Carlos Sainz se méfie de Racing Point et AlphaTauri

Carlos Sainz pense que la lutte sera intense cette année pour la quatrième place au classement constructeurs.

L’an dernier, l’équipe McLaren a réussi à terminer quatrième au classement des constructeurs et est devenue « la meilleure des autres ».

Des progrès spectaculaires pour l’écurie britannique qui, il y a deux ans encore, était plus habituée à se battre contre des équipes de fond de grille.

Pour cette saison 2020, Carlos Sainz espère que McLaren sera de nouveau en mesure de se battre pour la quatrième position : « Ce que j’espère, c’est que nous soyons tous plus près du haut de la grille que l’an dernier. Ce serait mon plus grand souhait, indépendamment de la position. » explique Carlos Sainz.

« Je souhaite que le milieu du peloton soit suffisamment proche des leaders afin de s’assurer qu’en cas d’accident des leaders au premier tour nous puissions en profiter, ce serait mon plus grand souhait. »

Le pilote McLaren pense que cette année l’équipe Racing Point se joindra à la bataille pour la quatrième place au championnat du monde des constructeurs, notamment après des essais hivernaux très prometteurs pour l’écurie basée à Silverstone.

« Racing Point a été très rapide au cours des deux semaines d’essais. Ils sont venus en piste et ont fait un 1.17.3 et, depuis, ils n’ont fait que s’améliorer. » souligne le pilote espagnol.

« Ils se sont améliorés de trois ou quatre dixièmes, donc, on peut dire que ce sera serré avec Racing Point et AlphaTauri. »

Max Verstappen : « Je me sens vraiment prêt pour Melbourne »

Après six jours de tests hivernaux à Barcelone, Max Verstappen estime que sa monoplace affiche un bon rythme et se dit désormais impatient d’en découdre sur la piste.

Auteur du second meilleur temps des essais hivernaux à Barcelone, le pilote Red Bull se dit satisfait des performances de sa monoplace, même si le Néerlandais sait très bien que son équipe devra impérativement poursuivre le développement de la RB16 au cours des six premiers mois de l’année.

« Je me sens vraiment prêt pour Melbourne. » a déclaré Max Verstappen. « Les deux dernières semaines ont été une bonne préparation. »

« Nous avons essayé tout ce que nous voulions au cours des six jours, ce qui est très important de notre côté, donc je suis satisfait de cela. »

« Dans l’ensemble, je ne peux pas me plaindre, mais cela ne signifie pas que nous devrions arrêter le travail acharné et il y a toujours des choses à améliorer. »

« Aucune voiture n’est jamais parfaite, en particulier à ce stade de la saison, nous continuerons donc à pousser pour apporter des améliorations. »

Max Verstappen a connu quelques moments délicats à Barcelone pendant les tests avec quelques passages dans les bacs à graviers, mais le Néerlandais estime qu’il valait mieux que cela se produise en tests plutôt que lors de la première course de l’année.

« Alex [Albon] et moi avons connu quelques moments un peu délicats, mais je ne suis pas inquiet. Pendant les tests, on cherche toujours à trouver la limite. »

« C’est mieux que cela se passe comme ça, plutôt que d’être pris au piège et de réaliser que la voiture n’a pas de rythme lors de la première course de l’année. »

Parlant du niveau de compétitivité par rapport aux autres concurrents, le pilote Red Bull a insisté sur le fait qu’il est resté concentré sur lui-même pendant les essais hivernaux.

« Mercedes a l’air très rapide comme prévu, mais je ne les ai pas regardé, car personne ne sait exactement ce que chacun fait. Il vaut mieux rester concentré sur nous-mêmes. »

« Dans l’ensemble, je pense que notre rythme est assez bon. Ce fut un début d’année positif, et j’espère juste que cela suffira pour être compétitif à Melbourne. »

L’Australie prêt à accueillir la F1

Les organisateurs du Grand Prix d’Australie insistent sur le fait que la Formule 1 se rendra bien à Melbourne pour la première manche de la saison 2020.

En raison de l’épidémie mondiale de coronavirus, certaines courses du calendrier ne sont pas à l’abris d’une annulation de dernière minute, comme ce fut déjà le cas pour le Grand Prix de Chine 2020 qui a été reporté.

Le Grand Prix d’Australie fait partie des nombreux événements menacés par l’évolution rapide de la situation du Covid-19, avec des préoccupations autour des interdictions de voyager et / ou les procédures de quarantaine strictes pourraient rendre impossible pour certains membres de la Formule 1 un déplacement vers Melbourne.

On parle notamment des ressortissants italiens, nombreux dans le paddock, et dont le pays est actuellement le plus touché par le coronavirus en Europe.

Avec un pic de cas signalés, l’Italie est le principal pays concernés par les restrictions de voyage et, ces dernières heures, le Qatar a annoncé l’annulation du Grand Prix MotoGP 2020.

Mais concernant l’Australie, les ressortissants italiens sont autorisés à rentrer dans le pays comme le précise dans un communiqué le PDG du Grand Prix d’Australie.

« Nous sommes tous prêts à nous préparer pour la 25e course de Formule 1 à Melbourne la semaine prochaine. » insiste Andrew Westacott, le PDG du Grand Prix d’Australie.

