de F1, et réussi chacune de ces sorties annuelles, seulement voilà, sortir un jeu tous les ans nécessite d’attirer le chaland avec des nouveautés, tantôt un mode histoire, tantôt un mode My Team, tantôt un mode carrière relooké, parfois des légendes, d’autres fois non, et l’on sent que l’on commence à tourner en rond.

EA et Codemasters ne doivent pas prendre pour acquis la passion des joueurs, la technologie existe pour réaliser un gap et il commence vraiment à être dommage de ne pas s’en servir. Les nouveaux venus seront aux anges, les anciens seront plus circonspects mais il serait dommage de ne pas essayer le jeu. La formule fonctionne, difficile de critiquer une orientation de gameplay tant la prise de risque est grande (et je l’apprécie personnellement). Nous réclamons de la nouveauté et nous la jetons en pâture quand elle nous est servie.

Si les joueurs doivent se montrer ouverts sur ce qu’il leur est proposé il faut alors prouver que l’on est en capacité de les comprendre et de se montrer aussi passionné que notre public. L’intention est clairement là comme chaque année, mais il y a ce petit truc, ce petit plus, dans les détails de ce l’on peut espérer, dans la correction de bugs connus depuis si longtemps, qu’il manque pour propulser la franchise et la mettre à pied d’égalité avec les mastodontes des jeux de course.

F1 24 est disponible depuis le 30 mai (28 mai pour l’édition Champions) sur PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series et PC (VR compatible uniquement sur PC).

Encore un départ chez Alpine F1 !

Rob White, directeur des opérations de longue date, a quitté Alpine, a confirmé l’équipe appartenant au constructeur français Renault ce vendredi. 

White occupait ce poste depuis la saison 2016 après avoir rejoint Renault il y a de cela vingt ans lorsque l’écurie se battait pour des championnats avec l’Espagnol Fernando Alonso.

L’information du départ de Rob White a été rapportée en premier par la BBC, qui a indiqué que le Britannique avait été limogé par le directeur de l’équipe, Bruno Famin, et que le personnel de l’usine en a été informé ce mercredi.

« Dans le cadre d’une restructuration opérationnelle plus large de l’équipe, nous pouvons confirmer le départ de Rob White. » a déclaré un porte-parole d’Alpine F1.

« L’équipe est reconnaissante pour les efforts de Rob au cours de sa longue carrière à Enstone et à Viry-Chatillon, où il a dirigé le projet moteur vainqueur du championnat en 2005 et 2006. Nous lui souhaitons le meilleur dans ses projets futurs. »

Le départ de Rob White fait suite à d’autres départs annoncés plus tôt, notamment ceux de Bob Bell, Davide Brivio, Alan Permane, Pat Fry, Matt Harman, Dirk de Beer ou encore Otmar Szafnauer.

Avant le Grand Prix du Canada, l’équipe Alpine occupe la neuvième place au championnat du monde des constructeurs avec seulement deux points inscrits depuis le début de la saison 2024.

Pirelli n’a pas été impliqué dans le développement des garde-boue F1

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, Pirelli – le manufacturier unique de la Formule 1 – n’a jamais été impliqué dans les différents tests de garde-boue que la FIA souhaitait introduire en F1.

Il y a quelques jours, Ferrari a testé un nouveau concept de garde-boue sur l’une de ses monoplaces sur le tracé de Fiorano en Italie. Le prototype testé par Ferrari était une version améliorée de cet accessoire déjà testé par Mercedes et McLaren à Silverstone l’an dernier.

Mais après ce test réalisé par la Scuderia Ferrari, la FIA a visiblement décidé d’abandonner l’idée d’introduire un garde-boue en Formule 1, notamment parce que le diffuseur à l’arrière des monoplaces projettent encore une quantité importante d’eau, ce qui rend l’utilisation d’un garde-boue obsolète.

Lorsqu’on demande au patron de Pirelli, Mario Isola, s’il peut nous donner plus d’informations sur ce sujet, l’Italien nous répond : « Non, je n’ai pas eu l’occasion de parler avec la FIA à ce sujet. » confie Isola dans un entretien exclusif avec F1only.fr.

