Jean Todt trouve « injuste » la façon dont la situation en Australie a été interprétée

Le président de la FIA trouve « injuste » la façon dont ont été critiqués la FIA, la FOM et les organisateurs du GP d’Australie après l’annulation de ce dernier.

La Formule 1, en concertation avec les organisateurs du GP d’Australie et les équipes, a décidé d’annuler à la dernière minute la première manche de la saison 2020 qui devait se tenir à Melbourne au mois de mars.

Sur place, la situation était devenue très compliquée à gérer en raison de l’identification d’un cas de Covid-19 au sein de l’équipe McLaren, ce qui a obligé la F1 à prendre la lourde décision d’annuler l’épreuve seulement quelques minutes avant le début des essais libres du vendredi.

Avec un peu de recul, les critiques ont été nombreuses à l’égard des organisateurs, mais surtout contre la FIA, qui a été accusée de ne pas avoir suffisamment anticiper ce scénario.

« Je trouve qu’elle a été interprétée de manière extrêmement injuste [la situation au Grand Prix d’Australie]. Tout simplement, je trouve que tout ce qui a été fait l’a été d’une manière adaptée. » explique Jean Todt au micro de Canal+.

« Dans ce genre de situation, on a déjà vu des bouleversements qui se faisaient à la dernière minute compte tenu de l’accélération de cette crise, ce n’est absolument pas une critique, mais quand je vois qu’à peine une semaine plus tard les gens en France sont allés voter, donc, ça veut dire que lorsque la décision a été d’envoyer le matériel en Australie, d’envoyer les équipes en Australie, et bien à ce moment-là tout allait bien. »

« Quelques heures avant que la décision [d’annuler l’épreuve] soit prise, nous avions une recommandation de l’organisateur, une recommandation du gouvernement, une recommandation des services de la santé du gouvernement australien pour nous dire que tout était réuni afin que le Grand Prix puisse avoir lieu. »

« Et puis malheureusement, il y a eu cette accélération, il y a eu cette identification de cas d’une équipe concurrente, McLaren, ce qui a fait que McLaren a décidé qu’ils ne participeraient pas à la course et à ce moment-là nous avons demandé à ce qu’il y ait une réunion entre les équipes de la FIA, les équipes de la FOM et les équipes engagées en F1, où là il y a eu différentes opinions. »

« Et puis, les éléments allant à une grande vitesse, et bien, il a été décidé quelques minutes avant le départ officiel des essais libres du vendredi que les éléments n’étaient pas réunis pour pouvoir donner libre court à l’organisation du Grand Prix. »

« Et franchement, si c’était à refaire, et je suis tout à fait prêt à endosser une erreur, parce que personne n’est infaillible. Mais si on se retrouvait face à la même situation, je peux vous garantir que l’on prendrait la même décision. »

Le GP de France 2020, prochaine course à être reportée ?

Le Grand Prix de France 2020 sera t-elle la prochaine course du championnat de F1 reportée en raison de la crise du coronavirus ?

Programmée du 26 au 28 juin sur le circuit Paul Ricard dans le sud de la France, le Grand Prix de France doit officiellement accueillir la première manche de l’année après le report du Grand Prix du Canada ce mardi.

Mais ce mercredi soir, le manager sportif de la Formule 1, Ross Brawn, a émis le souhait de voir la saison 2020 débuter en Europe au mois de juillet avec la possibilité de tenir des courses à huis clos.

« Notre avis est probablement qu’un début [de saison] en Europe sera favorable et cela pourrait même être un événement clos. Nous pourrions avoir un environnement très fermé, où les équipes viennent avec des charters, nous les conduirions sur le circuit, nous nous assurerions que tout le monde soit testé et autorisé afin qu’il n’y ait aucun risque pour personne. » a expliqué Ross Brawn.

« Avoir une course sans spectateurs. Ce n’est pas génial, mais c’est mieux que pas de course du tout. Nous devons nous rappeler qu’il y a des millions de personnes qui suivent le sport à la maison. »

« Nous examinons la structure organisationnelle qui nous permettrait de commencer le plus tôt possible. Mais aussi la possibilité de maintenir ce départ. »

« Il est inutile de commencer puis de s’arrêter à nouveau pendant un certain temps. C’est probablement en Europe. Il est concevable que ce soit un événement clos. »

« Si nous pouvions commencer début juillet, nous pourrions faire une saison de 19 courses. [Ce serait] difficile – trois courses, un week-end off, trois courses, un week-end off. »

Les propos du manager sportif de la F1 ne laissent donc que très peu d’espoir quant à la tenue du Grand Prix de France 2020 qui est programmé fin juin. Cependant, le tracé varois offrirait à la F1 de nombreuses possibilités pour organiser plusieurs courses, ce qui pourrait jouer en sa faveur.

Le président de la FIA revient en détail sur l’affaire FIA/Ferrari

Jean Todt, le président de la FIA, est revenu un peu plus en détail sur la fameuse affaire Ferrari/FIA qui a fait déjà couler beaucoup d’encre.

Lors du dernier jour des essais hivernaux 2020, la FIA a publié un communiqué de presse dans lequel elle indiquait avoir trouvé un accord secret avec l’équipe Ferrari au sujet de la légalité ou non de son moteur utilisé lors de la saison 2019.

