Hadjar critique la reprise de course sous la pluie à Silverstone : « La visibilité était nulle »

Isack Hadjar s’est dit étonné par la décision de relancer le Grand Prix de Grande-Bretagne malgré des conditions de visibilité jugées très dégradées. Le pilote français a été contraint à l’abandon au 18e tour après un contact à haute vitesse avec l’arrière de la Mercedes de Kimi Antonelli dans le virage de Copse.

Hadjar roulait alors dans le peloton qui état groupé, juste après une relance derrière la voiture de sécurité. Selon lui, les projections d’eau rendaient la piste pratiquement aveugle à cet instant précis.

La direction de course avait décidé de relancer l’épreuve, considérant que les conditions météo s’étaient suffisamment améliorées. Une décision que Hadjar conteste : « La visibilité était encore très mauvaise. »

Heureusement, le Français est sorti indemne de l’incident, mais reste critique quant à la gestion des conditions météo par la direction de course.

« La reprise, c’était la pire visibilité que j’ai jamais vue », a déclaré Hadjar aux médias. « Pour moi, cela n’avait aucun sens de courir dans ces conditions, car je ne voyais déjà pas grand-chose pendant les tours sous la voiture de sécurité. La température des pneus baissait. Cela devenait délicat. J’ai d’ailleurs été assez surpris qu’on n’ait pas attendu que les conditions s’améliorent, mais au final, [l’accident] était assez prévisible. »

Hadjar était l’un des rares pilotes à s’être arrêté à la fin du tour de formation pour changer ses pneus et chausser des pneus slicks, alors que la piste commençait à sécher. Bien que cette stratégie se soit finalement avérée mauvaise, Hadjar a estimé que son rythme était encourageant avant son accident.

« Ce fut une course assez compliquée », a-t-il déclaré. « Le rythme était très bon. Je suivais Charles [Leclerc] avec la même stratégie, mais c’était la mauvaise, tout comme George [Russell]. Nous nous sommes donc tous précipités dans les stands avant la fin du tour de formation, mais cela n’a pas payé. »

Vidéo – Revivez les moments forts du GP F1 de Grande-Bretagne 2025 !

Le Grand Prix F1 de Grande-Bretagne a réservé un scénario animé en raison des précipitations ayant mis de l’animation dès le départ de la course. A domicile, McLaren s’est emparé d’un résultat parfait en signant un doublé et voyant son pilote local Lando Norris s’imposer et resserer mathématiquement l’écart avec son équipier Oscar Piastri, toujours leader du championnat du monde mais fortement déçu d’avoir perdu la victoire sur une pénalité qu’il accepte mal pour avoir excessivement freiné sous régime de voiture de sécurité. Invité surprise du podium, Nico Hïlkenberg a signé son tout premier podium en F1, après lequel il courait depuis le début de sa carrière et qui se refusait à lui depuis plus d’une décennie.

Revivez ce GP passionnant en vidéo avec le montage proposé par le diffuseur officiel de la F1 en France, Canal +.

 

L’avenir F1 de Fred Vasseur bel et bien discuté en interne chez Ferrari

Le PDG de Ferrari admet avoir discuté de l’avenir de Fred Vasseur, directeur de l’équipe F1.

L’un des dirigeants de Ferrari serait en train de « discuter » de l’avenir du patron de l’écurie de Formule 1 en difficulté, Frédéric Vasseur.

Les spéculations vont bon train quant à la déception du président de Ferrari, John Elkann, et du PDG Benedetto Vigna, qui envisageraient de ne pas prolonger le contrat de trois ans de Vasseur, qui arrive à expiration.

Jusqu’à présent, les supérieurs de Vasseur sont restés discrets sur le sujet, mais Vigna était présent au Grand Prix de Grande-Bretagne.

« J’aime venir ici et voir l’équipe unie », a déclaré le PDG de la marque basée à Maranello à Sky Italia à Silverstone. « J’adore être avec les gens, car ce sont eux qui font toujours la différence. »

Vigna ne cache pas que Ferrari a connu divers problèmes jusqu’à présent en 2025.

« Les équipes grandissent avec les difficultés », a-t-il insisté.« L’union fait la force, et c’est ce que nous avons chez Ferrari, et je peux le ressentir ici. »

Quant à l’incertitude intense qui entoure la place de Vasseur dans le stand Ferrari pour 2026, M. Vigna a toutefois admis qu’il n’avait pas encore de réponse.

« C’est le directeur de l’équipe », a-t-il déclaré. « Nous sommes en juillet et nous en discutons. Nous venons de déjeuner ensemble », a-t-il ajouté en souriant.

Week-end noir pour Franco Colapinto à Silverstone, un avenir incertain chez Alpine

Franco Colapinto a vécu un Grand Prix de Grande-Bretagne compliqué, marquant son sixième week-end de course avec Alpine. Dès la séance de qualifications, le pilote argentin est sorti de piste en Q1, envoyant sa monoplace dans les barrières et se condamnant à un départ en fond de grille.

Des changements effectués sur sa voiture après les qualifications ont entraîné un départ depuis la voie des stands. Malgré l’installation d’un nouveau groupe motopropulseur censé améliorer ses performances, Colapinto n’a jamais pris le départ de la course.

Alpine n’a communiqué la cause de ce forfait qu’1h30 après l’arrivée, évoquant un « problème de transmission ». Toutefois, dans le paddock, certaines rumeurs ont pointé une possible erreur du jeune pilote de 22 ans.

