McLaren et Fernando Alonso en passe de se séparer

Fernando Alonso et McLaren auraient mis fin à leur partenariat après quatre saisons en F1 et deux participations à l’Indy 500.

Selon plusieurs sources fiables, le double champion du monde de F1 et l’équipe McLaren n’ont plus d’intention de collaborer après la débâcle de cette année à l’Indy 500, où ils n’ont pas réussi à se qualifier, beaucoup d’observateurs reprochant à  McLaren un manque de préparation de la part de l’équipe.

Toujours selon ces sources, les deux parties ont décidé de ne pas renouveler leur accord et ont envisagé une séparation à l’amiable.

Le double champion du monde a quitté l’équipe McLaren en Formule 1 à la fin de la saison dernière, mais fait toujours affilié à la marque en tant qu’ambassadeur, alors que récemment, l’Espagnol a pu tester la MCL34 lors d’essais privés à Bahreïn.

Mais récemment, l’équipe McLaren en Formule 1 a déclaré qu’elle ne comptait pas faire rouler Fernando Alonso au cours des six prochains mois, l’écurie de Woking préférant se concentrer sur son travail avec ses deux pilotes officiels, Carlos Sainz et Lando Norris.

« Nous n’avons pas l’intention de le faire participer à d’autres sessions de tests en F1 cette année, car nous nous concentrons sur Carlos et Lando. » a déclaré un porte parole de l’équipe McLaren il y a quelques semaines.

« Il est tout à fait libre de poursuivre avec d’autres opportunités dans le sport automobile et nous le soutiendrons. »

Après avoir annoncé l’arrêt de son programme avec Toyota en WEC, il semblerait donc que Fernando Alonso ait décidé désormais de couper ses liens avec McLaren, mais le pilote espagnol n’a toujours pas annoncé ses plans pour le futur.

Pierre Gasly sous pression

C’est désormais officiel, Helmut Marko a posé un ultimatum au Français Pierre Gasly pour qu’il prouve qu’il mérite sa place au sein de l’équipe Red Bull Racing.

Systématiquement battu par son coéquipier Max Verstappen depuis le début de la saison, Pierre Gasly a une nouvelle fois déçu au Grand Prix d’Autriche en terminant à la septième position à un tour de son coéquipier, qui a remporté la course.

En cette période de mercato en Formule 1, la situation semble donc de plus en plus compliquée pour le pilote français, et ce ne sont pas les derniers propos tenus par Helmut Marko auprès d’Autobild qui rassureront les fans de Pierre Gasly.

Helmut Marko a été très clair, il laisse à Pierre Gasly jusqu’à la pause estivale pour « s’améliorer », soit jusqu’au Grand Prix de Hongrie qui se disputera le 4 août à Budapest.

S’exprimant sur les résultats obtenus par les deux pilotes Red Bull à Spielberg le week-end dernier, Helmut Marko a révélé que Pierre Gasly ne disposait pas du nouvel aileron avant apporté par Red Bull, ce qui pourrait expliquer en partie la différence de performance entre les deux pilotes sur le Red Bull Ring.

« Cela peut en partie s’expliquer. » a déclaré Marko. « Nous avions deux nouveaux ailerons avant, ce qui fut un grand pas en avant, mais malheureusement, il n’en restait plus qu’un seul pour la course et nous l’avons donné à Max. »

« Néanmoins, Gasly doit s’améliorer, surtout sur les dépassements. Il doit décrocher des résultats avant la pause estivale, mais je suis certain que nous allons y arriver avec lui. »

Helmut Marko : « Max sait ce qu’il a chez nous et avec Honda »

Helmut Marko assure qu’il n’est pas inquiet de voir partir Max Verstappen chez la concurrence, comme cela a été évoqué ces derniers jours dans la presse.

Après la première victoire de la saison de Max Verstappen au Grand Prix d’Autriche dimanche dernier, Helmut Marko se dit rassuré sur ses chances de pouvoir garder encore quelques années son jeune poulain chez Red Bull.

Pur produit Red Bull, Max Verstappen est devenu le plus jeune pilote de l’histoire à rentrer en Formule 1 à l’âge de 17 ans et 166 jours au Grand Prix d’Australie 2015 avec l’écurie Toro Rosso.

Le Hollandais a ensuite été rapidement promu chez Red Bull la saison suivante au Grand Prix d’Espagne en remplacement de Daniil Kvyat, où il a d’ailleurs décroché sa toute première victoire en Formule 1.

