Never say Nevers… Quand la France devait abandonner son Grand Prix en 2009

Le 15 octobre 2008, Nicolas Deschaux, président de la Fédération Française du Sport Automobile (FFSA), promoteur du Grand Prix de France, s’était trouvé contraint d’annoncer l’annulation du Grand Prix de France 2009 en raison de « problèmes économiques ».

« Après examen de la situation économique, la FFSA va cesser d’être le promoteur financier d’un Grand Prix de Formule 1 », avait-t-il ainsi déclaré.

L’avenir de l’épreuve était menacé, et la surprise avait été grande lorsque Magny-Cours avait obtenu un sursis, même si celui-ci n’était que pour un an.

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La F1 chez Mickey ?

Bernie Ecclestone, le grand patron de la F1, n’avait de son côté jamais caché qu’il souhaitait que la course soit déplacée vers des lieux plus « exotiques », à savoir les rues de Paris, bien que plusieurs autres sites aient été mentionnés au cours de l’année passée à chercher une solution. On avait ainsi vu émerger des plans de tenue d’un évènement F1 à Disneyland Paris, un projet à Gonesse (Plaine de France) et un autre près de Disneyland baptisé Paris Motorspace (Domaine de Ferrières). Enfin, Sarcelles avait également été envisagé (sur le Pôle Val de France). Sans oublier Magny-Cours lui-même, qui disposait en l’état de ce qu’il fallait, à part des fonds, pour organiser un GP tricolore.

Cela dit, la FOM a très rapidement estimé que Disneyland, tant par le projet, les soutiens derrière celui-ci et la retombée possible, était la seule option véritablement viable. Quelque chose que Nicolas Deschaux admettait lui-même volontiers en prenant la parole publiquement : « Le seul projet capable de se mettre en place en 2010 est le projet Paris Val d’Europe (Disney Marne-la-Vallée) ».

Cependant, le projet Disneyland s’était très rapidement heurté à l’opposition d’une association de riverains. D’autres obstacles importants restaient à franchir avant que Disney ne donne son feu vert.

La FFSA, promoteur de l’événement lors des dernières années avant cet abandon, admettait ne plus pouvoir justifier les pertes encourues et ne plus être disposé à les financer. Les teams, eux, ne poussaient pas particulièrement non plus pour rester coûte-que-coûte en France : l’interdiction, notamment, des affichages publicitaires pour les cigarettiers ou encore les marques d’alcool rendait d’autres contrées autrement plus attirantes souhaitant intégrer le calendrier autrement.

Magny-Cours n’a par ailleurs jamais réellement gagné le cœur des fans, des équipes ou des pilotes. Mais l’annulation de l’événement signifiait bien que le calendrier 2009 serait réduit à 17 courses, Montréal, au Canada, dont le GP 2008 fut aussi le dernier à date, ne parvient pas non plus à faire son retour en 2009.

A 42 ans, Fernando Alonso reste plus motivé que jamais

A 42 ans, le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, reste toujours aussi motivé lorsqu’il est au volant de sa monoplace, lui qui entamera en 2024 sa vingt-et-unième saison en catégorie reine du sport automobile après avoir fait ses débuts chez Minardi en 2001.

Lorsqu’on lui demande si une bonne gestion du temps est la clé de sa longévité dans le sport, le double champion du monde répond : « Oui, à 100%. Quand on est jeune, on fait des erreurs et on essaie de tout faire, d’être partout, mais on ne peut pas faire ça et ensuite donner le maximum et être à 100% quand vient le moment de piloter la voiture. »

« Maintenant, je pense que je me régule plus que jamais. Je sais ce qui m’affecte, ce qui tape dans ma batterie, et j’essaie d’être le plus efficace possible. »

« Nous vivons une vie très différente du lundi au jeudi puis du jeudi au dimanche. C’est comme s’il y avait une personne complétement différente à l’intérieur de votre corps et de votre esprit. Je peux me détendre et être comme un homme normal de 42 ans en début de semaine, puis du jeudi au dimanche, être un pilote totalement concentré. »

Au cours de la saison 2023, l’équipe Aston Martin a connu une certaine baisse de régime à partir du Grand Prix du Canada, ce qui a pu affecter l’état d’esprit des employés et des pilotes.

Lorsqu’on lui demande s’il a besoin de se « recalibrer » en quelque sorte lorsque des moments comme celui-ci se produisent, Alonso a répondu : « Je ne pense pas que ce soit un secret de dire que ces moments sont difficiles. Il n’existe pas de recette magique pour maintenir une motivation élevée et être heureux. »

« C’est un sport dans lequel il y a toujours des frustrations et des moments difficiles, et où les gens ont parfois du mal à cacher leur déception – et il n’y a rien de mal à cela. Cela fait simplement partie du sport et de la vie. »

« L’important pendant les petits week-ends était de comprendre quel était le problème – d’approfondir l’analyse de la voiture, de ce que nous aurions pu faire différemment si nous avions répété le week-end. »

« Ce genre de choses, ces exercices, ont rendu l’équipe plus forte et c’était un bon apprentissage pour l’avenir. Nous retirons du positif de ces week-ends difficiles. C’est agréable de voir l’équipe unie dans cet objectif. »

Quels objectifs pour 2024 ? 

Fernando Alonso f1
Fernando Alonso espère bien une première victoire avec Aston Martin en 2024

Lorsqu’on lui demande si le succès rencontré en 2023 avec sa nouvelle équipe a modifié ses attentes personnelles pour la saison 2024 de Formule 1, l’Espagnol – qui reste prudent quant à ses ambitions à ce stade de l’année – espère que Aston Martin sera en mesure de décrocher une première victoire cette saison.

« Il y a trop d’inconnues chaque saison, tout peut arriver en Formule 1. » estime Fernando Alonso.

« Lorsque nous prendrons la piste lors des essais hivernaux [à Bahreïn fin février] ou lors de la première course l’année prochaine, je pense que nous verrons comment les choses se passent et nous serons très ouverts sur les objectifs que nous nous fixerons pour le championnat. »

« Nous espérons que nous serons de nouveau compétitifs, en nous battant régulièrement pour les points et les podiums, avec un peu de chance pour notre première victoire – ce serait le rêve – mais nous ne pouvons pas sous-estimer le défi. »

« Nous avons dépassé les attentes cette année [en 2023] parce que les attentes étaient faibles. C’est pour cela que cette saison a été incroyable. Si nous fixons des attentes trop élevées – irréalistes – nous risquons de voir le contraire se produire. »

Une préparation « plus facile » en 2024

Fernando Alonso
Fernando Alonso dans le cockpit de son Aston Martin AMR23

2024 sera la deuxième année au sein de l’équipe Aston Martin pour Fernando Alonso et l’Espagnol pense que l’expérience acquise en 2023 va beaucoup l’aider en 2024 et s’attend à connaître un début de saison bien plus « facile » que l’an dernier puisqu’il a déjà pris ses marques.

