Max Verstappen n’est pas autorisé à tester une MotoGP

Max Verstappen n’a pas été autorisé par son employeur à prendre le guidon d’une MotoGP, alors que le pilote Red Bull en avait fait la demande il y a déjà quelques mois de cela.

Verstappen avait émis le souhait de tester une MotoGP pour son plaisir personnel, à l’instar de Marc Marquez, qui avait pu tester une monoplace de F1 sur le Red Bull Ring en Autriche un peu plus tôt cette année.

Interrogé lors d’un événement organisé par son sponsor personnel Exact pour savoir s’il avait reçu l’autorisation de rouler en MotoGP, Max Verstappen a révélé que Red Bull avait mis son veto.

« J’aimerais pouvoir courir sur deux roues, mais je n’y suis pas autorisé. » a révélé Verstappen. « Je me suis acheté une Harley et j’ai demandé à l’équipe si je pouvais essayer une MotoGP, parce que Red Bull y est sponsor également avec KTM et Honda. Nous avons une piste, le Red Bull Ring, mais ils ont formellement dit non, parce que c’est trop dangereux. »

Le seul pilote ayant pu essayer une MotoGP durant sa carrière de pilote de F1 fut Fernando Alonso lors des Thanks Days organisés chaque année par Honda au Japon. L’Espagnol avait pris le guidon d’une Honda RCV213 à deux reprises en 2015 et 2016.

Romain Grosjean trouve la Formule 1 trop prévisible

Romain Grosjean admet qu’il ne voudrait pas regarder un Grand Prix de Formule 1 à la télévision s’il était un peu plus jeune en raison du manque de spectacle.

Pour le pilote Haas, la Formule 1 est devenue trop prévisible ces dernières années, et comprend parfaitement le manque d’intérêt que peut avoir la catégorie reine du sport automobile auprès de la jeune génération.

« En tant que jeune, je ne regarderais pas la Formule 1. » explique Grosjean à AMUS. « La Formule 1 est devenue beaucoup trop prévisible. »

« Qui va gagner la course le dimanche ? La réponse va de soi : Lewis Hamilton ou Vettel… Qui d’autre sera sur le podium ? Il ne faut pas non plus aller chercher très loin pour savoir que ce sera Bottas ou Kimi [Raikkonen]. »

« Et qui sera derrière ? Les Red Bull. Le top 6 est déjà connu avant-même que le départ du Grand Prix ne soit donné, et c’est bien là tout le problème. »

« La différence entre les trois équipes de pointe et nous est, au minimum, de deux secondes. Mais à la régulière, à voiture égale, est-ce que Lewis et Seb iraient deux secondes plus vite que nous sur la piste ? Je ne crois pas… »

Romain Grosjean es actuellement treizième au championnat du monde des pilotes, le Français a été reconduit par son équipe Haas il y a quelques jours pour la prochaine saison de Formule 1.

Le barème de points ne changera pas en 2019

Contrairement à ce qui a été dit ces dernières semaines, la Formule 1 conservera un barème de points inchangé pour la prochaine saison de Formule 1.

Ces dernières semaines, les équipes de Formule 1 et Liberty Media ont discuté de la possibilité de revoir l’actuel système de points introduit en Formule 1 il y a de cela huit ans.

Actuellement, seuls les dix premiers pilotes marquent des points en Grand Prix, mais la possibilité d’étendre le barème jusqu’au quinzième pilote franchissant la ligne d’arrivée a été envisagée.

Mais faute d’accord entre les équipes et Liberty Media, l’actuel barème de points sera finalement conservé en 2019, comme l’a confirmé Charlie Whiting, le directeur de course de la FIA.

« Cela a effectivement été discuté, ce n’est pas une règle qui bouleverse tout, comme le règlement technique sur lequel nous travaillons pour 2021, elle aurait donc pu être introduite dés l’année prochaine. Mais il n’y a pas eu d’accord pour l’introduire en 2019. » déclare Whiting.

Le manager sportif de la Formule 1, Ross Brawn, estime pour sa part que le changement de barème n’est pas à prendre à la légère.

« C’est une décision qui n’est pas à prendre à la légère, si nous décidons de changer le barème, cela doit être pour les dix prochaines années. Nous ne voulons pas modifier l’allocation des points tous les deux ans. »

Carlos Sainz prédit la renaissance de McLaren en 2019

Carlos Sainz estime que McLaren est sur la voie de la reprise après avoir touché le fond ces dernières années, et alors que 2018 n’a pas été la saison qu’espérait l’équipe britannique.

