Laurent Mekies admet que Ferrari est en retard “un peu partout”

Directeur sportif de la Scuderia Ferrari, le Français Laurent Mekies admet qu’il reste encore beaucoup de travail pour essayer de rattraper l’écurie Mercedes cette année.

Ce n’est désormais plus un secret, la Ferrari SF90 est une monoplace en manque de performance cette saisons, notamment dans les virages, où le grip mécanique et aéro n’est pas au rendez-vous pour la Scuderia.

Selon Laurent Mekies, Ferrari est en retard “un peu partout” par rapport à Mercedes, et tout comme les autres équipes, le Français pointe du doigt les pneumatiques Pirelli.

“Nous n’avons pas progressé autant que nous l’aurions voulu depuis la fin des essais hivernaux.” admet Laurent Mekies à Auto Hebdo.

“Nous sommes derrière un peu partout en performance absolue. Il faut que l’on s’améliore sur certaines typologies de virages et sur la façon dont on fait travailler notre aéro avec notre grip mécanique et nos pneus.”

“L’interaction entre ce que fait la voiture et ce que font les pneumatiques est l’une des principales clés de lecture. Ils sont différents de l’an passé et il y a un potentiel de développement à prendre. Nous sommes encore dans une phase d’exploration.”

“Nous n’étions pas bien en Australie, très bien à Bahreïn, moyen en Chine, plutôt bien à Bakou, en difficulté en Espagne et ici… On est à 6/0 mais on pourrait être à 4/2 ! Nous avons en face de nous une équipe très forte [Mercedes], et il faut être parfait partout pour espérer la battre.”

Pour le Grand Prix du Canada, Ferrari pourrait avoir un certain avantage sur Mercedes en raison d’un tracé similaire à ceux de Bahreïn ou Bakou avec de longues lignes droites, mais Laurent Mekies ne veut pas s’emballer.

“Le tracé est plus d’inspiration Bakou et Bahreïn où nous étions mieux, mais il faut rester prudent car les choses évoluent vite comme on le constate depuis le début de la saison.”

Après des travaux ayant coûté 59 millions, Montréal veut assurer sa place au calendrier

Après d’importants travaux au cours de l’hiver, c’est sur un circuit Gilles Villeneuve offrant des installations flambant neuves que le grand cirque de la F1 arrive.

Après plusieurs mois de travaux, le circuit Gilles Villeneuve de Montréal peut désormais se targuer d’avoir des installations ultra-modernes et complétement en phase avec ce qui se fait sur les autres circuits du calendrier.

De nouveaux garages plus grands, une nouvelle salle de presse plus vaste, des hospitalités revues et un paddock plus grand, voilà le résultat des travaux effectués au cours de l’hiver et qui auront duré au total presque un an.

Fixée initialement à environ 32 millions de dollars en 2014, la facture des travaux pour ce nouveau bâtiment a fait un bond prodigieux. Finalement, les nouvelles installations auront coûté 59 millions de dollars de fonds publics, dont 41 M$ sont assumés par Montréal et 18 M$ par le gouvernement provincial.

La facture est lourde, mais le promoteur du Grand Prix du Canada souligne que ces travaux devraient assurer à Montréal une place au calendrier pour bien longtemps.

“Il n’y a aucune gène pour Montréal.” assure François Dumontier, le promoteur du Grand Prix du Canada à nos confrères du Journal de Montréal.

“Nous passons à un autre niveau. Le Grand Prix du Canada fait maintenant partie des ligues majeures. J’ai très hâte d’accueillir la grande visite et de montrer nos nouvelles installations aux divers intervenants de la F1. Ils seront tous comblés, tout autant que les spectateurs.”

“On peut maintenant penser à l’avenir.” souligne Dumontier. “On est là pour longtemps. On n’a pas fait ces travaux pour perdre le Grand Prix en 2029.”

“Je pense que la F1 a besoin de Montréal, et l’inverse s’applique aussi. Quand nous avons perdu notre course en 2009, tout le monde souhaitait son retour au calendrier l’année suivante, et c’est ce qui est arrivé.”

“Je réalise aussi qu’avec l’entreprise américaine Liberty Media, les relations avec les promoteurs ont beaucoup changé et pour le mieux. C’est une autre bonne nouvelle. L’ambiance n’est plus la même, et c’est motivant de travailler pour la même cause.”