« C’est ma deuxième année avec l’équipe, ce qui m’aidera. Je n’ai pas besoin de faire autant de choses que j’ai pu faire au début de l’année [2023]. Je n’ai pas besoin de mettre des noms sur tous les visages, je n’ai pas besoin d’ajuster mon baquet, d’apprendre les terminologies, et de faire tous les autres aménagements qui doivent se produire lorsque vous êtes un nouveau pilote dans une équipe. »

« Tout sera simplement plus facile. Nous pourrons nous concentrer davantage sur la performance et la préparation pour les deux premières courses dès le premier jour. Nous disposons également d’une base de référence très solide sur laquelle travailler avec 2023. Lorsque nous arriverons sur une course, le travail que nous ferons sera une optimisation de ce que nous avons fait cette année [en 2023]. »

« La voiture de 2022 n’était peut-être pas une référence suffisante pour nous cette année, et lors de nombreux week-ends, nous repartions de zéro. En 2024, ce devrait être plus facile en termes de préparation, et nous pourrons nous concentrer davantage sur les détails. »

Il y a quelques semaines, Fernando Alonso a déclaré que sa saison 2023 était l’une des meilleures de sa carrière avec celle de 2012 lorsqu’il pilotait encore pour la Scuderia Ferrari. Lorsqu’on lui demande pour quelles raisons, le pilote Aston Martin a expliqué : « Il y a quelques moments dans votre vie, dans votre carrière, où vous vous connectez différemment à la voiture. C’est difficile à expliquer, mais vous ne faites qu’un avec la voiture. »

« Vous lui faites confiance, vous faites des choses que vous pensiez initialement impossibles comme dépasser ou bien franchir un virage d’une manière qui ne semblait pas logique quand vous y avez pensé pour la première fois. Et puis vous vous retrouvez régulièrement à faire des choses impossibles avec la voiture. A chaque essai, à chaque séance de qualifications et course. »

« Certaines performances de cette année [2023], comme celles de 2012, se déroulaient dans cette sorte de région mystique, où l’on peut faire des choses que l’on pense contraires aux lois de la physique. C’est ce qui rend des années comme 2023 encore plus importantes, encore plus spéciales dans ma vie. »

En 2024, Fernando Alonso sera toujours le doyen de la grille. L’Espagnol sera âgé de 43 ans le 29 juillet au lendemain du Grand Prix de Belgique, quatorzième manche du championnat du monde de Formule 1.

Helmut Marko veut voir Liam Lawson en F1 en 2025

Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull, a une nouvelle fois laissé entendre que le Néo-Zélandais Liam Lawson – qui a remplacé Daniel Ricciardo chez AlphaTauri en 2023 durant cinq Grands Prix – sera titulaire sur la grille de la Formule 1 en 2025.

En 2023, Liam Lawson – pilote de réserve de Red Bull et AlphaTauri – a impressionné beaucoup de monde dans le paddock après sa pige de cinq courses en remplacement de Daniel Ricciardo, le Néo-Zélandais ayant marqué ses premiers points en F1 au Grand Prix de Singapour sur l’un des tracés les plus difficiles du calendrier. Malgré ses bonnes performances, Red Bull a toutefois décidé de ne pas titulariser Lawson en 2024 chez AlphaTauri, mais le jeune homme a été confirmé au poste de pilote de réserve.

A la fin de l’année 2023, Helmut Marko a déclaré à un média autrichien que Liam Lawson avait le potentiel de remporter un Grand Prix de Formule 1 et qu’il serait sur la grille en 2025, sans pour autant donner plus de détails. 

Interrogé par OE24 pour savoir s’il pouvait de nouveau confirmer ses propos au sujet de l’arrivée de Lawson en F1 en 2025, Helmut Marko a une nouvelle fois confirmé que son intention est de titulariser le Néo-Zélandais en 2025 tout en ajoutant qu’il aimerait voir Lawson participer à d’autres courses avant cela.

« Oui [il sera en F1 en 2025, ndlr], et avant cela, il devrait au moins disputer quelques courses supplémentaires afin que nous puissions voir où se situe réellement son potentiel. » a déclaré Helmut Marko.

A l’heure actuelle, on ne sait pas dans quelle équipe Lawson pourrait éventuellement se retrouver s’il est vraiment titularisé pour la saison 2025. Mais une chose est certaine,  Sergio Perez se retrouve une nouvelle fois sous pression car son contrat avec Red Bull arrivera à son terme à la fin de la campagne 2024.

Lorsqu’on demande justement à Helmut Marko si Red Bull doit commencer à chercher un éventuel successeur à Sergio Perez dans l’hypothèse où le Mexicain ne répond pas aux attentes en 2024, l’Autrichien a été très clair : « Il remplira son contrat jusqu’à la fin 2024, ensuite nous verrons. »

Lawson patiente…

Malgré sa frustration de ne pas être sur la grille en 2024, Liam Lawson estime que sa seule chance de pouvoir un jour revenir en Formule 1 en tant que titulaire reste Red Bull : « C’est frustrant de ne pas piloter l’année prochaine, mais je vais continuer à profiter au moins de mon implication en Formule 1. » a insisté Lawson.

« Je suis pilote Red Bull. Si jamais j’ai une chance en F1, ce sera via Red Bull Racing. Je pense que ce serait Red Bull qui me donnerait ma chance. »

En 2023 – en parallèle de ses activités en F1 – Liam Lawson a participé au championnat de Super Formula au Japon. Le Néo-Zélandais a terminé deuxième deriière Ritomo Miyata.

Laurent Mekies a pris ses fonctions chez AlphaTauri

Laurent Mekies a pris ses fonctions chez AlphaTauri en ce début d’année, le Français ayant quitté son poste de directeur sportif de la Scuderia Ferrari l’an dernier pour occuper le rôle de team principal de l’écurie de Faenza en remplacement de Franz Tost.

Laurent Mekies – qui occupait le poste de directeur sportif au sein de la Scuderia Ferrari – a définitivement quitté l’équipe de Maranello à la veille du Grand Prix de Belgique 2023 pour observer une période de « jardinage » de quelques mois avant de rejoindre sa nouvelle équipe AlphaTauri. 

Chez AlphaTauri, Laurent Mekies retrouve l’équipe avec laquelle il a remporté nombre de ses premiers succès, d’abord en tant qu’ingénieur de course et finalement en tant qu’ingénieur en chef et responsable des performances des véhicules.

S’exprimant publiquement pour la première fois depuis son départ de Ferrari l’an dernier, Mekies a remercié son ancienne écurie pour ces années passées à Maranello et est désormais pleinement tourné vers l’avenir dans son nouveau rôle de patron d’AlphaTauri.

« Alors que mon chapitre en Rouge se termine, c’est le moment de remercier tout le monde à la Scuderia Ferrari pour cinq années inoubliables. » a écrit Laurent Mekies sur ses réseaux sociaux ce 02 janvier.

« Nous avons traversé des hauts et des bas ensemble, nous nous sommes battus tous les jours et nous avons donné tout ce que nous pouvions. Ma tête et mon cœur sont remplis de souvenirs incroyables, que je chérirai toute ma vie. »

« À toutes les personnes fantastiques de la Scuderia [Ferrari] et aux incroyables Tifosi, un immense merci pour tout ce que nous avons vécu ensemble et pour votre soutien passionné et inconditionnel. »

« Une nouvelle aventure commence maintenant, et c’est avec un grand sentiment de gratitude que je passe d’une famille de course très spéciale à une autre famille de course très spéciale. »

« Je m’embarque dans un voyage passionnant, un nouveau chapitre à écrire tous ensemble, et j’ai hâte de travailler aux côtés des personnes talentueuses de Faenza et de Bicester. »

Vers une multiplication des jeunes pilotes en F1 en 2025 ?

Le patron de l’équipe Haas, Guenther Steiner, estime que l’Australien Oscar Piastri (McLaren) – qui a enregistré deux podiums et une victoire en Sprint en 2023 lors de sa première saison en F1 – a démontré qu’il ne fallait pas avoir peur d’embaucher de jeunes pilotes.

Pour la première fois depuis 73 ans, il n’y aura aucun pilote débutant sur la grille de la Formule 1 en 2024, la composition de chaque équipe restant inchangée pour la deuxième année consécutive, alors que la plupart des contrats expirent à la fin de la campagne 2024. Dans ce contexte, on s’attend à ce que de jeunes pilotes puissent avoir l’opportunité de rejoindre la catégorie reine en 2025.

Si les équipes de Formule 1 se montrent frileuses à l’idée de signer un pilote débutant, les performances signées par Oscar Piastri chez McLaren en 2023 prouvent selon Guenther Steiner que les nouveaux venus peuvent se lancer en F1 et l’Italien s’attend donc à ce que les équipes de la grille favorisent l’arrivée de débutants en 2025 après avoir scruté les performances de leurs pilotes en 2024.

