Abiteboul : « Nous ne sommes pas contre Ferrari, nous voulons de la transparence »

Le directeur général de Renault Sport Racing a réaffirmé ce week-end son souhait de transparence vis à vis de la FIA à la veille de la saison 2020.

Depuis quelques jours, les sept équipes de la grille non motorisées par Ferrari se sont lancées  dans une bataille contre la FIA et Ferrari après que les deux parties ont conclu un accord secret.

Depuis 2019, la FIA surveillait de près les performances du moteur Ferrari, qui était suspecté par les rivaux de fonctionner de façon non conforme [suspicion sur le débit de carburant].

Après une première enquête menée en plein milieu de la saison 2019, la FIA a pris l’initiative d’envoyer des directives techniques à toutes les équipes de la grille pour leur rappeler la réglementation technique et sportive.

Mais cet hiver, la FIA a poursuivi ses investigations au sujet du moteur Ferrari et en est arrivée à la conclusion qu’elle n’avait aucune possibilité de prouver que la Scuderia Ferrari avait triché en 2019.

A la suite de cette enquête, la FIA a annoncé avoir conclu un accord avec Ferrari pour une meilleure surveillance des moteurs en F1 à l’avenir et dont les termes resteront secrets. C’est justement cet accord secret qui a mis le feu aux poudres et qui a déclenché la colère des sept écuries non motorisées par Ferrari.

Cyril Abiteboul, le patron de l’équipe Renault, a tenu à rappeler que la transparence était indispensable à la veille d’une nouvelle saison qui débutera cette semaine à Melbourne.

« Nous ne sommes pas contre Ferrari, nous voulons tous comprendre comment fonctionnent toutes les subtilités du sport dans lequel on évolue. » a réaffirmé Cyril Abiteboul, le directeur de Renault Sport Racing, sur les antennes de Canal+.

« Il y a effectivement cette déclaration qui est sortie et qui jette d’une certaine façon un peu de trouble sur la légalité de Ferrari. »

« Déjà, nous voulons savoir de quoi il s’agit techniquement, tout bêtement pour nous assurer de ne pas faire la même chose, et de savoir quelle a été la gouvernance qui a permis de mener à cet accord. »

« On croit comprendre par les réponses de la FIA comment cela a pu se faire. Que contient cet accord, qui est une transaction par définition ? Quels sont les termes de cette transaction ? Il se peut que nous soyons tous extrêmement confortables une fois qu’on saura le fond de cette histoire. »

« Effectivement, je pense qu’en 2020 il y a une certaine attente de transparence du fonctionnement, de la gouvernance, et c’est finalement la seule chose que l’on demande pour le moment. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense que Ferrari a effectivement « triché » l’an dernier, Cyril Abiteboul répond : « C’est vrai que lorsqu’on regarde les analyses GPS, elles pouvaient être soit complètement déprimantes soit surprenantes. »

« Effectivement, on peut voir des écarts en termes de top speed sans pour autant voir des écarts importants sur les portions plus lentes. Donc, ce n’est pas nécessairement les niveaux d’appui. »

« Après, c’est très difficile entre l’appui, la traînée et la puissance moteur, c’est vraiment difficile de faire la dissociation de tout ça. Ce que l’on voyait, c’était des évolutions de comportement d’une course à l’autre et parfois aussi entre les différentes équipes motorisées par Ferrari. »

« C’est ça qui a jeté le doute et finalement c’est le fin mot de cette histoire qu’on a envie de savoir pour s’assurer finalement qu’on est tous à l’aise avec la situation. »

Les sept équipes non motorisées par Ferrari devraient se réunir cette semaine à Melbourne pour discuter d’une éventuelle suite judiciaire.

« Aucune chance » de voir le GP d’Australie se dérouler à huis clos

Le directeur du Grand Prix d’Australie estime qu’il n’y a « aucune chance » de voir la première manche de l’année se dérouler à huis clos.

En raison de l’épidémie de coronavirus, les organisateurs du Grand Prix de Bahreïn [seconde manche de la saison 2020] ont décidé ce dimanche d’interdire l’accès aux spectateurs sur le circuit de Sakhir.

Le Grand Prix de Bahreïn se déroulera donc à huis clos cette année, ce qui ne sera pas le cas du Grand Prix d’Australie, qui attend pas moins de 300 000 personnes sur les quatre jours du Grand Prix.

« Il n’y a pas une seule chance [que le GP se déroule à huis clos]. Lorsque vous regardez, il y avait 86 0000 personnes au MCG [Melbourne Cricket Ground] hier soir. Nous devons donc faire le tour des choses de manière sensée et continuer à avancer dans la vie tout en prenant les précautions nécessaires. » explique le PDG du Grand Prix d’Australie.

« Ce qui est le plus intéressant, c’est le fret italien. » souligne Andrew Westacott. « Les voitures d’AlphaTauri et celles de Ferrari sont en route depuis l’aéroport au moment où nous parlons, donc, c’est vraiment bien. »

« Le personnel clé est à bord de ses avions et…nous les attendons dans les 12 à 24 prochaines heures. »

Le professeur Brendan Murphy, médecin en chef du gouvernement australien, a déclaré ce lundi qu’il ne voyait pas la course de Formule 1, qui attire environ 300 000 personnes par an à Albert Park, comme un risque pour la santé publique.

« Il n’y a aucune preuve de transmission communautaire dans l’état de Victoria pour le moment. Je ne me sens pas du tout inquiet d’aller à des rassemblements de masse ou de marcher dans les rues de l’état de Victoria. Je ne pense donc pas qu’il y ait un risque d’aller au Grand Prix. » a t-il indiqué.

Coronavirus : Ferrari réagit aux mesures prises par le gouvernement italien

La Scuderia Ferrari a tenu à réagir après les nouvelles mesures de confinement annoncées ce samedi soir par le gouvernement italien.

An raison de l’épidémie de coronavirus qui touche l’Italie depuis quelques semaines, le gouvernement italien a décidé à compter de ce dimanche 8 mars d’imposer une mise en quarantaine à quelques 15 millions de personnes vivant dans le nord du pays.

En plein cœur de cette zone rouge se trouve l’usine de la Scuderia Ferrari à Maranello, ce qui signifie que les employés de l’équipe italienne sont également soumis aux mêmes contraintes de confinement que leurs compatriotes.

Certaines dérogations peuvent toutefois être acceptées, notamment si le déplacement répond « à des impératifs professionnels dûment vérifiés et à des situations d’urgence, pour des raisons de santé. »

Le déplacement des employés Ferrari en direction de l’Australie a donc été remis en question ces dernières heures et des doutes quant à la participation même de la Scuderia Ferrari à la première manche de la saison 2020 sont rapidement apparus.

