GP de Miami – La réclamation de Red Bull à l’encontre de George Russell rejetée par les commissaires

La réclamation déposée par Red Bull à l’encontre de George Russell à l’issue du Grand Prix de Miami a été rejetée par les commissaires. L’écurie autrichienne soupçonnait le pilote Mercedes de ne pas avoir suffisamment ralenti sous régime de drapeaux jaunes lors du 33e tour, au moment de l’abandon de Gabriel Bortoleto (Sauber) en raison d’un problème mécanique.

Russell avait profité d’un arrêt au stand effectué sous voiture de sécurité virtuelle pour dépasser Max Verstappen et s’adjuger la troisième marche du podium derrière les McLaren de Piastri et Norris. À la radio, le champion en titre s’était plaint que le Britannique n’avait pas respecté les consignes liées aux drapeaux jaunes.

Bien qu’aucune enquête officielle n’ait été annoncée en temps réel par la direction de course, Red Bull a choisi de déposer une réclamation à l’issue de la course. George Russell, convoqué par les commissaires, a dû s’expliquer, même s’il n’a pas pu participer à la conférence de presse de fin de course, invoquant de sévères crampes d’estomac.

Dans le même temps, Carlos Sainz et Pierre Gasly ont également été entendus pour des faits similaires en lien avec l’article 2.5.5 de l’annexe H du Code sportif international de la FIA. Finalement, après examen, les commissaires ont décidé de rejeter la protestation de Red Bull, confirmant la troisième place de Russell.

« Il était évident, d’après les images embarquées et la télémétrie, que la voiture n° 63 a levé le pied de l’accélérateur en passant dans la zone de drapeau jaune. L’accélérateur a été levé d’environ 25 %, ce qui a entraîné une réduction du couple d’environ 30 % », ont-ils déclaré. « L’article 26.1. a) exige que le pilote « réduise sensiblement sa vitesse » dans une zone de drapeau jaune, mais ne précise pas si cela signifie réduire la vitesse absolue ou réduire la vitesse par rapport à la vitesse de course normale dans la partie concernée du circuit. La vitesse de la voiture n° 63 dans la zone de drapeau jaune était considérablement inférieure à la vitesse de course normale, mais la vitesse absolue lors du passage dans la zone de drapeau jaune a légèrement augmenté. »

« Les commissaires ont déterminé que l’exigence de l’article 26.1 a) concernant la réduction de la vitesse dans une zone de drapeau jaune ne peut se rapporter qu’à une réduction par rapport à la vitesse normale de course, car la réduction de la vitesse absolue peut, selon la partie du circuit où le drapeau jaune est brandi, constituer un respect ou un non-respect du règlement, tandis qu’une réduction de la vitesse relative indique toujours que le pilote a pris en compte et respecté le drapeau jaune. Par exemple, dans une zone de freinage, la vitesse absolue peut être réduite sans nécessairement respecter le règlement. »

F1 – GP de Miami : Oscar Piastri avait anticipé les manœuvres musclées de Max Verstappen

Vainqueur du Grand Prix de Miami, Oscar Piastri a affirmé avoir pleinement anticipé l’approche agressive de Max Verstappen lors de leur duel en tête de la course. Le pilote McLaren, parti quatrième sur la grille, s’est rapidement retrouvé en position de chasseur derrière le Néerlandais après que son coéquipier Lando Norris a été contraint de sortir de piste dans le premier virage.

Propulsé en deuxième position après un dépassement sur Antonelli, l’Australien n’a pas tardé à engager un mano a mano musclé avec le pilote Red Bull. Dès les premières secondes de cette bataille, Piastri a cherché l’ouverture, mettant la pression sur le champion en titre.

C’est finalement au 14e tour que l’opportunité s’est présentée. En tentant de défendre sa position à l’entrée du premier virage, Verstappen a bloqué ses roues et tiré tout droit, laissant le champ libre à Piastri pour prendre les commandes de la course — qu’il n’a plus lâchées jusqu’à l’arrivée.

Après avoir manqué la victoire lors du sprint de samedi, le pilote McLaren s’est montré satisfait de son succès lors du Grand Prix, estimant avoir su gérer son duel avec Verstappen avec lucidité et sang-froid.

« J’ai remporté la course que je voulais vraiment gagner », a déclaré Piastri. « Samedi a été une journée difficile. Le sprint s’est déroulé comme prévu, mais les qualifications ont probablement été l’une des sessions les plus difficiles de l’année. Remporter la victoire dimanche est un bon résultat. Il y a eu un peu de bousculade dans le premier virage, ce qui m’a un peu aidé. J’étais suffisamment vigilant pour éviter que Max ne me dépasse dans le virage n°1. À partir de là, je savais que nous avions un bon avantage en termes de rythme et que la voiture était clairement incroyable aujourd’hui. »

Piastri a creusé un écart de plusieurs secondes sur Norris avant que ce dernier ne parvienne à réduire l’écart dans les derniers tours, laissant le leader du championnat reconnaître qu’il avait du travail à faire pour aplanir certaines difficultés.

« Le premier relais a été très solide, puis le relais difficile, j’ai honnêtement eu un peu de mal », a-t-il déclaré. « C’était une bonne chose d’avoir creusé cet écart lors du premier relais. Vers la fin, j’ai commencé à reprendre un peu le contrôle. Mais il y a encore des choses à travailler après cet après-midi. »

Max Verstappen s’offre la pole à Miami, Lewis Hamilton seulement 12e

Max Verstappen a une nouvelle fois prouvé qu’il était redoutable dans l’exercice des qualifications en s’adjugeant la pole position du Grand Prix de Miami, sa troisième de la saison, avec un tour magistral en 1’26”204. Une performance qui a pris de court McLaren, pourtant très en forme depuis le début du week-end.

Lando Norris, repoussé à 65 millièmes du temps de référence, devra se contenter de la deuxième place sur la grille. Le jeune Kimi Antonelli, déjà auteur d’un exploit lors de la qualif sprint, poursuit sur sa lancée et se positionne en troisième position, juste devant Oscar Piastri, leader du Championnat. George Russell complète le top 5.

