Alejandro Agag accueillerait volontiers Alonso et Hamilton en Formule E

Le PDG de la Formule E, Alejandro Agag, n’a jamais caché qu’il aimerait voir arriver des stars comme Fernando Alonso ou Lewis Hamilton dans son championnat.

L’année dernière, le bruit courait que Fernando Alonso était en négociations avec une équipe de Formule E, mais aucune information officielle n’a jamais fait état de l’arrivée potentielle de l’Espagnol en Formule E.

Interrogé sur le sujet, le PDG de la catégorie 100% électrique admet qu’il aurait bien voulu voir arriver un pilote du calibre de Fernando Alonso.

« Evidemment, le championnat aimerait avoir Fernando Alonso. » répond Alejandro Agag à AutoBild.

« Mais je ne suis pas au courant. Ce sont les équipes qui parlent directement avec les pilotes. Je ne connais pas la part de vérité dans ces rumeurs, en tout cas, cela n’a visiblement pas abouti. »

« La seule chose que je peux vous dire, c’est que personnellement, je n’y ai pas participé [aux discussions potentielles]. Nous avons en revanche déjà parlé plusieurs fois [avec Alonso], mais pour l’instant il n’y a rien. »

Hamilton en Formule E ?

Concernant Lewis Hamilton, Alejandro Agag pense que la présence du sextuple champion du monde en catégorie électrique serait très positive, mais l’Espagnol pense que Lewis Hamilton a encore du chemin à parcourir en Formule 1.

« J’adorerais, mais je pense que Lewis restera encore longtemps en F1. Il est spectaculaire et je ne pense pas que Mercedes le laissera partir ailleurs. »

« Mais si plus tard, compte tenu que Mercedes a désormais une équipe en Formule E, il veut venir ici, ce serait fantastique. »

La saison 2019/20 de Formule E débutera ce week-end avec la première manche de l’année en Arabie Saoudite.

Le président de Ferrari était très « énervé » de voir ses deux voitures abandonner

Le président de Ferrari John Elkann a admis qu’il était très énervé dimanche dernier lorsqu’il a vu ses deux pilotes abandonner au Grand Prix du Brésil.

Dimanche dernier à Interlagos, les deux pilotes Ferrari se sont touchés en piste et ont dû abandonner tous les deux en raison des dégâts trop importants sur leur monoplace respective.

Le président de Ferrari John Elkann [à droite sur le photo d’illustration de cet article], qui n’était pas au Brésil le week-end dernier, a vu à distance ses deux pilotes se toucher et s’éliminer mutuellement d’une course qui aurait pu rapporter de gros points supplémentaires à la Scuderia Ferrari.

Mais plus que les points, c’est bien l’image de l’équipe de Maranello qui a le plus souffert de ce double abandon.

« Ce qui est arrivé dimanche m’a non seulement beaucoup énervé, mais cela m’a également fait comprendre l’importance de Ferrari. » a déclaré le président de Ferrari John Elkann ce jeudi à Turin lors de la journée des investisseurs de la société Exor.

« Il n’est pas nécessaire que les pilotes, aussi bons soient-ils, oublient qu’ils courent pour Ferrari et la chose la plus importante est que Ferrari gagne et cela n’a pas été fait. Mattia Binotto a été très clair en ce sens. »

« Ça été une saison extraordinaire pour Ferrari en termes de pole positions, mais malheureusement, elles n’ont pas toutes été converties en victoire. »

Au championnat du monde des constructeurs, la Scuderia Ferrari est assurée de terminer la saison 2019 à la seconde place, alors qu’il ne reste qu’une seule course.

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Essais hivernaux F1 2020 : Les billets sont en vente

Le circuit de Barcelona-Catalunya a ouvert la vente des billets pour les essais hivernaux 2020 de Formule 1.

Comme chaque année, les essais hivernaux de la Formule 1 se dérouleront sur le circuit espagnol de Barcelona-Catalunya au mois de février 2020.

Divisés en deux sessions de trois jours, les essais hivernaux 2020 se disputeront sur six journées [au lieu de huit habituellement]. La première session aura lieu du 19 février au 21 février et la seconde session aura lieu du 26 février au 28 février 2020.

Les essais hivernaux sont pour les plus passionnés d’entre-vous l’occasion de pouvoir apercevoir pour la première fois, et avant le début officiel de la saison, les nouvelles monoplaces en vrai sur piste et à moindre coût.

Les essais hivernaux sont également la parfaite occasion pour nous rencontrer directement [nous étions heureux de rencontrer des lecteurs en 2019], puisqu’il s’agit de la seule solution à moindre coût pour vous permettre de rentrer dans le paddock de la F1.

Pour les essais hivernaux 2020, le circuit de Barcelone a mis en place plusieurs offres réservées aux fans allant de 23 euros à 259 euros.

Vous pourrez notamment acheter un ou des billets pour une seule ou toutes les journées des tests hivernaux 2020, tandis que des visites guidées du circuit avec des accès exclusifs vous sont également proposées.

Vous pourrez également choisir pour une option paddock qui vous ouvrira l’accès au paddock de la F1, un accès au pit walk dans la voie des stands ou encore à une terrasse VIP, généralement située au dessus du centre de presse.