McLaren est dans une situation catastrophique depuis 2015, date à laquelle l’équipe de Woking a signé un partenariat avec Honda, et qui s’est soldé par un échec cuisant au bout de trois années de travail en commun.

En 2018, McLaren a cru pouvoir redresser la barre en s’offrant les services de Renault, qui lui fournit son unité de puissance, mais finalement, l’équipe stagne en milieu de classement avec une monoplace ratée et en maque flagrant de développement depuis le Grand Prix d’Espagne.

Carlos Sainz, qui rejoindra McLaren en 2019 aux côtés du jeune Lando Norris, estime cependant que la formation britannique a appris de ses échecs et devrait se présenter l’an prochain avec une monoplace bien plus compétitive.

« Je pense qu’ils travaillent dur maintenant, ils ont touché le fond cette année alors ils ne peuvent que s’améliorer. » déclare Carlos Sainz.

« Ils partent de zéro et cela me donne confiance. Ils ont trouvé les problèmes et ils veulent les stopper. C’est une chose étrange de voir Alonso presque dernier, mais cette moitié de la grille est si serrée, que trois ou quatre dixièmes c’est beaucoup. »

« Je pense que l’équipe McLaren ne se bat plus pour le championnat cette année, j’espère qu’ils parient sur l’année prochaine et que cette année fut une saison d’apprentissage. »

« La saison prochaine, il y aura une nouvelle réglementation et une occasion de repartir de zéro pour atteindre le niveau requis. »

Hamilton aimerait que la F1 dynamise les week-ends de Grand Prix

Le champion du monde en titre, Lewis Hamilton estime que les dirigeants de la Formule 1 doivent adopter une approche « dynamique » dans le futur, afin de rompre avec le schéma actuel lors des week-ends de Grand Prix.

La Formule 1 aborde chaque week-end de Grand Prix avec un programme similaire pour chaque course, à savoir : La journée du jeudi réservée aux médias, deux séances d’essais libres de 90 minutes chacune le vendredi, une séance d’essais libres d’une heure le samedi matin, une séance de qualifications d’une heure le samedi après-midi et la course de 305 kilomètres environ le dimanche après-midi.

Ce programme ne change jamais, à part à Monaco, où les séances d’essais libres habituellement programmées le vendredi sont déplacées au jeudi en principauté. La distance de la course quant à elle est réduite à 260 kilomètres.

Lorsqu’on lui demande si l’introduction d’une éventuelle Q4 en qualifications le samedi serait un avantage pour la discipline, Hamilton a répondu : « Je n’y ai pas pensé et je ne savais même pas qu’ils envisageaient de le faire. » déclare Lewis Hamilton à Motorsportweek.

« Peut-être avoir plus de pneus, plus de temps sur la piste ? Plus de sessions peut-être ? Je ne sais pas. Tout ce qui est différent de ce qu’il y a maintenant devrait être intéressant. »

« Je pense que l’un des plus grands changements à faire est qu’à l’heure actuelle nous avons les quatre mêmes journées par week-end pour les 21 Grands Prix. »

« Je pense que ce devrait être dynamique, ce devrait être différent sur certains Grands Prix. Il y a des pistes où la course est tellement ennuyeuse. »

« Je me souviens lorsque j’étais plus jeune m’être endormi après le départ, je suis certain qu’il y a des gens qui doivent s’endormir après le départ, puis se réveiller ou régler leur alarme juste pour la fin. »

« J’avais l’habitude de le faire quand j’étais plus jeune, mais il y avait aussi des pistes qui vous tenez éveillé, un peu comme à Bakou cette année. »

« Je pense que c’est plus excitant cette année parce que les voitures sont meilleures qu’elles n’ont jamais été, mais je suis sûr qu’il y a des courses ennuyeuses. Donc, il faut les choisir et dire ce qu’il peut être fait pour changer les choses pour cette course. Peut-être faire des grilles inversées, je pense qu’ils devraient se pencher sur quelque chose comme ça. »

Stroll pense que Mick Schumacher pourrait passer de la F3 à la F1 directement

Lance Stroll pense que Mick Schumacher pourrait très bien  l’imiter en faisant un saut immédiat depuis la Formule 3 jusqu’à la Formule 1.

Le fils du septuple champion du monde de Formule 1 Michael Schumacher est le favori pour remporter le titre F3 cette année avec son écurie Prema, alors que le manager de la Formule 1, Ross Brawn, a déclaré la semaine dernière que le passage en F2 serait la prochaine « étape logique » pour le pilote allemand.