Aston Martin dans les tréfonds du classement

La première phase des qualifications a tourné au cauchemar pour Aston Martin. Fernando Alonso, dont la voiture avait été réparée à la hâte après son accident en sprint, n’a pas pu faire mieux qu’une 17e place, juste derrière Nico Hülkenberg. Lance Stroll et Ollie Bearman suivent, tout comme Pierre Gasly, lui aussi éliminé dans cette première partie des qualifications.

Lewis Hamilton a frôlé la sortie dès cette première partie, avant de remonter in extremis à la 8e place dans son dernier tour. McLaren, de son côté, signait un doublé, Piastri devançant Norris d’une courte tête.

Hamilton et Ferrari n’y arrivent pas

La deuxième partie des qualifications a marqué un coup d’arrêt pour Lewis Hamilton. Incapable de conclure son dernier tour après une erreur, le septuple champion du monde a dû se contenter de la 12e place, à l’issue d’une séance difficile. Isack Hadjar a manqué l’entrée en Q3 pour 20 millièmes seulement, tandis que Gabriel Bortoleto, Jack Doohan et Liam Lawson échouaient également à ce stade.

Oscar Piastri s’est une nouvelle fois illustré en Q2, en signant le meilleur temps, devançant Norris de plus de deux dixièmes.

Et à la fin, c’est toujours Verstappen le plus rapide

Dans l’ultime phase des qualifications, Max Verstappen a été le plus rapide à dégainer. Dès son premier tour, il s’est emparé de la pole provisoire, devançant légèrement Piastri et Norris, engagés dans une lutte à trois. Mais c’est lors de son dernier passage que le Néerlandais a fait la différence, prenant près de deux dixièmes d’avance sur ses rivaux.

Ni Norris ni Piastri n’ont pu répondre. En revanche, Kimi Antonelli a tiré son épingle du jeu en s’intercalant à la troisième place, reléguant Piastri au quatrième rang. Carlos Sainz, Alex Albon, Charles Leclerc, Esteban Ocon et Yuki Tsunoda complètent le top 10.

Max Verstappen s’élancera donc ce dimanche depuis la première marque sur la grille de départ du Grand Prix de Miami, bien décidé à faire oublier sa déconvenue du sprint. Mais le quadruple Champion du monde devra se méfier des McLaren et de la pluie qui pourrait s’inviter à la fête.

Aston Martin tient la corde sur le dossier Verstappen selon Franz Tost

La récente baisse de régime de Red Bull en Formule 1 ravive les spéculations sur l’avenir de Max Verstappen au sein de l’écurie autrichienne. Malgré un contrat courant jusqu’en 2028, le Néerlandais disposerait, selon les déclarations répétées de l’équipe de Milton Keynes, d’une clause de sortie liée aux performances de l’écurie.

Pour Franz Tost, l’initiative d’un éventuel départ appartient désormais au quadruple champion du monde, d’autant que plusieurs équipes de pointe seraient prêtes à l’accueillir. L’ancien patron d’AlphaTauri cite notamment Mercedes, en quête d’un successeur à Lewis Hamilton, et surtout Aston Martin, qu’il considère comme le mieux placé pour séduire Verstappen.

« Une chose est sûre : Max est en position de choisir son écurie », a déclaré Tost. « Je pense que tout le monde aimerait le recruter, car il est tout simplement trois dixièmes plus rapide que tous les autres par tour, ce qui est un énorme avantage. »

« Pour l’instant, il est toujours pilote Red Bull et il a un contrat à long terme. Tout dépend maintenant s’il respectera ce contrat. S’il décide de partir, plusieurs équipes s’intéresseront à lui. Mercedes est la priorité absolue, mais Aston Martin pourrait également l’intéresser. Mercedes réalise d’excellentes performances. Bien sûr, Mercedes doit réfléchir avant de signer Max, car George Russell est très performant en ce moment. »

«Au final, c’est à Toto Wolff de décider. Personnellement, je pense qu’Aston Martin est le favori. »

Horner considère le titre 2021 de Verstappen comme le plus grand moment de Red Bull

Le directeur de l’écurie Red Bull, Christian Horner, a désigné la conquête du titre mondial de 2021 par Max Verstappen comme le plus grand moment de l’histoire de l’écurie. Au terme d’une saison intense, Verstappen avait affronté Lewis Hamilton pour mettre un terme à la domination de Mercedes, qui durait depuis 2014.

Arrivé chez Red Bull en 2016 pour sa deuxième année en Formule 1, Verstappen avait marqué les esprits en remportant sa première course sous ses nouvelles couleurs. Cependant, il aura fallu attendre sa sixième saison avec l’écurie pour qu’il dispose enfin d’une monoplace compétitive lui permettant de viser le titre mondial.

« Après son arrivée chez nous alors qu’il était encore adolescent, nous avons vu Max grandir », a déclaré Horner au magazine Formule 1. « Nous avons vu son évolution et son talent exceptionnel. Il nous fallait donc lui donner les outils nécessaires pour exploiter ce talent, par exemple en lui fournissant un moteur compétitif. Ce premier titre en 2021 a été l’une des saisons les plus emblématiques de la F1, jusqu’à la dernière course. »

Malgré l’animosité qui entoure ce titre, Horner place ce moment au sommet des exploits de Red Bull.

« Cela a été comme un combat de poids lourds, depuis le premier tour à Bahreïn jusqu’à la 21e course à Abu Dhabi », a-t-il déclaré. « Ce fut sans aucun doute le moment fort de l’histoire de notre équipe. Cela a été suivi par un titre remporté haut la main en 2022, puis par une saison incroyable en 2023. Cela a permis à Max de se faire une place parmi les plus grands noms de ce sport et de la consolider chaque année. Je pense également qu’il le mérite amplement. »

Franz Tost salue la vitesse de Verstappen : “Il gagnerait même avec un tracteur”

L’ancien patron d’AlphaTauri, Franz Tost, a fait l’éloge de Max Verstappen, affirmant que le Néerlandais était si rapide qu’il pourrait triompher en Formule 1 même au volant d’un tracteur.