Mais par le biais d’un communiqué de presse envoyé ce dimanche après-midi, l’équipe de Maranello confirme qu’elle participera bien au Grand Prix d’Australie 2020 et qu’une partie de l’équipe est déjà sur place.

Pour le reste des employés qui n’ont pas encore rejoint l’Australie, Ferrari assure que les départs se passent comme prévu pour le moment.

« Suite aux mesures annoncées par le gouvernement italien hier soir, nous surveillons et évaluons la situation et sommes en contact étroit avec les autorités compétentes et toutes les organisations impliquées. » peut-on lire dans un communiqué envoyé par Ferrari.

« Pour Ferrari, le respect des réglementations gouvernementales représente la principale garantie pour assurer la sécurité de ses employés et de leurs familles, ce qui est notre priorité. Chaque décision sera prise en respectant ce principe. »

« Une partie de l’équipe et des équipements sont déjà arrivés à Melbourne et les départs pour les autres membres de l’équipe se déroulent comme prévu, sauf si nous recevons des communications contraires. »

Le Grand Prix d’Australie 2020 se déroulera du 13 au 15 mars sur le tracé urbain de l’Albert Park à Melbourne.

Des F1 modernes « plus rapides » et « plus amusantes à piloter » selon Romain Grosjean

Romain Grosjean ne pense pas que la F1 moderne ait perdu son essence au cours des dernières saisons.

Le pilote français Romain Grosjean ne pense pas que la F1 moderne soit devenue terne au fil des années, contrairement à ce que beaucoup peuvent penser depuis l’introduction des moteurs hybrides en 2014.

Le pilote Haas, qui participera à sa cinquième saison avec la formation américaine en 2020, est bien conscient que l’équipe Mercedes, qui domine outrageusement la catégorie depuis 2014, est en partie responsable de ce sentiment général d’un manque de spectacle. Mais selon Grosjean, c’est aux autres équipes de faire en sorte de rattraper Mercedes.

« Pas du tout. En termes de dépassements, nous avons le plus haut niveau jamais atteint auparavant, donc, c’est assez positif, tout du moins par rapport aux années 90. » explique Romain Grosjean à FormulaRapida.net.

« D’un autre côté, Mercedes fait un travail incroyable, ils ne rendent pas le sport très excitant, mais ils font un meilleur travail que les autres, donc, c’est aux autres équipes de les rattraper. »

« De toute évidence, une équipe comme Haas n’a pas le même budget et les mêmes ressources, donc nous ne pouvons pas vraiment nous comparer, mais ils font définitivement du bon travail. »

Lorsqu’on lui demande quelle est, selon lui, la principale différence entre les F1 modernes et celles avec lesquelles il a début sa carrière, le Français répond : « Eh bien, j’ai roulé avec et sans le ravitaillement en carburant, avec des réglementations différentes, des pneus différents. »

« Chaque période a eu ses hauts et ses bas, mais les voitures d’aujourd’hui sont plus rapides qu’avant, elles sont incroyablement rapides, presque trop rapides pour se battre et dépasser pendant une course. »

« Mais elles sont amusantes à piloter et sont si belles, donc…chaque saison comporte ses faiblesses et ses forces. »

Tatiana Calderon sur les traces de Susie Wolff

Tatiana Calderon n’a jamais pensé que le fait d’être une femme pouvait être un frein dans sa carrière.

A l’âge de neuf ans, Tatiana Calderon a commencé à faire du karting aux côtés de sa sœur Paula. Depuis, son rêve a été de devenir pilote de Formule 1 sur les traces de son compatriote colombien, Juan Pablo Montoya.

L’ancien pilote Williams et McLaren a toujours été une idole pour la jeune colombienne, mais lors de son arrivée en Europe, c’est bien une femme, en la personne de Susie Wolff, qui a attiré l’attention de Calderon.

Susie Wolff [ancienne pilote d’essais de l’équipe Williams] était la preuve vivante pour la jeune Colombienne qu’une carrière dans le monde de la course automobile était également possible pour les femmes.

En cette journée internationale du droit des femmes, Tatiana Calderon nous explique à quel point elle reste toujours aussi motivée pour atteindre ses objectifs.

« Je n’ai jamais pensé que mon sexe pouvait être un frein. J’aime ce que je fais, je suis une personne extrêmement compétitive, je veux m’améliorer tous les jours et je veux me battre pour mes objectifs et mes rêves – et être une fille n’a rien à voir avec cela. » nous explique Calderon.

« J’ai toujours rêvé de devenir la meilleure que je pouvais être et d’atteindre le plus haut niveau du sport automobile, la Formule 1. »

« C’est ce que je fais tous les jours. Je continue de croire en moi. Les filles et les femmes peuvent réaliser tout ce qu’elles veulent, si elles le souhaitent assez fortement – dans tous les aspects de la vie, pas seulement dans le sport ou la course. »

« Tant que vous faites tout ce qu’il faut pour y arriver, allez-y et combattez pour vos objectifs et vos rêves ! »

En 2020, Tatiana Calderon continuera à être pilote d’essais pour l’équipe Alfa Romeo Racing et a également été nommée ambassadrice de la marque.

« Je suis extrêmement heureuse de continuer en tant que pilote d’essai et de devenir ambassadrice de l’équipe Alfa Romeo Racing  en 2020. »

« La continuité est si importante dans notre sport, nous avons été ensemble quatre années et ce fut un grand voyage qui m’a fourni de grandes opportunités pour grandir et apprendre. »

« Je suis évidemment très reconnaissante envers l’équipe pour son soutien continu dans ma carrière. Nous sommes tous prêts à donner le meilleur de nous-mêmes cette année. »

Les sept équipes non motorisées par Ferrari vont-elles attaquer la FIA en justice ?

Bernie Ecclestone estime que les sept équipes non motorisées par Ferrari devraient poursuivre la FIA au sujet de l’accord privé conclu avec Ferrari.

Lors de la dernière journée des essais hivernaux, la FIA a publié un communiqué de presse dans lequel la Fédération annonçait avoir trouvé un accord avec la Scuderia Ferrari après avoir mené une enquête sut l’unité de puissance de l’équipe italienne.

A la suite de son enquête, la FIA admet ne pas avoir suffisamment d’éléments à charge pour prouver que Ferrari a utilisé son moteur de façon illégale en 2019 et a donc trouvé un accord dont les termes resteront secret.