Mais Lance Stroll, qui a remporté le championnat avec Prema il y a deux ans, avant de passer directement à la Formule 1, pense que le jeune Schumacher pourrait très bien l’imiter en passant de la F3 à la F1.

« Cela dépend beaucoup du pilote, je ne pense pas que ce soit bien ou mal. » déclare Lance Stroll à Race Fans. « Certains pilotes ont une chance de rentrer en Formule 1 et ils doivent la saisir. »

« D’autres pilotes se trouvent dans des situations différentes, cela dépend vraiment des pilotes, chacun sa propre situation. »

Stroll a eu l’occasion de participer à des essais ultra-privés avant ses débuts en Formule 1, le pilote canadien ayant reçu le droit de rouler avec une Williams de 2014 sur différents circuits du calendrier afin de se familiariser avec les commandes et le pilotage si particulier d’une F1.

« J’ai beaucoup piloté l’ancienne voiture, mais le pas vers la nouvelle réglementation signifiait que la nouvelle voiture était sept secondes plus rapide que celle de 2014. »

« C’est assurément un grand écart depuis la Formule 3, il y a environ 15 secondes – probablement 20 secondes de différence sur un tour, c’est vraiment un grand saut. »

« Il [Schumacher] a fait du bon travail, surtout en deuxième partie de saison, on dirait qu’il a tout mis ensemble. Mais le championnat n’est pas encore terminé et j’espère qu’il pourra le remporter. »

Après l’incident de Suzuka, Kimi Raikkonen défend Max Verstappen

Kimi Raikkonen a tenu à prendre la défense de Max Verstappen après l’accrochage survenu entre les deux pilotes au Grand Prix du Japon le week-end dernier.

Dans le premier tour de course, Max Verstappen est revenu sur la piste et est allé pousser la Ferrari de Kimi Raikkonen en dehors des limites de la piste au niveau de la dernière chicane du tracé nippon, ce qui a valu une pénalité de cinq secondes au Hollandais.

La Ferrari de Kimi Raikkonen a été légèrement endommagée suite au contact avec la Red Bull de Verstappen, mais le Finlandais a pu continuer sa course, qu’il terminera à la quatrième position sous le drapeau à damier.

Interrogé pour connaitre son avis sur le style de pilotage de Max Verstappen, Kimi Raikkonen n’a pas souhaité accabler le pilote Red Bull : « Dans la situation dans laquelle j’étais avec lui, c’était un peu difficile à dire, parce que je sais que parfois quand vous revenez sur les vibreurs il est impossible de tourner la voiture quand on rebondit dessus. Je ne sais pas si c’était le cas. » explique le pilote Ferrari.

« Si nous étions en piste tous les deux l’un à côté de l’autre, je ne pense pas qu’il me serrerait parce que nous savons tous ce qui se passerait. »

« Mais c’est évidemment dans une situation bizarre que nous nous sommes retrouvés, je ne pense pas qu’il ait volontairement essayé de toucher, mais c’est ce qui s’est passé. »

« J’ai essayé de passer à l’extérieur et de laisser autant de place que possible, mais bien-sûr, il venait de faire du hors piste sur la partie avec la pelouse synthétique. Peut-être qu’il n’a pas pu tourner plus. Dans un monde idéal, il aurait dû laisser un petit peu plus de place, mais je ne sais pas. »

Palmer : « Les pilotes de F1 devraient bénéficier d’une plus grande liberté d’action »

L’ancien pilote Renault Jolyon Palmer, désormais chroniqueur pour la BBC lors des Grands prix de F1, estime que les pilotes devraient bénéficier d’une plus grande marge de manœuvre en matière de lutte roue contre roue.

Le Britannique estime que la FIA inflige trop de pénalités pour des incidents mineurs lors de batailles serrées entre deux pilotes.

Dans sa dernière chronique pour la BBC, Jolyon Palmer critique la façon dont les incidents de course ont été traités lors du Grand Prix du Japon, Palmer estimant que Lance Stroll, Fernando Alonso et Max Verstappen n’auraient pas dû recevoir de pénalité.

Dans le cas de l’accrochage entre Sebastian Vettel et Max Verstappen, la FIA n’a en revanche pas jugé nécessaire d’infliger une pénalité aux deux pilotes, ce que souligne Palmer.