Lors d’un entretien exclusif accordé à Canal+, le président de la FIA admet que le moteur Ferrari n’était pas conforme au règlement, mais la FIA n’a pas été en mesure de le prouver de façon formelle.

« Oui, que ça ait pu choquer je le comprends, mais peut-être que là aussi il faut mieux expliquer ou ré-expliquer ce qu’il s’est passé. » déclare Jean Todt lors d’un entretien accordé à Canal+.

« Le rôle de la FIA est d’être le régulateur et le législateur du sport automobile mondial. Lorsque nous avons un doute ou lorsque parfois une autre équipe concurrente peut nous mettre sur une piste par rapport à l’interprétation d’un règlement, il nous appartient de le vérifier. »

« C’est ce que nous avons fait, sans qu’il n’y ait aucune réclamation officielle d’aucun concurrent, alors que quand j’ai entendu parler d’une éventuelle non-légalité de Ferrari, j’ai suggéré aux équipes concurrentes de porter une réclamation qui n’a jamais été faite. »  

« Donc, nous avons décidé de notre propre chef de diligenter une enquête extrêmement détaillée qui a été extrêmement longue et qui nous a fait conclure qu’il y avait quelque chose qui ne nous résultait pas. »

« C’est quelque chose qui a été contesté par Ferrari et nous n’étions pas en mesure de démontrer d’une manière sûre que la Ferrari n’était pas légale. »

« Donc, j’aurais tout à fait voulu mettre ce point devant la cour d’appel de la FIA, ce qui aurait été extrêmement long et préjudiciable pour l’image de la Formule 1, donc, après avoir eu des négociations confidentielles avec Ferrari – ce qui fait partie d’ailleurs des statuts de la FIA (Todt cite l’article 4 des règles judiciaires et disciplinaires du règlement) – il est possible de passer un accord secret avec une équipe. »

« Ce n’est pas de notre fait, parce que moi je serai ravi de pouvoir divulguer le détail du contenu de cet accord, mais Ferrari peut refuser cette situation, ce qui est le cas. Donc, nous avons passé un accord, nous nous sommes également assurés – et ça c’est quelque chose qui a été enregistré par toutes les autres équipes – que le doute que nous avons n’était plus reproductible compte-tenu de ce que nous avons décidé pour le règlement 2020. »

« Donc, cet accord a été passé et nous avons considéré essentiel de dire qu’un accord avait été passé – ce qui n’était pas aussi une condition essentielle de notre part. »

« Peut-être [nous avons été trop honnêtes en le disant], mais on nous aurait reproché de ne pas avoir dit qu’un accord avait été pris. Donc, dans cette opération, si on veut l’interpréter, on arrivera toujours à l’interpréter. »

« Nous avons suivi scrupuleusement le règlement, nous avons suivi scrupuleusement l’accord que nous avons pris du fait de la volonté de Ferrari que ce soit un accord secret, mais croyez-moi, nous avons tout mis en oeuvre de manière à ce que les choses soient faites de la façon la plus transparente possible vis à vis de l’intérêt du sport automobile. »

« Pour être très sincère, je me serais bien passé [de cette affaire]. Si nous avions été laxistes, nous aurions laissé passer cette affaire. Donc, nous avons voulu aller au bout, mais avec un certain nombre de contraintes que nous avons été obligés de respecter. »

« J’espère que les compétiteurs ne nous mettront plus dans ce type de situation, mais malheureusement, ce n’est pas quelque chose qui est du fait du pouvoir sportif. »

« Je pense que tout a été fait pour faire en sorte que ce qui s’est passé ne se repasse pas et ce qui s’est passé ait des conséquences par rapport à ceux qui sont accusés – je le répète, sans qu’ils acceptent cette accusation – à ce que tout ait été fait dans le meilleur de ce que l’on pouvait faire. »

La F1 souhaite un début de saison en Europe, des courses probablement à huis clos

Ross Brawn a déclaré que la saison 2020 de Formule 1 devrait normalement débuter en Europe et probablement à huis clos.

Mardi, le Grand Prix du Canada est devenu la dernière course à être reportée à cause du coronavirus, la neuvième course à être reportée ou annulée, les patrons de la F1 travaillant avec les promoteurs pour créer un nouveau calendrier révisé.

Ross Brawn a déclaré que la Formule 1 souhaitait débuter la saison 2020 le plus tôt possible – au moins pour donner aux fans du divertissement dans les moments difficiles – même si cela signifie organiser certains des événements initiaux sans fans.

