Sondage : pour ou contre le nouveau format de qualifs Sprint en F1 ?

C’est désormais officiel, à partir du Grand Prix d’Azerbaïdjan, le format des week-ends Sprint (il y en a six cette saison) a été modifié avec la mise en place d’une deuxième séance de qualifications qui remplace la séance d’essais libres 2 du samedi.

Dans le format de week-end Sprint original, les qualifications étaient décalées au vendredi afin d’établir la grille de départ pour une course Sprint de 100 kilomètres le samedi, qui à son tour déterminait l’ordre de départ de la course principale du dimanche.

Cependant, les ajustements votés pour cette année signifient que la course Sprint deviendra un événement totalement autonome des week-ends de course lorsque le format sera utilisé – le résultat de cette course de 100 kilomètres maximum n’ayant plus aucun impact sur la grille pour le Grand Prix du dimanche.

Ainsi, le nouveau format des week-ends Sprint a été établi comme suit : 

  • Les vendredis comprendront désormais une session d’essais libres 1 et une session de qualifications standard pour établir la grille du Grand Prix de dimanche, tandis que le samedi comprendra la course Sprint de 100 km avec une session de qualifications supplémentaire appelée le « Sprint Shootout ».
  • La séance de qualifications « Shootout » sera une session plus courte que les qualifications traditionnelles, avec une SQ1 prévue pour durer 12 minutes, une SQ2 pendant 10 minutes et une SQ3 pendant huit minutes.
  • Cette séance de qualifications « Shootout » remplace les essais libres 2 précédemment programmés le samedi matin lors des week-ends de Sprint.
  • De nouveaux pneus sont obligatoires pour chaque phase, avec des Médiums pour les SQ1 et SQ2, et des Tendres pour les SQ3.

Ce changement de format des week-ends Sprint a été voté à l’unanimité par les représentants des différentes équipes de la grille après des discussions avec les responsables de la F1 et de la FIA. Selon la Formule 1, ce nouveau format devrait permettre aux pilotes d’attaquer davantage durant la course Sprint du samedi puisque tout incident ne compromettra pas les positions de départ du Grand Prix le dimanche.

Concrètement donc, ce format – qui sera également utilisé sur les autres sites où sont organisés des week-ends Sprint pour 2023 comme en Autriche (Red Bull Ring), en Belgique (Spa-Francorchamps), au Qatar (Circuit de Losail), aux États-Unis (Circuit des Amériques) et à Sao Paulo (Interlagos) – a été mis en place pour offrir plus de spectacle aux fans.

Chez F1only.fr, nous aimons beaucoup avoir l’avis des fans et c’est pourquoi nous vous demandons de donner votre avis sur ce nouveau format de course Sprint qui débutera ce week-end au Grand Prix d’Azerbaïdjan. Vous pouvez voter via le module ci-dessous et argumenter votre choix dans la section des commentaires un peu plus bas. A vous de voter ! 

Esteban Ocon : « Nous avons besoin d’un week-end positif »

Trois semaines se sont écoulées depuis le Grand Prix d’Australie où les deux pilotes Alpine se sont percutés en fin de course, mais la pause printanière inattendue a permis à tout le monde de faire le point après cette course chaotique et d’analyser le week-end dans son ensemble.

Lorsqu’on demande à Esteban Ocon quelle est l’ambiance au sein de l’équipe à la veille de la quatrième manche de l’année qui se dispute ce week-end à Bakou, le Normand a répondu : « Cétait bien davoir une petite pause après lAustralie pour faire le point après la course et analyser le week-end dans son ensemble. » nous confie Esteban Ocon.

« Évidemment, cela ne sest pas bien terminé pour nous, mais il y avait beaucoup de points positifs à retenir et nous sommes déterminés à rebondir à Bakou. »

« En tant quéquipe, cela fait déjà un moment que nous avons hâte d’être à Bakou, donc nous sommes tous heureux d’y être enfin. Une évolution est également prévue pour cette course, où un format un peu inédit nous attend avec le Sprint. »

« Il faudra donc être dans le rythme d’entrée de jeu. Nous avons besoin dun week-end positif et nous voulons repartir de Bakou avec des points bien mérités pour lécurie. »

Sur un plan personnel, Esteban Ocon a profité de cette pause printanière pour prendre un peu de recul et profiter de sa famille.

« Cétait étrange davoir autant de temps libre à ce stade de la saison. Nous ne sommes pas habitués à avoir trois week-ends consécutifs sans course en dehors de lintersaison et de la pause estivale. »

« Cétait agréable de pouvoir récupérer et réfléchir après Melbourne, mais aussi d’avoir le temps de sentraîner et d’être au simulateur avec les ingénieurs. »

« Jai passé quelques jours déconnecté de tout, avec ma famille et mes amis, car ces moments sont assez rares. Cela s’annonce intense avec la doublette Bakou-Miami, puis une triplette de courses, mais je me sens revitalisé et j’ai hâte de reprendre le volant. »

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, l’équipe Alpine occupe la sixième place au championnat du monde des constructeurs avec six points inscrits depuis le début de la saison 2023. 

Premier Sprint en F1 pour Hülkenberg ce week-end à Bakou

Ce week-end à Bakou, le pilote Haas Nico Hülkenberg – qui signe son retour en Formule 1 cette saison – participera à sa toute première course Sprint en Formule 1, l’Allemand ayant quitté l’équipe Renault fin 2019 avant que ce nouveau format de week-end ne soit introduit en catégorie reine.

Ce week-end à Bakou, la F1 organise sa première course Sprint de l’année dans un format de week-end complétement remanié avec la course Sprint du samedi qui devient un événement totalement autonome avec sa propre séance de qualifications programmée le samedi matin (toutes les explications ici).

N’ayant encore jamais participé à une course Sprint en F1, l’Allemand Nico Hülkenberg se dit plutôt ouvert d’esprit à la veille du week-end : « Il s’agit du premier Sprint pour moi, et évidemment du point de vue spectateur, c’est très intéressant. » nous confie Nico Hülkenberg.