« Tout le monde avait peur des débutants. Mais Piastri est arrivé et a été bon tout de suite. » a déclaré Steiner à Sky Sports.

« Nous voyons désormais cela et disons : ‘Ok, cela a fonctionné avec Piastri – pourquoi cela ne fonctionnerait pas avec quelqu’un d’autre ? Il y a un certain recul maintenant’. Il se pourrait donc qu’en 2025 – sans aucun changement en 2024 – tout d’un coup, nous ayons trois, quatre ou cinq nouveaux gars…je pense que cela pourrait arriver. »

« Je pense qu’il y aura beaucoup de potentiel à la fin de 2024, en se concentrant sur 2025. Je pense qu’il y a une grande opportunité pour les jeunes pilotes d’arriver. » a-t-il ajouté.

« Certains d’entre eux, les pilotes qui sont là maintenant et qui seront là à la fin 2024, arrêteront peut-être. Certains n’auront pas performé et personne ne viendra les chercher. Je vois une meilleure opportunité [pour les équipes] de prendre un risque avec un jeune pilote que de garder quelqu’un qui n’a pas été performant. »

Il est bon de rappeler que le Français Théo Pourchaire – champion de Formule 2 2023 – a été contraint de partir vers le Japon en Super Formula en 2024 faute de place disponible pour lui en Formule 1. C’est la troisième fois consécutive que le champion en titre de F2 n’est pas promu en catégorie reine…

Max Verstappen conseiller de sa propre équipe d’Endurance en 2025

Le triple champion du monde de F1, Max Verstappen, est revenu un peu plus en détail sur son projet de créer une équipe d’Endurance en catégorie GT3 via sa structure Verstappen.com Racing lancée en 2022 en partenariat avec Red Bull et qui rassemble différentes formes de sport automobile sous le même toit.

La mission première de Verstappen.com Racing est d’intégrer des équipes de course du monde virtuel et réel et de soutenir ces équipes et pilotes pour maximiser leur potentiel : « Pour l’instant, nous n’en sommes qu’aux premières phases. Grâce à Verstappen.com Racing, nous sponsorisons et soutenons les activités de course de diverses personnes proches de moi via des consultations et des conseils. » explique le triple champion du monde à propos de sa structure dans les colonnes du site néerlandais Formule1.nl.

« Tout a commencé avec les courses sim de la team Redline [son équipe de course sur simulateur]. Beaucoup de gens pensent encore que les courses sur simulateur ne sont pas professionnelles, mais c’est un sport sérieux, et j’y investis beaucoup d’heures pour me préparer et vaincre tout le monde. »

« Nous sommes également occupés en ce moment chez Verstappen.com Racing avec Thierry Vermeulen en DTM et GTWC Sprint, et avec mon père dans les courses de rallye, mais l’objectif est de créer à terme notre propre équipe de course. Nous commencerons dans la catégorie GT3 et verrons dans quelle direction le vent souffle. »

« Si je fais quelque chose, je veux le faire correctement. Je veux toujours gagner : là aussi. L’accent est mis sur le passage de la simulation de course au GT3, afin que vous puissiez non seulement participer à une course via le karting, car cela coûte ridiculement cher en ce moment. En comparaison, les courses de simulation sont beaucoup moins chères. »

« Un tel changement est possible. Cela s’est déjà produit, bien sûr, mais jamais vraiment bien, pour plusieurs raisons. Si vous faites tout de manière professionnelle, je pense que vous pouvez bâtir une belle carrière de pilote grâce aux courses sur simulation. »

« Il est également vrai que tout le monde dans l’équipe de simulation ne peut pas monter dans une vraie voiture de course, mais je veux aider les garçons chez qui je vois du potentiel en créant ma propre équipe GT3. Je pense que le GT3 est une belle classe où l’on peut participer à de grandes courses d’Endurance. »

« Une classe junior pour les voitures de Formule 1 ne me plaît pas. La Formule 3, la Formule 2…vous passez trop peu de temps dans la voiture et cela coûte trop d’argent. Dans la catégorie GT3, vous participez à plus de courses, mais il y a aussi une autre atmosphère, c’est plus détendu. »

Pas avant 2025 !

Lorsqu’on lui demande s’il a déjà un calendrier en tête pour les débuts de sa future équipe de GT3, le pilote Red Bull se montre réaliste et vise au minimum 2025 : « Nous sommes très occupés avec ça en ce moment. La prochaine étape est de monter notre propre équipe GT3. 2024 est trop juste, mais je veux la faire décoller le plus tôt possible. Une équipe GT3 en 2025 devrait être réalisable avec deux voitures. »

« Nous sommes en plein essor. La phase de planification est déjà terminée, nous prenons déjà des décisions et agissons. » a insisté Max Verstappen.

Quel rôle dans son équipe de GT3 ? 

Sous contrat avec Red Bull jusqu’en 2028, Max Verstappen ne semble pas encore prêt à raccrocher les gants et le casque en Formule 1 et lorsqu’on lui demande quel rôle il pourrait avoir au sein de sa future équipe GT3, le Néerlandais se voit plutôt comme un conseiller.

« Je ne me considère pas comme un Christian Horner [team principal de l’équipe Red Bull en F1, ndlr]. Mais je veux tout savoir et être impliqué dans toutes les décisions, donner des conseils et être physiquement présent aux courses de temps en temps, si cela correspond à mon calendrier. »

« Il est surtout très important de placer les bonnes personnes aux bons postes. Je me vois dans un rôle de conseiller, où je pourrai être très critique. »

« Est-ce qu’en tant que chef d’équipe je ressemblerais davantage à Christian Horner ou à Guenther Steiner [team principal de l’équipe Haas en F1, ndlr] ? Haha, je ne pense pas. Je pense que je suis comme mon père. Quand j’étais petit, je pensais toujours : ‘je ne suis pas comme mon père’. Mais plus je vieillis, et plus je pense que je lui ressemble. Dans la quantité d’énergie que j’ai pu investir pour bien faire les choses, à quel point je suis sérieux pour à ce sujet et combien de temps j’y consacre. Cette quête constante de perfection que je tiens de lui. »

« Au final, je pense que ce sont des bonnes qualités. Il y a beaucoup de gens talentueux dans ce monde, mais aussi beaucoup de gens très paresseux. Ce sont presque toujours les travailleurs les plus acharnés qui en récoltent les fruits. Ceux qui se contentent de le deuxième ou le troisième place tombent, tandis que ceux qui détestent être troisième ou deuxième, qui continuent toujours à pousser et n’abandonnent jamais, ceux-là y parviendront. »

Enfin, Max Verstappen a indiqué que son père Jos pourrait lui aussi avoir un rôle dans son équipe GT3, un rôle de mentor en quelque sorte : « Il pense que c’est un super projet. Il pilote déjà en rallye sous la bannière Verstappen.com Racing, mais il est logique que son rôle aille plus loin que cela. Nous travaillons encore sur les détails, mais un rôle de mentor lui conviendrait bien et il est ouvert à ce poste. »

Officiel : Sauber devient Stake F1 Team pour 2024 et 2025

Après le départ d’Alfa Romeo fin 2023 – et en attendant l’arrivée de Audi en 2026 – l’écurie Sauber participera aux saisons 2024 et 2025 de Formule 1 sous l’appellation Stake F1 Team, la société de paris en ligne devenant ainsi sponsor titre de l’équipe pour les deux prochaines saisons.

Ne l’appelez pas Sauber mais Stake F1 Team ! Il s’agit de l’appellation officielle de l’équipe à partir de cette saison 2024 de Formule 1, Stake ayant repris les droits de dénomination exclusifs de l’écurie basée à Hinwil en Suisse pour deux saisons avant l’arrivée du constructeur allemand Audi en 2026.

