Vers une période de pause prolongée en F1 selon Fred Vasseur

Fred Vasseur estime que la période de pause forcée à laquelle les équipes sont confrontées pourraient être rallongée.

Selon le directeur de l’équipe Alfa Romeo Racing, la propagation du coronavirus en Europe et en Angleterre pourrait retarder davantage la reprise [ou tout du moins le début] de la saison 2020 de Formule 1.

Pour Fred Vasseur, les équipes pourraient être obligées de maintenir leurs usines fermées au moins jusqu’au mois de juin, alors que la pause estivale décalée au mois de mars/avril devrait se terminer d’ici la mi-avril.

“Selon l’évolution de la situation en Angleterre et en Italie, la période de pause actuelle pourrait être prolongée.” estime le directeur de l’équipe Alfa Romeo Racing.

“Le monde ne nous regarde pas. Pour le dire clairement, nous ne sommes pas particulièrement utiles à la société dans un moment comme celui-ci. La Formule 1 doit rester utile et calme.”

“Tant que les gens tomberont malades, il ne sera sans doute pas possible de retourner sur la piste pour tourner.”

Officiellement, la Formule 1 compte débuter la campagne 2020 le 14 juin au Canada sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal.

Coronavirus : Ferrari fait don d’une ambulance toute neuve

Ferrari a tenu à remercier le personnel soignant en offrant une ambulance neuve à la société de santé locale de la ville de Modéne en Italie.

Il y a quelques jours, Ferrari, en collaboration avec les autres sociétés gérées par la famille Agnelli, a fait un don de 10 millions d’euros au département de la protection civile, afin d’aider dans la lutte contre l’épidémie de coronavirus en Italie.

Aujourd’hui, la firme italienne a fait don d’une ambulance flambant neuve en signe de reconnaissance pour le travail effectué par le personnel soignant depuis plusieurs semaines maintenant.

“En signe de reconnaissance pour les heures supplémentaires que font quotidiennement les médecins, les infirmières et les bénévoles: Ferrari a fait don d’une ambulance à la société USL Modena pour aider à lutter contre le coronavirus.” a indiqué Ferrari.

“Nous sommes tous unis dans la lutte contre cette pandémie avec l’ensemble de la communauté médicale.”

L’usine de Ferrari à Maranello a été fermée le 19 mars pour une période de 21 jours consécutifs [réouverture prévue le 8 avril] afin de respecter le délai obligatoire de fermeture de l’usine imposé par la FIA dans le cadre de la fermeture annuelle du mois d’août [qui a été déplacée et rallongée à mars/avril].

Lando Norris va devoir se raser la tête après avoir récolté 12 000 $

Lando Norris a accepté de se raser la tête après avoir recueilli plus de 10 000 $ pour une œuvre caritative dans le cadre d’un événement en ligne organisé ce week-end.

Le pilote McLaren avait fait la promesse à ses téléspectateurs de se raser la tête s’il arrivait à recueillir au moins 10 000 $ avant la fin de la nuit.

L’objectif a été largement atteint pour Lando Norris puisque le compteur affichait près de 12 000 $ à la fin du live, obligeant le Britannique à tenir sa promesse.

“Merci à tous mes téléspectateurs d’avoir collecté plus de 12 000 $ d’ici la fin de la soirée pour #TwitchStreamAid et la lutte contre le Covid-19.” a écrit Norris sur son compte Twitter.

“Je dois cependant me couper tous les cheveux maintenant” , a-t-il poursuivi, ayant accepté de le faire s’il collectait 10 000 $.

Ricciardo pense que la F1 a pris des risques dès les essais hivernaux

Daniel Ricciardo admet qu’il était soulagé que le Grand Prix d’Australie ait été annulé à la dernière minute, affirmant que la F1 avait “joué avec le feu”.

Daniel Ricciardo admet avec un peu de recul que la Formule 1 a pris de gros risques en envoyant toutes ses troupes à Melbourne pour la première manche de la saison 2020.

“J’ai vraiment eu une vision limitée parce que Melbourne est une course toujours très animée et chaotique.” explique Daniel Ricciardo à The Age.

“Je n’avais pas trop réfléchi à l’ensemble de la situation avec le coronavirus, mais au fond, j’avais quelques inquiétudes et nous avons vraiment joué avec le feu.”

“Vous rejouez chaque action que vous avez faites, à qui vous avez parlé, où vous étiez…c’était vraiment facile de devenir paranoïaque.”