Les voyages pour les équipes et les déplacements de toutes les personnes impliquées vont être l’un des principaux problèmes : « Vous pourriez dire qu’une fois que nous y serons, nous pourrions devenir assez autonomes. »

« Notre avis est probablement qu’un début [de saison] en Europe sera favorable et cela pourrait même être un événement clos. Nous pourrions avoir un environnement très fermé, où les équipes viennent avec des charters, nous les canaliserions sur le circuit, nous nous assurerions que tout le monde soit testé et autorisé afin qu’il n’y ait aucun risque pour personne. »

« Avoir une course sans spectateurs. Ce n’est pas génial, mais c’est mieux que pas de course du tout. Nous devons nous rappeler qu’il y a des millions de personnes qui suivent le sport à la maison. »

« Beaucoup d’entre eux sont isolés et être en mesure de maintenir le sport en vie et de pratiquer un sport et de divertir les gens serait un énorme avantage dans cette crise que nous traversons. Mais nous ne pouvons mettre personne en danger. »

« Nous examinons la structure organisationnelle qui nous permettrait de commencer le plus tôt possible. Mais aussi la possibilité de maintenir ce départ. »

« Il est inutile de commencer puis de s’arrêter à nouveau pendant un certain temps. C’est probablement en Europe. Il est concevable que ce soit un événement clos. »

Un calendrier de 19 courses

Brawn a déclaré qu’il serait crédible d’avoir un calendrier de 18-19 courses s’il était possible de commencer à courir en juillet.

« Huit courses est le minimum pour avoir un championnat du monde, [selon] les statuts de la FIA. Nous pourrions réaliser huit courses en commençant en octobre. Donc, si vous vouliez un point mort, ce serait octobre. »

« Mais il y a toujours cette possibilité de courir l’année prochaine [en début d’année]. Nous sommes en train d’explorer cette idée de terminer la saison en janvier [2021]. Il y a toutes sortes de complications, comme vous pouvez l’imaginer, avec cela. »

« Si nous pouvions commencer début juillet, nous pourrions faire une saison de 19 courses. [Ce serait] difficile – trois courses, un week-end off, trois courses, un week-end off. »

« Nous avons examiné toute la logistique et nous pensons que nous pouvons organiser une saison de 18-19 courses si nous pouvons commencer début juillet. » 

Des week-ends de deux jours

Les patrons et les promoteurs de la F1 envisagent également un certain nombre d’événements de Grand Prix de deux jours pour alléger la pression dans un calendrier compressé.

« Nous pouvons avoir des courses de deux jours afin de répondre aux besoins logistiques. Par exemple, la Chine, ce serait probablement une course de deux jours si nous y allons. »

« Back on Track » , l’application lancée par Ferrari pour son personnel

Ferrari lance une application dédiée à son personnel afin de l’aider à reprendre le travail en toute sécurité après le confinement.

Ferrari présente le projet « Back on Track », né de la collaboration avec un pool de virologues et d’experts et parrainé par la Région Émilie-Romagne, qui a pour objectif la sécurité de l’environnement de travaux de redémarrage de la production, également en référence à la diffusion de Covid-19.

Le projet comprend plusieurs étapes. La première phase de la réouverture des bureaux de Maranello et Modène, selon les délais et procédures définis par les autorités nationales, prévoit tout d’abord la mise en œuvre intégrale du «Protocole partagé de régulation des mesures de lutte contre la propagation du virus Covid-19 dans la lieux de travail »du 14 mars 2020, encore renforcés et personnalisés avec le soutien de compétences spécialisées qualifiées sur les lieux de travail Ferrari.

La phase suivante comprend un dépistage des collaborateurs Ferrari, sur une base volontaire, avec des tests sanguins visant à vérifier leur état de santé par rapport à la propagation du virus. Ce dépistage permettra de définir une première image de l’état de santé de la population de l’entreprise analysée.

Le service sera également étendu à la «Communauté Ferrari», c’est-à-dire aux membres de la famille cohabitant avec des collaborateurs, le cas échéant, et au personnel des fournisseurs présents dans la Société.

Dans la dernière phase, chaque employé se voit offrir la possibilité d’utiliser une application, d’avoir un soutien médical et sanitaire pour surveiller les symptômes du virus.

Le maintien de l’état de santé de la population qui adhère au projet sera soutenu par le suivi des contacts des utilisateurs individuels grâce à la même appli, dans le respect de la vie privée individuelle grâce à sa gestion externe et étrangère à Ferrari.

Par conséquent, en cas de positivité d’un utilisateur à Covid-19, ses contacts peuvent être retrouvés à partir de l’application. Le projet peut être standardisé selon toutes les normes qui seront définies par les autorités compétentes.

La Société fournira également un service de santé et de soins psychologiques, téléphoniques et à domicile à ses employés. En cas de résultat positif à Covid-19, ils bénéficieront d’une couverture d’assurance spécifique ainsi que d’un hébergement adapté à l’auto-isolement, avec des soins médicaux et infirmiers à domicile et un soutien pour le matériel médical (comme les médicaments, l’oxymètre et, en cas d’urgence l, oxygène).

Ferrari partagera les résultats du projet « Back on Track » avec la Région Émilie-Romagne, dans le but de mettre à disposition les pratiques les plus avancées pour la défense de la santé des travailleurs.

Pour les questions scientifiques, la Société est en contact étroit et collabore avec l’A.USL de Modène et s’est prévalue des conseils, entre autres experts, du Dr Nicola Bedin, Président de Lifenet Healthcare, du Prof. Roberto Burioni de l’Université Vita-Salute San Raffaele de Milan et du pool médical de Ferrari Competent Doctors coordonné par le Dr Maurilio Missere.

Avec ces mesures, Ferrari prend soin de la ressource la plus précieuse, son personnel, en facilitant un retour à une vie professionnelle aussi sûre et paisible que possible.

