Wolff : Mercedes dans une position « plus solide » qu’en 2022

Après les trois jours d’essais hivernaux disputés la semaine dernière à Bahreïn, le directeur de Mercedes, Toto Wolff, estime que son équipe se trouve dans une bien meilleure position que l’an dernier à pareille époque.

En 2022, Mercedes a connu des essais de pré-saison très compliqués car le package aérodynamique de la W13 de la saison passée n’a pas permis à l’équipe du constructeur allemand de gagner autant en performance que ses concurrents ce qui a eu un grand impact sur la saison 2022 de Mercedes.

Cette année, la Mercedes W14 a semblé être une bien meilleure monoplace que sa devancière lors des trois jours de tests disputés à Bahreïn la semaine dernière, et bien qu’une panne hydraulique soit venue perturber les essais de l’équipe lors de la deuxième journée, Toto Wolff estime pour sa part que la situation est bien meilleure qu’en 2022.

« Nous n’avons pas eu les essais hivernaux les plus fluides à Bahreïn. Nous avons eu des problèmes de fiabilité et avons eu du mal avec les réglages de la voiture le deuxième jour. Mais l’objectif principal était d’en savoir plus sur la voiture, et nous avons beaucoup appris. » confie Toto Wolff à la veille de la première course de l’année.

« Nous avons bien progressé le dernier jour, ce qui nous a donné des directions sur lesquelles travailler dans la courte période entre le test et la course de ce week-end. »

« Il est toujours difficile d’avoir une image claire de la compétitivité lors des tests de pré-saison – et encore plus avec seulement trois jours de données disponibles. »

« Nos attentes étaient de rattraper notre retard à l’avant, par rapport à la fin de l’année dernière. Cela semble être le cas jusqu’à présent, mais nous ne le saurons avec certitude qu’après ce week-end. »

« Néanmoins, nous sommes convaincus que nous avons une voiture avec laquelle nous pouvons travailler et que nous sommes dans une position plus solide qu’il y a 12 mois. »

« Plus important encore, nous savourons le défi de ce championnat qui se disputera sur 23 week-ends de course, et chacun nous donnera l’occasion de nous améliorer. »

« Le début d’une nouvelle saison est toujours excitant, que vous travailliez dans ce sport depuis quelques décennies, années ou semaines. Tant de travail acharné a été consacré à la W14 au cours de l’hiver et l’envie de faire la course n’a cessé de croître. »

« Nous serons à fond ce week-end – et nous sommes déterminés à le rester jusqu’au dernier Grand Prix à Abou Dhabi. » conclut l’Autrichien.

Au total lors des essais hivernaux 2023, l’équipe Mercedes a bouclé 398 tours de circuit, soit 2153 kilomètres. Pour comparaison, Red Bull a parcouru en trois jours 2235 kilomètres et Ferrari 2256.

Susie Wolff à la tête de la F1 Academy

L’ancienne pilote d’essais de l’équipe Williams en F1, Susie Wolff, a été nommée directrice générale de la nouvelle catégorie 100% féminine lancée par la Formule 1 cette année : la F1 Academy.

Annoncée en novembre, la F1 Academy est une série réservée exclusivement aux femmes comprenant cinq équipes, 15 pilotes et 21 courses sur une multitude de pistes du calendrier de la F1.

Susie Wolff possède une vaste expérience du sport automobile, à la fois en tant que pilote d’essais en Formule 1 pour l’équipe Williams ou encore en tant que chef d’équipe en Formule E où elle a dirigé Venturi. En tant que directrice générale de la F1 Academy, Wolff rendra directement compte au président et chef de la direction de la F1 Stefano Domenicali.

Aux côtés de Susie Wolff, le directeur général de la F1 Academy, Bruno Michel, continuera de rendre compte à Stefano Domenicali et de gérer les aspects opérationnels de la série, comme il l’a fait avec les championnats F2 et F3 auparavant.

« C’est une excellente nouvelle que Susie Wolff rejoigne la F1 Academy en tant que directrice générale. » déclare le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali.

« Susie est une personne incroyable qui comprend ce qu’il faut pour atteindre les plus hauts niveaux du sport automobile, à la fois en tant que pilote et Team Principal. »

« Elle possède une vaste expérience et des connaissances de première main qui seront d’un grand avantage pour nous tous et pour les pilotes qui sont en train de progresser dans la pyramide des courses. »

« Nous nous engageons à maximiser les opportunités dans notre sport pour que chacun puisse atteindre son véritable potentiel et réaliser ses rêves et nous pensons que la F1 Academy est une partie très importante de nos plans pour devenir un sport plus diversifié et inclusif. »

La saison 2023 de la F1 Academy débute le 28 avril en Autriche sur le tracé de Spielberg et se termine le 22 octobre à Austin aux Etats-Unis.

La directrice générale de la F1 Academy, Susie Wolff, a ajouté : « La F1 Academy offre une opportunité de promouvoir un véritable changement dans notre industrie en créant la meilleure structure possible pour trouver et nourrir les talents féminins dans leur parcours vers les niveaux d’élite du sport automobile, à la fois sur et hors circuit. »

« Il y a beaucoup de travail à faire, mais il y a aussi une volonté claire de bien faire les choses. Ce faisant, je pense que la F1 Academy peut représenter quelque chose au-delà de la course. »

« Cela peut inspirer les femmes du monde entier à poursuivre leurs rêves et à réaliser qu’avec talent, passion et détermination, il n’y a pas de limite à ce qu’elles peuvent accomplir. »

« C’est également le début d’un nouveau chapitre important dans ma carrière, combinant l’expérience que j’ai développée jusqu’à présent avec ma passion pour la diversité et l’autonomisation, je tiens donc à remercier Stefano [Domenicali] de m’avoir confié un rôle qui compte autant pour moi personnellement comme professionnellement. »

De nombreuses évolutions à venir sur l’Alpine A523

L’équipe Alpine – qui s’est montrée très discrète durant les essais de pré-saison disputés à Bahreïn la semaine dernière – a prévu de faire évoluer l’A523 tout au long de l’année et entamera un plan de développement agressif à partir du GP F1 de Bahreïn, première manche de la saison 2023.

Après des essais de pré-saison riches en apprentissages avec l’A523 à Bahreïn, le directeur de l’équipe Alpine, Otmar Szafnauer, livre un premier bilan de ces trois jours de tests tout en se projetant sur le coup d’envoi de cette nouvelle campagne ce week-end sous les projecteurs de Bahreïn.

Lorsqu’on lui demande d’évaluer les essais hivernaux de l’équipe, l’Américain nous répond : « Nous avons bouclé nos tests d’avant-saison samedi dernier avec un certain optimisme puisque nous avons coché toutes les cases de notre programme tout en ayant construit une compréhension claire de notre package pour 2023. »

« Bien sûr, il reste du travail, mais nous sommes satisfaits de l’état actuel des choses avant la première épreuve de l’année. »

« De l’extérieur, nos essais pourraient être considérés comme discrets comme nous n’avons pas encore vu notre voiture à son plein potentiel. »

« Cela dit, les objectifs étaient précis de notre côté : être réguliers dans notre travail pour nous créer une plateforme solide de connaissances et de compréhension afin de développer la monoplace. »

« Les pilotes ont offert d’excellents retours, en phase l’un avec l’autre, et nous allons dans la bonne direction avant cette première manche. »

L’objectif principal d’Alpine cette saison est de réduire l’écart avec les trois meilleures équipes de la grille après avoir terminé à la quatrième place en 2022. Pour ce faire, l’écurie du constructeur français a un plan de développement bien précis pour l’A523 motorisée par le bloc Renault E-Tech qui recevra de « nombreuses évolutions » tout au long de l’année, à commencer par le Grand Prix de Bahreïn ce week-end.

