Carlos Sainz ne veut pas s’affoler face au coronavirus

L’épidémie de coronavirus qui sévit dans le monde actuellement impacte également la Formule 1. Carlos Sainz ne veut cependant pas céder à la psychose.

Le monde du sport, et donc la Formule 1, doit s’adapter à l’épidémie de coronavirus qui s’étend de plus en plus à travers les territoires.

Le Grand Prix de Chine a déjà été officiellement reporté et des menaces du même ordre planent sur d’autres courses comme l’Australie, le Bahreïn ou encore le Vietnam qui ne sont pas encore sûrs de pouvoir organiser leur événement.

Les équipes et les pilotes sont donc obligés de s’adapter, notamment, aux restrictions d’entrée imposées par certains pays et de rester vigilants sur la situation.

Carlos Sainz, pilote McLaren, n’a cependant pas l’intention de changer ses habitudes : « Je parle souvent aux médecins et aux gars de l’équipe, qui nous conseillent de faire attention. Nous faisons ce que tout le monde devrait faire, tout le temps, à savoir se laver soigneusement les mains, serrer le moins de mains possible et minimiser les contacts directs avec les gens. »

« Mais je ne fais rien de particulier non plus à ce sujet. Mon programme sportif reste le même et je continue aussi à voyager en avion. » a notamment précisé l’Espagnol lors d’un événement promotionnel à Madrid.

Le pilote McLaren ne veut surtout pas céder à la psychose : « Tout ce que je peux dire c’est : ne devenons pas fous ! Je sais déjà que des mesures spéciales s’appliquent aux premières courses, pour les membres de l’équipe et aussi pour les fans. »

« En fin de compte, nous sommes tous dépendants des décisions des autorités sanitaires, elles décideront si un événement sportif, comme une course de Formule 1, peut avoir lieu ou non. Nous devons attendre. » conclut le Madrilène.

Bottas s’attend à se battre contre Ferrari et Red Bull à Melbourne

Valtteri Bottas pense que Red Bull, Ferrari et Mercedes seront toujours à la lutte pour la victoire lors des premières courses de la saison 2020.

Alors que l’équipe Mercedes a signé le meilleur temps absolu des essais hivernaux à Barcelone grâce au chrono de Valtteri Bottas, le Finlandais ne se considère pas forcément comme le favori pour la victoire à Melbourne.

Selon le pilote Mercedes, les trois meilleures équipes de la saison 2019 se battront de nouveau cette année pour la victoire au cours des premières courses de l’année.

« Nous avions l’impression d’avoir connu de mauvais essais hivernaux l’an dernier et, finalement, nous étions très forts à Melbourne. » explique Valtteri Bottas.

« On ne peut jamais savoir quel type de package vont emmener les équipes sur la première course après les tests, c’est donc difficile de dire qui sera compétitif. »

« Mais je pense que ce seront toujours les trois mêmes équipes qui se disputeront les victoires en début de saison. »

Sur un plan plus personnel, le pilote Finlandais dit qu’il se sent fin prêt pour attaquer cette nouvelle campagne avec son équipe : « Je me sens très bien, je me sens amélioré par rapport à l’année dernière. »

« J’ai connu une bonne pause hivernale en m’éloignant un peu de la Formule 1. Puis, j’ai commencé à travailler assez tôt avec mes ingénieurs en janvier pour commencer à préparer cette saison. »

« En fonction de mes sensations avec la voiture, je pense que j’ai progressé par rapport à l’année dernière. J’ai un bon état d’esprit, j’attends juste le début de la saison avec impatience. Je me sens prêt pour une nouvelle saison. »

Racing Point enthousiasmée par le potentiel de la RP20 avant Melbourne

Selon le directeur technique de l’équipe, Andy Green, Racing Point est enthousiasmée par le potentiel de sa voiture 2020.

Lors des essais hivernaux 2020, l’équipe Racing Point a fait parler d’elle en débarquant avec une monoplace quasi identique à la Mercedes W10 de la saison 2019.

Racing Point a en effet profité de son partenariat technique avec le constructeur Mercedes pour utiliser sa soufflerie en Allemagne afin de lui permettre de développer sa monoplace pour la saison 2020.

Après les tests de pré-saison, le directeur technique de Racing Point se montre très optimiste pour la première manche de l’année qui se disputera la semaine prochaine [15 mars] à Melbourne en Australie.

« Je dirais que nous en sommes encore au stade expérimental. Toujours à travers de nombreuses configurations différentes. C’est une voiture très différente de tout ce que nous avons jamais eu auparavant. » explique Andy Green, cité par Racer.