Interrogé par Sport1 sur l’influence d’une monoplace taillée sur mesure par Red Bull pour Verstappen, Tost a minimisé l’importance de la mécanique, soulignant le talent brut du pilote. Il a notamment cité ses performances impressionnantes au volant de la Ferrari 296 GT3 d’Emil Frey Racing à Portimao comme preuve que Verstappen sait dominer ses adversaires, quelle que soit la machine entre ses mains.

« Max Verstappen gagnerait même avec un tracteur ! Par exemple, l’année dernière, Max a fait un essai avec une Ferrari GT de course. Il a immédiatement été deux secondes plus rapide que les autres. Max a le sens de la vitesse, une vision incroyable, un contrôle incroyable du véhicule et une incroyable sensation de la voiture, quelle qu’elle soit. Il s’adapterait donc immédiatement à n’importe quelle voiture de Formule 1. Bien sûr, il affinerait ensuite la voiture pour qu’elle corresponde au mieux à son style de conduite. »

Selon Tost le Néerlandais commence à se faire une place parmi les plus grands pilotes de F1 de tous les temps.

« Max est un pilote très spécial. Tout d’abord, sa vitesse naturelle est supérieure à celle des autres. Ensuite, il est tellement fort mentalement qu’il peut exploiter son talent surnaturel au moment décisif. C’est ce qui le rend si supérieur », a-t-il déclaré.

« Il se démarquait déjà en karting, lors du Championnat d’Europe », se souvient l’Autrichien, qui reste consultant pour Red Bull. « Puis est venue la course de Formule 3 sous la pluie au Norisring. Max conduisait avec une telle assurance que les autres semblaient être à l’arrêt. Cela m’a rappelé Michael Schumacher, qui avait été tout aussi dominant lors d’une course de Formule Ford sous la pluie au Salzburgring en 1987. Je travaillais pour le futur manager de Schumacher, Willi Weber, à l’époque, et je lui ai immédiatement dit : ‘Tu dois le prendre. Tu ne peux pas te tromper !’ »

Père d’un champion : histoire et carrière de Jos Verstappen

Jos Verstappen a eu une carrière riche en expériences, caractérisée par des hauts et des bas.

Jos Verstappen, né le 4 mars 1972 à Montfort, aux Pays-Bas, est un ancien pilote automobile qui a laissé une trace importante dans le monde de la Formule 1. Père du quadruple champion du monde Max Verstappen, Jos a eu une carrière riche en expériences, caractérisée par des hauts et des bas, mais toujours distinguée par une profonde passion pour la course.

Bien qu’il soit désormais principalement reconnu comme le père de l’un des pilotes les plus forts de sa génération, Verstappen Sr. peut en fait se targuer d’une carrière respectable dans le sport automobile. Il a couru en Formule 1 pendant la majeure partie de sa carrière et a également participé à une autre épreuve prestigieuse, comme les 24 heures du Mans.

Premières années et débuts en F1

La carrière de Jos Verstappen en course automobile a commencé dès son plus jeune âge. Après avoir excellé en karting, il a remporté le championnat allemand de Formule 3 en 1993, attirant ainsi l’attention des équipes de Formule 1. Son talent lui vaut d’être engagé comme pilote d’essai par Benetton en 1994.

L’occasion de faire ses débuts en Formule 1 s’est présentée la même année, lorsqu’il a remplacé JJ Lehto, blessé, chez Benetton, aux côtés de Michael Schumacher. Malgré son statut de débutant dans la catégorie supérieure, Verstappen est parvenu à monter deux fois sur le podium, en prenant la troisième place lors des Grands Prix de Hongrie et de Belgique. Ces résultats ont fait de lui le premier pilote néerlandais à monter sur le podium en Formule 1.

Années de transition et fin de carrière

Après son passage chez Benetton, la carrière de Verstappen s’est poursuivie dans plusieurs équipes. En 1995, il a couru pour Simtek, mais l’équipe a fait faillite après quelques courses. Plus tard, en 1996, il a rejoint Footwork, obtenant une sixième place comme meilleur résultat. En 1997, il a rejoint Tyrrell, mais la saison n’a pas été très fructueuse en raison d’une voiture peu compétitive. En 1998, avec Stewart, il ne marque pas de points et connaît une saison difficile.

En 2000 et 2001, Verstappen a couru avec Arrows, montrant des éclairs de compétitivité et obtenant quelques points. En 2003, il rejoint Minardi, mais le manque de moyens de l’équipe limite ses chances de succès.

Au total, Jos Verstappen a participé à 107 Grands Prix de Formule 1, réalisant deux podiums et accumulant 17 points dans sa carrière. Bien qu’il n’ait jamais remporté de course, sa contribution au sport automobile est significative, surtout si l’on considère l’influence qu’il a eue sur la carrière de son fils Max.

Pourquoi les commissaires ont-ils pénalisé le départ de Verstappen ?

Les commissaires de Jeddah ont expliqué la pénalité infligée à Max Verstappen, qui a écopé d’une pénalité de 5 secondes.

Après avoir examiné les données du système de positionnement/marshalling, les vidéos, le chronométrage, la télémétrie et les preuves vidéo embarquées, les décideurs de la FIA ont déterminé que la voiture d’Oscar Piastri avait son essieu avant au moins à la hauteur du rétroviseur de la Red Bull avant et au point de corde du virage 1 lorsqu’il a tenté de dépasser à l’intérieur.

En fait, ont-ils déclaré, Piastri était à la hauteur de Verstappen au point de corne. Conformément aux directives relatives au comportement des pilotes, le virage « appartenait » donc à Piastri, qui avait le droit de se voir accorder de l’espace.

Cependant, Verstappen a ensuite quitté la piste et a obtenu un avantage durable qu’il n’a pas rendu. Il est resté devant Piastri et a cherché à tirer parti de cet avantage.