“Une fois que nous nous rapprochions de la course et quand on voyait ce qui se passait dans d’autres sports comme la NBA [qui a décidé de suspendre la saison], je me disais vraiment que nous ne devrions pas le faire.”

“De l’extérieur, il est facile de dire [cela aurait pu être mieux géré], mais même en étant de l’intérieur…je serais naïf si je disais que j’étais au courant de tout ce qui se passait parce si peu d’entre-nous le savaient.”

“Nous étions tous déçus que cela n’ait pas lieu, et c’est vraiment dommage pour ceux qui y travaillent, les fans, les gens qui voulaient le regarder à la télé, mais c’était à 100% la bonne décision.”

Le pilote Renault estime que le sport a commencé à prendre des risques dès les essais hivernaux où toutes les équipes et médias se sont réunis durant six journées à la fin du mois de février à Barcelone en Espagne.

“Même quelques semaines plus tôt, nous étions tous à Barcelone lors des tests [de pré-saison], il n’y avait aucune restriction, généralement tout le monde a un rhume à cette époque de l’année en Europe…”

Dès l’annonce de l’annulation du Grand Prix d’Australie le vendredi matin, Daniel Ricciardo a appelé quelques pilotes pour voir ce qu’ils comptaient faire et a ensuite pris la décision de retourner à dans sa ville natale de Perth où il s’était entraîné durant les quelques jours qui ont précédé le GP d’Australie.

“L’une des personnes avec qui j’ai parlé a été Max [Verstappen] juste pour voir ce qu’il allait faire. Pour moi, une fois que l’annulation a été officialisée, je voulais juste partir le plus tôt possible avant que cela ne devienne problématique.”

“Je voulais aussi avoir une idée de ce que les autres pilotes comptaient faire avant de sauter dans un avion.”

“L’idée était de rentrer à Perth où j’ai de la famille et c’était logique de revenir là où j’étais avant Melbourne parce que j’avais encore des affaires sur place. Je ne voulais pas prendre de risques à aller ailleurs.”

“Le dimanche le jour de la course a été très étrange parce que j’étais chez moi et je me suis dit ‘je devrais être dans une voiture de F1 en ce moment’.”

Covid-19 : Marko a voulu miser sur l’immunité collective pour ses pilotes

Helmut Marko a envisagé la mise en place d’un camp d’entrainement pour les pilotes Red Bull et dans lequel ils auraient pu contracter le virus du Covid-19.

Le consultant Motorsport de Red Bull Racing a lancé l’idée d’un camp d’entrainement pour les pilotes Red Bull et AlphaTauri, ainsi que pour les jeunes pilotes de la filière Red Bull.

Selon Marko, ce camp aurait été l’endroit idéal pour que tous ses pilotes contractent le virus du Covid-19, l’Autrichien misant sur l’immunité collective pour combattre cette épidémie.

L’idée semble complétement folle, mais elle a pourtant bien été envisagée par le Dr Helmut Marko, et comme l’on pourrait s’en douter, elle n’a pas reçu l’enthousiasme escompté.

“Nous avons quatre pilotes de Formule 1 et huit ou dix juniors. L’idée était donc d’organiser un camp où nous aurions pu combler ce temps mort mentalement et physiquement.” explique le Dr Marko à l’ORF.

“Cela aurait été le moment idéal pour que l’infection se produise. Ce sont tous des jeunes hommes en excellente santé.”

“Ils auraient alors été préparés pour le moment où la saison débutait, et on pourrait être prêt pour ce qui sera probablement un championnat très dur une fois qu’il commencera. Mais cela a été discuté en petit groupe et ça n’a pas été reçu positivement.” souligne Marko.

Helmut Marko a lui-même révélé qu’il avait certainement été infecté par le virus au mois de février : “ À la mi-février, j’ai eu un gros rhume avec une forte toux. Cela a duré dix jours, ce qui était inhabituellement long pour moi. Aujourd’hui, je suis presque certain que la cause était le virus.”

Pendant le vol de retour d’Australie j’ai survécu à l’escale à l’aéroport de Dubaï. Là, des dizaines de milliers de personnes de toutes les nations se sont rassemblées dans un espace confiné.”

Des gens crachaient, se bousculaient et pouvaient accidentellement vous toucher. Pour moi, c’était le Hotspot ultime du coronavirus où vous auriez pu être infecté sauf si vous étiez déjà résistant.”

Si c’est le cas, cela montrerait que même les personnes âgées peuvent survivre à cette maladie. Il serait donc important d’avoir moins de panique et de faire face à la pandémie de manière beaucoup plus rationnelle.”