« Pour moi, cela veut aussi dire que j’aurais moins d’essais, seulement une heure, avant d’entrer directement dans une séance significative. Cela me rappelle mes années junior et j’aimais ça. »

« J’y vais donc avec un état d’esprit ouvert en acceptant simplement le défi. Cela va réduire le temps de préparation, et vous devrez atteindre le point idéal plus tôt. »

« De plus, Bakou est un circuit à grande vitesse assez spectaculaire et difficile, nous nous préparons donc pour un week-end difficile mais intéressant. »

Concernant sa préparation pour les deux courses qui arrivent [Azerbaïdjan et Miami] justement, Nico Hülkenberg nous explique qu’il a passé du temps dans le simulateur de l’équipe et qu’il est également allé à Majorque pour recharger les batteries.

« Cela va devenir assez mouvementé, j’ai donc eu une journée au simulateur pour mettre en place et préparer ces deux courses. »

« J’ai aussi fait beaucoup d’entrainement en essayant de maintenir ma condition physique. En famille, nous sommes partis à Majorque pendant deux semaines pour recharger les batteries et me préparer. »

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, Nico Hülkenberg occupe la neuvième place au championnat du monde des pilotes avec six points inscrits depuis le début de la saison.

Certains coûts désormais exclus du plafond budgétaire en Formule 1

A l’issue de la réunion de la Commission F1 qui s’est tenue ce mardi 25 avril, plusieurs ajustements mineurs aux règlements techniques et sportifs ont été approuvés par le Conseil Mondial du Sport Automobile, alors qu’une proposition concernant l’exclusion de certains coûts a également été approuvée.

Un groupe de travail spécifiquement dédié au sein du Comité consultatif financier (FAC) a élaboré une proposition pour l’introduction d’une exclusion des coûts à l’égard de certaines initiatives de durabilité à partir de 2023, avec un accent particulier sur les préoccupations environnementales.

Suite au soutien des membres du CCF et à l’approbation de la Commission, certains coûts de l’initiative de développement durable seront désormais exclus du plafond des coûts pour toutes les écuries de Formule 1.

Ces exclusions couvrent, entre autres, les coûts associés à l’installation d’infrastructures durables, à l’audit et au suivi de l’empreinte carbone des équipes de la grille, aux dons aux associations caritatives engagées dans la promotion de projets de durabilité environnementale et aux programmes de compensation carbone. La FAC continuera à peaufiner ce règlement tout au long de l’année.

Pour rappel : depuis la saison 2021, toutes les équipes de la grille en F1 sont soumises à un plafonnement des coûts et doivent donc déclarer de façon officielle leurs dépenses annuelles. Une administration de plafonnement des coûts contrôle ensuite le respect du règlement financier.

En 2022, l’équipe Red Bull a été épinglée pour un dépassement “mineur” inférieur à 5% du plafond des coûts lors de la saison 2021 et s’est donc vue proposer un ABA [Accepted Breach Agreement] par l’instance dirigeante. L’équipe autrichienne a accepté cette offre, ce qui veut dire qu’elle accepte également les sanctions associées qui sont les suivantes : 

  • RBR doit payer une pénalité financière de 7 000 000 USD à la FIA dans les 30 jours suivant la date d’exécution de l’ABA
  • RBR reçoit une pénalité sportive mineure sous la forme d’une limitation de la capacité de RBR à conduire des essais aérodynamiques pendant une période de 12 mois à compter de la date d’exécution de l’ABA par l’application d’un abattement de 10 % sur le Coefficient C servant au calcul des essais individuels restreints en soufflerie (RWTT) et fluide informatique restreints (Limites de dynamique (RCFD) applicables à chaque équipe telles que définies à l’Article 6 de l’Annexe 7 du Règlement Sportif FIA de la Formule 1). Par exemple, si le coefficient C, basé sur la position au championnat de RBR est de 70 %, la nouvelle valeur effective de C sera : CNEW=70 % x (1-0,10) = 63,0 %
  • RBR prend en charge les frais encourus par l’Administration du plafonnement des coûts dans le cadre de la préparation de l’ABA

Alpine détaille les mises à jour de sa F1 pour Bakou

Comme prévu, l’équipe Alpine introduira bien sur sa monoplace quelques mises à jour ce week-end pour le Grand Prix d’Azerbaïdjan, quatrième manche du championnat du monde 2023 de Formule 1. L’écurie du constructeur français poursuivra sur sa lancée lors de la course suivante à Miami, puis à Imola.

Après la grosse déception du Grand Prix d’Australie où Alpine a vu ses deux pilotes abandonner après s’être percutés en piste, l’écurie d’Enstone veut repartir sur de bonnes bases à Bakou ce week-end et les nouvelles pièces qui seront introduites sur l’A523 devraient – en théorie – permettre à Alpine de faire un pas en avant en termes de performance.

« Nous amenons un nouveau plancher à Bakou, parmi divers éléments aérodynamiques et mécaniques. Nous aurons ensuite une évolution supplémentaire lors de la course suivante à Miami, puis encore autre chose de plus à Imola. » nous confie Matt Harman, directeur technique d’Alpine, à la veille de la quatrième manche de l’année.

« Ce fil conducteur rythmera toute la saison avec des améliorations prévues sur la plupart des épreuves. À court terme, ce que nous avons pour Bakou, Miami et Imola représente un bon pas en avant, mais pas autant que certains médias aient pu spéculer ces dernières semaines. »

« Il est important de maintenir ce rythme de développement agressif si nous voulons continuer de nous rapprocher de nos attentes sur le plan des performances. »

« Le mérite doit en être attribué au travail de l’ombre en cours à Viry et Enstone pour atteindre nos objectifs de développement et trouver les améliorations nécessaires pour rendre notre monoplace plus rapide. »

L’Alpine A523 au Grand Prix d’Australie

Lorsqu’on lui demande si le double abandon de Melbourne a eu un impact sur les plans de l’équipe, Harman nous explique que la pause printanière de trois semaines juste après le Grand Prix d’Australie a permis à tout le personnel de se mobiliser à l’usine pour faire en sorte que les mises à jour prévues soient prêtes à temps pour Bakou.

