Steiner : “Jos Verstappen est frustré et il ne sait pas se taire“

Günther Steiner, ancien directeur de l’écurie Haas en Formule 1, est connu pour son franc-parler. Ses excès de colères et ses phrases plus que piquantes dans la série “Drive to Survive” n’ont pas manqué de faire réagir les fans sur les réseaux sociaux. Ce trait de caractère, il le partage avec un autre personnage emblématique du paddock, un certain Jos Verstappen.

Ce dernier se fait de plus en plus loquace depuis que son fils, Max Verstappen, triple Champion du monde de Formule 1, rencontre quelques difficultés avec sa Red Bull. Il y a peu, celui qui a lui aussi couru en F1 entre 1994 et 2003 a pointé du doigt les nombreux départs de personnes clés enregistrés par la firme autrichienne. Selon Jos Verstappen, ces pertes ont un impact négatif sur les résultats de l’écurie.

En effet, alors que la saison 2024 s’annonçait radieuse pour Red Bull, les performances ont chuté et des personnages emblématiques de l’écurie comme Adrian Newey et Jonathan Wheatley ont décidé de plier bagage pour rejoindre des écuries comme Aston Martin ou Audi. De son côté, Christian Horner affirme que les réussites de l’équipe autrichienne ne reposent pas uniquement sur quelques personnes spécifiques. Il a insisté sur le fait qu’il y avait toujours de nombreux talents remarquables au sein de l’équipe.

Face à ce qui ressemble de plus en plus à des règlements de comptes par médias interposés, Günther Steiner s’étonne que la situation se soit à ce point dégradée au sein d’une écurie pour qui tout réussit depuis maintenant trois saisons.

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Vers un accord entre Red Bull et le clan Verstappen ?

Je suis un peu perdu avec cette question, parce que normalement Christian voit ces choses très bien”, a déclaré l’ancien directeur d’équipe. “Je pense qu’il devrait trouver un accord avec Jos pour qu’ils parlent le même langage afin d’aider Max à gagner le championnat, mais pour l’instant ils ne s’aident pas eux-mêmes.”

Günther Steiner, devenu cette saison consultant pour Canal +, trouve la situation “bizarre” tout en avouant ne pas avoir eu vent des discussions en interne.

Nous savons que Jos est frustré et qu’il ne peut pas se taire. Et encore une fois, je ne le critique pas pour cela, mais est-ce le mieux pour son fils ? Je ne sais pas. Mais quand on ne connaît pas la dynamique interne de l’équipe, il est difficile de dire qui a tort et qui a raison.”

Une chose est certaine, il y a de forts désaccords au sein de l’écurie Championne du monde et si la dynamique en piste ne change pas, Jos Verstappen pourrait à nouveau se faire entendre dans les médias.

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Max Verstappen a vite compris les problèmes de sa Red Bull 2024

Max Verstappen s’est confié sur les difficultés rencontrées par Red Bull cette saison.

Après avoir dominé les premiers rendez-vous du championnat du monde 2024, Verstappen s’est ensuite retrouvé face à une concurrence bien plus coriace.

Le triple champion du monde en titre a avoué sa surprise de voir comment cette saison a évolué pour Red Bull.

Au début, j’ai aussi été surpris, mais si vous regardez quels étaient nos problèmes, alors je le comprends parfaitement”, a expliqué Verstappen dans une interview avec Motorsport.com.

À un moment donné, nous avons pris la mauvaise direction. Les autres équipes n’ont pas encore été confrontées à ce point particulier ou ont développé la voiture d’une manière légèrement différente. C’est toujours difficile à évaluer.

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Plus le même feeling qu’en 2023 

J’ai réalisé tôt que le feeling était très différent de la voiture de l’année dernière en termes d’équilibre”, a reconnu Verstappen.

À l’époque, notre voiture était encore beaucoup plus rapide que les autres, ou peut-être devrais-je dire que les autres n’étaient pas aussi bons à l’époque, donc à ce stade, nous pouvions encore compenser nos difficultés.