« S’il [Vettel] avait attendu après Spoon, il aurait eu une meilleure chance de doubler à la chicane à la fin du tour, un endroit plus conventionnel pour doubler. » explique Jolyon Palmer.

« En une fraction de seconde sa course s’est terminée, et cela a été trop souvent le cas cette année dans sa lutte pour le championnat. Ces erreurs de jugement lui ont coûté très cher. »

« La FIA n’a pris aucune mesure, ce qui était la bonne décision dans un incident de ce type. Mais un certain nombre d’autres incidents pendant la course ont mis en évidence le problème que la F1 a avec les décisions des commissaires pour le moment. »

« L’une des plus belles batailles que nous avons pu voir en Formule 1 a été celle entre Felipe Massa et Robert Kubica en 2007, où ils ont roulé pendant la moitié d’un tour en se poussant mutuellement. Ils se sont poussés l’un et l’autre à la limite et ont même dépassé les limites de la piste en revenant de façon non sécuritaire. »

« Dix ans plus tard, cette même bataille donnerait lieu à plusieurs pénalités. D’abord pour avoir poussé un pilote hors de la piste, puis pour avoir rejoint le circuit de façon non sécuritaire et ensuite pour avoir obtenu un avantage en sortant de la piste. Selon les règles, beaucoup de pénalités devraient être appliquées. »

« Cependant, ne pas pénaliser Magnussen pour un écart de dernière minute sur la ligne droite à 290 km/h et causer une collision semble étrange. Mais j’aimerais voir moins de pénalité en général pour les courses roue contre roue. »

Richard Mille devient partenaire officiel du circuit Paul Ricard

Autant passionné par l’horlogerie que par les voitures de compétition, domaines où prédominent la technicité, la performance et la quête de légèreté poussées à l’extrême, Richard Mille a choisi de lier son nom au Circuit Paul Ricard dans le cadre d’un partenariat horloger officiel.

Bien visibles aux abords de la piste, sur les écrans d’affichage vidéo et la flotte de véhicules du circuit, tout comme à l’intérieur des espaces accueillant public, médias et VIP, les couleurs Richard Mille ornent également l’immense Tour de chronométrage créée spécialement pour célébrer ce partenariat et érigée à l’entrée de la ligne droite faisant face aux stands et aux tribunes principales.

Un panneau de course géant qui permet aux spectateurs de suivre les classements tour après tour, et de vivre ainsi en direct, grâce à Richard Mille, les plus belles émotions mécaniques.

« Nous sommes ravis de ce partenariat avec Richard Mille mettant en avant nos passions et valeurs communes : technologie, avant-gardisme et “motorsport. » indique Stéphane Clair, directeur général du circuit Paul Ricard.

« La Tour Chrono – dont le design est une belle réussite car elle a été imaginée et dessinée par les équipes de Richard Mille – constitue un élément indispensable pour une piste à renommée internationale comme le Circuit Paul Ricard, puisqu’elle permet d’afficher les classements, les temps au tour en direct, ainsi qu’un live de la course. »

Première montre à porter le nom de Richard Mille, le tourbillon RM 001 a défini en 2001 les bases d’un nouveau millénaire horloger. Aujourd’hui, plus de soixante-dix modèles composent une collection résolument tournée vers l’avenir mais revendiquant également l’héritage de la Haute Horlogerie.

Chaque montre signée Richard Mille repose en effet sur un triptyque : le meilleur de la technique et de l’innovation, une forte dimension artistique et architecturale affirmée au service d’une montre très confortable, le meilleur de la culture de la Haute Horlogerie avec des finitions à la main.

A l’origine de la marque, la volonté de Richard Mille d’appliquer à l’horlogerie les techniques et matériaux issus des secteurs les plus innovants comme la Formule 1 ou l’aérospatiale, dans le but de réaliser une montre extrême, sans compromis ni artifices.

Pour Haas, Renault va tout essayer au lieu de se concentrer sur son équipe

Gunther Steiner, le team principal de l’équipe Haas, estime que Renault tentera tout et n’importe quoi au lieu de se concentrer sur son propre sort au cours des quatre prochaines courses.

Renault occupe la quatrième position au classement des constructeurs mais ses performances ont soudainement chuté depuis quelques Grands Prix, alors que le développement de la RS18 se résume à quelques petites améliorations aérodynamiques introduites à chaque course.

L’équipe Haas serait devant Renault à l’heure actuelle si Romain Grosjean n’avait pas été disqualifié du Grand Prix d’Italie après que l’écurie du constructeur français ait porté une réclamation auprès de la FIA à l’arrivée de l’épreuve concernant le fond plat de la VF18 du pilote français.

Au Japon, Haas a réduit l’écart avec Renault, portant son retard à seulement huit points au championnat, exactement le même nombre de point que l’équipe américaine pourrait récupérer si elle gagne l’appel de la décision de la FIA au GP d’Italie [l’appel sera étudié le 1er novembre].

Pour le directeur de l’écurie Haas, Renault va très certainement essayer de barrer la route à son équipe d’ici la fin de l’année, plutôt que de se concentrer sur sa propre équipe.

« Je constate que leur performance a diminué, je ne sais pas ce qui se passe en interne. » déclare Steiner à Autosport.

« Bien-sûr, ils ont perdu en performance et ils ont laissé tomber le développement du moteur qu’ils fabriquent eux-mêmes et pour lequel ils ne peuvent blâmer personne d’autre. »

« S’ils sont perdus, c’est encore mieux pour nous, je ne suis pas contre! Vous avez bien constaté qu’ils étaient désespérés quand ils ont porté réclamation contre nous à Monza. Ils essayent tout et n’importe quoi plutôt que de se concentrer sur leurs progrès. »

« C’est toujours difficile, il reste encore quatre courses. Ils n’étaient pas très forts ce week-end [à Suzuka] mais ils ont plus de chance que nous et ont marqué un point, mais leur performance et leur rythme n’étaient pas bons. »

« Mais cela ne signifie pas qu’ils ne seront pas au rendez-vous à Austin et au Mexique, nous devons être sur nos gardes et faire du bon travail. Nous n’y sommes pas encore. Nous allons nous battre, mais il reste un long chemin à parcourir, quatre courses, 20% du championnat. »

Renault ne ferme pas complètement la porte à Esteban Ocon pour le futur

Peu avant l’été, Renault a décidé au dernier moment de ne pas choisir Esteban Ocon pour la prochaine saison de Formule 1, préférant signer le pilote australien Daniel Ricciardo, qui quittera Red Bull Racing à la fin de la saison.

Esteban Ocon était tout proche de signer chez le constructeur français à ce moment-là, et un accord avait même été trouvé entre les deux parties.

Mais l’opportunité de signer Daniel Ricciardo, qui venait de décider de quitter Red Bull Racing à la fin de la saison, était trop belle pour Renault, qui n’a pas hésité une seule seconde à proposer un contrat à l’Australien, laissant Esteban Ocon de côté.

Cependant, Cyril Abiteboul ne ferme pas complètement la porte à Esteban Ocon pour le futur, à la seule condition qu’il ne soit plus estampillé pilote Mercedes (Ocon est sous contrat avec Mercedes).

« C’était compliqué, on se projetait potentiellement avec lui pour la saison prochaine, mais on avait un vrai problème avec son appartenance à Mercedes. » explique Abiteboul dans un entretien accordé à Nice Matin.

« Moi, dans l’esprit ça m’embête d’avoir un pilote prêté par une écurie avec laquelle je rivalise. Par contre, on se projette toujours avec Esteban sur du court ou moyen terme. »

« Il faudra juste qu’il soit un pilote exclusivement Renault. Mais rassurez-vous, Esteban est trop talentueux pour ne pas courir à nouveau en Formule 1. »

Flavio Briatore : « Vettel ne pense qu’à gagner des courses »

L’ancien patron de l’équipe Renault, Flavio Briatore, n’a pas été très tendre avec Sebastian Vettel lors d’un entretien accordé à Nico Rosberg ( que vous pouvez visionner en cliquant sur la vidéo au dessus de cet article).

L’ancien directeur de Renault F1, qui n’a pas sa langue dans sa poche,  estime que le pilote Ferrari a sabordé lui-même à plusieurs reprises ses chances de remporter le championnat du monde 2018, notamment en raison de son obsession des victoires en course.

L’Italien souligne en particulier l’erreur de Sebastian Vettel à Monza, où le quadruple champion du monde s’est accroché avec Lewis Hamilton au premier tour de course.

