Red Bull a identifié le problème de la RB15

Quatrième à l’arrivée du Grand Prix de Bahreïn, Max Verstappen a admis qu’il n’était pas satisfait du comportement de sa monoplace le week-end dernier.

Le Hollandais Max Verstappen a dû lutter durant tout le week-end avec une RB15 nerveuse du train arrière, mais grâce à sa journée de tests ce mardi à Bahreïn, le pilote Red Bull a pu pointer du doigt le problème qui l’a agacé tout le week-end.

Malgré l’arrivée de la pluie en fin de matinée ce mardi, Max Verstappen a pu boucler 62 tours et a signé le meilleur chrono de la journée en 1.29.379, devant Mick Schumacher.

« C’était un peu humide, ce qui est étrange, mais dans l’ensemble, je pense que nous avons passé une bonne journée. » a déclaré Max Verstappen.

« Nous avons réussi à faire beaucoup de tours pour nous aider à mieux comprendre notre performance ce week-end, et je pense que nous avons déjà beaucoup appris, c’est donc très positif. »

« Nous n’avons que très peu de jours [de tests] pour bien comprendre la voiture, et lors d’un week-end de course, tout va si vite que des journées comme celle-ci sont très utiles. »

« Nous savions ce qui ne fonctionnait pas ce week-end en termes de grip arrière, nous avons donc essayé de travailler dessus et je pense que nous avons beaucoup appris. »

Schumacher n’a pas essayé d’être plus rapide que Verstappen

Second au classement final lors de la première journée des tests à Bahreïn, Mick Schumacher assure qu’il n’a pas essayé d’être plus rapide que Max Verstappen, qui a terminé la séance en tête ce mardi.

Le jeune pilote allemand s’est vu confier le volant de la Ferrari SF90 ce mardi à Bahreïn, une première aux commendes d’une Formule 1 moderne pour le fils du septuple champion du monde Michael Schumacher.

Interrogé pour savoir s’il était à fond avec sa Ferrari ce mardi, Schumacher a insisté sur le fait qu’il n’était pas là pour signer le meilleur chrono et qu’il s’est contenté de suivre le programme.

« Je n’ai pas essayé d’être plus rapide que Verstappen, j’ai travaillé sur le programme préparé par l’équipe. » assure Mick Schumacher.

« Il s’agit de ma première saison en Formule 2 et je veux absolument passer en Formule 1 parfaitement préparé en tant que pilote. Seul le temps nous dira quand je serai prêt, et je préfère y aller pas à pas. »

« Vous savez, Verstappen a beaucoup plus d’expérience que moi en F1, donc, pour l’instant, je suis satisfait de mon pilotage et de la confiance que j’ai acquise. »

Mick Schumacher est à nouveau en piste aujourd’hui pour la seconde et dernière journée des tests privés à Bahreïn, mais l’Allemand est désormais au volant de l’Alfa Romeo Racing C338.

Ross Brawn : « Le modèle Haas fonctionne bien »

Ross Brawn, le manager sportif de la F1, a une nouvelle fois défendu le modèle économique utilisé par l’équipe Haas en Formule 1, qui utilise de nombreuses pièces en provenance de chez Ferrari depuis son arrivée en Formule 1 en 2016.

Ces dernières semaines, certains concurrents de l’équipe Haas [particulièrement Renault] ne cessent de se plaindre du modèle économique utilisé par l’équipe américaine ces dernières années.

Selon le patron de Renault, Cyril Abiteboul, le fait que Haas puisse se servir dans la banque d’organes de Ferrari sans jamais investir massivement dans le développement des pièces, est tout simplement déloyal vis à vis des équipes d’usine comme Renault.

Selon Abiteboul, les investissements ne sont pas comparables entre une équipe d’usine et une « équipe B », alors que plusieurs autres écuries utilisent désormais ce modèle économique comme Toro Rosso [qui se sert chez Red Bull Technologies] ou encore Williams, qui utilise la boîte de vitesses et le moteur Mercedes.

Mais pour le manager sportif de la Formule 1, ce modèle fonctionne très bien et va exactement dans la direction que souhaite prendre la catégorie reine du sport automobile en limitant les dépenses de chaque équipe.

En outre, ce modèle économique permettrait à plusieurs autres équipes de rentrer en Formule 1 à l’avenir, ce qu’elles ne pourraient peut-être pas faire si elles devaient dépenser des sommes astronomiques en développement.

« Nous devons dissiper les doutes de certaines équipes sur le fait de travailler en collaboration avec des équipes majeures telles que Ferrari. » a déclaré Ross Brawn.