Alain Prost pointe le plus gros problème de la RS19

Alain Prost, le conseiller spécial chez Renault, explique que la situation n’est pas si inquiétante qu’elle n’y parait chez Renault cette saison.

Le quadruple champion du monde de Formule 1 Alain Prost assure que l’équipe Renault est actuellement en phase avec ses objectifs, alors que l’écurie du constructeur français n’a marqué que 14 points en six courses depuis le début de l’année.

Quatrième force du plateau en 2018, Renault a régressé cette saison et occupe désormais la huitième position au classement des constructeurs 2019.

Notons que l’équipe a rencontré de sérieux problèmes de fiabilité dès le début de la campagne 2019, mais qui ont été résolus depuis. Cependant, Alain Prost admet que les nouveaux pneumatiques Pirelli ne facilite pas la tâche de l’équipe cette année.

“Le problème vient des pneumatiques avec des enveloppes plus fines et des systèmes de chauffe différents.” explique Alain Prost à nos confrères de Motorinside.

“Cette année, la fenêtre d’utilisation du pneumatique est incroyablement étroite ! Cela vaut pour toutes les équipes de la grille, mais de notre côté, on souffre beaucoup, ce qui impacte les appuis aérodynamiques sur la voiture.”

“Donc, c’est un peu compliqué. On sait qu’il nous manque beaucoup de choses, mais on n’exploite aussi tout le potentiel que nous avons encore à disposition.”

La situation n’est pas inquiétante

“Après, l’analyse que nous faisons ici se fait forcément par rapport à l’objectif que l’on se fixe. Si l’on avait fixé l’objectif d’être champion du monde cette année, on pourrait affectivement être inquiet !”

“En revanche, si l’objectif est d’amener l’équipe au top ces prochaines années, comme c’est le cas actuellement, il y a encore de quoi être serein.”

GP du Canada : Les horaires

Septième manche du championnat du monde de Formule 1 2019, le Grand Prix du Canada sera la prochaine étape du calendrier.

La Formule 1 a quitté l’Europe le temps d’une course pour le Grand Prix du Canada, avant de revenir dans quelques jours dans le sud de la France pour le Grand Prix de France 2019 sur le circuit Paul Ricard.

En attendant la manche française, c’est bien au Canada sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal que la F1 vous donne rendez-vous cette semaine, alors que vous devrez faire attention au décalage horaire de six heures avec la France.

Vendredi 07 juin – Essais Libres 1 et 2

La première séance d’essais libres du Grand Prix du Canada sera à suivre à partir de 16h00 [heure Française] ce vendredi, tandis que la seconde séance d’essais libres aura lieu à 20h00 [heure Française].

Samedi 08 juin – Essais libres 3 et Qualifications

La troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix du Canada 2019 aura lieu à 17h00 [heure Française], tandis que les qualifications se dérouleront à 20h00 [heure Française].

Dimanche 09 juin – La course

Le départ du Grand Prix du Canada 2019 sera donné ce dimanche 09 juin à 20h10 [heure Française].

Ferrari devrait introduire un nouvel aileron avant au GP de France

Les dernières rumeurs du paddock suggèrent que la Scuderia Ferrari s’apprête à introduire un nouvel aileron avant sur sa monoplace pour le Grand Prix de France.

Afin d’essayer de réduire l’écart avec Mercedes, Ferrari se doit d’apporter de sérieuses améliorations à sa SF90, notamment en termes de package aéro afin de retrouver du grip dans les virages à faible vitesse.

Depuis le début de l’année, beaucoup d’observateurs estiment que Ferrari a choisi un mauvais concept avec sa monoplace, et même le directeur de l’équipe, Mattia Binotto, a admis que le concept de la SF90 était peut-être erroné.

Le plus gros point faible de la SF90 se situe dans les virages à faible et moyenne vitesse, alors que dans les lignes droites, le moteur de Maranello offre de très bonnes performances par rapport au bloc V6 Mercedes.

Mais depuis le Grand Prix de Chine, Mercedes a introduit un nouveau package aéro sur sa W10 pour combler son retard sur Ferrari dans les virages, alors que l’équipe du constructeur allemand introduira sa première mise à jour moteur au Canada pour essayer de gommer son retard sur les lignes droites.