Ferrari réaffirme sa position contre l’introduction d’un plafond budgétaire unique en F1

Le patron de l’équipe Ferrari a réaffirmé sa position contre l’introduction d’un plafond budgétaire unique en Formule 1.

Le directeur de la Scuderia Ferrari a déclaré que la réduction des coûts est cruciale en F1, mais il pense que la même limite pour chaque équipe pénaliserait ceux qui produisent toutes les pièces.

« C’est certainement une préoccupation. Nous sommes pleinement conscients des difficultés de certaines équipes et nous sommes pleinement conscients que nous devons faire face aux coûts pour l’avenir de la F1 – la réduction des coûts est le premier facteur qui garantit la survie de chaque équipe. » a déclaré Binotto à Sly Sports.

« Nous discutons d’une réduction du plafond budgétaire, mais nous ne devons pas oublier en faisant cet exercice que nous avons différentes structures et différents actifs. »

« Il y a des équipes qui sont des constructeurs comme Ferrari et d’autres équipes de haut niveau où nous concevons, développons, homologuons. et la production de chaque composant de nos voitures. »

« Les autres équipes sont des clients qui achètent des pièces et n’ont pas les mêmes structures. Donc, quand nous discutons d’un plafond budgétaire, nous ne devons pas oublier que nous avons des situations différentes, et il est important que nous trouvions un terrain d’entente qui soit adapté aux différentes situations et peut-être la réponse n’est pas un plafond budgétaire unique égal pour toutes les équipes. »

Binotto a expliqué qu’il y avait eu des réunions très « constructives et positives » concernant les coûts mais « qu’il y avait encore des réalités nécessaires pour prendre les bonnes décisions » – et a exhorté le sport à être rationnel.

« Je pense que nous devons éviter d’être émotifs pour le moment. Nous savons que nous allons faire face à des situations difficiles, mais nous devons également maintenir l’ADN et l’essence de la F1, qui est la compétition, et nous ne devons pas oublier cela à propos de la F1 et du sport automobile. »

« Je pense donc qu’il est important de regarder les détails mais de prendre une décision rationnelle qui a été basée sur des considérations et non sur des émotions. »

Rappelons que le plafond budgétaire en Formule 1 doit être introduit en 2021, mais la limite des 175 millions de dollars par saison est en train d’être réévaluée en raison de la crise du coronavirus.

Ferrari fera preuve de flexibilité pour aider la F1 à construire un calendrier 2020

Mattia Binotto assure que Ferrari fera preuve d’une grande flexibilité afin que la F1 puisse tenir autant d’événements que possible en 2020.

Bien que la saison ait été « amputée » par la crise du coronavirus et ne commencera pas avant la fin juin – au plus tôt – après un énième report ce mardi avec le GP du Canada, la F1 espère toujours reprogrammer les courses reportées et devra donc mettre en place un calendrier largement remanié et surtout condensé.

Des week-ends raccourcis et des courses disputées le dimanche et le samedi font partie des options qui ont été mises sur la table et dont les différentes parties prenantes de la F1 doivent encore discuter.

De son côté, le directeur de la Scuderia Ferrari a déclaré que l’équipe de Maranello était prête à faire preuve d’une grande flexibilité pour permettre afin que la F1 puisse tenir autant d’événements que possible en 2020.

« Nous savons par le règlement sportif que pour avoir un championnat du monde, il faut au moins huit courses, mais tout le monde essaie de chercher à en faire plus que cela. » explique Binotto à Sky Sports.

« Je pense que ce qui sera important pour nous, c’est vraiment d’être flexible. Je suis à peu près sûr que Chase [Carey, président de F1] et les équipes seront capables d’organiser le meilleur championnat que nous puissions avoir. »

« De notre côté, nous sommes prêts pour tout ce qui est nécessaire, que ce soit des week-ends de course courts, des courses doubles, à chaque fois que cela permettra de compacter le calendrier. »

« Il est important d’être flexible et de faire en sorte que nous puissions avoir de bonnes courses aussi pour les fans. »

Binotto a toutefois admis qu’il n’est pas encore clair quand la F1 reprendra – bien qu’il espère un début de saison début juillet.

« Je pense qu’il est très difficile de répondre [quand la saison commencera]. Personne ne peut vraiment le savoir. La F1 essaie certainement d’organiser la meilleure saison, peut-être à partir du début juillet si cela est possible, mais nous ne pouvons pas avoir de confirmation pour le moment. »

« Mais je pense que d’ici la fin mai, nous aurons une image plus claire. Je pense qu’il est dans l’intérêt de tout le monde de commencer à courir quand nous le pouvons, quand cela sera possible, et d’avoir autant de courses que possible, mais je pense qu’il est maintenant trop tôt pour avoir une idée claire de ce que sera l’avenir. »

Alfa Romeo Racing va également avoir recours au chômage partiel

L’équipe Alfa Romeo Racing va elle aussi utiliser le dispositif de chômage partiel pour certains de ses employés de l’usine de Hinwil.

Tout comme McLaren, Racing Point, Williams ou encore Haas, l’équipe Alfa Romeo va elle aussi placer certains de ses employés au chômage partiel durant cette période de pause forcée.

Afin de réduire au maximum les coûts, la plupart des équipes de la grille placent ou vont placer certains de leurs employés au chômage partiel, ce qui leur permettra de préserver les emplois une fois que la crise sanitaire, qui est aussi économique, sera passée.