« Nous devons veiller à ce que tout soit correctement écrit, pour que tout le monde sache ce qui est autorisé et ce qui ne l’est pas. »

« Il y a certaines zones d’ombres qui doivent être clarifiées, mais le « modèle Haas » est un bon modèle, il fonctionne bien, et je souhaite que nous ne le détruisons pas. »

Alonso : « Schumacher a un bel avenir devant lui »

Le double champion du monde de F1 Fernando Alonso prédit un bel avenir au jeune Mick Schumacher, qui a fait ses débuts en F1 cette semaine avec Ferrari lors des essais privés à Bahreïn.

Le pilote espagnol Fernando Alonso est de retour au volant d’une Formule 1 cette semaine dans le cadre des essais privés à Bahreïn où il travaille en collaboration avec Pirelli au volant d’une McLaren MCL34 dédiée au manufacturier italien.

Lors de sa première journée ce mardi, Alonso était ravi de voir le nom emblématique de Schumacher à côté du sien sur l’écran d’affichage des temps, cela lui a rappelé de bons souvenirs lorsqu’il se battait en piste pour le championnat du monde avec le père de Mick, Michael Schumacher.

Outre ce détail, Fernando Alonso pense que Mick Schumacher connaîtra un bel avenir dans le sport automobile.

« Evidemment, je ne l’ai pas rencontré en piste, mais c’était agréable de voir son nom ce matin sur l’écran [écran d’affichage des temps], ‘M. Schumacher et F. Alonso.' ». a expliqué l’Espagnol.

« Je pense qu’il a un bel avenir parce qu’il s’est bien comporté dans les catégories inférieures, et je pense que cette année est très importante pour lui avec la F2 car il y a quelques uns des meilleurs pilotes ayant une grande expérience en Formule 2, la saison ne sera donc pas facile. »

Pour sa première journée derrière le volant d’une Formule 1 moderne, Mick Schumacher a terminé à la seconde position avec sa Ferrari ce mardi. Ce mercredi, le pilote allemand est au volant de l’Alfa Romeo Racing pour la dernière journée d’essais à Bahreïn.

Plus de courses et des week-ends repensés à partir de 2021

Le manager sportif de la F1, Ross Brawn, a déclaré qu’il n’y aurait pas de « révolution » dans le format des week-ends de course en 2021, mais qu’il y aurait quelques ajustements « subtils ».

Ross Brawn révèle que les week-ends de course à partir de la saison 2021 vont évoluer afin de permettre aux équipes d’encaisser plus facilement l’ajout de courses au calendrier déjà bien chargé en F1.

« C’est plus une évolution plus q’une révolution, avec des éléments du week-end peaufinés pour améliorer le spectacle mais également pour améliorer les conditions de travail des équipes, notamment avec l’ambition d’agrandir le calendrier au-delà des 21 courses actuelles. » explique Ross Brawn à Sky Sports.

« Nous cherchons à rationaliser le week-end pour les équipes mais pas en termes d’action sur la piste. Nous voulons avoir deux ou trois courses de plus par saison, mais nous pensons pouvoir le faire en évitant de surcharger les équipes en essayant d’affiner leurs week-ends. »

« Pour vous donner un exemple, il y a un couvre-feu, une limite d’horaires pour que les équipes puissent travailler le vendredi soir et le samedi soir mais pas le jeudi. Elles travaillent donc toute la nuit de jeudi pour se préparer. »

« Nous devons améliorer notre mode de fonctionnement. Des caisses entrent à tout moment de la journée dans le paddock remplies de nouvelles pièces [pendant un week-end de course]. »

« Nous pouvons arrêter ça. Nous pouvons dire que la voiture qui se présente est celle qui fait la course. Cela évite tout le fret, tout le travail accompli pendant un week-end de course. »

Vers des Q4 en qualifications

Brawn a également confirmé que le format des qualifications pourrait encore évoluer et pourrait être divisé en quatre parties le samedi au lieu des trois actuelles.

« Nous travaillons sur un format de qualification similaire à celui que nous avons maintenant. Un système par élimination où les meilleures voitures se disputent les meilleures places. Nous pourrions obtenir plus d’action et nous aurons donc une heure d’action intense. »

Mercedes piégée par la pluie à Bahreïn perd cinq heures de roulage

Les équipes de F1 ont perdu un précieux temps de roulage ce mardi à Bahreïn avec l’arrivée de la pluie sur le circuit de Sakhir, une situation inattendue qui a même piégé les champions du monde en titre.