De son côté, Ferrari ne devrait pas apporter de mise à jour au Grand Prix du Canada, mais l’équipe italienne se prépare à introduire un nouvel aileron avant pour le Grand Prix de France, après avoir déjà testé un nouveau concept d’aileron avant au Grand Prix d’Espagne.

Mise en place d’une “tribune France” au Grand Prix de France

Pour le Grand Prix de France, vous pourrez prendre place dans une tribune entièrement dédiée aux pilotes français [et Monégasque] en 2019.

Il y a quelques jours, nous vous annoncions qu’il n’y aurait pas de tribune dédiée à Romain Grosjean au Grand Prix de France 2019, en raison de discussions entamées trop tardivement avec les organisateurs.

A la suite de cet article, un fan français, qui est en train de créer une association, a mis en place une page Facebook permettant à tous les fans de pilotes Français et Monégasque de se réunir en un seul et même endroit lors du prochain Grand Prix de France.

La tribune France, qui sera située au niveau du Beausset 1, aura une capacité d’accueil de 200 places, alors que l’association travaille en étroite collaboration avec le circuit Paul Ricard, ce qui facilite l’achat des billets pour cette tribune tricolore.

L’association n’en est pas à son premier essai puisque déjà au Grand Prix d’Espagne au moi de mai, une tribune France était en place sur le circuit Catalan.

Pour le prix et le lien de la tribune, vous devez contacter l’association à cette adresse [email protected] ou bien via leur page Facebook à cette adresse https://www.facebook.com/ttcoff/

Notez bien que cette tribune France n’a rien à voir avec la tribune Pierre Gasly, qui est une tribune complétement différente.

Romain Grosjean est certain que Haas a la quatrième meilleure voiture de la grille

Le pilote français Romain Grosjean estime que son équipe Haas a les capacités de terminer la saison 2019 au quatrième rang au classement des constructeurs.

Depuis le début de la saison 2019, l’équipe Haas a rencontré de grandes difficultés avec la compréhension des pneumatiques Pirelli.

Mais depuis deux courses maintenant, Romain Grosjean explique que la situation s’est nettement améliorée, notamment en ce qui concerne la fameuse fenêtre d’exploitation que l’équipe n’arrivait pas à trouver.

“Nous avons désormais une idée précise de ce que nous devons faire en matière de pneus.” explique Romain Grosjean.

“Nous travaillons très fort, alors nous savons exactement où se trouve la fenêtre. Maintenant, la question est de savoir comment amener les pneus dans cette fenêtre. Je pense que nous progressons de mieux en mieux.”

“Les choses devraient s’améliorer un peu, et je crois toujours que nous avons la quatrième voiture la plus rapide sur la piste.”

“Le milieu de peloton cette année est super, super serré. Trois dixièmes de seconde en qualifications peuvent vous placer en P6, P7 ou même P15. C’est très excitant. C’est un bon défi pour les pilotes. Vous vous poussez à la limite tout le temps.”

“Je pense que ce serait bien si l’on pouvait se battre pour la victoire ou la pole position, mais évidemment, les grandes équipes sont beaucoup trop loin.”

“Nous avons le potentiel pour obtenir la quatrième place [au championnat], mais nous devons tout mettre en place, mettre fin aux petites erreurs et marquer des points. J’ai vraiment hâte d’être au Canada.”

AU championnat du monde, l’équipe Haas occupe actuellement la sixième place avec 16 points marqués depuis le début de la saison.

Christian Horner veut que les pilotes redeviennent des “gladiateurs modernes”

Christian Horner, le team principal de l’équipe Red Bull Racing, espère que les prochaines règles qui seront introduites en F1 en 2021 permettront aux pilotes de faire la différence grâce à leur talent.

Depuis 2014 et l’introduction des moteurs hybrides en Formule 1, c’est l’équipe Mercedes qui domine largement la catégorie reine du sport automobile, ce qui agace non seulement les fans, mais aussi les concurrents de la firme à l’étoile.

Pour Christian Horner, dont l’équipe a dominé la catégorie durant quatre années entre 2010 et 2013, il faudra impérativement que les pilotes fassent la différence grâce à leur talent et non plus grâce à leur voiture à partir de 2021.

“Espérons que le concept sur lequel travaillent les décideurs sera axé sur la récompense du talent des pilotes. Les résultats ne devraient plus dépendre seulement de l’équipe et de la voiture.” explique Christian Horner.