« Toute l’écurie est prête à courir ce week-end. Lintersaison a été extrêmement intense avec beaucoup de travail acharné dans nos usines de Viry et dEnstone pour continuer à trouver des gains et à développer notre package dans son ensemble. » ajoute Szafnauer.

« Ce dont nous sommes sûrs, cest que cette saison de 23 courses sera longue. Le plus important est de savoir où vous la finirez, et non où vous la commencez. Nous saurons où nous nous situons dimanche soir, nous avons un plan clair et solide sur l’année et nous nous concentrerons sur nous-mêmes pour atteindre nos objectifs. »

« Nous introduirons la première de nos nombreuses évolutions sur la voiture dès Bahreïn et nous sommes impatients de voir ce qu’elles apporteront. Esteban et Pierre sont tous les deux impatients et leur but est d’obtenir des points pour lancer notre campagne de manière positive. »

De nouvelles fonctionnalités sur F1 TV en 2023

A la veille de la saison 2023 de Formule 1, F1 TV – le service de streaming proposé par la catégorie reine – a dévoilé un nouvel ensemble de fonctionnalités disponibles cette année pour les utilisateurs de la plateforme.

F1 TV est un service de streaming proposé par la Formule 1 pour diffuser des courses en direct et du contenu exclusif sur une plateforme numérique. Lancé en 2018, F1 TV permet aux fans de la Formule 1 de suivre les courses en direct, d’accéder à des fonctionnalités telles que les caméras embarquées et les données de télémétrie en temps réel, et de regarder des rediffusions de courses précédentes.

Il existe deux versions de F1 TV : F1 TV Pro, qui est un abonnement payant (65 euros par an) qui donne accès à toutes les courses en direct, à la demande et à d’autres fonctionnalités exclusives, et F1 TV Access, qui est une version payante également (27 euros par an)  qui offre un accès aux données de télémétrie en direct et aux replays des courses de F1.

Lancé en 2018, F1 TV a marqué le plus gros investissement de la Formule 1 dans sa transformation numérique et a inauguré une nouvelle ère pour l’expérience de visionnage des fans.

Les abonnés à F1 TV peuvent regarder des angles de caméra uniques et accéder à d’autres fonctionnalités intéressantes telles que des caméras embarquées pour les pilotes, des radios d’équipe, des données détaillées et des images des coulisses. Les fans ont également la possibilité de parcourir des milliers d’heures d’images d’archives et de revivre certains des moments les plus emblématiques et mémorables du sport.

Cette année, plusieurs nouveautés ont été dévoilées sur F1 TV Pro pour rendre la plateforme encore meilleure et qui sont les suivantes :

  • Continuer à regarder : les fans peuvent reprendre leur visionnage de leur contenu préféré là où ils l’ont laissé sur n’importe quel appareil.
  • Regardez en direct ou depuis le départ : les fans qui manquent le départ de la course ont désormais la possibilité de regarder le Grand Prix depuis le début sans spoiler la course.
  • Recherche : les fans peuvent désormais rechercher leur contenu F1 préféré sans avoir à parcourir les archives F1.
  • Live Now : F1 TV enverra désormais des notifications aux fans lorsqu’une session en direct est sur le point de commencer.

« Depuis 2018, F1 TV est devenu un service de diffusion de premier ordre pour les fans dans de nombreuses régions du monde, offrant un accès non filtré sur la piste et une analyse technique de haute qualité dans le paddock. » déclaré Ian Holmes, directeur des droits média à la F1.

« La sélection passionnante de présentateurs et les nouvelles fonctionnalités de cette année améliorent encore l’expérience des fans et démontrent l’engagement continu de la Formule 1 à produire du contenu premium pour nos fans. »

« Alors que nous cherchons à étendre F1 TV à de nouveaux marchés à travers le monde, nous continuerons à explorer de nouvelles façons innovantes de capturer avec succès le spectacle et le divertissement de la Formule 1. »

Il est bon de noter que pour la version francophone de F1 TV, c’est le Belge Gaëtan Vigneron qui assure les commentaires en direct lors des transmissions durant les week-ends de course.

Pour vous abonner à F1 TV, c’est par ici que ça se passe, tandis que vous avez toujours la possibilité de suivre tous les week-ends de course en direct et gratuitement sur notre site tout au long de l’année avec les séances d’essais libres, les qualifications, les courses Sprint et les Grands Prix en direct sur note live dynamique à cette adresse.

AlphaTauri dément les rumeurs de vente

Le directeur de l’équipe AlphaTauri, Franz Tost, a catégoriquement démenti la rumeur selon laquelle son équipe serait en vente en raison des mauvais résultats obtenus en 2022.

La semaine dernière, nos confrères allemands d’Auto Motor Und Sport ont en effet affirmé que Red Bull souhaitait faire diminuer les coûts du projet AlphaTauri, notamment en faisant déménager la petite écurie de sa base italienne vers l’Angleterre ou bien tout simplement en vendant l’équipe dans le pire des cas.

Cependant, cette rumeur a très vite été démentie par l’équipe AlphaTauri à la veille de la saison 2023 qui débute le premier week-end de mars avec le Grand Prix de Bahreïn.

Dans un court communiqué de presse, le team principal, Franz Tost, assure qu’il a reçu la confirmation des principaux actionnaires de l’équipe qu’ils ne comptaient en aucun cas vendre l’écurie AlphaTauri et que Red Bull (maison mère d’AlphaTauri) continuerait à soutenir l’équipe.

« J’ai eu de très bonnes rencontres avec Oliver Mintzlaff, qui m’a confirmé que les actionnaires ne vendraient pas la Scuderia AlphaTauri, et que Red Bull continuerait à soutenir l’équipe à l’avenir. » a confirmé Tost.

« Toutes ces rumeurs n’ont aucun fondement, et l’équipe doit rester concentrée pour le début de saison pour faire mieux que l’an dernier. »

Pour rappel, en 2022 AlphaTauri a terminé à l’avant dernière place au championnat du monde des constructeurs avec seulement 35 points marqués.

La Ferrari est très rapide dans les lignes droites selon Marko

Après les trois jours d’essais hivernaux disputés à Bahreïn la semaine dernière, Helmut Marko estime que Red Bull reste l’équipe à battre cette saison, notamment parce qu’elle est encore bien mieux préparée que l’an dernier à pareille époque.

Red Bull a fait forte impression aux essais hivernaux avec une monoplace qui semble de nouveau performante et fiable, alors que Sergio Perez a signé le meilleur temps absolu des essais de pré-saison le dernier jour en 1,30.305 battant ainsi la pole position décrochée en 2022 par Charles Leclerc au Grand Prix de Bahreïn.

Bien qu’il soit encore un peu trop tôt pour établir une hiérarchie, Helmut Marko pour sa part se montre très optimiste pour Red Bull après des essais productifs.

« En fait, nous sommes dans une meilleure position qu’il y a un an parce que nous avons parcouru plus de kilomètres (2235 km). La voiture roule bien et nous avons pu tout de suite commencer à peaufiner [les réglages]. » explique Helmut Marko dans un entretien accordé à Oe24.