Même Max Verstappen est terrifié d’être infecté. Bien que, contrairement à moi, il n’appartienne vraiment pas au groupe à risque.”

Je lui ai dit ça aussi, il faut le voir pragmatiquement à sa place. Il devrait avoir le virus maintenant pour être résistant plus tard.”

2020 sera le moment idéal pour tester de nouveaux formats de week-end

Le team principal de l’équipe Haas estime que la situation inédite dans laquelle se trouve la F1 offrira quelques opportunités.

Après le report du début de la saison 2020 en raison de l’épidémie de coronavirus, la Formule 1 va devoir aménager un nouveau calendrier d’ici la fin de l’année, alors l’idée de terminer la campagne 2020 au mois de janvier 2021 a déjà été mise sur la table.

Jusqu’à présent, huit courses ont été reportées [dont deux ont été annulées entre-temps], ce qui veut dire que la saison débuterait au Canada le 14 juin.

Guenther Steiner, le team principal de l’équipe Haas, a insisté sur le fait que la Formule 1 va devoir profiter de cette situation inédite pour tester des nouvelles choses, notamment l’introduction de nouveaux formats de week-end.

“Nous travaillons à transformer certaines courses en événement de deux jours au lieu de trois. Tout est en cours, mais il y a tellement de questions sans réponse.” explique Steiner.

“Beaucoup de conseils sont donnés en arrière plan sur ce qui est possible de faire et ce qui ne l’est pas.”

“Il y a aura certainement quelques formats qui seront nouveaux, parce que nous sommes obligés de le faire, mais cela nous donnera l’occasion de voir s’ils sont meilleurs ou pas.”

“Si quelque chose ne fonctionne pas, nous saurons qu’il ne faut pas le faire à l’avenir. Il y aura certaines opportunités qui n’existeraient pas autrement, donc, nous devons essayer certaines choses.”

Rappelons que le PDG de la F1, Chase Carey, a récemment indiqué qu’il souhaitait mettre en place une saison 2020 composée entre 15 et 18 courses.

Le GP de France envisage quatre scénarios en raison de la crise sanitaire

Les organisateurs du GP de France pourraient décider de réduire la taille de l’événement cette année en fonction de l’évolution de la crise sanitaire.

La Formule 1 a déjà reporté huit courses en ce début d’année en raison de l’épidémie de coronavirus, et en l’état actuel des choses, la saison 2020 devrait débuter le 14 juin au Canada sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal.

Le problème est que le tracé Gilles Villeneuve est un tracé temporaire, ce qui demande aux organisateurs un certain temps pour la mise en place des tribunes, infrastructures, etc… Un problème que n’a pas le Grand Prix de France qui est programmé juste après le Canada le week-end du 28 juin.

Dans ce contexte si particulier, la saison 2020 pourrait bien débuter en France sur le tracé Paul Ricard qui se prépare tout doucement en ayant déjà planifié quatre scénarios possibles pour l’édition 2020 du Grand Prix de France.

“Nous prévoyons quatre scénarios qui sont: le report, l’annulation, le statu quo – vous devez le faire parce que c’est quelques mois de travail pour organiser une course – et un quatrième scénario qui est de réduire la taille du grand prix.” explique Eric Boullier, directeur du Grand Prix de France, à Racer.

L’un des points positifs pour le Grand Prix de France est que le tracé du Paul Ricard est un circuit permanent, ce qui réduit considérablement le temps nécéssaire aux équipes de l’organisation pour préparer l’événement.

“Pour être honnête avec vous, la différence avec un circuit urbain, c’est que nous n’avons pas à construire une piste dans les villes.” souligne Boullier.

“Néanmoins, nous avons nos propres délais, mais ce ne sont pas des délais qui arrêteraient le projet. Nous pourrions aller jusqu’au 20 juin [le GP est programmé le 28 juin] et voir si nous devons annuler ou pas.”

“Mais sur le plan opérationnel, nous devrons peut-être réduire la capacité à un moment donné, car nous n’aurons plus assez de temps pour construire suffisamment de tribunes, par exemple. C’est donc notre seule limitation, mais nous n’avons pas de date limite précise, disons.”

“Si nécessaire, en fonction du niveau de vente des billets, nous pouvons ajuster la capacité du grand prix en faisant une prédiction.”

“C’est un délai interne car c’est une décision que nous devons prendre quelques semaines avant le grand prix, alors que nous savons physiquement que l’entreprise qui construit les tribunes a besoin de X semaines.”