Fondée en 2017 par un groupe d’entrepreneurs de l’industrie de la technologie et des paris, Stake s’est depuis imposée comme un leader dans le monde du sport et du divertissement. L’intensification de l’implication de Stake dans le monde de la Formule 1 renforce encore la liste diversifiée de partenaires de la marque, qui comprend également des personnalités telles que la superstar canadienne Drake, l’Everton Football Club, l’UFC ; et beaucoup plus.

En 2023, année inaugurale de la marque dans l’écosystème de la Formule 1, Stake a fait connaître sa marque via une série d’activations axées sur la collaboration croisée avec ses autres partenariats de marque existants. Ayant réussi à toucher un large public qui s’étend bien au-delà de la base traditionnelle de fans de Formule 1 au cours de sa première année, Stake prévoit une série d’expériences de haut niveau qui auront lieu au cours du calendrier 2024 de F1, à commencer par le lancement très attendu de la nouvelle C44, la nouvelle monoplace de l’équipe, en février.

« La saison dernière a représenté le début du parcours de Stake en Formule 1, et le nouveau rôle de la marque en tant que tête d’affiche de Stake F1 Team représente la prochaine étape naturelle et passionnante sur ce chemin. » a déclaré Alessandro Alunni Bravi, représentant de l’équipe.

« Stake n’a pas seulement réussi à exploiter la base croissante de fans de Formule 1 pour renforcer sa propre communauté ; mais cela a également fait découvrir ce sport à un tout nouveau public, ce qui a profité non seulement à notre équipe mais aussi à tous les autres acteurs de la F1. »

« Nous avons eu l’occasion de participer à des activations incroyables avec certains des ambassadeurs de Stake, dont la légende du football argentin Sergio Aguero et le rappeur indo-canadien Karan Aujla. 2024 sera une nouvelle page et l’occasion de faire plus, mieux et d’aller encore plus loin : nous attendons avec impatience un calendrier d’événements encore plus passionnant pour cette nouvelle saison. »

En 2023, l’écurie Stake F1 Team – qui courait encore sous l’appellation Alfa Romeo-Sauber – a terminé à l’avant dernière place au championnat du monde des constructeurs avec seize points marqués en 22 courses.

Avec Mercedes jusqu’en 2030, McLaren cherche stabilité et sécurité

En choisissant d’utiliser l’unité de puissance Mercedes jusqu’en 2030 en Formule 1, l’équipe McLaren a accordé toute sa confiance au constructeur allemand qui bénéficie depuis 2014 d’une grande expertise dans le développement et la conception des moteurs hybrides de dernière génération avec pas moins de 114 victoires depuis l’introduction de ces derniers il y a déjà dix ans.

Si la réglementation moteur reste stable pour les saisons 2024 et 2025, ce ne sera pas le cas en 2026 avec l’introduction en Formule 1 d’une toute nouvelle réglementation et l’arrivée de deux nouveaux fabricants de groupes motopropulseurs. Dans les grandes lignes, les moteurs qui seront introduits en 2026 bénéficieront de 50 % de combustion interne et de 50 % de puissance électrique. Le tout en augmentant les performances électriques et en rééquilibrant les performances du moteur à combustion interne, pour fournir une puissance maximale de plus de 1 000 chevaux.

Les nouveaux groupes motopropulseurs fonctionneront avec un carburant 100 % durable – qui sera conforme à des critères de durabilité stricts tant dans sa production que dans sa formulation – et la consommation globale de carburant sera réduite.

Les systèmes électriques du groupe motopropulseur ont quant à eux été portés à un niveau de performance supérieur, et l’unité de puissance comportera un seul moteur électrique de 350 kW – soit près de trois fois plus puissant que l’actuel MGU-K, et nécessitera le développement d’un moteur électrique de haute qualité approprié et d’un système de batterie performant.

En outre, le développement de la nouvelle génération de groupes motopropulseurs se déroulera dans le cadre de la réglementation du plafonnement des coûts, conçue pour limiter les dépenses techniques maximales sur le projet et consolider le dossier d’investissement pour la fourniture de groupes motopropulseurs dans le sport.

Dans ce contexte, McLaren – qui est motorisée par Mercedes depuis la saison 2021 et dans une époque précédente de 1995 à 2014 en continu – a choisi de poursuivre son partenariat avec Mercedes entre 2026 et 2030, notamment parce que l’expertise de Mercedes dans ce domaine n’est plus à démontrer.

« Mercedes a été un partenaire brillant et fiable de l’équipe McLaren en Formule 1. » nous confie le PDG de McLaren, Zak Brown.

« Cette prolongation témoigne de la confiance que nos actionnaires et l’ensemble de l’équipe ont dans leurs groupes motopropulseurs et de la direction que nous prenons avec eux dans la nouvelle ère de la réglementation à venir. »

Depuis que McLaren a pris la décision d’être de nouveau motorisée par Mercedes, l’écurie britannique a remporté une victoire en F1 en 2021 au Grand Prix d’Italie [avec Daniel Ricciardo], ce qui constitue la victoire la plus récente d’une équipe cliente en Formule 1 à ce jour.

« Nous avons une grande confiance en Mercedes et dans notre relation avec eux. » a ajouté Andrea Stella, team principal de l’équipe McLaren depuis le début de la saison 2023.

« Jusqu’à présent, ils ont soutenu notre retour à l’avant de la grille, et la stabilité et la sécurité qu’apporte ce partenariat sont essentielles pour garantir que nous restons sur cette trajectoire ascendante. »

La saison 2026 marquera donc la 26e année de collaboration entre Mercedes et McLaren, toutes deux engagées et investies dans le sport depuis de nombreuses décennies et qui en sont désormais les pierres angulaires.

Dans la perspective de 2026, le développement du nouveau groupe motopropulseur est en cours depuis la mi-2022 chez Mercedes-AMG High Performance Powertrains à Brixworth [HPP], au Royaume-Uni. Ce centre de R&D haute performance a produit tous les groupes motopropulseurs Mercedes, mais constitue également une installation de développement de pointe pour l’ensemble du groupe automobile en matière de technologie de propulsion électrique haute performance.

F1 2024 : les numéros permanents de tous les pilotes

Voici la liste des numéros permanents de chaque pilote pour la saison 2024 de Formule 1 qui débutera le 02 mars 2024 avec le Grand Prix de Bahreïn sur le tracé de Sakhir. 

Depuis la saison 2014, les pilotes de Formule 1 ont l’obligation de choisir un numéro permanent qu’ils devront conserver tout au long de leur carrière en catégorie reine. Pour rappel, le numéro 1 est réservé au champion du monde en titre qui peut toujours choisir de l’utiliser ou pas et en 2024 Max Verstappen continuera bien d’utiliser ce numéro 1 comme confirmé par la FIA dans le document officiel de la liste des engagés publié un peu plus tôt en décembre.

Par rapport à la saison 2023, il n’y aura aucun changement concernant les numéros permanents des pilotes en F1 puisque la grille reste en 2024 parfaitement identique à celle de la fin de saison [après l’arrivée de Ricciardo], alors qu’en 2023 trois nouveaux pilotes débutaient leur carrière en Formule 1 [Oscar Piastri, Nyck de Vries et Logan Sargeant].

Pour rappel, les nouveaux pilotes qui débutent leur carrière en Formule 1 peuvent choisir n’importe quel numéro encore disponible, sauf le numéro 17 qui a été retiré de la Formule 1 suite au décès du Français Jules Bianchi en 2015 à la suite de son terrible accident survenu au Grand Prix du Japon 2014.

Il est également bon de rappeler que vous pouvez retrouver le numéro de chaque pilote sur sa monoplace à deux endroits bien précis. Le numéro des pilotes est en effet inscrit sur l’avant de la monoplace juste devant le cockpit et sur chaque côté du capot moteur à l’arrière des Formule 1. Au fil des années, la taille et la forme de ces numéros ont été uniformisées afin que les spectateurs et téléspectateurs puissent les lire plus facilement qu’auparavant.