Lorsqu’on lui demande de comparer Red Bull à Mercedes et Ferrari après ces trois jours de tests, Marko estime d’après les données que Red Bull garde un certain avantage, bien que l’Autrichien a admis que personne ne sait si les autres ont roulé à pleine puissance.

« Étonnement, les deux équipes [Mercedes et Ferrari] ont eu du mal avec les rebonds à nouveau. Ensuite, ils ont réglé leur châssis et cela devrait fonctionner mieux maintenant. Mais je pense que nous sommes encore les meilleurs. »

« Cependant, personne ne peut le savoir : est-ce que tout le monde a roulé à pleine puissance ? Combien d’essence les autres avaient-ils dans le réservoir ? »

Le seul point sur lequel Marko semble sûr de lui après ces tests de pré-saison est la vitesse supérieure de la Ferrari SF-23 dans les lignes droites de Sakhir, mais l’Autrichien estime que la Red Bull reste la meilleure monoplace de la grille grâce à son package aéro qui lui permet de rattraper son retard dans les sections plus sinueuses.

« Ferrari a augmenté la puissance dans les lignes droites, ils nous en prennent beaucoup, mais nous compensons cela avec notre package global. »

Concernant Max Verstappen – qui remet cette année son titre mondial en jeu – Marko estime que le Néerlandais n’a jamais été aussi mieux préparé physiquement et s’attend donc à voir de nouveau son pilote vedette se battre pour le championnat du monde.

« Max a continué à s’améliorer au cours de l’hiver, physiquement et en tant que pilote. Il a même amélioré son avion à tel point qu’il peut maintenant effectuer ses e-races et e-games à n’importe quelle altitude. Désormais, il peut également s’entraîner dans les airs. »

Le championnat du monde 2023 de F1 débute ce premier week-end de mars avec le Grand Prix de Bahreïn. La campagne 2023 est composée de 23 courses, un record.

Albon se confie sur son passage difficile chez Red Bull

Alexander Albon est revenu un peu plus en détail sur son passage au sein de l’écurie Red Bull entre 2019 et fin 2020, lorsque le Thaïlandais a été appelé pour remplacer à la hâte le Français Pierre Gasly à partir du Grand Prix de Belgique.

En 2019, les performances de Pierre Gasly chez Red Bull aux côtés de Max Verstappen ne lui ont pas permis de conserver son baquet jusqu’à la fin de la saison, puisque après la pause estivale, le Français a été remplacé par le pilote Toro Rosso Alex Albon qui débutait pourtant sa carrière cette saison-là.

Revenant sur cette période où il a appris qu’il piloterait pour Red Bull à partir du Grand Prix de Belgique en remplacement de Pierre Gasly, Albon a déclaré dans The Players’ Tribune : « J’étais naïf, parce que je ne savais pas ce dont j’avais besoin pour concourir dans une équipe de haut niveau. »

« Je n’avais disputé que douze courses dans ma carrière en Formule 1. Comment allais-je faire ? Combien de temps me faudrait-il pour m’adapter ? Je n’avais tout simplement aucune donnée sur moi-même. Je ne savais pas tout. »

« Mais j’y suis allé ouvert d’esprit autant que possible, et comme chez Toro Rosso, j’ai essayé d’en apprendre le plus possible, autant que possible. Je pense que c’est une de mes forces. »

« Mais chez Red Bull, ce n’est vraiment pas un lieu pour apprendre, et c’est tout à fait juste, je comprends cela, parce qu’ils sont là pour gagner des courses. Lorsque je suis monté dans la voiture et que j’ai eu quelques tours à mon actif, j’ai pensé à Pierre [Gasly]… »

Pour expliquer en partie ses difficultés rencontrées chez Red Bull, Alex Albon confirme ce que tout le monde sait déjà : l’équipe est entièrement tournée vers son pilote vedette Max Verstappen.

« Ce n’est pas pour jeter le discrédit sur qui que ce soit chez Red Bull ou sur Max ou qui que ce soit, mais honnêtement, la voiture est configurée de manière unique et est construite autour du pilote principal, et c’est Max. »

« Mais je comprends totalement pourquoi, parce qu’il pourrait être le plus grand pilote de tous les temps. Il a aussi un style de pilotage très distinct, il aime que la voiture soit configurée d’une certaine manière et avec laquelle beaucoup de pilotes ont du mal à s’adapter. »

« Evidemment, vous pouvez toujours faire des réglages et modifier votre propre voiture, mais la Red Bull est adaptée au style de Max. »

« Mais comme je l’ai dit, je comprends parfaitement pourquoi. Max était à l’époque un futur champion du monde, c’était clair pour tout le monde. Donc bien sûr, vous construisez une voiture qu’il aime. »

« Mais pour un gars comme moi qui n’a disputé que douze courses, dans une voiture complétement différente, dans une équipe différente, j’avais besoin d’une adaptation. J’avais l’impression d’avoir réussi, mais je n’ai terminé qu’une seule fois mieux qu’une sixième place le reste de l’année avec Red Bull, et j’ai piloté du mieux que je pouvais. »

Finalement, Albon a été remplacé à partir de la saison 2021 par le Mexicain Sergio Perez, tandis que le Thaïlandais a trouvé un poste de titulaire chez Williams à partir de la saison 2022. Il entame cette année sa deuxième saison au sein de l’équipe de Grove.

Gasly : « Je suis très fier d’avoir signé avec Alpine »

Pierre Gasly est revenu un peu plus en détail sur l’accord avec l’équipe Alpine conclu l’an dernier après plusieurs semaines de négociations entre le constructeur français et Red Bull.

Après avoir passé de nombreuses années dans le giron Red Bull, le Normand a finalement réussi à conclure un accord avec l’équipe du constructeur français, mais les négociations n’ont pas été de tout repos car Red Bull souhaitait une compensation pour pouvoir libérer Gasly.

Le pilote Alpine se souvient de ce jour où l’accord était presque conclu, avant que ce ne soit finalement reporté une énième fois : « Je me souviens d’un jour où il était théoriquement déjà conclu [l’accord], puis il a été reporté. C’était un peu déprimant. » confie Gasly lors d’un entretien avec son sponsor Hawkers à la veille de la saison 2023.

« Finalement, nous avons trouvé une solution gagnant-gagnant pour tout le monde, aussi bien pour Red Bull que pour moi, et je me souviens avoir été très heureux et motivé par ce nouveau défi. »

« Dans l’ensemble, je suis très fier d’avoir signé avec Alpine… J’étais à Milan lorsque l’accord a finalement été conclu et j’ai tout simplement fêté ce moment. »

« Je m’attends à un pas en avant dans ma carrière de pilote et j’ai beaucoup d’espoir parce que je vois le potentiel de l’équipe, les techniciens, le personnel… la facilité avec laquelle la structure fonctionne, l’expérience de chacun. »

« J’aime les attentes que j’ai pour l’équipe mais aussi pour moi-même et mes ambitions en Formule 1, et je veux partager cela avec l’équipe. »

Certains pensent que Pierre Gasly a commis une erreur en quittant le giron Red Bull dans lequel il a évolué depuis de nombreuses années, mais le Français n’est pas de cet avis.