Dans les courses qui ont suivi, c’est allé de pire en pire. À un moment donné, notre voiture était tout simplement très difficile à piloter et, dans le même temps, les autres ont fait de réels progrès.”

Un des problèmes rencontrés par les écuries repose sur les évolutions apportées à leur plancher qui n’apportent pas toujours le gain souhaité.

Cela semble plus délicat que ce que tout le monde pense”, affirme Verstappen. “Pour l’instant, même McLaren retient un nouveau plancher, dont ils ne sont pas tout à fait sûrs. C’est beaucoup plus sensible avec les évolutions qu’avec les règlements précédents.

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La question de la soufflerie

Interrogé sur la soufflerie de Red Bull, Max Verstappen estime que son ancienneté n’était pas un problème avant cette saison.

C’est un sujet très difficile à aborder, mais il est plus compliqué de bien faire les choses qu’avec les anciennes voitures”, analyse-t-il. “C’est vrai que nous avons une soufflerie assez ancienne, mais jusqu’à cette année, elle faisait tout bien.

Certaines choses sont difficiles à comprendre. C’est le cas de toutes les autres équipes, à l’exception de McLaren. Toutes les équipes ont eu leurs propres problèmes, y compris celles qui disposent de souffleries modernes.

Je pense qu’il est extrêmement difficile de régler parfaitement les choses ou d’obtenir exactement les bonnes données. Cela peut être dû à beaucoup de choses dans la soufflerie elle-même ou à la façon dont elle est en corrélation avec la piste.

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Retour sur le bon chemin depuis Bakou

Red Bull s’est présenté à Bakou, mi-septembre, avec un plancher modifié, ce qui semble avoir été un retour “dans la bonne direction” pour l’écurie, même si paradoxalement elle a perdu la tête du championnat du monde constructeurs ce week-end-là.

Nous nous sommes sentis mieux”, indique Verstappen. “C’était déjà un bon pas pour nous. Je pense vraiment que nous allons dans la bonne direction maintenant, cela prendra du temps.

On ne peut pas changer quelque chose comme ça en une ou deux semaines. Mais je pense que l’équipe a été satisfaite de ce qu’elle a vu à Bakou.”

Red Bull apportera de nouvelles évolutions à Austin lors de la prochaine course. Un week-end américain qui pourrait donner les tendances des performances des écuries pour les six derniers Grands Prix où les deux titres mondiaux sont encore en jeu.

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Max Verstappen et Ayrton Senna mis en avant par Honda dans une campagne de pub

Les deux triples champions du monde de Formule 1 ont été choisis par Honda pour représenter une nouvelle campagne de pub nommée “Unstoppable Dreams” (des rêves inarrêtables).

Verstappen et Senna ont la particularité d’avoir remporté tous leurs titres mondiaux en étant propulsés par un moteur Honda.

Ayrton Senna au volant de sa McLaren en 1988, 1990 et 1991 et bien sûr beaucoup plus récemment pour Max Verstappen avec Red Bull en 2021, 2022 et 2023.

Actuel leader du championnat avec 52 points d’avance et six Grands Prix restants, le Néerlandais pourrait décrocher un quatrième titre consécutif avec un moteur Honda dans le dos.

Dans ce spot de pub, un poème est lu, apparaissant d’abord comme décourageant, avant de faire machine arrière et de prendre un tout autre sens, celui de la réussite.

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La saison 2021 de Verstappen fait partie de la narration de la pub

La saison 2021 de Max Verstappen est utilisée dans cette pub avec notamment des images de son accrochage avec Lewis Hamilton à Silverstone avant de voir le pilote Red Bull à Abu Dhabi où il a décroché son premier titre de champion du monde. 