Enfin, l’offre la plus complète s’appelle Montjuïc Club + Paddock et comprend l’accès à l’un des espaces d’accueil du circuit, le club Montjuïc, situé juste au dessus des stands et offrant une vue imprenable sur la Pit Lane et toutes ses activités. Cette offre comprend également l’accès au paddock et coûte 259 euros.

Pour acheter vos billets en toute sécurité et venir voir les pilotes de Formule 1 en piste avant le début de la saison 2020, vous pouvez cliquer sur ce lien qui vous redirigera directement sur le site du circuit de Barcelone.

Bon à savoir : Les jeunes enfants âgés de 6 à 15 ans bénéficient d’une réduction de 50%, alors que les enfants de moins de six peuvent entrer gratuitement.

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Pour la première fois, Juan Manuel Correa parle de son accident

Juan Manuel Correa, le pilote de F2 gravement blessé lors d’un accident au mois d’août sur le circuit de Spa en Belgique, et qui a coûté la vie à Anthoine Hubert, revient sur ce drame pour la première fois.

Gravement blessé lors d’un accident de Formule 2 sur le circuit de Spa Francorchamps au mois d’août dernier, le pilote américain Juan Manuel Correa est désormais en convalescence chez lui aux Etats-Unis.

Souffrant d’une grave blessure à la jambe, Juan Manuel Correa a subi plusieurs interventions chirurgicales depuis son accident, alors que le pilote de F2 est resté dans le coma pendant deux semaines avant de pouvoir être transféré dans une unité de soins spécialisée en Angleterre.

Pour la première fois depuis ce grave accident ayant coûté la vie au Français Anthoine Hubert, Juan Manuel Correa est revenu sur certains détail.

« Etre un athlète professionnel a été d’une grande aide pour moi, non seulement à cause des os et du corps, mais aussi pour les poumons. » explique Juan Manuel Correa à Mundo Sport.

« J’ai passé deux semaines dans le coma et je pense que je n’aurais pas survécu sans ma condition physique. »

« J’ai perdu six centimètres d’os sur la partie inférieure du tibia. Il grandit encore avec un appareil spécial…Le 23 décembre, j’ai une autre intervention chirurgicale et l’os devrait atteindre le pied…[…] »

« Au début, ils me parlaient de deux ans, mais mon corps fait tout plus vite. Il Il récupère et régénère les os plus rapidement que la normale. En étant optimiste, dans un an nous aurons une véritable idée de ce qu’il me restera encore à récupérer. »

Un impact de 70G !

« C’est étrange que je n’ai pas perdu connaissance, c’était un impact de 70G. Lorsque j’ai dit aux médecins que je n’avais pas perdu conscience, ils ne m’ont pas cru. Avant de perdre conscience, je contractais mes muscles et je me tenais fort, cela m’a aidé. Je voulais sortir de la voiture par moi-même, j’étais parfaitement conscient de l’accident. »

« C’était un accident très malchanceux, une longue chaîne d’événements impliquant quatre ou cinq voitures. Ce que j’ai dit à propos de ce que j’ai vécu coïncide avec le rapport de la FIA. Mais c’est fini, aucune enquête ne changera le fait qu’une année difficile est à venir. »

« Lorsque je suis arrivé dans Eau Rouge, j’ai roulé sur les débris de la voiture d’Alesi, mes roues avant se sont alors soulevées et je suis allé tout droit. Avec beaucoup de malchance, j’ai percuté la voiture d’Hubert. »

« Il m’a fallu quelques semaines pour tout accepter, il m’a fallu du temps. Mais mon attitude est pragmatique, rien ne changera ce qui s’est passé alors je dois essayer d’en tirer le meilleur parti. »

« Bien-sûr, je ressens de la tristesse, Anthoine était un bon ami. Mais maintenant, je sens que je dois me remettre non seulement pour moi, mais aussi pour lui. »

« C’est un accident qui a changé ma vie, non seulement physiquement, mais aussi mentalement. Lorsque vous vivez une expérience aussi proche de la mort et que vous vous en sortez vivant, vos yeux s’ouvrent au delà de la course automobile. »

Onboard : Tatiana Calderon sur le circuit Paul Ricard

A la fin de l’été, la pilote colombienne Tatiana Calderon a participé à une journée de tests avec l’équipe Alfa Romeo Racing sur le circuit Paul Ricard.

Calderon était au volant d’une Sauber C32 de la saison 2013 pour ce test, alors que la monoplace était équipée d’un moteur ancienne génération, un V8.

« Ce fut une journée très positive sur le circuit Paul Ricard, la troisième fois au volant d’une Formule 1 pour moi. Piloter une Formule 1 est toujours quelque chose de très spécial. » a déclaré la Colombienne après sa journée d’essais.

« Ce fut une journée très positive, avec une simulation de qualifications, une simulation de course, alors que j’ai eu le privilège de pouvoir travailler avec des personnes très professionnelles de l’équipe Alfa Romeo Racing. »

Vidéo : L’incroyable pit-stop de Red Bull en apesanteur

L’équipe Red Bull Racing a franchi une nouvelle étape dans la pratique des arrêts au stand avec un pit-stop effectué en apesanteur.