« En fin de compte, ce sont des opinions, je peux être d’un autre avis, mais je pense que dans la vie, il faut toujours chercher des opportunités pour essayer d’exploiter tout son potentiel. Pour moi, il est important d’examiner toutes les options et de tirer parti des meilleures d’entre elles. »

Concernant ses objectifs pour sa première saison avec Alpine, Gasly a répondu :  « Mon principal objectif est de m’adapter le plus rapidement possible à la nouvelle équipe et à la nouvelle voiture afin de pouvoir me battre à 100%. Personnellement, j’espère me battre en tête de la grille et essayer de pousser l’équipe dans ce sens. »

« C’est ma sixième saison en Formule 1 et la mentalité est la même que toujours, mais j’ai beaucoup appris ces dernières années et je suis en mesure de profiter de toute l’expérience et de l’apprentissage que j’ai maintenant, qui vient évidemment des moments difficiles comme en 2019, mais aussi des podiums, des top-10… même des abandons. »

« Vous apprenez de tout et j’essaie moi-même d’être meilleur chaque jour en tant que pilote et en tant que personne. » conclut le numéro 10 de la grille de la F1 qui prendra son premier départ avec une Alpine ce dimanche à Bahreïn pour la première course de la saison 2023.

Stella : « Trop tôt pour faire des prédictions »

Le nouveau directeur de l’équipe McLaren, Andrea Stella, estime qu’il est encore bien trop tôt pour faire des prédictions sur la hiérarchie en F1, alors que les équipes viennent à peine de disputer trois jours d’essais hivernaux.

Après les trois jours de tests de pré-saison qui se sont déroulés à Bahreïn la semaine dernière, bien malin celui qui devinera la véritable hiérarchie en Formule 1 pour la saison 2023, puisque la plupart des écuries ont caché leur jeu durant ces essais.

Du côté de chez McLaren – qui n’a pas connu les essais hivernaux les plus productifs avec une MCL60 qui a passé beaucoup de temps au garage en raison de soucis « mineurs » – le directeur Andrea Stella ne se risque pas à faire des prédictions, mais l’Italien insiste sur le fait que son équipe est extrêmement motivée pour atteindre son objectif qui est la quatrième place cette année.

« Il est trop tôt pour faire des prédictions sur l’évolution de la grille, mais nous avons pour objectif de reconquérir une place parmi les quatre meilleures équipes au cours de l’année. » déclare Stella à la veille de la première course de la saison 2023 qui se déroule ce premier week-end de mars à Bahreïn.

« Nous savons que ce sera difficile et nous avons beaucoup de travail à faire, mais nous sommes optimistes pour la saison dans son ensemble. »

« Nous avons une longue saison devant nous, 23 courses et quelques défis à l’horizon, mais nous pouvons compter sur un nouveau duo de pilotes passionnant avec Lando et Oscar, ainsi qu’une équipe de personnes travailleuses et talentueuses, et un partenariat solide avec HPP [département moteur de Mercedes] et le soutien de nos partenaires commerciaux et de nos incroyables fans. »

A la veille du Grand Prix de Bahreïn, on ne sait pas encore si McLaren a résolu ses problèmes rencontrés lors des essais hivernaux et qui semblaient focalisés sur une partie de la monoplace : les ailerons placés derrière les roues avant.

En 2022, l’équipe McLaren a terminé à la cinquième place au championnat du monde des constructeurs avec quatorze points de retard sur Alpine.

Williams F1 cherche un directeur technique en priorité

Le nouveau directeur de l’équipe Williams, James Vowles, a indiqué que la signature d’un directeur technique est pour lui une priorité absolue en ce début de saison.

James Vowles a récemment pris ses nouvelles fonctions de directeur chez Williams après avoir quitté son poste de chef de la stratégie qu’il a occupé durant de nombreuses années chez Mercedes. Ayant officiellement débuté avec Williams le 20 février, le Britannique a donc assisté aux essais hivernaux de son équipe à Bahreïn.

Au cours de l’hiver, plusieurs personnages clés de Williams ont quitté l’équipe – dont l’ancien directeur Jost Capito que Vowles remplace, ainsi que François-Xavier Demaison qui occupait le poste de directeur technique à Grove.

Dans ce contexte, la priorité numéro une de James Vowles est de créer une nouvelle équipe technique chez Williams, alors que la saison débute officiellement ce premier week-end de mars avec le Grand Prix de Bahreïn.

« Je pense que la principale chose est que nous n’avons pas la structure en place techniquement à la suite des changements qui ont été apportés. » a expliqué Vowles à Bahreïn concernant ses priorités en tant que nouveau directeur de Williams.

« La première chose est de mettre en place un ensemble de structures appropriées, notamment un directeur technique et un responsable de l’aéro. Il est clair qu’une organisation en a besoin pour aller de l’avant. »

« Au delà de cela, il s’agit aussi de comprendre où se trouve Williams. J’ai eu l’avantage d’être dans une organisation où si vous aviez besoin de quelque chose, vous le demandiez et on vous le donnait. Nous avions tout ce que vous pouviez imaginer. »

« C’est un contraste frappant avec là où je suis maintenant, en particulier dan un environnement de plafonnement des coûts, où il est difficile de demander ou même de payer ce dont vous avez besoin. »

Malgré l’absence d’un directeur technique à la veille de la première course de l’année, James Vowles a insisté sur le fait que Williams a ce qu’il faut pour fonctionner en l’absence d’un directeur technique.

« Il y a une organisation solide en place et elle agi sans directeur technique au moment où nous parlons aujourd’hui. Il y a une voiture en piste, elle a été construite, et ils ont fait un travail incroyable durant l’hiver pour y parvenir. »

« Ce qui est clair, c’est qu’il ne s’agit pas juste de placer quelqu’un à court terme, mais sur du long terme, et de s’assurer que nous avons la bonne personne en place. »

« J’apprécie le fait que cela ne réponde pas à une obligation de calendrier et nous n’allons pas nous précipiter pour prendre une décision. La clé est de s’assurer que nous trouvons la personne qui convient à l’organisation à long terme. »

Plusieurs noms circulent dans le paddock de la F1 pour devenir le prochain directeur technique de l’équipe Williams, dont celui de l’ancien directeur de Ferrari, Mattia Binotto qui est avant toute chose un excellent technicien.

La F1 signe un partenariat avec le club de foot de Tottenham

La Formule 1 a annoncé à la veille de la saison 2023 avoir conclu un partenariat stratégique de 15 ans avec le club de football de Premier League Tottenham Hotspur.

Ce partenariat entre la F1 et Tottenham a été mis en place pour aider à identifier et à favoriser une nouvelle génération de talents du sport automobile. Dans le cadre du contrat liant la catégorie reine au club de football, il est prévu la livraison de la première installation de karting électrique dans un stade au monde et de la plus longue piste intérieure de Londres, au stade ultramoderne de Tottenham Hotspur.

L’installation sera la seule du genre en Europe, et ouvrira plus tard cette année avec des pistes séparées pour adultes et juniors, toutes deux accréditées par l’Association nationale de karting – ce qui en fait un futur lieu potentiel pour des courses du championnat national de karting.

Basé sous la tribune sud du stade, l’installation comprendra également des activités interactives de sport automobile et des points de vente de nourriture et de boissons.

Ensemble, la Formule 1 et Tottenham développeront un nouveau programme d’académie de pilotes qui vise à élargir le vivier de talents du sport automobile et à aider à identifier la prochaine génération de pilotes de F1.

La Formule 1 et le club organiseront des activités éducatives pour les écoles afin d’impliquer les jeunes locaux dans le sport automobile et de présenter des opportunités de carrière et des parcours dans des domaines tels que l’ingénierie et le développement de logiciels.