Le spot “Unstoppable Dreams” sur la chaîne YouTube de Honda

La traduction du poème lu dans le spot : 

Vous ne vous souviendrez pas de mon nom
C’est la dernière fois
Vous me verrez au sommet
Mes doutes
Détruiront
Mes rêves
Plus je semble apprendre
Plus je semble perdre
Je veux continuer
Mais pas aujourd’hui
C’est le moment où j’abandonne

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Toto Wolff assure ne plus vouloir faire venir Max Verstappen pour l’instant

Toto Wolff s’est exprimé sur le cas Max Verstappen, estimant qu’il n’est plus nécessaire de l’attirer chez Mercedes pour le moment.

Le boss de l’écurie Mercedes se serait bien vu chiper le triple champion du monde néerlandais en vue de la saison prochaine, ayant aperçu une brèche s’ouvrir avec la situation instable chez Red Bull.

Toutefois, cet incroyable transfert ne s’est pas concrétisé, et Mercedes a misé sur son pilote maison, le jeune Andrea Kimi Antonelli, pour remplacer Lewis Hamilton en 2025.

Compte tenu des discussions entre Wolff et le clan Verstappen, des questions pouvaient toujours se poser sur l’avenir des pilotes Mercedes au-delà de la saison 2025. 

En effet, en cas d’une potentielle arrivée de Verstappen chez Mercedes en 2026, cela mettrait le duo Russell-Antonelli dans une situation complexe, avec une seule place pour deux pilotes.

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Wolff ne veut pas “flirter” avec Verstappen 

Nous restons en retrait”, a assuré Toto Wolff à Motorsport.com, interrogé sur le cas Verstappen.

Je pense que je l’ai déjà exprimé, et nous avons un point de vue similaire également du côté de Max : vous devez faire confiance à vos pilotes ou à votre équipe.”

Vous devez leur apporter tout le soutien possible pour qu’ils réussissent. Et ce n’est que si les choses tournent vraiment mal que vous envisagerez d’autres opportunités.”

Pour moi, c’est comme flirter à l’extérieur alors que vous êtes en train de faire fonctionner votre relation. Cela ne marche pas, je ne flirte pas à l’extérieur.”

“Ce n’est que si je veux changer, ou envisager un changement, que je chercherais à avoir une conversation. Et c’est la même chose de son côté. Nous sommes assez proches dans nos valeurs sur ce point, je pense.”

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Herbert, commissaire à Singapour, détaille pourquoi Verstappen a été sanctionné

Johnny Herbert, qui faisait partie des commissaires lors du Grand Prix de Singapour, s’est expliqué sur la sanction infligée à Max Verstappen suite à son langage utilisé.

Le jeudi à Singapour, lors de la traditionnelle conférence de presse FIA, Max Verstappen avait déclaré que sa “voiture était merdique”, utilisant en anglais le mot “fucked”.

Un mot relevé par la FIA et qui a valu à Max Verstappen d’aller s’expliquer devant les commissaires avant de finalement écoper de travaux d’intérêt général.

Alors que cette sanction a fait beaucoup parler dans le paddock à Singapour, Johnny Herbert, qui était au cœur de cette affaire via son costume de commissaire, a défendu le verdict rendu.

Les conférences de presse sont retransmises dans le monde entier”, a indiqué Herbert à Casino Hawks. “Il y a plus de gros mots qu’il n’y en a jamais eu. Une conférence de presse n’est pas l’endroit pour cela.”

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Une sanction “plus bénéfique” qu’une amende

“Certains journalistes ont dit que le sport essayait de faire des pilotes des robots”, poursuit Herbert. “Ce n’est pas le cas. Vous leur demandez simplement de ne pas dire de gros mots, ce qui, je pense, est la bonne chose à faire. La plupart des pilotes ne disent pas de gros mots.”

“L’incident nous a été rapporté en tant que commissaires. Nous avons eu une bonne discussion avec Max pendant 20 minutes, une demi-heure, dans ce qui était une situation difficile.

On pouvait voir sur son visage qu’il était très énervé. Mais lorsqu’il est parti, il a semblé apaisé par rapport à la procédure et à sa raison d’être. Il ne nous a pas blâmés en tant que commissaires.