Les numéros permanents en F1 en 2024

NuméroPiloteEquipe
01Max VerstappenRed Bull Racing
11Sergio Perez Red Bull Racing
16 Charles Leclerc Ferrari
55Carlos Sainz Ferrari
63George Russell Mercedes
44Lewis Hamilton Mercedes
31Esteban Ocon Alpine
10Pierre Gasly Alpine
81Oscar Piastri McLaren
04Lando Norris McLaren
77Valtteri Bottas Stake F1 Team
24Guanyu Zhou Stake F1 Team
18Lance Stroll Aston Martin
14Fernando Alonso Aston Martin
20Kevin MagnussenHaas
27Nico Hülkenberg Haas
03Daniel RicciardoAlphaTauri RB
22Yuki Tsunoda AlphaTauri RB
23Alex Albon Williams
02Logan Sargeant Williams

Le patron de Red Bull F1, Christian Horner, honoré par le roi Charles III

Le directeur de l’équipe Red Bull Racing en Formule 1, Christian Horner, a été élevé par le roi Charles III au rang de Commandeur de l’Ordre de l’Empire britannique pour ses réalisations en F1 et son impact au sein de l’industrie du sport automobile dans sa carrière.

Christian Horner – âgé de 50 ans – est à la tête de l’équipe Red Bull en Formule 1 depuis les débuts de l’écurie en 2005 et peut se targuer d’avoir remporté avec son équipe 113 victoires, 264 podiums, six championnats du monde constructeurs et sept titres des pilotes jusqu’à présent.

Déjà nommé Officier de l’Empire britannique en 2013, après avoir remporté successivement quatre titres mondiaux pilotes et constructeurs, cette dernière distinction fait de lui un Commandeur de l’Ordre de l’Empire britannique.

Commentant cette distinction, Christian Horner a déclaré : « C’était une distinction inattendue il y a dix ans de recevoir un OBE et je suis profondément reconnaissant et honoré de recevoir ce deuxième prix – un CBE. »

« C’est un grand privilège de diriger et de travailler aux côtés d’une équipe aussi phénoménale que Red Bull Racing et également de travailler dans une industrie qui contribue à l’économie du Royaume-Uni. »

« Je suis extrêmement fier de ce que nous avons accompli avec Red Bull en Formule 1 et dans le domaine plus large de la haute technologie et je suis extrêmement honoré d’être reconnu pour cet effort. »

Les chefs d’équipe élisent les dix meilleurs pilotes de F1 en 2023

Le triple champion du monde de F1, Max Verstappen, a été élu « Pilote de l’année » pour la troisième saison consécutive par les directeurs d’équipe lors du sondage annuel organisé par la Formule 1. 

Pour la sixième année consécutive, la Formule 1 a demandé à chacun des dix chefs d’équipe de la grille de soumettre sa liste des dix meilleurs pilotes de l’année, sous réserve que leur classement individuel reste secret. Lors de ce classement, la F1 a attribué des scores aux pilotes sur la base du système de points actuel en Formule 1, le meilleur pilote de chaque liste recevant 25 points, contre un pour le 10ème. Les scores ont ensuite été combinés pour créer le classement final.

Après avoir dominé largement la saison 2023 avec dix-neuf victoires en 22 Grands Prix disputés, c’est le Néerlandais Max Verstappen qui est en tête de ce classement pour la troisième année consécutive et après avoir été élu également « Pilote de l’année » par ses pairs lors d’un précédent vote où seuls les pilotes de la grille ont voté (voir le classement ici).

Max Verstappen devance dans ce classement l’Espagnol Fernando Alonso qui a gagné pas moins de six positions par rapport au sondage de l’année dernière à pareille époque. Le pilote McLaren, Lando Norris, complète le top trois, le Britannique ayant gagné trois positions par rapport à 2022.

Quatrième de ce classement, le pilote Ferrari Charles Leclerc a perdu deux positions par rapport à 2022, le Monégasque devançant le septuple champion du monde Lewis Hamilton qui a quant à lui perdu une position par rapport à l’an dernier.

En sixième position, l’Espagnol Carlos Sainz – seul pilote hors Red Bull à avoir remporté une victoire cette saison à Singapour – a gagné une place depuis le dernier sondage réalisé fin 2022. Le pilote Ferrari devance deux nouveaux entrants – l’Australien Oscar Piastri et le Thaïlandais Alex Albon.

En bas de classement, le Britannique George Russell occupe la neuvième place après avoir perdu six positions par rapport à 2022, tandis que le vice-champion Sergio Perez ferme la marche en dixième place après avoir perdu cinq positions par rapport à l’édition précédente de ce sondage réalisé auprès des dix chefs d’équipe.

Les chefs d’équipe qui ont pris part au vote (par ordre alphabétique) étaient : Alessandro Alunni Bravi, Bruno Famin, Christian Horner, Mike Krack, Guenther Steiner, Andrea Stella, Franz Tost, Fred Vasseur, James Vowles, Toto Wolff.

Top dix meilleurs pilotes 2023

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Les pilotes de F1 élisent les dix meilleurs de 2023

Le triple champion du monde de F1, Max Verstappen, a été élu pour la troisième fois consécutive « Pilote de l’année » par ses pairs après une saison 2023 au cours de laquelle le pilote Red Bull a décroché 19 victoires sur les 22 Grands Prix disputés.

Comme chaque année, la Formule 1 organise un vote auprès des pilotes titulaires de la grille pour élire le « Pilote de l’année », ces derniers doivent évaluer les performances de leurs rivaux et établir leur classement des dix meilleurs pilotes de la saison. Les règles établies par la F1 permettent notamment aux pilotes de voter pour eux-mêmes, alors que chaque liste soumise par les pilotes est totalement secrète.

Pour la troisième fois consécutive, c’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a été élu « pilote de l’année » par ses pairs après une saison 2023 impressionnante au terme de laquelle le Néerlandais a marqué 575 points, soit 290 points de plus que son coéquipier Sergio Perez – vice-champion du monde 2023 – et 341 de plus que le troisième du championnat du monde, Lewis Hamilton.

Lewis Hamilton justement a été élu deuxième meilleur pilote de l’année par ses pairs, le Britannique devance le double champion du monde Fernando Alonso – l’Espagnol ayant gagné trois positions par rapport au vote réalisé à la fin de la saison 2022 il y a un an.

En quatrième position, on retrouve le Britannique Lando Norris qui devance les deux pilotes Ferrari, Charles Leclerc et Carlos Sainz – respectivement cinquième et sixième de ce classement. Il est d’ailleurs bon de noter que le Monégasque Charles Leclerc a perdu trois positions par rapport au même classement en 2022.

En sixième position de ce top dix, nous retrouvons le pilote Williams, Alex Albon, qui gagne deux positions par rapport à la saison dernière, alors que deux pilotes – Oscar Piastri et Pierre Gasly – sont les deux nouveaux entrants dans ce classement – le pilote McLaren étant classé huitième et le pilote Alpine neuvième.

Enfin, le deuxième du championnat du monde des pilotes, Sergio Perez, occupe la dixième et dernière place de ce classement 2023, le Mexicain a quant à lui perdu deux places par rapport à l’édition 2022 de ce vote.

Les pilotes qui ont pris part au vote (par ordre alphabétique) étaient : Alex Albon, Fernando Alonso, Valtteri Bottas, Pierre Gasly, Nico Hulkenberg, Charles Leclerc, Kevin Magnussen, Lando Norris, Esteban Ocon, Sergio Perez, Oscar Piastri, Daniel Ricciardo. , George Russell, Carlos Sainz, Logan Sargeant, Lance Stroll, Yuki Tsunoda, Max Verstappen, Zhou Guanyu.

Top 10 meilleurs pilotes 2023

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Un peu de recul avec la Formule 1 !