« Nos deux voitures ont clairement été endommagées après l’incident malheureux de la dernière course en Australie. Nous avons dû composer avec cela, et nous l’avons fait avec soin en nous ressaisissant rapidement et en réagissant extrêmement bien durant cette pause printanière. »

« Je suis donc ravi de dire quil ny a eu aucune conséquence sur notre programme et notre stratégie de développement grâce au dur labeur réalisé dans nos deux usines. Les deux monoplaces sont préparées et prêtes pour Bakou. »

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, Alpine occupe la sixième place au championnat du monde des constructeurs avec seulement huit points inscrits en trois courses.

L’allocation de composants moteur augmentée en F1 en 2023

A la suite de la Commission F1 qui s’est tenue ce mardi 25 avril, le Conseil Mondial du Sport Automobile a approuvé quelques mises à jour mineures des règlements techniques 2023 et 2024 en Formule 1.

Des propositions visant à augmenter le nombre d’éléments de l’unité de puissance ont été discutées lors de la réunion, et l’augmentation du nombre de certains éléments comme le moteur à combustion interne (ICE), le turbocompresseur, le MGU-H et le MGU-K a été approuvée pour 2023 passant de trois (3) à quatre (4).

Jusqu’à présent, six composants composaient l’unité de puissance en Formule 1 : le moteur à combustion interne, le turbocompresseur, le MGU-H, le MGU-K, le boitier de contrôle électronique et la batterie. En vertu de la réglementation initiale de 2023, les pilotes avaient droit à trois ICE, TC, MGU-H et MGU-K par saison, ainsi qu’à deux CE et ES avant l’application des sanctions.

Cela signifie donc que les pénalités de grille ne seront appliquées que si un cinquième élément est utilisé ; l’allocation pour les boîtiers de contrôle électronique et les batteries reste cependant inchangée.

La Commission F1 a également souligné que le temps alloué à la procédure de grille lors des grands prix a été augmenté de 40 à 50 minutes. Le temps supplémentaire sera utilisé pour la présentation des pilotes aux spectateurs lors de certaines épreuves.

Aston Martin F1
Le départ du Grand Prix d’Arabie Saoudite en 2023

Autres mises à jour…

La définition mise à jour de « travailler sur une voiture » lors d’une pénalité d’arrêt au stand – qui a entraîné l’annulation de la pénalité de Fernando Alonso à Djeddah – sera désormais incluse dans le règlement sportif.

Il y a également des révisions mineures du règlement financier de la Formule 1, qui a été introduit dans le sport en 2021. Certains coûts d’initiative de développement durable seront désormais ajoutés à la liste des éléments exclus du plafond des coûts d’une équipe.

Cela inclut des aspects tels que les coûts associés à l’installation d’infrastructures durables, l’audit et le suivi de l’empreinte carbone des équipes et les dons versés à des organisations caritatives engagées dans des projets de durabilité environnementale.

Mode d’emploi du nouveau format de qualifs Sprint en F1

La Formule 1 a confirmé des ajustements au format F1 Sprint pour les six événements qui se dérouleront tout au long de la saison 2023, à commencer par le Grand Prix d’Azerbaïdjan qui se dispute ce week-end à Bakou.

La course Sprint a fait ses débuts en 2021 en Formule 1, le format de week-end original voyant les qualifications décalées au vendredi afin d’établir la grille de départ pour une course Sprint de 100 kilomètres le samedi, qui à son tour a déterminé l’ordre de départ de la course principale du dimanche.

Cependant, les ajustements votés pour cette année signifient que la course Sprint deviendra un événement totalement autonome des week-ends de course lorsque le format sera utilisé – le résultat n’ayant aucun impact sur la grille pour le Grand Prix du dimanche.

Ainsi, le nouveau format des week-ends Sprint a été établi comme suit : 

  • Les vendredis comprendront désormais une session d’essais libres 1 et une session de qualifications standard pour établir la grille du Grand Prix de dimanche, tandis que le samedi comprendra la course Sprint de 100 km avec une session de qualifications supplémentaire appelée le « Sprint Shootout ».
  • La séance de qualifications « Shootout » sera une session plus courte que les qualifications traditionnelles, avec une SQ1 prévue pour durer 12 minutes, une SQ2 pendant 10 minutes et une SQ3 pendant huit minutes.
  • Cette séance de qualifications « Shootout »  remplace les essais libres 2 précédemment programmés le samedi matin lors des week-ends de Sprint.
  • De nouveaux pneus sont obligatoires pour chaque phase, avec des Médiums pour les SQ1 et SQ2, et des Tendres pour les SQ3.

Étant donné que la course Sprint est désormais contenue dans le week-end de course et que tout incident ne compromettra pas les positions de départ du Grand Prix le dimanche, les pilotes devraient être plus incités à attaquer durant la course de 100 km, qui dure généralement environ une demi-heure.

Sergio Perez durant la course Sprint disputée à Imola en 2022

Barème de points identique

Les points pour la course Sprint restent les mêmes, avec huit attribués au vainqueur, sept à la deuxième place, six à la troisième et ainsi de suite jusqu’à un pour le huitième – les pilotes et les équipes enregistreront des points dans leurs championnats respectifs.

Outre le circuit urbain de Bakou en Azerbaïdjan, les autres sites où sont organisés des week-ends Sprint pour 2023 sont l’Autriche (Red Bull Ring), la Belgique (Spa-Francorchamps), le Qatar (Circuit de Losail), les États-Unis (Circuit des Amériques) et Sao Paulo (Interlagos). 

Les pénalités

Le processus d’application des pénalités lors des événements Sprint a été défini comme suit : toute pénalité de grille encourue lors des premiers essais ou des qualifications s’appliquera à la course ; toute pénalité de grille encourue lors de la qualification Shootout s’appliquera à la course Sprint ; tandis que toutes les pénalités de grille encourues lors du Sprint s’appliqueront à la course.

De plus, une infraction au Parc Fermé entraînera un départ depuis la voie des stands pour le Sprint et la course du dimanche, tandis que les pénalités liées au groupe motopropulseur ne s’appliqueront qu’à la course du dimanche, à moins qu’elles ne soient également une infraction au Parc Fermé.