« Donc, comme nous nous y attendions vraiment, cela prend un peu de temps pour comprendre comment nous allons changer l’équilibre de la voiture pour les différents types de conditions, les différents types de virages, les différents pneus. »

« Il y a encore beaucoup de travail à faire et je dirais que nous en sommes probablement à mi-chemin. Donc ça va être intéressant d’aller à Melbourne. »

« C’est vraiment là que nous nous sommes concentrés (pendant les tests), en essayant de comprendre comment nous allions changer la voiture pour toutes les différentes pistes sur lesquelles nous allions nous rendre, sans forcément l’optimiser pour Barcelone. »

« Mais jusqu’à présent, tout va bien. La voiture répond bien, ce qui est formidable. Nous sommes arrivés à déplacer l’équilibre d’un côté à l’autre et je pense que les pilotes ont vraiment pu sentir la voiture. »

« Cela leur donne de la confiance pour piloter et pour pousser, ce qui est bien. Lorsque les conditions sont devenues un peu plus difficiles à Barcelone [vent], la monoplace a montré de très bonnes choses par rapport à celle de l’année dernière, donc, c’est très encourageant. »

« Je mentirais si je disais que nous ne sommes pas satisfaits de notre situation, nous sommes heureux. »

« Le niveau de performance que nous avons constaté avec la voiture a établi une corrélation avec les données de la soufflerie. Nous les avons obtenues [les données] dans le simulateur il y a quelques semaines et les pilotes étaient enthousiastes à ce sujet. »

« Ils [les pilotes] étaient donc prêts pour ce qui allait se passer [à Barcelone], mais nous ne savions tout simplement pas si nous allions arriver à tirer le plein potentiel de ce que nous avons vu lors de notre travail dans le simulateur. »

« Tout ce que nous avons vu jusqu’à présent suggère que nous avons réussi le transfert de la taille du modèle à la taille réelle. »

Coronavirus : Bahreïn s’engage à organiser son Grand Prix de F1

Le circuit de Bahreïn, théâtre de la seconde manche de la saison 2020 de Formule 1, a annoncé ce jeudi de nouvelles mesures pour limiter la propagation du coronavirus.

Le Grand Prix de Bahreïn était en sursis depuis quelques semaines en raison de l’épidémie de coronavirus qui touche la planète entière.

Face à cette situation compliquée, le circuit de Bahreïn [BIC] a annoncé aujourd’hui la mise en place de nouvelles mesures pour pouvoir garantir un Grand Prix de Formule 1 sûr pour les fans et le personnel de la F1.

« Le Circuit international de Bahreïn (BIC) s’est engagé à organiser un Grand Prix de Formule 1  pour les fans locaux et internationaux, et travaille en étroite collaboration avec tous les ministères concernés, y compris le ministère de la Santé et le ministère de l’Intérieur, pour atténuer la propagation du coronavirus (COVID-19). » peut-on lire dans un communiqué de presse.

« À la lumière de l’épidémie mondiale continue de COVID-19, le BIC [Bahraïn International Circuit] a annoncé qu’il mettra progressivement en place les ventes de billets pour le Grand Prix afin de garantir le respect des directives de distanciation sociale. »

« À mesure que de nouveaux faits émergent, le BIC est en communication étroite avec la direction de la Formule 1 et les autorités sanitaires du Royaume pour évaluer la situation en cours et libérer de nouveaux billets ou rembourser la valeur nominale des billets en fonction des circonstances et des conseils médicaux mis à jour. »

« Cette mesure de précaution a été introduite avec un certain nombre de mesures de santé publique avant le Grand Prix pour assurer la sécurité de tous les spectateurs, équipes et personnels du circuit. »

« Celles-ci comprennent des procédures de dépistage à l’entrée, des installations médicales spécialisées sur place, des installations sanitaires améliorées sur le circuit, des stations de lavage des mains supplémentaires, des points d’information pour les fans, ainsi que des protocoles médicaux spécifiques pour gérer tout cas suspect de COVID-19. »

Le Grand Prix de Bahreïn est programmé du 19 au 22 mars 2020 sur le circuit de Sakhir à Manama, la capitale du Royaume.

Leclerc : « J’ai beaucoup appris de Vettel, il est fort et expérimenté »

Entre respect, admiration et adversité, le pilote Ferrari Charles Leclerc est revenu sur sa relation avec les autres pilotes de la grille.

Âgé de seulement 22 ans, le Monégasque Charles Leclerc pilote depuis la saison 2019 pour la plus prestigieuse écurie de Formule 1 aux côtés du quadruple champion du monde Sebastian Vettel.

Considéré encore comme un rookie l’an dernier, Charles Leclerc a su rapidement se faire une réputation en piste, notamment en signant ses premières pôles positions et en décrochant les premières victoires de sa carrière en Formule 1.

Tout au long de la saison 2019, Charles Leclerc n’a cessé d’impressionner par son talent, réussissant à tenir tête en piste à des champions du monde comme ce fut le cas avec Lewis Hamilton à Monza lors du Grand Prix d’Italie ou bien contre son propre coéquipier au Brésil.

Avant d’attaquer sa seconde saison avec la Scuderia Ferrari, le pilote monégasque a voulu décrire sa relation avec ses principaux adversaires en piste, à savoir Lewis Hamilton, Max Verstappen et Sebastian Vettel.

« J’ai beaucoup appris de Sebastian Vettel parce qu’il est fort et expérimenté. Il m’a aidé à grandir et cela va continuer. » explique Charles Leclerc au Corriere Della Sera.