Chers lecteurs et lectrices, l’année 2023 touche à sa fin, et c’est donc l’occasion pour moi de vous souhaiter de très bonnes fêtes de fin d’année. Je vous souhaite de passer des moments de joie et de partage en famille et entre amis.

J’ai eu le plaisir de vous accompagner tout au long de la saison 2023 de Formule 1, de vous tenir informés, de vous faire vivre les différentes séances de roulage en Live lors de chaque week-end de Grand Prix, et je suis très reconnaissant de votre confiance tout au long de l’année et très fier de pouvoir apporter ma contribution pour vous permettre de suivre votre sport préféré au quotidien. 

Mais après une longue saison 2023 qui aura débuté en janvier (présentations des F1) et qui s’est terminée en novembre, il est désormais temps pour moi de recharger un peu les batteries afin de pouvoir repartir en pleine forme pour la campagne 2024 longue de 24 week-ends de Grands Prix programmés entre mars et décembre.

En cette période de fêtes, je me permet donc de prendre un peu de recul avec la Formule 1 et de privilégier (pour une fois) ma famille durant quelques jours, ce qui signifie que l’activité sur le site sera réduite à son strict minimum au cours des prochains jours (jusqu’à début janvier). Je reste évidemment en alerte si besoin, mais la priorité pour moi ne sera plus la F1 durant cette courte période. 

Je vous remercie encore pour votre soutien tout au long de l’année, je vous souhaite de passer d’excellentes fêtes de fin d’année avec vos proches et amis et je vous dis à très bientôt !

Cesare Ingrassia, directeur de publication

Steve Nielsen, directeur sportif de la FIA, aurait démissionné

Selon une information rapportée en premier le 23 décembre par la BBC et confirmée par d’autres médias, Steve Nielsen aurait démissionné de son rôle de directeur sportif de la FIA, moins d’un an après avoir été nommé à ce poste. Une information qui n’a toujours pas été confirmée par l’instance dirigeante au moment de la publication de cet article.

La BBC détient des informations selon lesquelles Steve Nielsen aurait quitté son poste car la FIA n’était pas disposée à apporter les changements qu’il estimait nécessaires pour rendre ses opérations de contrôle de course adaptées à leur objectif. Le départ de Nielsen aurait été communiqué en interne le 21 décembre, mais l’instance dirigeante n’a à ce jour pas encore répondu aux sollicitations des médias.

Le départ très probable de Steve Nielsen et celui confirmé de Deborah Mayer – responsable de la commission des femmes de la FIA – quelques jours plus tôt arrivent à un moment où la FIA se retrouve impliquée dans une polémique après avoir lancé une enquête contre le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, et sa femme Susie Wolff [directrice de la F1 Academy], tous deux accusés d’un potentiel conflit d’intérêt après des spéculations médiatiques selon lesquelles des informations de nature confidentielle auraient été transmises d’un membre du personnel de la FOM à un chef d’équipe en F1.

On s’attend à ce que la FIA communique sur le départ de Steve Nielsen dans les prochains jours et qu’un remplaçant soit annoncé en début d’année avant la reprise de la saison 2024 de la Formule 1. 

Après une année chez Mercedes, Mick Schumacher sait ce qu’il vaut

Mick Schumacher a admis qu’il avait beaucoup appris sur lui-même en 2023 en tant que pilote de réserve de l’équipe Mercedes après avoir travaillé aux côtés du septuple champion du monde Lewis Hamilton et du Britannique George Russell.

Après deux saisons passées chez Haas, Mick Schumacher a perdu son baquet de pilote titulaire fin 2022 et a été remplacé par son compatriote Nico Hülkenberg. Sans baquet donc pour la saison 2023, le jeune allemand a trouvé refuge chez Mercedes où il occupe le poste de pilote de réserve, son programme étant essentiellement centré sur du roulage dans le simulateur durant les week-ends de Grand Prix pour tenter de corréler les données acquises sur la piste par Lewis Hamilton et George Russell.

Au cours de cette année au sein de l’une des équipes les plus performantes de la dernière décennie, Mick Schumacher a évidemment beaucoup appris et sait désormais ce qu’il peut apporter à une équipe.

« En tant que pilote, je sais désormais bien mieux ce que j’attends de mon équipe, ce que je vaux et ce que je peux apporter à une équipe. » a révélé Mick Schumacher, cité par le site du championnat du monde.

« Évidemment, au début de ma première année en Formule 1 [en 2021], c’était un peu difficile de savoir exactement quelle devrait être ma position et jusqu’où je pourrais aller avec mes commentaires et tout. »

« Et ayant travaillé avec Lewis et George depuis un an maintenant, je sais en quelque sorte à quel point la barre est haute et jusqu’où je peux aller, et je n’ai aucun problème à partager mes informations à l’avenir. »

« Évidemment, du côté du pilotage, comme je n’ai pas piloté, c’est un peu difficile de travailler là-dessus. » a ajouté le champion de F2 2020. « Mais en général, en prenant toutes les informations que Mercedes m’a données, en observant tout, oui, j’ai vraiment l’impression d’avoir fait un pas en avant. »

Mick Schumacher a également révélé qu’il avait beaucoup appris de son ancien coéquipier chez Hass, le Danois Kevin Magnussen, qui n’a pas hésité à donner de nombreux conseils au jeune allemand en 2022.

« Beaucoup de pilotes sont généralement égoïstes en Formule 1. Mais d’un autre côté, j’ai également travaillé avec Kevin l’année dernière, et Kevin avait déjà l’expérience de partager une voiture [lors de son passage en Endurance] et de voir l’avantage de travailler avec un autre pilote. Donc, cette philosophie a eu un impact considérable sur moi. »

« Je pense qu’en Formule 1 beaucoup de gens en bénéficieraient si les deux pilotes travaillaient ensemble. » a ajouté l’Allemand.

En 2024, Schumacher sera toujours pilote de réserve de l’équipe Mercedes en Formule 1 en parallèle de son poste de pilote titulaire pour Alpine dans le championnat du monde d’Endurance. Lorsqu’on lui a demande si c’était important pour lui de revenir derrière le volant d’une voiture pour courir après une année en off, l’Allemand a répondu : « Oui, très important. »

« Évidemment, après avoir été absent toute l’année, cela a été difficile. Et je suis juste excité d’être de retour dans une voiture, de faire une course et de relever un nouveau défi. »

« Je suis un pilote de course. Je n’ai pas arrêté de courir depuis 14 ans, donc c’était définitivement un choix clair et une direction claire que je voulais courir à nouveau l’année prochaine. Je vois cela [le championnat du monde d’Endurance] comme un défi. »

« Mais je le vois aussi comme quelque chose où je peux, en tant que pilote, me développer davantage, et j’espère aussi, si mon chemin me mène un jour à la Formule 1, que je pourrai transférer ce développement que j’ai réalisé dans cette série vers la Formule 1. »

Williams et Sauber annoncent la date de présentation de leur F1 2024

Les écuries Williams et Sauber ont annoncé ce vendredi la date de présentation de leur monoplace de F1 pour la saison 2024 qui débutera le 02 mars avec le Grand Prix de Bahreïn.

Les deux équipes dévoileront leur nouvelle monoplace le même jour, soit le 5 février 2024. Elles sont donc actuellement les premières à dévoiler leur monoplace 2024 puisque la Scuderia Ferrari a annoncé récemment qu’elle lèverait le voile sur sa future Formule 1 le 13 février, soit la veille de la St Valentin.

Aucun détail n’a encore été dévoilé concernant ces lancements, que ce soit chez Williams, Sauber ou bien Ferrari, et il faudra donc encore attendre un peu avant de connaître les noms des monoplaces, bien que chez Williams cette dernière devrait en toute logique s’appeler FW46 dans la lignée de la FW45 de la saison 2023.