L’équipe Mercedes n’avait absolument pas prévu qu’il allait pleuvoir à Bahreïn et n’a donc pas jugé utile de s’encombrer avec des pneus pluie pour ces tests privés, une grosse erreur qui a privé Mercedes de roulage pendant cinq heures.

« La pluie était un peu une surprise ! Ce n’était pas prévu et cela nous a coûté quatre ou cinq heures de notre programme. » explique Andrew Shovlin, ingénieur en chef chez Mercedes.

« Nous avons sélectionné les pneus pour ces essais en décembre et nous n’attendions pas de pluie, nous avons choisi uniquement des pneus secs. »

« Donc, une fois que la piste était bien mouillée, nous n’avions pas d’autre choix que d’attendre qu’elle sèche à nouveau. Toutefois, ce n’est pas une journée perdue. »

« Nous avons passé en revue quelques éléments aérodynamiques dans la matinée et avons réussi à collecter des données utiles sur certains éléments de développement. »

« Nous allons réorganiser un peu nos plans pour demain [mercredi], nous ne réussirons pas à faire tout ce que nous espérions, mais avec un temps convenable, nous devrions pouvoir en couvrir la majeure partie. »

Schumacher : « comme à la maison »

Tous les projecteurs étaient naturellement tournés vers lui aujourd’hui à Bahreïn pour la première journée des tests privés durant lesquels il a signé le deuxième meilleur temps.

Mick Schumacher, 20 ans, a fait ses débuts au volant d’une Formule 1 moderne ce mardi avec la Scuderia Ferrari, qui lui a permis de participer aux essais privés organisés à Bahreïn.

L’Allemand, fils du septuple champion du monde de F1, a vécu une première journée inoubliable derrière le volant de la Ferrari SF90.

« Les premiers sensations que je peux vous décrire sont bonnes, je me sentais déjà chez moi. » a déclaré Mick Schumacher au terme de sa première journée de tests à Bahreïn avec Ferrari.

« C’était magnifique de faire mes premiers tours de roue et de voir tous ces gars travailler sur la voiture, travailler avec moi. Je me suis senti très à l’aise, je me suis senti chez moi. »

« La première sensation que j’ai eu lorsque je suis sorti en piste pour la première fois et que j’ai appuyé sur les gaz c’est « wouah, cette machine a tellement de puissance ». »

« Je me sentais bien, il y a tellement de potentiel dans la voiture avec la vitesse de passage dans les virages et en traction, c’est difficile à décrire. »

« Je suis sûr qu’il y a beaucoup plus à venir, vous pouvez freiner plus tard, plus tard, et encore plus tard, mais la voiture s’arrêterait de la même façon. C’était vraiment fou. »

Mick Schumacher sera de retour en piste demain mercredi au volant de l’Alfa Romeo C38.

Locataire d’un baquet très convoité, Bottas n’a « aucune pression »

Valtteri Bottas assure qu’il ne ressent aucune pression supplémentaire cette saison chez Mercedes, malgré le fait que le Finlandais a terminé la campagne 2018 à la cinquième position.

Cinquième au championnat du monde l’an dernier, Valtteri Bottas a été reconduit par son écurie Mercedes pour la saison 2019.

Mais la place du pilote finlandais est extrêmement convoitée par beaucoup de pilotes, dont le Français Esteban Ocon, qui s’est retrouvé troisième pilote Mercedes après avoir perdu son baquet chez Racing Point.

Mais malgré cela, Valtteri Bottas assure qu’il ne ressent aucune pression supplémentaire cette année, alors que le coéquipier de Lewis Hamilton peut se targuer d’être leader du championnat après les deux premières courses de la saison.

« Je peux vous assurer que cette année je ne ressens aucune pression, vraiment, aucune pression. » insiste le pilote Mercedes.

« Pour ce qui est de mon baquet, je dirais qu’il est normal que tout le monde aspire à l’avoir. Il est normal d’être en F1 et de vouloir être dans le meilleur endroit possible. »

En ce qui concerne ses chances au championnat du monde en 2019, Valtteri Bottas ne veut pas mettre la charrue avant les bœufs. Le Finlandais sait que le championnat sera long et serré.

« C’est un très long championnat et nous n’en sommes qu’à la seconde course. Pour le moment c’est bien, mais nous avançons course par course. » conclut Bottas.

Fernando Alonso livre son verdict après une journée au volant de la MCL34

Fernando Alonso a enfin pu prendre le volant de la McLaren MCL34 ce mardi lors de la première journée des essais privés à Bahreïn.