« Je suis vraiment bien avec lui, je pense que nous avons trouvé l’équilibre parfait dans notre relation en tant que partenaires. »

« Hamilton ? Je l’admire pour la façon dont il se donne à 100% tout le temps. Nous avons une bonne relation, je pense que j’ai toujours été respectueux et je pense qu’il apprécie cela, même si après notre bataille à Monza [en 2019], il a dit quelques mots pas très gentils. »

« Avec Verstappen, je partage une longue histoire. Nous avons tous les deux mûri, nous nous respectons beaucoup. Mais s’il devient agressif, alors je le deviendrai aussi. »

Rappelons que le jeune Charles Leclerc a prolongé son contrat avec la Scuderia Ferrari jusqu’en 2024.

Suivre le modèle Racing Point n’aurait pas fonctionné pour Williams

Claire Williams ne pense pas que son écurie pourrait suivre le modèle de l’équipe Racing Point, qui a développé sa F1 2020 sur la base de la Mercedes 2019.

L’équipe Racing Point a fait couler beaucoup d’encre aux essais hivernaux cette année en débarquant avec une monoplace ressemblant comme deux gouttes d’eau à la Mercedes 2019.

Sur le papier, Racing Point est dans la légalité et a profité de son partenariat technique avec Mercedes pour utiliser la soufflerie du constructeur allemand pour développer sa F1 2020.

Interrogée pour savoir si le modèle Racing Point pourrait s’appliquer à son équipe, Claire Williams a insisté sur le fait qu’être un constructeur indépendant était une réelle fierté et que suivre le modèle Racing Point n’aurait certainement pas fonctionné à Grove.

« Je ne critiquerai pas la façon dont une autre équipe fait la course aussi longtemps que celle-ci sera en conformité avec les réglementations. » a expliqué Claire Williams, citée par Crash.net.

« Nous sommes très fiers du fait d’être un constructeur indépendant et que nous construisons nous-mêmes notre voiture. »

« Ce n’est pas un modèle que nous cherchons à changer pour le moment, et si cela fonctionne pour eux [Racing Point ], tant mieux, mais cela n’aurait pas fonctionné pour nous et c’est pourquoi nous continuons notre route ainsi. »

S’exprimant sur les performances de son équipe durant les essais hivernaux 2020, Claire Williams a admis qu’elle était heureuse de la situation dans laquelle se trouve son écurie à ce stade de la saison par rapport à la même période l’an dernier.

« Je me sens beaucoup plus heureuse, inévitablement. » admet la Britannique. « Cela ne surprendra personne, les choses chez Williams ont définitivement progressé. »

« Mais cela est le fruit de beaucoup de travail acharné de la part de toute l’équipe au cours des douze derniers mois. »

« Mais nous savons qu’il nous reste encore beaucoup de travail à faire si nous voulons atteindre notre objectif ultime qui est de ramener Williams là où nous voulons la voir. »

« Cette année, l’objectif sera de progresser clairement. Je pense que le simple fait d’avoir participé aux tests [hivernaux] et d’avoir réalisé ce que nous avons fait au cours des six journées le démontre. »

« Mais nous devons désormais nous rendre à Melbourne pour savoir exactement où nous en sommes. » conclut la patronne de l’équipe Williams.

Sainz aimerait décrocher un podium dans des conditions « normales » en 2020

L’Espagnol Carlos Sainz dit qu’il souhaite signer un podium de façon plus normale cette saison avec McLaren.

L’an dernier, Carlos Sainz a décroché un podium sur tapis vert au Grand Prix du Brésil après une pénalité infligée à Lewis Hamilton après l’arrivée de la dernière manche de la saison 2019.

Carlos Sainz a donc pu monter sur le podium à Interlagos, mais le pilote McLaren n’a pu le faire qu’une fois l’épreuve terminée et une fois que le public et les caméras n’étaient plus là.

A la veille de cette nouvelle saison, Carlos Sainz aimerait décrocher un podium dans des conditions de course un peu plus normales.

« Nous allons affronter 2020 avec la même envie, avec le même travail. Le podium au Brésil [en 2019] était pour nous un moment spécial et particulier dans la façon dont cela s’est passé. » explique Carlos Sainz.

« De mon côté, je souhaite réitérer cette performance. Nous allons essayer cette année de monter de nouveau sur un podium, mais de façon plus normale. »

« Mais même sans ce podium [de l’an dernier] ma confiance est très élevée, car l’année dernière je me suis assez bien débrouillé. »

« Je pense que ce podium a été notre prix pour une année constante, c’était un peu la cerise sur le gâteau. Je ne sais pas comment les gens ont perçu cela, mais l’année a été bonne et je suis très fier. »

« Jusqu’à ce que je gagne une course ou un championnat du monde, je ne vais pas me conformer. Je vais continuer à travailler et à progresser. »

Concernant les performances de la MCL35 après six journées d’essais hivernaux à Barcelone, Carlos Sainz dit que lui et Mclaren sont satisfaits des progrès constatés par rapport à la MCL34 de 2019, mais le pilote madrilène préfère encore attendre Melbourne pour se faire une véritable idée de la hiérarchie.