“Donc, X semaines avant le grand prix, nous devons décider si nous avons besoin de ces tribunes ou non.”

A ce stade, Eric Boullier reste tout de même optimiste : “Pour être honnête, rien n’a vraiment été discuté à ce stade, car c’est tellement imprévisible, nous verrons dans trois mois.”

Le département haute performance de Mercedes se mobilise contre le coronavirus

Le département haute performance de l’équipe Mercedes redouble d’efforts pour construire en un temps record des dispositifs médicaux.

Face à la crise sanitaire mondiale, plusieurs équipes de F1 unissent leurs forces pour venir en aide aux médecins en développant des respirateurs qui permettront à réanimer les patients positifs au Covid-19.

Certains patients qui ont été testés positifs pour le coronavirus développent des difficultés respiratoires et donc l’augmentation de la disponibilité des respirateurs a été identifiée comme une priorité élevée par l’OMS.

La Formule 1 a donc décidé de lancer le “Projet Pitlane” qui regroupe sept équipes de la grille basées au Royaume Uni [Mercedes, Red Bull Racing, Williams, Renault, McLaren, Haas et Racing Point] qui apporteront leur soutien technique et technologique aux médecins.

En parallèle de ce projet, les ingénieurs de l’University College de Londres ont déjà travaillé avec des cliniciens de l’UCLH et des ingénieurs de l’équipe Mercedes  pour construire un dispositif, qui fournit de l’oxygène aux poumons sans avoir besoin d’un respirateur.

Quarante des nouveaux appareils CPAP ont été livrés à l’ULCH et à trois autres hôpitaux de Londres.

“Ces appareils sont à mi-chemin entre un simple masque à oxygène et une ventilation mécanique invasive qui nécessite la sédation des patients.” explique le professeur Mervyn Singer, consultant en soins intensifs à l’UCLH.

“Ils contribueront à sauver des vies en garantissant que les ventilateurs, une ressource limitée, ne sont utilisés que pour les personnes les plus gravement malades.”

“La communauté de la Formule 1 a montré une réponse impressionnante à l’appel au soutien … nous sommes fiers de mettre nos ressources au service de l’UCL pour livrer le projet CPAP conforme aux normes les plus élevées et dans les délais les plus brefs.” a ajouté Andy Cowell, directeur général de Mercedes HPP.

Steiner admet que la F1 a commis une erreur en se rendant en Australie

Avec un peu de recul, le patron de l’équipe Haas admet qu’il ne fallait pas se rendre en Australie en début d’année.

Alors que la crise sanitaire mondiale était en train de prendre une ampleur sans précédent, la Formule 1 a tout de même décidé de débuter sa saison 2020 comme si de rien n’était en Australie dans la ville de Melbourne.

Au moment où toutes les équipes arrivaient à Melbourne, l’Australie comptait très peu de cas positifs au Covid-19, et c’est bien le paddock de la F1 – avec un cas positif chez McLaren – qui a forcé les organisateurs, la F1 et la FIA à prendre la décision d’annuler l’épreuve à la dernière minute.

Pour le team principal de l’équipe Haas, il semble désormais évident que la F1 a commis une erreur en envoyant tout le paddock en Australie.

“Pour ma part, je suis arrivé en Australie le dimanche – trois jours avant que nous commencions habituellement à travailler en piste – et le dimanche, il n’y avait aucun problème avec le coronavirus en Australie.” explique Steiner à AMUS.

“Le problème est arrivé d’un autre pays et, trois jours plus tard, c’était un monde complétement différent.”

“[organiser] un tel Grand Prix demande un certain délai et nous ne pouvions pas le savoir six semaines à l’avance. Désormais, nous sommes tous plus intelligents et rétrospectivement je pense que ce n’était pas la bonne décision [d’y aller].”

“Mais nous étions là pour faire les choses et non pas pour ne pas les faire. Dans notre business, ça avance toujours. C’est pour cela qu’ils nous ont dit que s’il y avait une chance, nous l’essayerons.”

“Nous avons essayé, malheureusement ça a mal tourné. Nous avons nous-mêmes subi des dommages financiers.”

Selon Ecclestone, la F1 est face à la plus grande menace de son histoire avec le Covid-19

Bernie Ecclestone estime que l’épidémie de Covid-19 est la plus grande menace que la Formule 1 n’ait jamais connue.

Pour le moment, la Formule 1 a dû reporter les huit premières courses de la saison 2020 [dont deux ont été annulées] et d’autres Grands Prix pourraient encore subir le même sort d’ici la fin du mois de juin.