Ce nouvel accroc intervient alors que l’avenir de Colapinto au sein de l’écurie d’Enstone demeure incertain, dans un contexte de performances en demi-teinte. Depuis son arrivée au sein de l’écurie Alpine, Franco Colapinto n’est pas parvenu à marquer le moindre point. Pire, il a à plusieurs reprises endommagé la monoplace. Après six Grands Prix, ses résultats restent tout aussi insuffisants en comparaison à ceux réalisés par celui qui occupait ce baquet en début de saison, Jack Doohan. 

Gabriel Bortoleto rend hommage à Nico Hülkenberg après son premier podium en F1

Gabriel Bortoleto a adressé un message radio plein d’émotion à Nico Hülkenberg après l’exploit de son coéquipier, auteur de son tout premier podium en Formule 1 à Silverstone.

Dans un Grand Prix de Grande-Bretagne marqué par des conditions météorologiques instables, Hülkenberg a brillamment décroché la troisième place, mettant fin à une série de 239 départs sans podium — un record dans l’histoire de la discipline.

Très ému à la radio après avoir franchi la ligne, le pilote allemand de 37 ans a lancé : « Je ne pense pas pouvoir comprendre ce que nous venons de faire, oh mon Dieu. »

Malgré son abandon au quatrième tour après une sortie de piste, Bortoleto n’a pas manqué de féliciter son aîné pour cette performance mémorable. Grâce à ce résultat, Sauber grimpe à la sixième place du championnat constructeurs, réduisant l’écart avec Williams à 18 points.

« Nico, c’est Gabi, tu n’as pas idée à quel point je suis heureux pour toi, tu es une légende. Ce que tu as fait aujourd’hui est complètement fou », a déclaré Bortoleto, ravi. Hulkenberg a répondu : « Merci, mon pote. Merci beaucoup, j’apprécie beaucoup. »

Ce message émouvant de Bortoleto témoigne de la camaraderie et de l’unité qui règnent au sein d’une équipe Sauber rajeunie. Hulkenberg était tout aussi heureux pour Bortoleto, qui a marqué ses premiers points en F1 lors du Grand Prix d’Autriche.

Verstappen : « Même sans le tête-à-queue, le rythme n’était pas un rendez-vous »

Max Verstappen a révélé que Red Bull Racing ne s’attendait pas à ce que le Grand Prix de Grande-Bretagne 2025 soit une course sous la pluie lorsqu’ils ont décidé de régler sa voiture pour un appui aérodynamique réduit samedi.

Verstappen a surpris tout le monde avec son tour en pole position lors des qualifications du Grand Prix de Grande-Bretagne samedi, tirant le maximum de sa RB21 équipée d’un aileron arrière réduit, profitant de sa vitesse de pointe dans les lignes droites tout en gardant sa voiture bien dans les virages.

Bien sûr, il y avait un compromis à faire, à savoir la stabilité sur piste mouillée, ce qui a été le cas lors de la course à Silverstone dimanche, et Verstappen en a fait les frais. Il n’a pas pu suivre le rythme des McLaren et a fait un tête-à-queue derrière la voiture de sécurité, avant de remonter pour terminer cinquième, un résultat qui n’était pas celui espéré par le champion en titre de Formule 1 après être parti en pole position. « Aujourd’hui, ça n’a pas été génial », a déclaré Verstappen à propos de sa course dans le rapport de course de Red Bull Racing. « Nous ne pensions pas qu’il allait pleuvoir autant aujourd’hui ; les prévisions météorologiques ont changé pendant la nuit et elles n’étaient pas en notre faveur, donc c’était vraiment difficile avec l’aileron arrière que nous avions aujourd’hui.».

Il a reproché à Red Bull son incapacité à équilibrer sa voiture pour la configuration radicale de la RB21, ajoutant : « À chaque fois, nous manquions d’appui aérodynamique et nous ne pouvions pas équilibrer la voiture à haute et basse vitesse avec les outils dont nous disposions. » Bien sûr, j’ai fait un tête-à-queue et nous avons perdu beaucoup de places au redémarrage », a-t-il poursuivi. « Je ne sais pas vraiment ce qui s’est passé lorsque j’ai essayé d’accélérer, mais nous avons récupéré autant que possible pour terminer en P5. Même sans le tête-à-queue, le rythme n’était pas au rendez-vous. Même après cet incident, j’ai continué, mais la voiture n’avait pas de rythme, ce qui n’était pas génial. Du côté positif, nous avons bien géré notre stratégie et pris les bonnes décisions avec l’arrêt au stand et le maintien des pneus intermédiaires. Toutes les décisions ont été correctes, mais les pneus intermédiaires manquaient juste un peu de rythme. « C’est la course, nous ne serons jamais satisfaits d’une cinquième place, mais nous passons à la prochaine course. La course n’a pas été très agréable pour moi, mais j’étais content de voir Nico monter sur le podium pour la première fois et je suis sûr qu’il va faire la fête ce soir. »

« Spa est la prochaine étape et c’est mon circuit préféré du calendrier, j’espère donc que nous ferons un peu mieux là-bas », a conclu Verstappen.

Commentant la course de son pilote, le patron de l’écurie Red Bull, Christian Horner, a déclaré : « Nous avons pris un petit risque avec la météo, en espérant une course sur piste sèche, et évidemment, quand vous avez très peu d’appui aérodynamique dans ces conditions, c’est presque impossible. Je pense que Max a très bien roulé, il s’est accroché et il a été malchanceux au redémarrage », a-t-il ajouté, faisant référence à l’incident derrière la voiture de sécurité qui a valu une pénalité de dix secondes à Oscar Piastri. « Je ne sais pas trop ce qui s’est passé avec Oscar. Mais cela a placé Max dans la mauvaise partie de la piste et il a fait un tête-à-queue qui l’a fait reculer dans le classement. Une fois que la piste a commencé à sécher, il a réussi à se frayer un chemin à travers le peloton et a fait une belle remontée jusqu’à la 5e place », a conclu le Britannique.