Officiellement à la retraite depuis la fin de la saison dernière, Fernando Alonso reste tout de même ambassadeur de l’équipe britannique et accessoirement pilote d’essais.

Au volant de la McLaren MCL34 pour la toute première fois ce mardi, le pilote espagnol a pu donner son ressenti après une journée de roulage perturbée par la pluie, et alors qu’il devait suivre à la lettre le programme imposé par Pirelli.

« C’est un pas en avant dans tous les domaines de la voiture. » a déclaré Alonso au terme de sa journée de travail à Bahreïn.

« Je pense que la voiture a plus d’adhérence, elle a moins de traînée dans les lignes droites et le moteur est plus performant. »

« Globalement, je pense que la voiture va dans la bonne direction. Evidemment, nous avons vu lors des deux premières courses qu’il nous reste encore une étape à franchir avant d’affronter les trois meilleures équipes. »

« Mais dans un premier temps, je pense que nous sommes capables de nous battre avec la quatrième équipe [la plus rapide] ou du moins mener le milieu de peloton. C’est la cible. »

Red Bull admet avoir plus de problèmes avec son châssis que sur le moteur Honda

Le patron de l’équipe Red Bull Racing, Christian Horner, admet que le châssis de la RB15 ne permet pas à ses pilotes d’exploiter au mieux les pneus.

Bien que Max Verstappen ait signé le meilleur temps d’une première journée de tests perturbée par la pluie à Bahreïn, la Red Bull RB15 a rencontré des difficultés le week-end dernier au Grand Prix de Bahreïn.

Le pilote Hollandais a terminé la course à la quatrième position à Bahreïn, et son coéquipier Pierre Gasly n’a pas pu faire mieux que huitième en partant depuis la treizième place.

Max Verstappen, qui fait entièrement confiance à son équipe, a déjà demandé à Red Bull Racing de faire son maximum pour essayer de trouver un rythme plus décent face à Mercedes et Ferrari.

« J’étais frustré ce week-end, mais parfois, tout ne peut pas aller bien, mais tant qu’ils comprennent d’où vient le problème. » a déclaré Verstappen au micro de Ziggo Sport.

« Je ne sais pas si nous allons tester des nouveautés [au cours des essais privés à Bahreïn], mais au moins, ils sont occupés à l’usine pour introduire de nouvelles choses aussi rapidement que possible. »

« Nous sommes troisièmes du championnat du monde, nous essayons donc de perdre le moins de points et espérons pouvoir avoir la voiture sous contrôle le plus rapidement possible. »

Des problèmes sur le châssis, pas du côté de Honda

De son côté, Christian Horner, le patron de l’équipe Red Bull Racing, exempte Honda de toute faute et admet que le plus gros problème de la RB15 réside dans le châssis. En particulier, la gestion des pneus est devenue un vrai casse-tête pour l’équipe de Milton Keynes.

« Nous avons plus de questions sur le châssis que sur le moteur Honda. » admet Christian  Horner. « Ferrari était très forte à Bahreïn, et Mercedes a eu beaucoup de chance. »

« Afin de voir où nous en sommes, nous devons d’abord savoir pourquoi Ferrari était aussi forte. Elle ressemblait à une équipe complétement différente [par rapport à Melbourne] et c’est pourtant la même. »

« Pour l’instant, nous ne pouvons pas tirer le meilleur parti des pneus, et je pense que les pilotes font de leur mieux. Mais si vous les écoutez, ils ne sont pas très contents de la voiture. »

Max Verstappen le plus rapide d’une journée perturbée par la pluie

Max Verstappen a signé le temps le plus rapide de cette première journée d’essais à Bahreïn en 1,29.379, une journée largement perturbée par l’arrivée de la pluie.

Derrière, Mick Schumacher, Lando Norris, Romain Grosjean, Alex Albon, Lewis Hamilton, Daniel Ricciardo, Lance Stroll, Carlos Sainz et Antonio Giovinazzi complètent le top dix.

Oui vous avez bien lu, il a plu sur le circuit de Sakhir ce mardi, ce qui a sévèrement compromis la journée de travail des équipes, qui ne s’attendaient pas à rencontrer de telles conditions dans le désert.

D’ailleurs, les équipes ont tellement été prises au dépourvu par ces conditions climatiques qu’elles n’avaient tout simplement pas prévu de venir participer à ces tests privés avec des pneus pluie.