« Il fait trop d’erreurs, il est son plus grand ennemi. A l’heure actuelle, je pense que Ferrari a la voiture la plus rapide, pas Mercedes. » explique Briatore. « Son accident au départ [ au Grand Prix d’Italie] était absurde, il savait qu’il avait la meilleure voiture et qu’il avait encore 50 tours pour dépasser Hamilton. »

« Il n’avait qu’à freiner, tu jettes 25 points dans le vent à chaque fois que tu fais comme ça. Si tu veux gagner le championnat du monde, la seconde ou la troisième position [en course] est une bonne chose. Le plus important est de marquer des points. »

« Les pilotes ont un stress énorme, mais ils doivent pouvoir aller en piste et arriver à y rester. C’est comme ça que l’on gagne un championnat du monde. »

Les tests Pirelli perturbés par la pluie sont désormais terminés à Suzuka

Pirelli a terminé ses deux jours d’essais sur le circuit de Suzuka où le manufacturier unique de la Formule 1 a continué son travail de développement sur ses gommes 2019 avec l’aide de Renault.

Hier, Jack Aitken a complété 104 tours de circuit au volant de la RS18 équipée de pneus slicks, le jeune pilote britannique n’a jamais pu savoir quel composé était monté sur sa monoplace durant cette journée d’essais, les test Pirelli se déroulant à l’aveugle.

Ce mercredi, c’est Artem Markelov qui était au volant de la RS18 pour la dernière journée de tests, mais la pluie a chamboulé le programme de Pirelli, qui a donc travaillé sur les pneus slicks, ainsi que sur les intermédiaires et les Full Wet avec le jeune pilote russe.

Markelov a réussi à boucler 73 tours du circuit de Suzuka aujourd’hui, permettant au manufacturier italien d’accumuler une grande base de données pour le développement de ses pneumatiques 2019.

La prochaine session des tests Pirelli aura lieu à la fin du mois à Mexico (30 octobre) où Pirelli recevra l’aide de l’équipe Sauber, qui devrait d’ailleurs permettre à son futur pilote Kimi Raikkonen de prendre le volant de la C37.

W Series : Le championnat de monoplaces réservé aux femmes sera lancé en 2019

C’est désormais officiel, le championnat de monoplaces W Series réservé aux femmes va faire ses débuts au mois de mai 2019.

Le championnat W Series a pour vocation à former les futures pilotes pour qu’elles soient en mesure de rivaliser directement avec les pilotes hommes sur la piste. Ce championnat ne requiert aucun budget de la part des pilotes, qui devront toutefois prouver leur valeur lors d’un processus de sélection où elles seront évaluées par de grands noms du sport automobile.

Les 20 pilotes les plus talentueuses auront l’opportunité de s’affronter au volant de monoplaces Tatuus de Formule 3 lors de courses de 30 minutes organisées dans un premier temps en Europe à partir du mois de mai 2019, alors qu’une extension du calendrier est envisagée en Amérique, en Asie et en Océanie dans le futur.

Les meilleures pilotes pourront se disputer des primes d’un total de 1,5 millions de dollars, dont 500 000 dollars pour la championne de la catégorie.

Catherine Bond Muir a été nommée PDG du championnat W Series, elle revient plus en détails sur l’objectif premier de ce championnat.

« Il y a tout simplement trop peu de femmes qui courent en monoplace, et W Series va fortement accroître ce nombre en 2019. » explique Bond Muir.

« Cela va permettre de libérer le potentiel de nombreuses autres pilotes, et les pilotes des W Series deviendront des super-stars mondiales-des modèles pour toutes les femmes, et chaque organisation, chaque entreprise, chaque sponsor et en effet chaque personne qui aide les vainqueurs et les championnes de W Series à atteindre ce succés révolutionnaire pourra se satisfaire d’y avoir joué un rôle. »

Cyril Abiteboul : « Nous devons être plus agressif, rapide et plus malin »

L’équipe Renault F1 est à la lutte pour la quatrième place au classement des constructeurs cette année, mais depuis quelques courses, la formation basée à Enstone connaît une baisse de régime comme on a pu le constater à Suzuka où Renault n’a marqué qu’un seul point.

Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault F1 Sport Racing, admet que la performance de la RS18 a chuté depuis la rentrée en septembre, principalement parce que l’équipe se concentre déjà sur 2019 depuis cet été.

Le manager français souhaite que Renault soit plus agressif dans son approche à partir de l’an prochain, alors que l’équipe du constructeur français pourra compter sur l’aide d’un duo de pilotes expérimenté avec Daniel Ricciardo et Nico Hulkenberg.

« L’écart n’a pas diminué et a même un peu augmenté. Mais on réfléchit depuis un moment à 2019 et il faut que l’on soit peut-être plus agressif, rapide et plus malin. Que l’on pense différemment. » déclare Abiteboul dans un entretien accordé à Nice Matin.