Verstappen quitte Silverstone avec un écart encore plus important sur le leader du championnat de F1, Oscar Piastri, puisqu’il compte désormais 69 points de retard sur l’Australien.

Le Face-à-face des coéquipiers de F1 : Qualifications, Course, classement de la saison 2025

Consultez cette page après chaque week-end de course de la saison de F1 pour connaître les derniers scores et voir quel pilote de chaque équipe est en tête dans les qualifications, les courses et au championnat.

McLaren : Lando Norris VS Oscar Piastri

 

 

Norris

Piastri

QUALIF

Qualification

5

7

 

Sprint

0

2

COURSE

Grand Prix

6

6

 

Sprint

1

1

CHAMPIONNAT

Points

226

234

 

Classement

2e

1er

Mercedes : George Russell VS Kimi Antonelli

 

 

Russell

Antonelli

QUALIF

Qualification

11

1

 

Sprint

1

1

COURSE

Grand Prix

12

0

 

Sprint

2

0

CHAMPIONNAT

Points

146

63

 

Classement

4e

7e

Red Bull : Max Verstappen VS Yuki Tsunoda

 

 

Verstappen

Tsunoda

QUALIF

Qualification

10

0

 

Sprint

1

0

COURSE

Grand Prix

9

1

 

Sprint

1

0

CHAMPIONNAT

Points

165

10

 

Classement

3e

17e

Ferrari : Charles Leclerc VS Lewis Hamilton 

 

 

Leclerc

Hamilton 

QUALIF

Qualification

8

4

 

Sprint

1

1

COURSE

Grand Prix

9

2

 

Sprint

0

2

CHAMPIONNAT

Points

119

103

 

Classement

5e

6e

Haas : Esteban Ocon VS Oliver Bearman

 

 

Ocon

Bearman

QUALIF

Qualification

6

6

 

Sprint

1

1

COURSE

Grand Prix

8

4

 

Sprint

1

1

CHAMPIONNAT

Points

23

6

 

Classement

10e

18e

Williams : Alex Albon VS Carlos Sainz 

 

 

Albon

Sainz

QUALIF

Qualification

7

5

 

Sprint

2

0

COURSE

Grand Prix

9

3

 

Sprint

2

0

CHAMPIONNAT

Points

46

13

 

Classement

8e

15e

Aston Martin : Lance Stroll VS Fernando Alonso

 

 

Stroll

Alonso

QUALIF

Qualification

0

12

 

Sprint

1

1

COURSE

Grand Prix

4

8

 

Sprint

2

0

CHAMPIONNAT

Points

20

16

 

Classement

12e

14e

VCARB : Isack Hadjar VS Liam Lawson 

 

 

Hadjar

Lawson

QUALIF

Qualification

8

2

 

Sprint

1

0

COURSE

Grand Prix

9

1

 

Sprint

1

0

CHAMPIONNAT

Points

21

12

 

Classement

11e

16e

Sauber : Nico Hülkenberg VS Gabriel Bortoleto

 

 

Hülkenberg

Bortoleto

QUALIF

Qualification

6

6

 

Sprint

1

1

COURSE

Grand Prix

9

3

 

Sprint

1

1

CHAMPIONNAT

Points

37

4

 

Classement

9e

19e

Alpine : Pierre Gasly VS Franco Colapinto

 

 

Gasly

Colapinto

QUALIF

Qualification

5

1

 

Sprint

0

0

COURSE

Grand Prix

4

2

 

Sprint

0

0

CHAMPIONNAT

Points

19

0

 

Classement

13e

20e

La FIA prête à accueillir une écurie chinoise en Formule 1

Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, s’est dit favorable à l’entrée d’une équipe chinoise en Formule 1, laissant entendre qu’un nouveau processus d’appel à manifestation d’intérêt pourrait être lancé.

Alors que la discipline accueillera une 11e équipe en 2026 avec l’arrivée de Cadillac, officialisée après plusieurs années de démarches, Ben Sulayem n’exclut pas l’idée d’élargir encore la grille. Il a clairement indiqué qu’une candidature en provenance de Chine serait envisagée positivement.

La F1 n’a jamais connu d’écurie chinoise depuis ses débuts, malgré l’essor grandissant du sport automobile dans le pays. Avec le soutien institutionnel affiché par la FIA, une telle perspective pourrait relancer l’intérêt de groupes chinois pour un engagement dans la catégorie reine du sport automobile.

« Je continue de penser que nous avons besoin de plus d’équipes que de courses », a déclaré Ben Sulayem. « Les pilotes viennent me voir et me disent : ‘S’il vous plaît, plus de courses’. « Lorsque nous avons lancé l’appel à manifestation d’intérêt [en 2023], sur quoi se basait le résultat ? Sur une procédure régulière, un cadre de compétences, sans tenir compte de l’entreprise, tant qu’elle répondait aux exigences de la FIA. Nous avons une 11e équipe. Je pense que nous devrions examiner les performances de cette 11e équipe, puis, s’il y a une candidature chinoise, et je parle maintenant au nom de la FOM devant vous, ils seront d’accord, car il s’agit de pérenniser l’activité. »

Ben Sulayem a clairement indiqué qu’il n’y avait pas d’urgence à créer une 12e équipe. Cependant, compte tenu de l’essor fulgurant de la F1 ces dernières années, l’ajout d’une nouvelle équipe, en particulier une équipe chinoise, renforcerait encore son attrait sur le plus grand marché commercial de la planète.