Les sept équipes non motorisées par Ferrari n’auront pas tardé à réagir à ce communiqué en publiant à leur tour un communiqué commun dans lequel elles se disent « choquées » de l’attitude de la FIA.

Pour Bernie Ecclestone, ancien responsable de la F1, il est clair que les équipes ne peuvent pas rester les bras croisés et doivent impérativement mener une action en justice contre la FIA afin de faire respecter l’égalité de traitement dans le sport.

« Les équipes devraient poursuivre la FIA, nous parlons de millions d’euros auxquels je pense qu’elles ont le droit. » explique l’ancien grand argentier de la F1 dans un entretien accordé à nos confrères de F1-insider.

« Si Ferrari est complétement propre et innocente, alors pourquoi ont-ils accepté l’accord avec Jean Todt ? »

Le Britannique a souligné le fait qu’en son temps, il a également traité des situations critiques comme ce Ferrari Gate, cependant, l’octogénaire assure qu’il a toujours fait en sorte d’assurer le bien du sport en cédant parfois aux pressions exercées par les équipes ou la Fédération.

« Il y a souvent eu des incendies et des crises que j’ai dues éteindre comme une sorte de pompier. Cependant, en mon temps, j’ai toujours réussi à trouver un consensus commun entre les équipes, la FIA et moi-même pour maintenir l’esprit du sport. Désormais, il est bien trop tard. » conclut Ecclestone.

La fronde monte dans le paddock

Du côté des patrons d’équipe, Helmut Marko, le consultant Motorsport de l’équipe Red Bull Racing, n’a pas tardé à réagir et l’Autrichien n’a pas caché sa colère face à une telle situation.

« Toute cette affaire atteint des proportions similaires à celle de la FIFA. » a déclaré Helmut Marko au journal allemand TZ.  « Il n’y a qu’une seule lettre de différence entre la FIA et la FIFA. »

« Dans toute autre association, ce serait un suicide politique que Jean Todt, en tant que leader, a approuvé. La FIA a discrédité un sport dans lequel nous investissons des millions d’euros chaque année. »

Pour le patron de Renault, Cyril Abiteboul, la réponse donnée par la FIA dans cette affaire n’est tout simplement pas acceptable et le manager français souhaite que toute la lumière soit faite au plus vite.

« Et ce qui est important pour nous, c’est d’essayer de comprendre la gouvernance qui y a conduit. De plus, tout en nous plaignant [de] cet arrangement entre la FIA et Ferrari, pas nécessairement pour le changer, nous aimerions comprendre si c’est quelque chose qui serait disponible pour tout le monde. » a expliqué Abiteboul à Autocar.

« En outre, comme il fait référence à certaines mesures supplémentaires qui sont prises pour contrôler ce qui se passe du côté des équipes, nous aimerions nous assurer que nous nous conformons. Les règlements et l’accès à ces derniers devraient être les mêmes pour tous les participants. »

Les sept équipes non motorisées par Ferrari ont organisé une réunion de crise cette semaine à Melbourne au cours de laquelle elles pourraient décider de lancer ou non une offensive juridique contre la FIA.

Officiel : Le GP de Bahreïn à huis clos

Ce dimanche, les organisateurs du Grand Prix de Bahreïn ont pris la décision de maintenir la course, mais celle-ci se disputera à huis clos.

Le Grand Prix de Bahreïn 2020 aura bien lieu, mais les organisateurs ont annoncé que l’événement se disputerait cette année à huis clos, sans la présence des fans sur le circuit.

« En consultation avec nos partenaires internationaux et le groupe de travail national sur la santé du Royaume, Bahreïn a pris la décision d’organiser cette année le Grand Prix de Bahreïn en tant qu’événement réservé aux participants. » annoncent les organisateurs du GP de Bahreïn.

« En tant que pays hôte de la F1, l’équilibre entre le bien-être des supporters et des amateurs de course est une énorme responsabilité. »

« Étant donné la propagation continue de Covid-19 dans le monde, la convocation d’un événement sportif majeur, ouvert au public et permettant à des milliers de voyageurs internationaux et de fans locaux d’interagir à proximité, ne serait pas la bonne chose à faire à l’heure actuelle. »

« Mais pour s’assurer que ni le sport, ni sa base de supporters mondiaux, ne soient indûment impactés, le week-end de course lui-même continuera de se dérouler comme un événement télévisé. »

« Les premières mesures prises par Bahreïn pour prévenir, identifier et isoler les cas de personnes atteintes de Covid-19 ont jusqu’à présent été couronnées de succès. »

« L’approche a impliqué des mesures rapides et proactives, identifiant les personnes touchées par le virus, dont l’écrasante majorité des cas concerne ceux qui voyagent dans le pays par avion. »

« Des mesures agressives de distanciation sociale ont encore accru l’efficacité de la prévention de la propagation du virus, ce qui serait manifestement presque impossible à maintenir si la course se déroulait comme prévu à l’origine. »

« Nous savons combien beaucoup seront déçus par cette nouvelle, en particulier pour ceux qui envisagent de se rendre à l’événement, qui est devenu un événement clé du calendrier de la F1, mais la sécurité doit rester notre priorité absolue. »

Les organisateurs du Grand Prix de Bahreïn ont apporté une réponse forte après l’annonce ce samedi soir du gouvernement italien, qui a décidé de placer 15 régions du nord du pays en quarantaine face à l’épidémie du coronavirus.

Coronavirus : Maranello en pleine zone de quarantaine

Face à l’expansion du coronavirus, l’Italie a décidé de prendre des mesures radicales en plaçant quinze régions du nord du pays en quarantaine.

Les nouvelles mesures de confinement concernent toute la région de Lombardie et les provinces septentrionales de Modéne, Parme, Piacenza, Reggio Emilia, Rimini, Pesaro et Urbino, Alessandria, Asti, Novara, Verbano-Cusio-Ossola, Vercelli, Trévise et Venise.

Dès ce dimanche 8 mars 2020, les déplacements des habitants de ces régions seront strictement limités à l’entrée et à la sortie de ces territoires, et à l’intérieur de cette zone.

Ne seront possibles que des déplacements répondant à « des impératifs professionnels dûment vérifiés et à des situations d’urgence, pour des raisons de santé. » 

Toutes les personnes présentant des symptomes respiratoires et/ou une forte fièvre sont incitées à rester chez elles et limiter au maximum tout contact social, y compris avec leur médecin traitant.

Celles dont la contamination au coronavirus a été confirmée sont obligatoirement assignées à résidence. Pour éviter les déplacements à caractère professionnel, les entreprises, publiques et privées, sont invitées à mettre leur personnel en vacances.

Quel impact sur Ferrari ?