Considéré par beaucoup comme le futur Ayrton Senna, Max Verstappen a une nouvelle fois marqué les esprits au Grand Prix d’Autriche en remontant de la huitième position pour dépasser le leader de la course à deux tours de la fin et pour finalement s’imposer.

Selon Helmut Marko, cette première victoire de la saison a été une étape importante pour montrer à Max Verstappen que la collaboration Red Bull-Honda va s’avérer payante d’ici quelques temps.

« La victoire de dimanche était une étape importante, Max sait ce qu’il a chez nous et avec Honda, et les gens de Honda ont montré de quoi ils étaient capables sur le Red Bull Ring. » a déclaré Helmut Marko à Autobild.

« La première fois qu’ils ont utilisé la logiciel moteur plus agressif, ce fut un grand pas pour nous. Mais il y en aura un autre avec la prochaine mise à jour du moteur à Monza. »

« Nous progressons aussi sur le châssis à chaque course, donc, je peux désormais dire avec certitude que lorsque les autres s’affaiblissent, nous sommes là. »

Mercedes reconnaît que son problème de surchauffe est lié au concept de la W10

L’équipe Mercedes se retrouve face à un problème lié au refroidissement de son moteur lorsque les températures deviennent trop élevées comme ce fut le cas en Autriche.

Au Grand Prix d’Autriche, les deux pilotes Mercedes ont clairement manqué de rythme en course parce que l’équipe du constructeur allemand a voulu ménager la mécanique sur ses deux monoplaces en raison d’une surchauffe moteur.

Les températures ont dépassé les 35 degrés à Spielberg le week-end dernier et Mercedes a donc ouvert la carrosserie de la W10 au maximum, notamment sur le dessus du capot moteur (cheminée) et sur les côtés de l’appui-tête, au dessus des pontons.

En plus de ces ouvertures, les pilotes ont reçu l’ordre de ménager la mécanique en effectuant un lift and coast plus long que d’habitude (levé du pied de l’accélérateur avant les zones de freinage), alors que la puissance du moteur a également été réduite, ce qui a eu un impact direct sur les performances de l’auto dans les lignes droites.

Andrew Shovlin a expliqué dans sa traditionnelle vidéo d’après course que c’est le concept même de la W10 qui ne permet pas un refroidissement optimal du moteur.

« Fondamentalement, la monoplace n’a pas de radiateurs suffisamment grands. » explique Andrew Shovlin, responsable de l’ingénierie chez Mercedes.

« Nous avons été un peu trop optimistes sur le système de refroidissement et cela n’a pas apporté les résultats que nous espérions, et cela signifie que nous n’arrivons pas à maintenir des températures suffisamment fraîches durant les courses où il fera chaud. »

« Nous avons déjà commencé à travailler sur les systèmes avant l’Autriche pour corriger le problème, et il devrait y avoir des progrès. Mais le problème est vraiment lié au concept de base de la voiture, parce que nous voulions un package très resserré. »

« Cela nous pénalise donc du côté du refroidissement, mais nous avons de nombreux projets autour de ce problème de refroidissement en particulier, afin d’améliorer la situation. »

Le tracé de Silverstone resurfaçé à nouveau pour accueillir la F1

Pour la seconde année consécutive, le tracé de Silverstone a été resurfaçé, après les plaintes de la part des pilotes l’an dernier.

L’an dernier, de graves problèmes de drainage dus à la pluie, avaient obligé les organisateurs du MotoGP à annuler purement et simplement la manche 2018 du championnat du monde, alors qu’en Formule 1, plusieurs pilotes se sont plaints des bosses présentes sur le tracé après un premier resurfaçage.

Le champion du monde Lewis Hamilton n’avait d’ailleurs pas hésité à critiquer la société en charge des travaux à l’époque : « Les personnes qu’ils ont embauchées ont fait le pire travail. » a déclaré le pilote Mercedes en 2018.

Pour cette année, les travaux de resurfaçage ont donc été supervisés par la FIA et Michael Masi, le nouveau directeur de course depuis le décès soudain de Charlie Whiting en début d’année. Selon Michael Masi, les travaux de resurfaçage se sont bien déroulés cette année.

Il faudra donc s’attendre à ce que la piste de Silverstone soit beaucoup plus lisse que l’an dernier, ce qui devrait perturber les équipes, qui n’auront finalement plus aucune donnée fiables sur lesquelles s’appuyer pour les réglages de base des monoplaces.

Les premières séances d’essais libres du Grand Prix de Grande-Bretagne seront donc cruciales la semaine prochaine pour toutes les équipes.