L’équipe Red Bull Racing s’est amusée à simuler un arrêt au stand dans un avion de l’agence spatiale russe Roscosmos à plus de 10 0000 mètres d’altitude en apesanteur.

L’équipe a rapatrié une monoplace de la saison 2005 [la RB1] sur la base d’entraînement Yuri Gagarin Cosmonaut à Star City et a entrepris de prouver que le ciel est vraiment la seule limite en effectuant un arrêt au stand à Zero-G.

L’équipe a effectué une semaine de vols, chacun consistant en une série de paraboles, l’avion grimpant à 45 ° puis tombant en arc balistique à 45 ° – ce qui donne à l’équipage des stands une période d’apesanteur d’environ 22 secondes avant la montée suivante.

« La première parabole que nous avons faite était vraiment assez étrange. » explique le mécanicien Paul Knight. « Rien ne peut vous préparer, alors nos instructeurs Roscosmos nous ont dit de simplement nous asseoir et de nous habituer à l’expérience. »

« Il n’y a pas de sensation de monter ou de descente ; grimper à 2G avec deux fois votre poids corporel normal donne l’impression d’être planté dans le sol et vous avez du mal à vous déplacer. »

[bctt tweet= »Vidéo : L’incroyable pit-stop de Red Bull en apesanteur #F1″ username= »f1_fr »]

« Ensuite, cette sensation s’inverse lorsque vous franchissez le sommet et tombez en chute libre. Ils nous ont retenus pour nous empêcher de flotter! « 

« Nous avons ensuite compris comment nous tenir et la meilleure façon de gérer les sensations. C’est une expérience incroyable, sans pareille. »

Des effets secondaires

L’apesanteur peut toutefois entraîner des effets secondaires plutôt indésirables. Un porte-parole de Roscosmos s’explique: « Lorsqu’il est au sol, le système vestibulaire fonctionne dans certaines conditions définies par la gravité. Mais en apesanteur, ce système de perception sensorielle a besoin de temps pour s’adapter. »

A 34 ans, Lewis Hamilton reste toujours aussi motivé

Lewis Hamilton assure qu’il reste toujours aussi motivé à l’idée de se battre en piste contre les petits jeunes qui débarquent en Formule 1.

Âgé de 34 ans [il aura 35 ans en janvier 2020], Lewis Hamilton n’a absolument plus rien à prouver en Formule 1 avec ses six titres de champion du monde décrochés en catégorie reine du sport automobile.

Un palmarès impressionnant pour ce natif de Stevenage en Grande-Bretagne et qui a été protégé par Mercedes dès son plus jeune âge.

Après plus d’une décennie passée en F1, six titres mondiaux, 83 victoires en Grand Prix et une vie de star, Lewis Hamilton n’en reste pas moins toujours aussi motivé à l’idée de se battre pour un nouveau championnat chaque année.

« Le truc c’est que je n’ai jamais fait ça pour l’argent. » explique Lewis Hamilton dans un entretien accordé à la BBC.

« Bien-sûr, c’est génial parce que ça s’accumule – je n’ai pas de problème. C’est un bonus. Tant que cela ne devient pas le facteur principal de ce que je fais. »

« Ce que je fais avant tout, c’est que j’aime la course. J’aime le challenge. J’aime savoir que ces jeunes incroyablement talentueux essaient de me battre et de me surpasser. J’aime ce combat chaque année. »

« Je travaille avec ces gars [les ingénieurs chez Mercedes] qui sont tellement plus intelligents que moi et qui me rendent plus intelligent. Quelques fois, je leur lance un défi et je leur prouve qu’ils ont tort, c’est juste irréel. »

« Ça arrive souvent, des fois je dis quelque chose à Shov [Andrew Shovlin, ingénieur en chef], et il me dit : « non, les chiffres disent le contraire ». Moi je lui répond « c’est ceci, c’est cela », et il me répondra « bon, tu as raison ». C’est tellement bon, il y a beaucoup de choses comme ça. »

Encore loin de la retraite

A 34 ans, Lewis Hamilton est proche de sa retraite en tant que sportif, mais le pilote britannique ne veut pas encore y penser.

« Je n’en ai pas peur. Naturellement, pour les athlètes, ce doit être le jour le plus triste. Raccrocher et cesser de faire quelque chose que vous avez aimé toute votre vie et aussi longtemps que vous vous en souvenez. »

« C’est pour cela que j’ai toutes ces autres choses en place et sur lesquelles je veux compter : la mode par exemple. J’ai trouvé là une autre affaire que je pourrai faire longtemps si je réussis. »

« Pour le moment, ça va bien, ça va vraiment bien. Je ne sais pas combien de temps ça va durer, mais au moins, j’ai un autre internet. »

« Il y a beaucoup de choses différentes qui peuvent m’intéresser, je sais que ma vie ne sera pas encore finie le jour où je prendrai ma retraite et cela me réconforte beaucoup. »

« Mais pour le moment, je me sens encore bien physiquement pour continuer. Je vais donc essayer de réussir aussi longtemps que je le pourrai. »

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Franz Tost : « Je dois aller voir Binotto pour le remercier »

Franz Tost, le directeur de l’équipe Toro Rosso, est bien conscient que Ferrari a joué un rôle important dans la seconde place décrochée par Pierre Gasly au Brésil.