 

Lewis Hamilton intéressé par un voyage dans l’espace avec Elon Musk

Le septuple champion du monde de F1, Lewis Hamilton, admet qu’il serait partant pour un voyage dans l’espace, et pourquoi pas vers Mars, à bord d’une fusée développée par la société SpaceX d’Elon Musk que le pilote Mercedes a déjà pu côtoyer à plusieurs reprises.

L’ambition du milliardaire Elon Musk est d’envoyer des hommes sur la planète rouge d’ici 2060, notamment grâce à une méga-fusée de plus de 120 mètres de haut dont le premier lancement test a eu lieu il y a quelques jours. Si pour l’instant le projet de faire voyager des hommes vers Mars semble irréalisable, Lewis Hamilton pour sa part se dit partant pour un voyage dans l’espace.

« Elon [Musk] a été à ma fête à Austin ces deux dernières années. C’est une sorte de dîner où l’on invite des tas de gens. Mais ce n’est pas la chose la plus facile de parler à quelqu’un comme lui, parce que son esprit est élargi. » a confié Hamilton.

« C’est à un tel autre niveau, donc je deviens vite très nerveux quand je lui parle. Bien sûr, je lui ai parlé du fait d’aller sur la lune et où nous pourrions aller après. »

« J’irais oui [dans l’espace], à un moment donné. Mais je laisserai d’autres personnes partir en premier parce que ces choses [les fusées] explosent en montant… »

fusée Starship SpaceX
La fusée Starship de la société SpaceX

« Il [Musk] parle d’aller sur Mars, mais je suis prêt à aller dans l’espace à tout moment. Je lui ait dit que je piloterai le vaisseau, mais je pense que tout est automatisé. »

Le 20 avril 2023, SpaceX a réalisé un test grandeur nature avec le lancement de sa fusée Starship qui reste à l’heure actuelle la seule solution envisagée pour un voyage vers Mars. Ci-dessous, vous pouvez revivre le lancement de cette fusée qui a été volontairement détruite après seulement trois minutes de vol.

Yuki Tsunoda révèle le domaine dans lequel il a le plus progressé

Alors qu’il entame cette année sa troisième saison en F1 en tant que titulaire, le Japonais Yuki Tsunoda estime avoir beaucoup appris de ses deux premières saisons avec AlphaTauri et sait désormais dans quel domaine il a le plus progressé.

Lorsqu’on lui a demandé dans quel domaine il se sentait le plus fort par rapport aux saisons passées, le pilote AlphaTauri a répondu : « Le domaine dans lequel je me sens beaucoup plus fort par rapport aux années précédentes est le contrôle de la situation, je sais maintenant comment survivre ou m’adapter à n’importe quelle situation. » révèle le Japonais.

« Même quand les pires choses arrivent, ou les choses auxquelles je ne m’attendais pas, je sais maintenant comment y faire face. Surtout par rapport à la première année où je n’avais aucune expérience en Formule 1. La plupart des choses étaient nouvelles et, surtout entre la Formule 2 et la Formule 1, il y avait un grand pas. »

« Bien sûr, il y avait la voiture, l’environnement, tout est si différent. Mais maintenant, je sais comment me détendre et dans quels domaines je dois me concentrer correctement. Sur le plan mental, je me sens très différent. »

« Même mon entrainement [physique]. Bien sûr, je m’entraînais en Formule 3 et Formule 2, mais je dirais que ma façon de penser à l’entrainement et comment j’aborde les séances d’entrainement, j’ai une mentalité différente que lorsque j’étais en Formule 3 et Formule 2. »

« J’ai trouvé que la Formule 1 est très exigeante. C’était l’une de mes grandes limites lors de ma première année en Formule 1 en 2021, mais j’ai appris toutes ces choses des autres pilotes et aussi de moi-même. Au final, tout cela s’est amélioré, donc je suis assez content de ma forme maintenant. »

Yuki Tsunoda sur le circuit de Zandvoort aux Pays-Bas en 2022

Lorsqu’on lui demande dans quel autre domaine il pense pouvoir s’améliorer à l’avenir, le pilote AlphaTauri a répondu : « Bien sûr le physique, car ce domaine est presque illimité. »

« Vous pouvez vous entraîner autant de fois que vous le voulez, plus vous avez de force, mieux c’est. Mais je dirais aussi avoir un peu plus de régularité en termes de rythme de course. »

« Si je regarde en arrière, l’an dernier j’ai eu quelques crash inutiles. Il y avait du potentiel pour marquer des points, mais je les ai perdus. J’ai l’impression que l’année dernière – à un moment où l’équipe avait besoin de chaque point – ces choses [les crashs] ont fait très mal. »

« Nous avons terminé P9 au championnat, mais nous étions définitivement loin de là où nous nous attendions à être. La régularité est donc certainement l’un des domaines que je souhaite améliorer cette année. »

« En dehors de cela, je suis assez content de ma forme et de la façon dont j’ai progressé tout au long de la saison [2022]. Depuis l’année dernière, je pense que j’ai une assez bonne confiance dans le fait que je peux continuer sur cette lancée et être un bon pilote. »

Avant la quatrième manche de la saison 2023 qui se dispute ce week-end en Azerbaïdjan, Yuki Tsunoda occupe la seizième place au championnat du monde des pilotes avec un seul point inscrit en trois courses.

Helmut Marko évoque sa retraite et la rumeur Vettel chez Red Bull

Depuis quelques semaines, la rumeur d’une possible arrivée de Sebastian Vettel – qui a pris sa retraite du sport à la fin de la saison 2022 – chez Red Bull pour remplacer Helmut Marko, désormais âgé de 79 ans, ne cesse de grandir. 

Mais lorsqu’on évoque avec le principal intéressé son éventuel départ à la retraite et une possible arrivée de Sebastian Vettel dans l’équipe pour le remplacer, Helmut Marko a répondu : « C’est vraiment un peu précipité. Mon prochain objectif est le troisième titre mondial avec Max Verstappen. C’est ma motivation. »

« Nous sommes souvent en contact, mais Seb [Vettel] est actuellement en phase de découverte de lui-même. Je ne pense pas qu’il veuille encore voyager à chaque course et travailler plus avec un salaire réduit. » a ajouté Marko dans les colonnes du Blick.