La journée a donc été coupée en deux aujourd’hui avec du roulage en matinée, puis un long moment à ne rien faire dans le garage entre 12h00 et 16h00.

Vers les 16h00, la pluie s’est arrêtée et la piste est devenue suffisamment sèche pour permettre à tous les pilotes de se remettre au travail pour une dernière heure.

Alonso en piste avec McLaren

Le double champion du monde de Formule 1 était en piste aujourd’hui avec l’équipe McLaren au volant de l’une des monoplaces spécialement mises à disposition de Pirelli pour le développement de ses gommes.

L’Espagnol a pu boucler un peu moins de 50 tours de circuit aujourd’hui, il termine cette première journée au onzième rang.

Daniil Kvyat, qui était aussi au service de Pirelli au volant de la seconde monoplace, a terminé quant à lui au quatorzième rang.

Mick Schumacher fait ses débuts en F1

Le fils du septuple champion du monde de Formule 1, Michael Schumacher, a fait ses débuts en Formule 1 ce mardi en prenant les commandes de la Ferrari SF90.

Malheureusement pour lui, la pluie l’a obligé à rester au garage une longue partie de la journée, tous comme les autres pilotes. Il termine cette première journée d’essais à la seconde position.

Demain Mercredi, le jeune pilote allemand prendra le volant d’une autre F1 moderne, celle de l’équipe Alfa Romeo Racing.

Pas grand chose à retenir de cette première journée

Comme vous l’avez compris, il n’y a pas grand chose à retenir de cette première journée d’essais privés à Bahreïn qui a été perturbée par l’arrivée de la pluie.

Inutile de vous préciser que les temps signés aujourd’hui n’ont absolument aucune valeur, tandis que les équipes travaillent essentiellement sur la fiabilité de leurs machines pendant ces tests, ainsi que sur le développement de certaines pièces spécifiques pour certaines courses de la saison.

Demain, la seconde journée des tests débutera à 09h00 [heure locale] pour se terminer à 18h00.

 

Pneus : Ferrari opte pour un choix plus conservateur à Shanghai

Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, vient de dévoiler les choix de pneus de chaque pilote pour la troisième manche de l’année en Chine.

Pour cette troisième course de la saison 2019, qui se déroulera en Chine, Ferrari est l’équipe ayant fait le choix le plus conservateur face à Mercedes ou Red Bull.

Pour le Grand Prix de Chine, Pirelli a mis à disposition des équipes les pneus C2, C3 et C4 et une grande majorité des pilotes ont choisi un maximum de pneus C4.

Seuls les deux pilotes Ferrari, ceux de Williams et le Français Pierre Gasly ont décidé de ne choisir que sept trains de pneus C4, les autres ayant tous décidé d’en utiliser huit.

Les pilotes Mercedes quant à eux sont sur une stratégie différente également avec Bottas qui a choisi un train de pneus durs supplémentaire par rapport à son coéquipier Lewis Hamilton.

Notez également que le pilote Ferrari Charles Leclerc a choisi un train de pneus Médiums supplémentaire par rapport à son coéquipier Sebastian Vettel, tandis que l’Allemand aura à sa disposition un train de pneus durs de plus que Leclerc.

Le Grand Prix de Chine 2019, qui sera la 1000e course depuis la création du championnat du monde de Formule 1, se déroulera le 14 avril à Shanghai.

Les pneus de chaque pilote pour le GP de Chine

 

Verstappen n’est pas satisfait de la RB15, mais fait confiance à Red Bull

Les deux pilotes Red Bull n’étaient pas satisfaits du comportement de leur monoplace à Bahreïn le week-end dernier, mais Max Verstappen reste confiant.

Quatrième à l’arrivée de la seconde manche de la saison, Max Verstappen, tout comme son coéquipier Pierre Gasly, a souffert ce week-end à Bahreïn au volant d’une monoplace compliquée à comprendre.

Mais le jeune pilote Red Bull reste tout de même confiant quant à l’introduction de prochaines mises à jours sur la RB15.

Cette semaine, Red Bull est encore à Bahreïn pour les deux journées de tests privés organisés sur le circuit de Sakhir, et l’équipe devrait travailler pour faire en sorte de régler les problèmes rencontrés avec le châssis de la RB15 le week-end dernier.

« J’étais frustré ce week-end, mais parfois, tout ne peut pas aller bien, mais tant qu’ils comprennent d’où vient le problème. » a déclaré Verstappen au micro de Ziggo Sport.