“Espérons que les pilotes puissent à nouveau faire la différence. Je tire tout de même mon chapeau à Mercedes, car ils ont fait mieux que quiconque pour être là où ils sont.”

“Espérons juste que les nouvelles règles techniques garantiront plus. C’est ce dont ce championnat a désespérément besoin. Une plus grande action roue contre roue pourrait y contribuer, mais les pilotes doivent aussi redevenir des stars, des gladiateurs modernes.”

Ferrari s’est enfin décidée à participer au championnat e-Sport de la F1

Ferrari s’est enfin décidée à faire son entrée dans le championnat e-Sport de Formule 1 cette année où la Scuderia affrontera les neuf autres équipes en virtuel.

Jusqu’à présent, Ferrari était la seule équipe de la grille à ne pas participer au championnat e-Sport remporté l’an dernier par Mercedes.

Ferrari avait d’abord résisté à cette idée. L’ancien directeur de l’équipe, Maurizio Arrivabene, avait laissé entendre que la plus grande menace existentielle de la F1 était la compétition PlayStation.

Cependant, son successeur, Mattia Binotto, a récemment révélé que l’équipe envisageait “sérieusement” de s’inscrire à la série e-Sports.

Le responsable de la croissance et des sports électroniques de la F1, Julian Tan, a salué la décision de Ferrari de rejoindre le championnat cette année.

“C’est l’un des premiers projets en dehors de la compétition auquel participent les 10 équipes de F1. Nous sommes vraiment excités de voir Ferrari venir compléter la grille.” a déclaré Julian Tan.

En plus de Ferrari, la Formule 1 a confirmé le retour de Mercedes, Red Bull Racing, Alfa Romeo, McLaren, Haas F1, Renault F1, Toro Rosso Honda, Racing Point F1 et Williams Racing.

Bientôt un nouveau package aéro pour la FW42

L’équipe Williams espère faire des progrès significatifs dans les prochaines semaines en introduisant un package aérodynamique inédit sur sa FW42.

Depuis le début de la saison 2019, l’équipe Williams accuse un certain retard dans le développement de sa monoplace par rapport au reste de la grille, comme nous avons pu le constater cet hiver lorsque l’équipe britannique est arrivée avec trois jours de retard aux essais hivernaux.

La FW42 pilotée par Robert Kubica et George Russell cette année est une monoplace sous-performante, mais les équipes d’ingénieurs et de mécaniciens travaillent dur en arrière plan pour faire en sorte d’apporter un nouveau package aéro dans les prochaines semaines.

“Vous dites que ce n’était pas le début de la saison que nous avions envisagé – mais je pense que nous avons anticipé ce qui allait arriver.” a déclaré Claire Williams, la patronne de l’équipe éponyme.

“Je pense vraiment que nous pouvons voir un peu de lumière au bout du tunnel et je pense que, rien que par les feuilles de temps et notre course de Barcelone, nous avons démontré que nous sommes en train de réduire cet écart.”

“C’est peut-être lent, mais nous savons tous qu’il faut du temps pour améliorer les performances de votre voiture. Il y a définitivement beaucoup de bon travail effectué à l’usine que les gens ne voient peut-être pas encore.”

“L’équipe aérodynamique réussit très bien à trouver des performances dans le tunnel [de soufflerie] et nous allons les introduire en course dans les semaines et les mois à venir avec un package à mi-saison qui, nous l’espérons, apportera des performances significatives.”

“Oui, il y a clairement des signes d’amélioration. Je pense qu’il y a une certaine positivité dans l’équipe pour le moment. Le moral est toujours bon et c’est tout ce que nous pouvons demander à tout le monde: il faut juste se battre, ne pas baisser les bras et continuer à améliorer la performance de la voiture.”

Rappelons que l’équipe Williams occupe la dernière position au classement des constructeurs 2019 et n’a toujours pas marqué le moindre point après les six premières courses de la saison.

Ericsson espère pouvoir tester l’Alfa Romeo C38 cette année

Marcus Ericsson, qui fait toujours partie de l’équipe Alfa Romeo en tant que pilote de réserve, espère pouvoir prendre le volant de la C38 d’ici la fin de l’année.

Le pilote suédois a été remplacé par l’Italien Antonio Giovinazzi cette année chez Alfa Romeo, mais l’équipe a gardé Ericsson en tant que pilote de réserve, tandis qu’il participe à la saison d’Indycar aux Etats-Unis en parallèle.