« La voiture a beaucoup évolué au fil des jours. Nous avons adapté de nouvelles pièces après les tests. Nous sommes aussi retournés à l’usine pour analyser toutes les données. »

« Je pense qu’il y a toujours trois équipes avec un avantage sur les autres, c’est en tout cas ce que nous pouvons voir sur les simulations. Mais McLaren et moi sommes satisfaits de la voiture, elle est bien meilleure que l’an dernier et cela me rend optimiste. »

La FIA répond aux sept équipes

A la suite du communiqué de presse commun envoyé par sept des dix équipes de la grille ce mercredi, la FIA a décidé de réagir en apportant quelques éclaircissements.

Contexte : L’équipe Ferrari était soupçonnée en 2019 d’utiliser son unité de puissance de façon non conforme à la réglementation technique de la F1.

En raison de ces soupçons et à la demande de deux équipes concurrentes, la FIA a donc diligenté une enquête en fin d’année pour essayer d’y voir plus clair.

La semaine dernière, lors de la dernière journée des essais hivernaux à Barcelone, la FIA a publié un communiqué dans lequel elle précisait avoir trouvé un accord « secret » avec Ferrari pour pouvoir mieux contrôler les unités de puissance en F1 à l’avenir, mais la FIA ne remettait absolument pas en cause la légalité du moteur Ferrari dans ses conclusions.

Ce mercredi, sept des dix équipes de la grille [celles qui ne sont pas motorisées par Ferrari] ont fait part de leur mécontentement au sujet de cet accord « secret » passé entre la FIA et Ferrari par le biais d’un communiqué de presse commun.

Aujourd’hui [jeudi 05 mars 2020], la FIA a décidé de répondre en publiant un autre communiqué de presse dans lequel la Fédération Internationale de L’Automobile précise que ce type d’accord est un : « un outil juridique reconnu comme une composante essentielle de tout système disciplinaire et est utilisé par de nombreuses autorités publiques et autres fédérations sportives dans le traitement des litiges. »

Communiqué de la FIA – 5 mars 2020

« La FIA a effectué une analyse technique détaillée sur l’unité de puissance Ferrari comme elle a le droit de le faire pour tout concurrent du Championnat du monde de Formule 1 de la FIA. » explique la Fédération dans un communiqué.

« Des enquêtes approfondies au cours de la saison 2019 ont soulevé des soupçons selon lesquels l’unité de puissance Ferrari pourrait être considérée comme ne fonctionnant pas dans les limites des règlements de la FIA à tout moment. »

« La Scuderia Ferrari s’est fermement opposée aux soupçons et a réitéré que son unité de puissance fonctionnait toujours conformément aux règlements. »

 » La FIA n’était pas entièrement satisfaite mais a décidé que de nouvelles mesures n’aboutiraient pas nécessairement à une affaire concluante en raison de la complexité de l’affaire et de l’impossibilité matérielle à fournir les preuves non équivoque d’une violation. »

« Afin d’éviter les conséquences négatives qu’un long litige entraînerait notamment au regard de l’incertitude quant à l’issue de ces litiges et dans le meilleur intérêt du Championnat et de ses parties prenantes, la FIA, conformément à l’article 4 (ii) de son règlement judiciaire et Règles disciplinaires (JDR), a décidé de conclure un accord de règlement efficace et dissuasif avec Ferrari pour mettre fin à la procédure. »

« Ce type d’accord est un outil juridique reconnu comme une composante essentielle de tout système disciplinaire et est utilisé par de nombreuses autorités publiques et autres fédérations sportives dans le traitement des litiges. »

« La confidentialité des termes de l’accord de règlement est prévue par l’article 4 (vi) du JDR. La FIA prendra toutes les mesures nécessaires pour protéger le sport ainsi que son rôle et sa réputation en tant que régulateur du Championnat du monde de Formule 1 de la FIA. »

Pirelli dévoile sa sélection pour le Grand Prix d’Espagne

Pirelli, le manufacturier unique de la F1, a dévoilé ses choix de pneus pour le Grand Prix d’Espagne 2020.

Pour le Grand Prix d’Espagne 2020, qui se déroulera à Barcelone du 8 au 10 mai, Pirelli a décidé de mettre à disposition des équipes les gommes C1, C2 et C3.

Rappelons que le pneu C1 dans la gamme Pirelli est le composé le plus dur, tandis que le composé C5 est le plus Tendre.

Durant un week-end de Grand Prix, chaque pilote se doit de conserver un train de pneus tendres pour la Q3, alors que ces gommes devront être retournées à Pirelli à l’issue de la séance de qualifications pour les pilotes classés dans le top dix.

Les autres pilotes pourront quant à eux les garder pour la course, tandis que chaque pilote devra avoir au moins deux trains de pneus durs et médiums pour la course, dont un devra être utilisé.