« J’ai lu cette nouvelle comme vous mais pour le moment, je n’ai pas plus d’informations. Il y a eu ces tests à Fiorano avec Ferrari comme ça avait déjà été fait l’année dernière avec McLaren et Mercedes, si mes souvenirs sont bons, avec une voiture avec garde-boue, l’autre sans garde-boue pour mesurer la quantité de spray dans l’air puisque, évidemment, cela affecte la visibilité pour les voitures qui sont derrière. »

Lorsqu’on lui demande plus précisément à quel niveau Pirelli a été impliqué au cours des derniers mois dans le développement des ce garde-boue, le patron de la firme italienne nous répond : « Nous ne sommes pas réellement impliqués dans ces tests. »

« Quand nous avons eu ces discussions à propos des garde-boue, clairement, si nous devons dessiner un pneu qui doit être en mesure de disperser beaucoup d’eau – puisqu’on parle de conditions de pluie intense – et que vous avez beaucoup d’eau sur la piste, nous devons concevoir un pneu avec un bon niveau de résistance à l’aquaplaning ce qui veut dire que nous devons être en mesure de disperser beaucoup d’eau. » 

« Mais quand vous dispersez beaucoup d’eau, celle-ci doit bien aller quelque part. Une grande partie de l’eau se répand dans l’air et avec les pneus, et nous ne pouvons pas faire grand chose. »

« Nous pouvons bien sûr essayer de concevoir un pneu entre l’intermédiaire et le full wet mais il a été décidé de maintenir deux produits différents. »

« L’autre point, c’est aussi que cette eau ne provient pas seulement des pneus mais aussi du diffuseur. Et c’est quelque chose qu’on ne peut pas modifier parce qu’on perdrait les caractéristiques de la voiture, l’appui et à cause de cela on perdrait de la performance. »

A l’heure d’écrire ces quelques lignes, aucun autre test de garde-boue n’a été planifié par la FIA.

Mercedes en confiance à l’aube de la nouvelle règlementation moteur en F1

George Russell assure que Mercedes se montre très confiante avant l’introduction de la nouvelle règlementation moteur en 2026, le constructeur allemand ayant déjà acquis une grande expérience sur ce type de motorisation au cours de la dernière décennie.

Lors de l’introduction des moteurs hybrides en Formule 1 en 2014, Mercedes a été le constructeur qui a réussi à tirer son épingle du jeu dès la première année avec une unité de puissance fiable et puissante, ce qui a permis – entre autre – à son équipe d’usine de remporter plusieurs championnats consécutifs.

Le développement de l’actuelle génération de moteurs a été gelé à la veille de la saison 2022 afin de ne pas pénaliser Red Bull dont le partenaire Honda a annoncé fin 2021 qu’il quitterait la Formule 1, avant de finalement décider de revenir pour 2026 avec l’écurie Aston Martin.

Mais alors qu’une nouvelle unité de puissance plus « verte » sera introduite en 2026, l’équipe Mercedes aborde cette nouvelle ère avec une grande confiance comme le souligne George Russell.

« 2026 semble loin, mais dans le monde de la Formule 1, c’est demain, et l’équipe se sent vraiment confiante pour cette période. » a déclaré George Russell le week-end dernier à Monaco.

« Vous connaissez l’expérience de l’équipe, le succès en 2014 avec le nouveau groupe motopropulseur, et puis évidemment, il a y aussi le temps passé en Formule E (la catégorie 100% électrique de monoplaces), le travail qui a été fait avec l’Hypercar [Mercedes-AMG One]. »

« De nombreuses personnes au sein du HPP [le département moteur de l’équipe Mercedes] ont acquis une grande expérience avec cette technologie du futur. Je pense que cela nous laisse donc dans une très bonne position pour avoir un excellent moteur. »

« Le travail que le partenaire [carburant et huiles] Petronas effectue sur le carburant semble vraiment solide. Donc, du côté du moteur, je pense que nous sommes très confiants pour cette période [2026]. »

Si du côté du moteur Mercedes semble donc plutôt confiante, la partie aérodynamique pourrait une nouvelle fois s’avérer être le domaine le plus compliqué, d’autant que les équipes de la grille ne sont pas autorisées à travailler sur le développement des monoplaces 2026 avant le 1er janvier 2025.