Interrogé pour savoir s’il considérait que cette épidémie de Covid-19 était la plus grande menace que la catégorie reine n’ait jamais connue jusqu’à présent, Bernie Ecclestone répond : “Oui ça l’est !”

“Il faudra environ six mois pour régler cette pandémie et, même s’il n’y a plus de problème, il ne sera pas facile pour la Formule 1 d’organiser des courses.” explique Bernie Ecclestone au Dailymail.

“Ce n’est pas comme semer une graine, il y aura énormément de choses à faire. Il faudra faire prendre quelques risques aux promoteurs afin qu’ils organisent des événements sans vraiment savoir s’ils vont attirer du public ou non.”

“Vous ne pouvez pas non plus organiser une course s’il fait -10° et les gens planifient généralement ce qu’ils vont faire. Ils ne se réveillent pas un jour en se disant : ‘allons à Silverstone ou ailleurs’.”

“Et dans le cas où tout cela se remet dans l’ordre, vous allez avoir besoin de participants. La question est la suivante : ‘seront-ils encore vivants et performants ?’.”

“Dans le cas d’une petite équipe comme Williams, ils ont du personnel à payer et des factures à payer et ce n’est pas facile pour eux s’ils ne tirent plus aucun revenu de la course.”

L’ancien grand argentier de la F1 rappelle également que les temps ont changé et qu’une équipe en difficulté financière n’aura peut-être plus aucune aide de la part de la F1.

“Autrefois, quand les gens n’avaient pas une masse salariale aussi importante et qu’ils avaient des problèmes, je les sauvais toujours. Ils avaient toujours le temps de me rembourser, et parfois, on oubliait même de récupérer [l’argent]. Maintenant, c’est une échelle différente.”

Vettel : “je veux toujours comprendre comment les choses fonctionnent”

Sebastian Vettel n’écarte pas l’idée de débuter une seconde carrière professionnelle une fois qu’il aura décidé de prendre sa retraite du sport.

Le pilote allemand a rejoint la Scuderia Ferrari en 2015 après avoir remporté ses quatre titres mondiaux avec Red Bull Racing.

En 2020, Vettel fera toujours équipe avec le jeune monégasque Charles Leclerc, mais le contrat de l’Allemand arrive à son terme à la fin de l’année.

On ne sait pas pour l’instant si Sebastian Vettel continuera en Formule 1 pour quelques années encore, mais en tout cas, le quadruple champion du monde n’écarte pas l’idée d’une reconversion dans l’ingénierie après sa carrière de pilote.

“Avant de débuter ma carrière professionnelle et après avoir obtenu mon diplôme d’études secondaires, j’avais prévu d’aller à l’université pour étudier le génie mécanique.” a expliqué Sebastian Vettel dans une vidéo publiée par Ferrari.

“Je peux donc imaginer cela [une reconversion], et c’est certainement un domaine qui me fascine. Je veux toujours comprendre comment les choses fonctionnent et ce qui se passe dans et autour de notre voiture. Donc, je pourrais y penser pour l’avenir.”

Cette semaine, la presse italienne a affirmé que la Scuderia Ferrari avait offert un nouveau contrat d’une année à Sebastian Vettel pour 2021…

Abiteboul estime qu’un retour de Renault en Formule E serait trop risqué

Cyril Abiteboul, directeur général de Renault Sport Racing, voit le retour de Renault en Formule E comme très peu probable.

Renault F1 a été l’un des premiers constructeurs à parier sur la Formule E en 2014 et a accompagné cette nouvelle catégorie 100% électrique pendant quatre années, mais décidera finalement d’opérer un virage stratégique en concentrant toutes ses ressources sur son équipe de F1 à partir de 2018.

Interrogé pour savoir si un retour en Formule E était à l’étude du côté de chez Renault, Cyril Abiteboul estime que les risques sont trop élevés pour un constructeur.

“C’est un risque [d’y retourner] si vous n’êtes pas capable de jouer au niveau approprié – un risque énorme.” explique Cyril Abiteboul à Autocar.

“Déjà en F1 nous sommes critiqués parce que nous avions du mal à nous battre pour la quatrième place l’année dernière et c’est ce que nous chercherons à faire cette année.”

“Mais terminer P4 est tout un exploit. Il existe un certain nombre de marques, y compris les plus établies et avec des finances solides, qui n’osent même pas se lancer en F1 à cause du risque associé.”

