Schumacher, Ilott et Shwartzman en piste à Fiorano avec une Ferrari

Trois des meilleurs talents de la Ferrari Driver Academy (FDA) – Callum Ilott, Mick Schumacher et Robert Shwartzman feront leurs débuts officiels lors d’un week-end de Grand Prix de Formule 1 d’ici la fin de la saison 2020.

Les deux premiers du championnat de F2, à savoir Schumacher et Ilott, participeront à la première séance d’essais libres du Grand Prix de l’Eifel, prévue le vendredi 9 octobre au Nürburgring: Mick Schumacher sera au volant de l’Alfa Romeo C39 tandis que Callum IIlott pilotera une Haas VF-20.

Robert Shwartzman quant à lui, actuellement cinquième du classement F2, les imitera lors du dernier Grand Prix du championnat, celui d’Abou Dhabi programmé au mois de décembre.

En préparation de leurs débuts, les trois pilotes FDA s’affaireront demain [mercredi 29 septembre] sur la piste de Fiorano pour une journée d’essais avec une monoplace de Formule 1, la SF71H qui a concouru lors de la saison 2018 pour la Scuderia Ferrari.

Ce sera donc une journée importante pour les trois, une autre étape du projet « RoadtoF1 », visant à préparer au mieux les pilotes de la FDA à leurs débuts en F1.

Après avoir effectué les tests de baquet nécessaires à la veille du voyage à Sotchi, Callum Ilott, Mick Schumacher et Robert Shwartzman se sont engagés aujourd’hui dans une série de réunions préparatoires pour le test de demain.

« Nous voulions organiser ce test pour mettre nos trois talents dans les meilleures conditions possibles pour affronter un événement qui restera spécial pour leur carrière. » nous explique Laurent Mekies, directeur sportif de Ferrari et directeur de la FDA.

« Il leur sera utile de se familiariser avec une voiture de Formule 1, beaucoup plus complexe que celle avec laquelle ils ont l’habitude de rouler actuellement. »

« Nous sommes ravis que Haas et Alfa Romeo Racing offrent cette opportunité à trois jeunes comme Callum, Mick et Robert et j’en profite pour remercier les deux équipes. »

« Nous croyons fermement en notre Académie, qui a déjà confirmé avec Charles Leclerc qu’elle peut donner à la Scuderia un moteur sur lequel bâtir l’avenir à long terme. »

Mick Schumacher au volant de l’Alfa Romeo en EL1 au Nürburgring

Mick Schumacher fera ses débuts lors d’une séance d’essais libres officielle lors d’un week-end de course de F1 en prenant le volant de l’Alfa Romeo C39 en EL1 dans le cadre du Grand Prix d’Eifel au Nürburgring le mois prochain.

Le jeune pilote de 21 ans, membre de la Ferrari Driver Academy (FDA), est actuellement en tête du classement du championnat de Formule 2, après avoir remporté une victoire à Monza plus tôt ce mois-ci avant un triomphe dans la course de Sotchi la semaine dernière, et a déjà une expérience antérieure au volant d’une Formule 1, après avoir testé pour Alfa Romeo et Ferrari en 2019.

Schumacher embarquera dans la voiture d’Antonio Giovinazzi pour la première séance d’essais libres, avant que l’Italien ne reprenne ses fonctions de pilote pour le reste du week-end de course.

« Je suis ravi d’avoir cette chance aux essais libres. Le fait que ma première participation à un week-end de Formule 1 se déroule devant mon public au Nürburgring rend ce moment encore plus spécial. » explique Mick Schumacher.

« Je tiens à remercier Alfa Romeo Racing et la Ferrari Driver Academy de m’avoir donné l’opportunité de goûter à un autre avant-goût de la Formule 1 air un an et demi après notre essai routier commun à Bahreïn. »

« Au cours des dix prochains jours, je vais bien me préparer, afin de pouvoir faire le meilleur travail possible pour l’équipe et obtenir des données précieuses pour le week-end. »

Callum Ilott au volant de la Haas en EL1 au Nürburgring

Callum Ilott, membre de la Ferrari Driver Academy, sera aux commandes de la Haas VF20 lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix de l’Eifel organisé au Nürburgring, en Allemagne, le 9 octobre.

Le jeune pilote britannique – qui en est à sa deuxième saison en Formule 2 avec UNI-Virtuosi Racing – occupe actuellement la seconde place au classement général de la F2 et est un sérieux prétendant pour un baquet chez Haas l’an prochain.

« C’est un vrai privilège d’obtenir mon premier run lors d’une séance d’essais libres, en particulier de le faire avec Haas F1 Team », a commenté Callum Ilott.

« C’est incroyable d’avoir cette chance sur une piste qui est l’une de mes préférées – c’est là que j’ai marqué le premier podium de ma carrière en 2015. »

« Le Nürburgring signifie beaucoup pour moi et c’est une piste avec un véritable héritage, donc c’est super d’avoir ma première sortie lors d’un week-end de course de Formule 1 là-bas. »

« Merci à Haas F1 Team et à la Ferrari Driver Academy de m’avoir offert une si belle opportunité. Cela devrait être vraiment amusant et excitant. J’ai l’intention d’en tirer le meilleur parti, j’ai vraiment hâte d’y être. »

« Callum Ilott a clairement démontré cette saison pourquoi Ferrari le tient en si haute estime. » a jouté Guenther Steiner, directeur de l’équipe Haas.

« Il a démontré son rythme et son art de course tout au long de la saison 2020 avec quatre pole positions et trois victoires dans ce qui a sans aucun doute été une autre saison très compétitive de F2. Nous sommes heureux de lui offrir l’opportunité de conduire une Formule 1 au Nürburgring. »

L’équipe Haas n’a pas précisé qui de Romain Grosjean ou de Kevin Magnussen serait remplacé lors de ces EL1.

McLaren en dehors des points pour la première fois depuis le Mexique 2019

Au Grand Prix de Russie, McLaren a mis fin à une longue série ininterrompue de courses où l’équipe britannique a marqué des points.

Dimanche dernier à Sotchi, et pour la première fois depuis le Grand Prix du Mexique 2019, Carlos Sainz et Lando Norris ont terminé le Grand Prix de Russie en dehors des points.