Dimanche dernier au Grand Prix du Brésil, le Français Pierre Gasly a décroché son premier podium en Formule 1 avec la seconde place à l’arrivée de l’épreuve.

Bien que le pilote Toro Rosso ait livré une solide performance en course au volant de sa modeste monoplace, le résultat final a surtout était rendu possible grâce à l’abandon de trois des six meilleures monoplaces de la grille.

Tout d’abord, c’est le pilote Mercedes Valtteri Bottas qui a dû abandonner sur problème mécanique, puis, les deux pilotes Ferrari se sont éliminés mutuellement en se touchant en piste.

Un peu plus tard, c’est le sextuple champion du monde Lewis Hamilton qui accroche la Red Bull d’Alex Albon, ce qui permettra à Pierre Gasly de gagner encore deux positions.

« La deuxième place [de Pierre Gasly] était heureuse bien-sûr, nous le devons essentiellement à Ferrari. » déclaré Franz Tost sur le ton de l’humour à AMUS.

« Je dois aller voir Binotto [le directeur de la Scuderia Ferrari] pour le remercier. Mais même sans les problèmes des autres, nous aurions dû finir au moins au sixième rang. »

« Nous avions trouvé un bon compromis en termes de configuration, nous avions l’une des monoplaces les plus rapides en ligne droite [au Brésil]. »

« Mais Pierre [Gasly] a aussi été très intelligent, parce qu’il a veillé à ce que ses pneus à la sortie des virages 4,6 et 11 ne soient pas trop chauds, surtout en début de course, avec les Tendres et le plein de carburant et ce n’était pas facile. »

« Il a vraiment prouvé sa pleine maturité, et à chaque fois que Kimi [Raikkonen] était derrière lui, Pierre pouvait lui répondre et augmentait le rythme de quelques dixièmes. »

« Il a juste montré à Kimi qu’il n’avait aucune chance de le doubler, c’était très intelligent de sa part. Ce fut certainement l’une de ses meilleures courses. »

Au Grand Prix du Brésil, Toro Rosso a réussi à marquer 19 points au championnat des constrcuteurs. La petite équipe basée à Faenza peut encore dépasser l’équipe Renault au championnat lors de la dernière course de l’année à Abou Dhabi.

Daniel Ricciardo n’est pas trop inquiet pour l’avenir d’Hülkenberg

Daniel Ricciardo ne se fait pas trop de soucis pour l’avenir de son actuel coéquipier chez Renault, Nico Hülkenberg.

Hülkenberg quittera l’équipe Renault après la dernière course de la saison à Abou Dhabi, mais pour l’instant, le pilote allemand n’a toujours aucune option pour l’année prochaine.

L’Allemand semble donc se diriger vers une année sabbatique, avant de pouvoir peut-être revenir en F1 en 2021 lorsque le marché des pilotes sera plus ouvert.

« Il est cool ! » a déclaré Daniel Ricciardo à propose de Nico Hülkenberg. « Je pense certainement qu’il peut encore être dans le sport s’il le souhaite. »

« Il en a en tout cas la capacité. Je ne me fais pas de soucis pour lui même s’il ne revient pas en F1. C’est un gars plutôt doué, il est très branché en affaires, donc s’il continue à faire autre chose, tout ira bien. »

Daniel Ricciardo admet que Nico Hülkenberg l’a bien aidé pour son intégration dans l’équipe Renault cette année.

« Oui, ça été assez facile, c’est très facile de travailler avec lui. Il fait ce qu’il a à faire et ne fait pas trop de bruit. Je pense aussi que nous nous sommes respectés cette saison, et nous n’avons jamais ressenti le besoin de faire quelque chose de bizarre. »

Un nouveau coéquipier et beaucoup de respect

Le pilote australien aura le Français Esteban Ocon comme nouveau coéquipier l’an prochain chez Renault, mais Ricciardo assure qu’il le respectera autant que Hülkenberg.

« Avec Esteban, pas de soucis, pas de craintes, pas de doutes. Je le respecte en tant que concurrent, Je suis certain qu’il me respecte, mais voudra t-il venir s’installer dans l’équipe ? Absolument. »

« Encore une fois, il y aura ce respect pour la compétition : je voudrai le battre, il voudra me battre, nous ne sommes pas stupides, nous avons déjà fait ça auparavant. Donc, tant que chacun se respecte, c’est juste ce dont nous avons besoin. »

« Nous n’avons pas besoin d’être les meilleurs amis non plus, mais nous allons continuer et essayer de faire avancer les choses. »

Esteban Ocon rejoindra officiellement l’équipe Renault le 2 décembre prochain juste après la dernière course de l’année.  Le Français pourra alors piloter la RS19 lors des deux journées de tests privés organisés sur le circuit de Yas Marina pour le compte de Pirelli.