« La touche finale est en train d’être mise sur le circuit, le fret et le personnel de Formule 1 arrivent dans les prochains jours et nous avons hâte d’ouvrir les portes au public le jeudi 12 mars. »

« La santé et la sécurité de tous au Grand Prix d’Australie 2020 sont primordiales. L’Australian Grand Prix Corporation a mis en place de solides dispositifs de gestion de la santé, de la sécurité et des urgences à chaque événement et nous travaillons en collaboration avec les agences de santé et les organisations gouvernementales et de services d’urgence pour résoudre ce problème. »

« Nous continuons de suivre de près la situation dans la perspective du Grand Prix et nous nous appuyons sur les conseils d’experts en la matière, notamment les responsables de la santé de l’état de Victoria et ainsi qu’à un niveau national et avec le comité principal australien de protection de la santé. »

« A ce stade, il n’y a aucune indication d’interdiction de voyager supplémentaire, ni aucune indication que la Formule 1 et les équipes n’arriveront pas comme d’habitude. »

« La Formule 1 a de nouveau confirmé que le Grand Prix d’Australie se déroulerait et nous avons hâte de les accueillir ainsi que les équipes à Melbourne. »

Esteban Ocon ressent une pression « très positive » chez Renault

A la veille de sa toute première saison en tant que titulaire pour l’équipe Renault F1, Esteban Ocon se dit fier et surtout impatient de donner le meilleur de lui-même.

Après un début de carrière chez Renault en tant que pilote d’essais, le jeune Esteban Ocon est ensuite devenu le petit protégé de Mercedes, qui l’a placé derrière le volant d’une Formule 1 en Grand Prix pour la première fois en 2016.

Le jeune Normand a ainsi débuté sa carrière de pilote de F1 au sein de l’écurie Manor Racing au Grand Prix de Belgique 2016 en remplacement de Rio Haryanto avant de passer chez Force India aux côté de Sergio Perez pour deux saisons.

Malheureusement, en 2019 Esteban Ocon est contraint de rester à l’écart après le rachat de Force India par un consortium canadien dirigé par Lawrence Stroll qui placera son propre fils à la place du pilote français.

Faute de place disponible, Ocon est donc devenu pilote de réserve de l’équipe Mercedes, ce qui lui permettra de garder un pied en F1 en 2019 et ainsi ne pas se faire « oublier ».

Désormais titulaire pour Renault F1, Esteban Ocon s’attend à vivre une saison passionnante en 2020 et, même s’il ressent une certaine pression de la part de son équipe d’usine, le Français souligne qu’il s’agit d’une pression positive.

« Je suis très fier d’être devenu pilote Renault, j’ai grandi à Enstone, en commençant par Lotus en 2010 puis par Renault. » explique Esteban Ocon.

« Je suis très attaché à cette équipe et à tous ceux qui y travaillent – ce sont eux qui m’ont ouvert les portes du sport automobile de haut niveau. »

« Egalement, je suis heureux qu’une équipe avec de grandes ambitions m’ait confié l’opportunité de démontrer à nouveau mes compétences au plus haut niveau de la F1 – c’est une responsabilité que je prends très au sérieux. »

« La confiance qu’ils ont en moi pour aider à la progression de l’équipe est une pression très positive et j’ai hâte de donner le meilleur de moi-même. »

Cette année, Esteban Ocon fera équipe avec l’Australien Daniel Ricciardo chez Renault. Ils essaieront tous les deux d’amener Renault jusqu’à la quatrième place au classement des constructeurs. Pour les amateurs de sensations fortes, parallèlement à l’excitation des circuits de F1, il est aussi possible de tenter sa chance sur un casino en ligne fiable, où les enjeux sont tout aussi palpitants.

Racing Point motivée par les critiques des autres équipes

Le directeur technique de Racing Point s’amuse de voir les autres équipes critiquer le fait que la RP20 ressemble étrangement à la Mercedes W10.

Pendant les essais hivernaux, l’équipe Racing Point a fait couler beaucoup d’encre en raison de son choix stratégique de « cloner » la Mercedes W10 championne du monde l’an dernier.

La RP20 de cette saison ressemble comme deux gouttes d’eau à la Mercedes de 2019, notamment parce que Racing Point a utilisé la soufflerie de Mercedes et s’est évidemment inspirée en grande partie de ce qui se faisait de mieux en F1 l’an dernier pour développer sa nouvelle monoplace.

Au final, la RP20 n’est rien d’autre qu’une Mercedes W10 peinte en rose, ce qui a fait réagir certaines écuries concurrentes, telle que McLaren.

« Je pense que les autres équipes nous critiquent essentiellement parce qu’elles n’ont pas fait un travail aussi bon qu’elles auraient dû le faire. » explique Andy Green, directeur technique de Racing Point.

« Notre équipe a terminé quatrième – en 2016 et 2017 – avec très peu de moyens et pourtant nous avons obtenu de très bons résultats. »

« Nous avons réussi à battre des équipes comme McLaren avec pratiquement rien. Je pense donc que leur frustration vient en grande partie du fait qu’ils doivent regarder en interne et se dire : « wow, nous n’avons pas fait du bon travail ». »

« En tout cas, c’est ce que moi je penserais si je regardais la situation de l’extérieur et je dirais aux gens de mon équipe « A quoi jouez-vous les gars ? ». »

« Nous sommes encouragés de voir les gens qui parlent de nous, qui se plaignent et qui nous critiquent. C’est une bonne indication que nous faisons les choses correctement. Si nous étions en fond de grille, personne ne nous dirait quoi que ce soit. »

Russell : « Williams a toujours la monoplace la plus lente »

George Russell estime que l’équipe Williams possède toujours la monoplace la plus lente de la grille.

Alors que l’équipe Williams a connu un bien meilleur début d’année que l’an passé [en 2019, Williams avait loupé les deux premières journées des essais hivernaux], le Britannique George Russell estime que l’écurie de Grove a toujours la monoplace la plus lente.

Avec le dixième meilleur temps des essais hivernaux en 1.16.871, Williams a connu de bons  essais, même si l’écurie britannique a dû procéder au remplacement de deux unités de puissance Mercedes pour un problème uniquement imputable au motoriste.

Mais si Russell souligne de grands progrès dans certains domaines, le pilote Williams reste toutefois prudent et estime que Williams a toujours la voiture la plus lente de la grille après ces six jours de tests.