L’Espagnol Carlos Sainz a dû abandonner dès le premier tour de course après avoir percuté un mur situé dans l’échappatoire du virage numéro deux, tandis que son coéquipier Lando Norris a terminé à une lointaine quinzième place et à plus d’un tour des dix premiers.

Pour le directeur de l’équipe McLaren, l’Allemand Andreas Seidl, ce constat d’échec est difficile à accepter : « L’équipe – sur la piste et à l’usine – a fait un grand travail, donc c’est difficile à accepter. » a-t-il déclaré.

« C’était un dimanche après-midi très décevant pour nous avec aucun point marqué. Notre course était terminée après seulement deux virages. »

« Carlos a heurté le mur et Lando a dû faire en sorte de l’éviter. Nous avons donc chaussé les pneus Durs sur la voiture de Lando à la fin du premier tour pour le faire aller jusqu’à l’arrivée, ce qui était un choix judicieux compte tenu de la longue durée de vie de ce composé. »

« Lando a tout donné, mais sans une autre voiture de sécurité pour redistribuer un peu les cartes, il ne pouvait vraiment rien faire. »

Au classement constructeurs, McLaren conserve sa troisième position après la Russie, mais l’équipe de Woking n’a plus que sept points d’avance sur Renault et cinq points sur Racing Point.

Classement constructeurs F1 2020

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L’erreur de Hamilton a-t-elle été signalée par d’autres équipes à la FIA ?

S’exprimant sur le podcast F1 Nation, l’ingénieur en chef de course de l’équipe Mercedes, Andrew Shovlin, a expliqué le rôle de l’équipe dans l’incident litigieux qui a couté une double pénalité à Lewis Hamilton au Grand Prix de Russie et une amende de 25 000 euros à son équipe.

Le sextuple champion du monde a reçu deux pénalités de cinq secondes au Grand Prix de Russie pour avoir réalisé un essai de départ dans une zone non réglementaire avant le départ de la course.

Les commissaires de la FIA ont donc infligé deux fois cinq secondes de pénalité à Hamilton – la première pour avoir réalisé un essai de départ au mauvais endroit et l’autre pour avoir enfreint une règle qui stipule qu’aucune voiture ne peut s’arrêter dans la voie « rapide » de la voie des stands.

En plus de ces deux pénalités de temps, le Britannique a également reçu deux points de pénalité sur sa super licence, mais à la surprise générale, ces deux points lui ont été rendus quelques heures plus tard et c’est son équipe Mercedes qui a écopé d’une amende de 25 000 euros.

Tout d’abord, Shovlin a expliqué pourquoi Hamilton ne s’était pas arrêté là où tout le monde l’avait fait.

« Sur certains circuits, il y a une zone qu’ils peignent sur le sol et vous devez le faire [l’essai de départ] dans la zone; sur d’autres circuits, c’est une sorte de zone générale. » explique Shovlin.

« Souvent, s’il y a beaucoup de gommes [au sol], cela ne sera pas représentatif du grip. Les pilotes – ainsi que les ingénieurs – voudront trouver un grip un peu plus proche en termes d’adhérence que sur la grille. »

« Et ce qui s’est passé, c’est que Lewis a demandé s’il pouvait aller un peu plus loin [le long de la sortie des stands] – mais nous n’avions pas réalisé jusqu’où il était allé. »

« C’était vraiment juste pour pouvoir trouver un morceau de tarmac qui ressemble le plus possible à celui que vous trouverez lorsque vous prendrez le départ de la course. »

Shovlin a ajouté que le mauvais positionnement de Hamilton n’était devenu évident pour Mercedes que lors de son deuxième essai de départ.

« Nous n’avons pas vu le premier, mais quand nous avons vu le second, nous nous sommes dit qu’ils [les commissaires de la FIA] n’allaient pas aimer. »

« Nous ne pensions pas que c’était dangereux et étant donné que les notes de l’événement disaient que c’était sur le côté droit après la sortie des stands, nous avons donc pensé que cela aurait pu être suffisamment ambigu. »

« Ce n’était pas une surprise totale qu’ils n’ont pas aimé ça, et il se peut qu’il y ait eu des équipes qui l’ont signalé tout comme la FIA ou les commissaires ont pu le repérer eux-mêmes. Je ne sais pas. »

Il est impossible de savoir si ou ou non une autre équipe de la grille est allée signaler l’erreur de Lewis Hamilton auprès des commissaires de la FIA en Russie.

Mais il est certain que les commissaires ont tout de suite remarqué que le Britannique s’arrêtait au mauvais endroit, comme ont pu le constater en direct des millions de fans sur le signal international diffusé par la FOM.

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Dacia présente les nouvelles Logan, Sandero et Sandero Stepway

Le groupe Renault a dévoilé ce mardi les nouvelles Sandero, Sandero Stepway et Logan avec un nouveau design, de nouvelles plateformes et de nouveaux équipements.

Avec la troisième génération de Sandero, Sandero Stepway et Logan, Dacia renouvelle simultanément trois de ses modèles emblématiques et redéfinit l’automobile essentielle et contemporaine, toujours centrée sur les vrais besoins de ses clients.

Avec ses épaules et ses arches de roues marquées, la nouvelle Sandero dégage une personnalité forte et une impression de robustesse. Ses proportions générales ont été reconduites, pour pérenniser l’équation de son succès : un gabarit extérieur contenu et une habitabilité encore supérieure, pour encore plus de polyvalence.

La ligne générale est plus fluide grâce à un pare-brise plus incliné, un pavillon plus bas, une ligne de toit fuyante et une antenne radio placée à la fin du toit.

2020 - NOUVELLE DACIA SANDERO

La garde au sol reste inchangée, mais avec ses voies élargies et ses roues affleurantes, la nouvelle Sandero semble plus basse, plus campée sur ses appuis et devrait donc séduire une clientèle plus jeune.

La nouvelle Sandero Stepway est immédiatement identifiable à l’avant par un capot spécifique, nervuré et plus bombé.

Elle adopte les codes design du monde des crossovers avec une garde au sol surélevée, des barres de toit logotées, de gros élargisseurs d’arches de roue et des bas de portes renforcés à la texture spécifique.