« Vous savez, on présente souvent la F1 comme un sport où l’humain passe au second plan, où tout dépend des machines, mais en réalité, il n’y a pas un seul sport qui mobilise autant d’hommes. Nous sommes une équipe de 1200 personnes. »

Renault est actuellement quatrième au classement constructeurs et devance l’équipe Haas de seulement huit points à quatre courses de la fin de saison.

Toto Wolff : « Valtteri Bottas a pris un coup au moral en raison de son rôle »

Le directeur exécutif de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, estime que Valtteri Bottas a pris un coup au moral alors que Mercedes concentre ses efforts sur la victoire au championnat du monde des pilotes avec Lewis Hamilton.

Bottas a eu du mal à suivre le rythme imposé par Lewis Hamilton au Grand Prix du Japon, à peine une semaine après une solide performance à Sotchi, où le Finlandais a été invité à offrir la victoire à son coéquipier.

Wolff a déclaré qu’il ne s’attendait pas à ce que Bottas admette qu’il avait perdu de la confiance en lui, mais estime qu’il était inévitable que le rôle de soutient du Finlandais ait affecté son état d’esprit.

« Nous devons nous rappeler qu’un pilote de course concentre tous ses efforts pour les victoires et le championnat. » déclare le manager de l’équipe Mercedes.

« Si vous lui retirez cette capacité, cela causera automatiquement un léger revers mental. Il dit que non, mai je pense que c’est le cas. »

« C’est un formidable jouer d’équipe, et nous ne saurions jamais assez insister sur ce point. Pour vous donner un exemple, dans la soirée après Sotchi, nous avons eu une discussion et il m’a dit « Je comprends parfaitement pourquoi vous l’avez fait et d’où vient l’équipe, si j’étais à votre place, j’aurais fait exactement la même chose. »

« Je dois juste doubler Lewis en début de saison, remporter plus de victoires et me mettre en position pour me battre pour le championnat. Donc, ne vous inquiétez pas pour moi. »

« Et aujourd’hui [dimanche à Suzuka], il a eu des problèmes avec le trafic. Beaucoup de pilotes ont dit que c’était difficile, et il en a certainement souffert un peu. »

« Je pense que Valtteri obtiendra une victoire [cette année] et ne vous inquiétez pas, je pense que Valtteri obtiendra plus de victoires dans sa carrière. Il entamera sa troisième saison avec Mercedes la saison prochaine et fera un autre pas en avant. »

« Il aura appris et se sera amélioré et se verra comme un puissant challenger pour le championnat, et c’est exactement ce que nous voulons, alors ça viendra. »

La FIA confirme que McLaren n’a pas oublié de choisir ses pneus à Suzuka

La FIA a confirmé les affirmations de McLaren selon lesquelles l’équipe n’avait pas oublié de désigner ses pneumatiques pour le Grand Prix du Japon auprès de Pirelli.

Le choix ultra-conservateur de McLaren en matière de pneumatiques a laissé l’équipe dans une situation délicate le week-end dernier à Suzuka, notamment parce que Fernando Alonso n’a pas été en mesure de rouler avec les pneus Ultra-Tendres avant les qualifications du samedi.

Le choix de McLaren était tellement décalé que cela a provoqué des rumeurs selon lesquelles l’équipe britannique avait tout simplement oublié d’envoyer sa sélection de pneus pour le Japon à Pirelli, ce qui aurait obligé le manufacturier italien à proposer une sélection par défaut à McLaren.

Charlie Whiting, le directeur de course de la FIA, a déclaré que la FIA n’a jamais été au courant qu’une équipe avait oublié de faire sa sélection de pneumatiques et que l’instance dirigeante aurait de toute façon rappelé à l’ordre  toute équipe en retard.

« Je n’ai jamais été averti que quiconque soit en retard. » déclare Whiting. « Ce que nous aurions fait s’ils n’avaient pas fait leur choix, c’est que nous leur aurions passé un coup de fil en leur disant « n’oubliez pas que vous devez choisir vos pneus ». »

Steiner : « Je commence à en avoir marre de toutes ces critiques à l’égard de mon pilote »

Gunther Steiner, le team principal de l’équipe Haas, a une nouvelle fois pris la défense de son pilote Kevin Magnussen après les critiques émises à l’encontre du Danois après le Grand Prix du Japon.