En outre, l’un des principaux objectifs du partenariat sera de créer des opportunités d’apprentissage et de carrière pour les jeunes locaux et d’apporter une plus grande diversité à l’industrie du sport automobile, en particulier pour les femmes et les groupes sous-représentés.

Dans le cadre de ce partenariat, la F1 collaborera également avec Tottenham sur des initiatives de développement durable qui promeuvent la responsabilité environnementale. L’engagement de la Formule 1 à être net zéro carbone d’ici 2030 s’aligne étroitement sur les objectifs de Tottenham, en tant que signataire de la « Race to Zero » du cadre d’action des Nations Unies pour le climat, de réduire de moitié ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 et de devenir zéro net d’ici 2040.

« Alors que nous continuons à développer notre sport, nous associer à des marques de renommée mondiale comme Tottenham Hotspur nous permet de proposer la Formule 1 et le sport automobile à des publics nouveaux et plus diversifiés. » a déclaré le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali.

« L’expérience de karting sera une destination et un lieu que les familles, les amis et les pilotes en herbe du monde entier voudront visiter et apprécier, engageant de nouveaux publics et offrant un point d’entrée accessible au monde du sport automobile. »

« Nos deux marques ont une vision commune pour créer des opportunités de carrière qui changent la vie, promouvoir la diversité et l’inclusion, comme par le biais de la F1 Academy récemment annoncée, et favoriser la durabilité environnementale – notre partenariat innovant donnera vie à tout cela. »

Alonso a testé les quatre moteurs hybrides en F1

Depuis le début du moteur hybride en F1, Fernando Alonso a eu l’opportunité de rouler avec quatre moteurs différents à l’arrière de ses monoplaces à commencer par le bloc V6 Ferrari la première année, avant de passer au moteur Honda chez McLaren en 2015, puis au moteur Renault à partir de 2021 et enfin à l’unité de puissance Mercedes qui propulse son Aston Martin AMR23 lors de cette saison 2023.

Seul le pilote Haas Kevin Magnussen peut se targuer d’avoir roulé avec les quatre moteurs depuis le début de l’hybridation en Formule 1 puisque le Danois a débuté sa carrière en 2014 chez Mercedes (moteur Mercedes), avant de devenir troisième pilote pour l’équipe britannique la saison suivante au moment où Honda s’est associé avec McLaren.

En 2016, Kevin Magnussen est ensuite passé au moteur Renault E-Tech au sein de l’écurie d’usine de la marque française, avant de finalement rejoindre l’équipe Haas qui a un partenariat technique avec Ferrari.

Lorsqu’on demande à Fernando Alonso de comparer les performances de ces différents moteurs, l’Espagnol estime qu’il est bien difficile de pouvoir faire une comparaison parce qu’il a testé ces quatre blocs V6 à différentes périodes depuis le début de l’ère hybride et la technologie a énormément évolué.

« Cela dépend beaucoup du moment où vous les essayez. Par exemple, j’ai testé le moteur Ferrari en 2014, c’était la première fois qu’on avait un groupe motopropulseur hybride. » explique Alonso en entretien avec AS.

« Par rapport aux moteurs que nous avons maintenant, je crois qu’il y a une différence de 200 chevaux, et je le dis sans exagération. »

« Que ce soit en termes de fiabilité ou de performances, tout est différent, et il est donc très difficile de les comparer. Mais Mercedes a un moteur qui a sans doute fait ses preuves, et il y a de nombreuses années de développement derrière tout cela. »

En raison d’un partenariat technique avec Mercedes, l’AMR23 d’Aston Martin reprend toute la partie arrière de Mercedes avec la boîte de vitesses, le moteur et la suspension.

Une bonne fiabilité pour Aston Martin

Au cours des essais hivernaux disputés à Bahreïn la semaine dernière, la fiabilité de l’Aston Martin et du moteur Mercedes n’a pas été une faiblesse, hormis un souci électrique le premier jour lorsque le Brésilien Felipe Drugovich était en piste. Cependant, l’AMR23 étant une toute nouvelle monoplace à 95%, certains défauts de jeunesse ont fait perdre du temps à l’équipe durant ces trois jours.

« Oui, je suppose qu’il y a eu plus de fiabilité que ces dernières années. Nous avons eu quelques problèmes le premier jour, mais ça va. » ajoute Alonso.

« Ce qui se passe, c’est que c’est une voiture vraiment nouvelle en tout, et rien que le fait de changer un ressort ou quoi que ce soit prend plus de temps. Donc, on perd un peu plus de temps parce que ça demande un peu de pratique. »

« Nous avions une longue liste de choses à faire et nous en avons fait la moitié, mais c’est comme ça que se passent les tests. »

Après ces trois jours de tests de pré-saison à Bahreïn, l’équipe Aston Martin est la huitième équipe en termes de kilométrage (2094), alors que Fernando Alonso a été le plus actif des pilotes de la grille avec 270 tours au compteur. L’AMR23 pourrait devenir – selon les tendances observées depuis l’an dernier – la quatrième voiture sur la grille de la F1 en 2023.

Hamilton voit Mercedes derrière Red Bull et Ferrari

Lewis Hamilton estime après les essais hivernaux disputés à Bahreïn la semaine dernière que Mercedes se trouve derrière Red Bull et Ferrari en termes de rythme, mais le Britannique insiste sur le fait que la situation de son équipe est incomparable à celle d’il y a douze mois.

En 2022, Mercedes a connu des essais de pré-saison très compliqués car le package aérodynamique de la W13 de la saison passée n’a pas permis à l’équipe du constructeur allemand de gagner autant en performance que ses concurrents ce qui a eu un grand impact sur la saison 2022 de Mercedes.

Mais cette année, la Mercedes W14 a semblé être une bien meilleure monoplace que sa devancière lors des trois jours de tests disputés à Bahreïn la semaine dernière, bien que Lewis Hamilton – qui a signé le deuxième meilleur temps des essais – estime pour sa part que Mercedes se retrouve encore derrière Red Bull et Ferrari à la veille de la saison 2023.

« Il y a eu beaucoup de découvertes, c’est ma 11e année avec l’équipe et tout le monde est arrivé avec la même mentalité, tout le monde a travaillé dur, personne n’a été complaisant. » a déclaré Lewis Hamilton samedi dernier à Bahreïn.

« Nous avions réalisé que nous avions une montagne à gravir, mais personne n’était inquièt, tout le monde garde la tête baissée. »

« Tout le monde dans le garage ici [à Bahreïn] et tout le monde à l’usine va parcourir toutes ces données [récoltées durant les tests] et continuer à travailler. »

« La fiabilité a globalement été bonne – nous avons eu une panne le vendredi bien sûr – mais elle a été relativement bonne. Et à la fin, c’était agréable lorsque la piste est devenue un peu plus fraîche, vous mettez les pneus Tendres et vous voyez les écarts entre tous. »

« Nous ne sommes pas tout à fait là où nous voudrions être, mais nous avons une bonne base pour commencer. »

« Il y a encore quelques domaines sur lesquels nous devons encore travailler, parce que ce n’est toujours pas parfait et nous ne sommes toujours pas en mesure d’égaler Red Bull et peut-être même Ferrari, mais il y a du mieux [par rapport à 2022]. »

« Il y a des choses qui ont changé, le rebond a disparu par exemple, et il y a aussi quelques éléments qui ont été meilleurs jusqu’à présent. Qui sait où nous serons la semaine prochaine [au GP de Bahreïn] ? Nous devons juste rester positifs et continuer à pousser et nous verrons bien. »

Au cours de ces essais hivernaux 2023, Lewis Hamilton a été le quatrième pilote ayant bouclé le plus de tours (220), tandis que Mercedes est la septième équipe de la grille en termes de kilométrage parcouru sur l’ensemble des tests avec 2153 kilomètres.