« Je ne sais pas si nous allons tester des nouveautés [au cours des essais privés à Bahreïn], mais au moins, ils sont occupés à l’usine pour introduire de nouvelles choses aussi rapidement que possible. »

« Nous sommes troisièmes du championnat du monde, nous essayons donc de perdre le moins de points et espérons pouvoir avoir la voiture sous contrôle le plus rapidement possible. »

Vettel sous le feu des critiques

Comme l’on pouvait s’en douter, la presse italienne n’a pas été très tendre avec Sebastian Vettel au lendemain du Grand Prix de Bahreïn remporté par Mercedes, qui a signé un doublé.

Véritable religion en Italie, la Scuderia Ferrari doit non seulement supporter la pression de ses adversaires dans le championnat du monde de Formule 1, mais aussi et surtout, les critiques de la presse italienne au lendemain de chaque défaite.

Le fiasco du Grand Prix de Bahreïn ne déroge pas à la règle et a naturellement donné du grain à moudre à nos confrères transalpins.

La presse italienne reconnaît clairement que Charles Leclerc est « l’homme du moment » chez Ferrari, mais met sévèrement en doute la continuité de Sebastian Vettel dans l’équipe après une prestation moyenne dimanche dernier à Bahreïn de la part de l’Allemand.

Les principaux journaux italiens estiment que Sebastian Vettel est l’un des problèmes de la Scuderia et n’hésitent pas à placer déjà le jeune Mick Schumacher à la place de son compatriote allemand. La Stampa recommande même à Sebastian Vettel de « se trouver un coach pour se raser la moustache de toute urgence. »

« Ferrari devrait envisager un avenir dans lequel Vettel n’a pas sa place, Mick Schumacher pourrait très vite être aussi talentueux que Charles Leclerc. » a écrit Le Corriere Dello Sport.

« Ferrari revient à Maranello après Bahreïn avec une chose claire et deux problèmes. La chose claire, c’est Charles Leclerc, et ses deux problèmes sont la fiabilité et Sebastian Vettel. » peut-on lire dans La Gazetta Dello Sport.

« Vettel a perdu son aileron avant et ses nerfs…Leclerc est le véritable rival de Lewis Hamilton. » écrit La Repubblica

« Charles Leclerc a tout simplement humilié le quadruple champion du monde. » conclut Corriere della Sera.

Norris a impressionné McLaren en 2018 lors de ses séances d’essais libres

Pour signer Lando Norris, McLaren n’a pris en compte que les résultats obtenus par le Britannique en essais libres l’an dernier, plutôt que ses résultats en F2.

Considéré comme un futur champion de Formule 1, Lando Norris n’a pas complétement convaincu lors de sa saison en Formule 2 en 2018 durant laquelle il a terminé second. Malgré cela, McLaren lui a fait confiance en décidant de le titulariser pour 2019 aux côtés de Carlos Sainz.

Mais avant d’officialiser son arrivée au sein de l’équipe McLaren, Norris a pu participer à huit séances d’essais libres au cours de la saison 2018, afin de permettre au jeune britannique de se familiariser avec sa future nouvelle équipe, les procédures propres à la F1 et mémoriser certains circuits du calendrier de la Formule 1.

Zak Brown, le patron de l’équipe basée à Woking en Angleterre, admet que McLaren s’est basée sur les résultats de ces essais et non sur les résultats obtenus par Norris en Formule 2 pour prendre sa décision.

« Nous avons vu ce qu’il était capable de faire dans notre monoplace de Formule 1. » déclare Zak Brown, le PDG de McLaren.

« C’est le plus important pour nous, lors de ses essais [en 2018 pendant les essais libres], il a été plus rapide que Stoffel [Vandoorne] et presque aussi rapide que Fernando Alonso. »

« Ses retours techniques étaient bons également, et nous nous sommes davantage appuyés sur cela, plutôt que sur ses résultats en Formule 2. »

Lando Norris a marqué ses premiers points en Formule 1 le week-end dernier à Bahreïn en franchissant la ligne d’arrivé à la sixième position.

Jusque là, le Britannique n’a commis aucune erreur depuis ses débuts en Australie, mais Brown pense qu’il serait logique que son jeune pilote fasse une erreur tôt ou tard pour sa première saison en F1.

« Il finira par faire une erreur. S’il fait quelque chose de stupide en Chine [prochaine course], ce ne sera pas très grave. En revanche, s’il avait endommagé la voiture dés la première séance d’essais libres en Australie, cela aurait été différent. »

« De manière générale, je dirais que Lando et Carlos font du très bon travail. Si vous regardez les autres équipes, certains des pilotes sont un peu plus brouillons que les nôtres. »

Grosjean : « Si tout le monde m’aimait ce ne serait pas drôle »

Souvent critiqué par les fans pour ses erreurs en Grand Prix, Romain Grosjean assure qu’il n’écoute pas les critiques des gens et préfère se concentrer sur lui-même et sur sa passion qu’est le sport automobile.