Normalement, la pénalité de base pour avoir quitté la piste et obtenu un avantage durable est de 10 secondes, ont expliqué les commissaires. Cependant, étant donné qu’il s’agissait d’un incident dans le premier virage du premier tour, ils ont considéré qu’il s’agissait d’une circonstance atténuante et ont infligé une pénalité de 5 secondes à la place.

Max Verstappen conteste sa pénalité après l’incident avec Oscar Piastri

Max Verstappen exprime sa frustration après avoir écopé d’une pénalité de 5 secondes lors du Grand Prix d’Arabie saoudite.

Malgré sa pole position lors des qualifications de samedi pour le Grand Prix d’Arabie saoudite, Max Verstappen a dû céder la victoire à Oscar Piastri, pilote McLaren et désormais leader du championnat du monde.

Le Grand Prix d’Arabie saoudite a mal commencé pour Max Verstappen qui, après un départ loin d’être idéal, a immédiatement été mis sous pression par Oscar Piastri qui a tenté de le dépasser, obligeant le pilote néerlandais à couper le premier virage. Après examen, les commissaires ont infligé une pénalité de 5 secondes à Verstappen. Verstappen a immédiatement réagi par radio. Selon le Néerlandais, l’erreur dans le virage n°1 a été causée par Piastri qui, selon lui, n’a pas laissé suffisamment d’espace pour négocier le virage. Max Verstappen a-t-il manqué de vision dans le virage n°1 ?

Le pilote monégasque de Ferrari, Charles Leclerc, a complété le podium à Djeddah. Le quadruple champion du monde a purgé sa pénalité de 5 secondes lors de son arrêt au stand, mais n’a plus été en mesure de mettre la pression sur le pilote australien par la suite.

La colère de Verstappen après la pénalité

Après la course, Max Verstappen a déclaré : « Je vais être bref, je veux juste remercier les fans ici à Djeddah, c’est un circuit fantastique et le reste s’est passé comme ça. J’ai hâte d’être à Miami, rendez-vous là-bas. » Le quadruple champion du monde est impatient de prendre sa revanche et se projette déjà vers le Grand Prix de Miami.

Le pilote Red Bull s’est montré très discret après le GP d’Arabie saoudite et a évité de commenter la course ou la pénalité. Verstappen ne semblait pas satisfait et a choisi de répondre à une seule question au lieu de deux. L’erreur dans le virage n°1 et la pénalité qui en a résulté ont conditionné toute la course du pilote néerlandais.

Pierre Gasly y croit : « Je peux être champion du monde avec Alpine dès 2026 »

Pierre Gasly réaffirme ses ambitions : il se voit champion du monde avec Alpine dès 2026, lorsque la nouvelle réglementation moteur entrera en vigueur.

Le pilote français a une nouvelle fois exprimé sa confiance dans le potentiel de l’écurie d’Enstone, qui bénéficiera à partir de la saison prochaine d’un moteur Mercedes. Selon lui, ce changement réglementaire constituera une opportunité majeure pour redistribuer les cartes en Formule 1 — une perspective qui pourrait favoriser Alpine.

Un avis partagé par Ralf Schumacher. L’ancien pilote allemand voit lui aussi un avenir prometteur pour l’écurie française. Il estime qu’Alpine pourrait même représenter une option sérieuse pour Max Verstappen, en raison notamment des performances solides de Gasly, du potentiel technique de l’équipe, mais aussi de l’influence croissante de Flavio Briatore dans sa structure.

De son côté, Gasly reste convaincu qu’Alpine pourra viser les sommets dès 2026 — et qu’il a les armes pour aller chercher le titre mondial.

« J’ai dit que je pouvais être champion du monde l’année prochaine », a déclaré Gasly à certains médias. « Donc oui, je pense qu’Alpine a ce qu’il faut pour se battre aux avant-postes de la grille de départ. »

Le pilote de 29 ans arrive en Arabie saoudite avec un regain de confiance après une prestation solide lors du Grand Prix de Bahreïn. Qualifié en cinquième position, il avait gagné une place sur la grille de départ avant de franchir la ligne d’arrivée en septième position, décrochant ainsi son premier top 10 de la saison.

Malgré ce résultat encourageant, il reste prudent à l’approche du Grand Prix de Djeddah, anticipant un défi potentiellement plus complexe pour Alpine sur un tracé aux caractéristiques différentes.

« Nous savons que c’est un circuit où les choses pourraient être un peu plus délicates et un peu plus difficiles pour nous, mais en même temps, nous savons à quoi nous avons affaire », a ajouté Gasly. « C’est ce que nous avons, et nous devons nous battre avec ce que nous avons. Sur le papier, nous savons que ce circuit est assez exigeant en termes de gestion de l’énergie, mais maintenant, c’est à nous d’essayer de nous battre avec ce que nous avons. »

La remarque de Max Verstappen sur Ferrari : « S’ils m’avaient appelé… »

La saison 2025 de Formule 1 vient à peine de commencer, et malgré la réalité en piste et les verdicts émergents, elle semble destinée à tourner autour d’un thème certain jusqu’à sa conclusion officielle à Abou Dhabi : l’arrivée de Lewis Hamilton chez Ferrari. Cette arrivée est la grande nouveauté du monde de la F1, car elle réunit le pilote le plus titré et l’écurie la plus titrée de l’histoire en une seule et même union. Après des années de spéculation, ce partenariat tant attendu est devenu réalité en février dernier, réalisant les rêves des fans et du pilote britannique lui-même, qui ne s’est pas caché d’avoir rêvé revêtir le rouge Ferrari avant de conclure sa carrière illustre et riche en records.