Verstappen va travailler « encore plus dur » pour parvenir à décrocher le titre en 2020

Le pilote Red Bull Max Verstappen assure qu’il va travailler encore plus dur la saison prochaine pour essayer de décrocher son premier titre mondial en F1.

Pour cette saison 2019, qui se termine le 1er décembre après le Grand Prix d’Abou Dhabi, Max Verstappen devrait en toute logique terminer à la troisième place au championnat des pilotes, ce qui fera du Hollandais le meilleur des autres derrière les deux pilotes Mercedes.

En 2O19, Max Verstappen aura signé une très belle saison en Formule 1 avec [avant la dernière course de l’année] trois victoires à son actif, deux pole positions et huit podiums.

« Bien-sûr, je veux être champion du monde, mais de nombreux pilotes le souhaitent aussi. Après, je ne me soucie pas de savoir si je suis le plus jeune à devenir champion du monde ou pas. » explique Verstappen dans un entretien avec Auto Bild.

« Ce que je sais, c’est que ce sera mon objectif l’année prochaine et que je continuerai à travailler encore plus dur pour y parvenir. »

Considéré comme étant un pilote « agressif » en piste, Max Verstappen explique qu’il s’adapte à chaque situation : « Et bien, parfois il est vrai que je suis agressif, mais parfois non. »

« Je pense qu’il faut s’adapter à la situation. Il est vrai que j’ai commis des erreurs, mais tout le monde en fait. C’est bien aussi de les reconnaître, parce qu’on apprend de cela. »

« Normalement on se dit : « il ne faut pas faire ça, il ne faut pas en faire d’autre, il ne faut pas faire d’erreur. » Mais je pense que c’est inévitable, car il est très facile de faire des erreurs lorsqu’on court à la limite. »

« En fait, c’est la chose la plus excitante ; courir au maximum et justement être toujours à la limite de ces limites. »

Les ingénieurs de Williams ont aidé à créer le tracteur le plus rapide du monde

Williams Advanced Engineering a joué un rôle important afin de soutenir la tentative de record du monde de JCB de construire le tracteur le plus rapide au monde.

Fort de son expertise en aérodynamique, le but de Williams Advanced Engineering était de maximiser les performances aérodynamiques du tracteur, sans compromettre la forme intégrale du véhicule.

En prenant le tracteur JCB Fastrac standard, l’équipe a analysé quatre domaines clés qui, ensemble, ont permis une réduction importante de la traînée du tracteur. En plus de l’ajout d’un pare-choc « aéro », un plancher plat a été intégré pour assurer un flux d’air plus fluide sous le véhicule.

Les rétroviseurs ont été retirés de la cabine et le porte-à-faux avant réduit. Les sièges arrière ont été adaptés et de nouvelles modifications ont été apportées pour garantir que seul l’air pur soit aspiré dans les prises d’air turbo.

En tout, Williams Advanced Engineering a exécuté plus de 65 simulations individuelles de dynamique des fluides numérique (CFD). Le résultat a été une réduction de 25% de la traînée par rapport au tracteur Fastrac standard et, entre les mains de Guy Martin, le véhicule a atteint les 153,771 mph (environ 247 km/h) à une vitesse moyenne de 135,191 mph sur le petit aérodrome d’Elvington.

[bctt tweet= »247 km/h pour le tracteur le plus rapide au monde » username= »f1_fr »]

« Il s’agit d’un projet ambitieux et fascinant, qui met vraiment en évidence l’effet de l’optimisation aérodynamique sur la vitesse et la polyvalence des applications CFD. » explique Ian Turner, responsable de l’aérodynamique chez Williams Advanced Engineering.

« Dans ce cas, nous avons pu transmettre les enseignements tirés de la conception d’une voiture de course à un véhicule agricole et, ce faisant, nous avons pu réaliser des améliorations aérodynamiques importantes. »

« Nous sommes fiers d’avoir joué un rôle de premier plan dans le projet et souhaitons féliciter chaleureusement l’équipe de JCB et des sociétés partenaires pour avoir battu le record du monde de vitesse pour un tracteur. »

Renault officialise l’arrivée d’Esteban Ocon au lendemain du GP d’Abou Dhabi

L’équipe Renault F1 Team a confirmé l’arrivée du pilote français Esteban Ocon pour les essais Pirelli d’Abou Dhabi.

Libéré de toutes ses obligations avec Mercedes au lendemain de la dernière course de la saison à Abou Dhabi, le Français Esteban Ocon pourra rejoindre sa nouvelle équipe dès le 2 décembre.

« Esteban Ocon rejoindra officiellement le Renault F1 Team le lundi 2 décembre et participera aux deux journées d’essais sur le circuit de Yas Marina à Abou Dhabi les 3 et 4 décembre. » a confirmé l’équipe Renault dans un bref communiqué.

Esteban Ocon pilotera aux côtés de Daniel Ricciardo la saison prochaine chez Renault, après une année passée chez Mercedes en tant que pilote réserviste et pilote de développement pour le compte du constructeur allemand.

Il pourra piloter la Renault RS19 de cette saison dès les essais Pirelli qui se dérouleront sur le tracé de Yas Marina à Abou Dhabi les 3 et 4 décembre prochains.