« Nous sommes sans aucun doute en meilleure position [qu’en 2019], mais de façon réaliste, nous avons toujours la voiture la plus lente. » affirme George Russell.

« Nous avons définitivement comblé l’écart, et c’est ce que nous espérions cet hiver. Je sais dans quels domaines nous nous sommes améliorés, mais c’est très difficile à quantifier par rapport aux autres. »

« Toutefois, je reste optimiste que nous pouvons aller à Melbourne et nous battre dans le « paquet », mais nous ne le saurons pas avant d’y être. »

Le Grand Prix d’Australie aura lieu le week-end du 15 mars 2020 sur le tracé urbain de l’Albert Park de Melbourne.

Hamilton a une « confiance totale » en Mercedes, qui devrait résoudre les problèmes avant Melbourne

Lewis Hamilton dit qu’il a une « confiance totale » en son équipe pour résoudre les problèmes de fiabilité qui ont touché le moteur Mercedes à Barcelone.

Alors que Mercedes a terminé les essais hivernaux en tête du classement avec le meilleur tour absolu en 1.15.732 [Valtteri Bottas], l’équipe du constructeur allemand a connu quelques problèmes de fiabilité.

Fait suffisamment rare pour qu’il soit souligné, l’équipe Mercedes, qui domine la catégorie depuis l’introduction des moteurs hybrides en 2014, a dû procéder au changement d’au moins deux moteurs durant les essais hivernaux.

En raison d’un problème de pression d’huile, l’équipe Williams a procédé à deux reprises au remplacement de l’unité de puissance montée à l’arrière de sa monoplace durant ces tests, alors que le même problème technique est venu toucher le moteur monté à l’arrière de la Mercedes W11 de Lewis Hamilton l’avant dernier jour.

Lewis Hamilton n’avait bouclé que 14 tours avant que le moteur de sa monoplace ne se mette en sécurité, obligeant le sextuple champion du monde à mettre pied à terre en plein milieu d’après-midi.

Malgré ce problème, le Britannique se dit confiant que son équipe sera en mesure de trouver une solution avant la première course de l’année : « Mon sentiment est que la monoplace a fait un pas en avant par rapport à l’année dernière, mais il est clair que nous avons encore quelques problèmes à régler avant Melbourne. » a expliqué Hamilton.

« Cependant, j’ai une confiance totale dans l’équipe et je sais qu’elle fera tout son possible pour s’assurer que nous arrivons en Australie au bon endroit. »

« Le début de la nouvelle saison va arriver si rapidement, nous allons courir dans seulement deux semaines. J’ai vraiment hâte. »

Le directeur technique de l’équipe Mercedes, James Allison, admet pour sa part que Mercedes va devoir redoubler d’effort avant la première manche de l’année à Melbourne pour faire en sorte de rendre son unité de puissance plus fiable.

« La voiture a été assez solide tout au long des tests hivernaux et ce fut une période passionnante pour nous d’explorer son potentiel. » explique James Allison.

« Nous avons clairement encore du travail à faire sur la fiabilité pour nous mettre au niveau que nous attendons au début de la saison. Mais si nous pouvons le faire, je pense que nous avons une bonne chance de faire bonne figure à Melbourne. »

Ricciardo : « Ce ne sont que des tests, il faut savoir raison garder »

Renault F1 a bouclé ses essais de pré-saison avec la troisième place de Daniel Ricciardo et le sixième rang d’Esteban Ocon lors de la dernière des six journées de tests à Barcelone.

Après six journées d’essais, l’équipe Renault peut se féliciter de n’avoir rencontré aucun problème majeur et de n’avoir utilisé qu’un seul moteur durant l’entièreté des essais hivernaux.

Sur l’ensemble des six jours, l’écurie du constructeur français a totalisé 743 tours – 367 pour Daniel Ricciardo, 376 pour Esteban Ocon – soit 3458 kilomètres, ou l’équivalent de onze Grands Prix d’Australie.

En parallèle, les moteurs Renault montés à l’arrière de la RS20 et de la McLaren MCL35 ont aligné pas moins de 7191 km, soulignant les progrès de fiabilité sur le groupe propulseur avant le début de saison.R

Après la dernière journée des essais, les deux pilotes de l’équipe Renault étaient satisfaits du comportement de leur monoplace, mais n’oublient pas pour autant que les temps signés pendant ces tests peuvent ne pas être représentatifs de la véritable hiérarchie.

« C’est une belle façon de conclure les essais de pré-saison, mais ce ne sont que des tests et il faut savoir raison garder. » soulignait ce vendredi soir à Barcelone Daniel Ricciardo, auteur du troisième meilleur temps des essais hivernaux.

« Je pense que nous avons parcouru plus de kilomètres sur les bancs moteur de Viry que jamais auparavant. Avec nos résultats de ces deux semaines de tests, ce sont autant de signes encourageants avant le début de la saison en Australie. »

Auteur du sixième meilleur temps des essais et ayant bouclé pas moins de 75 tours l’après-midi de la dernière journée, le Français Esteban Ocon estime pour sa part que quelques domaines peuvent encore être améliorés sur la RS20.

« Cela fait du bien de terminer les tests ainsi et avec beaucoup de tours au compteur. Il y a des domaines sur lesquels nous devons travailler, mais je me sens prêt pour la première course à Melbourne. » a déclaré Ocon.

L’équipe va désormais retrouver sa base châssis à Enstone (Royaume-Uni) et moteur à Viry-Châtillon (France) pour analyser les données et poursuivre ses progrès sur l’ensemble Renault R.S.20-R.E.20 avant la première course de la saison prévue dans quatorze jours à Melbourne (Australie).