Esteban Ocon et Valtteri Bottas au volant de la Mercedes W08 à Goodwood

Le Français Esteban Ocon et Vallteri Bottas seront au volant de la Mercedes W08 au Festival de vitesse de Goodwood en Angleterre.

Véritable fête de l’automobile, le Festival de vitesse de Goodwood est devenu un incontournable pour les constructeurs automobile, qui sont chaque année de plus en plus nombreux à venir y présenter des nouveautés.

Ce festival organisé chaque année fin-juin début-juillet permet aux visiteurs de venir admirer des centaines de voitures et motos dans une course de côte unique au monde regroupant différentes catégories, dont la Formule 1.

La longueur totale de cette montée située sur la propriété de l’organisateur est de 1,86 km et le record est toujours détenu pat Nick Heidfeld, qui a franchi la ligne d’arrivée au volant d’une McLaren MP4-13 en 41,6 secondes en 1999.

Esteban Ocon et Valtteri Bottas présents

Ce week-end, Mercedes a mis à disposition d’Esteban Ocon et Valtteri Bottas une Mercedes W08 avec laquelle Lewis Hamilton est devenu champion du monde en 2017.

Esteban Ocon sera aux commandes de la W08 ce vendredi 5 juillet et ce samedi 6 juillet, tandis que Valtteri Bottas prendra le relais ce dimanche 7 juillet.

Suivre le festival de vitesse en direct

https://youtu.be/VeSVC5UqmVE

Carlos Sainz : « Le fait de se battre contre Renault est un pas en avant »

Carlos Sainz estime que le simple fait de se battre contre Renault au championnat du monde des constructeurs prouve les grands progrès de McLaren cette année.

L’équipe de Formule 1 McLaren occupe actuellement la quatrième position au classement des constructeurs avec 20 points d’avance désormais sur l’écurie Renault.

Se remémorant la saison 2018, alors qu’il était encore un pilote Renault, Carlos Sainz se souvient de l’écart important qu’avait McLaren sur Renault à pareille époque l’an dernier.

« A propos de Renault, ce n’est pas tellement que nous puissions nous battre avec eux cette année, mais plutôt de combien avons-nous réduit l’écart par rapport à eux depuis l’année dernière. » explique l’ancien pilote Renault Carlos Sainz, qui est désormais passé chez McLaren.

« Je me souviens très bien qu’au Paul Ricard en 2018, Fernando Alonso (ancien pilote McLaren) était entre une demi-seconde et huit dixièmes derrière Renault. »

« Sur certaines courses, Renault sera en avance, et sur d’autres, nous le serons. Mais le fait d’être dans la bataille avec eux est déjà un bon pas en avant. »

Au Grand Prix d’Autriche, les deux pilotes McLaren ont terminé dans le top dix à l’arrivée de l’épreuve, tandis que les deux pilotes Renault n’ont marqué aucun point.

Les caractéristiques de la piste et les mises à jour ont boosté Ferrari en Autriche

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, pense que les caractéristiques du circuit Red Bull Ring ont joué un rôle clé dans la performance de la SF90 au Grand Prix d’Autriche.

Au Grand Prix d’Autriche, neuvième manche de la saison 2019, le pilote Ferrari Charles Leclerc a décroché la pole position le samedi et a bien failli remporter sa première course de Formule 1 le dimanche au volant d’une monoplace très performante.

Malheureusement pour Leclerc, le pilote Red Bull Max Verstappen s’est réveillé au 30e tour de course et a effectué une remontée incroyable au volant de sa RB15 motorisée par Honda pour finalement franchir la ligne d’arrivée le premier, devant un Charles Leclerc déçu de voir pour la seconde fois de l’année une potentielle victoire s’envoler.

Mais du côté de chez Ferrari, on préfère regarder la performance de la SF90 dans sa globalité et même si aucun des deux pilotes n’a remporté l’épreuve autrichienne, Mattia Binotto se dit satisfait du niveau de performance de la monoplace après quelques mises à jour introduites depuis le Grand Prix de France.

« Je pense que les caractéristiques de la piste (en Autriche) ont été l’un des facteurs clés. Comme nous l’avions prévu, le Paul Ricard a été un week-end difficile et en arrivant en Autriche, nous savions que nous pourrions avoir une meilleure chance. » explique Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia Ferrari.