[bctt tweet= »Le Français @OconEsteban débutera avec @RenaultF1Team le 2 décembre, juste après le #AbuDhabiGP #F1  » username= »f1_fr »]

Coulthard : « Une saison difficile pour Vettel avec l’arrivée de Leclerc »

David Coulthard estime que Sebastian Vettel a sa part de responsabilité dans l’accrochage survenu entre les deux pilotes Ferrari au Grand Prix du Brésil.

Au Grand Prix du Brésil, les deux pilotes Ferrari ont brillé par leur ingéniosité pour s’éliminer mutuellement d’une course durant laquelle ils pouvaient espérer jouer les troisième et quatrième places à l’arrivée.

Difficile de dire à qui revient la faute dans ce double abandon pour Ferrari, mais selon l’ancien pilote de F1 David Coulthard, Sebastian Vettel a clairement une part de responsabilité dans cet incident.

« Seb a été dans les cordes toute l’année, c’est une saison difficile pour lui avec l’arrivée du jeune Charles qui a montré qu’il était rapide. » a déclaré David Coulthard.

« Il a eu de nombreuses poles et, en outre, il y a eu de nombreuses occasions où Charles était en avance sur Seb, qui est quand même un quadruple champion du monde. Mais les performances du passé ne vous garantissent pas le succès à l’avenir. »

Pour David Coulthard, il ne fait aucun doute que Sebastian Vettel a une grande part de responsabilité dans la collision avec son coéquipier dimanche dernier au Grand Prix du Brésil.

« Je pense que les personnes désespérées font des choses désespérées. Je ne veux pas dire qu’il est désespéré, mais il n’est tout simplement pas aussi bon que d’autres dans les duels…Je pense qu’il doit juste se regarder dans le miroir et se dire qu’il a sa part de responsabilité dans cet accident. »

Pierre Gasly raconte sa dernière accélération aux côtés d’Hamilton au Brésil

Second à l’arrivée du Grand Prix du Brésil dimanche dernier, le Français Pierre Gasly a dû cravacher dans la dernière ligne droite du circuit pour franchir la ligne devant la Mercedes de Lewis Hamilton.

Pierre Gasly a décroché son tout premier podium en Formule 1 au Grand Prix du Brésil en franchissant la ligne d’arrivée à la seconde place quelques millièmes de secondes devant la Mercedes de Lewis Hamilton.

Le Français a profité dans les derniers tours de course d’un accrochage entre Hamilton et Albon pour s’emparer de la deuxième position, mais dans le dernier tour, le sextuple champion du monde était déjà collé à l’échappement de sa Toro Rosso.

C’est finalement dans la dernière ligne droite du circuit qui est tout en montée que s’est jouée cette seconde place, alors que Pierre Gasly a tout donné dans son cockpit pour franchir la ligne devant le Britannique.

« J’ai vu une fois qu’ils se sont touchés avec Alex [Albon] qu’il y avait l’opportunité de passer et après j’ai vu qu’ils repartaient juste derrière moi. » explique Pierre Gasly.

« Je savais que ça allait être très, très chaud, surtout qu’il [Hamilton] venait de s’arrêter au stand. Donc, j’ai essayé de défendre du mieux possible et j’ai vu qu’au dernier virage il a fait une meilleure sortie que moi. »

« Je voyais son aileron qui était juste à côté, donc, à ce moment-là, on a un bouton pour décharger toute la batterie [boost] pour essayer d’avoir le plus de puissance possible. »

« J’arrêtais pas d’appuyer dessus pour essayer d’avoir le max de puissance, de me mettre le plus bas possible dans la voiture, et au final ça l’a fait. C’est incroyable ! »

Grâce à cette deuxième place, Pierre Gasly est devenu le plus jeune pilote français à monter sur un podium en Formule 1.

[bctt tweet= »Quand Pierre Gasly revient sur son incroyable deuxième place au #BrazilianGP #F1″ username= »f1_fr »]

Pour Verstappen, Alex Albon est le choix le plus intelligent pour Red Bull

Max Verstappen a déclaré que Red Bull avait fait le choix le plus intelligent en conservant Alexander Albon pour la saison 2020.

L’équipe Red Bull Racing a confirmé avant le Grand Prix du Brésil son duo de pilotes pour la prochaine saison de Formule 1. Un duo qui restera inchangé avec Max Verstappen et Alex Albon.

Le jeune Alexander Albon a rejoint l’équipe Toro Rosso en début d’année pour ce qui est sa toute première saison en catégorie reine du sport automobile,

Après des débuts solides lors de ses premières courses avec Toro Rosso, Alex Albon s’est vu catapulté chez Red Bull Racing pendant la pause estivale, en remplacement du Français Pierre Gasly, qui n’a pas réussi à convaincre ses employeurs avec des résultats jugés décevants.

Le changement pour le rookie Alex Albon a été brutal, puisque le Thaïlandais est passé d’une petite structure [Toro Rosso] à l’une des trois plus grosses équipes de la grille [Red Bull].