2020 - Nouvelles Dacia SANDERO et SANDERO STEPWAY

S’y ajoute, le logo Stepway chromé sous la calandre et des ailettes bombées au-dessus des feux antibrouillard. Les boucliers avant et arrière intègrent un ski teinté dans la masse.

Notez que les barres de toit de la nouvelle Sandero Stepway, on été conçues dès l’origine pour se transformer en galerie de toit. Un équipement malin, simple d’utilisation et proposé de série.

2020 - Nouvelle Dacia SANDERO STEPWAY

Lui aussi entièrement nouveau, le design de la nouvelle Logan est plus fluide grâce à une longueur globale augmentée de 3,6 cm, d’un empattement plus long et d’un porte-à-faux arrière réduit.

La silhouette est plus élancée avec un pare-brise plus incliné et un pavillon légèrement plus bas. La ligne de toit fuyante et une légère diminution des surfaces vitrées latérales contribuent à dynamiser la ligne générale.

2020 - Nouvelle Dacia LOGAN

Les roues affleurantes et le design plus qualitatif de certains éléments comme les poignées de portes sont des attributs identiques à ceux de la nouvelle Sandero et la Sandero Stepway.

Sur les trois modèles, les optiques avant et arrière inaugurent la nouvelle signature lumineuse en forme de Y de Dacia. Grâce à cet éclairage, les nouvelles Sandero, Sandero Stepway et Logan dégagent une identité forte.

2020 - NOUVELLE DACIA SANDERO

A l’avant comme à l’arrière, une ligne horizontale rejoint les deux optiques et se prolonge dans leurs lignes LED respectives, contribuant à élargir visuellement les voitures. Les projecteurs LED, dont l’allumage automatique est de série quel que soit le niveau de finition, offrent une meilleure visibilité de nuit.

Un intérieur moderne

L’intérieur fait un bond en avant sur tous les plans. La toute nouvelle planche de bord devient encore plus ergonomique et arbore de nouveaux matériaux pour une ambiance générale plus moderne et qualitative que l’on retrouve également sur les portes et les selleries.

Un poste de conduite plus ergonomique grâce à un nouveau dessin de siège et des réglages multiples au niveau du siège et du volant, pour un confort accru.

Toujours plus malin, Dacia propose également un tout nouveau système Media Control permettant de gérer radio, téléphonie et navigation directement sur son smartphone prenant place en haut de tableau de bord sur un support prévu à cet effet.

2020 - NOUVELLE DACIA SANDERO

Ce système, équipant les premiers niveaux de finition, est complété par le Media Display et le Media Nav avec cette fois ci un écran spécifique sur la console centrale.

Sans oublier le point fort historique de ces 3 modèles : une habitabilité record dans un gabarit contenu. Si les dimensions extérieures ont été maintenues, l’habitabilité intérieure, le volume de coffre et des rangements progressent encore dans les nouvelles Sandero, Sandero Stepway et Logan.

Plus de sécurité

Grâce à la plateforme modulaire CMF, les nouvelles Sandero, Sandero Stepway et Logan intègrent de fait une structure renforcée pour une sécurité accrue complétée par 6 airbags de série. La nouvelle architecture électronique permet d’intégrer de nouvelles aides à la conduite parmi lesquelles l’AEB (Assistance au freinage d’urgence) et l’eCall de série.

Plus efficientes

Grâce à cette nouvelle plateforme modulaire, les nouvelles Sandero, Sandero Stepway et Logan intègrent des motorisations plus efficientes, une ligne aérodynamique plus efficace, un dessous de caisse caréné, un poids contenu afin de concilier agrément de conduite accru, réduction des émissions et des consommations.

2020 - NOUVELLE DACIA SANDERO

La gamme de motorisations, exclusivement essence, propose une nouvelle boite CVT pour une offre deux pédales inédite, et toujours la bicarburation essence/GPL ECO-G, une solution simple, fiable et économique.

Le groupe Renault n’as pas encore communiqué les prix de ces trois nouveaux modèles, mais la Sandero devrait démarrer aux alentours de 8300 euros, alors que la Stepway devrait démarrer à 11 000 euros environ.

Red Bull atomise encore la concurrence dans les stands

L’équipe Red Bull Racing a une nouvelle fois démontré sa supériorité dans les stands au Grand Prix de Russie en exécutant les deux arrêts les plus rapides de la saison 2020.

À Sotchi, les mécaniciens de Red Bull ont battu à deux reprises leur record personnel pour la saison en cours en franchissant le chiffre de 1,90 seconde non pas une mais deux fois.

Ils ont commencé dans les premiers tours de la course avec un arrêt au stand de 1,89 seconde pour Alexander Albon.

Ils ont ensuite fait encore mieux au 25e tour lorsque Max Verstappen s’est présenté dans la voie des stands pour effectuer son premier et unique arrêt au stand.

Les mécaniciens ont échangé ses pneus Mediums contre des pneus Durs en seulement 1,86 seconde, ce qui est un nouveau record pour la saison 2020 et en même temps, seulement quatre centièmes de moins que le record du monde.

L’équipe Williams a exécuté les troisième, quatrième, cinquième et sixième arrêts aux stands les plus rapides, mais son record personnel n’était que de deux secondes pour le deuxième des trois arrêts de George Russell.

En conséquence, Red Bull est désormais en tête dans la bataille pour le prix DHL Fastest Pit Stop. Ils ont marqué 293 points depuis le début de la saison 2020, tandis que les principaux rivaux Mercedes et Williams ont jusqu’à présent marqué 162 et 154 points respectivement.

Avec un seul petit point marqué depuis le début de la saison, l’équipe Haas demeure la lanterne rouge de ce classement.

Classement DHL Fatest Pit Stop

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Lewis Hamilton chez Red Bull ? Horner répond à Eddie Jordan

L’ancien directeur d’équipe Eddie Jordan a déclaré la semaine dernière qu’il aimerait voir Lewis Hamilton rejoindre Max Verstappen chez Red Bull pour former une équipe de choc.

Le sextuple champion du monde de F1, Lewis Hamilton, n’a pour le moment toujours aucun contrat pour l’année prochaine, même s’il ne fait aucun doute que son employeur Mercedes prolonge son engagement au-delà de la saison 2020 très prochainement.