Coronavirus : Ferrari veut des clarifications avant d’envoyer ses employés en Australie

Mattia Binotto, a demandé des clarifications auprès de la FIA et de la F1 concernant la menace du coronavirus pour les premières course de la saison.

Le directeur de la Scuderia Ferrari aimerait connaître quels effets l’épidémie du coronavirus pourraient avoir sur les employés de son équipe lors des premières courses de l’année.

Ferrari, dont le siège est à Maranello non loin de la zone rouge touchée par le coronavirus en Italie, est particulièrement concernée par des restrictions liées au voyage de ses employés à travers le monde tout comme l’équipe AlphaTauri basée à Faenza.

En effet, depuis quelques jours certains pays [dont l’Australie ou Bahreïn] ont décidé d’appliquer des restrictions concernant l’entrée sur le territoire de personnes arrivant directement de zones à risques [Italie, Chine, Singapour…].

Ces restrictions inquiètent particulièrement le directeur de la Scuderia Ferrari, qui demande des clarifications à la FIA et la Formule 1 pour savoir s’il peut envoyer son personnel sur les Grands Prix sans prendre le risque qu’ils restent « bloqués ».

Toutefois, il est bon de préciser que pour le moment les autorités australiennes n’ont pas étendu ces mesures aux visiteurs en provenance d’autres pays où la transmission du Coronavirus a récemment progressé ( Corée du Sud, Japon, pays d’Europe).

Des mesures de contrôles sanitaires renforcés aux frontières seront néanmoins déployées pour les visiteurs en provenance de ces pays.

Mattia Binotto demande tout de même des éclaircissements sur la situation et souligne que quatre équipes pourraient être impactées puisque Ferrari fournit son moteur à Haas et Alfa Romeo.

« Nous sommes en contact avec la Formule 1 et la FIA pour comprendre la situation dans les contacts qu’ils ont avec les gouvernements de l’Australie, Bahreïn et le Vietnam. » a expliqué Binotto vendredi soir à Barcelone.

« Il est important de savoir pour nous quelle est la situation avant de voyager vers l’Australie d’ici une semaine. »

« Nous ne pouvons pas nous permettre de découvrir la situation une fois sur place. Nous devons le savoir avant, parce que nous devons protéger nos employés. »

« Nous avons des responsabilités collectives et il est donc important de savoir quel sera le scénario et si tout est bien sûr avant de partir. »

« Nous ne sommes pas seulement deux équipes concernées – Ferrari et AlphaTauri – parce que nous fournissons également nos moteurs à Haas et Alfa Romeo. »

« Il s’agirait donc de quatre équipes et de Pirelli. Quelle serait la situation si quatre équipes ne pourraient pas courir, je ne le sais pas. »

« Nous devons partir en Australie d’ici une semaine. La Formule 1 et la FIA discutent avec les autorités locales et les promoteurs. Nous savons que les personnes qui arrivent d’Italie peuvent avoir des difficultés et nous devons donc comprendre ce qu’il se passera en cas de problème. »

« En tant que Ferrari, nous essayons de protéger au maximum nos employés. La Formule 1 et la FIA doivent s’assurer que tout se passe bien. Je pense que le plan se poursuivra comme il a toujours été jusqu’à présent avec l’Australie, puis Bahreïn, mais la situation peut changer rapidement. »

« La situation nous inquiète, en particulier dans le nord de l’Italie. A l’usine, nous avons déjà mis en place certaines mesures pour protéger nos employés. Les personnes extérieures à Ferrari ne peuvent pas rentrer à l’usine. »

Tous les problèmes de fiabilité recensés durant les tests de Barcelone

Voici une liste des problèmes de fiabilité rencontrés par les équipes au cours des six journées de tests hivernaux disputés en Espagne.

Après six jours d’essais hivernaux en Catalogne, nous avons recensé les principaux problèmes de fiabilité rencontrés par chaque écurie durant ces tests.

Evidemment, nous n’avons pu recenser que les problèmes connus et il se peut que des équipes aient rencontré d’autres problèmes mécaniques durant ces essais hivernaux sans que nous le sachions.

Pour compléter au mieux cette liste des problèmes de fiabilité rencontrés par les équipes, nous plaçons au bas de l’article le tableau des kilométrages de chaque pilote, ainsi que celui du kilométrage par équipe et celui des motoristes.

Ferrari

Dès le premier jour des essais hivernaux, la Scuderia Ferrari a rencontré un « petit problème » d’ordre électrique sur la SF1000, ce qui a obligé Charles Leclerc à rester au garage durant un peu plus de 30 minutes lors de la première matinée des essais.

Au cours de la dernière journée de la première semaine des essais hivernaux, Ferrari a très rapidement confirmé un problème moteur et a décidé de remplacer l’unité de puissance endommagée par une neuve, ce qui a obligé l’écurie italienne à mettre un terme à sa matinée de travail prématurément.

Après des vérifications poussées à Maranello, l’équipe italienne nous a confirmé qu’un problème de lubrification serait à l’origine de cette panne moteur.

Williams

Lors de la seconde journée des essais hivernaux, l’équipe Williams a rencontré un problème d’ordre électrique sur sa monoplace, ce qui a empêché George Russell de sortir du garage dès la reprise après la pause déjeuner. Le pilote britannique aura dû patienter plus d’une heure au garage pour enfin prendre la piste avec sa FW43.

Le lendemain, Nicholas Latifi a dû stopper sa monoplace en bord de piste en raison d’une panne sur le moteur Mercedes. L’équipe Williams a procédé au remplacement de l’unité de puissance, ce qui aura fait perdre plus de quatre heures au Canadien, qui reprendra finalement la piste pour la dernière heure de la troisième journée.

Au cours de la quatrième journée des essais, la FW43 est tombée en panne en piste en raison d’un problème de pression d’huile sur le moteur Mercedes.