Je vous invite d’ailleurs à cliquer ici pour consulter tous les chiffres clés des essais hivernaux (meilleurs temps, kilométrage par équipe… ).

Magnussen : « Haas a franchi une étape »

Le Danois Kevin Magnussen estime que Haas F1 a définitivement fait un grand pas en avant en 2023 avec sa nouvelle monoplace après des essais hivernaux productifs pour l’équipe américaine à Bahreïn.

Au cours des trois jours de tests de pré-saison, l’équipe Haas n’a pas rencontré le moindre problème de fiabilité sur sa monoplace 2023 pilotée par Kevin Magnussen et son nouveau coéquipier, l’Allemand Nico Hülkenberg.

Au classement général des essais hivernaux, Haas occupe la quatrième place du tableau avec plus de 400 tours réalisés par les deux pilotes, soit plus de 2200 kilomètres en l’espace de trois jours. C’est dix kilomètres de moins que l’écurie Ferrari et dix de plus que Red Bull.

Kevin Magnussen – qui a terminé ces essais avec le septième meilleur temps – estime que Haas a clairement progressé par rapport à la saison dernière et se montre donc très optimiste pour cette nouvelle campagne qui débute ce week-end avec le Grand Prix de Bahreïn.

« Haas a définitivement franchi une étape. C’est une nouvelle ère pour l’équipe dans laquelle nous entrons, je dirais. » a déclaré le Danois.

« C’est excitant parce que je pense que nous allons dans la bonne direction et ça va être excitant de voir où nous allons. Tout le monde dans l’équipe peut voir que nous sommes bien placés et que nous avançons et nous rapprochons de nos objectifs. »

Malgré les progrès évidents, Magnussen se montre toutefois prudent quant à un quelconque pronostique à la veille de la nouvelle saison, notamment parce qu’il ne sait pas à quel point les autres équipes se sont aussi améliorées.

« Ces progrès motivent tout le monde. Je suis plutôt content, bien que ce soit toujours difficile de voir à quel point nous avons progressé [par rapport aux autres]. Une chose est sûre, je me sens bien avec la voiture. » ajoute le Danois.

« Nous savons que nous pouvons aller plus vite, mais peut-être qu’ils [les autres] ont fait ces temps et qu’ils peuvent eux aussi aller encore plus vite. »

« Nous essayons de ne pas trop regarder les temps et de nous concentrer uniquement sur notre programme et sur les tâches que nous avons planifiées pour vraiment approfondir les connaissances sur la voiture. »

« Les essais sont parfois frustrants en tant que pilote parce que vous mettez des choses sur la voiture et vous savez qu’elles ne vont pas aller dans la bonne direction pour le reste de la journée. Mais vous devez quand même essayer, juste pour apprendre et voir comment réagit la voiture. »

En 2022, l’équipe Haas a terminé à la huitième place au championnat du monde des constructeurs avec trois points d’avance sur l’écurie AlphaTauri.

Un nouveau pneu Pirelli fait ses débuts au GP de Bahreïn

Le Grand Prix de Bahreïn qui se dispute ce week-end sera un banc d’essais grandeur nature pour Pirelli car son nouveau composé C1 fera ses débuts officiels en championnat sur le tracé de Sakhir.

Cette année, Pirelli a porté à six le nombre de composés parmi lesquels le manufacturier italien choisit le trio de composés le plus approprié pour chaque piste du championnat. Le nouveau composé C1 est le composé intermédiaire entre le C0 plus dur (utilisé en 2022 comme C1) et le C2, qui est resté inchangé.

En plus du C1 (qui sera donc le composé le plus Dur du week-end à Bahreïn), Pirelli a également choisi le C2 (Medium) et le C3 (Tendre) pour cette première course de la saison 2023. Au total, les équipes auront 2 sets de Durs, 3 Mediums et 8 Tendres pour chaque voiture, en plus des allocations habituelles de pneus Intermédiaires et Pluies.

« La première course du championnat sera un banc d’essai important pour valider le travail de recherche que Pirelli a entrepris l’année dernière et qui nous a permis d’améliorer encore la structure du pneu et d’introduire un nouveau composé. » nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli.

« En effet, nous allons faire débuter le C1 à Sakhir : un nouveau composé, créé sur la base du C2 de l’an dernier, qui réduit l’écart de performance entre les pneus plus durs de la gamme. »

« Nous nous attendons à ce que ce soit une option valable pour la course également. Le Grand Prix de Bahreïn se joue souvent sur l’undercut, il sera donc intéressant de voir les stratégies des équipes avec cette nouvelle variable dans le trio choisi pour Sakhir. »

L’asphalte du circuit international de Sakhir à Bahreïn est l’un des plus abrasifs de la saison et le tracé de la piste, composé de virages pris à basse et moyenne vitesse, soumet les pneus principalement à des charges de traction et de freinage. La piste nécessite également une bonne stabilité sur l’essieu arrière.

Un facteur à prendre en considération est la plage de température. La température de l’asphalte peut atteindre 45 degrés en journée alors qu’elle baisse d’au moins 15 degrés à l’approche du soir. Les EL2, les qualifications et la course, disputées à 18 heures, auront donc des conditions différentes des essais libres restants programmés en début d’après-midi.

Infographie Pirelli pour le GP de Bahreïn

Autre point à prendre en considération : le Grand Prix de Bahreïn se déroule sur une piste en plein milieu du désert. Le vent peut parfois apporter du sable sur la piste, affectant ainsi le niveau d’adhérence lors des séances. Parmi les courses annexes, il y aura aussi les monoplaces de F2 et de F3 ce week-end qui pourront ainsi influencer l’évolution de la piste.

Lors de la première course de l’année, la dégradation des pneus sera un facteur clé dans la définition des stratégies. L’an dernier, à l’exception d’un seul pilote, toutes les voitures se sont arrêtées trois fois, au lieu des deux arrêts supposés, en raison de l’entrée en piste d’une voiture de sécurité.

Les pressions pneumatiques minimales

L’an dernier, le vainqueur Charles Leclerc (Ferrari) a couru les deux premiers relais sur le pneu Tendre, le remplaçant par le Médium dans le dernier relais. Le régime de la voiture de sécurité a permis au Monégasque de remonter le Tendre et d’arriver sous le drapeau à damier devant son coéquipier Carlos Sainz.

Drugovich confirme les progrès d’Aston Martin

Appelé à la rescousse par Aston Martin à peine 72 heures avant le début des essais hivernaux 2023 de la Formule 1, le Brésilien Felipe Drugovich a vécu trois jours fous à Bahreïn au volant de la nouvelle monoplace de l’équipe.

Alors que les essais hivernaux approchaient, l’équipe Aston Martin a annoncé que son pilote titulaire Lance Stroll serait forfait pour les tests de pré-saison à la suite d’un accident de vélo survenu en Espagne lors d’un entrainement. Le jeune Felipe Drugovich – pilote de réserve de l’équipe – a donc été parachuté à Bahreïn pour partager le cockpit de l’AMR23 avec le double champion du monde Fernando Alonso.