« Mon avantage en tant que propriétaire de plusieurs hôtels est mon indépendance. Mais comme je l’ai toujours dit, quand vous avez le meilleur pilote avec Verstappen, démissionner n’est pas un problème. Avec un duo de pilotes différent, ma situation serait définitivement différente. »

Helmut Marko dans le garage Red Bull

D’autres rumeurs comme celle du départ du directeur de l’équipe AlphaTauri, Franz tost, ou encore la vente de l’équipe sœur de Red Bull ont été évoquées ces dernières semaines, mais Helmut Marko – qui assistera à une réunion chez Red Bull ce mercredi – assure que ces sujets ne sont pas à l’ordre du jour.

« Je peux seulement dire que je serai avec Red Bull à Salzbourg ce mercredi [26 avril]. Ces sujets ne sont pas à l’ordre du jour. »

Durant cette réunion, les responsables de l’équipe autrichienne discuteront de sujets plus importants comme l’introduction du nouveau format de week-end Sprint qui devrait faire ses débuts à Bakou en Azerbaïdjan.

Sainz toujours « énervé » après sa pénalité « injuste » à Melbourne

Lors de la dernière course disputée à Melbourne, Carlos Sainz a reçu une pénalité de cinq secondes pour avoir percuté l’Aston Martin de Fernando Alonso au premier virage lors du redémarrage de la course.

La Scuderia Ferrari a fait appel de cette pénalité, mais la FIA a rejeté la demande de révision faite par l’équipe italienne et Carlos Sainz a donc été classé officiellement douzième du Grand Prix d’Australie.

Presque un mois après le GP d’Australie, Sainz admet qu’il est toujours « énervé » d’avoir reçu une pénalité « injuste » : « Je suis toujours énervé. »

« Evidemment, je ferai tout mon possible pour que cela ne se voit pas trop, mais c’est assez injuste et je suis déçu d’avoir été pénalisé. » a déclaré Sainz sur Antena 3 en Espagne.

Carlos Sainz
Carlos Sainz à bord de sa Ferrari SF-23

Sainz a également indiqué qu’il s’était excusé auprès de son compatriote Fernando Alonso après cet accrochage survenu à Melbourne : « Je lui ai envoyé un message pour m’excuser de l’avoir touché. Ce n’était pas intentionnel. »

« Bien que je me soit plaint de la pénalité, je sais que j’ai fait une petite erreur. Mais il n’y a eu aucune conséquence pour Fernando, chose pour laquelle je suis content. Nous nous verrons à Bakou et tout continuera comme d’habitude. »

A Bakou justement, Fernando Alonso cherchera à décrocher sa 33e victoire en Formule 1, tandis que Carlos Sainz cherchera toujours à obtenir sa deuxième victoire en carrière.

Lorsqu’on lui demande s’il pense être en mesure d’obtenir sa deuxième victoire avant que son compatriote n’obtienne sa 33e, le pilote Ferrari a répondu :  « Je pense honnêtement qu’il est un peu plus proche que moi [de décrocher une victoire], mais la vérité est que nous ne sommes pas si loin. »

« L’aston Martin est un peu meilleure que nous, mais la seconde [victoire] peut arriver à tout moment. Nous sommes un peu en retrait, mais nous allons nous améliorer. Nous ne perdons ni l’espoir ni le désir. »

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, Carlos Sainz occupe la cinquième place au championnat du monde des pilotes avec 20 points inscrits depuis le début de la saison 2023.

Pirelli dévoile ses choix de pneus pour Monaco et l’Espagne

Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, a communiqué aux équipes de la grille ses choix de pneus pour les Grands Prix de Monaco et d’Espagne, respectivement septième et huitième manches de la saison 2023.

Pour le Grand Prix de Monaco qui se dispute du 26 au 28 mai, Pirelli a choisi de mettre à disposition des pilotes ses pneumatiques les plus Tendres de sa gamme avec les C3, C4 et C5, notamment parce que dans les rues de la Principauté les pneumatiques sont peu sollicités car la vitesse y est bien plus faible que sur les autres circuits du calendrier et parce que l’asphalte n’est pas particulièrement abrasif.

De plus, les routes sont rouvertes tous les soirs et donc, en raison du passage continu de véhicules privés, la piste n’est pas gommée comme cela se produit habituellement lors d’un week-end de course. Le niveau d’adhérence auquel les pilotes de Formule 1 sont normalement habitués est donc principalement recherché à travers une configuration aérodynamique à fort appui, la plus élevée de tout le calendrier.

Pour le Grand Prix d’Espagne qui se dispute du 02 au 04 juin sur le tracé de Barcelone, Pirelli a choisi les pneus les plus Durs de sa gamme avec le retour du nouveau composé C1 uniquement utilisé à Bahreïn jusqu’à présent. Ainsi, le trio retenu est C1, C2 et C3 pour cette huitième manche de l’année.

Grosse nouveauté cette année à Barcelone, puisque la dernière chicane du circuit a été supprimée et les pilotes pourront donc de nouveau emprunter l’avant dernier virage (une courbe à droite très rapide). 

Cette modification rendra le dernier secteur beaucoup plus rapide et moins dur pour les pneus en termes de traction mais, en même temps, les soumettra à de nouvelles contraintes latérales dans les deux derniers virages rapides.

Un autre facteur à prendre en compte en termes de dégradation est la température de l’asphalte avec une moyenne de 50 degrés attendus sur la piste à cette période de l’année.

Par conséquent, pour cette course, Pirelli a choisi les composés C1 comme Durs, C2 comme Mediums et C3 comme Tendres. Si nominalement il s’agit de la même gamme que l’an dernier, en 2023 le C1 est une nouvelle gomme (la plus dure disponible est la C0).

Les classements F1 2023 avant la reprise en Azerbaïdjan

Après une pause printanière de trois semaines, la Formule 1 reprend ses droits ce week-end avec la quatrième manche de l’année programmée à Bakou en Azerbaïdjan, l’occasion de faire un point sur les championnats pilotes et constructeurs.

Après le Grand Prix d’Australie disputé début avril et remporté par Max Verstappen, le pilote Red Bull est toujours leader au championnat du monde des pilotes avec 69 points inscrits en trois courses. Le Néerlandais devance son coéquipier Sergio Perez de quinze points avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan 2023.

Le pilote Aston Martin Fernando Alonso occupe pour sa part la troisième place au classement des pilotes avec neuf points de retard sur Sergio Perez.

Classement pilotes F1 2023

Pilote Equipe Points
Max Verstappen Red Bull 575
Sergio Perez Red Bull 285
Lewis Hamilton Mercedes234
Fernando Alonso Aston Martin 206
Charles LeclercFerrari 206
Lando Norris McLaren205
Carlos Sainz Ferrari 200
George RussellMercedes175
Oscar Piastri McLaren 97
Lance Stroll Aston Martin 74
Pierre Gasly Alpine62
Esteban Ocon Alpine58
Alex Albon Williams 27
Yuki Tsunoda AlphaTauri 17
Valtteri Bottas Alfa Romeo 10
Nico HülkenbergHaas9
Guanyu Zhou Alfa Romeo 6
Daniel RicciardoAlphaTauri6
Kevin MagnussenHaas 3
Liam Lawson AlphaTauri 2
Logan Sargeant Williams 1
Nyck de Vries AlphaTauri 0

Au classement des constructeurs, l’équipe Red Bull est leader avec 123 points marqués depuis le début de la saison 2023. L’écurie de Milton Keynes devance Aston Martin de 58 points, alors que l’équipe Mercedes occupe la troisième place à neuf points d’Aston Martin.

Classement constructeurs F1 2023

Equipe Moteur Points
Red Bull Honda860
Mercedes Mercedes409
Ferrari Ferrari 406
McLaren Mercedes302
Aston Martin Mercedes 280
Alpine Renault 120
Williams Mercedes 28
AlphaTauri Honda 25
Alfa Romeo Ferrari 16
Haas Ferrari 12

Stevenson (Aston Martin) : « Nous sommes ici pour gagner le championnat du monde »

Le directeur sportif d’Aston Martin, Andy Stevenson, a fait ses débuts en Formule 1 lorsque l’écurie basée à Silverstone s’appelait Jordan Grand Prix, avant de s’appeler Midland, puis Spyker, Force India, Racing Point et enfin Aston Martin.

Désormais connue sous le nom d’Aston Martin depuis la saison 2021, l’équipe a été sauvée par un consortium dirigé par le milliardaire Lawrence Stroll et peut se targuer d’être la deuxième force du plateau en F1 en 2023, ce qui ne surprend pas Stevenson qui estime que l’arrivée de Stroll a clairement changé la donne : « C’est une équipe phénoménale et ce que Lawrence Stroll nous a permis de construire ici grâce à son soutien et à sa vision est incroyable. »

« C’est une telle opportunité. Nous sommes tous privilégiés d’être ici – de faire partie de ce voyage. L’équipe est tellement différente de ce qu’elle était dans le passé. »

« Vous ne pouvez pas vraiment faire de comparaisons. Lorsque nous sommes entrés pour la première fois en Formule 1 en 1991, nous n’étions même pas sûrs de terminer toute la saison ! »

« La seule comparaison que je peux faire est que ce qui se passe actuellement dans cette équipe est aussi excitant que ces premières années en Formule 1, sinon plus excitant.« 

« Se présenter à un Grand Prix avec une voiture avec laquelle on peut vraiment rivaliser est très excitant. En 1991, nous avions terminé cinquièmes du championnat, mais nous étions qualifiés à trois secondes de la pole position. Nous sommes beaucoup plus proches maintenant. »

Après plus de trois décennies passés en Formule 1 en tant que directeur sportif, Andy Stevenson assure qu’il n’a toujours pas perdu sa motivation, et les récents résultats d’Aston Martin ne font que le booster davantage, et l’objectif est clair désormais pour toute l’équipe : le championnat du monde.

« Il n’y a rien d’autre que je préférerais faire. Je suis un compétiteur et cela me motive vraiment. » ajoute Stevenson.

« J’ai des affaires inachevées avec cette équipe. Gagner quelques courses n’est pas ce pour quoi je suis ici et personne d’autre dans l’équipe non plus. Nous sommes ici pour gagner le championnat du monde, c’est l’objectif à long terme. »

« Il a fallu beaucoup de travail pour en arriver là où nous sommes maintenant, mais nous ne pouvons pas nous reposer sur nos lauriers. »

« L’époque où l’on frappait au dessus de notre poids et où nous disions que terminer quatrième ou cinquième était suffisant est révolue. »

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, l’équipe Aston Martin occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 58 points de retard sur le leader Red Bull et neuf points d’avance sur Mercedes.

Pirelli pourrait remplacer le pneu C2 par son nouveau C1

À l’approche de cette saison, Pirelli a ajouté un sixième composé à son pool de pneus, le C1 de l’année dernière devenant le C0 de cette saison – et devenant le pneu le plus dur de sa gamme – avec son pneu C1 aux spécifications 2023 se situant entre le précédent C1 et C2.

Alors que ce nouveau composé n’a pour l’instant été utilisé que sur le tracé de Bahreïn lors de la première manche de l’année, le directeur de Pirelli se dit très satisfait des données récoltées lors de cette course inaugurale et envisage même d’utiliser le pneu C1 dans plus de courses.

« Je suis heureux car les objectifs étaient évidemment d’augmenter pour la nouvelle construction le niveau d’intégrité, ce que nous avons réussi à faire car ils utilisent une pression plus faible. » a commenté Mario Isola, le directeur de Pirelli.

« Le deuxième point concernait la réduction du sous-virage, et dans ce cas également, je pense que la nouvelle construction aide à équilibrer la voiture. Et le troisième point était de tester ce nouveau composé C1 qui fonctionnait plutôt bien à Bahreïn.« 

« Nous essayons également de comprendre si nous pouvons l’utiliser dans plus de courses. Il est proche du C2, donc peut-être que parfois on peut aussi remplacer le C2 par le C1. »

« Nous devons obtenir un peu plus de données et convenir avec la FIA de l’attribution. Mais oui, le nouveau package fonctionne comme prévu. Donc, je suis heureux. »

Pour rappel, cette année, le nombre de composés que Pirelli peut choisir au cours de la saison est passé à six car un nouveau composé a été créé ; le C0 qui devient le plus dur de la gamme. Ainsi, les composés sont numérotés de zéro à cinq, du plus dur au plus tendre.