Depuis le début de la saison 2019, Marcus Ericsson n’a toujours pas pris le volant de l’Alfa Romeo C38, mais le Suédois ne désespère pas et pense qu’il aura une chance de rouler d’ici la fin de l’année.

“J’espère pouvoir participer à un test dans le courant de la saison à un moment donné, juste pour me tenir à jour avec les voitures et tout le reste.” explique Marcus Ericsson à Racer.

“C’est ce que je leur ai demandé lorsque nous avons parlé, juste pour essayer de monter dans la voiture pour une journée d’essais.”

“Rien n’a encore été confirmé, mais les plans sont – pour autant que je sache, et lorsque la saison ici sera terminée – de participer aux autres courses restantes du calendrier de la F1 pour être avec l’équipe.”

“C’est ce qui est bien avec l’Indycar, ça se termine en septembre et après je peux donc participer à quelques courses [en F1]. Donc, je pense que c’est le plan, et ensuite nous verrons à partir de là.”

Le Suédois pense qu’il pourrait prendre le volant de la C38 uniquement pour des tests avec Pirelli, car il pense qu’il serait difficile pour les pilotes titulaires de tirer un trait sur du temps de roulage lors de séances d’essais libres du vendredi.

“Rien n’est encore décidé, mais c’est ce que je préconise. Je suis toujours pilote de réserve et il serait donc logique que j’ai un peu de temps sur la piste au cas où quelque chose se passerait, mais il est difficile pour un pilote de course de ne pas participer aux EL1.”

“Je cherche plus à essayer d’obtenir un test quelque part tout en restant concentré sur ce que je fais ici.” conclut Ericsson.

Abiteboul estime qu’il n’y aura pas d’accord pour 2021 d’ici fin juin

Le directeur général de Renault Sport Racing, Cyril Abiteboul, estime que les règlements de Formule 1 pour 2021 sont achevés à 90%.

Selon le manager français, le non-respect des délais de publication, qui est la fin du mois de juin, ne constituera pas un problème majeur.

Une réunion du conseil mondial du sport automobile se tiendra le 14 juin à Paris et aura pour objectif de définir de nouvelles réglementations sportives et techniques pour 2021.

Liberty Media, propriétaire de la F1, souhaitait instaurer un plafond de coûts parallèlement à une nouvelle répartition des revenus. Mais bien que de nombreuses équipes restent sceptiques quant à la date limite, Abiteboul estime que les progrès réalisés ne doivent pas être occultés.

“Aurons-nous un contrat signé par la FIA, la Formule 1 et les 10 équipes d’ici à la fin du mois de juin ou à la mi-juin pour le conseil mondial du sport automobile ? Non, évidemment non.” déclare Cyril Abiteboul.

“Mais à mon avis, beaucoup de travail préparatoire a déjà été fait. Je pense qu’il s’agit avant tout d’essayer de s’entendre sur les principes clés pour 2021, d’un point de vue commercial, financier, et technique.” 

“A mon avis, nous sommes déjà à 80 ou 90% de ce point. Donc, avec suffisamment de foi et de bonne volonté de la part de tous les participants et probablement d’un coup de pouce des principales parties prenantes, la FIA et la Formule 1, il n’y a aucune raison pour que rien ne soit présenté au Conseil mondial du sport automobile qui soit suffisamment avancé pour des lignes directrices utiles pour le reste de l’année.”

“De telle sorte que nous ayons un ensemble complet de lignes directrices pour la fin de l’année. C’est mon avis, évidemment, mais il reste encore du travail à faire.”

Binotto : “Pas de temps à perdre”

Le directeur sportif de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, estime que la Scuderia a encore la possibilité de rattraper son retard sur Mercedes cette année.

Malgré un début de campagne difficile pour Ferrari, qui n’a toujours pas gagné la moindre course en 2019, le patron de Maranello se veut optimiste et pense que le retard sur Mercedes peut être rattrapé.

Cependant, Binotto est bien conscient qu’il faudra avant tout optimiser les performances de la SF90, en particulier après les mises à jour introduites en Espagne et qui n’ont tout simplement pas fonctionné.

“Nous devons optimiser nos performances sur et hors piste, chez nous à Maranello et pendant les courses. Nous ne voulons nous moquer de personne, la situation n’est pas simple.” explique Mattia Binotto lors d’un entretien accordé au journal Die Welt.