L’équipe de Grove a une nouvelle fois procédé au remplacement de l’unité de puissance Mercedes, il s’agissait de la seconde panne liée à la pression d’huile sur le moteur Mercedes depuis le début des essais hivernaux.

Lors de la dernière journée des essais hivernaux, la Williams FW43 est restée un long moment au garage en raison d’un problème lié à certains capteurs autour de l’unité de puissance Mercedes.

Alfa Romeo

Chez Alfa Romeo, dès la seconde journée des essais la C39 est tombée en panne sur la piste. Un problème d’ordre électrique a forcé Kimi Raikkonen à stopper sa monoplace en bord de piste, alors que le Finlandais a tout de même terminé la seconde journée en haut de la feuille des temps.

Mercedes

Pour les champions du monde en titre, ces essais hivernaux 2020 ne se sont pas déroulés comme les précédents avec plusieurs soucis mécaniques constatés sur la W11.

Dès la seconde journée des tests, Mercedes a dû stopper sa journée de travail 30 minutes plus tôt en raison d’un problème constaté sur le système hybride de son unité de puissance.

Les rumeurs du paddock ont suggéré que l’équipe du constructeur allemand a procédé au remplacement du moteur sur la W11 entre le jour 2 et le jour 3, mais cette information n’a jamais été confirmée par Mercedes.

Dans l’après-midi de l’avant dernière journée des essais, la Mercedes W11 pilotée par Lewis Hamilton est tombée en panne sur la piste. Le sextuple champion du monde n’a bouclé que 14 tours avant que sa monoplace ne s’arrête sur le bord de piste.

Tout comme sur la Williams plus tôt, c’est un problème de pression d’huile sur le bloc V6 Mercedes qui a forcé Lewis Hamilton à s’arrêter.

Renault

Lors de la dernière journée de la première semaine, la Renault RS20 pilotée par Daniel Ricciardo est tombée en panne sur la piste.

Selon nos informations, il s’agissait d’un problème de capteur sur la RS20, ce qui a coupé le moteur Renault par sécurité. La monoplace pilotée par l’Australien a été rapatriée au garage où elle sera finalement restée quinze minutes avant de repartir en piste.

Haas

Chez Haas, le premier problème qui a touché la VF-20 fut un souci sur une entretoise de roue mal usinée et qui a provoqué une crevaison du pneu arrière droit sur la monoplace pilotée par Kevin Magnussen.

Cette crevaison soudaine a fait perdre le contrôle de la monoplace au pilote danois, qui est allé s’écraser à faible vitesse contre un mur de béton au virage numéro 7.

Lors de la dernière journée des essais hivernaux, Kevin Magnussen est resté une grande partie de l’après-midi au garage. L’équipe américaine a detecté un problème sur l’embrayage de la VF-20.

Red Bull Racing

Si la première semaine des essais l’équipe Red Bull n’a pas rencontré le moindre problème, il n’en a pas été de même lors de la seconde semaine.

Pour la quatrième journée des essais hivernaux, la Red Bull pilotée par Alex Albon est restée trois longues heures au garage pour un problème mécanique.

Officiellement, il s’agissait d’un souci sur la suspension de la RB16, mais en Off, il se dit que le problème venait du moteur Honda, notamment au niveau des buses d’injection qui auraient été mal usinées.

Lors de la dernière journée des essais, la RB16 est restée deux heures au garage , alors que les mécaniciens de l’équipe étaient occupés à démonter des pièces au niveau de la suspension avant et sur le système de freinage.

AlphaTauri

Simple hasard ou réel lien, l’équipe AlphaTauri a dû bloquer sa monoplace au garage durant trois longues heures au même moment que Red Bull. L’équipe italienne a rapidement communiqué sur un problème de tuyauterie sur le moteur Honda, mais sans jamais rentrer dans les détails.

McLaren

Du côté de chez McLaren, aucun problème majeur n’a été constaté au cours de ces six journées de tests en Espagne.

Racing Point

Pour l’équipe Racing Point, ce sont essentiellement des petits problèmes d’ordre électrique qui ont touché la R20 au cours de ces deux semaines d’essais.

Le kilométrage des pilotes

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Le kilométrage des équipes

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Le kilométrage par motoriste

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Les stats des deux semaines à Barcelone

Voici les statistiques de chaque écurie après les six journées d’essais hivernaux disputées à Barcelone au cours des deux dernières semaines.

Je vous rappelle que les chiffres donnés ci-dessous ne sont donnés qu’à titre d’information et il serait complétement erroné de tirer la moindre conclusion d’après ces statistiques.

Commençons déjà par les meilleurs chronos signés au cours de ces deux semaines de tests à Barcelone. C’est le pilote Mercedes Valtteri Bottas qui conserve le meilleur temps de ces essais hivernaux 2020 avec un 1.15.732 signé le vendredi de la première semaine en pneus C5.

Aucun pilote ne sera venu battre le chrono signé par le Finlandais au cours des trois journées suivantes, ce qui fait que Valtteri Bottas reste le pilote le plus rapide de ces essais hivernaux 2020.

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Le kilométrage par pilote

Pour les kilométrages effectués par les pilotes, c’est Lewis Hamilton qui a parcouru le plus grand nombre de kilomètres au cours de ces deux semaines d’essais en Espagne.

Le sextuple champion du monde a bouclé plus de 2000 kilomètres à lui tout seul et devance de peu Carlos Sainz, Leclerc, Perez et Bottas.

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Le kilométrage par équipe

Au niveau du kilométrage parcouru par les équipes au cours de ces deux semaines de tests, c’est Mercedes qui pointe en tête de classement et qui devance pour un peu plus de 200 km Ferrari.