Cinquième pour sa toute première course avec Red Bull Racing au Grand Prix de Belgique, Albon a d’emblée impressionné, d’autant qu’il a systématiquement terminé dans le top six lors des six courses suivantes.

« C’est un gars bien et, pour lui, je pense que ces douze derniers mois ont été un peu comme des montagnes russes. » a déclaré Max Verstappen.

« Bien-sûr, il est très décontracté, très détendu, les gens l’aiment bien dans l’équipe, ce qui est très utile je pense, ça peut l’aider. »

« Il est un pilote très rapide, il fait son job et marque des points. Je pense honnêtement que c’est  la chose la plus intelligente de le conserver pour l’an prochain. »

Au Grand Prix du Brésil, Alex Albon se battait pour son tout premier podium en F1, mais le pilote Red Bull a été percuté par la Mercedes de Lewis Hamilton dans les derniers tours de course.

Albon franchira finalement la ligne d’arrivée à la quatorzième position, ce qui est son pire résultat depuis son arrivée chez Red Bull au mois d’août.

La FIA a contrôlé des pièces chez Ferrari

La FIA aurait décidé de saisir des composants du système de carburant sur une des deux Ferrari, ainsi que sur le moteur d’une équipe cliente de Maranello et également chez un concurrent.

Selon le très sérieux Auto Motor Und Sport, la FIA aurait décidé d’aller un peu plus loin en ce qui concerne les doutes émis par les concurrents de Ferrari sur un potentiel contournement de la réglementation sur le débit du carburant.

Deux directives technique envoyées

Il y a quelques semaines, la FIA a envoyé à toutes les équipes de la grille une directive technique à la suite d’une demande de clarification de l’équipe Red Bull Racing, qui pointait du doigt indirectement la Scuderia Ferrari qui affichait des performances exceptionnelles en lignes droites depuis le début de l’année.

A l’arrivée du Grand Prix des Etats-Unis, Max Verstappen a ouvertement accusé Ferrari de triche, après avoir constaté une nette diminution des performances de l’équipe italienne depuis l’envoi de cette directive technique.

Juste avant le Grand Prix du Brésil, une seconde directive technique a été envoyée et dans laquelle la FIA a précisé qu’aucun liquide inflammable provenant du refroidisseur intermédiaire, du collecteur d’air ou bien du système ERS n’est autorisé à pénétrer dans les chambres à combustion du moteur.

Les commissaires techniques de la FIA ont laissé supposer que les motoristes pourraient détourner des fluides combustibles depuis le refroidisseur intermédiaire, le collecteur d’air ou le système ERS pour la combustion et ainsi améliorer les performances du moteur.

Une saisie de plusieurs composants

Après le Grand Prix du Brésil, la FIA aurait donc décider d’aller encore un peu plus loin en saisissant quelques composants du système de carburant sur l’une des deux Ferrari SF90, sur l’une des monoplaces d’une écurie cliente de Ferrari [Alfa Romeo ou Haas], ainsi que sur une monoplace équipée d’un moteur autre qu’un Ferrari.

En procédant ainsi, la FIA ne pointe pas du doigt directement la Scuderia Ferrari, mais veut plutôt faire taire toutes les rumeurs en effectuant des comparaisons dans son laboratoire cette semaine afin de mettre un terme définitif aux soupçons de triche de la part de Ferrari.

Notez que cette information ne nous a pas encore été confirmée par la Fédération Internationale de l’Automobile.

Affaire à suivre…

Ecclestone pense que Ferrari choisirait Verstappen plutôt que Hamilton

L’ancien grand argentier de la Formule 1, Bernie Ecclestone, estime que la Scuderia Ferrari choisirait Max Verstappen plutôt que Lewis Hamilton.

L’an prochain, tous les grands pilotes de la grille seront disponibles sur le marché avant la très attendue saison 2021 où de nombreuses nouvelles règles entreront en vigueur en catégorie reine du sport automobile.

Lewis Hamilton et Max Verstappen se retrouveront donc sur le marché des pilotes, tout comme le quadruple champion du monde Sebastian Vettel, ce qui pourrait nous offrir des transferts très interessants en vue de la saison 2021.

Interrogé sur le sujet, Bernie Ecclestone pense que Ferrari ferait choisirait Max certainement Max  Verstappen plutôt que Lewis Hamilton dans le cas où l’écurie de Maranello souhaiterait faire venir un nouveau pilote à la place de Sebastian Vettel.

« Si Ferrari avait le choix entre Lewis et Max, Je pense qu’ils choisiraient Max, exactement pour la même raison qu’ils ont fait venir Charles Leclerc. » affirme Bernie Ecclestone.

« Avec des gars comme Vettel et Lewis, ils ne disposeraient plus que de quelques années de profit, alors qu’avec deux pilotes plus jeunes, ils pourraient les garder au moins dix ans ou plus. »

Lewis Hamilton, sextuple champion du monde de Formule 1, sera âgé de 35 ans l’année prochaine, alors que Max Verstappen aura tout juste 23 ans.

Valtteri Bottas ne sait pas encore s’il prendra une pénalité de grille à Abou Dhabi

Valtteri Bottas ne sait pas encore s’il devra écoper d’une pénalité de grille pour la dernière course de l’année à Abou Dhabi.