En plus de cette mesure, les plus gros salaires des équipes [les pilotes et les cadres] ont été réduits d’au moins 20%.

La Formule 1 n’est elle aussi pas épargnée par la crise et a également décidé de placer certains de ses employés au chômage partiel cette semaine, alors que les salaires des cadres de l’entreprise ont été réduits de 20%, tout comme ceux du PDG Chase Carey et du manager sportif Ross Brawn.

D’autres équipes de la grille devraient utiliser le dispositif de chômage partiel dans les prochains jours, alors qu’un retour à la normale n’est pas attendu avant au moins la fin du mois de juin en Formule 1.

Officiellement, la saison 2020 devrait débuter au Castellet avec le Grand Prix de France le week-end du 28 juin, mais il est bien difficile de dire aujourd’hui si cela sera possible ou pas.

Franz Tost redoute un « désastre économique » si la F1 ne démarre pas en juillet

Le directeur de l’équipe AlphaTauri estime que si la Formule 1 ne reprend pas ses activités au mois de juillet, une crise économique grave touchera certaines équipes.

Avec déjà neuf courses reportées, la saison 2020 de F1 ne débutera pas avant le mois de juin au minimum avec le Grand Prix de France programmé le week-end du 28 juin.

Pour Franz Tost, le directeur de l’équipe AlphaTauri, la situation peut être encore sous contrôle jusque là, mais si la F1 ne reprend pas une activité « normale » à partir de juillet, cela pourrait devenir un « vrai désastre économique » pour certaines écuries.

« Si nous commençons la compétition en juillet, nous sortirons avec un œil au beurre noir et si nous ne commençons pas complètement, ce sera encore pire. » estime le team principal de l’équipe AlphaTauri à Motorsport-Total.com.

« Lorsque nous ne courons pas, nous perdons entre un et deux millions. Si rien ne se passe tout au long de l’année, cela deviendra un problème très critique. Si vous n’avez pas de revenu, cela pourrait devenir un désastre économique. »

« Lorsque tout commencera en juillet et que nous pourrons courir, je ne pense pas que ce sera un problème. »

« Mais si nous ne pouvons faire que quelques courses en deuxième moitié de saison, voire aucune, il nous faudra voir comment procéder avec le personnel, car nous n’aurons rien à faire. »

Ricciardo : « La première course de la saison sera particulièrement intéressante »

Le pilote Renault F1 Daniel Ricciardo s’attend à ce que la première course de la saison 2020 soit particulièrement intéressante.

Avec déjà neuf courses reportées, la saison 2020 n’est pas prête de démarrer avant au moins le mois de juin avec le Grand Prix de France.

En pleine période de pause forcée, Daniel Ricciardo continue son entrainement physique et mental au quotidien afin d’être prêt à 100% le jour où son équipe l’appellera pour lui signifier le début officiel de la saison.

« En fait, je me suis remis à l’entrainement, du travail physique. On sortait des essais hivernaux, donc mentalement et physiquement, on était prêts pour la compétition. » explique le pilote Renault F1 à Canal+.

« Je pense que mon corps et mon esprit sont toujours dans ce mode compétition. Je profite de cette période pour rester en forme et en bonne santé, comme ça je serai prêt à 100% lorsque la saison démarrera. »

Si les pilotes continuent leur entrainement pendant cette période si particulière, les ingénieurs eux ne peuvent plus travailler en raison de la fermeture obligatoire des usines pour une durée minimale de 35 jours.

Aucune équipe n’est autorisée durant cette période à travailler sur le développement des monoplaces, ce qui veut dire que depuis les essais hivernaux disputés à Barcelone à la fin du mois de février, les ingénieurs n’ont pu récolter aucune donnée sur les monoplaces faute de roulage.

Lorsqu’on lui demande s’il pense que les enseignements des essais hivernaux quatre ou cinq mois après Barcelone seront encore utiles au début de la saison, Ricciardo répond : « Peut-être un peu oui. »

« Du côté technique sur la compréhension de la voiture pour les ingénieurs, ça restera utile. Mais pour nous les pilotes, ça sera comme repartir de zéro. »

« Le premier Grand Prix sera intéressant, parce qu’on sera tous un peu rouillés. Ça devrait rendre cette première course particulièrement intéressante. »

Disputer des Grands Prix à huis clos pourrait être une solution pour Rosberg

Le champion du monde 2016, Nico Rosberg, pense que la Formule 1 devrait organiser des courses à huis clos.

Jusqu’à présent, personne ne peut dire où et quand la saison 2020 démarrera, alors que les courses sont reportées les unes après les autres depuis le début de l’année.

Ce mardi, les organisateurs du Grand Prix du Canada ont annoncé le report de leur course en raison du coronavirus, ce qui veut dire que la saison 2020 pourrait débuter en France à la fin du mois de juin.

De plus en plus d’observateurs et experts de la Formule 1 suggèrent l’organisation de courses à huis clos, une idée qui satisfait Nico Rosberg.

« Le fait d’organiser des courses sans spectateurs permettrait aussi de pouvoir s’organiser un plus tôt, car sans public, les courses deviennent des événements qui attirent moins de 1000 personnes. Elles peuvent donc se tenir, c’est l’un des avantages. » explique le champion du monde 2016.