A Suzuka, Kevin Magnussen s’est fait remarquer en effectuant une manœuvre défensive sur Charles Leclerc que certains ont jugé un peu trop musclée. Le pilote Haas n’a pas été sanctionné par la FIA, qui a estimé que Magnussen n’avait commis aucune faute.

Mais le team principal de l’équipe Sauber, Frederic Vasseur, n’était pas du même avis que la FIA et a déclaré après la course que les instances devraient prendre des mesures sérieuses pour éviter que le Danois ne provoque un grave accident un jour.

Gunther Steiner pour sa part a tenu une nouvelle fois à prendre la défense de son pilote, estimant que Magnussen n’avait rien fait de mal au Grand Prix du Japon et qu’il ne faisait que défendre sa position.

« On peut m’expliquer pourquoi Leclerc est énervé ? Pour quelle raison ? Kevin n’a pas freiné, il ne l’a pas poussé dehors. » déclare Steiner.

« Kevin a juste bougé vers sa ligne et c’est Leclerc qui est venu le percuter. Que pouvait-il faire ? Le laisser passer ? C’est à Leclerc de juger ce qu’il peut faire et ne pas faire, et il doit s’arrêter d’en vouloir à tout le monde. »

« Kevin ne l’a pas tassé en étant à côté, il était clairement devant car il a réussi à se déplacer devant lui. C’était clairement avant le point de freinage, ils n’étaient pas tous les deux en train de freiner. »

« Honnêtement, je commence à en avoir marre de toutes ces critiques à l’égard de mon pilote, c’est toujours la même histoire. Quand il y a un incident avec lui, c’est toujours Kevin qui est en faute. C’est n’importe quoi. »

Les deux premiers pilotes sur la grille vont conserver un avantage par rapport aux autres

Les deux pilotes se trouvant sur la première ligne de la grille de départ lors d’un Grand Prix vont pouvoir conserver un avantage qui leur permet d’effectuer des essais de départ avant le tour de formation.

La Formule 1 n’autorise pas les pilotes à effectuer d’essai de départ sur la grille pour des raisons de sécurité évidentes en raison de la présence du personnel présent sur la piste peu avant le tour de formation.

En réalité, ce ne sont pas les essais de départ qui sont interdits, mais plutôt la vitesse sur la grille jusqu’à l’emplacement de la pole position qui est limitée à la même vitesse que dans la voie des stands.

Cette limitation ne permet donc pas aux pilotes se trouvant plus loin que la première ligne d’effectuer un essai de départ, puisqu’ils ne pourraient pas accélérer « à fond » et prendre de la vitesse.

Toutefois, cela n’empêche en rien les premiers pilotes situés sur la première ligne de faire un essai de départ, puisqu’ils ne seraient plus soumis à la limitation de vitesse une fois la ligne de départ/arrivée dépassée.

Cela confère un certain avantage aux pilotes situés sur la première ligne par rapport à leurs rivaux, cependant, le directeur de course de la FIA, Charlie Whiting, ne voit pas la nécessité de changer les règles pour empêcher cela.

« Ils ont tout de même un certain avantage à être à l’avant. » a t-il déclaré pour RaceFans. « C’est donc un autre avantage d’être en pole position je dirais. »

« Vous pouvez le voir sur les feux de leur caméra [embarquée], vous verrez lorsque le limiteur est activé. Vous verrez bien que chaque voiture à l’exception des deux premières ont toutes leur limiteur engagé [limiteur de vitesse pour la voie des stands]. Vous verrez cela à la lumière mauve, les deux premiers ne l’ont pas. »

Les pneus Ultra-Tendres ont la cote au COTA

Pirelli vient de dévoiler la sélection de pneumatiques de chaque pilote pour le Grand Prix des Etats-Unis qui se déroulera sur le COTA (Circuit Of The Americas)  à Austin du 19 au 21 octobre.

Le manufacturier unique de la Formule 1 a mis à disposition des équipes les pneus Tendres, Super-Tendres et Ultra-Tendres pour le Grand Prix des Etats-Unis, la majorité des pilotes ayant choisi les gommes Ultra-Tendres pour cette édition.

Ce sont les pilotes Williams, Force India et Sauber qui auront à leur disposition le plus de trains de pneus Ultra-Tendres à Austin, tandis les pilotes Mercedes et Ferrari ont opté pour un choix quasi similaire.

Seul Sebastian Vettel se démarque parmi les top teams avec un train de pneus Ultra-Tendres de plus que ses adversaires pour ce week-end.