Mais pour Eddie Jordan, voir Lewis Hamilton quitter son cocon pour rejoindre une équipe comme Red Bull aux côtés du jeune Max Verstappen serait une perspective bien plus attrayante pour la Formule 1.

« Personnellement, je pense que Lewis devrait aller chez Red Bull et pas chez Ferrari. » a déclaré Jordan au micro de Ziggo Sport.

« Je pense que ce serait parfait, parce que le meilleur jeune pilote de la F1 actuellement est Max Verstappen. Il n’y a aucun doute là-dessus. »

« Son style, sa vitesse, son intelligence, son contrôle de la voiture, son arrogance. Les vainqueurs de Grands Prix et les champions ont besoin d’arrogance. »

« Je ne sais pas s’il a reçu ça de Jos [son père], mais le fait est qu’il a un talent incroyable. Et ce que je pense, c’est que s’il avait un coéquipier comme Lewis Hamilton, il serait capable de le battre. »

Interrogé le week-end dernier en Russie pour savoir ce qu’il pensait des récents propos d’Eddie Jordan, le patron de l’équipe Red Bull Racing, Christian Horner, ne pense pas que cela soit faisable dans un avenir proche.

« C’est plus facile je pense quand vous avez une voiture vraiment dominante [d’attirer un grand pilote], mais dans une compétition plus indécise, sans savoir ce qu’il va advenir en 2021 et 2022, ça me parait très compliqué. » explique Horner au micro de la RTBF.

« Je ne pense pas que cela va arriver dans un futur proche. En plus de cela, je n’ai pas reçu de coup de fil de Lewis Hamilton encore. Malgré ce que voudrait Eddie Jordan, je ne pense pas que cela va se réaliser. »

L’actuel duo de pilotes de l’équipe Red Bull Racing est composé de Max Verstappen [dont le contrat a déjà été renouvelé jusqu’en 2023] et du Thaïlandais Alex Albon.

Si l’avenir de Max Verstappen est déjà scellé depuis longtemps, celui d’Albon est toujours en pointillé, mais les derniers propos tenus par le directeur de l’équipe devraient rassurer le Thaïlandais.

« Notre intention est absolument de conserver nos pilotes actuels et Alex est notre choix préféré. » a indiqué Horner.

« Inévitablement, vous devez être conscient des autres options disponibles, mais notre préférence absolue et notre probabilité sont de conserver la gamme actuelle de pilotes que nous avons. »

Lorsqu’on lui demande si Red Bull fera bientôt une annonce officielle, le Britannique répond: « Ce sera certainement avant Noël. De toute évidence, tous les pilotes sont sous contrat avec Red Bull sur plusieurs années. »

« Donc, il y a des points de déclenchement à différents moments de leur contrat, mais ce sera certainement plus tard dans l’automne. »

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Brawn impressionné par les progrès de Renault F1

Le manager sportif de la F1, Ross Brawn, est impressionné par les progrès constants réalisés par Renault, qui n’est désormais plus qu’à sept points de la troisième place au championnat constructeurs.

Pour Ross Brawn, si Renault F1 arrive à trouver encore un peu plus de vitesse d’ici la fin de la saison et termine régulièrement aux avant-postes, l’équipe du constructeur français terminera la campagne 2020 en étant la meilleure équipe du milieu de la grille.

« Renault a évolué vers une opération très impressionnante au cours des dernières courses et semble offrir des performances plus constantes. » explique Ross Brawn dans sa dernière chronique pour la F1.

« Cela suggère qu’ils comprennent mieux l’ensemble de leur package, avec Daniel Ricciardo et Esteban Ocon pilotant à un niveau élevé et essayant d’en tirer le meilleur parti. »

« Ils n’ont plus que sept points de retard sur McLaren dans la lutte pour la troisième place du championnat des constructeurs. De toute évidence, dans cette position ils ont tout à jouer. »

« S’ils peuvent trouver un peu plus de vitesse et maintenir leur régularité, il ne faudra pas longtemps avant qu’ils ne soient les meilleurs du milieu de peloton, ce qui inclut actuellement Ferrari et signifie que les trois grands sont devenus les deux grands avec Mercedes et Red Bull. »

Au championnat constructeurs, Renault F1 a marqué 99 points en dix courses et occupe actuellement la cinquième place. L’équipe d’Enstone n’est qu’à cinq points de Racing Point et sept points de McLaren.

Classement constructeurs F1 2020

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Virage 2 à Sotchi : la F1 et la FIA vont trouver une solution

Après le Grand Prix de Russie disputé ce dimanche à Sotchi, plusieurs pilotes – dont Carlos Sainz ou encore George Russell – ont demandé à la FIA une modification du virage numéro deux du tracé russe avant la prochaine édition.

Ce dimanche en course, le pilote McLaren Carlos Sainz a terminé son Grand Prix de Russie au deuxième virage juste après le départ, après avoir percuté un mur situé au fond de l’échappatoire.

Ce virage numéro deux à Sotchi est toujours très compliqué à prendre pour les pilotes, principalement parce qu’ils arrivent à plus de 300 km/h en bout de ligne droite avant de devoir entrer dans le virage deux qui est à 90 degrés.

Beaucoup de pilotes se retrouvent donc en difficulté et n’hésitent pas à grimper sur les vibreurs situés à l’extérieur du virage, ce qui leur coute une pénalité de cinq secondes à chaque fois qu’ils touchent la banane orange.

Ross Brawn, manager sportif de la F1, a bien entendu les critiques des pilotes ce week-end, et assure que la FIA et la F1 vont faire en sorte de trouver une meilleure solution à l’avenir, mais le Britannique écarte définitivement l’idée de placer un bac à gravier à cet endroit.

« Il y a eu des parties controversées sur le circuit ce week-end, et je sais que la FIA est très objective et constructive dans sa façon de voir ces choses. » explique Ross Brawn.