En tant que commissaires, nous disposons d’un éventail d’outils pour sanctionner les pilotes. Nous sommes là pour appliquer les règles et prendre une décision ensemble.”

“Nous aurions pu lui infliger une amende, mais nous avons estimé qu’il serait plus bénéfique de l’amener à faire quelque chose de socialement responsable. C’est à Max et à la FIA de déterminer ce que sera cette action.

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La fin de la domination de Verstappen a aidé le Grand Prix d’Austin

Le promoteur du Grand Prix d’Austin, Bobby Epstein, a affirmé avoir vu un effet sur les ventes de billets de l’événement lorsque la domination de Max Verstappen a pris fin cette saison.

Cette année 2024 est devenue particulièrement intéressante depuis quelques mois avec quatre écuries remportant plusieurs victoires.

Pourtant, cela aurait été difficile à croire en tout début de saison quand Max Verstappen dominait sans grande adversité. 

Le promoteur de la course d’Austin, dans des propos rapportés par Reuters, a même craint que ce soit “l’année la plus faible en quatre ans depuis la pandémie”.

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“Nos ventes de billets ont vraiment décollé lorsque Max a cessé de gagner”

Toutefois, cette saison 2024 a fortement évolué, puisque Red Bull a été rattrapée et même désormais dépassée par McLaren au championnat constructeurs.

Une saison à deux visages, à tel point que cela a permis au Grand Prix d’Austin de faire “décoller” ses ventes à partir du moment où Max Verstappen s’est arrêté de gagner.

Nos ventes de billets ont vraiment décollé lorsque Max a cessé de gagner et que la compétition s’est intensifiée”, affirme ainsi Bobby Epstein, le promoteur du Grand Prix d’Austin.

Austin espère voir Ricciardo sur place 

Après avoir vu ses ventes de billets “décoller”, Austin doit maintenant faire face à un imprévu de dernière minute : l’absence du très populaire Daniel Ricciardo en piste.

Le promoteur “espère qu’il continuera à venir” et promet de “l’occuper” s’il se rendait au circuit.

Je ne suis pas sûr que les gens achètent des billets pour le voir courir s’il n’est pas dans une voiture compétitive, n’est-ce pas ?”, a indiqué Bobby Epstein.

“Je pense qu’il peut encore faire partie de la communauté de la F1 d’une manière assez significative. Et il est vraiment, vraiment aimé au Texas, et je pense qu’il se plaît ici.”

“J’espère qu’il continuera à venir ici parce qu’il y a beaucoup de gens qui aimeraient lui serrer la main, obtenir un autographe, prendre une photo ou simplement le voir en ville. Nous allons l’occuper.”

Le Grand Prix des États-Unis à Austin est le prochain rendez-vous au calendrier, du 18 au 20 octobre, et sera le théâtre du retour du format sprint.

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Verstappen et Alonso bientôt coéquipiers aux 24H du Mans ?

Le triple champion du monde de F1, Max Verstappen, se verrait bien participer aux 24H du Mans avec l’Espagnol Fernando Alonso comme coéquipier, les deux hommes ayant déjà discuté ensemble d’une telle opportunité a révélé le Néerlandais.

Max Verstappen – qui est sous contrat avec l’équipe Red Bull en F1 jusqu’en 2028 – n’a jamais caché qu’il souhaitait un jour participer à la plus prestigieuses épreuve d’endurance au monde sur le circuit de la Sarthe au Mans dans laquelle son père, Jos Verstappen, a triomphé en 2008 dans la catégorie LMP2.

Le Néerlandais a d’ailleurs comme projet de mettre sur pied d’ici 2025 une équipe d’endurance en catégorie GT3 via sa structure Verstappen.com Racing lancée en 2022 en partenariat avec Red Bull et qui rassemble différentes formes de sport automobile sous le même toit.