Lors des trois prochaines courses qui se disputent en Azerbaïdjan, à Miami et à Imola, Pirelli a choisi les composés les plus Tendres de sa gamme. Le pneu C1 ne sera donc pas utilisé pour ces trois prochaines manches de l’année.

Vowles : Williams connait un début de saison « encourageant »

Après avoir été chef de la stratégie chez Mercedes durant plusieurs années, James Vowles a accepté un nouveau défi dans sa carrière en devenant directeur de l’écurie Williams à partir de cette saison 2023.

Faisant le point sur la situation de Williams après les trois premières courses de la campagne 2023, Vowles se dit plutôt encouragé par les résultats obtenus par son équipe en ce début d’année : « Nous en sommes à trois manches dans cette saison 2023 et encourageant, je pense, est le premier mot qui me vient à l’esprit. » commente James Vowles.

« Nous avons été – ou à peu près en capacité – de se battre pour des points à chaque manche jusqu’à présent, et cela continuera à mesure que nous avancerons lors des prochaines courses. »

« Nous avons Bakou à venir [le GP d’Azerbaïdjan], et encore une fois, je pense que c’est une piste qui devrait convenir aux capacités de notre voiture. »

« Bien que nous soyons dixième au championnat avec juste un point au compteur, ce n’est pas un reflet fidèle du travail qui a été effectué sur cette voiture jusqu’à présent cette année, ni des performances que la voiture peut certainement avoir en piste. »

« A partir de maintenant, une fois que nous serons en Azerbaïdjan, ce sera une montagne russe course après course. »

« Nous devons juste nous assurer d’en apprendre un maximum des courses précédentes, de faire un reset et de continuer à faire de notre mieux le week-end suivant. »

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, Williams occupe la dernière place au championnat du monde des constructeurs, à égalité de points avec AlphaTauri.

Le GP de Las Vegas va attirer de nombreux nouveaux sponsors pour la F1

Le PDG de Liberty Media, Greg Maffei, estime que le Grand Prix de Las Vegas programmé au mois de novembre va élever la Formule 1 à un autre niveau aux Etats-Unis, marché très important pour les propriétaires de la catégorie reine.

Cette saison, la Formule 1 se rendra aux Etats-Unis à trois reprises : Miami en mai, Austin en Octobre et Las Vegas en novembre avec une course programmée le samedi soir en nocturne, ce qui sera une grande première pour la Formule 1.

S’adressant aux investisseurs de la F1 sur les opportunités de Liberty Media dans le sport dans les années à venir, Greg Maffei a déclaré que l’intérêt de nouveaux sponsors ne cesse de croître depuis plusieurs mois, mais qu’il s’attend à ce que l’intérêt de nouveaux partenaires commerciaux pour la F1 atteigne encore un autre niveau à la suite de la course à Las Vegas.

« Je pense que nous avons presque triplé les parrainages au cours des trois dernières années, et je m’attends à ce que Brandon [Snow, directeur commercial de la F1] le triple à nouveau au cours des trois prochains mois. » a déclaré Greg Maffei.

« Je pense qu’il y a beaucoup d’opportunités, et Vegas, je pense, peut en fait être un bon point de départ pour cela. Nous avons pu voir de nouveaux sponsors arriver à cause de Vegas et du travail que Brandon et Renee [Wilm, PDG du GP de Las Vegas] ont fait. »

« Mais je pense aussi qu’une fois que nous aurons l’événement à Vegas, il y aura une toute nouvelle reconnaissance pour la Formule 1 aux Etats-Unis, qui reste notre marché de sponsoring le plus important. »

« La course nocturne sur le strip va être emblématique, avec une visibilité à 22 heures [heure locale]…je pense qu’il y aura peu d’Américains qui ne verront pas cela – cela va être sur toutes les émissions de télévision imaginables – et je pense que cela va également lancer un nouveau cycle d’intérêt pour les sponsors. »

Le Grand Prix de Las Vegas est programmé du 16 au 18 novembre 2023, il s’agira de l’avant dernière manche de l’année.

C’est la reprise pour la Formule 1 cette semaine !

Après une pause printanière inhabituelle de trois semaines en raison de l’annulation du Grand Prix de Chine pour la quatrième fois consécutive, la Formule 1 fait sa rentrée des classes cette semaine avec le Grand Prix d’Azerbaïdjan.

Ce week-end (du 28 au 30 avril), les équipes de F1 se retrouvent à Bakou en Azerbaïdjan pour la quatrième manche de l’année sur un tracé urbain très rapide, tandis qu’un nouveau format de week-end Sprint sera testé avec la suppression de la dernière séance d’essais libres du samedi remplacée par une deuxième séance de qualifications. 

Dans la foulée du Grand Prix d’Azerbaïdjan, les équipes s’envoleront vers Miami aux Etats-Unis pour y disputer la cinquième manche de la saison 2023 (du 05 au 07 mai). Il s’agit du premier « back to back » de l’année (enchaînement de courses sans pause).

Après Miami, retour en Europe pour la F1 avec le Grand Prix d’Emilie-Romagne du 19 au 21 mai sur le circuit Enzo et Dino Ferrari d’Imola pour la sixième manche de la saison 2023. En Italie, les équipes pourront tester un tout nouveau format de qualifications le samedi avec l’allocation alternative de pneumatiques.

L’objectif de ce nouveau format est de restreindre le choix de pneus pour les pilotes durant la séance de qualifications en leur imposant d’utiliser les gommes Dures durant la Q1, les pneus Mediums pour la Q2 et les pneus Tendres pour le top dix en Q3, alors qu’ils sont actuellement libres de choisir les pneus qu’ils souhaitent tout au long des qualifications.

Une semaine après Imola, le paddock de la Formule 1 débarquera à Monaco pour y disputer la septième manche de l’année dans les rues de la Principauté sur un tracé urbain que l’on ne présente plus. Après le Grand Prix de Monaco, il restera ensuite seize manches à disputer dans cette saison record de 24 dates.