“Cependant, fondamentalement, je vois la possibilité de rattraper Mercedes, et je pense que nous ne sommes pas loin de la cible.”

“J’estime que l’écart entre une victoire et une défaite n’est certainement pas si grand. C’est pourquoi nous devons nous dépêcher, optimiser et améliorer, nous n’avons pas de temps à perdre. “

“Nous devons être pragmatiques et évaluer équitablement notre capacité à développer notre voiture. Par rapport aux possibilités de la concurrence. Nous devons comprendre tout le problème. Cela peut être un chemin long à parcourir jusqu’à la fin de la saison. Seule les essais montreront comment se déroule la réalité.”

Rappelons qu’au championnat du monde Ferrari est actuellement à la deuxième place et accuse déjà un retard de 118 points sur Mercedes après seulement les six premières courses de la saison.

Sergio Perez encouragé par les plans de la nouvelle usine Racing Point

Racing Point continue sa métamorphose depuis le rachat de l’équipe par un consortium canadien et s’apprête à intégrer sa nouvelle usine flambant neuve toujours basée à Silverstone.

Depuis le rachat de l’équipe Force India en 2018, et désormais baptisée Racing Point, de nombreux investissements on eu lieu grâce à l’argent de Lawrence Stroll, ce milliardaire canadien qui dirige le consortium ayant racheté l’équipe l’an dernier.

Après avoir épongé toutes les dettes de l’équipe, Stroll a investi massivement dans la construction d’une nouvelle usine qui ne sera pas “extravagante, mais répondra aux besoins de l’équipe”.

L’équipe prévoit également d’embaucher en masse d’ici la fin de l’année, ce qui encourage les pilotes de l’écurie, Lance Stroll et Sergio Perez.

“Cela montre clairement que nous avons du potentiel, c’est une avancée significative.” déclare Sergio Perez au sujet de la nouvelle usine de Racing Point.

“L’équipe est dans la meilleure position qu’elle ne l’a jamais été. Ces choses prennent du temps mais [les plans de la nouvelle usine] sont vraiment encourageants. C’est agréable de voir que l’avenir est prometteur pour l’équipe.”

Ne pas s’emballer

Le directeur de l’équipe, Otmar Szafnauer, est enthousiasmé par cette expansion, mais il est bien conscient qu’il faudra faire attention à ce que ce déménagement n’ait aucun impact négatif sur les résultats de l’équipe cette année.

“Nous sommes en pleine croissance et nous recrutons maintenant. Mais nous ne sommes pas sur un rythme où nous pouvons faire un pas en arrière, nous devons vraiment faire attention à ce que notre nouvelle usine, ainsi que notre campagne de recrutement et certaines autres choses qui changent, n’affectent pas les performances en fin de saison.”

“Nous devons donc trouver le bon équilibre, mais nous sommes conscients et travaillons fort pour nous assurer de bien faire les choses.”

L’équipe Racing Point occupe actuellement la cinquième place au championnat du monde des constructeurs avec 17 points inscrits en six courses. Sur ces 17 points, 13 ont été marqués par Sergio Perez depuis le début de la saison 2019.

Max Verstappen est plus indépendant désormais

Au fil des années, le père de Max Verstappen a pris de plus en plus de recul avec son fils et le Hollandais est désormais moins présent dans les paddocks de la F1.

Depuis l’an dernier, plus précisément au Grand Prix du Canada, le papa de Max Verstappen s’est fait un peu plus discret en laissant son fils gérer tout seul son week-end de course.

En 2018, il avait été reproché au père de Max Verstappen d’être un peu trop présent dans le garage auprès de son fils, ce qui rajoutait une pression supplémentaire sur les épaules du jeune pilote.

Désormais, Max Verstappen révèle que son papa est moins présent à ses côtés, mais cela n’empêche en rien le pilote Red Bull de le tenir informé en quasi temps réel lors des week-ends de course.

“Il a été très impliqué dans ma carrière de pilote pendant mes premières années en Formule 1.” explique Max Verstappen à F1 Racing.

“Je pense que c’est normal, j’étais très jeune et c’était très bien de l’avoir à mes côtés avec son expérience. Cela m’a donné beaucoup de confiance.”