Interrogé par notre confrère Laurent Dupin à Bahreïn pour savoir s’il avait désormais suffisamment d’expérience et tous les outils pour gérer les déceptions en Grand Prix, Romain Grosjean admet que c’est sa famille qui l’aide à relativiser.

« Non, c’est toujours dur. La famille à la maison, mes enfants, ma femme m’aident beaucoup à relativiser les choses et quand je suis avec eux peut importe que j’ai gagné ou pas, je reste un super héros et un papa qui fait de la Formule 1, et ça, c’est quelque chose d’assez unique et magique. » explique Romain Grosjean au micro de Canal + lors d’un entretien réalisé avant le départ du Grand Prix de Bahreïn.

En Formule 1 jusqu’à 40 ans ?

Concernant le reste de sa carrière en F1, Romain Grosjean pense être arrivé à mi-carrière et se voit bien rester en catégorie reine du sport automobile encore quelques années.

« Je n’ai pas de boule de cristal, mais pour moi, je suis à mi-carrière. Je me vois à mi-carrière, je vais avoir 33 ans dans quelques semaines, et je me dit que jusqu’à 39 ans, comme Kimi [Raikkonen], peut-être 40 ans, c’est pas impensable. »

« Maintenant, vous dire est-ce que je serai champion du monde au moment je poserai mon casque et mes gants, je n’en ai aucune idée. J’ai envie de l’être et c’est un rêve que j’ai depuis que je suis tout petit, mais est-ce que j’y arriverai ou pas, malheureusement ça ne dépend pas que de moi. »

Grosjean et les critiques

Le pilote français est très apprécié des fans de F1, mais certains d’entre-eux n’hésitent pas à le critiquer sur les réseaux sociaux dés que le pilote Haas est en difficulté, comme ce fut le cas l’année dernière en début de saison où Grosjean a commis quelques erreurs.

« Tant mieux ! [rire] Après si tout le monde m’aimait ce ne serait pas drôle. Je pense que dans la vie on a tous des gens qui nous soutiennent et qui nous apprécient, et des gens qui nous apprécient moins. »

« Des fois les gens ne vous apprécient pas, mais ne vous connaissent pas. Après voilà, je fais mon petit bonhomme de chemin, je suis très heureux quand je reçois du soutient de certains fans que j’ai la chance maintenant de connaître, qui ont fait pas mal de Grands Prix et avec qui je communique un petit peu. »

« Ça fait toujours chaud au cœur, et puis ceux qui pensent qui font toujours mieux que moi, tant mieux pour eux. »

Rappelons qu’au Grand Prix de Bahreïn, Romain Grosjean a dû abandonner en raison d’un contact qui a endommagé sa monoplace en début de course avec la Racing Point de Lance Stroll.

Mercedes veut régler son problème de vitesse en ligne droite avant la Chine

Alors que l’équipe Mercedes a signé un doublé dimanche dernier à Bahreïn, Toto Wolff, le patron de l’écurie du constructeur allemand, est bien conscient que la chance était du côté de Mercedes ce week-end.

Largement dominée depuis le début du week-end par Ferrari, l’équipe Mercedes repart finalement de Bahreïn avec un doublé lui permettant de s’envoler au championnat du monde des constructeurs face à Ferrari.

Après cette seconde manche de la saison, le patron de Mercedes est bien conscient que ce doublé était inespéré au vu du rythme des deux Ferrari tout le week-end et veut que son équipe travaille désormais pour comprendre pourquoi la Scuderia était aussi rapide dans les lignes droites à Sakhir.

« Nous avons eu de la chance, je pense que le dieu de la course était avec nous. » a déclaré Toto Wolff, directeur exécutif de l’équipe Mercedes.