Interrogé sur ses chances de courir un jour en dehors de la Formule 1, Max Verstappen n’a pas hésité à citer Le Mans comme épreuve favorite, le pilote Red Bull révélant également au passage qu’il avait déjà eu une discussion avec Fernando Alonso – lui aussi vainqueur au Mans avec Toyota – pour une éventuelle collaboration dans le futur.

« J’aimerais vraiment faire Le Mans. » a indiqué Max Verstappen lors du récent Honda Racing Thanks Day qui s’est tenu au Japon.

« J’y suis déjà allé lorsque mon père courrait, l’ambiance est incroyable. C’est l’endurance, il y a beaucoup de gens, vous pilotez la nuit, au lever du soleil, je pense que c’est vraiment cool. »

Lorsqu’on lui a demandé quelle serait son équipe de rêve pour participer à la prestigieuse épreuve, Verstappen a cité le pilote Aston Martin Fernando Alonso, qui a remporté Le Mans à deux reprises en 2018 et 2019 : « J’en ai parlé à Fernando [Alonso]. Il a dit qu’il voudrait seulement recommencer avec moi. Ce serait vraiment cool. »

« Le seul problème, c’est que pour Le Mans il n’y a pas vraiment de poids minimum pour les pilotes. Je suis un pilote assez lourd, donc je dois trouver des coéquipiers légers pour compenser. Fernando est assez léger, donc ce serait plutôt bien, mais ensuite nous devrions en trouver un autre. Je dois jeter un œil à tout ça ! »

Le week-end dernier, Max Verstappen a remporté les 24 Heures de Daytona virtuelles auxquelles le Néerlandais a participé dans la catégorie GTD avec le Team Redline.

Max Verstappen pense avoir accompli sa mission en F1

A l’âge de 26 ans, le pilote Red Bull, Max Verstappen, estime avoir déjà atteint tous les objectifs qu’il a pu se fixer en Formule 1 et pense donc pouvoir raccrocher le casque et les gants si l’envie lui prend une fois le contrat avec son équipe arrivé son terme en 2028.

Depuis ses débuts en F1 en 2015, l’objectif de Max Verstappen a toujours été le même : devenir champion du monde. L’objectif ayant été atteint à trois reprises [2021, 2022 et 2023], le pilote Red Bull peut désormais commencer à penser à l’après F1, lui qui ne supporte pas vraiment le rythme effréné du calendrier de la catégorie reine qui n’a cessé de s’allonger au fil des années, ainsi que toute la routine propre à un pilote de F1 comme les rendez-vous marketing ou encore passer des journées entières dans un simulateur.

« J’ai toujours dit que 24 week-ends de course c’était trop. Mais il n’y a pas que les courses : tout ce qui les entoure rend les choses difficiles. » a expliqué le triple champion du monde dans un entretien accordé à Formule1.nl.

« Il y a toutes les activités marketing, les journées dans le simulateur et les obligations avec les sponsors personnels. Je n’ai plus vraiment de jours pour moi. »

De l’extérieur, la vie d’un pilote de Formule 1 peut sembler excitante, mais cette vie dictée par les voyages tout autour du globe tout au long de l’année demande beaucoup de sacrifices comme le souligne le Néerlandais : « Oui, et j’en parle souvent avec les gens autour de moi. »

« Tout cela entre en ligne de compte dans la décision quant à la durée pendant laquelle vous êtes prêt à continuer. Bien sûr, je suis heureux d’être dans cette position où je me trouve et de pouvoir faire ces choix par moi-même.

« L’objectif a toujours été de devenir champion du monde et de gagner des courses. Tout cela a été accompli. Je l’ai déjà dit : tout ce qui se passe après est un bonus. »

Sur les pistes depuis l’âge de quatre ans

Max Verstappen
Max Verstappen au Grand Prix d’Australie 2023

Sous contrat avec Red Bull Racing jusqu’en 2028, Max Verstappen sera alors âgé de 30 ans et le Néerlandais n’a jamais caché qu’il souhaitait fonder une famille. Si l’on prend en compte ses débuts en karting à l’âge de quatre ans, arrivé à 30 ans Verstappen aura alors passé une très grande partie de sa vie sur les circuits.