« Je suis sûr qu’ils examineront les incidents du virage 2 pour voir s’il existe une meilleure solution. »

« Il y a une bataille constante pour empêcher les pilotes d’abuser des limites de la piste. Vous n’abusez pas des limites de piste si vous vous retrouvez dans le gravier. »

« Ils le font si c’est de l’asphalte. Mais si vous avez des bacs à gravier partout, il iront sur la piste et vous perdrez des voitures si elles sortent, ce que nous ne voulons pas faire. »

« Alors vous êtes damné si vous le faites, damné si vous ne le faites pas. L’asphalte est principalement la meilleure solution, mais nous devons avoir des limites de piste pour nous assurer que les pilotes n’abusent pas des échappatoires en asphalte. »

« Si vous entrez dans un virage en sachant que la pire chose qui va se passer est que vous serez sur de l’asphalte et que vous pourrez revenir [en piste], vous vous engagez davantage dans le virage. »

« Je suis sûr que la FIA, la F1 et le directeur de course de la FIA, Michael Masi, se pencheront sur le virage 2 [de Sotchi] pour voir s’il existe une meilleure solution. »

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Le circuit de Barcelone se trouve dans « une situation d’urgence »

L’ancien député européen et membre du parti démocrate Catalan, Ramon Tremosa, assure actuellement le rôle de président du circuit de Barcelona-Catalunya après la démission surprise de Maria Teixidor, qui a quitté ses fonctions moins de deux mois seulement après son arrivée.

Tremosa a donc pris les commandes du circuit de Barcelone, notamment pour garantir que le contrat avec la F1 – qui arrive à son terme en octobre – se termine avec succès et que les négociations pour un nouveau contrat puissent débuter sereinement.

« Nous sommes dans une situation d’urgence et j’ai décidé d’assumer temporairement la présidence du circuit afin de garantir que le contrat avec la F1 se termine avec succès. » explique Tremosa à Lavanguardia.

« J’ai également eu une rencontre avec le directeur de la Dorna [qui gère le MotoGP] qui s’est très bien déroulé, puisqu’il se dit prêt à continuer. »

« J’assume la présidence pour donner la stabilité et sortir d’une situation étrange. [Il sera là] le temps que ça prendra, dans le cas de Teixidor [Maria] il a fallu modifier les statuts (pour avoir des fonctions exécutives) ce qui était complexe. »

« Nous avons maintenant l’objectif à court terme de la F1. Nous devrions essayer de clôturer en octobre et ensuite nous réfléchirons au modèle de gouvernance. »

Lorsqu’on lui demande s’il allait mener les négociations avec Liberty Media pour accueillir la F1 l’an prochain, Tremosa répond : « Je ne suis pas un expert de la F1, mais il y a du personnel suffisamment qualifié pour cela. »

« Cette année, avec la crise du Covid-19, la Generalitat n’a pas eu à faire face au paiement de redevances. Nous avons pu faire le GP F1 en août et maintenant le GP MotoGP, et cela a sauvé la continuité au pire moment. »

« On ne sait pas quelle sera la situation l’année prochaine et cela oblige tout le monde à réfléchir. Nous verrons comment la F1 respire et ce qui peut être fait. »

« Les administrations n’ont pas plus d’argent qu’il y a un an: les circonstances ont changé.« 

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Comment Pirelli choisit ses pneus pour les circuits inédits en F1 ?

Le directeur de Pirelli, Mario Isola, est revenu un peu plus en détail sur la façon dont le manufacturier unique de la F1 a sélectionné ses pneus pour les courses se disputant sur des tracés inédits cette année.

Cette saison, la F1 s’est déjà rendue sur le tracé inédit du Mugello en Italie pour le Grand Prix de Toscane et s’apprête à débarquer sur cinq autres circuits sur lesquels les F1 modernes n’ont encore jamais roulé avec le Nürburgring en Allemagne, Portimao au Portugal, Imola en Italie, Istanbul en Turquie ou encore le petit tracé de Bahreïn où la pole position se jouera en moins d’une minute.

Afin d’être plus flexible en termes de logistique, Pirelli a pris la décision cette année de modifier l’allocation de pneumatiques en mettant à disposition des équipes deux trains de pneus Durs, trois de Mediums et huit de Tendres.

Petite exception pour Portimao et Istanbul où les pilotes auront le droit à trois trains de pneus Durs [au lieu de deux] et sept trains de Tendres [au lieu de huit].

Concernant le choix des gommes donc, Mario Isola explique que Pirelli se fie aux données historiques obtenues essentiellement grâce aux autres catégories qui ont déjà roulé sur ces pistes par le passé, ainsi qu’aux informations obtenues par les équipes dans le simulateur.

« Le système est toujours le même, car chaque année nous avons de nouvelles pistes, cette année beaucoup plus que d’habitude mais nous nous appuyons sur les simulations des équipes, donc nous faisons un calcul de l’énergie qui traverse les pneus sur un tour ou sur plusieurs tours. » nous explique Isola.

« Nous considérons la rugosité du tarmac; dans certains cas, il était possible de mesurer la rugosité; dans certains cas, nous devons nous fier aux informations historiques dont nous disposons. »

« A partir de là, nous sélectionnons les trois composés pour chaque événement. Nous avons une option supplémentaire, cette année, qui consistait également à modifier légèrement la répartition des composés. »

« Vous savez que cette année, il a été décidé de donner à chaque équipe deux trains de Durs, trois de Mediums et huit de Tendres afin d’accélérer la production et l’expédition et d’être plus flexible, compte tenu du calendrier assez fluide. »

« Pour Portimao et Istanbul nous avons décidé d’augmenter le nombre de pneus Durs de deux à trois et évidemment de réduire le nombre de pneus Tendres de huit à sept car ces circuit sont des tracés assez sévères, l’asphalte est abrasif et donc nous avons décidé cette réduction en collaboration avec la FIA. »

Des tests pour 2021 au Portugal

A Portimao, Pirelli disposera de 30 minutes pour tester des prototypes de pneus 2021 lors des essais libres du Grand Prix du Portugal, alors le manufacturier cherche à finaliser la nouvelle construction de ses gommes pour la saison prochaine.

La société italienne avait initialement prévu de tester les prototypes pendant 30 minutes en EL2 au Grand Prix du 70e anniversaire à Silverstone et pour le Grand Prix d’Espagne à Barcelone, mais a choisi de ne pas le faire.