Lorsqu’on lui demande s’il a réussi à reprendre son souffle après ces quelques jours intenses, Drugovich a répondu : « Ces quelques jours ont été fous, assez précipités, mais mon état d’esprit a été de profiter de l’expérience autant que possible. »

« Il est important de rester dans l’instant et d’en profiter. En fin de compte, c’est juste un volant et quatre roues. En tant que pilote, vous devez rester calme, concentré et faire votre travail. »

« Il y a environ 700 personnes dans l’équipe qui ont bien fait leur travail. À ce moment-là, je ne suis que le prochain maillon de la chaîne – la 701e personne qui doit bien faire son travail et rester concentrée sur ce qu’elle doit faire. »

Depuis 2022, Felipe Drugovich a eu l’opportunité de piloter l’AMR21, l’AMR22 et l’AMR23 et lorsqu’on lui demande de comparer le comportement de ces trois monoplaces, le Brésilien confie que l’AMR23 souffre moins du marsouinage (effet de rebond) que la monoplace de la saison passée et qu’elle semble plus performante.

« L’AMR21 est assez différente – elle a été construite selon un ensemble de réglementations très différent. Elle est beaucoup plus douce que les AMR22 et AMR23, qui sont beaucoup plus rigides en termes de suspension. »

« L’AMR23 fonctionne très bien. La voiture se comporte bien. Elle est vraiment agréable à piloter – plus agréable que l’an dernier, avec moins de marsouinage et de rebonds. »

« Mais nous devons attendre de voir où nous en sommes par rapport aux autres, parce que pendant les tests il est difficile de comprendre ce que font vos concurrents – mais l’AMR23 semble être un grand pas en avant. »

Felipe Drugovich a été retenu par l’équipe Aston Martin pour éventuellement remplacer Lance Stroll ce week-end au Grand Prix de Bahreïn (première manche de la saison 2023), si jamais le Canadien n’est toujours pas en mesure de prendre le volant de sa monoplace.

Russell exclut une victoire de Mercedes à Bahreïn

D’après ce qu’il a pu voir durant les trois jours de tests de pré-saison, George Russell dit qu’il ne s’attend pas à ce que Mercedes soit en mesure de disputer la victoire au Grand Prix de Bahreïn ce week-end.

Après les essais hivernaux disputés la semaine dernière sur le tracé de Sakhir à Bahreïn, George Russell estime que Red Bull est toujours l’équipe à battre cette saison et, bien qu’il pense que Mercedes sera en mesure de se battre pour des victoires cette année, le Britannique considère qu’il serait « exagéré » de s’attendre à une victoire dès la première course de la campagne 2023 pour Mercedes.

« Nous croyons vraiment que nous aurons définitivement une voiture capable de participer à ce combat [pour la victoire], mais que cela arrive dès le week-end prochain à Bahreïn, je pense que ce serait un peu exagéré. » a déclaré Russell.

« Ils [Red Bull] ont l’air très solides, la voiture a l’air vraiment solide, et Max [Verstappen] a l’air en forme. Donc, je pense que de manière réaliste, ce sera difficile pour la semaine prochaine [pour le GP de Bahreïn]. »

« Mais il n’y a aucune raison pour que nous ne puissions pas y arriver à un moment donné cette année, et nous avons toujours vu la force de Mercedes dans ses capacités de développement. Donc, oui c’est ma conviction. »

Les temps signés par les pilotes lors des essais de pré-saison sont évidemment à prendre avec beaucoup de recul, notamment parce qu’on ne connaît pas les cartographies moteur utilisées par les équipes ni la charge de carburant dans les monoplaces.

Au cours de ces essais hivernaux, George Russell a signé seulement le huitième meilleur temps au volant de sa Mercedes, mais le Britannique a insisté sur le fait que son équipe est dans une meilleure position qu’elle ne l’était au même moment l’an dernier, lorsque Mercedes a découvert en 2022 lors des essais de pré-saison que leur monoplace était affectée par des rebonds qui ont compromis leur saison.

« La phase d’entrée [dans les virages] a été améliorée. » a déclaré Russell à propos du comportement de la Mercedes W14.

« Ce n’est un secret pour personne quand vous regardez les vidéos de onboard que nous avons encore un peu de mal avec l’équilibre et beaucoup de mal au milieu du virage. »

« Mais je pense que trouver le bon équilibre sera plus facile que l’année dernière. Donc, même si nous sommes toujours un peu limités, je pense que c’est un bon problème [comparé aux différents problèmes de la W13 de l’an dernier]. »

Le championnat du monde 2023 de Formule 1 débute ce week-end avec le Grand Prix de Bahreïn, première manche d’une saison composée de 23 courses, un record !

Officiel : Barcelone abandonne sa chicane

Le circuit de Barcelone en Espagne a fait le choix de supprimer à partir de cette saison 2023 la dernière chicane sur son tracé qui était située jusqu’en 2022 dans le dernier secteur juste avant le dernier virage.

Depuis quelques années maintenant, le circuit de Barcelone a introduit une chicane dans le dernier secteur en remplacement d’un virage ultra rapide, mais cette dernière – outre le fait de ralentir considérablement le rythme des F1 sur un tour – n’offre pas beaucoup, voire aucune, opportunité de dépassement pour les pilotes. En ce sens, quasiment tous les pilotes de la grille souhaitaient voir disparaître cette chicane pour revenir à l’ancien tracé avec une courbe bien plus rapide.

Ces derniers mois, les responsables de circuit espagnol ont exprimé leur intérêt pour récupérer l’ancienne version du tracé en supprimant cette chicane et c’est désormais chose faite puisque la Formule 1 a confirmé à la veille de la saison 2023 le retour de l’ancien tracé sans la fameuse chicane.

Bien que la chicane ne sera plus empruntée par les pilotes de F1 à partir de 2023, la version avec chicane reste tout de même encore exploitable par le circuit puisque le tracé de Barcelone a demandé l’homologation Grade 1 auprès de la FIA avec les deux variantes.

Cette modification n’a impliqué aucun gros travaux d’envergure sur le tracé puisque l’ancienne courbe rapide utilisée avant que la chicane ne soit introduite est toujours présente sur le circuit. A partir de cette année donc, les F1 pourront de nouveau prendre les virages 13 et 14 à pleine vitesse pour le grand plaisir des fans et des pilotes eux-mêmes.

La piste espagnole subira également d’autres changements, avec un élargissement de la zone de dégagement dans le virage 1, comprenant 70 mètres de graviers supplémentaires plus une pente de 5%, et une nouvelle clôture protégeant les virages 1 et 2 pour améliorer la sécurité des pilotes. Le tableau des temps à la sortie de la voie des stands sera modifié pour 2023 et sera plus « moderne » – ainsi que le remplacement des bordures et des barrières de pneus.

Enfin, les zones d’accueil et d’entreprise dans le bâtiment de la voie des stands le long de la ligne droite principale seront agrandies et modernisées, tandis que les toilettes permanentes dans les zones des fans seront rénovées pour le Grand Prix d’Espagne 2023 du 2 au 4 juin.

Toto Wollf pas surpris de voir une Red Bull performante aux essais

Le patron de Mercedes, Toto Wolff, admet qu’il ne sait pas encore à quoi s’en tenir concernant le rythme de la W14 par rapport à la concurrence après les trois jours d’essais hivernaux disputés à Bahreïn.