Outre le problème de pouvoir accueillir ou pas du public sur les Grands Prix, c’est bien la situation financière de certaines équipes qui inquiète le plus Nico Rosberg à l’heure actuelle.

« Mais le plus gros problème actuellement reste la situation financière des plus petites équipes. La F1 a besoin de toutes les équipes pour fonctionner, et si deux ou trois équipes ne fonctionnent plus, ce ne serait plus un beau sport, car il y aurait trop peu d’engagés. »

« Je pense qu’il y aura beaucoup de revenus perdus, mais ils ont déjà mis en place certaines mesures pour économiser de l’argent. Le développement a été stoppé et reporté, ce qui pourrait faire économiser encore beaucoup d’argent. »

La F1 rediffuse Jerez 1997 et le duel Villeneuve/Schumacher

La Formule 1 rediffuse ce mercredi 8 avril le Grand Prix d’Europe 1997 qui s’est disputé sur le tracé de Jerez en Espagne.

Après le Grand Prix du Brésil 2016, le Grand Prix de Bahreïn 2014, le Grand Prix d’Australie 1986 et celui de Monaco 1996, la F1 rediffusera ce mercredi 8 avril le Grand Prix d’Europe 1997 au terme duquel Jacques Villeneuve décrochera son titre mondial.

Cette fois-ci, ce sont les fans qui ont voté pour la rediffusion d’un Grand Prix classique et avec 44% des votes, c’est le Grand Prix d’Europe 1997 qui a été le plus plébiscité.

Cette course est entrée dans l’histoire en raison de l’accrochage entre Jacques Villeneuve et Michael Schumacher, ce qui n’empêchera pas le pilote Williams de décrocher le titre mondial 1997.

Ce Grand Prix d’Europe devait également être la dernière course de Renault en tant que fournisseur de moteurs (Renault motorisait Williams et Benetton), le constructeur français ayant annoncé qu’il se retirerait de la F1 après ce Grand Prix d’Europe.

Le Grand Prix d’Europe 1997 sera rediffusé ce mercredi soir à 20h00 (heure de Paris) sur les différents canaux de communication de la Formule 1 : YouTube, Facebook et le site F1.com.

Antonio Giovinazzi : « J’ai beaucoup appris de Kimi »

Antonio Giovinazzi admet qu’il a beaucoup appris de la part de son coéquipier Kimi Raikkonen au cours de sa première année en F1.

Titulaire en Formule 1 au sein de l’équipe Alfa Romeo Racing depuis 2019, le pilote italien Antonio Giovinazzi reconnait qu’il a du mal à trouver son rythme en début d’année face à son coéquipier champion du monde.

« C’était surtout difficile au début de la saison où je me débattais. Il était déjà au sommet de sa carrière, et il était vraiment rapide à chaque course, donc, en termes de résultats ce n’était pas facile à comparer. » explique Giovinazzi.

Il aura fallu attendre le Grand Prix d’Autriche avant de voir le pilote italien rentrer dans le top dix en qualifications, avant une nette amélioration dans la seconde moitié de la saison, avec comme meilleur résultat une cinquième position au Grand Prix du Brésil.

« J’ai essayé de penser différemment, j’ai essayé de me concentrer et d’apprendre de lui parce que je pense que c’est la meilleure chose à faire. Je luttais dans la première partie de saison, en particulier en ce qui concerne le rythme de course, et j’ai essayé de m’améliorer beaucoup sur ce point. »

« Je pense que j’ai fait un grand pas en avant dans la seconde partie de la saison, et c’est aussi grâce à Kimi, parce que j’ai beaucoup appris de lui. »

Fin 2019, le contrat d’Antonio Giovinazzi a été renouvelé pour une saison supplémentaire et l’Italien se dit ravi à l’idée de continuer à collaborer avec le pilote finlandais.

« Je suis vraiment heureux de continuer avec lui [Raikkonen] pour être honnête, parce que nous avons une très bonne relation ensemble, un respect mutuel, et je pense que c’est la meilleure des choses pour un coéquipier et une équipe : avoir deux pilotes qui ont une bonne relation et des commentaires similaires pour améliorer la voiture. »

« Après, bien-sûr, si vous avez un coéquipier champion du monde et que vous êtes devant lui, c’est vraiment bien. »

« Vous souhaitez toujours battre votre coéquipier, les pilotes de course sont comme ça. Mais le plus important est de faire un très bon travail pour toute l’équipe. »

Ricciardo veut une saison 2020 avec des week-ends sur deux jours

Daniel Ricciardo ne serait pas contre le fait de devoir courir toutes les semaines une fois que la saison 2020 de F1 aura débuté.

L’Australien Daniel Ricciardo estime que la Formule 1 devrait faire en sorte de réduire le format des week-ends de course pour pouvoir enchaîner les Grands Prix jusqu’à la fin de l’année une fois que la saison 2020 aura enfin débuté.

Lorsqu’on lui demande s’il se sent d’enchaîner les week-ends de course jusqu’à la fin de l’année une fois la saison 2020 débutée, Ricciardo répond : « Oui je crois, mais il faudra raccourcir les week-ends si on veut courir chaque semaine. » explique le pilote Renault à Canal+.