« Nous avons décidé de reporter les tests prévus lors de la deuxième course à Silverstone et Barcelone pour redessiner certains prototypes avec le temps supplémentaire de réviser légèrement la construction pour l’année prochaine. »

« Ce n’est que 30 minutes. Nous fournirons différents plans de course pour différentes équipes afin de collecter autant d’informations que possible pour définir le pneu pour l’année prochaine. »

Le Portugal a été choisi comme site pour ces tests, ce qui n’est pas l’idéal selon Isola étant donné que la Formule 1 n’y a jamais couru – mais il est convaincu que les caractéristiques de la piste et le climat seront en leur faveur.

« Portimao est une nouvelle piste. Nous n’avons pas beaucoup de données de Portimao. À partir de maintenant, nous avons beaucoup de nouvelles pistes [comme Nurburgring, Imola et Istanbul], nous avons donc décidé sur quelle piste nous voulons tester et c’est Portimao, qui est un circuit de haute sévérité où nous y trouverons probablement du beau temps et c’est pourquoi nous avons décidé de désigner Portimao pour notre test. »

Rappelons qu’en 2021, les pneumatiques en F1 resteront sensiblement les mêmes que pour la saison 2020, alors qu’à partir de 2022, Pirelli introduira enfin ses gommes 18 pouces en catégorie reine.

Les pneus choisis par Pirelli

Pirelli modifie l'allocation de pneus pour Imola, le Portugal et la Turquie 1

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Simon Roberts ne sait pas s’il sera toujours directeur de Williams en 2021

Simon Roberts occupe le poste de directeur par intérim de l’équipe Williams pendant une période de transition, suite à l’annonce de la démission de Claire Williams en tant que directrice adjointe de l’équipe.

Depuis l’annonce de la vente de l’équipe Williams au fonds d’investissement américain Dorilton Capital, la famille Williams a pris la décision de quitter définitivement le monde de la Formule 1 et Simon Roberts a donc été nommé à la tête de l’écurie de Grove le temps que les nouveaux propriétaires nomment un nouveau directeur.

Roberts, qui a rejoint l’équipe plus tôt cette année en tant que responsable des fonctions techniques, opérationnelles et de planification de la F1, ne sait donc toujours pas s’il conservera son poste l’année prochaine.

« C’est une chose sur laquelle nous ne nous sommes pas vraiment concentrés, pour être honnête. L’ensemble du processus de vente s’est déroulé beaucoup plus rapidement que nous ne l’avions prévu, puis Claire [Williams] a pris sa décision [de partir], ce qui a été un choc pour nous tous. » explique Simon Roberts.

« Donc, le plus important était de conserver la continuité. Je suis donc vraiment très heureux d’avoir invité à intervenir, j’apprécie vraiment cela et j’espère pouvoir continuer à le faire plus longtemps – mais nous n’en avons même pas discuté. »

« Ce n’est pas ma priorité pour l’instant et ce n’est pas la leur. Il y a beaucoup de travail à faire et nous sommes tous concentrés là-dessus et concentrés sur la progression de l’équipe. »

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Les quatre moteurs Honda dans le top 10, une première depuis Monaco 2019

Après les problèmes rencontrés sur son unité de puissance aux Grands Prix d’Italie et de Toscane, le motoriste Honda a introduit quelques correctifs avant le Grand Prix de Russie et force est de constater que le bloc V6 nippon a tourné comme une horloge ce week-end à Sotchi.

Avant la dixième manche de la saison 2020, Honda a appliqué des contre-mesures sur son moteur à la suite d’un abandon à Monza pour Max Verstappen et après avoir detecté un problème sur la monoplace du Néerlandais sur la grille de départ du Grand Prix de Toscane.

Ce dimanche au Grand Prix de Russie, les quatre monoplaces équipées du moteur Honda ont réussi à rallier l’arrivée et ont même terminé la course dans le top dix, une première depuis le Grand Prix de Monaco 2019.

« Ce fut une belle journée pour Honda avec quatre voitures dans les points pour la première fois depuis le Grand Prix de Monaco l’année dernière. » nous explique Toyoharu Tanabe, directeur technique de Honda.

« C’est particulièrement satisfaisant après avoir rencontré des problèmes de fiabilité lors des deux dernières courses. »

« Max [Verstappen] et Aston Martin Red Bull Racing ont réalisé une bonne performance pour diviser les Mercedes et terminer deuxième. Parti 15e à cause d’une pénalité de boîte de vitesses, Alex [Albon] a optimiser sa stratégie à deux arrêts pour lui apporter un point précieux à la dixième place. »

« La Scuderia AlphaTauri a connu une course solide, Daniil [Kvyat] et Pierre [Gasly] ayant exécuté de beaux dépassements et terminant respectivement huitième et neuvième. »

« Nous retournons maintenant en Europe et au Grand Prix de l’Eifel en Allemagne dans quinze jours. Ce sera la première fois que nous courrons au Nürburgring dans cette ère hybride, nous allons donc faire beaucoup de travail de simulation en préparation. »

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Perez s’attend à recevoir une mise à jour sur sa RP20 au Nürburgring

Sergio Perez de l’équipe Racing Point a enregistré son meilleur résultat de la saison au Grand Prix de Russie, terminant la course à la quatrième place, malgré l’absence de mises à jour sur sa RP20.

A l’arrivée de l’épreuve, Sergio Perez s’en voulait d’avoir complétement loupé son départ ce dimanche au Grand Prix de Russie, la monoplace du pilote Racing Point étant placée du mauvais côté de la piste sur la grille [du côté le plus sale].

Mais au final, le pilote mexicain se dit satisfait du résultat et attend désormais avec impatience les dernières nouveautés sur sa monoplace, qui devraient arriver lors de la prochaine course au Nürburgring.

« J’ai été très déçu et en colère après le départ, car dès que j’ai relâché l’embrayage et j’ai eu du patinage. » a expliqué Perez.