Pour le moment, il est difficile de dire quel sera l’impact de ces mesures sur l’équipe Ferrari, mais une chose est certaine, l’équipe italienne, dont l’usine est située en plein cœur de la zone de quarantaine, pourrait être impactée directement.

Pour la première manche de la saison 2020 qui se dispute en Australie, les équipes de F1 sont déjà en route depuis ce vendredi, ce qui laisse penser que Ferrari sera bien présente à Melbourne cette semaine.

En revanche, du personnel de l’équipe italienne resté à l’usine et qui comptait rejoindre l’écurie à Bahreïn ou au Vietnam pourrait bien rester bloqué en Italie.

Est-ce que ces mesures permettront à la Scuderia Ferrari de participer aux prochains Grands Prix après l’Australie ? Difficile de répondre à cette question et nous en saurons un peu plus cette semaine à Melbourne.

Ferrari Gate : Abiteboul n’est pas satisfait des explications de la FIA

Le patron de Renault, Cyril Abiteboul, s’est exprimé pour la première fois sur le feuilleton de ce début de saison 2020 : le Ferrari Gate.

Cette semaine, les sept équipes non motorisées par Ferrari ont publié un communiqué commun dans lequel elles ont demandé à la FIA une totale transparence concernant l’accord secret passé entre la Fédération Internationale de l’Automobile et la Scuderia Ferrari.

« Je ne pense pas que nous voulions que cela devienne une affaire juridique. » indique Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing, cité par le magazine Autocar.

« Ce que nous aimerions, c’est que la FIA et la F1, pour la réputation du championnat, comprennent qu’elles doivent faire la lumière sur cette histoire pour que l’on puisse mettre cette affaire derrière nous. »

« Nous le souhaitons, mais nous avons besoin d’être un peu rassurés avant de le faire. Nous avons fait cette déclaration [le communiqué commun] et la FIA a répondu, ce qui confirme le fait que ce n’était pas clair, sinon elle n’aurait pas fait une telle chose. »

« Quelle est la prochaine étape ? Nous allons maintenant discuter avec les six autres équipes car elle n’a pas vraiment répondu à ce que nous demandons. »

La controverse porte sur le débitmètre de carburant obligatoire qui limite le débit carburant au groupe motopropulseur à un taux maximal de 100 kg par heure pendant la course.

Il a été affirmé que la Scuderia Ferrari a trouvé une astuce pour contourner le système et augmenter ce débit au delà de la limite réglementée, ce qui aurait pu lui faire gagner de la puissance.

A la suite de son enquête menée au cours de l’hiver, la FIA a annoncé avoir trouvé un accord secret avec Ferrari et a également convenu d’un certain nombre d’engagements techniques qui amélioreront la surveillance de toutes les unités motrices en Formule 1 pour les prochaines saisons.

C’est justement ce communiqué de presse envoyé par la FIA le dernier jour des essais hivernaux [le 28 février] qui a mis le feu aux poudres et déclenché la colère des sept équipes non motorisées par Ferrari.

« De toute évidence, cette déclaration de vendredi dernier [le 28 février] a été une surprise. » souligne Abiteboul.

« Et ce qui est important pour nous, c’est d’essayer de comprendre la gouvernance qui y a conduit. De plus, tout en nous plaignant [de] cet arrangement entre la FIA et Ferrari, pas nécessairement pour le changer, nous aimerions comprendre si c’est quelque chose qui serait disponible pour tout le monde. »

« En outre, comme il fait référence à certaines mesures supplémentaires qui sont prises pour contrôler ce qui se passe du côté des équipes, nous aimerions nous assurer que nous nous conformons. Les règlements et l’accès à ces derniers devraient être les mêmes pour tous les participants. »

La suite du feuilleton devrait avoir lieu la semaine prochaine à Melbourne où les sept équipes non motorisées par Ferrari vont se réunir.

Luca Colajanni en passe d’être confirmé chez Ferrari

L’arrivée de Luca Colajanni au sein de la Scuderia Ferrari devrait être confirmée dans les prochains jours.

Peu connu du grand public, il était directeur des communications pour la Formule 1 et la FOM depuis trois ans, Luca Colajanni (à droite sur la photo d’illustration) est désormais en passe de revenir chez Ferrari cette saison au poste de responsable de la communication.

Luca Colajanni fera cette année son grand retour à Maranello après son départ en 2013 et après avoir connu l’âge d’or de l’équipe Ferrari avec Michael Schumacher et Jean Todt.

Colajanni était le porte parole de la Scuderia Ferrari entre 2002 et 2013, avant de partir chez Marussia et en Formule E en 2014 en tant que responsable de la communication. En 2017, il est embauché par Liberty Media pour s’occuper de la communication auprès des médias.

Ce samedi, Luca Colajanni a presque officialisé son retour à Maranello en postant sur son compte Instagram la photo d’une tenue de la Scuderia Ferrari avec comme légende : « Coming back home… »

De plus, le profil Linkedin de Luca Colajanni a également été mis à jour et sur lequel on peut voir qu’il a débuté au sein de la Scuderia Ferrari en mars 2020.

L’annonce de son arrivée chez Ferrari devrait être officialisée cette semaine à Melbourne à la veille de la première manche de la saison 2020 de Formule 1.

Daniil Kvyat se verrait bien aux côtés de Verstappen chez Red Bull Racing

Le Russe Daniil Kvyat ne serait pas contre le fait de rejoindre l’équipe Red Bull Racing pour se mesurer à Max Verstappen.

Daniil Kvyat était un pilote Red Bull Racing, mais le Russe a été débarqué en 2016 à la veille du Grand Prix d’Espagne en raison de ses performances bien en deçà des attentes de son équipe.

Kvyat a donc été rétrogradé chez Toro Rosso quelques jours avant le Grand Prix d’Espagne 2016 et a été remplacé chez Red Bull par le pilote vedette de la marque de boissons énergisantes, le jeune Max Verstappen.

Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts et Daniil Kvyat a été complétement écarté de la F1 durant une année où il est devenu pilote de simulateur pour la Scuderia Ferrari, avant d’être finalement rappelé par Toro Rosso en 2019.

Désormais, le Russe semble être en confiance au sein de la Scuderia AlphaTauri [anciennement Toro Rosso] dans laquelle il fait équipe avec le Français Pierre Gasly, lui aussi rétrogradé l’an dernier par Red Bull.

« J’ai eu des coéquipiers très forts, Carlos Sainz était mon coéquipier en Formule Renault et Ricciardo bien-sûr en Formule 1 chez Red Bull Racing. » explique Daniil Kvyat à Racingnews365.