Le crash de Sergio Perez à Monaco coûte très cher à Red Bull

Victime d’un crash spectaculaire le week-end au départ du Grand Prix de Monaco, Sergio Perez a vu sa monoplace partir en miettes en l’espace de quelques secondes après avoir parcouru les premiers mètres de la huitième manche de la saison. Fort heureusement, le Mexicain a pu s’extraire seul et sans blessure de la carcasse de sa Red Bull, mais les coûts liés à cet accident sont exorbitants.

En effet, le Dr Helmut Marko, conseiller motorsport de Red Bull, a indiqué qu’un premier bilan comptable faisait état de réparations comprises entre deux et trois millions d’euros sur la monoplace accidentée de Sergio Perez : « Sergio Perez a eu un crash coûteux dans le premier tour, cela nous coûte entre deux et trois millions d’euros. » a indiqué l’Autrichien à Speedweek.

« Il s’agit bien entendu d’un inconvénient majeur dû au plafond budgétaire, car de tels dégâts affectent le budget de développement. »

Helmut Marko a également indiqué que Sergio Perez pourrait se retrouver pénalisé d’ici quelques courses si jamais l’unité de puissance et la boîte de vitesses montées sur sa RB20 à Monaco ont été endommagées.

Cela forcerait en effet l’équipe Red Bull à monter de nouveaux composants neufs pour la prochaine course au Canada, ce qui aura inévitablement un impact sur le pool de pièces de rechange disponibles pour Perez pour le reste de la saison.

« Nous ne savons pas à quoi ressemblent la boîte de vitesses et le moteur, donc l’accident pourrait entrainer des pénalités supplémentaires si nous devions dépasser le quota autorisé. » a ajouté Helmut Marko.

Concernant l’accident en lui-même, Helmut Marko estime pour sa part que le pilote Haas Kevin Magnussen – qui a percuté la Red Bull de Perez par l’arrière – a été un peu trop optimiste dans sa manœuvre.

« Perez était sur sa ligne de course, Magnussen a été optimiste à ce sujet, mais nous devons l’accepter. Le risque d’avoir de tels accidents est bien présent et nous devons ensuite en supporter les coûts. »

Après le Grand Prix de Monaco, Sergio Perez se retrouve désormais cinquième au championnat du monde des pilotes avec un point de retard sur Carlos Sainz, six sur Lando Norris, 31 sur Charles Leclerc et 62 sur son coéquipier Max Verstappen, actuel leader du championnat.

Comment les restrictions d’eau en Espagne ont limité Pirelli dans ses tests

Alors que Pirelli vient de boucler deux journées d’essais avec l’aide de Ferrari sur le circuit Paul Ricard dans le sud de la France pour développer ses pneumatiques pluie 2025, le manufacturier unique de la Formule 1 n’a jamais caché que les possibilités de rouler sur une piste humide tout au long de l’année sont très limitées et que le temps presse désormais pour mettre au point les gommes pluie de la saison prochaine.

Les tests organisés juste après le Grand Prix de Monaco sur le circuit Paul Ricard n’étaient pas les premiers de l’année pour Pirelli, puisqu’avant le début de la saison au mois de février, la firme italienne a réalisé des essais à Barcelone en Espagne avec Ferrari, puis à Jerez avec Aston Martin et Mercedes, avant un dernier test organisé au Japon sur le circuit de Suzuka avec les équipes Stake et Visa Cash App RB.

Si au Japon Pirelli a pu tester ses pneus pluie grâce à une météo pluvieuse, cela n’a pas été le cas en Espagne plus tôt dans l’année où les restrictions d’eau n’ont pas permis aux responsables des circuits d’arroser artificiellement le tracé avec l’aide de citernes comme ce fut le cas les années précédentes.