Une déclaration d’intention claire

Cette annonce soudaine a non seulement choqué le monde et déclenché un effet domino sur le marché des pilotes, mais elle a également fourni à Ferrari divers avantages liés au septuple champion du monde, tant en termes de compétences de pilotage que d’expérience. Au-delà de l’impact de cette décision, Ferrari a utilisé cette signature pour envoyer un message à ses rivaux : l’équipe est déterminée à renouer avec la victoire. Cet effort a commencé il y a plusieurs mois, l’arrivée d’Hamilton étant la dernière pièce du puzzle, après les nominations de Frédéric Vasseur, Loïc Serra, et le renouvellement du contrat de Charles Leclerc. Une série de changements, combinés aux améliorations attendues de la voiture – bien qu’elles ne se soient pas encore matérialisées étant donné le manque de vitesse et les nombreuses faiblesses de la SF-25 – devaient permettre à Ferrari de renouer avec le succès. Cet objectif reste possible, compte tenu de la longue saison qui s’annonce, et pourrait être atteint grâce au formidable duo de pilotes formé par Lewis Hamilton et Charles Leclerc – l’un des duos de pilotes les plus solides de la grille, capable de maximiser le potentiel de la voiture dans différents scénarios.

Cependant, en raison de l’imprévisibilité du destin, ce duo aurait pu être très différent. Si Ferrari avait choisi un autre nom, tout aussi prestigieux, pour remplacer Carlos Sainz aux côtés de Charles Leclerc, l’histoire aurait pu prendre un autre chemin.

Une occasion manquée ?

En optant pour un champion incontesté comme l’ancien pilote Mercedes, Ferrari aurait pu également envisager Max Verstappen. Désabusé par la situation actuelle chez Red Bull et attiré par l’attrait et la croissance de Ferrari, le Néerlandais aurait sérieusement considéré une offre de Maranello. Selon certaines sources, lors d’un test privé au Mugello l’année dernière – où Max Verstappen pilotait une voiture GT de son équipe – il a laissé échapper un commentaire révélateur. Le quadruple champion du monde aurait admis que si la direction de Ferrari avait contacté son camp, celui-ci aurait sérieusement réfléchi à un éventuel transfert à Maranello.

Il est peu probable que Max Verstappen confirme un jour cette rumeur – en fait, il va probablement la nier catégoriquement. Cependant, la remarque donne un aperçu à la fois de sa volonté de chercher un nouveau défi en dehors de Red Bull et de l’opportunité que Ferrari avait sur le marché des pilotes. Au lieu de former une « équipe instantanée » avec pour objectif immédiat de gagner, Ferrari aurait pu emprunter une autre voie, en façonnant l’équipe en un projet à long terme avec une marge de croissance.

La 123e victoire de Red Bull, acquise sans Adrian Newey

Red Bull a ouvert une nouvelle ère avec une victoire au Japon en gagnant même sans Adrian Newey.

Red Bull a remporté la pole et la victoire avec Max Verstappen au Grand Prix du Japon, un week-end époustouflant largement célébré par les observateurs du monde de la F1. Les bonnes nouvelles pour l’équipe autrichienne vont au-delà de la 123e victoire du team de Milton Keynes en Formule 1. Une nouvelle démonstration de l’immense talent de pilote du champion du monde a permis à l’équipe de Milton Keynes de renouer avec la victoire de manière plutôt surprenante.

Sur le papier, le circuit japonais devait mettre en valeur les atouts de la McLaren MCL39, mais trop d’erreurs de Lando Norris et Oscar Piastri ont ouvert la porte à un pilote qui n’a pas l’habitude de gaspiller sa chance. Le tracé de Suzuka, dans des conditions normales, rend les dépassements assez difficiles.

En signant la pole position le samedi, le Champion du monde en titre avait déjà de sérieuses prétentions à la victoire du lendemain.

Honda, la solution de secours

Pour la course au pays du soleil levant, Red Bull Racing a rendu hommage à son fournisseur de moteur avec une livrée spéciale marquant les 60 ans de la première victoire de Honda en F1 et en honorant dès que l’occasion s’est présentée ce partenaire si engagé. Un geste de reconnaissance envers le groupe japonais qui a contribué aux quatre derniers titres des pilotes et aux trois championnats des constructeurs. Peut-être un signe pour l’avenir, alors que Honda reviendra officiellement en Formule 1 l’année prochaine.

Il le fera en fournissant exclusivement des moteurs de deuxième génération à Aston Martin. Le partenariat entre Red Bull et Honda a été mutuellement enrichissant. Si la division Powertrains sur laquelle sera badgé Ford ne parvient pas à développer un PU compétitif, rien n’interdit à Honda de fournir à nouveau des moteurs à l’équipe autrichienne. Il n’y aurait pas d’obstacles commerciaux majeurs si l’équipe de Milton Keynes ne se trouve pas en mesure de produire ses nouveaux moteurs en interne.

L’écurie aux couleurs bleues ne fabrique pas de voitures de route, de sorte qu’un éventuel échec ne nuirait pas à son image de marque. Ford agira en tant que partenaire technologique, soutenant l’équipe dans la fabrication additive et les processus de contrôle de la qualité. En bref, le partenariat pourrait être relancé en tant qu’option de secours « non officielle », comme ce fut le cas ces quatre dernières années.

Adrian Newey n’est pas le seul à remporter des victoires

Le week-end japonais a marqué un moment historique pour l’équipe multi-titrée, qui a obtenu sa première pole position et sa première victoire avec une voiture qui n’a pas été conçue par le brillant esprit d’Adrian Newey. En un peu plus de vingt ans d’histoire, l’équipe a accumulé 123 victoires en Grand Prix et 104 pole positions.

Si l’on fait abstraction de l’indispensable valeur ajoutée de Verstappen, le groupe dirigé par le Français Pierre Waché sait désormais qu’il est possible de gagner même sans le génial designer britannique. La RB21 est actuellement loin d’être la meilleure voiture. Cependant, la première victoire post-Newey apporte non seulement de l’excitation mais aussi la confiance que le succès est possible même après la perte de nombreuses figures de proue au profit d’équipes rivales.

Le projet technique de l’équipe a besoin d’une étape de performance pour satisfaire la soif de victoire de Max Verstappen, qui sait ce qu’il apporte personnellement dans le succès de l’équipe. Mais sur la piste, le team montre qu’il est toujours au point, optimisant la compétitivité actuelle de la voiture. Pour l’équipe dirigée par Christian Horner, un nouveau chapitre de son histoire s’ouvre, dans lequel le succès n’est plus seulement le résultat d’une conception individuelle brillante. Pour l’instant, un seul homme est indispensable, et il s’appelle Max Verstappen.