Le pilote Mercedes a dû abandonner le week-end dernier au Grand Prix du Brésil après que de la fumée se soit échappée de l’arrière de sa monoplace.

L’équipe Mercedes doit encore procéder aux analyses poussées de l’unité de puissance endommagée pour savoir si elle pourra être réutilisée pour la dernière course de l’année.

« Il y avait un peu de fumée, mais je ne l’ai pas vu moi-même. Je n’ai pas ressenti de perte de puissance, c’est juste le moteur qui a coupé après le virage 3. » explique Valtteri Bottas.

Lorsqu’on lui demande s’il peut encore envisager de rouler avec l’un des moteurs usagés présents dans son pool, le pilote Mercedes admet qu’il ne sait pas encore.

« Cela reste encore à confirmer, mais je doute qu’il reste encore des kilomètres à parcourir. Mais bon, nous verrons bien. »

Le directeur technique James Allison admet lui aussi qu’il ne sait pas encore ce qu’il s’est passé avec le moteur monté sur la monoplace de Bottas au Brésil.

« Nous ne savons rien de plus à ce sujet. Nous savons juste que nous avions une consommation d’huile élevée pendant la course qui s’est échappée brusquement environ un demi tour avant la coupure. » explique Allison.

« Ensuite, l’unité de puissance s’est arrêtée d’elle-même, plutôt que de continuer à refouler [de l’huile]. »

Honda a pris sa revanche sur le podium ironique de 2015

L’ancien pilote Renault Jolyon Palmer estime que Honda a signé un doublé de la plus belle des façons dimanche dernier au GP du Brésil.

Au Grand Prix du Brésil, le motoriste Honda a réussi à placer deux de ses monoplaces sur les deux premières marches du podium, la seconde place de Pierre Gasly [Toro Rosso] ayant été décrochée sur le fil dans une phase d’accélération face à la Mercedes de Lewis Hamilton dans la dernière montée menant à la ligne d’arrivée.

Pour Jolyon Palmer, Honda ne pouvait pas espérer un meilleur résultat après la situation vécue en 2015 lorsque les deux pilotes McLaren sont montés sur le podium pour ironiser de leur situation catastrophique lors de cette saison.

« Non seulement Honda a signé un doublé, mais il [Gasly] a également pris la seconde position de la meilleure façon possible pour un motoriste dans une phase d’accélération jusqu’à la ligne d’arrivée contre le moteur dominant de Mercedes [sur la voiture d’Hamilton]. » explique Jolyon Palmer.

« Pour Honda en particulier, c’était un moment qui a dû leur apporter tant de joie. Il y a seulement quatre ans, les pilotes McLaren, Fernando Alonso et Jenson Button, se sont ridiculisés en montant ironiquement sur le podium à Interlagos après une autre mauvaise qualification. Cela a beaucoup plus aux fans, mais beaucoup moins à Honda. »

« Pour être honnête, les performances de Honda ont été médiocres en 2015. Ils ont fait l’objet de nombreuses critiques, et il était évident que les moteurs étaient peu fiables et peu performants. »

« Quatre ans plus tard, ils retrouvent le même podium avec deux pilotes. Cette fois-ci, c’était sans ironie, mais avec une joie pure. Le changement est complet. »

Williams est fière d’avoir battu la Haas de Grosjean « au mérite »

L’équipe Williams a bien failli signer son second top dix de la saison dimanche dernier au Grand Prix du Brésil.

Au terme des 71 tours de course à Interlagos, l’écurie Williams a réussi à placer une monoplace en douzième position et une autre à la seizième place.

Williams a réussi à profiter des deux voitures de sécurité déployée pendant la course pour signer l’un de ses meilleurs résultats de la saison et battre « au mérite » la Haas pilotée par Romain Grosjean.

Au final, la Williams pilotée par George Russell a terminé la course à seulement 1,6 secondes de la dixième position décrochée par Daniil Kvyat.

« Une fois de plus, la piste d’Interlagos a donné lieu à une course passionnante. Même si nous n’étions pas en lice pour les points, cela nous offrait une excellente occasion de nous entraîner pour nos opérations de course. » a déclaré Dave Robson, ingénieur en chef chez Williams.

« L’équipe a fait un travail fantastique autour des deux voitures de sécurité et a placé nos pilotes dans des positions solides pour courir contre les voitures qui les entouraient. »

« La stratégie nous a surtout permis de battre une Haas [celle de Grosjean] au mérite et nous avons ensuite profité du malheur des autres et des pénalités, alors que nous terminions la course en P12 pour George [Russell] et P16 pour Robert [Kubica]. »

« Après une longue et difficile saison, cette course a été vraiment agréable. nous nous sommes bien débrouillés et nous nous sommes donnés les meilleures chances de gagner des places. »

« C’est une juste récompense pour le formidable effort que tout le monde a mis dans une saison difficile. »

Au championnat constructeurs, pas de surprise pour Williams, qui reste la lanterne rouge de la grille avec un seul point marqué au Grand Prix d’Allemagne par Robert Kubica.