Les pneus choisis par Pirelli pour le GP d’Espagne

Dutch GP NOMINATIONS

Les voyageurs en provenance d’Italie subiront des contrôles renforcés en Australie

L’Australie a révisé ses restrictions d’entrée sur les territoire pour les ressortissants italiens qui seront désormais soumis à un processus de filtrage strict.

Depuis quelques semaines, les équipes de F1 et leur personnel en provenance d’Italie [Ferrari, Pirelli, AlphaTauri, Brembo] n’étaient absolument pas certaines de pouvoir se rendre en Australie sans risquer une mise en quarantaine.

L’Australie a mis en place des restrictions d’entrée strictes pour les voyageurs en provenance de Chine, de Corée du sud ou encore d’Iran en leur interdisant purement et simplement l’entrée sur le territoire.

En revanche, les ressortissants italiens pourront bien entrer en Australie, cependant ces derniers seront soumis à des mesures de contrôles renforcées dès leur arrivée dans le pays.

« Le premier ministre australien a annoncé des procédures et mesures de contrôles renforcées pour les personnes en provenance d’Italie. » explique Andrew Westacott. le PDG du Grand Prix d’Australie.

« Il a fait valoir comme argument qu’il y avait quelque chose comme cinq fois plus de personnes en provenance de Corée du sud que d’Italie. »

Le Grand Prix d’Australie est bien programmé pour le week-end du 15 mars 2020 et, jusqu’à présent, seul un arrêté du gouvernement empêchant les grands rassemblements pourrait venir perturber la tenue de la course à Melbourne.

Ross Brawn sur le DAS : « C’est un classique de la F1 »

Ross Brawn, Directeur technique de la F1, est revenu sur le DAS, le système innovant dévoilé par Mercedes durant les essais hivernaux.

L’équipe Mercedes a fait parler d’elle durant l’hiver avec la divulgation de son système de direction à deux axes appelé « DAS ».

Leurs concurrents se sont aussitôt demandés si ce système était légal, ce à quoi la FIA a répondu par l’affirmative avant de préciser que la réglementation 2021 ne permettrait pas l’utilisation du DAS.

Cette situation est monnaie courante dans la discipline selon Ross Brawn, le Directeur technique de la F1 : « Je ne m’y suis pas impliqué. J’ai regardé cela avec distance et amusement parce que c’est un classique de la F1. » a-t-il déclaré dans des propos lors d’un événement promotionnel à Silverstone, repris par l’agence de presse Reuters.

« Quelqu’un arrive avec une innovation, il pense que c’est correct et admissible et il y a d’autres équipes qui ne pensent pas que c’est correct et admissible. Au final, le vrai test interviendra à Melbourne. »

« Ce sont des situations qui arrivent tout le temps. Et j’ai souvent été impliqué dans ce genre de débat durant ma carrière. Je regarde tout ça avec amusement. »

Brawn précise également que ce système sera interdit en 2021 : « Les règlements de l’année prochaine sont définis plus clairement de sorte que vous ne pourriez pas faire fonctionner ce système en 2021. »

« L’autre élément important est que le système de gouvernance est en train de changer [en 2021], ce qui signifie que même pendant la saison, des ajustements pourraient être apportés à la réglementation s’il y avait un problème suffisamment important. » conclut le Britannique.

La télévision allemande ne se rendra pas sur les premières courses de la saison 2020

En raison de l’épidémie de coronavirus, nos confrères de la télévision allemande RTL ont décidé de ne pas envoyer de journaliste sur les trois premières courses de la saison 2020.

La télévision allemande RTL a confirmé qu’elle n’enverrait aucun journaliste sur les trois premières courses de la saison 2020 de Formule 1 en raison des risques liés au coronavirus.

Pour les trois premières courses de l’année [Australie, Bahreïn et le Vietnam], la chaîne RTL diffusera les Grands Prix en direct depuis son centre de Cologne en Allemagne.

La chaîne précise également que la totalité de la production des émissions en direct [avant et après les Grands Prix] sera aussi transférée à Cologne.

« La propagation du coronavirus, les risques inconnus pour la santé de nos collègues et une diffusion qui ne pourrait plus être garantie en raison des mesures immédiates en cas d’infection, ne permettent qu’une seule décision, à savoir produire nos programmes à partir de Cologne. » explique RTL.

Il est bon de rappeler qu’en raison de l’épidémie de coronavirus l’entrée dans certains pays est devenue très compliquée pour les journalistes et les personnels de la F1, notamment au Bahreïn où les personnes en provenance direct des pays les plus touchés comme l’Italie ou la Chine ne pourront pas rentrer dans le Royaume.

Il convient de rappeler que dans le monde, le coronavirus a déjà infecté 90 000 personnes et concerne désormais 80 pays. Sur les 21 pays visités par la F1 en 2020, aucun n’est épargné.

Plusieurs trajectoires possibles dans le banking de Zandvoort selon Verstappen

Max Verstappen est devenu le premier pilote de la grille 2020 à pouvoir piloter une F1 sur le tracé de Zandvoort en Hollande.