« C’était plutôt mauvais, donc je suis content que les choses se soient améliorées ensuite. Je pense que la gestion des pneus lors du premier relais était la clé de notre course. »

« Je pouvais voir les pilotes Renault glisser un peu plus que moi et au fur et à mesure, j’étais assez patient pour m’assurer que je puisse les doubler. Ce premier relais a été très important pour ma course. »

« Je suis ravi d’avoir réussi à maximiser les performances et j’attends avec impatience que les améliorations de ma voiture arrivent en Allemagne. J’espère que cela pourra encore s’améliorer. »

La FIA répond aux accusations de Lewis Hamilton

Le directeur de course de la FIA, Michael Masi, a répliqué aux accusations de Lewis Hamilton selon lesquelles la FIA « essayait de l’arrêter », affirmant que les commissaires n’ont fait qu’administrer le règlement en infligeant des pénalités au sextuple champion du monde au Grand Prix de Russie.

La controverse à Sotchi est arrivée avant même le début de la course, Hamilton ayant écopé de deux pénalités de cinq secondes pour avoir effectué des essais de départ à la sortie de la voie des stands.

Il a également reçu à l’origine deux points de pénalité dans le cadre de l’infraction, mais les commissaires sportifs l’ont ensuite modifié en une amende d’équipe de 25 000 euros, mais peu de temps avant ce volte-face de la part de la FIA, le leader du championnat s’est montré accusateur à l’encontre de la FIA.

« De mon point de vue, il est très simple que si Lewis veut soulever quelque chose – comme je lui ai déjà dit et dit à tous les pilotes à plusieurs reprises – la porte est toujours ouverte. » a déclaré Michael Masi en réponse aux accusations de Lewis Hamilton.

« Je suis plus qu’heureux de discuter de quoi que ce soit, mais je pense que du point de vue de la FIA, nous sommes là en tant que régulateur sportif pour administrer les règlements. »

« Nous avons les stewards en tant que système judiciaire indépendant pour juger, et donc il y a eu une infraction et peu importe que ce soit Lewis Hamilton ou l’un des 19 autres pilotes, si une infraction a eu lieu à la réglementation, ils prendront une décision en fonction de cette infraction. »

« Et en plus de cela, je dirais qu’il faut statuer équitablement dans les circonstances, en tenant compte de tous les éléments clés. »

Masi a également abordé l’affirmation de Lewis Hamilton selon laquelle il n’y avait jamais eu de problème avec lui en pratiquant des essais de départ plus bas dans la voie des stands sur d’autres tracés.

« Le lieu de départ des essais est évidemment très spécifique au circuit et détaillé dans les notes de l’événement. » rappelle Masi.

« Ainsi, à chaque autre événement, Lewis, avec tous les autres pilotes, s’est conformé aux exigences de l’endroit où ils effectuent un essai de départ conformément aux instructions du directeur de course. »

« Je dirais que la raison pour laquelle nous déterminons le lieu de départ des essais est pour la sécurité de tous les pilotes, et aussi pour que tout le monde soit au courant de ce qui se passe réellement. Nous déterminons son emplacement pour une raison délibérée. »

Renault F1 : « cela n’aurait pas de sens » de faire rouler Alonso en EL1

Cyril Abiteboul, le team principal de l’équipe Renault F1, a confirmé que Fernando Alonso ne roulerait pas dans le cadre d’essais libres du vendredi cette année en F1.

Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, fera son grand retour en catégorie reine la saison prochaine avec l’équipe Renault, après deux saisons passées en dehors de la Formule 1.

La semaine dernière, l’Espagnol a rendu visite aux ingénieurs de Enstone en Angleterre et à ceux de Viry-châtillon en France pour prendre ses marques au sein de sa nouvelle équipe, mais aussi pour mouler son baquet et débuter son travail dans le simulateur.

Après cette visite, il a été demandé à Cyril Abiteboul si Renault allait faire rouler Fernando Alonso cette saison dans le cadre d’une séance d’essais libres, mais le manager français a été assez catégorique sur cette possibilité.

« Il viendra peut-être sur un Grand Prix [en 2020] pour voir un peu comment ça fonctionne, même s’il le sait très bien, mais également, il a envie de rouler. Ca m’a surpris moi-même, parce qu’on sait qu’il sait piloter, mais il a envie de rouler. » explique Abiteboul au micro de Canal+.

« Nous le verrons tous probablement rouler dans des circonstances qui sont encore à déterminer. Nous sommes en train de construire le programme. »

« On ne fera pas de EL1, parce que ça n’a pas de sens pour lui, mais il a envie de rouler sur tous type de voiture possible. »

« C’est important, il me parlait des repères visuels etc..il a envie de rouler et on est en train de construire tout ça. »

Abiteboul n’a cependant pas écarté l’idée de faire rouler Alonso dans une monoplace de 2018 lors d’un test privé ou bien encore dans le cadre d’une journée de tournage avec la monoplace de la saison actuelle.

« Il y a des choses comme des jours de tournage que nous n’avons pas encore fait. Il y a un test d’après-saison [à Abou Dhabi] que j’ai déjà commenté, et nous verrons où nous en arriverons. »

« Nous avons également un programme avec la voiture d’il y a deux ans que nous pouvons exécuter à peu près n’importe où. Et il fera probablement un peu de cela aussi. »

« Alors vous le verrez en action. Mais je ne peux pas encore dire ici, où et quand exactement. » a conclu Abiteboul.

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La FIA explique son volte-face avec les pénalités d’Hamilton

Le directeur de course de la FIA, Michael Masi, a expliqué pourquoi les commissaires de la FIA ont fait volte-face ce dimanche soir concernant les pénalités de Lewis Hamilton après l’arrivée du Grand Prix de Russie.

Le sextuple champion du monde a reçu deux pénalités de cinq secondes au Grand Prix de Russie pour avoir réalisé un essai de départ dans une zone non réglementaire avant le départ de la course.

Les commissaires de la FIA ont donc infligé deux fois cinq secondes de pénalité à Hamilton – la première pour avoir réalisé un essai de départ au mauvais endroit et l’autre pour avoir enfreint une règle qui stipule qu’aucune voiture ne peut s’arrêter dans la voie « rapide » de la voie des stands.

En plus de ces deux pénalités de temps, le Britannique a également reçu deux points de pénalité sur sa super licence, mais à la surprise générale, ces deux points lui ont été rendus quelques heures plus tard et c’est son équipe Mercedes qui a écopé d’une amende de 25 000 euros.