« Mais nous savions aussi que nous améliorerons notre voiture, donc, je pense que c’est une combinaison des deux facteurs. »

« Après le Paul Ricard, nous avions dit que la voiture s’était améliorée par rapport à Barcelone, (en Autriche) Nous avions des améliorations sur la voiture, qui allaient toutes dans la bonne direction et qui ont donné confiance aux pilotes. »

« Serons-nous capables de nous battre pour la victoire sur toutes les pistes ? Je ne pense pas encore. Il y aura des pistes qui sont plus difficiles pour nous. Mais encore une fois, d’ici là, nous pourrons peut-être développer davantage et je pense que nous ne pourrons le voir que course par course. »

Pirelli dévoile sa sélection de pneus pour le Grand Prix d’Italie

Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, a dévoilé les pneumatiques qui seront mis à disposition des équipes pour le Grand Prix d’Italie 2019.

Programmé le 8 septembre 2019 sur le circuit de Monza, le Grand Prix d’Italie sera la dernière manche européenne de la saison avant que la Formule 1 ne s’envole vers l’Asie.

Pour le Grand Prix d’Italie, Pirelli a décidé d’opter pour les gommes C2, C3 et C4 de sa gamme, soit les mêmes que pour les Grands Prix d’Australie, Chine, Azerbaïdjan, France, Autriche, Allemagne et Hongrie.

Rappelons que chaque pilote se doit de conserver un train de pneus tendres pour la Q3, alors que ces gommes devront être retournées à Pirelli à l’issue de la séance de qualifications pour les pilotes classés dans le top dix.

Les autres pilotes pourront quant à eux les garder pour la course, tandis que chaque pilote devra avoir au moins deux trains de pneus durs et médiums pour la course, dont un devra être utilisé.

Les pneus choisis par Pirelli pour le GP d’Italie 2019

Italy GP NOMINATIONS

 

Andreas Seidl : « Dans notre position, nous devons prendre des risques »

Le nouveau patron de McLaren a semble t-il réussi son pari de ramener une nouvelle dynamique au sein de l’équipe britannique.

Cette année, l’équipe McLaren occupe la quatrième place au classement des constructeurs et se positionne clairement comme la meilleure des autres.

La progression de l’équipe britannique est spectaculaire et il semble désormais bien loin le moment où McLaren prenait le départ de chaque Grand Prix avec plusieurs pénalités moteur lorsque Honda était encore fournisseur d’unité de puissance à Woking.

Depuis 2018, McLaren a fait appel à Renault concernant la motorisation, alors qu’au niveau du management, c’est l’Allemand Andreas Seidl (ancien patron de Porsche en endurance) qui a repris les commandes de l’équipe depuis cette saison.

Coïncidence ou pas, depuis l’arrivée d’Andreas Seidl c’est une écurie McLaren performante à laquelle doivent faire face les autres équipes cette année.

« Je suis une personne qui encourage les gens qui prennent des risques et je les protège en cas de problème. » explique Andreas Seidl, le team principal de McLaren à Crash.net.

« Vous devez donc accepter que des erreurs se produisent, et bien-sûr, nous devons essayer d’éviter cela dans un premier temps, et nous devons aussi faire en sorte que cela ne se reproduise pas une seconde fois. »

« Mais dans la position dans laquelle nous nous trouvons, nous devons prendre des risques. Pour pouvoir faire cela, il faut aussi avoir de nouveau confiance au sein de l’équipe. Nous devons avoir une culture et un esprit particuliers, et je pense que c’est quelque chose que nous devons reconstruire ensemble. »

« J’ai été impressionné lorsque j’ai débuté par l’atmosphère positive et la tendance que nous avions, et il faut impérativement continuer dans ce sens. »

« Le plus important pour moi est d’avoir un développement continu, une amélioration constante de l’équipe dans l’usine et ailleurs. Je veux dire par là qu’il est aussi important que nous prenions notre temps pour nous assurer de revoir nos méthodes, outils et tout ce que nous utilisons pour développer. »

« Il faut reprendre la confiance au sein de l’équipe, mais il faut aussi avoir le courage de prendre des décisions conceptuelles risquées, ce que d’autres équipes très expérimentées et confiantes peuvent faire. »

« Il est aussi important de montrer qu’avec les arrêts et les stratégies de course nous pouvons nous battre avec les grands, car il est clair qu’il reste un écart en termes de performance, et cela prendra du temps. »

Sebastian Vettel : « La Formule 1 est devenue trop complexe »

Le quadruple champion du monde de F1 Sebastian Vettel pense que la Formule 1 doit totalement se réinventer en laissant la part belle au talent des pilotes.

Pour l’Allemand, les règles instaurées en catégorie reine ces dernières années n’ont fait qu’augmenter ce sentiment de manque de spectacle, notamment parce que les pilotes sont désormais moins « libres » d’exprimer leur talent au volant de leur machine devenues trop complexes pour le commun des mortels.