Le pilote Red Bull a pu rouler sur le circuit de Zandvoort ce mercredi au volant d’une Red Bull RB8 et a enfin pu tester les deux fameux virages inclinés.

Le pilote néerlandais a beaucoup apprécié et admet avoir ressenti des sensations nouvelles lors de son passage dans le virage 3 très incliné, ou encore dans le dernier virage où plusieurs trajectoires sont possibles selon Verstappen.

« C’était très spécial, j’ai beaucoup apprécié, en particulier le virage 3 et le dernier virage. » a déclaré Max Verstappen.

« Ce banking est très spécial, il y a beaucoup de trajectoires différentes que vous pouvez prendre dans le virage. C’est vraiment intéressant. »

« La bonne chose à propos du virage 3 par exemple, c’est qu’il est tellement incliné, que l’intérieur du virage tombe complétement. Lorsque vous y arrivez, vous ne voyez pas du tout l’intérieur parce que vous êtes assis si bas dans la voiture. »

« Et puis…la façon dont vous négociez le reste du virage est vraiment différente de ce à quoi vous êtes habitué. »

« De façon générale, je suis très fier d’avoir pu piloter ici et j’ai vraiment hâte de participer à la course à Zandvoort. Je peux déjà voir l’enthousiasme de mes fans sur les autres circuits, et cela ne peut que s’améliorer pendant le Grand Prix des Pays-Bas. »

Le Grand Prix des Pays-Bas reviendra au calendrier de la F1 cette année à partir du 3 mai après 35 années d’absence.

Charles Leclerc compte sur la « flexibilité » de la SF1000 en 2020

Charles Leclerc estime que sa Ferrari SF1000 est une monoplace « flexible » et pouvant être améliorée dans presque tous les domaines.

Après les essais hivernaux 2020, au cours desquels Ferrari n’a signé que le quatrième meilleur temps, l’équipe italienne a été plutôt discrète par rapport à l’année dernière.

Mais la volonté de la Scuderia Ferrari cette année était d’adopter une approche bien différente par rapport à 2019 et, après six jours de tests, Charles Leclerc estime qu’il aura entre ses mains une monoplace flexible en 2020.

« Mercedes et Red Bull ont l’air très forts, mais notre voiture semble flexible. » affirme Charles Leclerc au Corriere Della Sera.

« Quand on a une telle voiture, les chances de la développer, de l’adapter au pilote et de s’améliorer sur chaque circuit sont plus grandes! »

« Je n’avais aucune attente particulière concernant les tests: l’année dernière ils s’étaient très bien passés, puis on a vu ce qui s’est passé en course. »

« Nous avions besoin d’une approche différente et c’est ce qui a été fait. La voiture s’est améliorée dans les virages et est moins rapide en ligne droite, mais bientôt nous découvrirons la vérité, je suis content de la façon dont nous avons réussi à travailler. »

Cette année, Charles Leclerc fera toujours équipe avec le quadruple champion du monde Sebastian Vettel.

Vidéo : Max Verstappen sur le banking de Zandvoort

Max Verstappen est devenu le premier pilote de la grille 2020 à pouvoir tester le fameux banking sur le circuit de Zandvoort aux Pays-Bas.

Cette année, le Grand Prix des Pays-Bas fait son grand retour au calendrier de la Formule 1 après 35 années d’absence et les instances dirigeantes de la F1 ont choisi le tracé de Zandvoort situé au bord de la mer du nord.

Le circuit de Zandvoort a été largement remanié cet hiver pour s’adapter aux F1 modernes et aux innombrables normes de sécurité qui sont imposées par la FIA pour pouvoir obtenir le fameux Grade 1, sésame indispensable pour accueillir la F1.

Parmi les modifications faites au tracé de Zandvoort, la plus spectaculaire restera incontestablement la mise en place d’un dernier virage incliné [banking] à 18°, alors que le virage numéro 3 du circuit est lui aussi concerné par un banking à 19°.

Les travaux sur le circuit hollandais sont quasiment terminés et ce mercredi Max Verstappen a eu le privilège de rouler pour la première fois sur le circuit au volant d’une Formule 1 de démonstration de l’équipe Red Bull Racing.

Verstappen sur le tracé de Zandvoort

Marko : « Le comportement de la FIA est scandaleux »

Helmut Marko juge scandaleux le comportement de la FIA concernant l’accord secret qu’elle a passé avec Ferrari sur la surveillance des unités de puissance.

Les sept équipes non motorisées par Ferrari ont publié ce jour un communiqué pour déclarer leur stupéfaction et leur colère quant à l’accord secret passé entre Ferrari et la FIA concernant les unités de puissance de l’équipe italienne.