“Bien-sûr, il vient moins souvent sur les courses ces derniers temps, je pense qu’il n’est là que la moitié du temps. Mais je le tiens toujours au courant de tout, chaque matin et chaque soir lors d’un week-end de course.”

“Je lui envoie un message dans lequel je lui dis exactement ce que nous allons faire avec les réglages. Il peut alors me donner son avis, il veut rester informé même quand il est chez lui, je peux comprendre cela.”

Beaucoup d’observateurs estiment que le simple fait que Jos Verstappen ait pris un certain recul vis à vis de son fils lors des week-ends de course a été bénéfique pour le pilote Red Bull.

Le RACC en appelle à l’aide pour sauver le Grand Prix d’Espagne

Les organisateurs du Grand Prix d’Espagne lancent un dernier appel à l’aide par le biais d’un communiqué de presse, alors que l’avenir de l’épreuve espagnole semble de plus en plus compromis.

Depuis l’annonce officielle de l’arrivée du Grand Prix des Pays-Bas au calendrier de la F1 à partir de 2020, l’avenir du Grand Prix d’Espagne s’est obscurci, l’épreuve hollandaise ayant de forte chance de prendre la place de l’Espagne.

Ce vendredi, l’automobile club de Catalogne a publié un communiqué alarmant, demandant de l’aide pour sauver le Grand Prix d’Espagne.

“Le club considère que la continuité du Grand Prix F1 est une décision stratégique. Sur le plan économique, commercial et sportif, il est urgent de trouver la meilleure solution.” précise le RACC dans un communiqué de presse.

“Le Grand Prix a un impact économique d’environ 163 millions d’euros sur les secteurs des services, de l’automobile, du tourisme, des transports et des loisirs et 2700 emplois directs.”

“Le RACC demande au gouvernement de la Generalitat, à l’état espagnol, au reste des administrations et au monde des affaires, collaboration, consensus, solidité et unité d’action pour arriver à un accord stable afin que le circuit de Barcelone-Catalunya continue d’accueillir la Formule 1.”

La capacité des garages a doublé grâce aux travaux effectués à Montréal

Le circuit Gilles Villeneuve de Montréal accueillera la septième manche de la saison 2019 la semaine prochaine avec des installations flambant neuves.

Tout n’est pas encore tout à fait terminé à une semaine du Grand Prix du Canada, mais 99% des travaux ont été achevés, ne reste que quelques finitions pour tout soit parfaitement opérationnel.

Le nouveau bâtiment construit sur la base des anciens garages a permis aux organisateurs d’agrandir sensiblement la taille des box qu’occuperont les équipes de Formule 1 au Grand Prix du Canada, alors que les cabines de commentateur ont été déplacées et sont désormais situées au dessus de la voie des stands.

“Dans les précédents garages, on avait une quarantaine de pieds [environ 12 mètres] en profondeur.” explique François Dumontier, le promoteur du Grand Prix du Canada.

“On les a élargis de dix pieds [environ 3 mètres] du côté de la ligne des puits [voie des stands], donc on a réduit la ligne des puits de dix pieds. Et on a aussi gagné 35 pieds du côté arrière, du côté du bassin.”

“On a doublé la capacité des garages, donc, je pense que ça va être très, très apprécié de la part des équipes.”

“Sans compter l’électricité. Juste les couvertures chauffantes prennent énormément d’électricité, cela prend énormément de courant et d’énergie. Nous avons de l’énergie nord-américaine et européenne aussi dans les garages.”

Un média centre flambant neuf

Le bâtiment abritera également une salle de presse flambant neuve pouvant accueillir l’équivalent de 235 journalistes

“Oui, désormais nous respectons les normes de la FIA et de la F1. Donc, du côté médias écrits, on a désormais 235/237 places  assises, et des nouvelles cabines pour les diffuseurs locaux et internationaux.”

“Ces cabines-là se trouvaient auparavant dans la dernière courbe du circuit, on a démoli ce vieux bâtiment, et les diffuseurs vont pouvoir profiter d’installations à la pointe de la technologie.”

Leclerc : “Nous devons garder la tête haute et continuer à travailler”

Le pilote Ferrari Charles Leclerc pense que son équipe aura tiré les leçons de son erreur stratégique commise lors des qualifications du Grand Prix de Monaco.

A Monaco, Charles Leclerc a été éliminé dès la Q1, après que son équipe ait décidé de ne pas le faire sortir en piste, alors que la plupart des pilotes étaient en train d’améliorer leur chrono.