Interrogé sur ce qu’il aimerait faire pour améliorer la situation, Sebastian Vettel ne passe pas par quatre chemins et propose de brûler les règlements actuels pour repartir d’une feuille blanche.

« La Formule 1 doit penser à elle-même. » a déclaré le pilote Ferrari Sebastian Vettel lors d’un entretien accordé à Servus TV (qui appartient à Red Bull).

« Que voulez-vous rajouter exactement ? Vous voulez que l’on préserve la complexité en mettant l’accent sur la technologie, ou vous voulez que cela reste un sport amusant ? 

« Je pense que ces deux choses vont de plus en plus loin. La Formule 1 n’est plus révolutionnaire. Si nous regardons le développement du pilotage, le pilote sera remplacé à un moment donné. »

« La version pionnière de la Formule 1 n’aurait donc pas de pilotes, et je ne pense pas que ce soit très agréable. »

« Nous sommes dans un vortex dont il nous est difficile de sortir. Les courses devraient avoir une valeur plus importante, tout comme nous devrions rendre les dépassements plus simples. »

« La Formule 1 doit divertir, il doit y avoir l’homme et la machine à la limite absolue. Nous devons commencer avec de nouvelles règles, en brûlant les règles actuelles que quelque-uns veulent maintenir. La Formule 1 est devenue trop complexe. »

Charles Leclerc sur Vettel : « Il a l’air plus motivé que jamais »

Le Monégasque Charles Leclerc estime que son coéquipier Sebastian Vettel est « plus motivé que jamais » pour remporter un cinquième titre dans sa carrière.

Beaucoup d’observateurs estiment que Sebastian Vettel a perdu toute motivation chez Ferrari depuis deux ans maintenant, ce qui n’est absolument pas l’avis de son coéquipier Charles Leclerc.

Selon le Monégasque, qui a rejoint l’équipe Ferrari cette année, et qui a déjà battu Sebastian Vettel à plusieurs reprises en piste, la motivation du pilote allemand est restée intacte.

« Je ne le vois pas démissionner, il a l’air plus motivé que jamais et il travaille dur pour faire de son mieux pour l’équipe. » déclare Charles Leclerc.

« C’est agréable de voir comment il travaille, je pense aussi qu’il gère bien la pression, parce que même quand vous avez gagné tous les titres qu’il a déjà remportés, il y a toujours de la pression. »

Interrogé pour savoir si le fait de le battre à la régulière pourrait inciter Sebastian Vettel à prendre sa retraite prématurément, Charles Leclerc a répondu : « Je pense que même si je le bat, ce n’est pas la raison pour laquelle il arrêterait sa carrière. »

Au classement des pilotes 2019, Sebastian Vettel est actuellement quatrième du championnat avec 13 points d’avance sur son coéquipier Charles Leclerc.

La F1 n’est toujours pas la priorité de Lamborghini

L’Italien Stefano Domenicali a de nouveau démenti une éventuelle entrée de Lamborghini en Formule 1.

Selon Domenicalli, faire rentrer la marque Lamborghini en catégorie reine du sport automobile demanderait un investissement bien trop élevé.

Lamborghini a participé aux différentes réunions des motoristes en vue de l’élaboration du règlement pour la saison 2021, mais après ces réunions de travail, le PDG de la marque avait été très clair sur le sujet: Lamborghini ne viendra pas en Formule 1.

Les investissements trop importants pour rentrer en Formule 1 ont poussé le groupe Volkswagen (à qui appartient la marque Lamborghini) à se concentrer principalement sur ses propres projets sportifs et la production de voiture de série.

Interrogé à nouveau pour savoir si Lamborghini n’aurait pas changé d’avis depuis septembre dernier, le PDG de la marque a insisté sur le fait que les investissements sont bien trop importants.

« La Formule 1 n’est pas un projet pour nous, pour le moment, nous ne sommes pas intéressés par cela. » a déclaré Domenicalli. « Cela nécessite un investissement beaucoup trop important pour nous. »

Si les coûts diminuent…

Le PDG de Lamborghini n’est toutefois pas opposé à l’arrivée de Lamborghini en Formule 1 si les coûts pour mettre en place une écurie de F1 diminuent à l’avenir.

« Si nous voulions entrer en Formule 1 aujourd’hui, les coûts pour mettre sur pied une écurie compétitive seraient bien trop élevés pour un constructeur comme le nôtre. » affirmait Domenicalli il y a quelques mois.