Helmut Marko, l’un des dirigeants de Red Bull, est en tête des protestataires et a fait savoir à nos confrères de Speedweek que son équipe était prête à porter plainte : « Cette fois, nous avons rejoint la proposition lancée par Mercedes. Mais à l’avenir, nous nous réservons le droit d’utiliser différentes manières pour obtenir le respect de nos droits »

« Le comportement de la FIA est scandaleux. Nous aurions dû demander à Christian Horner de déposer une plainte pour obtenir les 24 millions de dollars qui aurait du nous revenir si Ferrari avait été pénalisée. »

En effet, si Ferrari avait été pénalisée pour avoir contourné le règlement technique, l’équipe Red Bull aurait pu terminer 2ème du championnat et donc empocher 24 millions supplémentaires de droits télévisuels qui séparent la 3ème de la 2ème place au championnat Constructeurs.

Marko et Red Bull, comme l’ensemble des 6 autres équipes signataires de ce communiqué restent effarées par l’accord annoncé par la FIA : « Ce qui est écrit dans cet accord est incroyable. » conclut l’Autrichien.

Toto Wolff, directeur exécutif de l’équipe Mercedes a déclaré pour sa part : « C’est un énorme gâchis, ce qu’a fait Ferrari n’est pas correct, mais cela l’est encore moins dans la façon dont la FIA a traité l’affaire. »

Verstappen craint un excès de sollicitations à Zandvoort

Max Verstappen prépare déjà le terrain aux Pays-Bas et espère ne pas devoir participer à un week-end de Grand Prix surchargé en événements médiatiques.

Le pilote Red Bull sait que le Grand Prix des Pays-Bas sera l’un des événements où il sera le plus sollicité cette année, d’une part en raison de sa notoriété dans son pays, et d’autre part parce que le Grand Prix des Pays-Bas revient au calendrier après 35 années d’absence.

Le Grand Prix des Pays-Bas 2020 est programmé le week-end du 5 avril à Zandvoort et Max Verstappen prévient déjà qu’il sera là avant tout pour essayer de décrocher un bon résultat pour son équipe.

Le Néerlandais prend l’exemple de Daniel Ricciardo qui est complétement passé à côté de son Grand Prix national l’an dernier en Australie en raison de nombreux événements auxquels le pilote Renault a dû participer en trois jours.

« Chaque année je vois cela avec Daniel [Ricciardo] à Melbourne et cela a toujours été difficile pour lui. » explique Verstappen à la télévision allemande RTL.

« Je ne veux pas être dans cette situation. Je ne veux pas avoir une surcharge d’événements de relations publiques. »

« Ce sera un super week-end, mais ils doivent comprendre que je devrai me concentrer pour faire une bonne course pour moi et mon équipe. »

Ce mercredi, Max Verstappen est devenu le premier pilote de la grille 2020 à pouvoir rouler sur le tracé de Zandvoort et sur son fameux banking.

Verstappen à Zandvoort

Martin Brundle revient sur son accident au GP d’Australie 1996

L’ex-pilote Jordan, Martin Brundle, est revenu sur son accident spectaculaire lors du départ du Grand Prix d’Australie 1996.

Martin Brundle, désormais consultant F1 pour la chaîne britannique Sky Sport, a été pilote dans plusieurs écuries dont McLaren, Tyrrell, Ligier, Benetton ou encore Brabham.

Le Britannique a participé à 158 Grands Prix sans réussir à remporter une seule victoire mais en montant tout de même sur le podium à 9 reprises.

A la fin de sa carrière, après un passage remarqué au sein de l’équipe Benetton en tant qu’équipier de Michael Schumacher, Brundle ira trouver refuge chez Jordan, pour y disputer à 37 ans sa dernière saison.

Son début de saison sera marqué par un accident spectaculaire lors de la manche inaugurale en Australie sur le tout nouveau circuit de Melbourne qui accueillait la Formule 1 pour la première fois.

Le départ de la course se passe plutôt bien mais à l’abord du virage n°3, Johnny Herbert (Sauber) freine violemment pour éviter une embardée de David Coulthard (McLaren) et surprend Brundle qui s’envole au dessus des deux monoplaces, s’écrase dans le gravier avant de faire une série de tonneaux.

« Je me souviens encore de cet accident de 1996, je vois encore les images au ralenti alors que la voiture montait en l’air et se retournait sur elle-même. Je me suis dis : ‘s’il te plait, ne t’envole pas dans les arbres !' » se souvient le Britannique sur le site du GP d’Australie.

« Je me suis retrouvé au départ de la course avec des pneus et des freins glacés, des réservoirs pleins de carburant et j’ai brisé la Jordan comme un œuf, pour mon tout premier tour avec l’équipe. »

Sorti indemne de cet impressionnant accident, Martin Brundle a profité de l’interruption de la course pour courir à son stand avec l’espoir de repartir au volant du mulet pour le second départ [le règlement autorisait une monoplace de remplacement en cas d’accident].

Il va alors à la rencontre de Sid Watkins, le médecin délégué de la FIA, pour obtenir son autorisation : « Il m’a dit : ‘Je peux voir que vous allez bien puisque je viens de vous voir courir jusqu’à moi. Dites moi quelle est la date d’aujourd’hui ?’ et c’était l’anniversaire de mon père, le 10 mars. Il m’a alors dit :’c’est bon, vous pouvez courir’, et c’est tout ce dont j’avais besoin. »

« Je ne savais pas que tout le monde me regardait alors quand j’ai levé mon pouce en l’air face au public, il est devenu fou. Un commissaire de piste m’a demandé ce qu’il [Watkins] avait dit et j’ai répondu que ça allait. » se rappelle amusé Brundle.