Pour rappel, la saison 2024 débutera le 02 mars avec le Grand Prix de Bahreïn et se terminera le 08 décembre avec le Grand Prix d’Abou Dhabi. Il y aura 24 week-ends de Grand Prix au calendrier de la Formule 1 en 2024.

Dates présentation F1 2024

Equipe Date Châssis
Haas Photos VF-24
Williams Photos FW46
Stake F1 TeamPhotos C44
Alpine Photos A524
Visa Cash App RBPhotos VCARB01
Aston Martin Photos AMR24
FerrariPhotos SF-24
McLaren Photos MCL38
Mercedes Photos W15
Red Bull PhotosRB20

La soufflerie d’Aston Martin F1 sera opérationnelle en septembre 2024

L’équipe Aston Martin a publié une courte vidéo (voir au bas de l’article) dans laquelle on peut se rendre compte de l’avancée des travaux de construction de son tout nouveau campus à Silverstone, un campus qui abritera des bureaux mais aussi et surtout une toute nouvelle soufflerie.

La construction de ce tout nouveau siège social d’Aston Martin est un jalon culturel important pour le sport – il s’agit de la première toute nouvelle usine de F1 au Royaume-Uni depuis 17 ans, la plus récente étant le McLaren Technology Centre, à Woking, qui a été officiellement ouvert en 2004. 

Le développement du nouveau site s’accompagne également d’une ambitieuse campagne de recrutement. L’équipe Aston Martin a déjà effectué plusieurs nominations techniques notables au cours des derniers mois et continue activement de recruter à tous les niveaux de l’organisation. Bon nombre des nouveaux rôles seront occupés par des experts travaillant déjà dans le secteur du sport automobile, mais d’autres seront ouverts aux talents locaux.

Ce tout nouveau campus est composé de plusieurs bâtiments. Le premier de ces bâtiments est terminé depuis quelques mois déjà et l’équipe a commencé à s’y installer. Il abrite le bureau d’études de l’équipe, les zones d’ingénierie, de production, de commerce et de fabrication.

Concernant les autres bâtiments, les travaux ont pris un peu de retard ces derniers mois, mais Aston Martin prévoit toujours une livraison de sa nouvelle soufflerie et de son nouveau simulateur au mois de septembre 2024 comme l’explique le directeur du projet Guy Austin dans une vidéo publiée par Aston Martin.

« Je me tiens devant le bâtiment 3, qui abrite notre nouvelle soufflerie. » explique Guy Austin au début de la vidéo.

« La soufflerie elle-même devrait être achevée en septembre prochain en 2024, mais nous allons en fait commencer à déménager notre matériel ici à partir de début janvier. »

Pour rappel, la nouvelle usine de trois unités est construite sur un terrain en face du circuit historique du Grand Prix de Grande-Bretagne à Silverstone : un bâtiment abritera les ressources de conception, de fabrication et de marketing de l’équipe ; un second sera occupé par la toute nouvelle soufflerie ; et le troisième sera réaménagé et réutilisera les locaux de l’usine existante en un hub central comprenant des équipements pour le personnel et un centre logistique.

Travaux usine Aston Martin 

Pirelli dévoile ses chiffres de la saison 2023 de F1

Pirelli – manufacturier unique de la F1 – a dévoilé les chiffres de la saison 2023 de Formule 1 qui s’est terminée avec le Grand Prix d’Abou Dhabi en novembre dernier. Une campagne longue de 22 courses disputée entre mars et novembre.

Près de huit fois la circonférence de la Terre : c’est la distance totale parcourue par les pneus Pirelli lors des 22 Grands Prix disputés au cours de la saison 2023. En effet, 307 925,8 kilomètres ont été accumulés en 60 473 tours grâce aux 6 847 trains de pneus utilisés pour au moins un tour par les pilotes alignés parmi les dix équipes participant au championnat du monde de Formule 1.

La grande majorité du kilométrage a été parcouru avec des pneus slicks : seulement 6,31 % de la distance a vu le Pneus Intermédiaire et le pneu Full Wet comme protagonistes.

Le grand protagoniste – il ne pouvait en être autrement puisqu’il était présent dans chaque événement – était le C3 : en effet, 105 499 kilomètres ont été parcourus avec ce composé, soit plus d’un tiers du total des kilomètres (36,57 %).

Le C4 (27,43 %) est le deuxième composé le plus utilisé, suivi du C2 (15,41 %) et du C5 (13,55 %) tandis que le composé le moins utilisé était le C1 (5,73 %). À ce total s’ajoutent également les 3 800 kilomètres parcourus pendant les week-ends de course avec les prototypes, une circonstance qui s’est produite sur trois circuits : Barcelone, Suzuka et Mexico.

2023 Facts and Figures - Total Kilometres

Oscar Piastri a réalisé le plus long relais de l’année au Grand Prix d’Arabie Saoudite. Pour sa deuxième participation dans la catégorie reine, le pilote australien de l’équipe McLaren a dû s’arrêter à la fin du premier tour pour remplacer l’aileron avant endommagé après un contact avec Pierre Gasly en équipant sa monoplace d’un train de C2 qui l’a mené jusqu’au drapeau à damier, pour une distance totale de 302,5 kilomètres.

Dans ce classement spécial, Piastri a battu de seulement deux kilomètres Esteban Ocon qui a atteint 300,1 kilomètres à Bakou avec un seul jeu de C3, montés au départ – effectués depuis la voie des stands – et conservés jusqu’à l’avant-dernier des 51 tours prévus.

2023 Facts and Figures - Longest Stint and Most KM per Set

En outre, la piste urbaine de la capitale de l’Azerbaïdjan a également accueilli le plus long relais de l’année avec le pneu le plus tendre : Valtteri Bottas a parcouru toute la longueur (17 tours, soit 102 kilomètres) de la course Sprint samedi après-midi avec un train de C5. Le même pilote finlandais détient également le record des kilomètres parcourus consécutivement avec le composé le plus dur, grâce aux 32 tours (188,4 kilomètres) effectués à Silverstone. Le relais le plus long avec le C4 a encore été réalisé par une Alfa Romeo : 212,7 kilomètres accumulés par Guanyu Zhou lors de la course de Singapour.

La saison 2023 de F1 a vu alterner trois formats de week-end avec autant de réglementations différentes relatives à l’utilisation des pneumatiques : le format classique avec trois séances d’essais libres, une qualification et la course s’est déroulée 14 fois ; le format dit « Sprint » a été utilisé six fois, qui comprend seulement une séance d’essais libres le vendredi, suivie des qualifications pour la course, du Sprint Shootout et de la course Sprint le samedi, le dimanche étant toujours dédié à la course ; l’ATA (Alternative Tire Allocation) a été testée à deux reprises, dans le but d’identifier des solutions pour une gestion plus efficace des pneus. Il est également vrai qu’un millier de trains de pneus slicks apportés lors des 22 épreuves n’ont jamais été utilisés et que 732 autres ont roulé entre un et trois tours.

En ce qui concerne les pneus pluie extrême (Full Wet), Pirelli a commencé cette année à appliquer un procédé – connu sous le nom de « strip-and-fit » – qui permet de mettre à disposition des équipes pour d’autres épreuves des pneus déjà montés mais non utilisés : cela permettra pleinement une décision décisive pour optimiser la gestion des pneumatiques, sachant qu’en 2023 par exemple, 1 304 trains de ces deux types de pneumatiques n’ont effectué aucun tour.

2023 Facts and Figures - Tyre Sets Supplied

De tous les Grands Prix 2023, celui des Pays-Bas a été la course au cours de laquelle les pneus ont été remplacés le plus souvent, compte tenu à la fois des arrêts aux stands réels et des modifications apportées sous le régime du drapeau rouge.