Lorsqu’on lui demande s’il pense que la Formule 1 deviendra tout électrique un jour, Cyril Abiteboul répond : “Pour moi, ce n’est pas une étape pour la F1.”

“Nous avons besoin d’une densité d’énergie suffisante pour courir 300 kilomètres à un niveau de performance très élevé.”

“A l’heure actuelle, rien en termes de technologie de batterie ne peut offrir la même densité d’énergie. Je pense que l’électrification et le moteur à combustion interne sont complémentaires et ne s’opposent pas.”

Mika Salo : “les pilotes doivent s’adapter à la situation et se reposer”

Le Finlandais Mika Salo estime que les pilotes et personnels des équipes doivent profiter au maximum de leurs vacances forcées avant d’attaquer une saison intense.

Après les annulations et les reports de ces dernières semaines, le championnat du monde de Formule 1 devrait commencer à Montréal, mais d’autres reports ou annulations ne sont pas exclus, comme annoncé par Chase Carey, PDG de la F1, il y a quelques jours.

Il y a d’ailleurs la possibilité qu’un très grand nombre de courses soient disputées en seulement six mois, le PDG de la Formule 1 ayant annoncé un calendrier probable composé de quinze courses au minimum.

Cette solution pourrait plaire à certains et mécontenter d’autres, mais au final, il faudra s’adapter à la situation si particulière rencontrée par la catégorie reine cette saison.

Le pilote Haas Kevin Magnussen a récemment déclaré qu’une saison de 18 courses en seulement six mois serait une folie : “Cela me semble fou d’avoir 18 courses en six mois.” a déclaré le Danois.

“Mais s’il en est ainsi, nous verrons nos familles à Noël. Je ne peux pas dire si c’est faisable ou non, mais cela semble vraiment brutal.”

Mais pour Mika Salo, les pilotes n’auront pas d’autre choix que de se plier aux règles imposées par la F1 et devront profiter au maximum de leur “congés forcés” pour se reposer et revenir en pleine forme dès la reprise.

“Je suppose qu’il n’y a pas d’autre choix.” a déclaré Salo à C More. “Les pilotes ont signé des contrats avec Liberty Media, qui est libre de terminer la saison comme bon lui semble.”

“22 courses ont été programmées et ils vont devoir essayer d’en faire le plus possible. Tout le monde devra s’adapter, ce sera difficile. Mais en ce moment, ils sont tous en vacances prolongées, donc il vaut mieux se reposer maintenant.”

Sebastian Vettel : “ne sous-estimez pas la situation, soyez responsables”

Le pilote Ferrari Sebastian Vettel a invité ses fans à respecter scrupuleusement les consignes données par les divers gouvernements face à l’épidémie de coronavirus.

Le quadruple champion du monde de Formule 1 Sebastian Vettel ne communique que très peu en dehors des week-ends de Grand Prix, mais le pilote allemand a accepté de répondre à quelques questions posées par ses fans sur Twitter.

Complètement absent des réseaux sociaux, le coéquipier de Charles Leclerc a tout de même joué le jeu lorsque son équipe lui a demandé de répondre à ses fans en vidéo.

En pleine pandémie de covid-19, le pilote Ferrari a surtout profité de l’occasion pour passer un message fort à tous ses fans.

“Je ne pense pas que je puisse donner à qui que ce soit des conseils. Prenez simplement la situation au sérieux, prenez soin de vous.” a déclaré le quadruple champion du monde de F1.

“Gardez vos distances, lavez-vous les mains ! Je pense que la chose la plus importante est de respecter les autres en gardant vos distances. Ne sous-estimez surtout pas la situation, prenez-là au sérieux et soyez responsables !”

La vidéo de Sebastian Vettel

Binotto assure que Ferrari n’aurait en aucun cas couru à Melbourne

Mattia Binotto assure que la Scuderia Ferrari n’aurait jamais couru à Melbourne en raison de l’épidémie de coronavirus.

Au Grand Prix d’Australie 2020, un cas de covid-19 a été déclaré dans le paddock [un employé McLaren], ce qui a obligé la Formule 1 à annuler au dernier moment la première manche de la saison 2020.

Mais jusqu’à la dernière minute [deux heures avant les EL1], personne ne savait encore si le Grand Prix d’Australie allait avoir lieu ou pas.

Les équipes et la FIA, en concertation avec la F1, se sont donc réunies pour discuter de la situation et ont lancé un vote pour savoir quelle équipe souhaitait tout de même rouler.