« On devra organiser les week-ends sur deux jours plutôt que trois. Il faudra aussi mettre en place un fonctionnement logique avec une période en Europe, une autre dans l’Est du monde et une à l’Ouest. Ça pourrait fonctionner, en tout cas, on serait prêt pour la reprise. »

Daniel Ricciardo estime qu’il faudrait impliquer tous les pilotes, afin qu’ils puissent aider le sport à prendre les bonnes décisions : « Oui, je pense que c’est nécéssaire. »

« Nous sommes tous réunis en association [la GPDA], donc c’est un bon canal de communication. On peut échanger avec les organisateurs par ce biais, par cette famille. »

« On peut partager nos opinions et trouver des solutions. Si on nous propose un format de week-end sur deux jours, plutôt que sur trois jours, je pense que les pilotes y seront favorables, car ça voudra dire plus de courses. »

Max Verstappen poursuit son entrainement pour être prêt dès que la saison débutera

Max Verstappen dit qu’il continue de se préparer physiquement afin d’être dans une condition optimale lorsque la saison 2020 débutera.

Le pilote Red Bull Racing participe à plusieurs courses virtuelles pendant cette pause forcée afin de conserver sa dextérité derrière le volant d’une F1 lorsque la saison 2020 débutera enfin.

Pour l’heure, personne ne peut dire quand et où la saison 2020 débutera, mais Max Verstappen continue de se préparer physiquement et mentalement pour être fin prêt le jour où son équipe l’appellera pour participer à la première course de l’année.

« Pour le moment, avec la situation actuelle, j’essaie de rester à la maison autant que possible. » explique le pilote Red Bull. 

« J’essaie de faire mes séances d’entrainement à la maison et j’essaie de me tenir prêt en travaillant dans mon simulateur. Je fais aussi beaucoup de sport pour être prêt le jour où nous débuterons [la saison]. » 

Ce mardi, les organisateurs du Grand Prix du Canada ont annoncé le report de leur épreuve en raison de la crise du coronavirus.

Tous les regards sont désormais tournés vers le Grand Prix de France, qui pourrait accueillir la première manche de l’année 2020, mais là encore, il faudra rester prudent et suivre l’évolution de la situation jour après jour.

Le report du GP du Canada était « inévitable » selon Latifi

Le Canadien Nicholas Latifi ne pourra pas débuter sa carrière en F1 lors de sa course à domicile, le Grand Prix du Canada ayant été officiellement reporté ce mardi.

Le Grand Prix du Canada est devenu ce mardi la neuvième manche de la saison 2020 à être reportée en raison de la crise du coronavirus et le Canadien Nicholas Latifi est évidemment très triste de ne pas pouvoir débuter sa carrière avec sa course à domicile.

« Naturellement, je suis triste de devoir attendre avant de pouvoir participer à mon épreuve à domicile. » explique le pilote Williams, après l’annonce du report du Grand Prix du Canada.

« Depuis que je participe à des compétitions, mon ambition est de représenter mon pays au plus haut niveau. Et j’étais impatient de courir en juin à Montréal depuis que j’ai été annoncé comme pilote avec Williams. »

« Mais alors que l’action pour contrôler la propagation du virus s’intensifiait et que d’autres festivals montréalais étaient retardés ou annulés, les nouvelles d’aujourd’hui étaient inévitables. »

« Je pense en ce moment à l’équipe organisatrice de la course qui travaille d’arrache-pied toute l’année pour organiser un événement aussi formidable. »

« Et évidemment, les nouvelles d’aujourd’hui sont décevantes pour les formidables fans canadiens qui se présentent toujours par milliers pour nous voir courir. »

« Nous avions prévu des choses amusantes pour le GP, mais nous devons les suspendre pour le moment. Si je dois attendre un peu plus longtemps pour une course réorganisée, c’est comme ça. »

« D’autres pilotes risquent également de voir leur course à domicile reportée. On croise les doigts pour que le Grand Prix du Canada ait lieu un peu plus tard cette année. »

« Pour l’instant, je me concentre sur l’entraînement et la préparation, donc je suis prêt à 100% pour quand nous aurons la chance de recommencer à courir. »

Désormais, tous les regards sont tournés vers le Grand Prix de France, qui doit accueillir la première manche de l’année le week-end du 28 juin.

Officiel : Le GP du Canada reporté

C’est désormais officiel, le Grand Prix du Canada 2020 a été reporté en raison de l’épidémie de coronavirus.

Les organisateurs du Grand Prix du Canada 2020 – prévu du 12 au 14 juin – ont annoncé le report de la course au milieu de l’épidémie mondiale de coronavirus en cours.

Dans un communiqué, les promoteurs canadiens ont déclaré qu’ils «auraient été honorés d’accueillir la première course du calendrier du Championnat du monde de Formule 1 2020» et qu’ils étaient «attristés» de devoir reporter la course.

« Ce report n’a pas été une décision prise à la légère ou facilement. Au cours du dernier mois, nous avons été en communication constante avec la Formule 1 et des représentants de la ville de Montréal, de l’office du Tourisme de Montréal et des gouvernements provincial et fédéral. » peut-on lire dans le communiqué.