« Mais si les coûts diminuent et que la Formule 1 accepte de revoir son modèle de fonctionnement, alors pourquoi pas ? »

 

Binotto défend Vettel

Souvent critiqué pour ses erreurs en course lorsqu’il est sous pression, le pilote Ferrari  Sebastian Vettel a reçu le soutient de son patron Mattia Binotto.

L’ingénieur italo-suisse a trouvé excessives les critiques formulées à l’encontre de Sebastian Vettel, et selon lesquelles le quadruple champion du monde ne supporterait pas la pression en course.

Cette année encore, Sebastian Vettel a de nouveau été critiqué pour avoir « craqué » au Grand Prix de Bahreïn lorsque Lewis Hamilton lui a mis la pression en course, ou bien plus récemment au Grand Prix du Canada, lorsque le pilote allemand a effectué une sortie de piste sous la pression du pilote Mercedes.

« Il s’agissait de situations de course dans lesquelles Sebastian était à la limite absolue. » a expliqué Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia Ferrari.

« Ce n’est certainement pas une tâche facile pour lui, il rêve de devenir champion du monde avec Ferrari, et nous le soutenons. »

« Il a beaucoup d’expérience, de compétences et d’habiletés, à la fois comme homme d’équipe et comme leader, avec un grand enthousiasme pour ce qui concerne le travail. » a ajouté Mattia Binotto.

Leclerc et Vettel confirmés chez Ferrari en 2020

Ces derniers jours, Mattia Binotto a confirmé que le line-up de pilotes ne changerait pas chez Ferrari la saison prochaine, balayant ainsi les rumeurs selon lesquelles un certain Fernando Alonso pourrait revenir à Maranello en 2020.

« Je ne peux que confirmer ce que Sebastian (Vettel) a déjà dit: nous avons deux pilotes avec des contrats en cours. »

« Notre line-up pour la saison prochaine est fixé, et nous n’avons aucune raison de le changer. Je pense que les choses sont claires. »

Claire Williams : « Nous réduisons progressivement l’écart »

Claire Williams a déclaré que son équipe commençait à faire de bons pas en avant, après un début de saison 2019 désastreux.

En retard sur la production de sa nouvelle monoplace cet hiver, l’équipe Williams s’est présentée aux essais hivernaux avec trois jours de retard par rapport aux autres équipes de la grille.

La FW42 a très vite montré ses faiblesses en piste et accusait déjà un retard conséquent sur les autres monoplaces dès les essais hivernaux.

C’est donc sans surprise que l’équipe Williams se retrouve bonne dernière du championnat après les neuf premières courses de l’année et sans avoir marqué le moindre point.

Mais Claire Williams, la directrice de l’écurie de Grove, assure que son équipe est en progression depuis quelques courses, même si cela ne se voit pas forcément.

« Nous avons une équipe de gestion technique très compétente qui est en place depuis le congé de Paddy (Lowe) au mois de mars. » explique Claire Williams.

« Nos concepteurs en chef, Doug McKiernan et Adam Carter, travaillent avec notre responsable de la conception, ainsi qu’avec Dave Robson, responsable de l’ingénierie au bord de la piste, et ils travaillent très bien ensemble. »

« Comme tout le monde l’a vu au cours des dernières courses, nous avons été en mesure d’apporter de nouvelles pièces sur la piste. La plupart d’entre elles ont été adoptées parce qu’elles ont montré de meilleurs niveaux de performance et que nous sommes en train de réduire progressivement cet écart. »

L’équipe Williams introduira une grande mise à jour sur la FW42 pour le Grand Prix d’Allemagne : « Le nouveau package que nous allons introduire est principalement lié à l’aérodynamique, et nous sommes impatients de voir comment ça va se passer. » souligne Claire Williams.

« Nous faisons donc de bons pas dans la bonne direction, et c’est vraiment agréable. Ce fut évidemment très difficile chez Williams au cours des derniers mois, et nous avons enfin l’impression que nous nous dirigeons à nouveau dans la bonne direction. »

Un départ définitif de Paddy Lowe

Il y a quelques jours, Paddy Lowe a annoncé son départ définitif de l’équipe Williams de façon volontaire, alors qu’officieusement, Lowe a été remercié en début d’année par l’écurie britannique.

Interrogée pour savoir si un remplaçant serait bientôt annoncé, Claire Williams déclare que l’équipe évalue actuellement plusieurs options.