En raison du changement continu des conditions climatiques, la pluie étant le protagoniste de temps en temps, 82 changements de pneus ont été effectués, tous les types – les trois composés slicks, l’intermédiaire et l’extrême mouillé – ayant goûté au moins une fois l’asphalte à Zandvoort. A l’inverse, la course qui a vu le moins de changements de pneumatiques a été Miami, où les vingt pilotes au départ n’ont effectué que l’arrêt au stand obligatoire exigé par le règlement sportif. En prenant également en compte les courses Sprint, un total de 871 changements de pneus ont été effectués.

2023 Facts and Figures - Tyre Changes

La palme de l’événement le plus chaud de l’année – du moins en termes de température de l’air – est revenue à Austin : 34,7 °C le samedi en sprint, 32,8 °C en course le dimanche. De l’autre côté, il y a Zandvoort, avec une température moyenne de 15,1 °C. Côté asphalte, le record de chaleur était détenu par le Hungaroring avec 53,6 °C tandis que le plus froid était celui de Las Vegas (18,5 °C).

2023 Facts and Figures - Temperatures

Alpine F1 : Gasly sait qu’il n’y aura « aucune excuse » en 2024

Pierre Gasly dresse un bilan plutôt mitigé de sa première saison passée chez Alpine F1 au terme d’une campagne faite de hauts et de bas. Le Normand – déjà tourné vers 2024 – sait qu’il n’aura « aucune excuse » l’an prochain pour ce qui sera sa deuxième année de contrat avec l’écurie du constructeur français.

Classé onzième au championnat du monde des pilotes en 2023, tandis que Alpine a terminé sixième au championnat du monde des constructeurs, Pierre Gasly admet sans complexe que ce résultat n’est pas à la hauteur des attentes : « Pour nous, c’est bien en deçà des attentes que nous nous étions fixées et, bien sûr, nous voulions bien plus que cela. » a déclaré Pierre Gasly dans une chronique pour le site de la Formule 1.

« Nous avons enregistré deux podiums – trois en incluant mon Sprint à Spa – ce que l’équipe n’a pas réalisé en 2022, cela constitue donc dans une certaine mesure une mini victoire. »

« J’ai vraiment apprécié ma première année avec l’équipe. J’ai surtout senti que j’avais trouvé mon rythme après les vacances d’été et cela se voit vraiment dans les résultats. La raison à cela ? Je ne connais pas vraiment les réponses complètes à cette question, à part me sentir beaucoup plus à l’aise et intégré dans l’équipe avec une compréhension beaucoup plus fine avec tout le monde, en particulier avec ceux qui ont un impact direct sur moi comme les ingénieurs. »

« L’année prochaine, nous attendons davantage de nous-mêmes et j’ai déjà hâte. S’il est important d’avoir un peu de temps libre pendant cette période, il est tout aussi important que le travail acharné en coulisses se poursuive. » a ajouté Pierre Gasly.

« Je pense déjà à 2024. Il faudra se mettre sur pied le moment venu. Il n’y a aucune excuse. C’est ma deuxième année ; Je suis pleinement intégré à l’équipe et j’ai déjà hâte de rouler à nouveau. »

Des vacances et départ pour Dubaï…

Mais avant d’attaquer cette nouvelle saison, le Français va prendre un peu de recul « en sortant des radars » quelques jours pour se ressourcer avant de partir à Dubaï comme chaque année où il débutera son entrainement physique dans des conditions chaudes.

« Cela fait effectivement étrange de parler déjà de l’intersaison. L’année de courses vient de passer tellement vite et nous voilà déjà dans notre temps d’arrêt et en train de préparer 2024. C’était une fin d’année folle avec autant de courses donc, tout de suite, j’ai déjà prévu de ne rien faire pendant un bon moment. » confie Pierre Gasly.

« Je ne parle pas par là d’un arrêt complet, mais simplement de m’accorder un court laps de temps pour m’éteindre et sortir des radars pendant quelques jours. Prendre ce temps est tout aussi important que l’entraînement physique. »

« Je vais passer Noël en famille et entre amis en Normandie et j’ai hâte de retrouver un peu de normalité et de déconnexion avant de me lancer dans une préparation intense en janvier. »

« Comme je l’ai dit, je suis excité pour la saison prochaine et je pense déjà à revenir en mode course. Je vais m’entraîner par temps chaud à Dubaï en janvier, puis me préparer à l’usine d’Enstone avant de repartir. Mais pour l’instant, c’est une pause. »

Max Verstappen pense avoir accompli sa mission en F1

A l’âge de 26 ans, le pilote Red Bull, Max Verstappen, estime avoir déjà atteint tous les objectifs qu’il a pu se fixer en Formule 1 et pense donc pouvoir raccrocher le casque et les gants si l’envie lui prend une fois le contrat avec son équipe arrivé son terme en 2028.

Depuis ses débuts en F1 en 2015, l’objectif de Max Verstappen a toujours été le même : devenir champion du monde. L’objectif ayant été atteint à trois reprises [2021, 2022 et 2023], le pilote Red Bull peut désormais commencer à penser à l’après F1, lui qui ne supporte pas vraiment le rythme effréné du calendrier de la catégorie reine qui n’a cessé de s’allonger au fil des années, ainsi que toute la routine propre à un pilote de F1 comme les rendez-vous marketing ou encore passer des journées entières dans un simulateur.

« J’ai toujours dit que 24 week-ends de course c’était trop. Mais il n’y a pas que les courses : tout ce qui les entoure rend les choses difficiles. » a expliqué le triple champion du monde dans un entretien accordé à Formule1.nl.

« Il y a toutes les activités marketing, les journées dans le simulateur et les obligations avec les sponsors personnels. Je n’ai plus vraiment de jours pour moi. »

De l’extérieur, la vie d’un pilote de Formule 1 peut sembler excitante, mais cette vie dictée par les voyages tout autour du globe tout au long de l’année demande beaucoup de sacrifices comme le souligne le Néerlandais : « Oui, et j’en parle souvent avec les gens autour de moi. »

« Tout cela entre en ligne de compte dans la décision quant à la durée pendant laquelle vous êtes prêt à continuer. Bien sûr, je suis heureux d’être dans cette position où je me trouve et de pouvoir faire ces choix par moi-même.

« L’objectif a toujours été de devenir champion du monde et de gagner des courses. Tout cela a été accompli. Je l’ai déjà dit : tout ce qui se passe après est un bonus. »

Sur les pistes depuis l’âge de quatre ans

Max Verstappen
Max Verstappen au Grand Prix d’Australie 2023

Sous contrat avec Red Bull Racing jusqu’en 2028, Max Verstappen sera alors âgé de 30 ans et le Néerlandais n’a jamais caché qu’il souhaitait fonder une famille. Si l’on prend en compte ses débuts en karting à l’âge de quatre ans, arrivé à 30 ans Verstappen aura alors passé une très grande partie de sa vie sur les circuits.

Lorsqu’on lui demande s’il n’a pas peur de l’après F1, le pilote Red Bull a répondu : « Ce sera différent, j’en suis conscient. Mais peut-être que ce sera aussi sympa. »

« Il y a beaucoup de pression sur vous pendant ces week-ends de course, année après année. C’est peut-être bien alors de commencer à faire des choses que vous aimez, à votre rythme. »

« Beaucoup de gens me disent que cette vie et la pression qui va avec vont me manquer. Mon père dit ça aussi. Mais personnellement, je ne le pense pas. » a ajouté le triple champion du monde.

« Si vous le faites depuis si longtemps et si souvent, vous en avez assez au bout d’un moment. Pas encore, bien sûr, mais il viendra un moment où vous en avez assez. »

« N’oubliez pas que je fais du karting depuis l’âge de quatre ans. A un moment donné, vous commencerez à vous demander quand vous pourrez arrêter de repousser vos limites pour obtenir les meilleurs résultats. »

En 2024, Max Verstappen entamera sa dixième saison en Formule 1 après avoir débuté en 2015 avec l’écurie Toro Rosso.