Lorsqu’on lui demande s’il n’a pas peur de l’après F1, le pilote Red Bull a répondu : « Ce sera différent, j’en suis conscient. Mais peut-être que ce sera aussi sympa. »

« Il y a beaucoup de pression sur vous pendant ces week-ends de course, année après année. C’est peut-être bien alors de commencer à faire des choses que vous aimez, à votre rythme. »

« Beaucoup de gens me disent que cette vie et la pression qui va avec vont me manquer. Mon père dit ça aussi. Mais personnellement, je ne le pense pas. » a ajouté le triple champion du monde.

« Si vous le faites depuis si longtemps et si souvent, vous en avez assez au bout d’un moment. Pas encore, bien sûr, mais il viendra un moment où vous en avez assez. »

« N’oubliez pas que je fais du karting depuis l’âge de quatre ans. A un moment donné, vous commencerez à vous demander quand vous pourrez arrêter de repousser vos limites pour obtenir les meilleurs résultats. »

En 2024, Max Verstappen entamera sa dixième saison en Formule 1 après avoir débuté en 2015 avec l’écurie Toro Rosso.

Max Verstappen utilisera le numéro 1 en F1 en 2024

Tout comme en 2022 et 2023, le pilote Red Bull, Max Verstappen, a choisi de conserver le numéro 1 – réservé au champion du monde en titre – sur sa monoplace pour la saison 2024 de Formule 1 qui débutera avec le Grand Prix de Bahreïn le 02 mars.

Depuis la saison 2014, les pilotes portent tous des numéros permanents en Formule 1, mais le champion du monde en titre peut s’il le souhaite porter le numéro 1 lors de la saison suivante et c’est ce que Max Verstappen a choisi de faire en 2024 pour la troisième année consécutive depuis son premier titre mondial décroché en 2021.

Le pilote Red Bull – qui a décroché son troisième titre en F1 en 2023 – a toujours souhaité porter ce numéro 1 sur sa monoplace depuis qu’il est devenu champion pour la première fois de sa carrière en 2021. Le Néerlandais avait alors expliqué aux médias à cette époque pourquoi il avait choisi de troquer son numéro permanent (le 33) contre le #1 réservé au champion du monde en titre.

« Combien de fois a-t-on l’opportunité de piloter avec le numéro 1? Et puis en plus, c’est bon pour le merchandising, donc c’est intelligent de le faire. » avait déclaré Verstappen fin 2021 lorsqu’on lui avait demandé s’il comptait porter le #1 en 2022.

Avant que Max Verstappen ne décroche ses trois titres consécutifs en F1, c’est le pilote Mercedes Lewis Hamilton qui pouvait choisir ou pas de porter le #1. Mais le septuple champion du monde – titré consécutivement en 2017,2018,2019 et 2020 – a toujours choisi de conserver son numéro permanent, le fameux #44.

La seule fois où l’on a pu voir la Mercedes de Lewis Hamilton affichant le fameux numéro 1 réservé au champion du monde en titre fut lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Abou Dhabi en 2018. Le Britannique avait alors « accepté » de porter ce numéro durant les essais pour que son équipe puisse faire des photos de sa monoplace avec le fameux numéro à des fins purement commerciales.

Après ce roulage, Hamilton a immédiatement récupéré son numéro 44 et a expliqué pourquoi il n’a jamais souhaité conserver le #1 : « Personnellement, je n’aime pas ça. » a déclaré Hamilton.

« Je n’aime pas du tout, parce que cela fait six ans que je suis ici, et je me souviens lorsque l’équipe avait le numéro 1 quand Jenson [Button] a remporté le titre [en 2009 sur la Brawn, qui est devenue Mercedes]. »

« Il est alors allé chez McLaren et a pris le numéro avec lui, cela faisait étrange de voir la McLaren avec le numéro 1. »

« Donc, depuis que nous sommes champions du monde, nous n’avons jamais eu le numéro 1 et je pense que c’est cool. »

Avant Lewis Hamilton, l’Allemand Nico Rosberg – champion du monde en 2016 avec Mercedes – n’a quant à lui jamais eu le temps de se poser la question de porter le numéro 1 ou non puisqu’il a immédiatement pris sa retraite du sport une fois son seul et unique titre décroché. 