Norris : Red Bull forte ou non, « Verstappen sera une menace chaque week-end »

Lando Norris a commenté le résultat de la course de Suzuka.

La victoire de Max Verstappen à Suzuka a été décrite, à juste titre, comme celle d’un pilote triomphant avec une voiture théoriquement inapte à jouer la victoire. De l’avis général, McLaren disposait au Japon de la meilleure voiture tant en qualifications qu’en rythme de course, mais les deux autos papaye n’ont pas pu venir à bout du champion en titre, qui n’est plus qu’à un point du leader du championnat, Lando Norris.

C’est Norris lui-même qui, lors de la conférence de presse, a tenté d’infirmer en partie la thèse selon laquelle McLaren aurait « gâché » sa propre chance de victoire, en soulignant que Red Bull avait fait des progrès et que le team anglais n’est pas loin de la performance de la MCL39. « Notre faiblesse se situait dans les virages lents », a expliqué le #4 de l’équipe de Woking. « A Suzuka, il y avait beaucoup moins de virages rapides, donc nous avons perdu certains de nos points forts et nous avons eu plus de points faibles.

Des points de vue contrastés

« Il est clair qu’ils sont rapides », a répété Norris, qui ne cache pas qu’il s’attend à ce que Max Verstappen soit compétitif partout. « Je pense qu’Oscar et moi avons tiré beaucoup de choses de la voiture en qualifications. Il y avait peut-être encore un peu de marge, mais nos temps théoriques idéaux n’étaient pas beaucoup plus élevés. Max fait du bon travail et Red Bull semble avoir gagné du terrain. Mais tout au long de la saison, ils n’ont pas été mauvais. Si vous regardez l’Australie, il se battait pour la victoire. En Chine, il n’était pas loin. Et ce week-end s’est très bien passé. Je m’attends donc à ce que [Max] nous défie tous les week-ends. » 

Ces déclarations contrastent avec le propre point de vue de Max Verstappen, qui a réitéré que Red Bull est définitivement derrière McLaren, osant même dire que ses rivaux ne le verraient plus s’il disposait d’une auto du calibre de la McLaren. Le Néerlandais a également profité de l’occasion pour saluer Honda, le partenaire technique de Red Bull.

Verstappen : « Vous ne me verriez plus » dans la McLaren

Max Verstappen affirme que s’il avait eu une McLaren, il aurait disparu bien loin en tête, dimanche dernier à Suzuka.

Alors que McLaren, les journalistes et les fans continuent de débattre des mérites de la stratégie de l’équipe de Woking de dimanche, le quadruple champion du monde Verstappen a contribué au débat.

Réflexion faite sur sa performance, il a déclaré à Via Play : « Je suis très content de ce que je fais en ce moment… mais je me demande ce qui se passerait si j’étais dans cette autre voiture. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il faisait référence à la McLaren, il a répondu : « Oui, vous ne me verriez plus ! Pendant toute la course, j’ai vu deux voitures orange dans mon rétroviseur, et oui, surtout pendant les 20 derniers tours, nous avons poussé assez fort là-bas », a expliqué le Néerlandais à la fin de la course. « On sentait que les pneus se dégradaient de plus en plus. Mais il fallait continuer à se battre, en étant à la limite.

« Je suis très fier de ce résultat », a-t-il admis. « La majeure partie a été faite hier, bien sûr, en partant de la pole, car ici, je pense qu’il est très difficile de suivre. Il n’y a qu’une seule zone DRS ici aussi, donc c’est très difficile. De plus, la dégradation semblait assez faible, donc on fait un seul arrêt.

« Malgré tout, nous avons réussi à tirer le meilleur parti du week-end et je suis très fier de tout le monde. »

Verstappen avait toutes les raisons d’être fier de lui, car s’il avait pratiquement tout réglé samedi avec ce super tour, il restait encore la petite question de tenir à distance les voitures papaye dimanche.

Pendant ce temps, McLaren a défendu sa stratégie, insistant sur le fait que, malgré les apparences, Piastri n’était pas plus rapide que son coéquipier et que faire passer celui-ci devant Norris n’aurait pas permis d’aller chercher la victoire.

« Lando essayait de se mettre dans le sillage de Max, mais chaque fois que vous passiez sous la barre de la seconde, il y avait une perte d’adhérence importante », a déclaré Andrea Stella. « Alors Lando faisait un peu d’élastique, essayant de refroidir un peu ses pneus, puis il repartait. Je ne pense donc pas que ce soit une situation que nous devrions juger à première vue en termes de rythme de la voiture. Lando essayait de se rapprocher de Verstappen avec un maximum d’élan, mais c’était difficile.

Croyant également que la course était pratiquement perdue dès l’issue des qualifications de samedi, il a déclaré : « Nous savions dès le départ que sur cette piste, il fallait sept, huit dixièmes d’avantage en termes de performance pour pouvoir dépasser. Ce type de différence de temps au tour peut être généré par la dégradation des pneus, mais avec le nouveau tarmac, Suzuka a changé sa caractéristique de circuit à forte dégradation. C’est maintenant un circuit à très faible dégradation. C’était un seul arrêt très facile et il n’y a pas beaucoup d’options stratégiques. »

Pendant ce temps, interrogé par ESPN pour savoir s’il ressentait sa performance récente comme étant aussi spéciale qu’on le croit, Verstappen a répondu : « Oui, c’est le cas. Cela signifie aussi que je m’implique vraiment, même si, bien sûr, ce n’est pas le début d’année le plus facile pour nous. Vous savez, nous ne sommes pas là où nous voulons être en termes de performance », a-t-il ajouté. « Je pense que ce n’est un secret pour personne. Mais, oui, ce week-end, oui, ça a été vraiment, vraiment, vraiment sympa.

« Je ne fais pas attention aux points positifs et négatifs. Je suis juste au milieu, vous savez, donc je me concentre juste sur mes propres performances. Je continue juste à travailler, à me battre.

Le père de Sergio Perez balance : « La voiture #11 n’était pas la même que celle de Max Verstappen »

La théorie selon laquelle Sergio Perez aurait piloté une autre voiture que Max Verstappen pendant ses années chez Red Bull refait régulièrement surface. Une affirmation qui risque de revenir en 2025, surtout après la mauvaise performance de Liam Lawson lors des deux premières courses de la saison et son remplacement par Yuki Tsunoda. Et tandis que le jeune pilote japonais se prépare à vivre son rêve de courir aux côtés de Max Verstappen pour la première fois sur « son » circuit de Suzuka, c’est le père de Checo, Antonio Perez Garibay, qui a une fois de plus suggéré que des disparités techniques notables existent au sein du garage de Milton Keynes.

L’avis d’Antonio Perez Garibay

Habitué aux déclarations controversées, l’ancien homme politique et homme d’affaires mexicain a réitéré sa conviction que Red Bull applique une politique de deux poids deux mesures pour accommoder Max Verstappen. « Ce que je vais dire aujourd’hui », a déclaré Perez Garibay en tant qu’invité du podcast en espagnol Formula de 2, « va faire un peu de bruit. Mais je peux vous dire que la voiture numéro 1 n’est pas la même que la voiture numéro 11 (qui, jusqu’au dernier Grand Prix d’Abu Dhabi, appartenait à son fils Checo).

« Si nous prenons le pilote de la voiture numéro 1, poursuit-il, et que nous le mettons dans la voiture numéro 11, cette voiture ne passera toujours pas la Q1. Mais si nous mettions le pilote de la voiture 11 dans la voiture numéro 1, alors il serait bien meilleur. C’est la faute de la voiture, la mécanique n’est pas la même ! J’espère que je me trompe, bien sûr, et que Yuki au Japon aura la meilleure voiture que Red Bull puisse lui donner. Ils courent sur le circuit de Honda, leur sponsor le plus important. Il doit montrer sa fierté, ils ne peuvent pas se permettre d’échouer devant le public japonais. C’est pourquoi ils doivent donner à Yuki Tsunoda les meilleurs outils possibles pour se battre. Il doit avoir une voiture très similaire à celle de Max Verstappen, » a conclu le père de Sergio Perez avant le Grand Prix du Japon.

Avec un seul point concédé à Norris, Verstappen s’en tire bien

La comparaison entre les performances de Max Verstappen et de son jeune équipier Liam Lawson chez Red Bull donne une idée du niveau de pilotage produit par le Champion du monde en titre pour tirer la quintessence de son matériel, qui peine à lui offrir le niveau de performance nécessaire pour jouer la victoire.

Tout comme dans un meilleur casino en ligne de France, où l’expérience et la maîtrise des stratégies font toute la différence pour obtenir les meilleurs résultats, Verstappen démontre son talent en exploitant chaque opportunité sur la piste, même lorsque la voiture n’est pas à son meilleur niveau.

Verstappen a réalisé du très bon travail en Chine, en prenant tous les points possibles aussi bien en course Sprint qu’en Grand Prix, concédant certes un important nombre de points (14) à Oscar Piastri, l’homme fort du week-end, mais en n’en perdant qu’un seul sur l’autre pilote McLaren et actuel leader du championnat du monde, Lando Norris. Même s’il n’a pas terminé sur le podium dimanche, Verstappen est parvenu à sécuriser une importante quatrième place.

C’est donc en seconde position du championnat et avec huit unités de retard sur le pilote britannique que le pilote Red Bull se tourne désormais vers la prochaine épreuve.

« Aujourd’hui, le début de la course a été assez difficile pour les voitures de milieu de peloton », a commenté Verstappen au terme de la course. « Nous avons décidé de suivre notre rythme, qui était un peu plus lent que celui des voitures autour de nous, car nous tentions de ne pas détruire nos pneus. Avec les pneus durs, le début a été difficile, mais lors du deuxième relais, les performances étaient beaucoup plus prometteuses et nous avons constaté que la voiture avait beaucoup plus de rythme. Les 19 derniers tours ont été plus positifs et meilleurs que prévu, car nous avions des temps au tour équivalents à ceux des pilotes de tête. Nous maîtrisions mieux la voiture et avions beaucoup plus d’adhérence sur les pneus, donc tout semblait plus prometteur et c’était plus amusant à conduire. »

Verstappen estime pouvoir tirer de nombreuses leçons de ce week-end et espère « que cela signifie que nous pourrons obtenir de meilleures performances au Japon, en particulier sur un circuit que j’aime vraiment piloter. »

« Nous avons encore beaucoup de travail à faire, car nous ne sommes pas là où nous voulons être et notre voiture n’est pas si facile à conduire », ajoute-t-il, « mais au moins le dernier relais était plus prometteur et il y a beaucoup de choses que nous pouvons analyser. Dans l’ensemble, c’était agréable de courir à Shanghai : c’est un super circuit et une super ville. »

Max Verstappen se dit “assez surpris” de sa position sur la grille

Max Verstappen a admis qu’il ne s’attendait pas à se placer aussi haut dans le classement lors des qualifications du Grand Prix d’Australie, première manche de la saison 2025 de Formule 1, après un début de week-end difficile.

Red Bull semblait être en difficulté lors des essais du vendredi, avec un Verstappen sceptique quant aux chances de victoire et un Liam Lawson également en difficulté avec sa RB21. Toutefois, des ajustements effectués dans la nuit ont permis à Red Bull de progresser, le Néerlandais affichant un meilleur rythme dès la troisième séance d’essais libres.

En qualifications, Verstappen a brièvement mené en Q3 avant d’être battu par le duo McLaren. Il s’élancera finalement depuis la troisième place sur la grille de départ, à 0,385 seconde de la pole position signée par Lando Norris.

Malgré les complications rencontrées tout au long du week-end à Melbourne, le quadruple champion du monde, en quête d’un cinquième titre consécutif, s’est dit satisfait de sa position sur la deuxième ligne, synonyme d’une opportunité de jouer les premiers rôles en course, surtout avec la pluie qui devrait tomber sur Melbourne dès l’extinction des feux.

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« Nous avons connu un début de week-end difficile. Je pense que ce circuit n’a jamais vraiment été bon pour nous non plus, donc il nous a fallu un peu de temps pour comprendre comment améliorer la situation, et nous y sommes parvenus aujourd’hui », a déclaré Verstappen.

« Je suis assez surpris d’être assis ici [en conférence de presse]. Bien sûr, il manquait clairement un peu de rythme, mais dans l’ensemble, je suis satisfait des tours en qualifications. »

Verstappen a ajouté : « Nous essayions juste de régler l’équilibre, et la voiture a pris un peu plus vie. Aujourd’hui, c’était un peu plus rapide, mais clairement pas encore assez. Mais quand même, être devant Ferrari et Mercedes, je pense que c’est bon pour nous. »

Interrogé sur ses attentes pour la course, qui pourrait être perturbée par le temps humide, Verstappen a répondu : « Je ne m’attends pas à des miracles. Mais je pense que ce n’est pas au même niveau [que les McLaren]. Je vais juste faire de mon mieux pour voir ce qui se passera demain. »

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Red Bull tease une nouvelle livrée suite à la demande de Max Verstappen

Red Bull a teasé une livrée spéciale pour sa F1 après une demande de Max Verstappen de changer ses couleurs.

Depuis son entrée en F1 en 2005, la livrée de Red Bull, et en particulier ses couleurs de base, est restée largement la même, avec seulement un changement de finition mate en 2016, ainsi que d’autres changements de sponsors.

C’est quelque chose que le quadruple champion Verstappen a demandé à changer. “J’espère que la livrée sera un peu différente, nous avons eu tellement de voitures bleu mat, mais je pense que parfois c’est juste sympa de pimenter un peu les choses”, avait-il suggéré.

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La livrée de la nouvelle RB21 sera dévoilée le 18 février lors de l’événement F1 75 live à l’O2 de Londres, et la voiture sera lancée lors d’un shakedown avant les essais de pré-saison, qui débuteront le 26 février à Bahreïn.

Dans le teaser, on peut voir une palette de couleurs similaire à ce

Red Bull tease une nouvelle livrée suite à la demande de Verstappen

lle de l’équipe sœur AlphaTauri entre 2020 et 2023, avec la date de l’événement O2.

Red Bull a l’habitude de tester des livrées, notamment en 2015 avec son “camo bull”. Elle a également utilisé des livrées spéciales pour une partie des essais de 2018 et 2019.

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Max Verstappen a reçu son nouveau yacht de 33 mètres

Le triple champion du monde de Formule 1, Max Verstappen, a récemment pris livraison d’un yacht de luxe après une commande passée il y a deux ans, selon La Gazzetta dello Sport.

Le pilote Red Bull s’est offert un Mangusta GranSport 33 de 33 mètres, dont le prix est estimé à plus de 10 millions de livres sterling (environ 12 millions d’euros). Il a récupéré son navire en compagnie de sa compagne, Kelly Piquet, à Viareggio, en Italie, au chantier naval Mangusta.

Le Néerlandais aurait baptisé son yacht “Unleash the Lion”, en référence à son emblème personnel. Ce nouvel achat s’ajoute à sa collection de biens d’exception, qui comprend déjà un jet privé Dassault Falcon 900EX, acquis auprès de Sir Richard Branson pour 15 millions de dollars. Ce jet, conçu pour des vols longue distance, peut transporter jusqu’à 12 passagers et arbore une livrée personnalisée. Contrairement à une rumeur répandue, il ne serait toutefois pas équipé d’un simulateur de course.

Pour ceux qui s’intéressent à d’autres formes de divertissement, le monde des jeux d’argent en ligne offre de nombreuses opportunités. Par exemple, choisir un site de casino en ligne peut être un excellent moyen de profiter de l’excitation du jeu depuis le confort de sa maison.

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De retour en 2023, Verstappen a dissipé la confusion en déclarant : “C’est Helmut, je pense, qui a dit cela, mais je pense qu’il a mal compris, parce que je lui parlais l’année dernière.”

“Je suis en train de construire un nouveau camping-car pour voyager à travers l’Europe vers les courses de F1 et j’ai dit que j’en installerai un là-bas parce que je peux juste continuer à conduire quand je suis de retour le soir.”

“Parce que j’aime ça, c’est mon hobby en quelque sorte, et ça vous permet aussi de rester alerte. Je pense donc qu’il a mal compris et qu’il a dit « avion » !”

“Je n’en installerai donc pas dans mon avion. Je pense que ce serait un peu absurde”, a conclu le quadruple Champion du monde de F1.

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Aston Martin dément la rumeur Verstappen et une offre à un milliard

Le clan Verstappen a réagi aux rumeurs d’une possible offre d’Aston Martin estimée à un milliard de livres sterling.

Cette dernière serait en passe de tenter le tout pour le tout afin de s’attacher les services du quadruple champion du monde. Selon le Daily Mail, l’écurie britannique était prête à formuler une offre record, mais Aston Martin a rapidement démenti cette information.

L’équipe de communication de Max Verstappen s’est contentée de répondre : “Voilà qui est bien”, a cette folle rumeur.

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Verstappen sous contrat avec Red Bull… pour l’instant

Le Néerlandais est lié à Red Bull jusqu’à l’issue de la saison 2028, mais son avenir reste sujet à spéculations. L’intérêt de Mercedes et de Toto Wolff, ainsi que les tensions en coulisses chez Red Bull, a alimenté les doutes sur son avenir avec l’écurie autrichienne. Verstappen a néanmoins assuré qu’il était heureux chez Red Bull, tout en rappelant qu’il souhaitait disposer de la voiture la plus rapide à l’avenir.

Si un départ devait se concrétiser, Aston Martin pourrait être une option crédible. Avec le soutien financier de Lawrence Stroll, l’arrivée récente d’Adrian Newey et Honda comme partenaire moteur pour 2026, l’écurie de Silverstone devient de plus en plus attractive pour un pilote de son calibre.

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