« S’il y avait une équipe chinoise, par exemple, et que la FOM l’approuvait, et je suis sûr à 100 % qu’elle l’approuverait, cela ne rapporterait-il pas plus d’argent avec l’arrivée de la Chine ? Je pense que oui », a-t-il déclaré. « Devons-nous remplir [la grille] avec une 12e équipe pour le simple plaisir de remplir [la grille] avec une 12e équipe ? Non. Ce sera la bonne équipe. »

Ben Sulayem a confirmé que depuis le processus initial de manifestation d’intérêt il y a deux ans et demi, les conditions d’entrée ont été renforcées, affirmant que des leçons avaient été tirées.

« Le moment viendra où nous estimerons qu’il est opportun de lancer un appel à manifestation d’intérêt », a-t-il déclaré. « Nous ne sommes pas là pour contrarier les autres équipes, mais nous ne le ferons pas juste pour le plaisir. Cela doit en valoir la peine. Pour nous, la [12e] équipe doit apporter une valeur ajoutée à la pérennité de l’activité de la Formule 1, et l’activité de la Formule 1 n’est pas une question de revenus, mais de longévité du championnat lui-même. »

Voici la raison pour laquelle Oscar Piastri a été privé de victoire à Silverstone

Les commissaires de Silverstone expliquent pourquoi Oscar Piastri a écopé d’une pénalité de 10 secondes pour avoir freiné de manière irrégulière sous le régime de la voiture de sécurité lors du Grand Prix d’aujourd’hui.

Lorsque le directeur de course a annoncé l’arrivée de la voiture de sécurité dans ce tour et que les feux se sont éteints, Piastri a soudainement freiné brusquement (pression de freinage de 59,2 psi) et réduit sa vitesse au milieu de la ligne droite entre les virages T14 et T15, passant de 218 km/h à 52 km/h, obligeant Max Verstappen à effectuer une manœuvre d’évitement pour éviter une collision.

Cela a momentanément permis au pilote Red Bull de dépasser la voiture n° 81, une position qu’il a immédiatement rendue.

L’article 55.15 du règlement sportif de la FIA exigeait que l’Australien roule à une vitesse ne comportant aucun freinage brusque ni aucune autre manœuvre susceptible de mettre en danger les autres pilotes à partir du moment où les feux de la voiture de sécurité sont éteints.

Selon les commissaires, l’action de Piastri constituait clairement une infraction à cet article et, conformément aux directives en matière de sanctions, ils lui ont infligé une pénalité de 10 secondes, ainsi que 2 points de pénalité (ce qui lui en fait un total de 6 pour la période de 12 mois).

S’exprimant immédiatement après la course, Piastri a refusé de faire tout commentaire, craignant de dire quelque chose de mal et d’encourir une sanction supplémentaire. Cependant, dans la salle de récupération avant la cérémonie du podium, il a insisté sur le fait qu’il avait freiné exactement au moment où les feux de la voiture de sécurité se sont éteints.

« La voiture de sécurité semblait avoir été appelée un peu tard », a déclaré Zak Brown à Sky Sports. « C’est le leader qui contrôle… Je pense que Max a accéléré, Oscar a freiné, ce qui a rendu la situation pire qu’elle ne l’était », a-t-il ajouté.

« La télémétrie ne correspondait pas à ce qu’on a vu à la télévision », a-t-il insisté. « Mais c’est comme ça. Je pense que chaque fois qu’on inflige ce genre de sanctions, il y a une part de subjectivité. Je pense que lorsqu’ils freinent à fond, ils atteignent 130-140 PSI, donc ils essaient de faire monter la température des pneus, il pleut, la décision est tardive… C’était serré. »

« Nous avons bien sûr fait part de notre avis au directeur de course, notamment sur le fait que nous avons trouvé que la voiture de sécurité avait été appelée relativement tard », a déclaré le directeur de l’équipe, Andrea Stella. « Cela n’a pas laissé beaucoup de temps au pilote en tête pour prendre le contrôle du peloton et suivre la procédure de redémarrage.

« Nous pensons globalement que la pénalité est sévère », a-t-il ajouté, « mais nous allons examiner les données. Comme d’habitude, nous verrons s’il y a des leçons à tirer de cette expérience.

« Pour l’instant, nous ne pouvons pas faire grand-chose. Nous devons simplement accepter la situation.

C’est difficile pour Oscar, car il a très bien piloté. Mais nous ne sommes qu’à mi-saison. Il y aura beaucoup d’autres occasions et je pense que cela motivera encore plus Oscar. »

Charles Leclerc « vraiment nulle part » pendant le Grand Prix de Grande-Bretagne 

Conclu à une anonyme 14e position, le Grand Prix de Grande-Bretagne de Charles Leclerc a ressemblé à une catastrophe du début à la fin avec une stratégie ratée et une erreur de pilotage.

Sixième sur la grille de départ, Charles Leclerc a pris le pari de s’arrêter dès la fin du tour de formation pour passer les slicks sur une piste qui était séchante avec le retour du soleil. Un pari qui s’est avéré perdant puisque la pluie est rapidement revenue sur le tracé de Silverstone, repoussant le Monégasque loin dans la hiérarchie.

En fin de course, c’est une erreur à Stowe qui a coûté à Charles Leclerc une possible place dans les points, concluant un Grand Prix cauchemardesque. En descendant de voiture, le pilote Ferrari a tiré le positif en voyant la performance de son coéquipier Lewis Hamilton quatrième à l’arrivée.

« Je n’ai pas vu la course de Lewis, mais il était clairement beaucoup plus fort que moi », a indiqué Leclerc. « Le seul point positif, c’est que Lewis est dans la même voiture que moi. Et qu’il était beaucoup plus rapide que moi aujourd’hui. Il y a certainement des choses à retenir d’une journée comme celle-ci. Car lorsque vous rencontrez des difficultés en tant qu’équipe et que les deux pilotes sont en difficulté, il est plus difficile de savoir ce qui ne va pas. Nous avons là un exemple extrême dans les deux sens. »

« On était un peu nulle part pendant toute la course », a ajouté Leclerc. « Et quand je dis nulle part, c’est vraiment nulle part. J’étais à une seconde des temps, et en plus je faisais beaucoup d’erreurs. J’avais vraiment du mal à garder la voiture sur la piste. Ça a donc été une journée incroyablement difficile. Je dois analyser ce qui s’est passé. Qu’est-ce que j’ai fait en termes d’outils, de réglages, de pilotage qui a empiré les choses. Parce qu’aujourd’hui, c’était extrêmement difficile. »

Hamilton avertit Ferrari : « Certains éléments de cette voiture ne peuvent pas être conservés pour 2026 »

Après un Grand Prix de Grande-Bretagne difficile où il s’est battu avec une SF-25 « incroyablement difficile à piloter », Lewis Hamilton a prévenu son équipe que des éléments de cette monoplace ne doivent pas être gardés en vue de l’année prochaine.

Alors qu’il restait sur une incroyable série de 12 podiums consécutifs à Silverstone, Lewis Hamilton n’a pu faire mieux qu’une quatrième place ce dimanche lors du Grand Prix de Grande-Bretagne.

Le Britannique a connu une première partie de course difficile où il a glissé dans le peloton avant de revenir à l’avant en fin de course même s’il n’a pas pu devancer la Sauber de Nico Hülkenberg pour monter sur le podium.

« Je pense que ça a été une journée difficile pour tout le monde », a avoué Hamilton. « Ce n’est pas le résultat que j’espérais, mais j’ai quand même marqué quelques points. C’était la voiture la plus difficile que j’ai conduite ici dans ces conditions. La voiture était incroyablement difficile à piloter. Je pense qu’au final, j’ai beaucoup appris aujourd’hui, il y a beaucoup à retenir de cette journée. Ce n’est que la deuxième fois que je conduis cette voiture sur piste mouillée. »

« Je ne peux même pas vous dire à quel point c’est difficile », a poursuivi Hamilton. « Ce n’est pas une voiture qui aime ces conditions. Mais comme j’ai beaucoup de données à analyser, je vais m’asseoir avec les personnes qui conçoivent la voiture pour l’année prochaine. Car certains éléments de cette voiture ne peuvent pas être conservés pour l’année prochaine. »

Malgré une course difficile pour Ferrari où Charles Leclerc n’a terminé que 14e, la Scuderia a tout de même repris des points à Mercedes et Red Bull dans la lutte pour la deuxième place du championnat du monde des constructeurs.

Helmut Marko : le stratège de l’ombre chez Red Bull Racing

Parcours, vision et influence en Formule 1

Helmut Marko est, depuis plus de deux décennies, l’une des figures les plus influentes et respectées du paddock de la Formule 1. Conseiller sportif du Red Bull Racing Team et responsable du Red Bull Junior Team, il s’est imposé comme l’un des architectes majeurs du succès de l’écurie autrichienne. Derrière son regard perçant et son ton direct se cache un homme à l’expérience riche, marqué par une vie dédiée à la course, d’abord sur la piste, puis en coulisses.

Une carrière sur la piste interrompue prématurément

Né en 1943 à Graz, en Autriche, Helmut Marko commence sa carrière comme pilote de course. Il se fait remarquer dans les années 1970 au volant de voitures de sport et de monoplaces. Son plus grand fait d’armes demeure sa victoire au prestigieux Mans en 1971 avec Gijs van Lennep, sur Porsche 917 : ce triomphe, associé à plusieurs participations au championnat du monde d’endurance, place Marko parmi l’élite de la discipline. En Formule 1, il dispute neuf Grands Prix pour BRM, mais sa carrière prend fin brutalement lors du Grand Prix de France 1972, victime d’un accident qui le laisse partiellement aveugle de l’œil gauche.

De pilote à stratège : l’ascension chez Red Bull

Après sa reconversion forcée, Marko obtient un doctorat en droit mais revient rapidement à ses premières amours en devenant manager de pilotes, puis conseiller auprès de Red Bull dans les années 1990. Lorsque Dietrich Mateschitz, fondateur de Red Bull, s’engage en F1, Marko est chargé de détecter et de former les jeunes talents. Sous sa houlette, le Red Bull Junior Team devient une pépinière reconnue, révélant des prodiges comme Sebastian Vettel, Daniel Ricciardo, Carlos Sainz ou encore Max Verstappen.

Un architecte du succès Red Bull

Helmut Marko est réputé pour son franc-parler, son exigence et sa lucidité stratégique. Au sein de l’équipe Red Bull Racing, il joue un rôle clé dans le recrutement, la gestion des pilotes et les grandes orientations sportives. Sa collaboration avec Christian Horner, directeur de l’écurie, et Adrian Newey, génie de l’ingénierie, a permis à Red Bull de conquérir, depuis 2010, de multiples titres mondiaux constructeurs et pilotes. Marko n’hésite pas à prendre des décisions difficiles — remplacement de pilotes, promotions accélérées — mais il sait reconnaître l’instinct des grands champions.

Une vision tournée vers l’avenir

Au-delà de ses succès actuels, Helmut Marko incarne l’esprit Red Bull : audace, innovation et foi indéfectible dans la jeunesse. Sa capacité à détecter de nouveaux talents et à les mener vers les sommets est inégalée. Il reste attentif à l’évolution du sport, n’hésitant pas à commenter l’actualité avec franchise, parfois à contre-courant, tout en guidant les projets futurs de l’écurie.

En résumé, Helmut Marko est bien plus qu’un simple conseiller. Il est le chef d’orchestre discret mais décisif de Red Bull Racing, contribuant à faire vibrer l’esprit de la Formule 1 à travers chaque génération de pilotes audacieux.

 

 

La justification des commissaires concernant la pénalité d’Oscar Piastri 

Oscar Piastri a été pénalisé de 10 secondes ce dimanche à Silverstone pour une infraction sous safety car, un incident qui lui a coûté la victoire.

L’action s’est déroulée juste avant une relance suite à une intervention de la safety car. Alors en tête, Piastri a freiné violemment obligeant Max Verstappen deuxième à le dépasser pour éviter le contact. 

Rapidement placé sous investigation, les commissaires de course ont ensuite infligé une pénalité de 10 secondes à Oscar Piastri. 

Les commissaires ont par la suite justifié la pénalité donnée au jeune australien : « Lorsque le directeur de course a annoncé que la voiture de sécurité allait entrer dans ce tour et que les feux se sont éteints, la voiture n° 81 [Piastri] a soudainement freiné brusquement (pression de freinage de 59,2 psi) et a réduit sa vitesse au milieu de la ligne droite entre les virages T14 et T15, passant de 218 km/h à 52 km/h, obligeant la voiture n° 1 [Verstappen] à effectuer une manœuvre d’évitement pour éviter une collision. Cela a momentanément conduit la voiture n° 1 à dépasser inévitablement la voiture n° 81, une position qu’elle a immédiatement rendue. »

« L’article 55.15 du Règlement sportif de la FIA exigeait que la voiture n° 81 roule à une vitesse qui n’implique aucun freinage brusque ni aucune autre manœuvre susceptible de mettre en danger les autres pilotes à partir du moment où les feux de la voiture de sécurité sont éteints. Ce qu’a fait la voiture n° 81 constituait clairement une infraction à cet article. Conformément aux directives en matière de pénalités, nous avons infligé une pénalité de 10 secondes à la voiture n° 81. »

Cette pénalité a coûté cher à Oscar Piastri dans la lutte pour le titre, perdant sept points sur Lando Norris au lieu de lui en prendre sept. L’écart entre l’Australien leader du championnat et son coéquipier est désormais de huit points à mi-saison.

Cadillac : « Toute nouvelle équipe qui arrive sera dernière »

La majorité des effectifs de la nouvelle équipe Cadillac, qui fait son entrée sur le plateau F1 en 2026, sera basée au Royaume-Uni jusqu’à ce que le siège social de Cadillac à Fishers, dans l’Indiana, soit pleinement opérationnel.

Une fois cette étape franchie, Greame Lowdon, directeur de l’équipe américaine, a confirmé que l’équipe commencerait à recruter du personnel basé aux États-Unis, certains travaux d’ingénierie étant déjà en cours au centre technique de General Motors à Charlotte.

Alors que tous les regards sont tournés vers l’année prochaine, Lowdon a reconnu qu’il « reste beaucoup à faire » avant les débuts de l’équipe, même si Cadillac a déjà bien avancé dans les essais nécessaires pour sa nouvelle voiture. En effet, un châssis 2026, vu par les médias présents, était en cours d’élaboration dans l’usine à ce moment-là.

Avec tant à faire pour mettre en place les opérations hors piste de l’équipe, M. Lowdon a également admis que la composition du duo de pilotes n’était pas une priorité absolue et ne serait pas confirmée avant un certain temps.

« Rien n’est encore décidé, nous savons qui est disponible sur le marché, nous avons une bonne idée de ce dont nous avons besoin, mais nous sommes encore loin du but », a-t-il déclaré.

Valtteri Bottas et Sergio Pérez seraient les favoris pour former le duo de pilotes de l’équipe la saison prochaine, Pérez étant susceptible d’apporter un soutien commercial substantiel à Cadillac, qui n’a jusqu’à présent annoncé que Tommy Hilfiger comme partenaire.
Et s’il est encore trop tôt pour se prononcer sur les performances en piste, Lowdon s’est montré réaliste, déclarant qu’« il faut partir du principe que toute nouvelle équipe qui arrive sera dernière ».

Sondage – Oscar Piastri méritait-il d’être pénalisé lors du Grand Prix de Grande-Bretagne ?

Oscar Piastri a écopé de 10 secondes de pénalité ce dimanche à Silverstone pour une infraction sous safety car. Lors d’une des relances de course, l’Australien a freiné trop violemment selon les commissaires, obligeant Max Verstappen à le dépasser brièvement pour éviter de heurter l’arrière de la McLaren. Cette pénalité a finalement coûté la victoire à Oscar Piastri qui a vu Lando Norris le devancer lors du dernier arrêt aux stands.

Selon vous, cette pénalité reçue par Oscar Piastri était-elle méritée ?

Oscar Piastri frustré après sa pénalité : « On n’a plus le droit de freiner derrière la safety car »

Oscar Piastri n’a pas apprécié de recevoir les 10 secondes de pénalité pour une infraction sous safety car, un incident qui lui a finalement coûté la victoire et de précieux points au championnat du monde des pilotes face à Lando Norris.

La course réalisée par Oscar Piastri était parfaite et pleine de maîtrise avant cette fameuse relance sous safety car qui lui a coûté si cher. En effet, alors leader de la course, l’Australien était donc celui qui emmenait le peloton au moment d’une des relances de course. Dans cette situation, Piastri a semble-t-il freiné trop violemment obligeant Max Verstappen, alors deuxième, à le dépasser brièvement pour éviter un accrochage.

D’abord sous investigation, Oscar Piastri a par la suite rapidement écopé de 10 secondes de pénalité. Malgré sa course solide, l’écart n’était pas suffisant avec Lando Norris pour conserver la tête lors de la dernière salve d’arrêts.

Alors que Piastri ne montre que rarement ses émotions, le pilote McLaren est apparu particulièrement frustré en interview d’après-course.

« Je ne vais pas en dire beaucoup », a indiqué un Piastri fermé. « Je vais m’attirer des ennuis. »

« Apparemment, on n’a plus le droit de freiner derrière la safety car. Je l’ai fait cinq fois auparavant. Tant pis. Je ne vais pas en dire trop, je vais m’attirer des ennuis. »

Très peu bavard en descendant de sa voiture, Oscar Piastri a préféré féliciter Nico Hülkenberg, remarquable troisième ce dimanche à Silverstone : « Bravo à Nico. Je pense que c’est le moment fort de la journée. »

Après cette course conclue en deuxième position derrière Lando Norris, Piastri perd de nouveau des points au championnat du monde des pilotes face à son coéquipier. Le leader du championnat n’a plus que huit points d’avance sur Norris avant le Grand Prix de Belgique.

Hülkenberg met fin à 238 GP sans podium : « J’ai toujours su que j’en étais capable »

Nico Hülkenberg a vécu l’un des plus grands moments de sa carrière ce dimanche à Silverstone en montant sur son premier podium en F1 lors de son 239e Grand Prix.

Quelle course pour Nico Hülkenberg. L’Allemand qui partait 19e au volant d’une Sauber visiblement peu performante ce week-end a réussi à remonter 16 positions tout au long de cette course disputée dans des conditions dantesques. La pluie, qui est venue perturber le Grand Prix, a été parfaitement gérée par Sauber qui a exécuté une stratégie parfaite.

« Ça fait du bien », a reconnu Hülkenberg. « Ça a été long, n’est-ce pas ? Mais j’ai toujours su que nous en étions capables, que j’en étais capable, quelque part. Quelle course ! Partir pratiquement dernier et tout recommencer après le week-end dernier. C’est assez surréaliste, pour être honnête. Je ne sais pas trop comment tout cela s’est passé, mais c’était clairement des conditions folles et mixtes. Ce fut une lutte pour la survie pendant une grande partie de la course. Je pense que nous avons vraiment pris les bonnes décisions, choisi les bons pneus au bon moment, sans commettre d’erreur. C’est assez incroyable. »

« J’étais dans le déni jusqu’au dernier arrêt au stand, mais quand j’ai appris que nous avions creusé un écart important sur Lewis grâce à un tour supplémentaire, je me suis dit : ‘OK, c’est bon, on peut respirer un peu’. », a ajouté Hülkenberg. « Mais il revenait assez vite, donc la pression était là. Ce fut une course intense, mais nous n’avons pas craqué, nous n’avons pas commis d’erreur, et nous sommes évidemment très, très heureux. Je me disais qu’il allait tout donner devant son public, et je me suis dit : ‘Désolé les gars, mais c’est aussi mon jour’. Je devais prendre des risques. Je suis super heureux. »

Norris fou de joie après sa victoire à domicile : « Tout ce dont j’ai rêvé »

Après un Grand Prix de Grande-Bretagne où tout s’est bien aligné pour Lando Norris, le Britannique a partagé sa joie de remporter sa course à domicile sur le tracé de Silverstone. 

Le début de course ne s’est pourtant pas déroulé idéalement pour Norris qui était coincé derrière Max Verstappen en troisième position. Le pilote McLaren a toutefois profité de l’erreur du Néerlandais pour récupérer la deuxième place. Par la suite, Lando Norris a bénéficié de la pénalité reçue par son coéquipier pour prendre la tête de la course.

« C’est magnifique », a indiqué Norris. « Tout ce dont j’ai rêvé, je suppose, tout ce que j’ai toujours voulu accomplir. À part le championnat, c’est le summum en termes de sensations, de réussite, de fierté, tout. C’est ici que tout a commencé pour moi, en fait, en te [Jenson Button] regardant à la télévision il y a de nombreuses années, et maintenant, heureusement, j’ai pu tenter ma chance. Une course incroyable, stressante comme toujours, mais le soutien des fans a fait la différence aujourd’hui. Je dois donc les remercier pour tout. »

Lando Norris a reconnu avoir profité dans les derniers tours n’hésitant pas à admirer la foule parmi laquelle une grande tribune lui était dédiée.

« Votre esprit devient complètement vide [dans les derniers tours] », a ajouté Norris. « Vous oubliez tout ce que vous avez pu penser avant la course. Le plus important, c’est de ne pas tout foirer, c’est la règle numéro un. Mais dans les derniers tours, je regardais simplement la foule, j’essayais de profiter de l’instant présent, car cela ne se reproduira peut-être jamais. J’espère que ça se reproduira, mais ce sont des souvenirs que je garderai pour toujours. C’est donc une réussite incroyable. »

Lando Norris quitte Silverstone en ayant une nouvelle fois réduit l’écart au championnat du monde avec son coéquipier Oscar Piastri. Les deux pilotes McLaren ne sont désormais séparés que de huit petits points.