Lorsqu’on lui demande si la Scuderia Ferrari aurait pu rouler à Melbourne, le directeur de l’équipe italienne révèle que la décision de ne pas courir chez Ferrari a été prise la veille de l’annulation officielle et qu’en aucun cas, l’équipe Ferrari n’aurait pris la piste.

“La nuit avant le Grand Prix d’Australie a été caractérisée par de nombreuses discussions et notre décision a été de ne pas participer.” explique Binotto à Sky Sports.

“Ferrari n’aurait en aucun cas couru. La santé est primordiale et lorsque la nouvelle que nous n’allions pas courir est devenue officielle, nous avons pris les dispositions pour rentrer chez nous dès que possible.”

Comment vont les pilotes ?

“Notre équipe connaît une situation particulière, après l’Australie, nous avons fermé notre usine. Nous sommes donc en période de shutdown (fermeture annuelle).”

“Nous ne travaillons qu’en télétravail, mais j’ai les pilotes tous les jours au téléphone ou via appels vidéo. Vettel et Leclerc se maintiennent en forme à la maison, ils s’entraînent constamment.”

Carlos Sainz estime que McLaren a très bien géré la crise en Australie

Carlos Sainz estime que son équipe a très bien géré la crise sanitaire lors de la première manche de l’année en Australie.

A Melbourne, l’un des employés de l’équipe McLaren a été testé positif au coronavirus, ce qui a obligé la F1 à annuler la manche d’ouverture de la saison 2020 à la dernière minute.

L’équipe McLaren pour sa part a pris les devants en déclarant forfait avant-même l’annulation de l’épreuve, alors qu’elle a placé immédiatement une quinzaine de personnes en quarantaine pour éviter toute contagion.

“Ça n’a été facile pour personne, mais je pense que nous avons tous très bien géré la situation. Après la nouvelle qu’un de nos mécaniciens était positif, personne n’a jamais douté de ce que nous aurions dû faire, tout le monde était d accord que la bonne décision était de se retirer.” explique Carlos Sainz à Sky Sports.

“Andreas Seidl [team principal] et Zak Brown [PDG de McLaren] ont très bien géré tout ça. Le reste a été un tourbillon, mais l’organisation était parfaite.”

“Je suis très heureux de savoir que tous les membres restés en Australie se portent bien et sont désormais rentrés chez eux.”

Lorsqu’on lui demande s’il a peur de ne pas pouvoir revenir derrière le volant de sa monoplace avant cet été, le pilote espagnol répond : “Ça ne me fait pas peur, mais ça m’inquiète.”

“Je suis évidemment effrayé par les images et les nouvelles qui viennent du monde entier. On ne peut pas se mettre à la place de ces médecins et infirmières qui participent à cette guerre tous les jours.”

“Nous, nous restons à la maison et nous sommes inquiets, mais nous ne pouvons vraiment pas avoir peur parce que nous ne pouvons pas voir ce qu’ils voient réellement.”

Briatore : “Alonso n’était plus heureux lors de sa dernière année en F1”

Flavio Briatore a déclaré que Fernando Alonso n’était plus heureux en Formule 1 lors de sa dernière saison disputée en 2018 avec McLaren.

Le manque de compétitivité de sa McLaren équipée du moteur Honda entre 201 et 2017 a mis la mal la patience du double champion du monde de F1 et le passage au moteur Renault en 2018 n’aura pas non plus aidé à rendre Alonso plus heureux.

“Fernando [Alonso] lors de sa dernière année en Formule 1 n’était pas heureux, désormais il l’est.” affirme Flavio Briatore.

“Sa dernière année en Formule 1 n’était pas bonne du tout, la voiture n’était pas compétitive, ni le moteur, et il a commencé à manquer de patience.”

“De plus, l’organisation au sein de l’équipe McLaren n’était pas la meilleure. Maintenant, McLaren va beaucoup mieux, et Fernando aussi. Il participe à toutes sortes de courses, il est un compétiteur né, il aime essayer de nouvelles choses.”

Un retour en 2021 ?

Lorsqu’on lui demande s’il pense que Fernando Alonso pourrait revenir en Formule 1 en 2021, Briatore assure qu’il n’a pas la réponse.

“Nous verrons, je ne sais pas ce qui va se passer. Beaucoup de contrats se terminent et il devrait y avoir beaucoup de gens qui bougent.”

“Je voudrais juste voir Fernando dans une équipe qui a 50% de chances de gagner la course dès le départ, mais il n’y a pas beaucoup d’équipes pour cela. Il y a juste Ferrari, Mercedes et Red Bull.”