« C’était une année intéressante, parce que Daniel [Ricciardo] avait battu Sebastian Vettel l’année précédente, mais je pouvais encore le battre cette année-là en terme de points. »

« Je suis certain que les fans de F1 s’en souviennent encore, même s’il est vrai que les gens ont plutôt tendance à regarder en avant plutôt qu’en arrière. »

Concernant un éventuel retour chez Red Bull Racing, le pilote russe ne serait pas contre le fait de devenir coéquipier de Max Verstappen, même s’il admet que la situation pourrait être compliquée avec une équipe entièrement tournée vers le Néerlandais.

« Ce serait certainement agréable de devenir le coéquipier de Max Verstappen. Il est maintenant bien placé, avec une équipe qui fait tout pour lui et il est également très fort mentalement. Pour ces raisons, il serait intéressant de devenir son coéquipier. »

Face au coronavirus, la F1 ne prendra pas de risques inutiles assure Brawn

Ross Brawn admet que la Formule 1 est actuellement confrontée à un véritable défi avec l’épidémie de coronavirus.

Le manager sportif de la Formule 1, Ross Brawn, a déclaré que la catégorie reine du sport automobile ne prendrait aucun risque cette saison face à l’épidémie de coronavirus qui menace la planète entière depuis le début de l’année.

« C’est un défi pour le moment, un défi auquel nous sommes tous confrontés. » explique Ross Brawn, le manager sportif de la F1, dans un entretien accordé à 188BET.

« Je pense que la clé est d’essayer de maintenir le championnat aussi sûr que possible, et nous ne pouvons pas prendre des risques inutiles, mais nous ne pouvons pas non plus tout annuler. »

« Je veux dire par là que si toute l’économie s’arrêtait totalement, cela aurait un impact bien plus grave que le coronavirus. »

« Mais le coronavirus est une menace très sérieuse, et nous devons donc prendre les décisions nécessaires et correctes. »

La F1 en contact avec les autorités sanitaires

Le Britannique dit avoir eu des discussions avec les autorités sanitaires de chaque pays et les équipes ont réduit au strict minimum le nombre de personnel se rendant sur les circuits.

« Dans chaque pays nous travaillons avec les autorités sanitaires locales pour décider des mesures appropriées à prendre. Toutes les équipes, par exemple, ont minimisé le nombre de personnes se rendant sur les Grands Prix. » 

« Nous prenons donc toutes les précautions raisonnables que nous pouvons et nous suivons les conseils des autorités locales. »

« Pour le moment, les trois premières courses de la saison sont toujours en cours, mais la situation évolue de jour en jour. Par conséquent, nous nous devons de réagir en conséquence. »

Pour l’heure, seul le Grand Prix de Chine a été officiellement reporté à cause du coronavirus, notamment parce l’équipe logistique de la F1 était sur le point de partir pour Shanghai afin de commencer à mettre en place le matériel.

« Lorsque nous avons reporté le GP de Chine, la raison pour laquelle nous avons dû prendre cette décision est que l’équipe qui était sur le point de partir pour se rendre en Chine ne pouvait pas prendre le risque de rester bloquée. »

« Donc, nous avons dû prendre la décision de reporter la course, mais nous avons une super équipe. Ils font cela depuis très longtemps, ils savent comment gérer tout cela. »

« Ils connaissent les problèmes et tous les défis et tout le monde a réagi de façon fantastique pour essayer de faire en sorte que nous puissions avoir toutes les courses. »

Ces records qui peuvent être égalés ou battus en 2020

La saison 2020 est sur le point de débuter et comme chaque année, de nombreux records pourraient être battus. Mais quels sont ces records ? Amateurs de statistiques, cet article vous est tout particulièrement destiné.

Au cours de la trêve hivernale, F1only.fr a fait l’inventaire des principaux records qui peuvent être égalés ou battus cette saison et les a classés du plus facile au plus difficile. 

Catégorie facile

Kimi Raikkönen pourrait au cours de la saison 2020 devenir, le pilote ayant pris le plus de départs en Formule 1. Il battrait ainsi le vétéran Rubens Barrichello qui le devance de 10 courses. Ce record pourrait être battu lors du Grand Prix de Grande Bretagne.

A noter que si Kimi Raikkönen passe deux fois la ligne d’arrivée, il dépassera Fernando Alonso qui détient actuellement le record du nombre de Grand Prix terminés avec un total de 245!

Au niveau du nombre de tours en course, Kimi Raikkonen (actuellement 4e avec 274 tours de retard par rapport au record de 16 825 tours), devrait facilement dépasser dans l’ordre les pilotes suivants : Rubens Barrichello, Fernando Alonso et Michael Schumacher. 

Côté nombre de kilomètres parcourus en courses, Kimi Raikkonen devrait facilement dépasser Fernando Alonso (possiblement dès Monaco s’il n’abandonne pas les premières courses) et devenir le pilote de F1 le plus expérimenté de tous les temps. Rappelons que Kimi Räikkönen a débuté sa carrière en F1 en 2001 à Melbourne. 

Deux autres records risquent facilement de tomber au cours de la saison 2020: le nombre de podiums (Lewis Hamilton avec 151 podiums actuellement contre 155 pour Michael Schumacher) et le nombre de courses terminées dans le tour du vainqueur 221 pour Michael, 215 pour Lewis et 211 pour Kimi.

F1 Records Faciles

Catégorie moyennement difficile

Au chapitre du nombre de courses terminées dans les points, Kimi Räikkönen et Lewis Hamilton (ex-æquo avec 213 courses chacun) seraient en toute logique deux sérieux candidats pour s’emparer de ce record. En effet, il leur suffirait d’arriver 8 fois dans les points pour y déloger un certain Michael Schumacher (qui en compte 221). 

Ayrton Senna et Lewis Hamilton sont actuellement à égalité au chapitre du nombre de courses menées de bout en bout (19 chacun). Sebastian Vettel, quant à lui, en compte 15. 

Quoi qu’un peu plus difficile à battre, le nombre de 17 podiums par saison est aussi à risque en 2020. Michael Schumacher a été le premier pilote à réaliser cet exploit en 2002, suivi par Sebastian Vettel en 2011 et réitéré à 4 reprises par Lewis Hamilton en 2015, 2016, 2018 et 2019.

Suite aux temps réalisés au cours des essais hivernaux (bien plus rapides que les années précédentes), il ne serait pas étonnant de voir s’envoler plusieurs records de piste cette année. Nous allons particulièrement suivre la vitesse moyenne de la pole à Monza qui a été la plus élevée de l’histoire avec 263.588 km/h en 2018.

Records 2020 - Moyens

Catégorie difficile

Nous voilà maintenant dans une zone qui ferait passer certains pilotes au stade de légende. Avec 84 victoires à son actif, Lewis Hamilton pourrait égaler et dépasser, dès cette année, les 91 victoires de Michael Schumacher (nombre que bien des experts pensaient inimaginable à battre au début des années 2000). 

Il y a aussi bien évidemment le nombre de titres de champion du monde qui est en jeu cette saison avec actuellement 6 pour le Britannique contre 7 pour l’Allemand. Si Mercedes gagne le championnat constructeur en 2020, ce serait la première fois qu’une écurie sera consacrée 7 fois consécutivement ! 

Au chapitre des plus jeunes champions du monde : Sebastian Vettel détient, depuis 2010, le plus jeune âge pour un champion du monde avec 23 ans 4 mois et 11 jours. Max Verstappen (22 ans), Charles Leclerc (22 ans), George Russell (22 ans), Lance Stroll (21 ans) et Lando Norris (20 ans) peuvent encore prétendre à devenir le plus jeune champion du monde de tous les temps. 

Le nombre de victoires par saison (13) est codétenu par le baron rouge et Sebastian Vettel. Avec 21 courses au programme, ce record pourrait tomber si une des écuries se détache. 

Le record actuel du plus grand nombre de départs consécutifs (250) est l’oeuvre de Lewis Hamilton et ce record ne cessera de grandir tant et aussi longtemps que le Britannique sera au départ des prochaines courses.

Le record de Grand Chelem (pole position + meilleur tour + victoire + en tête de bout en bout) est détenu par Jim Clark avec 8 unités ! Lewis Hamilton en compte 6 et Sebastian Vettel 4 autant dire que ce record peut encore tenir longtemps.

Records F1 2020 Difficiles

Bonus : deux autres records possibles dès le GP d’Australie

La course inaugurale du championnat 2020, qui se tiendra les 14 et 15 mars à Melbourne, comporte deux enjeux importants : 

  1. Depuis 2014, Lewis Hamilton a toujours été en pole à Melbourne. Si ce dernier décroche la pôle à Melbourne, il deviendra le premier pilote à réussir 9 fois à partir de la pôle position pour un même Grand-Prix et battra Ayrton Senna (8 fois à San Marin) et Michael Schumacher (8 fois au GP du Japon).
  2. Enfin, si Lewis Hamilton passe la ligne d’arrivée en Australie (donc sans abandonner), il battra le nombre d’arrivées consécutives (qui est actuellement de 33). Le numéro 44 a débuté cette série en Grande Bretagne en 2018 et dépasserait Nick Heidfleld. Réponse le samedi 14 mars et dimanche 15 mars! 

Tout au long de la saison 2020 F1only.fr continuera à vous tenir informés des évolutions de ces records. Entre temps, n’hésitez pas à laisser vos commentaires en utilisant la zone située sous cet article. Bonne saison à vous et comme le dit la phrase célèbre, “Les records sont faits pour être battus”. 

Ocon s’est fixé des objectifs précis pour sa première année avec Renault

Le Français Esteban Ocon s’est fixé des objectifs précis pour sa première saison en tant que titulaire pour l’équipe Renault.

Fort de ses deux années d’expérience au sein de l’équipe Racing Point entre 2017 et 2018, le Français Esteban Ocon a été dans l’obligation de passer une année loin des grilles de F1 en 2019 après le rachat de l’écurie par un consortium dirigé par le milliardaire Lawrence Stroll.

En toute logique, Lawrence Stroll a décidé de placer son propre fils derrière le volant de la Racing Point en 2019, et Esteban Ocon n’a pas eu d’autre choix que de devenir pilote de réserve de l’équipe Mercedes.

Loin de la compétition durant une année entière, c’est un Esteban Ocon très motivé que nous retrouvons en 2020 et qui fera équipe désormais avec l’Australien Daniel Ricciardo au sein de l’écurie Renault F1.

A la veille de la saison 2020, qui débutera la semaine prochaine à Melbourne en Australie, Ocon a fait part de ses objectifs personnels pour sa troisième campagne en Formule 1.

« Les objectifs [pour 2020], ce sera déjà d’essayer de marquer des points à toutes les courses. C’est ce que j’aimerais accomplir cette année. » explique Esteban Ocon au micro de Canal+.

« Progresser, essayer avec Daniel [Ricciardo] de se pousser mutuellement, mais aussi d’apprendre pas mal de lui. c’est l’objectif que je me suis fixé, et puis d’arriver fort pendant la saison. »

« Avoir une bonne progression et du coup, si on arrive à faire tout ça je pense que ça devrait être une bonne saison, mais j’aimerais bien faire un podium aussi. »

Impressionné par la vitesse des F1 2020 !

Après une saison en OFF [même s’il a participé à quelques tests pneumatiques], le pilote français a pu reprendre la piste cet hiver pendant les essais hivernaux au volant de sa monoplace 2020.

Après ces six journées d’essais à Barcelone, le Normand s’est dit impressionné par la vitesse de passage en courbe de ces monoplaces 2020 : « Ces nouvelles monoplaces sont impressionnantes ! La quantité d’adhérence que je ressens maintenant, je pense que je ne l’ai jamais ressentie auparavant. »

« Je n’ai jamais été aussi rapide dans certains virages auparavant. Ça fait vraiment du bien, c’est vraiment excitant parce que les voitures vont juste aller de plus en plus vite, donc, je pense que nous allons probablement battre tous les records cette année. »

1500 kilos de nourriture récupérés après le passage de la F1 à Barcelone

Le circuit de Barcelone a distribué pas moins de 1500 kilos de nourriture à une banque alimentaire après le passage des équipes de F1 en février.

Après six journées d’essais hivernaux disputés sur le tracé de Barcelone en Espagne, le circuit a pu collecter plus de 1500 kilos de nourriture en faveur de la fondation El Xiprer.

Comme chaque année, les équipes de F1 finissent par générer un volume élevé d’aliments non consommés et de produits excédentaires. La tâche du circuit Catalan est donc de collecter cette nourriture pour en faire profiter les plus défavorisés.

Des aliments comme les légumes, les fruits, la viande, le poisson, les aliments surgelés, les produits laitiers, les pâtes, les aliments en conserve, les boissons et autres ont été récupérés par la banque alimentaire El Xiprer au terme des deux semaines passées sur la piste Catalane par les équipes.

Les dix équipes du championnat du Monde, ainsi que le fournisseur officiel de pneus Pirelli, et la FIA ont rejoint cette initiative qui, année après année, ont réussi à augmenter la quantité de nourriture collectée.

Des actions comme celle-ci se poursuivent tout au long de l’année sur le tracé espagnol, dans le cadre de la campagne contre le gaspillage alimentaire.

Pour le circuit de Barcelone, il s’agit d’une autre manière de réduire l’impact environnemental des événements organisés sur le Circuit, certifié ISO 14001 depuis 2008, réalisant des actions pionnières en matière de durabilité.

On ne peut que féliciter et promouvoir de telles actions, alors qu’il serait bien de pouvoir en dire autant des autres circuits du calendrier de la F1. A bon entendeur…

Pour Ricciardo, ce ne serait « pas juste » de courir à Melbourne sans Ferrari et AlphaTauri

Le pilote Renault Daniel Ricciardo estime qu’il serait injuste que le Grand Prix d’Australie soit disputé sans Ferrari et AlphaTauri.

A quelques jours de la première manche de la saison 2020 qui se disputera en Australie à Melbourne, il reste encore à l’heure actuelle des incertitudes quant à la participation des équipes Ferrari et AlphaTauri dont le siège est situé en Italie.

Les autorités sanitaires australiennes ont en effet décidé d’imposer des exigences de contrôles accrues aux voyageurs en provenance de pays particulièrement touchés par l’épidémie de coronavirus et l’Italie fait partie de cette liste.

Il a déjà été suggéré que si les équipes Ferrari et AlphaTauri étaient affectées par des restrictions en raison du coronavirus, elles ne pourraient pas participer au Grand Prix d’Australie.

Ross Brawn, le manager sportif de la F1, a cependant déclaré qu’en cas d’impossibilité de faire courir toutes les équipes de la grille, le Grand Prix n’aurait pas lieu, ou tout du moins ne compterait pas pour le championnat du monde de F1.

Interrogé quant à la possibilité de pouvoir disputer le Grand Prix d’Australie sans Ferrari et AlphaTauri, le pilote Renault Daniel Ricciardo estime que la situation serait tout simplement injuste et, qu’au final, la course ne pourrait pas avoir lieu dans de telles conditions.

« La course ne peut pas avoir lieu sans une grille complète. Je ne pense pas que ce serait bien de courir sans les 10 équipes et les 20 pilotes. » explique Daniel Ricciardo aux médias australiens.

« Si, disons Ferrari et AlphaTauri, ne pouvaient pas courir et que nous faisons tout de même la course, ce ne serait pas juste pour eux. »

« Ce n’est pas comme s’ils avaient été disqualifiés de la course pour une infraction technique, ce ne serait pas juste. »

Le gouvernement fédéral a confirmé jeudi qu’il introduirait un « dépistage amélioré » pour les voyageurs en provenance d’Italie afin de lutter contre la propagation du virus.

Les voyageurs en provenance d’Italie se verront poser des questions obligatoires lors de l’enregistrement. Quiconque échoue aux vérifications se verra refuser l’autorisation de monter à bord d’un avion.

« Ces mesures de filtrage améliorées seront en place pour les visiteurs qui traversent l’Italie et, en fait, les Australiens qui reviennent d’Italie. » a confirmé le Premier ministre Scott Morrison aux journalistes à Canberra.

Pour Horner, un changement de règles est nécéssaire après avoir vu le DAS

Christian Horner pense qu’un changement de réglementation est nécéssaire après avoir vu le DAS.

Cette année, l’équipe Mercedes a dévoilé un système innovant sur sa monoplace baptisé DAS qui permet au pilote de modifier l’angle de pincement et de carrossage des roues avant en tirant sur sa colonne de direction.

L’équipe du constructeur allemand a développé ce système une année avant l’introduction des budgets capés en F1, ce qui veut dire qu’il ne reste que cette saison aux autres écuries pour développer un système similaire au DAS.

Pour le patron de l’équipe Red Bull Racing, bien que ce système DAS soit particulièrement intelligent et innovant, la limite budgétaire qui sera imposée en 2021 en F1 ne permettra pas aux équipes de développer un système similaire en raison des coûts, ce qui laisse penser à Horner qu’un changement de règles est nécessaire.

« Je pense que tant que c’est fait de façon responsable ça va. Si vous prenez le DAS, il s’agit d’un système innovant et intelligent. Bien-sûr, cela entraînera inévitablement une augmentation des dépenses pour les équipes qui décident de miser sur cette technologie. » estime Christian Horner auprès de RaceFans.

« Cela montre qu’un changement est nécéssaire. Je pense que si les changements dans la réglementation 2021 sont faits de façon responsable tout ira bien. »

« Le problème que nous avons est que les règlements sont assez complexes et pas particulièrement transparents dans leur rédaction. Tout se résume quant à leur interprétation, ce qui est souvent assez difficile. »

Toutefois, Christian Horner pense que les nouvelles règles n’empêcheront pas nécessairement les équipes de développer des innovations telles que DAS, même si les avantages potentiels en sont réduits.

« Cela dépend de la performance qu’il génère. Donc, vous pouvez très bien développer quelque chose, même pour une période de 12 mois, si cela présente des avantages. »

« C’est comme des conduits en F, c’est comme des doubles diffuseurs, c’est comme tous les systèmes de suspension qui étaient sur la voiture, toutes ces choses. »

« Je pense que l’innovation doit être un élément fondamental de la Formule 1. Je veux dire, ici, nous parlons du système DAS, il est très intelligent, certains ingénieurs brillants l’ont conçu, et je pense que l’innovation fait absolument partie de la Formule 1. »

Plusieurs équipes ont déjà exclu de développer leurs propres versions du DAS en raison du coût et de la complexité de la technologie.

Officiel : des modifications en 2020

Le Conseil mondial du sport automobile s’est réuni aujourd’hui à Genève pour sa première réunion de l’année.

A l’issue de cette réunion, une série de mesures ont été annoncées à la veille de la saison 2020 de Formule 1 dont en voici les grandes lignes.

Création d’une cellule de crise Covid-19 : Le professeur Gérard Saillant, président de la commission médicale de la FIA, a fait un exposé détaillé sur le développement de l’épidémie de coronavirus COVID-19.

Une cellule de crise de la FIA a été créée et se réunit tous les deux jours pour examiner les derniers développements dans le monde.

La FIA évaluera le calendrier de ses prochaines compétitions et prendra toutes les mesures nécessaires pour aider à protéger la communauté mondiale du sport automobile et le grand public, y compris le report des compétitions si nécessaire.

Accord entre la FIA et Ferrari : Le Conseil a exprimé son soutien unanime au Président de la FIA et au Département Technique de la FIA en ce qui concerne la gestion globale de l’affaire, et s’est fermement opposé à tout commentaire portant atteinte à la réputation et à l’image de la FIA et du Championnat du Monde de Formule 1.

Règlement technique et sportif 2020 : Pour le règlement technique 2020, le Conseil a approuvé une augmentation de la masse minimale de 745 kg à 746 kg en raison de l’ajout de nouveaux éléments pour surveiller les unités de puissance.

Un changement au Règlement Sportif 2020 a été approuvé pour permettre des variations illimitées de la conception des casques de pilote entre les courses. En outre, il a également été précisé que le test de fin de saison à Abu Dhabi utilisera des pneus Pirelli 18 pouces de 2021.

Des changements pour la saison 2021

En marge de tous ces changements pour la saison 2020, le conseil mondial a également entériné une série de mesures pour la saison 2021.

Un certain nombre de mises à jour du Règlement technique 2021 ont été approuvées, notamment :

  • Modifications des profils d’ailes avant pour empêcher le « lavage » à contre-courant, ce qui aurait entraîné un grave compromis sur les objectifs généraux pour permettre aux voitures de courir plus prés.
  • Les plaques d’extrémité d’aile avant, la carrosserie supérieure et les plaques d’extrémité d’aile arrière ont été modifiées pour donner aux équipes plus d’espace pour le sponsoring.
  • Améliorations drastiques de la résistance et de l’absorption d’énergie du châssis lors des impacts avant, latéraux et arrière.
  • Un certain nombre de mises à jour pour améliorer considérablement la sécurité électrique (haute tension) des voitures.
  • Les attaches seront mandatées pour l’aile arrière et les structures d’impact arrière.
  • La société Kulite a été nommé fournisseur officiel des capteurs de pression et de température de l’unité de puissance au cours des saisons 2021, 2022 et 2023.

Les modifications du Règlement financier pour 2021 et au-delà permettront également aux administrateurs de plafonnement des coûts d’effectuer des activités de surveillance à tout moment, à distance ou dans les locaux des équipes F1.

Kimi Raikkonen ne s’inquiète pas du coronavirus

Alors que l’épidémie de coronavirus touche désormais la planète entière et inquiète de nombreux pays, certains comme Kimi Raikkonen ne s’en soucient guère.

L’épidémie de coronavirus a déjà fait de nombreux morts dans le monde entier jusqu’à présent et la Formule 1, qui s’apprête à débuter une longue saison à travers 21 pays, est en première ligne face à ce virus.

La catégorie reine du sport automobile a déjà pris des mesures en reportant le Grand Prix de Chine 2020, alors que les instances dirigeantes restent en contact permanent avec les autorités sanitaires de chaque pays pour savoir si le risque est élevé et s’il faut ou non annuler ou reporter une épreuve.

Le Finlandais Kimi Raikkonen pour sa part ne semble pas plus inquiet que cela face à cette épidémie et ne souhaite pas changer ses habitudes.

« Si vous avez tendance à vous soucier de telles choses, je pense qu’il vaut mieux que vous restiez à la maison. » explique Iceman à au journal finlandais Ilta Sanomat.

« Il y a des choses que vous ne pouvez pas contrôler. Il y a tellement de choses qui affectent ce virus, comme le type de soins médicaux, votre état de santé, votre âge. »

Lorsqu’on lui demande comment la Formule 1 devrait réagir face à cette situation, le pilote Alfa Romeo a répondu : « Franchement, je ne peux pas dire grand chose à ce sujet, ce n’est pas notre décision, c’est la leur. »

Les équipes sont actuellement en route vers l’Australie pour disputer la manche d’ouverture de la saison 2020. Le pays a déjà mis en place quelques mesures pour contrôler notamment les ressortissants italiens dès leur arrivée sur le territoire.

Ferrari Gate : Verstappen botte en touche, Marko ne décolère pas

Max Verstappen préfère ne pas se prononcer sur l’accord confidentiel conclu entre la FIA et Ferrari au sujet de l’unité de puissance de l’équipe italienne.

Max Verstappen a été en 2019 l’un des premiers à avoir remis en question la légalité du moteur Ferrari lorsque deux équipes [Mercedes et Red Bull] ont soupçonné la Scuderia d’utiliser de façon non légale son moteur en course.

Le pilote Red Bull avait ouvertement accusé Ferrari de triche à l’arrivée du Grand Prix des Etats-Unis, le Néerlandais trouvant très suspect la baisse de performance soudaine de l’écurie italienne après l’envoi de plusieurs directives de la part de la FIA au sujet du débit de carburant.

La semaine dernière, la FIA a rendu ses conclusions après une longue enquête menée sur l’unité de puissance Ferrari au cours de l’hiver, mais dans son compte rendu, la Fédération Internationale de l’Automobile a indiqué qu’elle ne pouvait en aucun cas prouver que Ferrari avait triché.

La fédération a alors convenu avec l’écurie italienne d’un certain nombre d’engagements techniques pour améliorer la surveillance des unités de puissance à partir de cette saison à travers un accord resté « secret ».

Mais à la suite de cette annonce, sept équipes qui ne sont pas motorisées par Ferrari ont été « choquées » et ont publié un communiqué commun pour dénoncer cet « accord secret » et ont demandé « une divulgation complète et appropriée dans cette affaire, afin de garantir que le sport traite tous les concurrents de manière juste et égale. »

Interrogé sur le sujet, Max Verstappen pour sa part n’a pas souhaité en dire davantage et préfère désormais laisser son équipe s’occuper de cette affaire.

« Je préfère laisser toutes les réponses et opinions entre les mains de l’équipe. » explique le pilote Red Bull sur Sky Sports.

« Je ne parlerai pas davantage sur ces questions, mais je pense que, comme dans tous les sports, nous souhaitons concourir sur un pied d’égalité. »

Marko crie au scandale

Helmut Marko, le consultant Motorsport de l’équipe Red Bull Racing, n’a pas tardé à réagir pour sa part et l’Autrichien n’a pas caché sa colère face à une telle situation.

« Toute cette affaire atteint des proportions similaires à celle de la FIFA. » a déclaré Helmut Marko au journal allemand TZ. « Il n’y a qu’une seule lettre de différence entre la FIA et la FIFA. »

« Dans toute autre association, ce serait un suicide politique que Jean Todt, en tant que leader, a approuvé. La FIA a discrédité un sport dans lequel nous investissons des millions d’euros chaque année. »

La suite du feuilleton la semaine prochaine lorsque tout le monde sera arrivé à Melbourne pour la première manche de la saison 2020.