Liste des engagés en F1 en 2024

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Verstappen va évoquer les limites de piste au briefing des pilotes ce vendredi

Le pilote Red Bull, Max Verstappen, va discuter avec la FIA et les pilotes de la grille de la question des limites de la piste ce vendredi lors du traditionnel briefing des pilotes à Imola.

Lors de la première course de la saison disputée à Bahreïn, Max Verstappen a dû rendre sa position à Lewis Hamilton en fin de course après avoir dépassé le pilote Mercedes en dehors des limites de piste au virage 4.

La réglementation était très claire dès le début du week-end à Bahreïn, puisque tous les pilotes ont été avertis qu’ils ne devraient pas prendre un avantage en franchissant les limites de la piste au virage 4, hors dans le cas de Verstappen, le Néerlandais avait dépassé Lewis Hamilton avec les roues de sa monoplace en dehors des limites de piste (bien que des images montrent que Verstappen avait doublé la Mercedes avant qu’il ne franchisse les limites).

Interrogé sur ce sujet très controversé, Max Verstappen a expliqué qu’il en parlerait ce vendredi lors du briefing des pilotes.

« Les choses peuvent être facilement résolues si vous mettez un mur ou du gravier. » a explique Verstappen à propos des limites de piste.

« En qualifications, nous devions rester sur le vibreur, donc, c’est aussi ce que je faisais en course, pour être propre. Mais ensuite, j’ai entendu dire que Lewis allait au large, alors je l’ai fait pendant deux tours, mais je n’ai pas été autorisé à en faire plus. »

« Je ne pense pas que vous devriez être en mesure de changer cela tout au long de la course. Soit vous pouvez aller large, soit pas. Je peux comprendre bien sûr avec mon dépassement en dehors des limites de la piste que ce n’est pas autorisé. »

« Nous en parlerons avec les pilotes et aussi avec Michael [Masi, directeur de course de la FIA]. Nous verrons ce qu’il en résultera. Je pense que c’était un peu compliqué en course. Je pense qu’avant la course c’était assez strict, et je pense que c’est une bonne chose, la façon dont cela été géré. »

« Mais définitivement, pendant la course, je crois pendant 30 tours ou quelque chose comme ça, Lewis est allé au large et il a gagné du temps là-bas. »

« Pour ma part, j’ai essayé durant deux tours, et ils m’ont dit de ne pas le faire. Donc, c’est un peu bizarre. Après, concernant mon dépassement, je pense que oui c’était tout à fait compréhensible. »

Pour information, la FIA a déjà prévenu les pilotes qu’à Imola trois virages (9,13 et 15) seront placés sous surveillance ce week-end pour le Grand Prix d’Émilie-Romagne.

Présentation GP Émilie-Romagne

Horner voit Verstappen comme une cible de choix pour Mercedes

Christian Horner, le directeur de l’équipe Red Bull, est persuadé que Max Verstappen sera la principale cible de l’équipe Mercedes lorsque le septuple champion du monde, Lewis Hamilton, décidera de prendre sa retraite de la F1.

Lorsqu’on lui a demandé s’il pensait que l’équipe championne du monde en titre pouvait un jour venir chercher son pilote vedette pour le placer dans une Mercedes, Horner a dit qu’il n’en doutait pas un seul instant, même s’il n’écarte pas l’idée que l’équipe du constructeur allemand cherchera également à placer ses propres jeunes pilotes.

« Je suis certain que si Lewis décide de s’arrêter, Max sera naturellement le pilote en tête de liste. Mais ils ont également George Russell et ils ont également d’autres pilotes à leur disposition. » explique Horner.

Pour faire en sorte de garder Max Verstappen dans le giron Red Bull, Christian Horner a admis que son équipe devrait faire en sorte de mettre à disposition du pilote néerlandais une machine capable de gagner, alors qu’une clause de performance permettrait à Verstappen de quitter l’écurie à la fin de la saison 2021.

« Bien-sûr, il y en a toujours eu [une clause de performance]. Il y a évidemment un élément de performance lié au contrat de Max. »

« Mais je suis convaincu que nous n’aurons pas besoin de faire référence à des clauses contractuelles et ce sera finalement à nous de livrer une voiture compétitive. C’est ce qu’il veut et c’est ce que nous voulons. »

Red Bull a annoncé ce lundi qu’elle continuerait d’utiliser le moteur Honda à partir de la saison prochaine dans le cadre d’un accord permettant à l’écurie autrichienne de s’approprier la propriété intellectuelle de Honda.

Du côté de chez Mercedes, le Britannique Lewis Hamilton a signé un nouveau contrat avec son équipe, mais ce dernier ne porte que sur une seule saison, ce qui veut dire que le septuple champion du monde pourrait être libre à la fin de la campagne 2021.

Toto Wolff répond aux récents propos de Christian Horner

Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, n’est pas d’accord avec les récents propos tenus par son homologue chez Red Bull, le Britannique Christian Horner.

Il y a quelques jours, Horner a déclaré à nos confrères de RacingNews365 que Max Verstappen était un bien meilleur pilote que Lewis Hamilton et que la pige réalisée par le jeune George Russell au volant de la Mercedes au Grand Prix de Sakhir 2020 en remplacement d’Hamilton, positif au Covid-19,  n’avait fait que confirmer son sentiment.

« Je pense qu’il est le meilleur, oui. » a affirmé Horner. « Les performances de Russell chez Mercedes l’ont confirmé pour moi. »

« Max et Lewis se démarquent pour moi, mais même si nous ne devons absolument pas être aveugles à tout ce que Hamilton a accompli, il a accès à un bon package tandis que Max doit tirer bien plus de sa voiture. »

« Vous pouvez le constater par le simple fait qu’un pilote Williams s’est qualifié directement sur la première ligne de la grille et a failli gagner la course. »

« Si quelqu’un devait monter dans la voiture de Max, s’il était atteint du coronavirus, il n’atteindrait jamais son niveau de performance. »

« Son rythme en qualifications est à un niveau extraordinaire et son approche de la course est excellent, ainsi que sa gestion des pneus.Max est devenu meilleur pour lire la course, donner des retours à l’équipe mais aussi, par exemple, pour gérer sa déception. »

« Si vous regardez sa performance à Abou Dhabi [dernière course de la saison 2020], sa pole était phénoménale. Max a contrôlé la course et a réalisé une performance mature du début à la fin. »

Toto Wolff pour sa part ne veut pas entrer dans ce débat avec son homologue, mais l’Autrichien insiste sur le fait qu’il est impossible de juger les performances d’un pilote sur une seule course.

« Horner ne peut pas s’empêcher de faire des commentaires en coulisses. Mais cela fait partie de son jeu. » a déclaré Wolff à l’ORF.

« L’avenir s’annonce radieux avec les talents à venir et dans la même voiture vous pourrez voir qui est le meilleur. »

« Mais nous n’avons pas encore vu Hamilton courir contre Russell, donc nous ne pouvons pas juger [de sa performance]. Nous n’avons pas vu non plus Charles Leclerc au volant d’une voiture compétitive. »

Pour terminer, Toto Wolff n’a pas manqué de glisser un petit tacle à Christian Horner, qui devra gérer cette année un tout nouveau duo de pilotes chez Red Bull avec l’arrivée de Sergio Perez aux côtés de Max Verstappen.

« J’ai une haute opinion de Sergio Perez et je suis vraiment curieux de savoir comment il va se comparer à Max Verstappen. » conclut Wolff.