« Nous examinons actuellement les options qui s’offrent à nous et ce qui conviendrait le mieux à notre structure. Donc, dès que nous aurons pris une décision et que nous pourrons faire une annonce, nous la partagerons. »

Pat Fry, qui est en train de quitter l’équipe McLaren semble être un sérieux prétendant pour remplacer Paddy Lowe chez Williams.

Pour information, les deux pilotes Williams ont tout de même terminé le Grand Prix d’Autriche avec deux tours de retard sur les leaders pour George Russell et trois tours pour Robert Kubica.

Hulkenberg espère que les problèmes de Renault en Autriche étaient dus au tracé

Le pilote Renault Nico Hulkenberg espère que les problèmes de performance rencontrés par Renault en Autriche étaient dus essentiellement au tracé du Red Bull Ring.

Nico Hulkenberg, qui s’est qualifié en douzième position en Autriche, a finalement pris le départ depuis la quinzième place sur la grille en raison d’une pénalité suite à un changement de moteur.

Le pilote Renault a finalement franchi la ligne d’arrivé à la treizième position, juste derrière son coéquipier Daniel Ricciardo, alors que l’Allemand a déclaré qu’il avait dû se battre avec sa monoplace durant toute la course.

« La conclusion est que rien n’a vraiment fonctionné. » a expliqué Hulkenberg. « Nous avons eu beaucoup de problèmes avec la voiture, mais aussi avec les freins. »

« Nous avons commencé à avoir plus de problèmes durant la course, un comportement étrange, comme un freinage carré, et il était parfois difficile de contrôler la voiture. »

« Même dans les lignes droites, on avait l’impression que l’avant était très léger comme si vous étiez remorqué par une autre voiture. »

« Ce n’était certainement pas facile là-bas. Les Alfa Romeo n’étaient pas loin devant, mais suivre une autre voiture est tellement difficile dans ces virages, nous n’avions pas assez de rythme pour nous en sortir.

« Ces problèmes étaient spécifiques et nouveaux, et évidemment c’était un peu surprenant pour nous. L’Autriche a toujours été un circuit particulier pour Renault les années précédentes, et nous n’avons jamais vraiment vécu de bonnes expériences. »

« J’espère que tout cela est spécifique à la piste, nous allons devoir approfondir la question avant la semaine prochaine, examiner les données, et voir ce qui se passe. »

Avec aucun point marqué en Autriche la semaine dernière, l’équipe Renault (cinquième) se retrouve désormais distancée de 20 points par McLaren au championnat du monde des constructeurs.

Mercedes compte sur des températures plus fraîches à Silverstone pour régler ses problèmes de surchauffe

L’équipe Mercedes espère rencontrer des températures plus fraîches à Silverstone lors de la prochaine course, afin de pouvoir régler ses problèmes de surchauffe constatés en Autriche.

Au Grand Prix d’Autriche, Mercedes a signé l’un de ses pires résultats de l’année avec « seulement » une troisième position pour Valtteri Bottas à l’arrivée de l’épreuve et une cinquième place pour Lewis Hamilton.

Les deux pilotes ont rencontré des problèmes de surchauffe moteur durant la course, ce qui les a obligés à lever le pied pour ménager la mécanique.

Pour la prochaine course, qui se disputera en Angleterre sur le tracé de Silverstone, Toto Wolff espère que les températures seront un peu plus fraîches qu’en Autriche, afin de permettre à l’équipe de régler ses problèmes avant le Grand Prix d’Allemagne et celui de Hongrie, où les températures y sont généralement plus élevées qu’en Grande-Bretagne.

« Nous comptons vraiment beaucoup sur le temps typique anglais à Silverstone pour que nous puissions gagner un peu de temps pour régler nos problèmes. » explique le directeur exécutif de Mercedes, Toto Wolff.

« Il n’y a pas de doute à avoir, nous n’avons pas d’autres solutions que de régler nos problèmes pour les prochaines courses européennes à Hockenheim et Budapest, nous n’avons pas d’autres options. »

Selon Grosjean, les pilotes sont les seuls à savoir ce qui est bon pour la F1

Romain Grosjean a déclaré que les pilotes de Formule 1 allaient pouvoir apporter une contribution cruciale dans les prises de décision visant à modeler la réglementation pour 2021.

Récemment, une réunion a eu lieu à Paris entre la F1, la FIA et les équipes pour aborder les sujets importants concernant les futures règles en 2021. Durant cette réunion, quelques pilotes étaient également présents, dont Lewis Hamilton et Nico Hulkenberg.

Romain Grosjean de son côté, devait lui aussi s’y rendre, mais le Français a subi un cambriolage dans sa maison en Suisse quelques heures avant de partir pour Paris et a donc dû annuler son déplacement.