Au cours de ces trois jours de tests de pré-saison, certaines équipes de la grille – dont Red Bull – ont fait forte impression ce qui n’a pas surpris le directeur de Mercedes, Toto Wolff, qui s’attend à ce que l’équipe de Milton Keynes soit de nouveau favorite pour le titre mondial cette année.

Lorsqu’on lui demande s’il pense que l’écart entre Red Bull, Ferrari et Mercedes sera cette année encore plus grand que la saison passée, Toto Wolff a répondu : « Ils sont rapides, mais ce n’est pas surprenant. »

« C’est très difficile de juger à ce stade, parce que tout le monde a joué avec les charges de carburant et a joué avec les modes moteur. Donc, nous ne pouvons pas vraiment juger. »

Concernant les performances de la Mercedes 2023, Toto Wolff admet que toute l’équipe est excitée à l’idée de débuter une nouvelle saison en ne sachant pas encore si la W14 sera meilleure que sa devancière : « C’est un sentiment d’excitation, parce que nous nous sommes trompés l’année dernière et nous avons terminé troisième et nous voulons vraiment nous battre pour le championnat du monde, c’est le but, mais il faut rester humble. »

« Mentalement, il était assez difficile de démarrer avec une voiture qui n’était pas à la hauteur l’an dernier, et j’espère donc que nous verrons quelque chose de mieux [cette saison], et c’est de là que vient l’excitation. Mais nous voulons bien faire les choses. »

Lors des trois jours d’essais à Bahreïn, la Mercedes W14 a bouclé au total 2153 kilomètres entre les mains des deux pilotes, Lewis Hamilton et George Russell. S’il est encore difficile de juger des performances pures, la fiabilité semblait être au rendez-vous avec un seul problème rencontré (une panne hydraulique le deuxième jour).

Interrogé pour savoir ce qu’il pensait de cette W14 par rapport à la monoplace de l’an dernier, George Russell a déclaré : « C’est difficile à dire jusqu’à présent bien qu’il y ait beaucoup d’améliorations [par rapport à la W13] dans certains domaines. »

« Malheureusement, à cause du problème [la panne hydraulique le vendredi après-midi] nous avons perdu un peu de temps de piste. Mais je pense que nous avons pu découvrir des choses intéressantes dans les données qui, espérons-le, nous permettront de gagner du temps au tour. Donc, nous devons garder les points positifs. » a ajouté Russell.

De l’autre côté du garage, Lewis Hamilton estime lui aussi que cette W14 est une meilleure monoplace que la W13, notamment parce que le rebond a pratiquement disparu : « Le rebond que nous avions a pratiquement disparu. » a déclaré le septuple champion du monde.

« C’est un énorme pas en avant pour nous. C’est agréable de piloter sans rebondir pour une fois, mais il y a encore des choses sous-jacentes sur lesquelles nous travaillons. »

« Certaines des limitations en termes d’équilibre que nous avions l’année dernière sont présentes et nous travaillons dessus. Mais je suis vraiment fier de tous les membres de l’équipe pour être restés positifs après une année difficile l’année dernière. »

[wpdiscuz-feedback id= »82xefoqegc » question= »Qu’en pensez-vous ?  » opened= »1″]L’équipe Mercedes sera t-elle en mesure d’aller décrocher un neuvième titre mondial en F1 cette année ?[/wpdiscuz-feedback] Lewis Hamilton aura t-il la monoplace capable de lui offrir un huitième titre pilote ? Russell sera t-il en mesure de se battre pour son premier sacre en Formule 1 ? Premiers éléments de réponse dès le week-end prochain avec le Grand Prix de Bahreïn, première manche de la saison 2023.

Sainz a accordé une importance capitale aux essais hivernaux

Le pilote Ferrari Carlos Sainz a accordé « une importance capitale » à ces trois jours d’essais hivernaux cette année afin d’être mieux préparé que l’an dernier pour la première course de la saison 2023.

En 2022, Carlos Sainz a connu un début de saison compliqué avec Ferrari avec plusieurs abandons dans la première partie de l’année (4 abandons avant la pause et deux après la pause) qui lui ont coûté de précieux points au championnat du monde. Si certains de ces abandons étaient dus à des problèmes de fiabilité, d’autres en revanche étaient le résultat d’erreurs de la part de l’Espagnol qui a terminé à la cinquième place au classement des pilotes.

A la veille de la saison 2023 de Formule 1, Sainz a donc accordé une importance capitale à sa préparation hivernale et aux trois jours d’essais disputés à Bahreïn la semaine dernière afin d’être en mesure de débuter cette nouvelle campagne avec Ferrari mieux préparé que jamais.

« Cet hiver, je n’avais qu’une idée en tête, me préparer au mieux physiquement, mieux que l’an dernier, et surtout donner plus d’importance à ces tests de pré-saison. » explique Carlos Sainz en entretien avec le média espagnol Soymotor.

« J’ai le sentiment qu’en partie, c’est de ma faute si j’ai eu une mauvaise première partie de saison l’an dernier, notamment parce que je n’ai pas compris certaines choses sur la voiture et je n’ai pas prêté attention aux détails que l’on peut apprendre durant ces trois jours d’essais. »

« J’ai donc accordé une grande importance à ces trois jours pour que cela ne se reproduise pas. Je veux arriver mieux préparé pour la première course et donner plus d’importance à cette première partie de saison. »

En trois jours d’essais, Carlos Sainz a bouclé plus de 200 tours au volant de la SF-23, soit plus de 1000 kilomètres et l’Espagnol a accordé une importance capitale à chaque tour réalisé, bien conscient désormais de l’importance de ces essais hivernaux, la Formule 1 étant le seul sport où les athlètes n’ont pas le droit de s’entraîner comme ils le souhaitent.

« Nous sommes le seul sport dans lequel nous n’allons toucher le ballon que trois fois avant le premier match. C’est pourquoi durant ces 200 tours [218,ndlr], 70 par jour, vous donnez une importance capitale à chaque tour parce que ce sont des tours d’essais que vous ne pourrez pas faire en course. » ajoute le pilote Ferrari.

« En essais libres, vous ne pouvez pas faire des essais car la piste évolue constamment et vous changez de pneus, de charge de carburant. Vous pouvez juste confirmer si cela fonctionne ou non, mais vous n’apprenez rien. »

« C’est pourquoi durant ces tests, lorsque vous nous voyez tester trois fois les C3, les C4, c’est à ce moment-là que vous pouvez vraiment changer les choses et en apprendre sur la voiture. C’est là que je remarque que l’année dernière je n’ai pas appris et je n’ai pas tiré les conclusions nécessaires que j’aurais dû tirer. »

« J’ai des souvenirs de tests de pré-saison durant lesquels j’ai réussi à trouver des détails dans la voiture et j’étais plus que préparé pour la première course. Ensuite, j’ai des souvenirs d’autres tests de pré-saison qui, en raison de problèmes de fiabilité ou d’autres choses, je n’ai pas pu trouver des détails. »

« Pour moi, ces trois jours sont axés sur ces détails et sur les réglages de la voiture parce que vous savez que vous ne pouvez pas le faire en [week-end] de course. Vous la poussez à l’extrême pour voir comment elle réagit, et c’est comme ça que vous créez une base de données dans votre tête, vous prenez des notes avec vos ingénieurs pour savoir plus tard selon le circuit sur lequel vous allez comment va se comporter la voiture. »

Le championnat du monde 2023 de Formule 1 débute ce week-end avec le Grand Prix de Bahreïn, première manche d’une saison composée de 23 Grands Prix.