Michael Masi est revenu un peu plus en détail sur ce volte-face de la part de la FIA et explique qu’après avoir entendu le pilote Lewis Hamilton et les représentants de l’équipe Mercedes les commissaires ont estimé que la pénalité de points pour le Britannique était inappropriée.

« Les commissaires sportifs après la course ont entendu l’équipe et le pilote de la voiture 44 [Lewis Hamilton]. » explique Masi, directeur de course de la FIA.

« Lewis et Mercedes se sont entretenus avec les commissaires sportifs, pour savoir à quel point c’était en fait une consigne d’équipe donnée à Lewis sur l’endroit où il pourrait effectuer ces essais de départ. »

« Sur cette base, les commissaires ont annulé les points de pénalité car ils pensaient que c’était inapproprié et ont par conséquent infligé une amende de 25 000 euros à l’équipe pour cette instruction. »

« Lewis a suivi les instructions de son équipe et oui, c’était lui qui conduisait la voiture, cependant, un facteur contributif était que son équipe lui avait demandé de le faire à ce moment-là et ils [les commissaires] ont donc jugé bon de réviser leur décision en conséquence. »

La communication radio entre Hamilton et Mercedes

Lewis Hamilton s’était initialement préparé à réaliser un essai de départ à l’endroit autorisé avant de demander à son équipe à la radio : « Il y a de la gomme ici. Est-ce que je peux aller plus loin ? »

Son ingénieur de course Peter Bonnington a répondu: « Affirmatif », et Hamilton a a immédiatement demandé s’il pouvait aller « jusqu’au bout du mur des stands? »

Bonnington lui a alors répondu: « Oui, mais il faut laisser suffisamment de place pour que les voitures passent. »

Un autre week-end à oublier pour Vettel avec Ferrari

Sebastian Vettel a connu un autre week-end décevant avec Ferrari au Grand Prix de Russie en terminant en dehors des points à la treizième position ce dimanche.

Le pilote allemand a d’abord connu un samedi noir avec un crash survenu aux qualifications et qui l’a obligé à prendre le départ de la course depuis la quinzième place [quatorzième une fois la pénalité de cinq positions infligée à Alex Albon].

Le dimanche, le quadruple champion du monde s’est retrouvé dans le trafic et n’a rien pu faire au volant d’une Ferrari clairement en manque de performance, malgré le fait que son rythme de course était parfois plus rapide que lors de la séance de qualifications de la veille.

Au final, Sebastian Vettel devra se contenter d’une triste treizième position à l’arrivée de l’épreuve quand son coéquipier Charles Leclerc a franchi la ligne d’arrivée à la sixième place.

« C’était une course plutôt ennuyeuse dans laquelle nous n’avions pas d’options stratégiques particulières. » nous explique Vettel.

« Mon départ, sur le côté sale de la piste, n’a pas été le meilleur et je n’ai donc pas pu profiter des accidents et des problèmes des autres. »

« Lorsque nous sommes repartis après la voiture de sécurité, je me suis retrouvé dans le trafic et j’ai eu du mal à rester près des voitures devant moi. »

« Au milieu de la course, la voiture était plus rapide qu’en qualifications mais j’avais des problèmes de gestion des pneus, certainement pas facilités par le fait que je suivais constamment d’autres voitures. J’ai juste fait de mon mieux et je n’ai pas pu être assez rapide. »

Après le Grand Prix de Russie, Sebastian Vettel occupe la treizième position au championnat du monde des pilotes avec seulement 17 points inscrits depuis le début de la saison 2020.

L’an prochain, le quadruple champion du monde rejoindra l’équipe d’usine Aston Martin, après six saisons passées à Maranello.

Classement GP de Russie

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Mercedes va tirer les leçons de ses erreurs commises à Monza et en Russie

Après le Grand Prix de Russie remporté par le Finlandais Valtteri Bottas et marqué par  une erreur d’interprétation des règlements qui a couté à Lewis Hamilton deux pénalités, l’équipe Mercedes tirera les leçons de cette course pour revenir plus forte.

Ce dimanche en Russie, Lewis Hamilton a reçu deux pénalités de cinq secondes pour avoir réalisé avant le départ de la course un essai de départ dans une zone non réglementaire.

En plus de ces deux pénalités, le Britannique a également reçu deux points de pénalité sur sa super licence, mais à la surprise générale, la FIA a décidé ce dimanche soir d’annuler cette sanction et de la remplacer par une amende de 25 000 euros pour l’équipe Mercedes.

Mercedes a expliqué aux commissaires qu’elle était responsable du fait que son pilote se soit positionné au mauvais endroit pour réaliser un essai de départ et souhaitait donc endosser la responsabilité de cette erreur.

Rappelons également qu’un peu plus tôt ce mois-ci, l’équipe du constructeur allemand a commis une erreur au Grand Prix d’Italie en autorisant Lewis Hamilton à rentrer au stand sous Safety Car, alors que la voie des stands étaient momentanément fermée.

Là encore, le pilote Mercedes a écopé d’une pénalité de temps et a certainement perdu la victoire à cause de cette erreur.

« Nous avons conservé notre record de 100% de victoires à Sotchi et une première et troisième place est un excellent résultat pour l’équipe. » explique Toto Wolff au lendemain de la victoire de Valtteri Bottas à Sotchi.

« Du côté de Valtteri, la victoire était attendue depuis longtemps et il a mené une course brillante. Il n’y a pas eu d’erreur, il a bien géré les pneus et les a contrôlés jusqu’au bout, jusqu’à la ligne d’arrivée. »

« Du côté de Lewis, ce fut une course frustrante. Il y a une certaine marge d’interprétation avec les règles d’essais de départ, donc clairement, nous devons analyser pourquoi nous avons commis l’erreur et prendre les pénalités au menton. »

« Comme toujours, nous gagnons et perdons ensemble, sans jamais pointer du doigt mais en essayant plutôt d’enquêter sur ce que nous pouvons faire mieux et comment nous améliorer. »

« Il est clair que nous avons eu deux incidents, ici et à Monza, où nous avons commis des erreurs, et en tirer des leçons ne fera que nous rendre plus forts à long terme. »

« Néanmoins, nous avons augmenté notre avantage au Championnat avec un résultat solide et nous nous tournons maintenant vers le Nürburgring. »

Classement constructeurs F1 2020

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