« Notre stratégie a bien fonctionné, Hamilton a mis la pression à Vettel, mais la vérité c’est que Leclerc était le plus rapide. »

« Nous sommes repartis avec 43 points ce week-end, mais il est clair que nous avons été très chanceux aujourd’hui et que c’est notre fiabilité, et non notre rythme qui nous a fait gagner la course. »

« Nous manquons de vitesse en ligne droite, ce qui sera très important en Chine [prochaine étape]. Nous devons donc rester unis et analyser pourquoi nous avions du mal à suivre le  rythme aussi bien en qualifications qu’en course. »

« C’est un combat très serré et nous devons nous assurer d’être au niveau afin d’être compétitifs à Shanghai. »

« Nous devons juste essayer de comprendre désormais pourquoi ils [Ferrari] ont été aussi rapides ce week-end, surtout en ligne droite. »

Le Grand Prix de France et Renault renouvellent leur partenariat

A l’occasion de la 60e édition du Grand Prix de France de Formule 1 et du 40ème anniversaire de la première victoire de Renault en Formule 1, le GIP Grand Prix de France – Le Castellet et le Groupe Renault renouvellent leur partenariat pour la deuxième année consécutive.

C’est lors du Grand Prix de France de Formule 1 que le Groupe Renault a écrit les plus belles pages de l’histoire du sport automobile. Le Grand Prix de France de Formule 1 du 23 juin prochain sera l’opportunité pour l’écurie Renault F1 Team de vivre avec ses fans un grand moment de sport et d’émotion.

« Nous sommes très heureux de renouveler notre partenariat avec le Groupe Renault pour la deuxième année consécutive. » explique Gilles Dufeigneux, Directeur Général du GIP Grand Prix de France – Le Castellet

« Avec plus de 90 millions de téléspectateurs dans le monde et plus de 160 000 spectateurs lors son retour en 2018, le Grand Prix de France de Formule 1 est désormais un des grands événements sportifs internationaux en France. »

« Le Groupe Renault est un partenaire important pour notre organisation et son engagement à nos côtés illustre bien notre volonté de faire rayonner davantage le Grand Prix de France de Formule 1 sur notre territoire et à l’étranger. »

Pirelli explique comment l’aileron de la Ferrari a cassé à Bahreïn

Pirelli a confirmé que le tête-à-queue effectué par Sebastian Vettel dimanche à Bahreïn est bien à l’origine  de la casse soudaine de l’aileron avant de la Ferrari de l’Allemand en course.

Dimanche à Bahreïn, Sebastian Vettel a été attaqué par la Mercedes de Lewis Hamilton au virage numéro 4 du circuit de Sakhir, et le pilote Ferrari ayant été surpris est parti en tête-à-queue.

Ce tête-à-queue a ruiné la course de Vettel, mais aussi les pneus de sa Ferrari, notamment le pneu arrière gauche qui encaissé toute la charge et qui s’est délaminé.

En parallèle, le pneu avant droit de la Ferrari de Sebastian Vettel a crevé, ce qui a provoqué d’importantes vibrations et causé la casse soudaine de l’aileron avant de la SF90.

« Vettel a effectué un tête-à-queue à grande vitesse, ce qui a provoqué un plat sur les quatre roues [et des vibrations potentiellement suffisantes pour casser l’aileron avant]. » explique Pirelli.

« Le pneu arrière gauche a été soumis à la charge la plus importante, ce qui a effectivement permis un délaminage partiel contre l’asphalte abrasif à Bahreïn. »

« Toutefois, le pneu avant droit est le seul à avoir crevé après l’incident: les trois autres pneus sont restés en place. »

« La suite [la casse de l’aileron] n’est qu’une conséquence directe du tête-à-queue effectué à grande vitesse. Il n’y avait aucun problème avec aucun des pneus avant que cela ne se produise. »

C’est le grand jour pour Mick Schumacher

C’est le grand jour pour Mick Schumacher qui a pris la piste ce matin à Bahreïn au volant de la Ferrari SF90 dans les cadre des essais privés organisés sur le circuit de Sakhir.

C’est la toute première fois que le jeune Mick Schumacher se retrouve derrière le volant d’une monoplace de Formule 1 moderne, alors qu’il avait déjà effectué une représentation au volant de la Benetton de son papa il y a deux ans à Spa.

Schumacher participe cette semaine aux tests privés organisés à Bahreïn durant lesquels les équipes de F1 doivent impérativement réserver au moins une journée de roulage pour un jeune pilote.

Mick Schumacher, qui fait partie de la Ferrari Driver Academy et qui évolue cette année en Formule 2 avec l’équipe Prema Racing, est donc au volant de la Ferrari SF90 ce mardi, tandis qu’il prendra les commandes de l’Alfa Romeo C38 demain Mercredi.

Demain, c’est le pilote titulaire Sebastian Vettel qui sera derrière le volant de la Ferrari pour la dernière journée de ces tests privés.

Les première images de Schumacher dans la Ferrari