« On ne peut pas contrôler les conditions météo. Donc, ce qu’on a fait en début de saison à Barcelone et à Jerez, on leur a demandé d’arroser la piste avec les camions citernes car ils ont ce système qui leur permet de mettre de l’eau sur la piste mais ce n’est pas aussi bien qu’au Paul Ricard, c’est un peu moins bien mais c’est quelque chose qui est faisable. » nous confie Mario Isola dans un entretien exclusif pour F1only.fr.

« Malheureusement, en janvier et février, il n’y avait pas du tout de pluie en Espagne et ce problème de sécheresse a obligé le gouvernement à interdire l’utilisation de l’eau pour ce genre de tests. »
 
« Nous n’étions pas autorisés à utiliser l’eau pour ça et bien sûr, il y a des priorités dans la vie et c’est totalement compréhensible mais nous avons été malchanceux à cause de cette situation avec la météo. Nous avons manqué cette opportunité. »
 
« Nous aurons les pneus wet (pluie) dans les remorques pour Silverstone. A Silverstone, il pleut un peu plus donc nous pouvons espérer qu’il y aura de la pluie mais on ne sait pas. On a vérifié ça avec eux aussi mais ils n’ont pas la possibilité d’arroser la piste avec un système artificiel. »
 
En arrivant sur le tracé Paul Ricard cette semaine, Pirelli avait donc peu de données à sa disposition concernant ses pneus pluie (celles récoltées à Suzuka), ce qui signifie que ces deux jours d’essais en France sont très importants dans le cadre du développement des pneus pluie 2025.
 
Mais lorsqu’on demande à Mario Isola pour quelle raison Pirelli ne réalise pas tous ses tests sur le tracé français, l’Italien nous explique qu’il est impératif de tester les pneus sur différentes pistes afin de récolter un maximum de données pertinentes : « Le Paul Ricard est une très bonne piste pour les tests en conditions humides puisqu’elle peut être arrosée et ils peuvent contrôler le niveau d’eau sur la piste. »
 
« C’est très important dans ces tests en conditions humides de pouvoir contrôler précisément le niveau d’eau parce qu’un petit changement de niveau d’eau peut avoir une grosse influence sur le niveau de performance. »
 
« Parfois, quand et où nous ne pouvons pas exactement contrôler le niveau d’eau, nous testons différents prototypes et nous ne sommes pas 100% certains de trouver la juste différence entre eux. »
 
« Ce qu’il y a, c’est que nous devons faire des tests sur différentes pistes qui présentent des caractéristiques différentes, parce que si on regarde les données des tests effectués par le passé, nous avions la possibilité d’effectuer des tests sur le Paul Ricard et à Fiorano. »
 
« Sur le Paul Ricard, c’est le circuit court parce qu’une seule partie du circuit peut-être utilisée pour ces conditions humides. C’est une configuration à peu d’impact [en termes de sévérité du tarmac] comme à Fiorano. »
 
« Donc ce qui s’est passé avant, c’est qu’on a développé nos pneus sur ces deux pistes, ils étaient ok comparés à avant et en écoutant les commentaires des pilotes, ces pneus étaient bien meilleurs, avec une bien meilleure performance, nous trouvions une différence assez incroyable avec parfois 5, 6 secondes au tour de différence à Fiorano et aussi sur le Paul Ricard. »
 
« Ce qu’il se passe c’est que quand on utilise ces pneus sur des circuits à haute sévérité, alors vous surchauffez les bloc [les crampons des pneus pluie]. La première chose, c’est qu’il y a ces mouvements des blocs et la deuxième chose, c’est que cela génère de la chaleur à l’intérieur des blocs, cela chauffe les blocs et donc vous perdez de la performance. »
 
« Ce que nous n’avons pas trouvé à Fiorano et au Paul Ricard, c’était de mettre la bonne quantité d’énergie ou un niveau plus élevé d’énergie dans les pneus pour comprendre cet effet. Donc quand nous avons homologué les pneus, nous étions 100% certains de faire un pas dans la bonne direction. Ces pneus sont un pas dans la bonne direction mais pas ce n’était pas l’avancée que nous avions imaginé. »
 