« Je devais aller à Paris, mais j’ai été cambriolé. Je ne pouvais pas laisser ma femme, alors, j’ai dû annuler à la dernière minute. » a déclaré Romain Grosjean.

« Mais j’irai aux prochaines, les pilotes seront présents, nous avons été invités, et nous sommes les seuls à savoir vraiment ce qui est nécéssaire ou non pour de meilleures courses, et pour avoir de meilleures sensations dans la voiture. »

« On parle de beaucoup de choses qui, à notre avis, ne feraient pas une grande différence. Au moins, lorsque nous y serons, nous pourrons expliquer nos sentiments, et ce que nous pensons pouvoir faire pour améliorer les courses. »

100% des pilotes adhérent au GPDA

Le fait que tous les pilotes actuellement sur la grille soient membres du GPDA (Association des Pilotes de Grand Prix) est un vrai plus selon Romain Grosjean.

« C’est bien que le GPDA compte 100% d’adhérents. C’est le plus fort taux qu’il n’y ait jamais eu je pense. »

« Avec Lewis (Hamilton) en tant que champion du monde, c’est un atout. Mais nous sommes tous sur la même longueur d’onde, et si vous parlez aux pilotes, nous avons tous les mêmes souhaits et espérons que cela se produira. »

Kevin Magnussen : « J’ai pu rentrer chez McLaren parce que mon père y a couru »

Le Danois Kevin Magnussen a admis que c’ést grâce à son père qu’il a pu rejoindre la prestigieuse équipe McLaren en 2014 aux côtés de Jenson Button.

En 2014, l’équipe McLaren a titularisé le jeune Kevin Magnussen en remplacement de Sergio Perez, dont le contrat n’a pas été renouvelé.

Magnussen était à l’époque tenu en haute estime par le clan McLaren, qui le suivait et le soutenait depuis quelques années déjà, tout comme son père à la fin des années 90.

Le père de Kevin Magnussen a réussi à effectuer une pige pour McLaren-Mercedes en 1995 à l’occasion du Grand Prix du Pacifique en remplacement de Mikka Hakkinen.

Malheureusement, Jan Magnussen n’a pas réussi à trouver de volant pour la saison suivante et devra se rabattre sur le DTM.

« Mon père a pensé que ce serait agréable de le revivre à travers moi. » explique Kevin Magnussen dans le dernier podcast de la Formule 1.

« Cela ressemblait beaucoup à la façon dont il était lui-même arrivé chez McLaren (en 1995 en remplacement de Mika Hakkinen, victime d’une crise d’appendicite). »

« J’ai pu rentrer chez McLaren parce que mon père y a couru. Martin Witmarsch ( ancien team principal de l’équipe McLaren) a d’ailleurs dit ‘Nous avons encore des choses à terminer avec les Magnussen’. »

« Je pense qu’ils devaient penser qu’il auraient pu faire mieux avec mon père à l’époque. Mais cela a également mis beaucoup de pression et les attentes étaient grandes. Ils cherchaient souvent à savoir si je ferais les mêmes erreurs que mon père. »

Fin 2014, McLaren annonce l’arrivée de Fernando Alonso en remplacement de Kevin Magnussen pour la saison 2015, le pilote danois quant à lui devient troisième pilote pour l’équipe de Woking.

Le directeur technique de Honda ne savait pas trop quoi faire sur le podium

Le directeur technique de Honda admet qu’il ne savait pas trop quoi faire dimanche dernier lorsqu’on lui a demandé de monter sur le podium en Autriche, après la victoire de Max Verstappen.

Grâce à sa victoire dimanche dernier au Grand Prix d’Autriche, Max Verstappen a offert à Honda sa toute première victoire depuis le retour du motoriste japonais en Formule 1 en 2015 avec l’équipe McLaren.

Pas du tout habitué à devoir monter sur le podium pour célébrer la victoire, Toyoharu Tanabe a admis qu’il ne savait pas trop quoi faire.

« J’ai été surpris quand on m’a dit de monter [sur le podium]. Je ne savais pas ce que je devais faire et c’est pourquoi je suis monté sur le podium plus tard que d’autres personnes. » a expliqué Tanabe au site de la Formule 1.

« Normalement, vous devez arriver avant l’hymne national – je pensais que je devrais être là pour cela, mais j’étais un peu en retard. »

« Mais j’ai rejoint l’équipe par la suite. C’était ma première fois. J’étais inquiet de savoir quoi faire et personne ne me l’a dit ! »