« Nous avons entendu les directives émises par les responsables de la santé publique et en conséquence directe de la pandémie de COVID-19, nous suivons les conseils d’experts fournis par les autorités. »

« Nos pensées et nos remerciements les plus sincères vont aux hommes et aux femmes qui travaillent sans relâche pour nous garder en bonne santé, en sécurité et nourris en ces temps incertains. »

« Nous avons travaillé en étroite collaboration avec nos amis du Grand Prix du Canada au cours des dernières semaines et les aidons à prendre cette décision nécessaire pour assurer la sécurité des fans et de la communauté F1. » a jouté le PDG de la F1, Chase Carey.

« Nous avons toujours hâte de voyager dans la ville incroyable de Montréal et bien que nous devrons tous attendre un peu plus longtemps, nous organiserons un grand spectacle à notre arrivée plus tard cette année. »

Tous les billets pour le Grand Prix du Canada de Formule 1 2020 continueront d’être valides. Dès que la nouvelle date du Grand Prix sera confirmée, tous les spectateurs seront informés des options disponibles

Officiel : la pause en F1 prolongée de 2 semaines

La Formule 1 a confirmé ce mardi l’extension de la pause obligatoire pour une durée de deux semaines en raison de l’épidémie de coronavirus.

Le mois dernier, la Formule 1 a décidé de décaler la traditionnelle pause estivale au mois de mars/avril et de la prolonger d’une semaine la faisant passer à 21 jours.

A la suite d’une vidéoconférence qui s’est tenue ce lundi entre les directeurs d’équipes, la FIA et la F1, il a été convenu que la pause soit prolongée de deux semaines jusqu’au mois de mai.

« La FIA, le groupe stratégique, la commission F1 et les dix équipes ont approuvé à l’unanimité l’extension de la pause de 21 à 35 jours. Le conseil mondial du sport automobile a ratifié cette décision. » indique la F1 ce mardi dans un communiqué.

La restriction a également été appliquée pour les fabricants d’unités de puissance, qui étaient auparavant exemptés de fermeture.

On ne s’attend pas à ce que cette annonce ait un quelconque effet sur les équipes, qui ont toutes déjà fermé leurs usines lorsque la F1 a annoncé le report de la pause estivale d’août au mois de mars.

Le tracé de l’algarve peut désormais accueillir la Formule 1 avec son grade 1

Le circuit d’Algarve situé au Portugal près de Portimao a enfin reçu son grade 1 de la FIA, sésame obligatoire pour pouvoir accueillir la F1.

Lors d’une première inspection réalisée par le regretté Charlie Whitting en vue d’une certification grade 1, le tracé portugais se devait d’effectuer quelques aménagements supplémentaires aux infrastructures déjà existantes.

Les modifications requises par la FIA ayant été effectuées, le circuit de Portimao a enfin reçu le grade 1 et pourra désormais devenir candidat pour accueillir un Grand Prix de F1, même si pour le moment, le tracé serait plus intéressé pour accueillir des essais hivernaux plutôt qu’une manche du championnat du monde de Formule 1.

« Nous travaillons sur cette licence depuis l’année dernière, suite à une inspection de feu Charlie Whiting et Eduardo Freitas. » a indiqué le directeur de la société qui gère le circuit à l’agence de presse portugaise Lusa.

« Toutes les modifications demandées par la FIA ont été apportées et nous avons désormais reçu la plus haute certification de la fédération. »

Paulo Pinheiro a déclaré à propos de la perspective d’organiser des tests privés Moto ou Auto  sur son circuit : « C’est l’une des possibilités. Nous devons voir d’abord comment la pandémie du coronavirus se développe. »

« A moins que des changements importants ne se produisent, les calendriers de courses actuels risquent de passer outre. »

Rosberg estime qu’organiser deux courses par week-end serait difficile à mettre en place

Nico Rosberg estime que mettre en place deux courses par week-end en 2020 serait très difficile à mettre en oeuvre, mais pas impossible.

Avec le report des huit premières manches de la saison 2020, la Formule 1 cherche toujours à recaser toutes ces épreuves reportées un peu plus tard dans l’année.

Récemment, la F1 a évoqué l’idée d’organiser deux courses un même week-end, alors que le format des week-ends de Grand Prix pourrait être réduit à seulement deux jours, afin de permettre à la catégorie reine de caser un maximum de courses avant la fin de l’année.

Interrogé sur le sujet, le champion du monde 2016, Nico Rosberg, estime que la mise en place de tels week-ends serait très difficile, même si l’Allemand reconnaît que tout est possible en cette période si particulière.

« Organiser deux courses par week-end ? Cela me semble très, très compliqué et il faudrait certainement un accord unanime entre toutes les équipes pour faire un si grand changement. » explique le champion du monde de F1 2016.

« Mais je pense que c’est certainement possible. Tout le monde en ce moment a l’esprit suffisamment ouvert. L’espoir général est d’offrir aux fans une excellente saison. »

Officiellement, la saison 2020 devrait débuter le 14 juin au Canada sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal, mais la ville a récemment pris la décision d’annuler certaines festivités programmées au mois de juin en raison de la crise du coronavirus, ce qui laisse peu d’espoir quant à la tenue du Grand Prix du Canada 2020.