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Le kilométrage par motoriste

Sans surprise, on retrouve le moteur Mercedes en tête de liste puisque le motoriste allemand équipe trois écuries sur la grille. Ferrari arrive en seconde position et motorise également trois équipe de la grille.

Chez Honda et Renault, le kilométrage est forcément inférieur aux deux autres motoristes puisqu’ils ne fournissent leur moteur qu’à deux équipes chacun.

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Mattia Binotto n’est pas satisfait du niveau de performance de la SF1000

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, dresse un bilan mitigé de ces six jours d’essais sur le circuit de Barcelone.

L’équipe Ferrari a débuté les essais hivernaux d’une façon totalement différente des années précédentes avec l’accent mis sur la découverte de la nouvelle monoplace pour la saison 2020.

Après une première semaine mitigée après la perte d’un moteur suite à un problème de lubrification, Ferrari a passé la seconde semaine des tests hivernaux à travailler un peu plus sur la performance pure de la SF1000, mais sans en dévoiler trop à ses rivaux.

Après ces six journées intensives, Mattia Binotto regrette tout de même que la SF1000 ne soit pas aussi performante qu’espéré sur un tour rapide, à moins que le directeur de l’écurie italienne ait décidé cette année de mener le jeu de la guerre psychologique face à Mercedes, plutôt que de la subir.

« Je suis satisfait de la façon dont ces tests d’hiver se sont déroulés, du programme terminé à la façon dont l’équipe a travaillé. » explique Mattia Binotto.

« Nous avons abordé ces deux sessions de test d’une manière très différente de l’année dernière, en utilisant les trois premiers jours pour découvrir notre voiture dans toutes les configurations possibles. »

« Au cours des deux derniers jours, nous avons réalisé des simulations de week-end de course avec Sebastian et Charles. »

« Je pense que les performances sur un tour sec ne sont pas encore là où nous voulons qu’elles soient – alors que les indications sont relativement meilleures en ce qui concerne la fiabilité et les longs relais, bien que ce ne soit pas encore suffisamment positif. »

« Nous retournerons à Maranello avec une énorme quantité de données à analyser en sachant que nous avons un éventail de travaux à faire. Mais en tant qu’équipe, nous nous sentons prêts pour le Grand Prix d’Australie, ce qui nous donnera une idée plus claire de notre position. »

Avec un seul moteur Renault utilisé en six jours, Abiteboul est très satisfait de la fiabilité

Cyril Abiteboul se dit très satisfait du niveau de fiabilité affiché par le bloc V6 Renault au cours des six journées de tests hivernaux.

Au cours des six journées de tests à Barcelone, l’équipe d’usine Renault, tout comme son équipe cliente McLaren, ont utilisé un seul moteur.

En comparaison, Mercedes a dû utiliser trois unités de puissance pendant ces essais hivernaux, ce qui prouve les grands progrès réalisés par Renault sur le plan de la fiabilité cet hiver.

Sur l’ensemble des six jours, l’écurie a totalisé 743 tours – 367 pour Daniel Ricciardo, 376 pour Esteban Ocon – soit 3458 kilomètres, ou l’équivalent de onze Grands Prix d’Australie.

« Aujourd’hui [vendredi] marquait le point culminant de deux semaines d’essais de présaison efficaces et productives dont nous repartons avec la satisfaction du travail accompli. La R.S.20 s’est comportée comme nous l’attendions grâce aux progrès réalisés tout au long de l’hiver par Enstone et Viry afin d’introduire toutes les pièces avec des standards élevés en temps voulu. » a expliqué Cyril Abiteboul, directeur général de Renault Sport Racing, ce vendredi soir à Barcelone.

« Cette préparation nous a mis dans une position idéale pour passer en revue tous les sujets importants avec peu de défauts au cours de la quinzaine. »

« Nous nous sommes d’abord concentrés sur l’évaluation des principales caractéristiques de notre ensemble et la détermination des niveaux de fiabilité du châssis et du moteur avant de travailler sur différentes options de réglages avec certaines idées intéressantes et d’autres moins. »

« Nous pouvons être très satisfaits de la fiabilité du moteur puisque nous n’avons utilisé qu’un groupe propulseur, et notre client McLaren aussi, sur l’ensemble des six journées. »

« Notre niveau de performance absolue correspond à ce que nous attendions des gains hivernaux, et il s’agit d’un signe positif sur la corrélation entre nos installations et la piste, un aspect qui sera crucial dans le plan de développement très agressif que nous avons mis en place. »

« Enfin, notre compétitivité dans un peloton extrêmement disputé est actuellement très difficile à évaluer, mais nous avons hâte de reprendre les débats. »

Williams convaincue que Mercedes résoudra ses problèmes de fiabilité avant le début de la saison

L’équipe Williams a été très impactée par des problèmes survenus sur le moteur Mercedes au cours des six jours de tests à Barcelone.

Au cours des six jours de tests hivernaux, l’équipe Williams a dû remplacer deux unités de puissance sur sa monoplace, ce qui lui a fait perdre un temps de roulage précieux.

Claire Williams, la patronne de l’écurie britannique, espère que Mercedes sera en mesure de régler ses problèmes de fiabilité avant que la saison 2020 ne débute dans quinze jours en Australie.

« Nous avons eu une période très chargée à Barcelone. Tout le monde dans l’équipe, ici et à l’usine, a fait un travail fantastique pour s’assurer que nous puissions terminer la majorité de notre programme prévu. » explique Claire Williams, la patronne de l’équipe.