Une grossière erreur de la part de Ferrari, qui a rapidement admis sa faute et a présenté ses excuses au pilote monégasque.

Leclerc a déclaré que l’erreur commise à Monaco était une “énorme déception”, mais est catégorique quant au fait que son équipe tirera les leçons de cet incident.

“Je pense qu’en tant qu’équipe nous devons apprendre de cela, parce que se faire sortir en Q1 a été une énorme déception.” a déclaré Charles Leclerc.

La course du Monégasque n’aura de toute façon pas duré bien longtemps le dimanche, puisque le Monégasque a endommagé sa monoplace lors de sa remontée depuis la quinzième position.

Garder la tête haute

Après avoir effectué une superbe manœuvre de dépassement à la Rascasse, le pilote Ferrari a voulu refaire la même quelques minutes plus tard sur la Renault de Nico Hulkenberg, mais sa roue arrière droite a touché le rail.

A partir de là, Charles Leclerc a dû effectuer un tour complet de circuit avec un pneu complétement désintégré et une grande partie de sa monoplace endommagée, ce qui l’a obligé à abandonner.

“Malheureusement, ce n’était pas le début de saison que nous souhaitions. Nous avons eu un peu de déception depuis le début de la saison.”

“Mais nous devons garder la tête haute et continuer à travailler aussi dur que possible et les résultats finiront par arriver.” a jouté Charles Leclerc.

Pas de tribune Romain Grosjean au Grand Prix de France 2019

Seul le pilote français Pierre Gasly aura le droit à une tribune spéciale dédiée à ses fans cette année au Grand Prix de France F1 [21 au 23 juin 2019].

En effet, sur les deux pilotes français présents sur la grille de Formule 1 cette saison, seul Pierre Gasly aura le droit à sa tribune spéciale réservée à ses fans.

L’autre pilote français, Romain Grosjean, ne disposera pas d’une tribune réservée à ses fans au Grand Prix de France en raison de discussions entamées un peu trop tardivement avec les organisateurs de l’épreuve française.

“Nous avons entamé des discussions trop tard avec Romain pour qu’il en ait également une. Nous ferons tout pour qu’il y en ait une l’an prochain.” nous confiait Eric Boullier, ambassadeur du Grand Prix de France, la semaine dernière au Grand Prix de Monaco.

Eric Boullier a également révélé qu’une tribune réservée au Monégasque Charles Leclerc devrait également être mis en place l’année prochaine pour l’édition 2020 du Grand Prix de France.

Le Grand Prix de France 2019 se déroulera du 21 au 23 juin sur le circuit Paul Ricard dans le var. Vous pouvez encore acheter vos billets en cliquant sur ce lien.

Mercedes confirme qu’elle continuera en F1 jusqu’en 2025

Ola Källenius, le nouveau président de Daimler AG, a confirmé que le constructeur allemand Mercedes assurera sa présence en Formule 1 au moins jusqu’en 2025.

Le successeur de Dieter Zetsche, Ola Källenius, a annoncé une partie des projets à long termes de Mercedes, et a exclu tout retrait de la marque de la catégorie reine du sport automobile après 2020.

Après avoir remporté consécutivement cinq titres mondiaux, l’équipe Mercedes est arrivée à un niveau de domination sans précédent dans l’histoire de la F1, alors que sur les six premières courses de la saison 2019, l’équipe du constructeur allemand a déjà signé cinq doublés consécutifs et six victoires.

En raison des doutes du directeur exécutif de l’équipe concernant le plafonnement budgétaire à partir de 2021, la continuité de l’équipe Mercedes en Formule 1 n’était pas très claire, mais les récents propos du président de Daimler AG [maison mère du constructeur allemand] donnera à Mercedes un rôle décisif dans la configuration de la nouvelle réglementation qui entrera en vigueur en 2021.

Cette nouvelle arrive juste après les récentes rumeurs selon lesquelles Toto Wolff deviendrait le nouveau directeur exécutif de la Formule 1 à partir de 2021, et après avoir quitté l’équipe Mercedes fin 2020.

Cependant, ces rumeurs infondées ont été démenties par le principal intéressé il y a quelques jours, Toto Wolff insistant sur le fait qu’il était absolument satisfait de sa collaboration avec Mercedes.