Calendrier F1 2023

DateGrand Prix Lieu
05 mars Bahreïn Résultats
19 marsArabie SaouditeRésultats
02 avril Australie Résultats
30 avril (Sprint)Azerbaïdjan Résultats
07 mai Miami Miami
21 mai Emilie-Romagne Annulé
28 mai Monaco Résultats
04 juin Espagne Résultats
18 juin Canada Résultats
02 juillet (Sprint)Autriche Résultats
09 juillet Grande-Bretagne Résultats
23 juillet Hongrie Résultats
30 juillet (Sprint)Belgique Résultats
27 août Pays-Bas Résultats
03 septembre Italie Résultats
17 septembre Singapour Résultats
24 septembre Japon Résultats
08 octobre (Sprint)Qatar Résultats
22 octobre (Sprint)USA Résultats
29 octobre Mexique Résultats
05 novembre (Sprint)Brésil Résultats
18 novembre Las Vegas Las Vegas
26 novembre Abou Dhabi Yas Marina

Aston Martin F1 « constamment sous le microscope » à l’avant de la grille

Plus habituée à rouler au milieu de peloton qu’à l’avant de la grille au cours des dernières années en F1, l’équipe Aston Martin se retrouve cette saison sous le feu des projecteurs avec déjà trois podiums décrochés en autant de courses disputées.

L’arrivée de Fernando Alonso dans l’équipe et une grande amélioration des performances au cours de l’hiver ont permis à Aston Martin de devenir la deuxième force du plateau en F1 en ce début d’année 2023, devant Mercedes et Ferrari.

Lorsqu’on demande au directeur sportif d’Aston Martin s’il est plus facile de courir à l’avant de la grille, le Britannique a répondu : « C’est certainement plus agréable d’aller en Grand Prix avec une voiture compétitive, mais c’est plus difficile. »

« Nous courons depuis longtemps et nous avons travaillé dur pour en arriver là, en nous préparant pour le moment où nous aurons une voiture avec laquelle nous pourrons vraiment rivaliser. »

« Mais lorsque vous avez une voiture compétitive, cela rend le week-end de course encore plus intense. Vous rentrez chez vous le lundi matin et vous êtes épuisé – vraiment épuisé. »

« Une équipe en fond de grille dira qu’elle travaille aussi dur que les équipes en tête, et il y a beaucoup de vrai là-dedans, mais la tension mentale est bien plus grande lorsque vous êtes en tête. »

« Il y a beaucoup plus de choses auxquelles vous devez penser. Vous évaluez constamment les risques : vous voulez vous assurer que vous obtenez absolument tout ce qu’il faut. »

« Les processus sont très similaires [entre une équipe de fond de grille et une qui se bat à l’avant]. Nous devons extraire le maximum de performances de la voiture et de l’équipe à chaque séance. »

« Quand vous êtes en fond de grille, vous essayez de marquer des points quand les autres font des erreurs. Vous vous assurez toujours de bien faire le travail, mais le niveau de compétitivité est différent [à l’avant] – il est accru – et vous devez rester incroyablement concentré. »

« Dans le passé, nous avons très bien réussi avec des voitures qui n’étaient pas si compétitives, et nous en avons toujours été fiers. Quand d’autres ont trébuché, nous avons toujours été là, prêts à capitaliser, grâce à notre préparation, notre organisation et nos processus. »

« Maintenant, nous ne pouvons pas trébucher parce qu’il y a des équipes qui chercheront à profiter de nos erreurs. Tout le monde vous regarde. Toute erreur, même la plus petite erreur ou un soupçon d’erreur, et tout le monde le signale. »

« Quand vous êtes vers l’arrière du terrain, les gens ne vous regardent pas autant, mais quand vous êtes devant, vous êtes constamment sous le microscope. »

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan programmé lors du dernier week-end d’avril, l’équipe Aston Martin occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec neuf points d’avance sur Mercedes.

Les pilotes de F1 prendront « plus de risques » lors du Sprint de Bakou

Andy Stevenson, le directeur sportif d’Aston Martin, fait partie de ceux qui pensent que les pilotes prendront beaucoup plus de risques lors de la course Sprint à Bakou en raison de l’introduction à venir du nouveau format de week-end.

Le sport doit voter la semaine prochaine la modification du format de Sprint du Grand Prix d’Azerbaïdjan afin que la course de 100 km du samedi soit désormais autonome avec ses propres qualifications remplaçant les derniers essais libres du week-end.

Ainsi dans le cadre du week-end remanié qui sera testé à Bakou fin avril, les pilotes participeront toujours à la première séance d’essais libres du vendredi, avant de participer à une séance de qualifications le vendredi après-midi dont le résultat déterminera la grille de départ du Grand Prix d’Azerbaïdjan de dimanche.

Le samedi, la deuxième séance d’essais libres sera supprimée et remplacée par une seconde séance de qualifications qui déterminera la grille de départ de la course Sprint programmée le même jour dans l’après-midi.

Ce nouveau format devrait – selon Andy Stevenson – favoriser le spectacle lors de la course Sprint du samedi car les pilotes pourront pousser plus fort et prendre plus de risques car leur position d’arrivée n’affectera pas leur position sur la grille de la course principale programmée le dimanche.

« Nous sommes sur le point de finaliser le format. » nous confie Andy Stevenson.

« Nous avons travaillé en étroite collaboration avec la FIA et l’avons examiné attentivement avec nos ingénieurs et nos stratèges pour nous assurer que cela fonctionne. Nous appuyons tous le nouveau format, mais nous devons nous assurer que la réglementation fonctionnera comme prévu. »

« Ce que j’aime dans le nouveau format proposé, c’est que les deux parties de l’épreuve, le Sprint et le Grand Prix, sont séparées. Les pilotes pousseront plus fort et prendront plus de risques dans le Sprint car leur position à l’arrivée n’affectera pas leur position sur la grille dimanche. »

« Ça va être un week-end extrêmement excitant. Bakou est une sélection intéressante pour une course Sprint. Mais cela pourrait être très difficile pour les équipes et les pilotes, notamment en raison du taux d’attrition élevé que nous obtenons à Bakou en raison de la nature impitoyable du circuit. »

Si ce nouveau format rencontre le succès escompté, il sera introduit lors des cinq autres week-ends de Sprint de la saison 2023.