« C’est pour cela que nous avons ce souci d’améliorer les caractéristiques de ces pneus Full Wet tout autant que nous voulons enlever les couvertures chauffantes des pneus intermédiaires, c’est l’autre objectif que nous avons. »
 
« Mais nous ne sommes pas en mesure de trouver un circuit avec un niveau d’eau qui peut être contrôlé, qu’on peut utiliser pour ce genre de tests. Pour information, chaque fois qu’on va faire des tests même en conditions sèches, comme on a pu faire au Mugello ou à Barcelone ou ailleurs, on a toujours avec nous les prototypes de pneus wet dans les remorques. »
 
Les prochains tests Pirelli auront lieu au Mugello (Italie), à Silverstone et à Monza juste après le Grand Prix d’Italie en septembre.

Horner insiste : « Red Bull a besoin de marquer avec ses deux voitures »

Le patron de Red Bull, Christian Horner, a une nouvelle fois insisté sur le fait que son équipe aura besoin de ses deux pilotes cette saison pour remporter les deux championnats du monde pilotes et constructeurs.

Après le Grand Prix de Monaco, Red Bull Racing est toujours en tête du championnat constructeurs avec 24 points d’avance sur la Scuderia Ferrari, tandis que Max Verstappen est leader du classement pilotes avec 31 points d’avance sur le Monégasque Charles Leclerc.

Lors du dernier week-end disputé à Monte-Carlo, l’équipe Red Bull a rencontré de grandes difficultés avec une RB20 trop nerveuse sur un tracé où le pilote doit se sentir en confiance pour aller chercher le meilleur temps lors d’une séance de qualifications très importante (certainement la plus importante de l’année compte tenu du fait qu’il est presque impossible de dépasser en course le dimanche en Principauté).

Sixième sur la grille de départ du GP de Monaco, le Néerlandais Max Verstappen a « fait le job » en terminant à la même position le dimanche en course, mais de l’autre côté du garage, Sergio Perez n’a rapporté aucun point à Red Bull après avoir abandonné dès le premier tour suite à un crash.

D’un autre côté, McLaren et Ferrari ont marqué de nombreux points avec leurs deux pilotes à Monaco, ce qui a permis à ces deux équipes de réduire encore un peu plus l’écart avec Red Bull aux championnats après la huitième manche de l’année.

Revenant sur ce week-end difficile pour Red Bull, et plus particulièrement sur l’abandon de Sergio Perez, Christian Horner a une nouvelle fois insisté sur le fait que son équipe a besoin d’avoir ses deux pilotes dans les points à chaque course si elle souhaite décrocher le titre mondial à la fin de la saison.

« Ce week-end a été assez brutal pour lui [pour Perez]. » a déclaré Horner dimanche après l’arrivée de l’épreuve monégasque, cité par Sky Sports.

« Evidemment, nous devons nous assurer que nos deux voitures marquent des points car nous ne pouvons pas écarter la menace de Ferrari et McLaren dans les deux championnats. »

« Mais lors des six premières courses, Checo a été très fort. Il s’est qualifié en première ligne, a terminé deuxième et troisième et a très bien marqué. Nous avons juste besoin de le remettre dans cette position de confiance. »

Sergio Perez a entamé en 2024 sa dernière année de contrat avec Red Bull et le baquet du Mexicain est très convoité dans un marché des pilotes très dynamique cette saison avec plusieurs pilotes disponibles à la fin de cette campagne.

Après deux courses compliquées pour lui à Imola et à Monaco, Sergio Perez se retrouve désormais cinquième au championnat du monde avant le Grand Prix du Canada et lorsqu’on a demandé à Christian Horner si les récents résultats de Perez avaient changé quelque chose dans le calendrier de décision chez Red Bull concernant un éventuel nouveau contrat, le Britannique a répondu : « Non, pas vraiment. Nous prendrons une décision en temps voulu. »