« Malheureusement, certains de nos plans de course ont été affectés par des problèmes de fiabilité du moteur et qui se sont matérialisés au cours des six jours et qui ont principalement affecté le fonctionnement de Nicholas [Latifi], mais nous sommes convaincus que Mercedes HPP les résoudra avant de courir. »

« C’est encore tôt, mais la voiture est certainement meilleure que l’année dernière et c’est ce que nous voulions démontrer, que nous pouvons progresser. »

 » Nous avons maintenant le temps de parcourir toutes les données que nous avons recueillies afin de nous assurer que nous avons la configuration optimale pour Melbourne. »

« Nous continuerons à nous battre pour apporter une amélioration continue à la voiture et nous attendons avec impatience de la voir prendre la piste en Australie. »

Les meilleurs temps de chaque pilote à Barcelone

Voici les meilleurs temps signés par chaque pilote au cours des six journées de tests qui ont eu lieu sur le circuit de Barcelone en Espagne.

Avec un meilleur temps signé en 1.15.732 lors de la première semaine des essais hivernaux, c’est bien le pilote Mercedes Valtteri Bottas qui a été le plus rapide sur la piste catalane durant ces six journées.

Le pilote finlandais a signé son chrono avec des pneus C5 montés sur sa Mercedes W1, soit les plus Tendres de la gamme Pirelli.

En seconde position, on retrouve le pilote Red Bull Max Verstappen, qui a signé son meilleur chrono le dernier jour des essais sur des gommes C4 [un cran en dessous du C5].

Daniel Ricciardo pour sa part a signé son meilleur temps ce vendredi à Barcelone avec les gommes C5 montés sur sa Renault. Le pilote australien est le troisième homme le plus rapide de ces essais hivernaux.

En lanterne rouge de ce classement, on retrouve Lando Norris et sa McLaren qui était équipée de pneus C3 lorsque le Britannique a signé son meilleur temps cette semaine.

Vous l’avez compris, même en regardant les meilleurs temps de chaque pilote, il est totalement impossible d’établir la moindre hiérarchie après ces six journées de tests à Barcelone.

Il vous faudra donc bien attendre Melbourne pour connaître la vraie hiérarchie de la grille 2020, à moins qu’un orage n’éclate pendant les qualifications du Grand Prix d’Australie, ce qui reporterait l’échéance au Grand Prix de Bahreïn, à moins que ce dernier soit annulé en raison du coronavirus…

Les meilleurs temps de chaque pilote à Barcelone

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McLaren a connu ses « meilleurs essais hivernaux » depuis un certain temps

Le directeur de l’équipe McLaren estime que son écurie a connu les meilleurs essais de pré-saison depuis un certain temps.

L’équipe McLaren termine ces essais hivernaux sur un sentiment positif avec une monoplace compétitive et surtout une fiabilité remarquable.

« Les essais de pré-saison 2020 sont désormais terminés. La deuxième semaine de test a été bonne et productive pour nous, avec de nombreux tours parcourus. » explique Andreas Seidl, le team principal de l’équipe McLaren.

« Nous avons introduit un certain nombre de nouvelles mises à jour sur la voiture tout au long de la semaine qui ont fonctionné comme prévu. Les conditions ont varié au cours des quelques jours, notamment en termes de vent, mais cela nous a donné de bonnes variations de données. »

« Ces tests sont les meilleurs pour McLaren depuis un certain temps, avec une grande fiabilité nous permettant de terminer notre programme comme prévu et de collecter des informations précieuses pour l’analyse. »

« Nous nous dirigeons vers Melbourne en nous sentant préparés pour le début de la saison, avec de bonnes informations sur les domaines que nous devons développer et une bonne compréhension du travail à faire. »

« Nous savions en venant ici que 2020 s’annonçait comme une saison compétitive. Ce test ne fait que renforcer cela. »

« La compétition est si serrée et les fans peuvent s’attendre à une bataille serrée et passionnante – ce sera une excellente saison à regarder. »

« Merci à toute l’équipe, ici à Barcelone et à l’usine. Leur travail acharné au cours de l’hiver nous a permis de terminer ces solides tests de pré-saison. Merci également à Renault pour ses efforts et son soutien continu. Enfin, merci à Carlos et Lando pour leur engagement tout au long de l’hiver et de la pré-saison. »

Alfa Romeo se sent « préparée » pour débuter la saison 2020

Avec 115 tours bouclés lors de cette dernière journée de tests à Barcelone, l’équipe Alfa Romeo se sent prête pour attaquer la saison 2020 de F1.

Ce vendredi à Barcelone, Kimi Raikkonen a limé le bitume du circuit catalan avec son Alfa Romeo C39 et a terminé la journée avec 115 tours au compteur.

Pour l’équipe suisse, la C39 possède déjà une très bonne base pour débuter la saison 2020 et l’écurie basée à Hinwil s’est même payée le luxe de mettre un terme à sa journée de travail 45 minutes avant la fin officielle des essais ce vendredi, c’est dire à quel point Alfa Romeo est en confiance.

« Nous pouvons regarder les deux dernières semaines avec satisfaction pour un travail bien fait, même si nous sommes pleinement conscients que la vraie tâche nous attend encore. » explique Jan Monchaux, directeur technique chez Alfa Romeo.

« Au cours de ces deux tests, nous avons acquis une bonne compréhension de la C39 et nous nous sentons préparés pour le début de la saison. »

« Nous avons terminé presque tous les éléments de notre liste de tests, c’est ce que nous avions décidé de faire avant même de regarder les performances, et nous pouvons maintenant nous réjouir d’avoir mis la touche finale à la voiture avant de prendre l’avion pour l’Australie. »

Racing Point en a beaucoup appris sur sa RP20

L’équipe Racing Point en a beaucoup appris sur sa nouvelle monoplace au cours de ces six journées d’essais hivernaux en Espagne.

L’équipe Racing Point, qui a fait couler beaucoup d’encre avec sa monoplace ressemblant comme deux gouttes d’eau à la Mercedes de la saison 2019, se félicite d’avoir connu des tests très productifs.