« Pour être tout à fait honnête, ma tête n’était probablement pas tout à fait là où elle devait être, et j’ai eu un autre incident plus tard dans la course. Mais en tant que pilote, vous êtes programmé pour courir. »

La course de Brundle s’est en effet soldée par un abandon au 2ème tour après un accrochage avec la Ligier de Pedro Diniz.

Le Grand Prix d’Australie 1996 a été remporté par Damon Hill sur Williams après une domination de son équipier, le rookie Jacques Villeneuve, contraint d’abandonner la victoire et de se satisfaire de la deuxième place à cause d’une fuite d’huile sur sa monoplace.

Le crash de Brundle en 1996

Après de solides tests, les attentes ont augmenté chez Red Bull

Christian Horner affirme que les attentes de Red Bull Racing ont augmenté pour cette seconde année de collaboration avec Honda.

L’équipe Mercedes a établi les temps les plus rapides des tests de pré-saison ainsi que le kilométrage le plus élevé, mais l’écurie Red Bull a également pu profiter de bons essais avec Max Verstappen et Alex Albon.

Horner est encouragé par les tests hivernaux de son équipe [Verstappen a signé le second meilleur temps], mais le Britannique dit également que le développement de la relation avec le motoriste Honda laisse espérer que son équipe pourrait essayer de dépasser le total de trois victoires de l’année dernière.

« Je pense que nous avons une équipe très forte avec notre duo de pilotes, ainsi que notre partenaire moteur [Honda], qui est l’un des aspect clé et qui a été l’ingrédient manquant au cours des années précédentes, » explique le directeur de l’équipe Red Bull Racing, Christian Horner.

« Cette relation avec Honda s’est vraiment développée au cours de l’année dernière, notamment  avec les trois victoires que nous avons remportées [en 2019], les pole positions que nous avons obtenues et, bien sûr, la deuxième année de continuité avec un groupe propulseur mieux intégré au châssis. »

« Nos attentes grandissent et augmentent et nos objectifs sont très élevés cette année, ce sera donc un vrai défi. »

« Nous savons que nous avons des adversaires féroces et de grands concurrents. Nous avons la force en profondeur au sein de notre équipe pour, nous l’espérons, relever un véritable défi cette année. »

Bien que Mercedes ait parfois rencontré des problèmes de fiabilité au cours des tests hivernaux  et que Ferrari n’a pas affiché le même rythme brut qu’en 2019, Christian Horner considère la situation à ce stade comme similaire à celle d’il y a 12 mois.

« C’est toujours la chose dangereuse des tests de pré-saison, essayer de tirer trop de conclusions. Ferrari avait l’air discrète lors du dernier test, mais je pense qu’il serait stupide de les sous-estimer à Melbourne. »

Kimi Raikkonen estime que Ferrari peut battre Mercedes en 2020

Kimi Raikkonen espère que son ancienne équipe Ferrari sera en mesure cette saison d’aller battre les intouchables flèches d’argent.

Dernier champion du monde en date avec Ferrari [c’était en 2007], le Finlandais Kimi Raikkonen espère que l’écurie italienne se en mesure de se battre pour le titre en 2020.

Après les essais hivernaux 2020 dominés par l’équipe Mercedes, personne ne peut encore s’aventurer à établir la moindre hiérarchie, alors que Ferrari n’a signé que le quatrième temps de ces tests.

Interrogé sur les chances de Ferrari de se battre pour le titre cette année, Raikkonen ne pense pas que Mercedes soit imbattable et ce, malgré un meilleur temps aux tests d’hiver et les six titres pilotes et constructeurs décrochés par l’écurie du constructeur allemand depuis 2014.

« Je ne pense pas que Mercedes soit imbattable, ils ont perdu des courses à maintes reprises ces dernières années. » souligne Iceman.

« Il est vrai que lors des dernières saisons ils ont toujours été en avance, principalement parce qu’ils ont toujours bien performé. »

Kimi Raikkonen estime que la Scuderia Ferrari devra s’améliorer sur deux points précis cette année pour essayer de battre l’équipe Mercedes : « Ils doivent d’abord augmenter leur rythme et être plus réguliers. »

« Si ces deux facteurs sont alignés, alors, ils auront leur mot à dire dans l’attribution du titre mondial. J’espère qu’ils seront en mesure d’y arriver. »

« Bien-sûr, il y a toujours des gros titres dans les médias concernant la potentielle hiérarchie de la grille après les tests. »

« Mais si vous regardez les dix ou quinze dernières années, le roi des tests n’a pas été nécessairement celui qui a remporté le titre par la suite. »

« Nous sommes tous occupés à en savoir le plus possible sur la voiture et les tests hivernaux ne sont qu’un travail de base. » rappelle Raikkonen.