Les championnats F1 après le Grand Prix de Grande-Bretagne

Classement pilotes F1 2025

PPilote Equipe Points
1O. PiastriMcLaren234
2L. NorrisMcLaren226
3M. VerstappenRed Bull165
4G. RussellMercedes147
5C. LeclercFerrari119
6L. HamiltonFerrari103
7K. AntonelliMercedes63
8A. AlbonWilliams46
9N. HülkenbergSauber37
10E. OconHaas23
11I. HadjarVCARB21
12L.StrollAston Martin20
13P. GaslyAlpine19
14F. AlonsoAston Martin16
15C. SainzWilliams13
16L. LawsonVCARB12
17Y. TsunodaRed Bull10
18O. Bearman Haas6
19G. BortoletoSauber4
20F. ColapintoAlpine0
21J. DoohanAlpine0

Classement constructeurs F1 2025

PEquipe Points
1McLaren 460
2Ferrari222
3Mercedes210
4Red Bull 172
5Williams59
6Sauber41
7Racing Bulls36
8Aston Martin36
9Haas29
10Alpine19

GP de Grande-Bretagne – Norris vainqueur à domicile, premier podium en F1 pour Hülkenberg 

Lando Norris a remporté le Grand Prix de Grande-Bretagne devant ses fans après une course très animée où la pluie a joué un grand rôle. Oscar Piastri, pénalisé, doit se contenter de la deuxième place devant un incroyable Nico Hülkenberg qui monte sur son premier podium en F1.

Départ – Un pari stratégique pour Russell et Leclerc 

Dans des conditions séchantes, George Russell quatrième et Charles Leclerc sixième ont tenté le pari de chausser des slicks au terme du tour de formation. Au départ, Max Verstappen a lui conservé la tête de la course devant Oscar Piastri et Lando Norris. 

Dans le peloton, Ocon, pris en sandwich entre Tsunoda et Lawson, a malencontreusement tapé l’arrière du Néo-Zélandais forçant la Racing Bulls à l’abandon. Une première intervention de la VSC a été suivie d’une deuxième après l’abandon de Gabriel Bortoleto, le pilote Sauber ayant perdu sa monoplace équipée de pneus slicks dans le deuxième virage.

À l’avant, Oscar Piastri s’est montré très pressant derrière Max Verstappen. À l’agonie, le Néerlandais a dû céder au huitième tour de course.

Le retour de la pluie

La pluie a rapidement fait son retour au-dessus du tracé de Silverstone forçant presque tous les pilotes à s’arrêter aux stands pour chausser des intermédiaires neufs. Alors que Lando Norris était passé en deuxième place devant Max Verstappen, l’arrêt aux stands de l’écurie Red Bull a permis au Néerlandais de ressortir devant la McLaren.

Quelques tours plus tard, la voiture de sécurité faisait son apparition alors qu’aucun incident n’avait lieu sur le circuit. Une décision semble-t-il liée à la quantité d’eau présente sur la piste même si cela semblait encore possible de courir. Quelques instants après la relance, la safety car était rappelée suite à l’abandon d’Isack Hadjar. Le Français, sans visibilité, a malheureusement heurté l’arrière de la voiture qui le précédait, à savoir Kimi Antonelli, à l’approche du virage de Copse.

Max Verstappen à la faute, Piastri pénalisé

Au restart de cette nouvelle safety car, c’est Max Verstappen qui a commis une erreur partant en tête-à-queue tout seul en sortie du virage de Stowe. Le Néerlandais a perdu de nombreuses positions après cet incident.

Lors de cette même relance, Oscar Piastri a été reconnu coupable d’un freinage violent juste avant de redémarrer, une manoeuvre qui a surpris Max Verstappen juste derrière et qui a coûté 10 secondes de pénalité pour l’Australien, alors leader de la course.

Une tête de course que Piastri a par la suite perdu lors de l’arrêt aux stands, à cause de cette pénalité. Une situation qui a pleinement profité à Lando Norris qui a pris les devants pour ne plus jamais les lâcher.

Victoire de Norris, Hülkenberg sur le podium

Lando Norris s’impose donc à domicile devant Oscar Piastri reprenant de précieux points au championnat du monde des pilotes.

La performance du jour est à mettre à l’actif de Nico Hülkenberg qui monte sur son premier podium au bout de son 239e départ en F1. Parti 19e, l’Allemand et Sauber ont su déjouer tous les pièges et profiter des conditions dantesques pour remonter en troisième position. 

En revanche c’est une fin de série de podiums pour Lewis Hamilton à Silverstone qui doit se contenter aujourd’hui de la quatrième place après une bonne deuxième moitié de course. Le septuple Champion du monde a terminé devant un quadruple Champion du monde, Max Verstappen, seulement cinquième après son erreur.

Pierre Gasly sixième a également réalisé une grande performance à Silverstone au volant de sa modeste Alpine. Des points importants pour l’écurie française qui est actuellement dernière du championnat du monde. Lance Stroll, Alex Albon, Fernando Alonso et George Russell complètent le top 10. 

À noter enfin la 14e et avant-dernière place de Charles Leclerc après un Grand Prix où rien n’a fonctionné, une grande déception au cours d’un week-end où la performance semblait être là.

Voir le classement et les résultats du Grand Prix de Grande-Bretagne