« Globalement, l’hiver a été positif pour nous. Comme avec Lance hier, Sergio ne s’est pas trompé de pied aujourd’hui. Entre eux, ils nous ont aidés à traverser un programme de test très chargé au cours des six jours – ce qui n’a pas toujours été facile avec le temps. » nous explique Tom McCullough, directeur de la performance chez Racing Point.

« Nous avons passé la matinée [vendredi] à terminer notre travail d’optimisation sur la base des connaissances que nous avons acquises jusqu’à présent sur la voiture. »

« L’intensité du vent moins forte a certainement facilité la compréhension de ce que nous regardions par rapport aux conditions difficiles d’hier. Alors que nous avons eu un petit problème technique à la fin de la séance du matin, qui était dû à un défaut électrique. »

« Bien que cela ne soit pas une préoccupation majeure, nous avons choisi de procéder à des vérifications de précaution – car il est important de comprendre et de régler ces problèmes avant de partir en course – ce qui nous ont malheureusement coûté un peu de roulage sur les pneus plus tendres. »

« L’après-midi nous étions concentrés sur les performances sur les longs relais – mettre en pratique l’équilibre de notre voiture et le travail de configuration des jours précédents – avec des commentaires positifs de Sergio pour terminer le test. »

« Nous avons beaucoup appris sur le RP20 au cours des deux dernières semaines. Il s’agit maintenant de s’assurer que nous utilisons au mieux ces données avant les courses d’ouverture. »

« L’hiver a été chargé pour tout le monde et nous sommes maintenant sur le chemin de retour et à l’usine, avec de longues heures et un travail incroyable en coulisses. Un grand merci à chacun des membres de l’équipe. »

Plus de 7000 kilomètres pour le moteur Honda « sans problème majeur »

Le directeur technique de Honda se félicite du kilométrage important bouclé par le moteur Honda au cours de ces six journées de tests à Barcelone.

Après six jours d’essais hivernaux, le moteur Honda monté à l’arrière de l’AlphaTauri et de la Red Bull aura bouclé pas moins de 1500 tours de circuit à Barcelone, soit l’équivalent de 7200 kilomètres.

Au cours de ces six journées de tests, le moteur Honda aura fait preuve d’une fiabilité remarquable, même s’il faudra noter un petit souci au niveau des buses d’injection et qui aura bloqué les deux monoplaces au garage durant trois heures cette semaine.

Malgré cela, le motoriste nippon se félicite d’avoir pu boucler autant de kilomètres cet hiver et va désormais s’empresser d’analyser toutes les données avant Melbourne.

« Six journées de tests hivernaux sont désormais terminées et nous avons pu passer au travers sans problème majeur, effectuant un bon nombre de tours avec les deux équipes. » explique Toyoharu Tanabe, le directeur technique de Honda.

« Dans l’ensemble, ce fut une session très positive, passant par de nombreux tests différents sur le PU et nous permettant de rassembler beaucoup de données. »

« 769 tours avec la Scuderia AlphaTauri et 780 tours avec Aston Martin Red Bull Racing représentent 1 549 tours et 7 211 km au total pour Honda et c’est un kilométrage tout à fait respectable. »

« Il est trop tôt pour parler de la compétitivité des deux équipes car tout le monde a exécuté différents programmes dans des conditions variées, telles que la température de la piste, le vent, l’humidité, qui ont tous un impact significatif sur la F1 moderne. »

« Mais on peut dire que c’était une bonne préparation pour le début de saison. Maintenant, nous allons passer en revue les données et les PU eux-mêmes que nous avons exécutés au cours de ces 6 jours et ce travail se poursuivra jusqu’à la toute dernière minute avant la course d’ouverture. »

« Il ne reste que 16 jours avant de courir à Melbourne. Nous visons à démarrer la saison en bonne forme. » conclut Tanabe.

La FIA a passé un accord « secret » avec Ferrari pour améliorer la surveillance des moteurs

La FIA a annoncé ce vendredi avoir conclu un accord avec la Scuderia Ferrari pour améliorer la surveillance des unités de puissance en F1.

Après avoir mené des investigations techniques approfondies, la FIA a annoncé avoir terminé son analyse sur le fonctionnement du moteur Ferrari qui avait été tant montré du doigt par les rivaux la saison dernière.

On se souvient qu’en 2019 Ferrari était soupçonnée de triche par ses concurrents [Red Bull], qui estimaient que l’équipe italienne enfreignait la réglementation sur le débit de carburant.

Selon Red Bull, cela aurait permis à Ferrari de gagner de la puissance moteur et d’afficher une vitesse de ponte insolente dans les lignes droites.

La FIA a donc décidé d’envoyer des directives techniques à toutes les équipes pour leur rappeler la réglementation en vigueur, mais les doutes subsistaient toujours concernant le moteur de la Scuderia Ferrari.

La Fédération Internationale de l’automobile a donc décidé de lancer ses propres investigations techniques sur le moteur Ferrari et a convenu avec l’écurie italienne d’un certain nombre d’engagements techniques pour améliorer la surveillance des unités de puissance à partir de cette saison.

Les accords passés entre la FIA et Ferrari resteront cependant secrets : « La FIA et la Scuderia Ferrari ont convenu d’un certain nombre d’engagements techniques qui amélioreront la surveillance de toutes les unités de puissance de Formule 1 pour les prochaines saisons et des championnats et aideront la FIA dans d’autres tâches réglementaires en Formule 1 et dans ses activités de recherche sur les émissions de carbone et carburants durables. » a annoncé la FIA ce vendredi à Barcelone.

« Après des investigations techniques approfondies, la FIA a terminé son analyse du fonctionnement du moteur de la Scuderia Ferrari et est parvenue à un accord avec l’équipe. Les détails de l’accord resteront entre les parties. »