Silverstone prendra une décision pour le GP de Grande-Bretagne d’ici fin avril

Une décision sur un éventuel report du Grand Prix de Grande-Bretagne pourrait être prise d’ici la fin du mois d’avril.

Alors que les dirigeants de la Formule 1 sont en train d’élaborer un nouveau calendrier 2020 après le report des huit premières épreuves, certaines courses comme le Grand Prix de Grande-Bretagne pourraient être à leur tour reportées.

Le directeur du circuit de Silverstone a déclaré que la décision de savoir si le Grand Prix de Grande-Bretagne pouvait se tenir comme prévu le 19 juillet devrait être prise au moins 12 semaines à l’avance, soit à la fin du mois d’avril.

“Cette décision ne dépend pas que de nous. Nous ne ferons rien sans l’accord de la Formule 1 et ses défis liés à la modification d’un calendrier international.” explique Stuart Pringle, le directeur du circuit de Silverstone.

“Nous essayons de trouver la bonne réponse, mais douze semaines est la date limite pour préparer les choses.” 

Rappelons que cette semaine l’Automobile Club du Royaume-Uni a pris la décision d’annuler toutes les compétitions mécaniques jusqu’au 30 juin minimum, alors que le célèbre festival de vitesse de Goodwood programmé à peine une semaine avant le GP F1 de Grande-Bretagne a été lui aussi reporté.

Massa : “Hamilton pourrait détruire Leclerc mentalement chez Ferrari”

La potentielle arrivée de Lewis Hamilton chez Ferrari serait une bonne chose pour les fans, mais pas tant pour l’équipe de Maranello selon Felipe Massa.

Les rumeurs qui suggèrent l’arrivée prochaine de Lewis Hamilton chez Ferrari ont été constantes ces derniers mois, mais selon Felipe Massa, l’arrivée du sextuple champion du monde de F1 à Maranello pourrait avoir un effet négatif sur l’équipe.

Le Brésilien estime que Lewis Hamilton pourrait “entraver” la croissance du jeune monégasque et pourrait même le détruire mentalement.

“Voir Hamilton et Leclerc dans la même équipe serait un rêve, cependant, Hamilton pourrait entraver la croissance de Charles [Leclerc] et peut-être même le détruire mentalement.” explique Massa au Corriere Dello Sport.

Felipe Massa pense que la meilleure option pour la Scuderia Ferrari serait de continuer avec Sebastian Vettel, alors que le contrat du quadruple champion du monde arrive à son terme à la fin de la saison 2020.

“Je ne changerais rien à la composition des pilotes si j’étais à la place de Mattia Binotto. Sebastian a remporté quatre titres et Leclerc a un énorme potentiel, il ne faut pas le sous-estimer.”

Cependant la possibilité que Ferrari décide de se séparer de Sebastian Vettel à la fin de l’année est bien réelle. Dans ce cas, Felipe Massa est convaincu que la meilleure option pour l’équipe italienne resterait de signer Daniel Ricciardo.

“Je choisirais Daniel Ricciardo. C’est un pilote qui est très fort et qui est très amusant.” conclut le Brésilien.

Terminer la saison 2020 en janvier 2021 est une option envisagée par la F1

Le directeur de la Scuderia Ferrari a révélé que l’une des options envisagées par la Formule 1 serait de terminer la saison 2020 en janvier 2021.

En raison de l’épidémie de covid-19, la Formule 1 a dû reporter plusieurs courses en ce début d’année, ce qui veut dire que la saison 2020 ne débutera pas avant le mois de juin au minimum.

Dans ce contexte si particulier, arriver à caser les 20 Grands Prix encore programmés [Monaco et l’Australie sont annulés pour 2020] sur le second semestre de l’année est un véritable casse-tête pour les instances dirigeantes.

C’est pourquoi l’idée de terminer la saison 2020 en début d’année prochaine a été mise sur la table par plusieurs parties et est donc à l’étude actuellement.

“Les équipes discutent avec la F1 et la FIA et il y a plusieurs hypothèses sur la table et chacune est à l’étude en ce moment.” explique Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia Ferrari.

“Un championnat du monde [2020] réduit ou bien l’hypothèse que le championnat 2020 se termine, par exemple, en janvier 2021 sont quelque-unes de ces options.”

“Mais pour le moment, nous devons être ouverts à toutes les hypothèses pour essayer de faire le maximum de Grands Prix possible.”

Officiellement, la saison 2020 doit débuter le 14 juin avec le Grand Prix du Canada sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal.